Français : Le virus varicella zoster qui cause le zona fait partie de la famille des virus de l'herpès. La première infection avec ce virus se montre par la maladie de la varicelle qui, au contraire du zona, se manifeste sur tout le corps et peut être très infectieux. Les virus parviennent dans le corps par une infection par gouttelettes, donc par la respiration ou par le contact avec les muqueuses dans les yeux, le nez et la bouche. Après une première infection le concerné est immunisé contre le virus. Néanmoins, dans des cas particuliers comme en cas de déficit immunitaire, de blessures des nerfs ou à une exposition à de forts rayons de soleil, le virus peut à nouveau se manifester et causer la maladie du zona. Entretemps les virus attendent sur les ganglions nerveux du cerveau ou dans les racines nerveuses de la moelle épinière, raison pour laquelle le zona part en général de la colonne vertébrale. Le zona se manifeste par des symptômes très nets : Au début les concernés se sentent fatigués et remarquent un certain épuisement. La fièvre ou un trouble gastro-intestinal comptent parmi les premiers signes annonciateurs. Après un rougissement de la peau de petites bulles se forment sur celle-ci qui ont environ la taille d'une tête d'épingle et qui sont remplies d'un liquide limpide. Le fait d'effleurer les parties correspondantes de la peau peut déjà conduire à des douleurs fortes et brûlantes. De plus les ganglions lymphatiques peuvent se gonfler. Après environ une semaine le liquide dans les bulles change de consistance. Les bulles commencent à éclater ou à dessécher et de petites plaies se forment, puis des croûtes et des cicatrices. Deux à trois semaines plus tard la maladie est normalement guérie.

La maladie du zona commence à partir de la colonne vertébrale pour se répandre d'un ou des deux côtés sous forme d'éruptions cutanées. Ces dernières se trouvent en général sur le thorax, éventuellement sur le dos, les bras et les jambes. Dans certains cas - si le virus zoster part des ganglions nerveux - sont concernés aussi le visage et les yeux, raison pour laquelle on parle alors de la forme zoster ophthalmicus. La maladie est particulièrement dangereuse pour les yeux et peut, en cas d'ulcères sur la cornée, mener à la cécité. Si le visage et la bouche sont touchés, des troubles de la déglutition ou des phénomènes de paralysie peuvent se manifester. Il existe aussi la forme zoster oticus qui concerne l'oreille. Elle peut mener à la surdité, à un trouble passager du sens de l'équilibre ou à une paralysie faciale unilatérale et devrait être traitée impérativement pour éviter un dommage de l'oreille ou la surdité. Font partie des formes plus graves du zoster l'affection de tout le système nerveux, qui met la vie en danger et qui affecte le corps entier (zoster generalisatus), et l'affection de la zone génitale (zoster genitalis).

Pourquoi cette réactivation du virus est possible n'est pas élucidé. Ce que l'on remarque souvent, c'est un affaiblissement du système immunitaire. Des antécédents familiaux et une nouvelle infection avec le virus initial sont également mis en cause. Pour prévenir le zona il existe un vaccin qui est plus concentré que le vaccin contre la varicelle. Il peut empêcher des cas de maladie ou réduire des complications qui seraient possibles. En effet, la maladie peut se déclarer même après une vaccination et elle peut se dérouler sans aucune éruption cutanée. De plus, l'intensité des douleurs varie selon l'âge des concernés : Chez les enfants, à la différence des adultes, la maladie se déroule en général avec des douleurs légères et des petits groupes de petites bulles. Le zona est contagieux, le virus se trouve dans les bulles. Une personne souffrant de herpes zoster peut passer le virus à d'autres personnes qui n'ont jamais eu la varicelle et donc n'ont jamais été infectées par le virus. A la différence de la varicelle, la transmission n'a pas lieu par les voies respiratoires et les muqueuses mais par le contact corporel direct. Traitement

Chez des personnes avec un système immunitaire particulièrement faible des complications peuvent se manifester, comme par exemple une affection des méninges (méningite zoster), du cerveau (encéphalite zoster) ou de la moelle épinière (myélite zoster). Pour éviter toutes ces complications il est conseillé, lorsqu'on soupçonne d'avoir le zona, d'aller chez le médecin aussi vite que possible et de commencer immédiatement un traitement correspondant. Dans certains cas de zona les douleurs neurologiques peuvent durer particulièrement longtemps. Elles continuent même après l'affaiblissement de la maladie, ce que l'on appelle aussi névralgie post-herpétique en langage professionnel. Les douleurs sont alors aussi fortes que pendant la maladie ou même tellement fortes que des antidépressifs sont administrés. On suppose que la cause est le traitement trop tardif et insuffisant du zona ou une régénération trop lente des nerfs. La probabilité de souffrir d'une névralgie post-herpétique augmente avec l'âge. Lors du traitement sont utilisés des médicaments antiviraux ainsi que des mixtures et des pommades qui sont appliquées sur les zones correspondantes de la peau. En cas de maladie grave, quand les yeux ou le cerveau sont concernés ou en cas de faiblesse immunitaire en raison d'une tumeur ou du sida, une hospitalisation pour un traitement correspondant est préférable. En tout cas il est conseillé de se reposer et se ménager. Selon la gravité, a lieu, de plus, une thérapie des douleurs avec des comprimés analgésiques ou des piqûres. En cas de névralgie post-herpétique des formes de traitement non-médicamenteux aident également, comme par exemple l'acupuncture, des formes de traitement psychothérapeutiques ainsi que des thérapies par courant de stimulation, TENS (neurostimulation électrique transcutanée) ou galvanisation. Avec TENS des impulsions électriques sont transmises à travers la peau à certains nerfs. De cette manière l'information de douleur est bloquée et en même temps la libération de substances analgésiques endogènes - comme les endorphines - est stimulée. Cela provoque un léger picotement sur la peau. S'il n'y a plus d'éruption cutanée, les électrodes peuvent être fixées directement sur les zones en question et les structures nerveuses correspondantes seront stimulées. TENS a fait ses preuves depuis 20 années et peut être appliqué par le concerné lui-même.