Discussion:Rubéole

À propos de ce flux de discussion

Non modifiable

Résumé par Antoine Mercier-Linteau

Révision linguistique faite.

Antoine Mercier-Linteau (discussioncontributions)

Bonjour @Francine Duval, une révision linguistique de cet article serait appréciée. Merci!

Francine Duval (discussioncontributions)

Révision terminée. Un commentaire à vérifier dans la section Épidémiologie.

Antoine Mercier-Linteau (discussioncontributions)

Efficace! Merci!

Antoine Mercier-Linteau (discussioncontributions)

Q: Mélissa, 4 ans est accompagnée par sa mère à l'urgence. Depuis 1 semaine, Mélissa n’est pas comme à son habitude: elle n’a pas d’appétit, se plaint de mal de gorge, a fait de la température jusqu'à 38,10C buccale pendant 2 jours et est moins active. Hier, elle a eu une éruption cutanée en picots au visage qui semble descendre au thorax.

La vaccination de Mélissa n’est pas à jour. La mère vous dit que toute la famille vient tout juste de rentrer d’un long séjour en Inde qui a duré 3 ans et que Lisa est en processus de rattrapage sur ses vaccins. La mère vous dit qu’il y a une éclosion de rubéole ou rougeole dans la région qu’ils viennent de quitter.

Par ailleurs, Mélissa ne va pas encore au CPE. Il n’y a pas de cas similaire chez leurs proches, et il n’y a pas de prise d'ATB récente ni d’allergie connue.

À l’examen, l’enfant n’est pas toxique mais amorphe. Ses signes vitaux sont normaux. Ses conjonctives sont normales et l’examen ORL est sans particularités.

Vous notez des adénopathies cervicales antérieures et rétro-auriculaires infracentimétriques, mobiles et non sensibles. De plus, l’examen cutané révèle un rash maculo-papuleux au visage, sur une grande partie du tronc et qui commence à toucher les extrémités.

Devant ce tableau de rash infantile, vous évoquez la rubéole tout en gardant un doute face à la rougeole, roséole, mononucléose, et la cinquième maladie.

Quelle est votre conduite à tenir ?




R: Pour notre patiente, il y a peu à craindre de cette maladie et le traitement sera surtout le support car les complications sont rares. Au niveau populationnel, la rubéole est dangereuse, car elle entraîne ne nombreuses complications au niveau obstétrical. La marche à suivre est donc:

  • Confirmer le diagnostic par des tests sérologiques.
    • Les anticorps IgM spécifiques de la rubéole sont généralement détectables 4 jours après l'apparition de l'éruption cutanée.
    • Les IgG sont faibles en cas de rubéole primaire récente.
  • Offrir un traitement de support sous la forme d'antipyrétique et d'hydratation.
  • En cas d'arthralgies, prescrire des AINS.
  • Éviction scolaire pendant une semaine.
  • Valider le statut vaccinal de tous les contacts.
  • Valider s’il n’y a pas de femmes enceintes en contact; le risque de malformations est plus élevé avant 18 semaines de gestation.
  • Discuter des possibles complications :  les plus fréquentes sont la polyarthrite, la péricardite, la myocardite et l'otite.
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