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==Contexte==
==Contexte==
<blockquote>''Page principale: [[maladie pulmonaire obstructive chronique]].''</blockquote>La MPOC est une maladie pulmonaire commune qui est caractérisée par une obstruction des bronches, et associée à des symptômes comme la dyspnée, la toux, et la production d'expectorations<ref name=":0">{{Citation d'un ouvrage|langue=Anglais|auteur1=Walter R. Thompson|titre=ACSM's Clinical Exercise Physiology|passage=p.366|lieu=|éditeur=American College of Sports Medicine|date=12 mars 2019|pages totales=782|isbn=9781496387806|lire en ligne=}}</ref>. La MPOC regroupe plusieurs conditions, dont les deux principales sont la bronchite chronique et l'emphysème<ref name=":0" />. La MPOC serait la troisième cause de mortalité dans le monde, et aurait causé 3.23 millions de morts en 2019 selon l'OMS<ref>{{Citation d'un lien web|langue=Anglais|titre=Chronic obstructive pulmonary disease (COPD)|url=https://www.who.int/news-room/fact-sheets/detail/chronic-obstructive-pulmonary-disease-(copd)|site=who.int|date=21 juin 2021|consulté le=12 février 2022}}</ref>. Le tabagisme serait le principal facteur de risque de la MPOC<ref>{{Citation d'un article|prénom1=Claus F.|nom1=Vogelmeier|prénom2=Gerard J.|nom2=Criner|prénom3=Fernando J.|nom3=Martinez|prénom4=Antonio|nom4=Anzueto|titre=Global Strategy for the Diagnosis, Management, and Prevention of Chronic Obstructive Lung Disease 2017 Report. GOLD Executive Summary|périodique=American Journal of Respiratory and Critical Care Medicine|volume=195|numéro=5|date=2017-03-01|issn=1073-449X|doi=10.1164/rccm.201701-0218PP|lire en ligne=https://www.atsjournals.org/doi/10.1164/rccm.201701-0218PP|consulté le=2022-02-12|pages=557–582}}</ref>. Une diminution de la tolérance à l'effort peut être observée chez les personnes atteintes de MPOC, en partie attribuable à la limitation respiratoire, ainsi qu'à la diminution des capacités musculaires<ref>{{Citation d'un article|prénom1=François|nom1=Maltais|prénom2=Marc|nom2=Decramer|prénom3=Richard|nom3=Casaburi|prénom4=Esther|nom4=Barreiro|titre=An official American Thoracic Society/European Respiratory Society statement: update on limb muscle dysfunction in chronic obstructive pulmonary disease|périodique=American Journal of Respiratory and Critical Care Medicine|volume=189|numéro=9|date=2014-05-01|issn=1535-4970|pmid=24787074|pmcid=4098112|doi=10.1164/rccm.201402-0373ST|lire en ligne=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/24787074|consulté le=2022-02-12|pages=e15–62}}</ref>. En raison de la diminution de la tolérance à l'effort, les personnes atteintes de la MPOC sont souvent plus sédentaires, ce qui peut contribuer à la diminution des capacités physiques<ref name=":2">{{Citation d'un article|prénom1=Fabio|nom1=Pitta|prénom2=Thierry|nom2=Troosters|prénom3=Martijn A.|nom3=Spruit|prénom4=Vanessa S.|nom4=Probst|titre=Characteristics of physical activities in daily life in chronic obstructive pulmonary disease|périodique=American Journal of Respiratory and Critical Care Medicine|volume=171|numéro=9|date=2005-05-01|issn=1073-449X|pmid=15665324|doi=10.1164/rccm.200407-855OC|lire en ligne=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/15665324|consulté le=2022-03-07|pages=972–977}}</ref>. L'activité physique (AP) fait partie intégrante des traitements non-pharmacologiques de la MPOC.
<blockquote>''Page principale: [[maladie pulmonaire obstructive chronique]].''</blockquote>La MPOC est une maladie pulmonaire commune qui est caractérisée par une obstruction des bronches, et associée à des symptômes comme la dyspnée, la toux, et la production d'expectorations<ref name=":0">{{Citation d'un ouvrage|langue=Anglais|auteur1=Walter R. Thompson|titre=ACSM's Clinical Exercise Physiology|passage=p.366|lieu=|éditeur=American College of Sports Medicine|date=12 mars 2019|pages totales=782|isbn=9781496387806|lire en ligne=}}</ref>. La MPOC regroupe plusieurs conditions, dont les deux principales sont la bronchite chronique et l'emphysème<ref name=":0" />. La MPOC serait la troisième cause de mortalité dans le monde, et aurait causé 3.23 millions de morts en 2019 selon l'OMS<ref>{{Citation d'un lien web|langue=Anglais|titre=Chronic obstructive pulmonary disease (COPD)|url=https://www.who.int/news-room/fact-sheets/detail/chronic-obstructive-pulmonary-disease-(copd)|site=who.int|date=21 juin 2021|consulté le=12 février 2022}}</ref>. Le tabagisme serait le principal facteur de risque de la MPOC<ref name=":5">{{Citation d'un article|prénom1=Claus F.|nom1=Vogelmeier|prénom2=Gerard J.|nom2=Criner|prénom3=Fernando J.|nom3=Martinez|prénom4=Antonio|nom4=Anzueto|titre=Global Strategy for the Diagnosis, Management, and Prevention of Chronic Obstructive Lung Disease 2017 Report. GOLD Executive Summary|périodique=American Journal of Respiratory and Critical Care Medicine|volume=195|numéro=5|date=2017-03-01|issn=1073-449X|doi=10.1164/rccm.201701-0218PP|lire en ligne=https://www.atsjournals.org/doi/10.1164/rccm.201701-0218PP|consulté le=2022-02-12|pages=557–582}}</ref>. Une diminution de la tolérance à l'effort peut être observée chez les personnes atteintes de MPOC, en partie attribuable à la limitation respiratoire, ainsi qu'à la diminution des capacités musculaires<ref>{{Citation d'un article|prénom1=François|nom1=Maltais|prénom2=Marc|nom2=Decramer|prénom3=Richard|nom3=Casaburi|prénom4=Esther|nom4=Barreiro|titre=An official American Thoracic Society/European Respiratory Society statement: update on limb muscle dysfunction in chronic obstructive pulmonary disease|périodique=American Journal of Respiratory and Critical Care Medicine|volume=189|numéro=9|date=2014-05-01|issn=1535-4970|pmid=24787074|pmcid=4098112|doi=10.1164/rccm.201402-0373ST|lire en ligne=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/24787074|consulté le=2022-02-12|pages=e15–62}}</ref>. En raison de la diminution de la tolérance à l'effort, les personnes atteintes de la MPOC sont souvent plus sédentaires, ce qui peut contribuer à la diminution des capacités physiques<ref name=":2">{{Citation d'un article|prénom1=Fabio|nom1=Pitta|prénom2=Thierry|nom2=Troosters|prénom3=Martijn A.|nom3=Spruit|prénom4=Vanessa S.|nom4=Probst|titre=Characteristics of physical activities in daily life in chronic obstructive pulmonary disease|périodique=American Journal of Respiratory and Critical Care Medicine|volume=171|numéro=9|date=2005-05-01|issn=1073-449X|pmid=15665324|doi=10.1164/rccm.200407-855OC|lire en ligne=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/15665324|consulté le=2022-03-07|pages=972–977}}</ref>. L'activité physique (AP) fait partie intégrante des traitements non-pharmacologiques de la MPOC.
==Indications==
==Indications==
L'exercice ferait partie de la première ligne de traitement de la MPOC, en plus de mesures préventives comme l'arrêt tabagique et la vaccination pour prévenir les exacerbations<ref>{{Citation d'un article|prénom1=Jean|nom1=Bourbeau|prénom2=Mohit|nom2=Bhutani|prénom3=Paul|nom3=Hernandez|prénom4=Darcy D.|nom4=Marciniuk|titre=CTS position statement: Pharmacotherapy in patients with COPD—An update|périodique=Canadian Journal of Respiratory, Critical Care, and Sleep Medicine|volume=1|numéro=4|date=2017-10-02|issn=2474-5332|doi=10.1080/24745332.2017.1395588|lire en ligne=https://doi.org/10.1080/24745332.2017.1395588|consulté le=2022-03-07|pages=222–241}}</ref>. La réadaptation pulmonaire comprend l'ensemble des interventions en activité physique, des enseignements l'autogestion de la maladie, et le changement comportemental. Ces interventions peuvent apporter des bénéfices à tous les stades de la maladie, toutefois, une réadaptation débuté dans les premiers stades de la maladie aura un plus grand potentiel d'améliorer l'évolution de la maladie<ref name=":1">{{Citation d'un article|prénom1=Martijn A.|nom1=Spruit|prénom2=Sally J.|nom2=Singh|prénom3=Chris|nom3=Garvey|prénom4=Richard|nom4=ZuWallack|titre=An Official American Thoracic Society/European Respiratory Society Statement: Key Concepts and Advances in Pulmonary Rehabilitation|périodique=American Journal of Respiratory and Critical Care Medicine|volume=188|numéro=8|date=2013-10-15|issn=1073-449X|doi=10.1164/rccm.201309-1634ST|lire en ligne=https://www.atsjournals.org/doi/full/10.1164/rccm.201309-1634ST|consulté le=2022-02-12|pages=e13–e64}}</ref>.  
L'exercice ferait partie de la première ligne de traitement de la MPOC, en plus de mesures préventives comme l'arrêt tabagique et la vaccination pour prévenir les exacerbations<ref>{{Citation d'un article|prénom1=Jean|nom1=Bourbeau|prénom2=Mohit|nom2=Bhutani|prénom3=Paul|nom3=Hernandez|prénom4=Darcy D.|nom4=Marciniuk|titre=CTS position statement: Pharmacotherapy in patients with COPD—An update|périodique=Canadian Journal of Respiratory, Critical Care, and Sleep Medicine|volume=1|numéro=4|date=2017-10-02|issn=2474-5332|doi=10.1080/24745332.2017.1395588|lire en ligne=https://doi.org/10.1080/24745332.2017.1395588|consulté le=2022-03-07|pages=222–241}}</ref>. La réadaptation pulmonaire comprend l'ensemble des interventions en activité physique, des enseignements l'autogestion de la maladie, et le changement comportemental. Ces interventions peuvent apporter des bénéfices à tous les stades de la maladie, toutefois, une réadaptation débuté dans les premiers stades de la maladie aura un plus grand potentiel d'améliorer l'évolution de la maladie<ref name=":1">{{Citation d'un article|prénom1=Martijn A.|nom1=Spruit|prénom2=Sally J.|nom2=Singh|prénom3=Chris|nom3=Garvey|prénom4=Richard|nom4=ZuWallack|titre=An Official American Thoracic Society/European Respiratory Society Statement: Key Concepts and Advances in Pulmonary Rehabilitation|périodique=American Journal of Respiratory and Critical Care Medicine|volume=188|numéro=8|date=2013-10-15|issn=1073-449X|doi=10.1164/rccm.201309-1634ST|lire en ligne=https://www.atsjournals.org/doi/full/10.1164/rccm.201309-1634ST|consulté le=2022-02-12|pages=e13–e64}}</ref>.  
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L'entraînement en renforcement musculaire élicite habituellement moins de dyspnée que l'entraînement aérobie<ref>{{Citation d'un article|langue=en|prénom1=V. S.|nom1=Probst|titre=Cardiopulmonary stress during exercise training in patients with COPD|périodique=European Respiratory Journal|volume=27|numéro=6|date=2006-06-01|issn=0903-1936|issn2=1399-3003|doi=10.1183/09031936.06.00110605|lire en ligne=http://erj.ersjournals.com/cgi/doi/10.1183/09031936.06.00110605|consulté le=2022-03-09|pages=1110–1118}}</ref> mais devrait tout de même être adapté à la condition de chaque personne. Les membres supérieurs sont souvent impliqués dans les activités de la vie quotidienne, et la dysfonction musculaire entraîne souvent une dyspnée plus importante lors de leur utilisation<ref name=":3" /><ref name=":4">{{Citation d'un article|langue=en|prénom1=André|nom1=Nyberg|prénom2=Didier|nom2=Saey|prénom3=Mickaël|nom3=Martin|prénom4=François|nom4=Maltais|titre=Cardiorespiratory and muscle oxygenation responses to low-load/high-repetition resistance exercises in COPD and healthy controls|périodique=Journal of Applied Physiology|volume=124|numéro=4|date=2018-04-01|issn=8750-7587|issn2=1522-1601|doi=10.1152/japplphysiol.00447.2017|lire en ligne=https://www.physiology.org/doi/10.1152/japplphysiol.00447.2017|consulté le=2022-03-09|pages=877–887}}</ref>. Dans cette optique, il peut être indiqué d'inclure des exercices impliquant les membres supérieurs dans un programme d'exercice<ref name=":2" /><ref name=":3" />. La réalisation d'exercices unilatéraux impliquant des plus petites masses musculaires peut contribuer à diminuer la demande ventilatoire à l'exercice et permettrait une augmentation de la charge de travail musculaire localisée<ref name=":4" />, et pourrait donc être une stratégie à favoriser chez les personnes plus déconditionnées.  
L'entraînement en renforcement musculaire élicite habituellement moins de dyspnée que l'entraînement aérobie<ref>{{Citation d'un article|langue=en|prénom1=V. S.|nom1=Probst|titre=Cardiopulmonary stress during exercise training in patients with COPD|périodique=European Respiratory Journal|volume=27|numéro=6|date=2006-06-01|issn=0903-1936|issn2=1399-3003|doi=10.1183/09031936.06.00110605|lire en ligne=http://erj.ersjournals.com/cgi/doi/10.1183/09031936.06.00110605|consulté le=2022-03-09|pages=1110–1118}}</ref> mais devrait tout de même être adapté à la condition de chaque personne. Les membres supérieurs sont souvent impliqués dans les activités de la vie quotidienne, et la dysfonction musculaire entraîne souvent une dyspnée plus importante lors de leur utilisation<ref name=":3" /><ref name=":4">{{Citation d'un article|langue=en|prénom1=André|nom1=Nyberg|prénom2=Didier|nom2=Saey|prénom3=Mickaël|nom3=Martin|prénom4=François|nom4=Maltais|titre=Cardiorespiratory and muscle oxygenation responses to low-load/high-repetition resistance exercises in COPD and healthy controls|périodique=Journal of Applied Physiology|volume=124|numéro=4|date=2018-04-01|issn=8750-7587|issn2=1522-1601|doi=10.1152/japplphysiol.00447.2017|lire en ligne=https://www.physiology.org/doi/10.1152/japplphysiol.00447.2017|consulté le=2022-03-09|pages=877–887}}</ref>. Dans cette optique, il peut être indiqué d'inclure des exercices impliquant les membres supérieurs dans un programme d'exercice<ref name=":2" /><ref name=":3" />. La réalisation d'exercices unilatéraux impliquant des plus petites masses musculaires peut contribuer à diminuer la demande ventilatoire à l'exercice et permettrait une augmentation de la charge de travail musculaire localisée<ref name=":4" />, et pourrait donc être une stratégie à favoriser chez les personnes plus déconditionnées.  


La réalisation d'exercices à domicile serait aussi efficace que dans un centre hospitalier pour diminuer la dyspnée chez les patients MPOC, et donc le milieu d'entraînement peut être choisi selon les disponibilités et préférences de la personne<ref>{{Citation d'un article|prénom1=François|nom1=Maltais|prénom2=Jean|nom2=Bourbeau|prénom3=Stan|nom3=Shapiro|prénom4=Yves|nom4=Lacasse|titre=Effects of Home-Based Pulmonary Rehabilitation in Patients with Chronic Obstructive Pulmonary Disease|périodique=Annals of Internal Medicine|volume=149|numéro=12|date=2008-12-16|issn=0003-4819|doi=10.7326/0003-4819-149-12-200812160-00006|lire en ligne=https://www.acpjournals.org/doi/10.7326/0003-4819-149-12-200812160-00006|consulté le=2022-03-09|pages=869–878}}</ref>
L'entraînement aérobique, et le renforcement musculaire apportent tous les deux des bénéfices lorsque employés seuls, mais une combinaison des deux méthodes serait plus efficace<ref>{{Citation d'un article|prénom1=Francisco|nom1=Ortega|prénom2=Javier|nom2=Toral|prénom3=Pilar|nom3=Cejudo|prénom4=Rafael|nom4=Villagomez|titre=Comparison of effects of strength and endurance training in patients with chronic obstructive pulmonary disease|périodique=American Journal of Respiratory and Critical Care Medicine|volume=166|numéro=5|date=2002-09-01|issn=1073-449X|pmid=12204863|doi=10.1164/rccm.2107081|lire en ligne=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/12204863|consulté le=2022-03-09|pages=669–674}}</ref>. La réalisation d'exercices à domicile serait aussi efficace que dans un centre hospitalier pour diminuer la dyspnée chez les patients MPOC, et donc le milieu d'entraînement peut être choisi selon les disponibilités et préférences de la personne<ref>{{Citation d'un article|prénom1=François|nom1=Maltais|prénom2=Jean|nom2=Bourbeau|prénom3=Stan|nom3=Shapiro|prénom4=Yves|nom4=Lacasse|titre=Effects of Home-Based Pulmonary Rehabilitation in Patients with Chronic Obstructive Pulmonary Disease|périodique=Annals of Internal Medicine|volume=149|numéro=12|date=2008-12-16|issn=0003-4819|doi=10.7326/0003-4819-149-12-200812160-00006|lire en ligne=https://www.acpjournals.org/doi/10.7326/0003-4819-149-12-200812160-00006|consulté le=2022-03-09|pages=869–878}}</ref>.
==Complications==
==Complications==
Exacerbations (augmentation inflammation, mucus, dyspnée, toux. Risque d'infections. Durée de 7-10 jours, mais récupération parfois longue - GOLD)
La principale complication en lien avec la MPOC est l'exacerbation aigue, définie comme une aggravation aigue des symptômes de la maladie pouvant entraîner une augmentation des besoins en traitement et pouvant mener à une hospitalisation<ref name=":5" />. Une exacerbation peut être caractérisée par:


* Une augmentation de la dyspnée
* Augmentation de la toux
* Inflammation augmentée des voies respiratoires
* Une augmentation de la production de mucus
* Mucus de couleur non-blanche


SaO2 < 88% pendant l'exercice - possible indication de supplémentation en O2
La durée des symptômes d'une exacerbation est habituellement de 7-10 jours, mais la récupération peut prendre plusieurs semaines dans certains cas<ref>{{Citation d'un article|prénom1=T. A.|nom1=Seemungal|prénom2=G. C.|nom2=Donaldson|prénom3=A.|nom3=Bhowmik|prénom4=D. J.|nom4=Jeffries|titre=Time course and recovery of exacerbations in patients with chronic obstructive pulmonary disease|périodique=American Journal of Respiratory and Critical Care Medicine|volume=161|numéro=5|date=2000-05|issn=1073-449X|pmid=10806163|doi=10.1164/ajrccm.161.5.9908022|lire en ligne=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/10806163|consulté le=2022-03-09|pages=1608–1613}}</ref>. Les professionnels de l'activité physique intéragissent sur une base régulière avec les patients et ainsi peuvent être parmi les premiers professionnels de la santé à reconnaitre les symptômes d'une exacerbation aigue.


Polyglobulie en lien avec la désaturation dans le long terme
Une diminution de la saturation artérielle en O<sub>2</sub> peut être observé au repos ou à l'exercice chez les patients avec une limitation respiratoire importante. L'hypoxémie de repos est associée à une augmentation de la mortalité, et l'administration d'oxygène peut être indiqué pour maintenir une SaO<sub>2</sub> > 88%<ref name=":5" />. Chez les personnes sous oxygénothérapie ambulatoire, une augmentation du débit d'oxygène peut être necessaire pendant l'exercice pour maintenir une SaO<sub>2</sub> > 88%<ref name=":3" />. Chez les personnes sans oxygène au repos, une diminution de la SaO<sub>2</sub> < 88% à l'effort peut être une indication pour l'administration d'O<sub>2</sub> pendant l'entraînement<ref name=":3" />.
 
Concommitance avec les MCV, ostéopénie, risque de chutes (spruit et al. - sources)
{{Section ontologique|classe=Programme d'exercices|nom=Complications}}
#{{Complication|nom=Complication 1}}
#{{Complication|nom=Complication 2}}
#{{Complication|nom=Complication 3}}


Les patients atteints de MPOC ont aussi souvent plusieurs conditions concomittantes qui doivent être considérées. L'ostéopénie et l'ostéoporose<ref>{{Citation d'un article|langue=English|prénom1=Lidwien|nom1=Graat-Verboom|prénom2=Martijn A.|nom2=Spruit|prénom3=Ben E. E. M. van den|nom3=Borne|prénom4=Frank W. J. M.|nom4=Smeenk|titre=Correlates of osteoporosis in chronic obstructive pulmonary disease: An underestimated systemic component|périodique=Respiratory Medicine|volume=103|numéro=8|date=2009-08-01|issn=0954-6111|issn2=1744-9049|pmid=19304474|doi=10.1016/j.rmed.2009.02.014|lire en ligne=https://www.resmedjournal.com/article/S0954-6111(09)00068-7/abstract|consulté le=2022-03-09|pages=1143–1151}}</ref>, le risque de chutes augmenté<ref>{{Citation d'un article|langue=English|prénom1=M.|nom1=Roig|prénom2=J. J.|nom2=Eng|prénom3=D. L.|nom3=MacIntyre|prénom4=J. D.|nom4=Road|titre=Falls in people with chronic obstructive pulmonary disease: An observational cohort study|périodique=Respiratory Medicine|volume=105|numéro=3|date=2011-03-01|issn=0954-6111|issn2=1744-9049|pmid=20869227|pmcid=PMC3350813|doi=10.1016/j.rmed.2010.08.015|lire en ligne=https://www.resmedjournal.com/article/S0954-6111(10)00386-0/abstract|consulté le=2022-03-09|pages=461–469}}</ref>, et la présence de maladies cardiovasculaires. Particulièrement en lien avec la MPOC, l'hypoxémie chronique peut mener à une vasoconstriction pulmonaire, augmentant la charge de travail du ventricule droit, et pouvant ultimement mener à une insuffisance cardiaque droite<ref>{{Citation d'un article|langue=en|prénom1=Norbert F.|nom1=Voelkel|prénom2=Rubin M.|nom2=Tuder|titre=Hypoxia-induced pulmonary vascular remodeling: a model for what human disease?|périodique=The Journal of Clinical Investigation|volume=106|numéro=6|date=2000-09-15|issn=0021-9738|pmid=10995781|doi=10.1172/JCI11144|lire en ligne=https://www.jci.org/articles/view/11144|consulté le=2022-03-09|pages=733–738}}</ref><ref>{{Citation d'un article|prénom1=K.|nom1=Sietsema|titre=Cardiovascular limitations in chronic pulmonary disease|périodique=Medicine and Science in Sports and Exercise|volume=33|numéro=7 Suppl|date=2001-07|issn=0195-9131|pmid=11462074|doi=10.1097/00005768-200107001-00003|lire en ligne=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/11462074|consulté le=2022-03-09|pages=S656–661}}</ref>.
==Suivi==
==Suivi==
Recommandations GOLD:  
Recommandations GOLD:  

Version du 9 mars 2022 à 16:17


Cette page vise à résumer les bénéfices et considérations de la pratique d'activité physique chez la population atteinte de maladie pulmonaire obstructive chronique.

Maladie pulmonaire obstructive chronique (programme d'exercices)
Programme d'exercices
Programme d'exercices
Indications Diminution de la qualité de vie, Carences nutritionnelles, Fatigue chronique, Dyspnée chronique, Symptômes respiratoires chroniques, Diminution des capacités fonctionnelles, Difficultés à réaliser les activités quotidiennes, Difficultés avec le traitement médical, Troubles psychosociaux, Usage augmenté de ressources médicales, ... [+]
Contre-indications absolues
Embolie pulmonaire, Thrombose veineuse profonde du membre inférieur, Exacerbation aiguë de la maladie pulmonaire obstructive chronique
Contre-indications relatives
Hypoxémie (signe paraclinique)
Complications
Hypoxémie, Dyspnée (symptôme)

Page non révisée

Contexte

Page principale: maladie pulmonaire obstructive chronique.

La MPOC est une maladie pulmonaire commune qui est caractérisée par une obstruction des bronches, et associée à des symptômes comme la dyspnée, la toux, et la production d'expectorations[1]. La MPOC regroupe plusieurs conditions, dont les deux principales sont la bronchite chronique et l'emphysème[1]. La MPOC serait la troisième cause de mortalité dans le monde, et aurait causé 3.23 millions de morts en 2019 selon l'OMS[2]. Le tabagisme serait le principal facteur de risque de la MPOC[3]. Une diminution de la tolérance à l'effort peut être observée chez les personnes atteintes de MPOC, en partie attribuable à la limitation respiratoire, ainsi qu'à la diminution des capacités musculaires[4]. En raison de la diminution de la tolérance à l'effort, les personnes atteintes de la MPOC sont souvent plus sédentaires, ce qui peut contribuer à la diminution des capacités physiques[5]. L'activité physique (AP) fait partie intégrante des traitements non-pharmacologiques de la MPOC.

Indications

L'exercice ferait partie de la première ligne de traitement de la MPOC, en plus de mesures préventives comme l'arrêt tabagique et la vaccination pour prévenir les exacerbations[6]. La réadaptation pulmonaire comprend l'ensemble des interventions en activité physique, des enseignements l'autogestion de la maladie, et le changement comportemental. Ces interventions peuvent apporter des bénéfices à tous les stades de la maladie, toutefois, une réadaptation débuté dans les premiers stades de la maladie aura un plus grand potentiel d'améliorer l'évolution de la maladie[7].

Les indications pour la participation à un programme de réadaptation pulmonaire sont les suivantes pour les personnes avec des maladies respiratoires chroniques[7]:

  1. Dyspnée/fatigue et symptômes respiratoires chroniques
  2. Diminution de la qualité de vie en lien avec la santé
  3. Diminution des capacités fonctionnelles
  4. Difficultés à réaliser les activités quotidiennes
  5. Difficultés avec le traitement médical
  6. Troubles psychosociaux reliés à la maladie respiratoire
  7. Carences nutritionelles
  8. Usage augmenté de ressources médicales
  9. Anomalies d'échanges gazeux

Chez les personnes incapables de participer à un programme d'activité physique en raison de limitations physiques importantes, l'entraînement des muscles inspiratoires peut être une option envisageable[8]. L'entraînement des muscles inspiratoires comprend des respirations répétées avec un appareil rajoutant une résistance à l'inspiration. Ce type d'entraînement peut aussi être considéré comme complément à un programme d'exercice généralisé, particulièrement chez les patients avec une faiblesse de muscles inspiratoires[9].

L'évaluation à l'activité physique est recommandé avant le début d'un programme d'entraînement en MPOC. Les objectifs de l'évaluation sont les suivants[8]:

  • Évaluer la capacité à l'exercice
  • Assister à l'élaboration de la prescription d'exercice
  • Établir des mesures de départ pour comparaison future
  • Évaluer l'efficacité des traitements pharmacologique

Des tests fonctionnels comme le test de marche de 6 minutes (6MWT), et les tests de navette (ISWT, ESWT) sont souvent utilisés pour évaluer la fonction cardiopulmonaire en réadaptation pulmonaire[10].

Contre-indications

De manière générale, les contre-indications à l'exercice chez les patients MPOC sont toute condition qui peut interférer de manière importante avec l'exercice, ou qui mettrait le patient à risque considérable[5]. Les autres conditions de santé des patients devraient être considérées pour évaluer les potentielles contre-indications, ou limitations à l'exercice.

Spécifiquement en lien avec la MPOC, il est recommandé pour les patients de limiter leur pratique d'exercice lors d'un épisode d'exacerbation aigue, jusqu'à ce que les symptômes se stabilisent[8]. Il est à considérer que le niveau d'activité physique quotidien peut être diminué de manière importante pendant, mais aussi après un épisode d'exacerbation, ce qui contribue au déconditionnement[11]. Le moment optimal pour le retour à l'exercice après un épisode d'exacerbation n'est pas connu, mais un début de réadaptation tôt serait sécuritaire et effiace pour diminuer le risque de réhospitalisation future[5][12].

Prescription recommandée

L'exercice peut être envisagé à tous les stades de la maladie, mais devra être adapté selon les capacités de la personne et de la limitation respiratoire. La prescription recommandée par l'ACSM ci-dessous n'est pas un cadre stricte, mais une cible pouvant être adaptée selon les particularités de chaque personne[8].

  • L'entraînement aérobie devrait être pratiqué au moins 3 fois par semaine mais idéalement 5 fois. L'intensité ciblée devrait correspondre à 50-80% du VO2max, ou une cote de 4-6 sur l'échelle de Borg modifiée , correspondant à une intensité modérée à élevée. La durée totale devrait être entre 20 à 60 minutes, ou selon la tolérance.
  • L'entraînement en renforcement musculaire devrait être réalisé au moins 2 fois par semaine, à deux journées non-consécutives. Dans le but d'améliorer l'endurance musculaire, l'ACSM recommande 2 séries de 15-20 répétitions à 50% de 1 RM. Pour la force musculaire, on recommande 2-4 séries de 8-12 répétitions à 60-70% de 1 RM.
  • L'entraînement en flexibilité devrait être effectué au moins 2-3 fois par semaine. Des étirements statiques de 10-30 secondes peuvent être effectués 2-4 fois par séance.

Exécution

L'activité physique devrait débuter par un échauffement de 5 minutes à faible intensité. Cela correspond à une intensité de 1-2 sur l'échelle de Borg modifiée. L'échauffement a pour objectif de stimuler la vasodilatation et l'augmentation de la fréquence cardiaque pour augmenter l'apport en oxygène aux muscles à l'effort, et prévenir une augmentation trop importante de la tension artérielle[13]. Chez les patients les plus déconditionnés, il se peut que même un effort minimal dépasse cette intensité cible. L'entraînement devrait terminer avec un retour au calme de 5 minutes, encore une fois à une intensité de 1-2 sur l'échelle de Borg modifiée.

Lors de l'entraînement aérobie, certaines personnes peuvent avoir des difficultés à réaliser des entraînements continus pendant toute la période en raison de la limitation à l'effort. Il est possible de fractionner l'effort par des périodes de faible intensité / repos de manière à accumuler au moins 20 minutes à l'intensité cible. L'intensité de travail (ex: watts) et l'échelle de Borg modifiée sont les deux principales méthodes de mesure de l'intensité lors des entraînements[8]. Il n'est pas recommandé d'utiliser la fréquence cardiaque chez les personnes avec une limitation sévère, car elle sera souvent plus élevée au repos, et l'augmentation peut être indépendante de l'intensité d'exercice[14].

L'entraînement en renforcement musculaire élicite habituellement moins de dyspnée que l'entraînement aérobie[15] mais devrait tout de même être adapté à la condition de chaque personne. Les membres supérieurs sont souvent impliqués dans les activités de la vie quotidienne, et la dysfonction musculaire entraîne souvent une dyspnée plus importante lors de leur utilisation[8][16]. Dans cette optique, il peut être indiqué d'inclure des exercices impliquant les membres supérieurs dans un programme d'exercice[5][8]. La réalisation d'exercices unilatéraux impliquant des plus petites masses musculaires peut contribuer à diminuer la demande ventilatoire à l'exercice et permettrait une augmentation de la charge de travail musculaire localisée[16], et pourrait donc être une stratégie à favoriser chez les personnes plus déconditionnées.

L'entraînement aérobique, et le renforcement musculaire apportent tous les deux des bénéfices lorsque employés seuls, mais une combinaison des deux méthodes serait plus efficace[17]. La réalisation d'exercices à domicile serait aussi efficace que dans un centre hospitalier pour diminuer la dyspnée chez les patients MPOC, et donc le milieu d'entraînement peut être choisi selon les disponibilités et préférences de la personne[18].

Complications

La principale complication en lien avec la MPOC est l'exacerbation aigue, définie comme une aggravation aigue des symptômes de la maladie pouvant entraîner une augmentation des besoins en traitement et pouvant mener à une hospitalisation[3]. Une exacerbation peut être caractérisée par:

  • Une augmentation de la dyspnée
  • Augmentation de la toux
  • Inflammation augmentée des voies respiratoires
  • Une augmentation de la production de mucus
  • Mucus de couleur non-blanche

La durée des symptômes d'une exacerbation est habituellement de 7-10 jours, mais la récupération peut prendre plusieurs semaines dans certains cas[19]. Les professionnels de l'activité physique intéragissent sur une base régulière avec les patients et ainsi peuvent être parmi les premiers professionnels de la santé à reconnaitre les symptômes d'une exacerbation aigue.

Une diminution de la saturation artérielle en O2 peut être observé au repos ou à l'exercice chez les patients avec une limitation respiratoire importante. L'hypoxémie de repos est associée à une augmentation de la mortalité, et l'administration d'oxygène peut être indiqué pour maintenir une SaO2 > 88%[3]. Chez les personnes sous oxygénothérapie ambulatoire, une augmentation du débit d'oxygène peut être necessaire pendant l'exercice pour maintenir une SaO2 > 88%[8]. Chez les personnes sans oxygène au repos, une diminution de la SaO2 < 88% à l'effort peut être une indication pour l'administration d'O2 pendant l'entraînement[8].

Les patients atteints de MPOC ont aussi souvent plusieurs conditions concomittantes qui doivent être considérées. L'ostéopénie et l'ostéoporose[20], le risque de chutes augmenté[21], et la présence de maladies cardiovasculaires. Particulièrement en lien avec la MPOC, l'hypoxémie chronique peut mener à une vasoconstriction pulmonaire, augmentant la charge de travail du ventricule droit, et pouvant ultimement mener à une insuffisance cardiaque droite[22][23].

Suivi

Recommandations GOLD:

Évolution des Sx, exacerbations, besoins d'adapter l'intervention selon l'évolution de la Mx

Mesure de la SpO2 recommandée (ACSM guidelines #173) < 88% O2?

Mesure de TA (MPOC adrénergique, source?)

Indications test à l'effort? (6MWT, CPET, etc, ACSM)

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Bénéfice anticipé

Demande ventilatoire augmentée en raison des muscles en périphérie (effets de l'entraînement. ACSM guidelines #146)

Amélioration des capacités musculaires (capacité oxydative, fibres I vs II, diminution de la demande ventilatoire pour un même effort sous-max)

Dysfonction musculaire et bénéfices de l'entraînement en résistance (ACSM guidelines)

Exercice aérobie +++. Résistance important pour améliorer la force musculaire, mais pas plus de bénéfices sur la CCR / statut de santé (GOLD, #225)

Flexibilité:

Peut aider avec limitations posturales / mobilité thoracique (ACSM guidelines)


Amélioration des symptômes, qualité de vie (spruit et al #18)

Prévalence élevée d'anxiété/dépression chez les MPOC (spruit et al #559)

Peu de recherche sur l'AP et la diminution des Sx dépressifs auprès de MPOC, mais AP reconnue efficace en Tr dépressifs (source - Knapen et al. #77)

Mortalité et hospitalisation plus faible chez les personnes MPOC plus actives (Garcia-Aymerich)

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Notes

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TRAITEMENTS

Les traitements:

  • médicament 1, 100-200 mg PO DIE[pédiatrie]
  • traitement 2 BID x 1 sem[gériatrie]

NOTES


Gériatrie

  1. Poursuivre le traitement 2 semaines de plus.

Pédiatrie

  1. 10mg/kg die


Références

  1. 1,0 et 1,1 (en) Walter R. Thompson, ACSM's Clinical Exercise Physiology, American College of Sports Medicine, , 782 p. (ISBN 9781496387806), p.366
  2. (en) « Chronic obstructive pulmonary disease (COPD) », sur who.int, (consulté le 12 février 2022)
  3. 3,0 3,1 et 3,2 Claus F. Vogelmeier, Gerard J. Criner, Fernando J. Martinez et Antonio Anzueto, « Global Strategy for the Diagnosis, Management, and Prevention of Chronic Obstructive Lung Disease 2017 Report. GOLD Executive Summary », American Journal of Respiratory and Critical Care Medicine, vol. 195, no 5,‎ , p. 557–582 (ISSN 1073-449X, DOI 10.1164/rccm.201701-0218PP, lire en ligne)
  4. François Maltais, Marc Decramer, Richard Casaburi et Esther Barreiro, « An official American Thoracic Society/European Respiratory Society statement: update on limb muscle dysfunction in chronic obstructive pulmonary disease », American Journal of Respiratory and Critical Care Medicine, vol. 189, no 9,‎ , e15–62 (ISSN 1535-4970, PMID 24787074, Central PMCID 4098112, DOI 10.1164/rccm.201402-0373ST, lire en ligne)
  5. 5,0 5,1 5,2 et 5,3 Fabio Pitta, Thierry Troosters, Martijn A. Spruit et Vanessa S. Probst, « Characteristics of physical activities in daily life in chronic obstructive pulmonary disease », American Journal of Respiratory and Critical Care Medicine, vol. 171, no 9,‎ , p. 972–977 (ISSN 1073-449X, PMID 15665324, DOI 10.1164/rccm.200407-855OC, lire en ligne)
  6. Jean Bourbeau, Mohit Bhutani, Paul Hernandez et Darcy D. Marciniuk, « CTS position statement: Pharmacotherapy in patients with COPD—An update », Canadian Journal of Respiratory, Critical Care, and Sleep Medicine, vol. 1, no 4,‎ , p. 222–241 (ISSN 2474-5332, DOI 10.1080/24745332.2017.1395588, lire en ligne)
  7. 7,0 et 7,1 Martijn A. Spruit, Sally J. Singh, Chris Garvey et Richard ZuWallack, « An Official American Thoracic Society/European Respiratory Society Statement: Key Concepts and Advances in Pulmonary Rehabilitation », American Journal of Respiratory and Critical Care Medicine, vol. 188, no 8,‎ , e13–e64 (ISSN 1073-449X, DOI 10.1164/rccm.201309-1634ST, lire en ligne)
  8. 8,0 8,1 8,2 8,3 8,4 8,5 8,6 8,7 et 8,8 (en) American College of Sports Medicine, ACSM's guidelines for Exercise Testing and Prescription 11th Edition, Wolters Kluwer, , 541 p. (ISBN 9781975150181), p. 256-261
  9. (en) R. Gosselink, J. De Vos, S. P. van den Heuvel et J. Segers, « Impact of inspiratory muscle training in patients with COPD: what is the evidence? », European Respiratory Journal, vol. 37, no 2,‎ , p. 416–425 (ISSN 0903-1936 et 1399-3003, DOI 10.1183/09031936.00031810, lire en ligne)
  10. (en) Anne E. Holland, Martijn A. Spruit, Thierry Troosters et Milo A. Puhan, « An official European Respiratory Society/American Thoracic Society technical standard: field walking tests in chronic respiratory disease », European Respiratory Journal, vol. 44, no 6,‎ , p. 1428–1446 (ISSN 0903-1936 et 1399-3003, DOI 10.1183/09031936.00150314, lire en ligne)
  11. (en) Fabio Pitta, Thierry Troosters, Vanessa S. Probst et Martijn A. Spruit, « Physical Activity and Hospitalization for Exacerbation of COPD », CHEST, vol. 129, no 3,‎ , p. 536–544 (ISSN 0012-3692, DOI 10.1378/chest.129.3.536, lire en ligne)
  12. Tam EATON, Pam YOUNG, Wendy FERGUSSON et Lisa MOODIE, « Does early pulmonary rehabilitation reduce acute health-care utilization in COPD patients admitted with an exacerbation? A randomized controlled study », Respirology, vol. 14, no 2,‎ , p. 230–238 (ISSN 1323-7799 et 1440-1843, DOI 10.1111/j.1440-1843.2008.01418.x, lire en ligne)
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  17. Francisco Ortega, Javier Toral, Pilar Cejudo et Rafael Villagomez, « Comparison of effects of strength and endurance training in patients with chronic obstructive pulmonary disease », American Journal of Respiratory and Critical Care Medicine, vol. 166, no 5,‎ , p. 669–674 (ISSN 1073-449X, PMID 12204863, DOI 10.1164/rccm.2107081, lire en ligne)
  18. François Maltais, Jean Bourbeau, Stan Shapiro et Yves Lacasse, « Effects of Home-Based Pulmonary Rehabilitation in Patients with Chronic Obstructive Pulmonary Disease », Annals of Internal Medicine, vol. 149, no 12,‎ , p. 869–878 (ISSN 0003-4819, DOI 10.7326/0003-4819-149-12-200812160-00006, lire en ligne)
  19. T. A. Seemungal, G. C. Donaldson, A. Bhowmik et D. J. Jeffries, « Time course and recovery of exacerbations in patients with chronic obstructive pulmonary disease », American Journal of Respiratory and Critical Care Medicine, vol. 161, no 5,‎ , p. 1608–1613 (ISSN 1073-449X, PMID 10806163, DOI 10.1164/ajrccm.161.5.9908022, lire en ligne)
  20. (en) Lidwien Graat-Verboom, Martijn A. Spruit, Ben E. E. M. van den Borne et Frank W. J. M. Smeenk, « Correlates of osteoporosis in chronic obstructive pulmonary disease: An underestimated systemic component », Respiratory Medicine, vol. 103, no 8,‎ , p. 1143–1151 (ISSN 0954-6111 et 1744-9049, PMID 19304474, DOI 10.1016/j.rmed.2009.02.014, lire en ligne)
  21. (en) M. Roig, J. J. Eng, D. L. MacIntyre et J. D. Road, « Falls in people with chronic obstructive pulmonary disease: An observational cohort study », Respiratory Medicine, vol. 105, no 3,‎ , p. 461–469 (ISSN 0954-6111 et 1744-9049, PMID 20869227, Central PMCID PMC3350813, DOI 10.1016/j.rmed.2010.08.015, lire en ligne)
  22. (en) Norbert F. Voelkel et Rubin M. Tuder, « Hypoxia-induced pulmonary vascular remodeling: a model for what human disease? », The Journal of Clinical Investigation, vol. 106, no 6,‎ , p. 733–738 (ISSN 0021-9738, PMID 10995781, DOI 10.1172/JCI11144, lire en ligne)
  23. K. Sietsema, « Cardiovascular limitations in chronic pulmonary disease », Medicine and Science in Sports and Exercise, vol. 33, no 7 Suppl,‎ , S656–661 (ISSN 0195-9131, PMID 11462074, DOI 10.1097/00005768-200107001-00003, lire en ligne)
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