Entérite à Campylobacter

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Entérite à Campylobacter
Maladie
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Caractéristiques
Signes Hypotension orthostatique, Muqueuse buccale sèche, Oligurie, Diminution de l'état général, Pli cutané, Tachycardie , Tachypnée , Hépatosplénomégalie, Refill capillaire allongé, Sensibilité abdominale diffuse, ... [+]
Symptômes
Frissons, Courbatures, Crampes abdominales, Vertige , Douleur abdominale, Diarrhée , Hématochézie , Perte de poids
Diagnostic différentiel
Appendicite, Saignement gastro-intestinal, Malabsorption, Syndrome du colon irritable, Cytomégalovirus, Colite ulcéreuse, Herpes simplex, Norovirus, Salmonella, Shigella, ... [+]
Informations
Terme anglais Campylobacter Infection
Autres noms Campylobactériose, Infection à Campylobacter,
Wikidata ID Q131488
Spécialités Médecine familiale, Médecine d'urgence, Gastro-entérologie

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Les espèces de Campylobacter représentent l'une des causes les plus courantes de maladies diarrhéiques bactériennes dans le monde.

Épidémiologie

Les bactéries du genre Campylobacter sont une cause majeure de diarrhée qui est devenue de plus en plus répandue dans les pays en développement et dans les pays développés. Selon les Centres pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC) des États-Unis, il y a environ 1,3 million de cas d'infection à Campylobacter chaque année aux États-Unis seulement. Cela entraîne un coût économique compris entre 1,3 et 6,8 milliards de dollars par an aux États-Unis.[1] En mars 2013, le CDC a signalé une augmentation de 14% des cas de C. jejuni aux États-Unis. Il y a 1% de la population humaine européenne qui est touchée chaque année par l'entérite à Campylobacter. Dans les pays en développement, celle-ci est responsable de 5 à 20% des maladies d'origine alimentaire. La campylobactériose peut survenir dans tous les groupes d'âge, bien qu'elle affecte principalement les patients pédiatriques dans les pays en développement. Malgré la mise en place de modalités de traitement et d'éradication dans le réservoir animal, il y a eu une augmentation dramatique des cas dans les régions développées et sous-développées du monde.[1][2] Dans les pays développés, 90% des cas surviennent pendant les mois d'été, ce qui serait lié à la viande insuffisamment cuite dans les installations extérieures. La maladie affecte le plus souvent les enfants de moins de 4 ans et les jeunes adultes âgés de 15 à 44 ans.[2][3] La prévalence mondiale de la maladie met en évidence la capacité de Campylobacter à survivre dans un large éventail d'environnements. Avec la popularité croissante des voyages internationaux du bétail et des humains, la propagation de Campylobacter est difficile à contrôler.

Étiologies

Campylobacter jejuni (microscope électronique)

Les voies de transmission de l'infection à Campylobacter aux humains comprennent [4]:

La bactérie Campylobacter est un bâtonnet à Gram négatif courbé et mobile en forme de tire-bouchon.[5] Elle a une longueur de 0,5 à 5 microns et une largeur de 0,2 à 0,9 micron. Alors qu'il existe des dizaines d'espèces, trois espèces représentent les principales sources d'infection humaine: Campylobacter jejuni, Campylobacter coli et Campylobacter lari. C. jejuni est l'espèce la plus souvent impliquée.[1][2]

Des études contrôlées ont mis en évidence la virulence relative de Campylobacter. Une infection à des doses aussi faibles que 800 UFC[note 1] peut provoquer des symptômes.[6] Cette virulence met en évidence le besoin de propreté chez ceux qui sont en contact avec des réservoirs d'infection, tels que la volaille, l'eau contaminée et les produits laitiers crus.[2]

Physiopathologie

Les selles sanglantes et contenant du mucus sont fréquentes et résultent de l'invasion de l'épithélium par les bactéries de l'intestin. Cela conduit à des lésions inflammatoires et à des lésions des muqueuses du tractus gastro-intestinal. Bien que la pathogenèse soit mal comprise, le plasmide pVir est associé à une maladie plus invasive et à une probabilité accrue de diarrhée sanglante.

Présentation clinique

Questionnaire

L'infection à Campylobacter se manifeste généralement par une entérite avec diarrhée volumineuse (plus de 10 selles par jour peuvent survenir). Une phase prodromique durant 1 à 3 jours est présente chez 30% des individus. Cette phase prodromique est associée à une évolution de la maladie plus sévère. Les symptômes de la phase prodromique comprennent :

L'apparition des symptômes survient généralement 24 à 72 heures après l'ingestion de la bactérie, bien que cela puisse prendre plus de temps à se développer chez les individus infectés par de plus petites quantités de bactéries. Le pic de maladie dure généralement de 24 à 48 heures. La durée moyenne de la phase diarrhéique aiguë de l'entérite à Campylobacter est d'environ 7 jours. Il n'est pas rare que les symptômes de douleurs abdominales persistent pendant des jours à des semaines après la résolution de la diarrhée.[2][7]

Pendant la phase aiguë de la maladie, les symptômes les plus fréquents sont [5]:

Examen clinique

À l'examen clinique, il est possible de noter de la fièvre.

Examens paracliniques

Les tests suivants permettent de diagnostiquer une infection à Campylobacter:

Pour une culture de selles, des colonies d'espèces de Campylobacter sont cultivées en utilisant des techniques de culture sélectives conçues pour améliorer l'isolement de C. coli et de C. jejuni. Ces bactéries sont thermophiles et se développent mieux à 42°C. Elles sont microaérophiles et se reproduisent mieux dans un environnement contenant 5 à 10% d'oxygène.[3] L'EIA et la PCR ont montré une sensibilité accrue par rapport à la culture de selles. Les développements utilisant la réaction de transcription inverse-polymérase en chaîne (RT-PCR) ont permis le développement de tests plus sensibles pour le dépistage de sources alimentaires potentiellement infectées. [8][2]

Diagnostic

Les méthodes de diagnostic définitives sont la culture de selle, l'EIA et la PCR.[5]

Diagnostic différentiel

Le diagnostic différentiel comprend d'autres pathogènes pouvant causer une diarrhée bactérienne infectieuse. Le tableau suivant regroupe quelques pathogènes pouvant causer une diarrhée.

Tableau: Pathogènes associées à la diarrhée infectieuse[9][10][2]
Virus Bactérie Parasite

Le diagnostic différentiel comprend également [11][2]:

Traitement

L'infection à Campylobacter, généralement spontanément résolutive et légère, est traitée par :

Évitez les agents anti-motilité car ils peuvent entraver la résolution de l'infection.[14]

Complications

Il existe de nombreuses complications médicales associées à l'infection à Campylobacter dont beaucoup ont un pronostic pire que l'infection aiguë elle-même. Les infections à Campylobacter peuvent provoquer des maladies touchant les systèmes gastro-intestinal, neurologique, pulmonaire, immunologique et cardiaque, telles que [2]:

Évolution

La mortalité globale pour l'infection à Campylobacter est de 24 pour 10 000 cas confirmés par culture. Chez les patients en bonne santé, les infections à Campylobacter ont une évolution auto-limitée avec d'excellents résultats cliniques. Environ 10,8% des patients nécessitent une hospitalisation, ce qui en fait la troisième cause d'hospitalisation pour gastro-entérite. Les patients immunodéprimés et âgés présentent les risques les plus élevés de maladie prolongée et mortelle. La plupart des patients connaissent une résolution de la maladie sans complications.[2][12]

Moins de 1% des patients présentent une bactériémie transitoire, qui survient au cours de l'infection aiguë. La bactériémie est associée à une mortalité comprise entre 2,5 et 12,5%.[21] Les patients immunodéprimés et les patients âgés sont plus susceptibles de présenter une bactériémie.[22] Les patients atteints du VIH / SIDA ont une incidence accrue d'infection par Campylobacter et l'évolution est associé à un moins bon pronostic. Ces patients peuvent nécessiter plusieurs doses d'antibiothérapie. Ils sont plus susceptibles de présenter des symptômes extra-intestinaux et d'avoir une mortalité plus élevée.[2][23]

Prévention

S'assurer que la volaille et la viande sont bien cuites à 70 °C avant l'ingestion réduit le risque d'infection. Le CDC recommande de laver les articles qui entrent en contact avec de la volaille crue. Ils recommandent également des planches à découper séparées pour la viande crue et le nettoyage des ustensiles après leur contact avec la viande crue.[1] Le lait et le fromage non pasteurisés doivent être évités. L'eau non traitée ne doit pas être consommée. Pratiquer une hygiène de base des mains diminue le risque d'infection.[2][24]

Concepts clés

  • Campylobacter est l'une des principales causes de maladies d'origine alimentaire dans le monde. C. jejuni est la bactérie la plus couramment identifiée dans les campylobactérioses.
  • Campylobacter est une espèce robuste de bactéries qui peut survivre dans un large éventail d'environnements. Un petit nombre de bactéries peut provoquer une infection.
  • Les personnes les plus exposées au risque d'infection sont les voyageurs internationaux, les personnes qui entrent fréquemment en contact avec le bétail, en particulier la volaille, et les consommateurs d'eau non traitée ou de lait non pasteurisé.
  • Cliniquement, l'infection à Campylobacter se manifeste généralement par une diarrhée (parfois sanglante) qui culmine généralement 1 à 2 jours après son apparition. La phase d'entérite aiguë de l'infection est généralement spontanément résolutive et disparaît après 7 jours.
  • La culture de selles, la PCR et l'EIA permettent d'établir le diagnostic.
  • L'infection à Campylobacter est généralement auto-limitée et certains cas nécessitent un réapprovisionnement en liquide et en électrolytes.
  • Lorsque des antibiotiques sont nécessaires, les macrolides, tels que l'azithromycine, sont le traitement de choix.
  • Il existe de multiples complications liées à l'infection à Campylobacter, telles que le syndrome de Guillain-Barré.[2]

Références

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  2. 2,00 2,01 2,02 2,03 2,04 2,05 2,06 2,07 2,08 2,09 2,10 2,11 2,12 2,13 2,14 2,15 2,16 2,17 2,18 et 2,19 Greg H. Fischer et Elizabeth Paterek, StatPearls, StatPearls Publishing, (PMID 30725718, lire en ligne)
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  5. 5,0 5,1 et 5,2 « Application Chirurgie » (consulté le 13 novembre 2020)
  6. R. E. Black, M. M. Levine, M. L. Clements et T. P. Hughes, « Experimental Campylobacter jejuni infection in humans », The Journal of Infectious Diseases, vol. 157, no 3,‎ , p. 472–479 (ISSN 0022-1899, PMID 3343522, DOI 10.1093/infdis/157.3.472, lire en ligne)
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