Encéphalomyélite myalgique (programme d'exercices)

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Encéphalomyélite myalgique (programme d'exercices) (EM)
Programme d'exercices
Programme d'exercices
Indications Encéphalomyélite myalgique
Contre-indications relatives Effets secondaires de la médication
Complications
Myalgies, Nausée, Photophobie, Céphalée (symptôme), Phonophobie, Difficultés cognitives, Fatigue (symptôme), Asthénie (symptôme), Malaises (symptôme)
Informations
Terme anglais Chronic fatigue syndrome, Myalgic encephalomyelitis
Autres noms Syndrome de fatigue chronique
Wikidata ID Q209733
SNOMED CT ID 62950007
Spécialités Kinésiologie, Neurologie, Médecine familiale

Cette page concerne la prescription d'activité physique pour les patients atteints de l'encéphalomyélite myalgique (autrefois nommé « syndrome de fatigue chronique »).

Contexte

L’encéphalomyélite myalgique (EM) est une maladie dont le principal symptôme est une fatigue persistante et inexpliquée : c’est pourquoi on lui attribue également le nom de syndrome de fatigue chronique. Cette maladie ressemble à plusieurs égards à la fibromyalgie et partage avec celle-ci de nombreux symptômes : des troubles du sommeil, des troubles de santé mentale, une fatigue importante, des douleurs généralisées et des exacerbations de symptômes en lien avec la pratique d’activité physique (AP)[1].

Les patients présentent pour lequel on soupçonne l’EM doit présenter divers critères tels que la fatigue/malaise post-effort, des troubles cognitifs et des symptômes de dysfonctionnement du système nerveux autonome avec une atteinte au niveau endocrinien ou immunologique[2].

L’arrivée de la maladie est généralement soudaine et peut apparaître suite à une infection. On peut la retrouver chez des groupes d’individus de tous les âges et de toutes les origines ethniques. On constate tout de même une prévalence augmentée chez les femmes, qui constituent 70% des personnes atteintes de la maladie[2]. L’OIM estime qu'il y aurait 2,5 millions d’Américains souffrant de cette maladie[3].

L’EM réduit la tolérance à l’effort des individus atteints et les limite dans leur pratique d’AP quotidienne. L’instauration d’une pratique d’AP régulière progressive de manière à limiter les exacerbations de symptômes serait primordiale au maintien de leur qualité de vie et de leur bien-être.

Indications

La pratique d’AP régulière avec une progression adaptée est recommandée chez tous les patients atteints d'EM dans l'optique d'augmenter la capacité fonctionnelle, la tolérance à l’exercice, la gestion des facteurs de risque de maladies cardiovasculaires associés à la sédentarité, ainsi qu’améliorer la qualité de vie et limiter la faiblesse musculaire.[4]

Contre-indications

Absolues

Il n’existe aucune contre-indication absolue spécifique à l’EM en lien avec la pratique d’exercice.

Étant donné la sédentarité, ces patients sont plus à risque de MCAS, d'HTA, de diabète de type 2, de syndrome de tachycardie orthostatique posturale, d'HTO, etc. Le dépistage et le traitement de ces comorbidités est essentielle.

Relatives

Les contre-indications relatives à l'AP sont les effets secondaires de la médication. En effet, les patients atteints d'EM ont généralement un grand nombre de médicaments prescrits (bêta-bloquant, anti-arythmique, corticostéroïde, anti-dépresseur, etc.). Pour assurer une individualisation de la prescription d'exercice de manière sécuritaire, il faut prendre en considération l'ensemble du tableau médicamenteux du patient et l’influence qu’ils peuvent avoir sur la capacité d’entraînement de ceux-ci[2].

Prescription recommandée

Épreuve d'effort

L'épreuve d'effort n'est généralement pas nécessaire pour les patients atteints d'EM qui désirent commencer une pratique d'AP d'intensité légère à modérée. Par contre, étant donné qu'il s'agit d'une population avec un haut taux de sédentarité, l’American College of Sports Medicine (ACSM) recommande d’effectuer une épreuve d’effort si le patient présente d'autres problèmes de santé tels qu’une maladie cardiovasculaire, rénale ou métabolique connue ainsi que des symptômes pouvant être associées à la présence de l'une ou l'autre de ces maladies[1].

Chez cette population, il serait préférable d’opter pour un protocole de nature modifié afin de commencer à une intensité d’évaluation inférieure à la normale s’il y a présence de limitation fonctionnelle importante. Initier le protocole à des intensités de travail tel que 2 METS et augmenter progressivement de 0,5 à 1 MET par étapes serait tout de même efficace à des fins d'évaluation et limiterait le risque d’exacerbation de symptômes post-effort. Les patients atteints d'EM ont une diminution de l’efficacité mécanique et donc une augmentation plus prononcée de la réponse cardiovasculaire lorsque le test implique d’augmenter soudainement la charge de travail sous forme de palier [5][6]. Il serait donc plus judicieux de le faire selon une progression en rampe.

Prescription d'exercices recommandée

Recommandations d'AP pour les patients atteints d'EM selon le modèle FITT
Aérobie Musculation Flexibilité
Fréquence
  • 3 à 5 x/sem ou 1 à 2 x/jour
  • 3 à 5 x/sem ou 1 x/jour
  • 2-3 x/sem
Intensité
  • Légère (30-39% FCr ou 2-2.9 EPE) à modérée (40-59% FCr ou 3-5 EPE)
  • En-dessous du point de tolérance musculaire/apparition de fatigue
  • Étirer, dans les limites de la douleur, jusqu'au point de raideur ou d'inconfort léger
Durée
  • 5 min/session jusqu'à 60 min/session
  • En fonction de la progression, de la tolérance et de l'état du jour du patient
  • Tenir chaque mouvement pour 10-30sec
Type
  • Activités prolongées et rythmées utilisant les grands groupes musculaires (ex: marche, vélo, nage).
  • Utilisant de grands groupes musculaires (Bande résistante, poids libres légers)
  • Étirements statiques, dynamiques et/ou facilitation neuromusculaire proprioceptive.
FITT, Fréquence, Intensité, Temps (durée) ; EPE, échelle de perception de l'effort; FCr, Fréquence cardiaque de réserve.

Le patient devrait être averti qu'il pourrait ressentir une fatigue accrue au cours des premières semaines d'entraînement. Il devrait également s’attendre à ce que l’exercice soit initié à de bas niveaux d’intensité afin de déterminer progressivement la tolérance à l'activité actuelle. Par conséquent, l'évaluation de l'effort perçu selon l’échelle de perception de l’effort (EPE) devrait être la principale modalité utilisée pour déterminer l'intensité de l'exercice. L'exercice cardiovasculaire choisi devrait utiliser une activité familière, comme la marche, qui peut être débuté à un faible niveau d'intensité [6].

Recommandations au quotidien

Il est primordial chez cette population d'organiser l’horaire en fonction du niveau d'énergie, afin d'éviter l'aggravation des symptômes. Pour ce faire, il peut être préférable d'utiliser des transports adaptés, d'avoir une aide à domicile et de favoriser la position couchée ou assise lorsque c'est possible. Ces patients semblent également bénéficier de l'instauration d'une bonne hygiène de sommeil pour assurer une bonne récupération, de l'augmentation de leur consommation de sel et d'eau ou du port des bas de compression pour éviter les chutes de pression et d'une alimentation saine et équilibrée (éviter la caféine, l'alcool et les aliments sucrés). Il est également préférable, dans certains cas plus graves, de développer un environnement qui présente le moins de stimulations sensorielles possible (bouchons d'oreilles, masques pour les yeux, environnements sans parfum) [7][6].

Exécution

Programmation optimale

L'approche est conservatrice quant à la programmation d'exercices. Cela tient compte de certaines des difficultés caractéristiques des patients atteints d'EM qui souhaitent commencer un programme d'exercices. L'objectif de la programmation d'exercices pour l'EM doit être de prévenir le déconditionnement généralement présent en conséquence des symptômes de fatigue chronique. Le professionnel de la santé doit adapter le volume d'entraînement en fonction des manifestations cliniques du patient et éviter d’utiliser une méthode d’entraînement dite traditionnelle. Une certaine individualisation est nécessaire afin de générer des adaptations au niveau de la capacité aérobie.

Pour ce qui est de la planification des entraînements de type musculaire, il est préférable d’avoir comme structure de base un programme visant la préservation de la capacité fonctionnelle générale afin de permettre le maintien d'un certain niveau d’autonomie au quotidien. Il faut éviter, surtout dans le début, de prescrire des intensités d’exercices trop élevées pour l’individu. Pour déterminer si une intensité est considérée trop élevé pour cet individu, il faut vérifier la présence de courbatures d’apparition retardée. Afin de limiter l’apparition de ce genre de douleur post-effort, on recommande d’éviter la pratique d’exercice de type excentrique. En fonction du principe de progression, l’intervenant devrait s’assurer qu’il y a une augmentation dans la durée des séances d’entraînement avant d’éventuellement penser à augmenter l’intensité des exercices. Ce qui complexifie la tâche du professionnel de la santé est de savoir graduer la progression des séances dans le temps et de savoir bien préparer le patient à écouter son corps. Le patient doit comprendre l’importance de ne pas surévaluer ses capacités lorsqu’il a moins de symptômes ; le patient doit reconnaître lorsque sa maladie est plus symptomatique et retourner à des intensités d’entraînement inférieur[6].

Séance d'entraînement

Afin d’obtenir les effets bénéfiques de l’entraînement, quelques principes généraux sont à respecter.

  • L’exercice doit être le plus régulier possible (au moins une fois par jour).
  • L'exercice devrait recruter les principaux groupes musculaires, tels que la marche, le jogging, la nage ou le vélo.
  • Les séances d’effort devraient être fractionnées en fonction de la capacité physique du patient et la perception de l’effort, allant de période d’effort de 1 à 10 minutes.
  • L’intensité et le volume d’entraînement doit se faire en fonction du niveau de confort péri et post-effort. Afin d’établir un niveau de base d’entraînement, il est préférable de se fier à l’intensité atteinte lors d’une journée où la sévérité des symptômes est considérée habituelle.
  • Il est possible d’établir une cible de fréquence cardiaque (FC) en fonction de celle atteinte au cours d’une journée dite typique. Cette mesure de FC peut ensuite être atteinte lors des séances subséquentes (± 3 bpm). Lorsqu'on établit le temps total d’entraînement du patient, il faut prendre en considération le temps d’échauffement nécessaire à l’atteinte de cette FC cible[7].
  • Si le patient prend des bêtabloqueurs, il est préférable de déterminer le niveau d’intensité à atteindre en fonction de sa perception de l’effort plutôt que sa réponse chronotrope. Cette même perception de l’effort devrait tout de même être prédéterminé en fonction d’une journée typique. Il se peut également que le patient souffre d'une incompétence chronotrope et par le fait même d’une FC et un VO2max réduits​, ce qui justifie d’autant plus l’utilisation de l’EPE chez cette clientèle malade[8][9].
  • Il est préférable d'éviter les changements de position brusques, puisque le syndrome de tachycardie orthostatique posturale est commune chez cette clientèle. [10]
  • Durant les journées où les patients se sentent relativement bien, il est préférable de respecter leur régime d'exercice habituel et ne pas effectuer d'exercice supplémentaire. Cette règle s'applique aussi aux tâches quotidiennes normales, telles que les travaux ménagers. À l’inverse, lorsque les symptômes s'aggravent, le patient doit raccourcir la session d'entrainement. Si les symptômes sont trop importants, il est préférable d'abandonner la séance complètement. Il doit toujours s'efforcer de recommencer le programme d'exercices uniquement lorsque les symptômes sont de retour à un niveau tolérable[11].

Complications

Pendant ou après l'exécution du programme d'exercices, les principales complications à anticiper sont [12][13]:

Les symptômes serait plus prononcé après un exercice d’intensité modérée par rapport à une intensité légère et augmenteraient en intensité de quelques heures à quelques jours suivant l’exercice[14].

Dans l'optique de ne pas nuire, il est essentiel de bien doser l'intensité, le type et la durée de l'effort chez ces patients.

Suivi

Rencontre de suivi

Lorsqu’ils entament un programme d’entraînement, ces patients devraient être suivis dans les jours qui suivent par un professionnel de la santé. Il faut être attentif à une détérioration des symptômes.

  • Si le patient rapporte que la session initiale a été trop facile (c'est-à-dire un score EPE global de 9 ou moins sur 20), il est possible de faire une légère augmentation de la durée totale d’entraînement.
  • Si le score EPE était supérieur à 14 sur 20, il serait plus judicieux de réduire la durée totale de l’entraînement pour au minimum les 2 prochaines semaines d’entraînement et d’atteindre un EPE réduit de l’ordre de 11 à 14 sur 20.

Lorsque deux semaines ont été complétée à un même niveau d’intensité et de durée, l'équipe traitante devra déterminer s’il est acceptable de progresser. Le degré d’augmentation des durées d’entraînement devrait tourner autour de 2 à 5 minutes supplémentaires dépendamment la présence de rechutes et la valeur d’EPE moyen[11].

Le médecin devrait être disponible pour cette clientèle en début d'intervention étant donné le risque accru d'aggravation des symptômes. Il doit pouvoir modifier rapidement les prescriptions médicamenteuses afin d'améliorer le contrôle des symptômes et prévenir la rechute.

Monitorage

Il est important de questionner régulièrement les patients atteints d'EM sur leur observance et sur les changements au niveau de la médication. Une modification ou l'ajout d'un médicament peut changer la prescription d'activité physique.

Il est pertinent de mesurer la FC et TA de repos pour avoir des valeurs comparatives de la propriété chronotrope du cœur. Ces valeurs de repos permettent de faire une analyse plus spécifique de l'évolution hémodynamique à l'effort et lors de la récupération[15]. De cette manière on s'assure que l'intervention est sécuritaire et individualisée selon les objectifs et le contexte de santé du client. Lors de la première séance d'entraînement, de multiples mesures de FC, TA et d'EPE devraient être effectuées pour évaluer la réponse physiologique du sujet durant l'exercice[1]. Lors des séances subséquentes, il est recommandé de monitorer la FC et la pression artérielle chez ceux qui présenteraient des facteurs de risque cardiovasculaires, lorsque ceux-ci ne sont pas bien contrôlés.

L'évaluation de l'EPE du patient durant l’effort peut s'avérer être un indicateur précieux pour déterminer l’intensité ressentie durant l’entraînement. Afin d’assurer la validité de cette mesure, l’explication de l’intervenant se doit d’être exhaustive et claire. Il est également facilitant de tester la capacité du patient à utiliser l’EPE de manière adéquate durant des tâches plus simples et à l’aide d’exemple[1].

Bénéfices anticipés

L'exercice serait bénéfique sur [16][17][18]:

  • le niveau de fatigue
  • la tolérance à l'exercice
  • le sommeil
  • les capacité physiques globales
  • la perception du patient sur son état de santé.

Il n'y a pas d'évidence d'amélioration de l'activité physique sur [16]:

  • les symptômes dépressifs
  • l'anxiété
  • la qualité de vie
  • la douleur
  • l'utilisation des services de santé.

Il n'y a pas d'évidence qu'il y aurait des résultats défavorables.[16]

L’EM est une maladie associée à de nombreuses comorbidités et une intolérance à l'effort qui prédispose l’individu à la sédentarité. La pratique d’activité physique régulière permettrait de réduire le développement de maladies cardiovasculaires, en plus de fournir des effets protecteurs contre la mortalité de toutes causes[19][20]

Par ailleurs, le syndrome de tachycardie orthostatique posturale, une comorbidité fréquente de l'EM, serait amélioré par l'activité physique[21][22].  

Notes

  1. Le patient atteint d’EM aurait une diminution du seuil auquel son corps transmet des signaux de douleurs, ce qui entraînerait une exacerbation des symptômes et un malaise post-effort.  

Références

  1. 1,0 1,1 1,2 et 1,3 ACSM's guidelines for exercise testing and prescription, Wolters Kluwer, (ISBN 978-1-9751-5018-1 et 978-1-9751-5019-8)
  2. 2,0 2,1 et 2,2 Alison C. Bested et Lynn M. Marshall, « Review of Myalgic Encephalomyelitis/Chronic Fatigue Syndrome: an evidence-based approach to diagnosis and management by clinicians », Reviews on Environmental Health, vol. 30, no 4,‎ (ISSN 2191-0308 et 0048-7554, DOI 10.1515/reveh-2015-0026, lire en ligne)
  3. (en-US) « What is ME/CFS? | Myalgic Encephalomyelitis/Chronic Fatigue Syndrome (ME/CFS) | CDC », sur www.cdc.gov, (consulté le 26 mai 2023)
  4. K. Y. Fulcher et P. D. White, « Strength and physiological response to exercise in patients with chronic fatigue syndrome », Journal of Neurology, Neurosurgery, and Psychiatry, vol. 69, no 3,‎ , p. 302–307 (ISSN 0022-3050, PMID 10945803, Central PMCID 1737090, DOI 10.1136/jnnp.69.3.302, lire en ligne)
  5. (en) Jo Nijs, Kim Zwinnen, Romain Meeusen et Bas de Geus, « Comparison of two exercise testing protocols in patients with chronic fatigue syndrome », The Journal of Rehabilitation Research and Development, vol. 44, no 4,‎ , p. 553 (ISSN 0748-7711, DOI 10.1682/JRRD.2006.12.0153, lire en ligne)
  6. 6,0 6,1 6,2 et 6,3 (en) Stephen P. Bailey, « TIRED OF BEING TIRED: Exercise as a Treatment for Chronic Fatigue Syndrome », ACSM'S Health & Fitness Journal, vol. 15, no 1,‎ , p. 20–25 (ISSN 1091-5397, DOI 10.1249/FIT.0b013e318201ca17, lire en ligne)
  7. 7,0 et 7,1 (en) Lucinda Bateman, Alison C. Bested, Hector F. Bonilla et Bela V. Chheda, « Myalgic Encephalomyelitis/Chronic Fatigue Syndrome: Essentials of Diagnosis and Management », Mayo Clinic Proceedings, vol. 96, no 11,‎ , p. 2861–2878 (DOI 10.1016/j.mayocp.2021.07.004, lire en ligne)
  8. Todd E. Davenport, Mary Lehnen, Staci R. Stevens et J. Mark VanNess, « Chronotropic Intolerance: An Overlooked Determinant of Symptoms and Activity Limitation in Myalgic Encephalomyelitis/Chronic Fatigue Syndrome? », Frontiers in Pediatrics, vol. 7,‎ (ISSN 2296-2360, PMID 30968005, Central PMCID PMC6439478, DOI 10.3389/fped.2019.00082, lire en ligne)
  9. (en) Maximillian J. Nelson, Jasvir S. Bahl, Jonathan D. Buckley et Rebecca L. Thomson, « Evidence of altered cardiac autonomic regulation in myalgic encephalomyelitis/chronic fatigue syndrome: A systematic review and meta-analysis », Medicine, vol. 98, no 43,‎ , e17600 (ISSN 0025-7974 et 1536-5964, PMID 31651868, Central PMCID PMC6824690, DOI 10.1097/MD.0000000000017600, lire en ligne)
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  15. CHATARD, J. C. (2003). Intérêt des mesures de fréquence cardiaque. Lutter contre le dopage en gérant la récupération physique, 97.
  16. 16,0 16,1 et 16,2 Lillebeth Larun, Kjetil G. Brurberg, Jan Odgaard-Jensen et Jonathan R. Price, « Exercise therapy for chronic fatigue syndrome », The Cochrane Database of Systematic Reviews, vol. 4, no 4,‎ , CD003200 (ISSN 1469-493X, PMID 28444695, Central PMCID 6419524, DOI 10.1002/14651858.CD003200.pub7, lire en ligne)
  17. (en) Anna Cheshire, Damien Ridge, Lucy Clark et Peter White, « Guided graded Exercise Self-help for chronic fatigue syndrome: patient experiences and perceptions », Disability and Rehabilitation, vol. 42, no 3,‎ , p. 368–377 (ISSN 0963-8288 et 1464-5165, DOI 10.1080/09638288.2018.1499822, lire en ligne)
  18. (en) Lillebeth Larun, Kjetil G Brurberg, Jan Odgaard-Jensen et Jonathan R Price, « Exercise therapy for chronic fatigue syndrome », Cochrane Database of Systematic Reviews, vol. 2021, no 3,‎ (PMID 31577366, Central PMCID PMC6953363, DOI 10.1002/14651858.CD003200.pub8, lire en ligne)
  19. (en) Jacinta I. Reddigan, Chris I. Ardern, Michael C. Riddell et Jennifer L. Kuk, « Relation of Physical Activity to Cardiovascular Disease Mortality and the Influence of Cardiometabolic Risk Factors », The American Journal of Cardiology, vol. 108, no 10,‎ , p. 1426–1431 (DOI 10.1016/j.amjcard.2011.07.005, lire en ligne)
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  21. (en) Christopher H. Gibbons, Gustavo Silva et Roy Freeman, « Cardiovascular exercise as a treatment of postural orthostatic tachycardia syndrome: A pragmatic treatment trial », Heart Rhythm, vol. 18, no 8,‎ , p. 1361–1368 (DOI 10.1016/j.hrthm.2021.01.017, lire en ligne)
  22. (en) Qi Fu et Benjamin D. Levine, « Exercise in the postural orthostatic tachycardia syndrome », Autonomic Neuroscience, vol. 188,‎ , p. 86–89 (PMID 25487551, Central PMCID PMC4336603, DOI 10.1016/j.autneu.2014.11.008, lire en ligne)
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