English: Sans risque pour la santé, le molluscum contagiosum n’est jamais grave, et pas plus chez les enfants que chez les adultes. Il convient simplement de couvrir les boutons avec des vêtements longs ou du sparadrap pour éviter la contamination d’autres membres de la fratrie, par exemple.
En revanche, il est considéré comme une infection sexuellement transmissible lorsqu’il est présent dans la région génitale ou sur le pubis, chez l’adulte. Il est dans ce cas important de réaliser un dépistage du VIH car le molluscum contagiosum peut se développer en cas d’immunodéficience.
Pas de traitement obligatoire
Le molluscum contagiosum est aisément reconnaissable sur simple diagnostic visuel. "Nul besoin d’examen spécifique, il suffit de montrer ses boutons à un dermatologue, il les reconnaîtra sans difficulté".
Ensuite, "les lésions finiront par s’en aller spontanément, mais cela peut prendre un temps assez long, plusieurs mois, jusqu’à une année", précise la dermatologue.
Le molluscum contagiosum disparaîtra de lui-même, de trois façons différentes :
sur un mode silencieux, sans que le patient ne le remarque,
en créant une plaque d’eczéma inflammatoire autour de la lésion, qui finira par se résorber,
en devenant inflammatoire, comme un furoncle, qu’il faudra désinfecter pendant quelques jours.
Curetage ou cryothérapie ?
"Si pour une raison ou pour une autre, le patient ne veut pas attendre, des traitements existent", précise le Dr Penso-Assathiany. Des alternatives thérapeutiques sont envisageables :
Le curetage, consiste à découper très précisément la lésion à l’aide d’une curette ;
La cryothérapie, qui revient à brûler le bouton à l’azote liquide, comme pour une verrue ;
Le traitement au laser.