Hypothermie

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Hypothermie
Approche clinique
Caractéristiques
Examens paracliniques Glycémie, TSH, Magnésium, Lactate sérique, Radiographie pulmonaire, ECG, INR, TCA, Électrolytes sériques, Tomodensitométrie cérébrale, ... [+]
Informations
Wikidata ID Q1036696

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Description: Cette section contient la définition du concept et devrait se résumer à quelques phrases au maximum : il ne s'agit pas d'une introduction. S'il existe des pages alternatives ou des nuances qui seraient susceptibles d'intéresser le lecteur, elles seront mentionnées dans cette section avec des liens. Le format attendu est le texte.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
Une erreur fréquente est de mettre des signes, des symptômes et le traitement dans l'introduction. Dans un soucis de concision, et considérant que votre page sera consultée autant sur ordinateur que sur les téléphones intelligents, la définition sert à définir à la manière d'un dictionnaire.
Exemple:
 
L'appendicite est l'inflammation et l'infection de l'appendice.

L'hypothermie accidentelle (non thérapeutique) est une baisse involontaire de la température corporelle en dessous de 35 ° C. L'hypothermie n'est pas limitée aux régions avec un climat très froid et peut survenir dans des climats plus doux. [1] Les symptômes varient en fonction de la gravité de l'hypothermie, elle-même définie en fonction de la température centrale comme étant légère (32 à 35 C), modérée (28 à 32 C) ou sévère (moins de 28 C). Certains experts rajoutent également la catégorie d'hypothermie profonde, soit lorsque la température centrale est de moins de 24 C. Plus l'hypothermie est sévère, plus le patient sera symptomatique et plus la morbidité et la mortalité associé à cette condition clinique seront élevés.[2][3]

Épidémiologie

La section facultative Épidémiologie ne contient pour le moment aucune information.
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Description: Cette section contient les données épidémiologiques sur le sujet de la page (ex. incidence, prévalence, coûts en hospitalisation, proportion homme:femme, régions où la prévalence est la plus élevée, etc.). Chaque donnée épidémiologique doit être appuyée par une référence. Idéalement, des statistiques canadiennes et québécoises sont mentionnées lorsque disponibles.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
  • Les facteurs de risque ne sont pas présentés ici, mais bien dans la sous-section Facteurs de risque.
  • Le pronostic est présenté dans cette section, le cas échéant (contrairement aux pages de maladie).
Exemple:
 
Les saignements digestifs bas représentent 20% à 30% de tous les patients présentant des saignements GI majeurs. L'HDB est moins fréquente que les hémorragies digestives hautes (HDH) avec une prévalence de 20 à 27 cas par 100 000 vs 50 à 150 cas par 100 000.

Chaque année, environ 700 à 1500 patients aux États-Unis meurent d'hypothermie.[4] Les adultes âgés de 30 à 49 ans sont plus susceptibles d'être touchés, les hommes étant dix fois plus susceptibles que les femmes. Cependant, la véritable incidence de l'hypothermie est relativement inconnue. Même avec des soins de soutien en milieu hospitalier, la mortalité des personnes souffrant d'hypothermie modérée à sévère approche toujours les 50%.[4][3]

Étiologies

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Toute contribution serait appréciée.

Description:
  • Cette section décrit les étiologies de l'approche clinique, c'est-à-dire ce qui cause la situation couverte dans la page d'approche clinique (ex. polype intestinal pour l'hémorragie digestive basse).
  • Les étiologies doivent être identifiées avec le modèle Étiologie.
Formats:Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques: Étiologie
Commentaires:
 
  • Attention ! Ne pas ajouter de section Diagnostic différentiel à la page de type Approche clinique. La présente section couvre déjà les maladies qui provoquent l'approche clinique dont il est question sur cette page. Par définition, une page d'approche clinique ne contient pas de diagnostic différentiel, mais bien des étiologies.
  • Le format attendu est le texte, la liste à puce ou le tableau, selon ce qui vous apparait le plus efficace. S'il y a une ou deux étiologies, le format texte est à privilégier. S'il y a de multiples étiologies, la liste à puce est à privilégier. S'il y a des catégories d'étiologies avec de multiples étiologies, le tableau est à privilégier. Bref, si vous considérez que la structure est trop complexe, souvent le tableau est l'idéal. Sinon, privilégiez les format plus simple (l'affichage est meilleur pour les téléphones intelligents en format texte et liste à puce).
  • Si la liste à puce est utilisée, elle est toujours précédée d'une courte phrase introductive avec un deux-points.
Exemple:
 
Les étiologies de l'hémorragie digestive basse sont :
  • la diverticulose [Étiologie]
  • la colite ischémique [Étiologie]
  • le cancer colorectal [Étiologie]
  • le polype intestinal [Étiologie].
  • Afin de maintenir une température corporelle normale, il est important de posséder des systèmes nerveux centraux et périphériques fonctionnels, et d'avoir une réponse comportementale appropriée face au froid (en se vêtissant de vêtements, par exemple).[5][3]

L'hypothermie se produit lorsque le corps dissipe plus de chaleur qu'il n'en absorbe ou n'en crée; il est ainsi incapable de générer suffisamment de chaleur pour maintenir l'homéostasie et les fonctions corporelles de base. L'hypothermie primaire peut survenir simplement suite à une exposition à un milieu extérieur très froid chez un individu normal mais elle peut aussi être secondaire, c'est-à-dire causée ou encore aggravée (en plus de l'exposition à un environnement froid), par certaines pathologies ou facteurs de risques concomitants.

Dans ce dernier cas, on peut alors envisager 3 scénarios, dûs à ces pathologies ou facteurs de risques: soit la production de chaleur est trop faible, soit la perte de chaleur est très importante, ou enfin le centre de la thermorégulation de notre organisme, l'hypothalamus, est perturbé.

L'hypothermie peut être secondaire à une insuffisance de production de chaleur tel qu'en cas de:

  • être très vieux: avec l'âge, le corps peut avoir une moins bonne capacité à réguler sa température et de sentir le froid + incapacité de bouger pour se rendre dans un lieu plus chaud ou à communiquer qu'il a froid[6]
  • hypoglycémie
  • malnutrition (anorexie)
  • trouble endocrinien (hypothyroïdie, insuffisance surrénalienne)

Les pathologies aggravant la perte de chaleur sont:

  • les troubles cutanés (psoriasis ou brûlures)
  • une mauvaise vasodilatation périphérique due à un dysfonctionnement périphérique (neuropathies périphériques et lésions de la moelle)
  • être très jeune: les enfants perdent leur chaleur corporelle encore plus vite et peuvent manquer de jugement (ne sortent pas du froid assez vite)[6]
  • consommation d'alcool: vasodilatation entraine perte de chaleur accrue, moins de frissons[6]

Les causes de perturbation de la fonction de thermorégulation hypothalamique sont:

  • les AVC
  • les troubles neurodégénératifs
  • la toxicomanie

En plus des causes organiques, parfois la cause de l'hypothermie peut plutôt être la réponse comportementale anormale face au froid d'un individu, tel qu'en cas de:

  • démence: s'éloigne de son domicile sans bien s'habiller (jugement atteint)[6]
  • trouble neurodégénératif
  • trouble psychiatrique
  • consommation d'alcool

Enfin, 2 autres causes méritent d'être mentionnées: en situation d'itinérance, le manque de logement ou de vêtements peut précipiter l'hypothermie tandis que certains médicaments ou substances peuvent aussi être à son origine, notamment les anesthésiques généraux, les bêtabloquants, la mépéridine, la clonidine, les neuroleptiques.[3]

Lorsque la condition clinique du patient ne s'améliore pas malgré des techniques de traitement appropriées classiques, il est important de penser que l'hypothermie peut être secondaire à une autre pathologie qu'il est important de corriger pour ramener le patient à une température normale.

Alors que la cause sous-jacente de l'hypothermie accidentelle est un stress sur notre organisme dû au froid excessif et une production insuffisante de chaleur du corps (thermogenèse), d'autres facteurs augmentent le risque de développer une hypothermie. = souvent combinaison de tout

Physiopathologie

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Description: La physiopathologie traite des mécanismes biologiques qui conduisent à l'apparition de l'approche clinique.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
Attention de ne pas traiter de la physiopathologie de l'ensemble des étiologies couvertes dans la section Étiologies, mais de seulement discuter de la physiopathologie générale de la sémiologie couverte par le sujet de la page.
Exemple:
 
Différentes voies physiologiques peuvent entraîner une dyspnée, notamment via les chimiorécepteurs ASIC, les mécanorécepteurs et les récepteurs pulmonaires. On pense que trois composantes principales contribuent à la dyspnée : les signaux afférents, les signaux efférents et le traitement central de l'information. [...]

La température centrale est un équilibre entre la chaleur produite par le corps et la perte de chaleur dans l'environnement environnant. La température moyenne normale d'un individu est de 37 +/- 0,5 C; la production de chaleur provient surtout du métabolisme cellulaire (coeur et foie). (outil chirurgie)

La perte de chaleur, elle, se produit par quatre mécanismes: le rayonnement, la conduction, la convection et l'évaporation. Le rayonnement a lieu lorsque l'énergie électromagnétique est transférée entre 2 éléments, notamment la perte de chaleur issue de surface non protégée/couverte par des vêtements de notre corps.[6] La conduction, elle, se produit lorsque la chaleur est transférée entre deux objets en contact direct l'un avec l'autre. La convection est une perte de chaleur qui se produit lorsque des molécules d'air passent devant un objet, comme lorsqu'il vente. L'évaporation est une réaction endothermique qui amène un liquide à former un gaz, présente en cas de pertes insensibles ou de sudation. Bien que le rayonnement est la forme la plus courante de perte de chaleur, le mécanisme le plus courant de développement d'une hypothermie accidentelle est la perte de chaleur par convection vers l'air froid ou par conduction si immergé dans l'eau froide ou si un individu porte des vêtements mouillés pour quelconque raison (par transpiration excessive par exemple). [7][2] [3] Comme l'eau est très bonne pour transférer la chaleur depuis notre corps, nous perdons notre chaleur corporelle beaucoup plus vite dans l'eau froide que lorsqu'exposé à de l'air froid.

La régulation de la température corporelle se fait par l'hypothalamus et est maintenue par une variété de mécanismes autonomes. L'hypothalamus reçoit des influx sensitifs des récepteurs thermiques centraux et périphériques. En réponse à une augmentation du stress (perturbation du métabolisme?) dû au froid, l'hypothalamus travaillera pour augmenter sa production de chaleur métabolique grâce à une variété de mécanismes. Le tonus musculaire et le rythme métabolique de base augmentent, ce qui peut doubler la production de chaleur. Les frissons peuvent également augmenter le taux de production de chaleur de 2 à 5 fois par rapport à la valeur de référence. Il y aura aussi une augmentation de l'activité thyroïdienne, des catécholamines et de la réponse surrénalienne. Le corps essaiera également d'éviter une perte de chaleur supplémentaire par la vasoconstriction induite par le froid à médiation sympathique des vaisseaux périphériques où le refroidissement et la perte de chaleur sont souvent les plus importants. La production de chaleur supplémentaire résulte de modifications de comportement tels que l'ajout de vêtements supplémentaires, la recherche d'un abri, l'allumage d'un feu et l'exercice physique.[1][5][3]

Le corps augmente initialement le métabolisme, la ventilation et le débit cardiaque dans un effort pour maintenir ses fonctions corporelles malgré la baisse de température. Finalement, la perte de chaleur dépasse les capacités d'adaptation de notre organisme: le froids englobe notre corps et les frissons cessent. Plusieurs systèmes notamment neurologiques, métaboliques et cardiaques, cesseront de fonctionner et mèneront finalement à la mort.[8][3]

Approche clinique

La section facultative Approche clinique ne contient pour le moment aucune information.
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Description:
  • Alors que les sections Évaluation et Examens paracliniques servent à énumérer, cette section sert à intégrer tous ces éléments pour discuter du raisonnement du clinicien. C'est en quelque sorte la manière dont les cliniciens réfléchissent lorsque confrontés à cette maladie. C'est la section par excellence pour l'enseignement.
  • En lisant cette section, le lecteur doit être en mesure de comprendre la stratégie à adopter au questionnaire, à l'examen clinique et aux examens paracliniques pour naviguer les étiologies de l'approche clinique.
Formats:Liste à puces, Tableau, Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
  • C'est la seule section dans laquelle on peut répéter des informations qui ont déjà été mentionnées auparavant.
  • L'utilisation du diagramme est encouragée (voir Aide:Diagramme).
  • Le format attendu est libre (texte, liste, tableau, diagramme).
  • La section Approche clinique permet d'expliquer les caractéristiques distinctives et discriminantes pour les différents diagnostics au questionnaire, à l'examen clinique et aux examens paracliniques. C'est une section où les trucs du métier, les stratégies pour le diagnostic et le raisonnement clinique sont expliqués : c'est la section idéale pour l'enseignement.
Exemple:
 

À l'histoire, on retrouve que la majorité des personnes souffrant d'hypothermie accidentelle ont été exposée au froid. L'obtention d'une température centrale est essentielle pour diagnostiquer et gérer efficacement l'hypothermie.

La température buccale n'est utile que pour exclure l'hypothermie car la plupart des thermomètres disponibles dans le commerce ne peuvent pas lire en dessous de 35 ° C. Les thermomètres tympaniques ne sont pas non plus fiables. Les thermomètres épitympaniques, lorsqu'ils sont utilisés correctement, reflètent la température de l'artère carotide et peuvent être raisonnablement fiables.

Les mesures de la température rectale et de la vessie sont raisonnables chez les personnes conscientes souffrant d'hypothermie légère à modérée, mais peuvent ne pas convenir aux patients critiques pendant le processus de réchauffement car elles sont en retard par rapport à la température centrale réelle. Ils ne sont pas non plus appropriés dans le cadre préhospitalier car ils peuvent exposer davantage le patient au froid et provoquer une nouvelle baisse de température. La mesure de la température œsophagienne est la plus précise lorsqu'elle est effectuée correctement avec la sonde dans le tiers inférieur de l'œsophage; ceci ne doit être réalisé que chez les patients avec une voie aérienne avancée en place.[1]

Compte tenu de la difficulté d'obtenir une température immédiate et fiable en milieu préhospitalier, il est crucial de connaître les symptômes cliniques associés aux stades de l'hypothermie afin qu'un traitement approprié puisse être lancé immédiatement. [7][3]

Le diagnostic d'hypothermie est normalement basé sur les symptômes et les conditions du milieu dans lequel la personne a été retrouvé/qui a causé ses symptômes. Tests sanguins peuvent aider a confirmer le dx et sa sévérité. Parfois, le diagnostic peut etre plus difficile par exemple lorsque les sx sont mild, tel que chez une vieille personne qui est a l'intérieur et qui a des prob de confusions de coordination et de language.[6]

Questionnaire

La section facultative Questionnaire ne contient pour le moment aucune information.
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Description:
  • Cette section liste des symptômes discriminants au questionnaire.
  • Cette section doit faire l'usage de propriétés sémantiques de type Questionnaire, Symptôme discriminant et Élément d'histoire discriminant.
  • Ces éléments servent à discriminer une étiologie par rapport à une autre ou une complication potentielle.
Formats:Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques: Questionnaire, Symptôme discriminant, Élément d'histoire discriminant
Commentaires:
 
  • Alors que la section Approche clinique sert à intégrer les facteurs de risque, les signes, les symptômes et les examens paracliniques, cette section sert uniquement à lister les symptômes discriminants et leur associer des étiologies potentielles.
  • Attention d'utiliser le bon modèle sémantique. Le modèle Symptôme discriminant est le bon modèle dans les pages de type Approche clinique. Le modèle Symptôme est utilisé exclusivement sur les pages de Maladie et de Classe de maladie.
  • Les éléments d'histoire discriminants se distinguent des symptômes. Par exemple, la chute dans une page d'approche clinique de la céphalée aiguë est un élément d'histoire discriminant (modèle Élément d'histoire discriminant), et non un symptôme.
  • Le modèle Élément d'histoire discriminants est utilisé exclusivement sur les pages de type Approche clinique. Le modèle Élément d'histoire est utilisé sur les pages de type Maladie et Classe de maladie.
  • Cette section ne détaille pas l'histoire d'une étiologie particulière : ceci est laissé aux pages de maladies. La section Approche clinique permet d'expliquer les caractéristiques distinctives et discriminantes pour les différents diagnostics au questionnaire, à l'examen clinique et aux examens paracliniques.
  • La liste à puce est le format à utiliser, toujours précédée d'une courte phrase introductive avec un deux-points.
Exemple:
 
Chez les patients atteints de dyspnée aiguë, les symptômes à rechercher sont :
  • au questionnaire cardiaque [Questionnaire] :
    • l'oedème des membres inférieurs [Symptôme discriminant], qui évoque une insuffisance cardiaque décompensée
    • une douleur thoracique [Symptôme discriminant] qui évoque un syndrome coronarien aigu, une insuffisance cardiaque décompensée ou une embolie pulmonaire
    • la lipothymie [Symptôme discriminant] et la la syncope [Symptôme discriminant], qui pourront être présents lors du syndrome coronarien aigu, de l'arrythmie et de l'embolie pulmonaire
    • etc.
  • au questionnaire pulmonaire [Questionnaire]
    • la toux [Symptôme discriminant], présente dans la pneumonie et l'EAMPOC et parfois dans l'embolie pulmonaire et l'insuffisance cardiaque
    • les crachats [Symptôme discriminant], présents dans la pneumonie et l'EAMPOC
    • les hémoptysies [Symptôme discriminant] sont un symptôme grave qui indique une potentielle embolie pulmonaire
    • un traumatisme récent [Élément d'histoire discriminant] évoque une fracture de côte ou une costo-chondrite
  • etc.

Au niveau du questionnaire, il est important de connaître si possible la durée d'exposition, la température à laquelle le patient a été exposé, le type de protection porté (vêtements, si applicable), le trauma associé ou encore toute condition médicale associée pouvant prédisposer à l'hypothermie tel que mentionné ci-dessus.

Ensuite, selon le degré d'hypothermie, on pourra noter des symptômes variables.

Lors d'hypothermie légère (32 à 35 C), la présentation clinique peut souvent être subtile:

  • symptômes vagues: faim, nausée, fatigue, frissons et une peau pâle et sèche. À noter que les frissons ne sont pas un signe obligatoire, bien que très fréquent; si les réserves d'énergie du corps sont épuisées, les patients peuvent ne pas trembler.
  • mécanismes d'adaptation du corps pour augmenter la thermogenèse: tonus musculaire augmenté, pression artérielle augmentée, tachycardie et tachypnée, parfois "diurèse froide" (diurèse accrue et déplétion volémique) due à une vasoconstriction périphérique.
  • cognitif: déclin des capacités cognitives, de la mémoire et du jugement, parfois ataxie et dysarthrie.[1][3] Souvent, les patients ne sont pas aware de leur condition car les symptômes et la confusion s'installent graduellement. Les patients peuvent également adopter une attitude les mettant à risque[6]

En cas d'hypothermie modérée (28 à 32 C):

  • augmentation du déclin cognitif, possible léthargie
  • si dépression accrue du SNC: hyporéflexie avec des pupilles moins réactives et dilatées
  • signes vitaux: hypotension, bradycardie, bradypnée, possible dysrythmie car sensibilité augmentée (fibrillation auriculaire étant la plus fréquente)

Les frissons cessent généralement entre 30 et 32 ° C; on observe parfois un déshabillage paradoxal.[3][8]

Lors d'hypothermie sévère (moins de 28 ° C):

  • patient inconscient si le flux sanguin cérébral est assez réduit
  • signes vitaux: pression artérielle, fréquence et débit cardiaque encore plus diminués, possible dysrythmies auriculaires et jonctionnelles car sensibilité augmentée
  • congestion pulmonaire, oligurie extrême et aréflexie
  • symptômes d'insuffisance cardiorespiratoire[9][3]

Examen clinique

La section facultative Examen clinique ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description:
  • Cette section traite des signes à rechercher à l'examen clinique qui permettent de différencier les étiologies entre elles.
  • Cette section doit faire l'usage du modèle Examen clinique et du modèle Signe clinique discriminant.
  • Ces éléments servent à discriminer une étiologie par rapport à une autre ou une complication potentielle.
Formats:Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques: Examen clinique, Signe clinique discriminant
Commentaires:
 
  • Alors que la section Approche clinique sert à intégrer les facteurs de risque, les signes, les symptômes et les examens paracliniques, cette section sert uniquement à lister les examens cliniques et les signes cliniques discriminants et leur associer des étiologies potentielles.
  • Attention d'utiliser le bon modèle sémantique. Le modèle Signe clinique discriminant est le bon modèle dans les pages de type Approche clinique. Le modèle Signe clinique est utilisé exclusivement sur les pages de maladie et de classe de maladie.
  • Cette section ne détaille pas l'examen clinique et les signes cliniques d'une étiologie particulière : ceci est laissé aux pages de maladies. La section Approche clinique permet d'expliquer les caractéristiques distinctives et discriminantes pour les différents diagnostics au questionnaire, à l'examen clinique et aux examens paracliniques.
  • La liste à puce est le format à utiliser, toujours précédée d'une courte phrase introductive avec un deux-points.
Exemple:
 
Chez les patients atteints d'une dyspnée aiguë, les éléments suivants sont à rechercher à l'examen clinique :
  • à l'examen cardiaque [Examen clinique] :
    • un souffle systolique [Signe clinique discriminant] indique une sténose aortique critique
    • de l'oedème des membres inférieurs [Signe clinique discriminant] indique une insuffisance cardiaque décompensée
    • la TVC augmentée [Signe clinique discriminant] évoque une insuffisance cardiaque décompensée ou sera présent dans 13% des embolies pulmonaires
  • à l'examen pulmonaire [Examen clinique] :
    • des crépitants [Signe clinique discriminant] en présence d'une pneumonie ou d'une surcharge secondaire à une insuffisance cardiaque décompensée.
    • des sibilances [Signe clinique discriminant] en cas d'asthme, d'EAMPOC et parfois d'insuffisance cardiaque.

Tous les patients suspectés d'hypothermie doivent subir un examen physique complet pour noter si applicable les blessures locales induites par le froid (engelures) et pour évaluer les signes de traumatisme ou d'autres maladies qui pourraient avoir causé leur exposition au froid. Aussi, il faut accorder une importance aux signes vitaux si ceux-ci sont incompatibles avec le degré d'hypothermie car cela peut être le seul indice d'un diagnostic alternatif tel que l'hypothyroïdie, l'insuffisance surrénalienne, la septicémie, une maladie neuromusculaire, l'hypoglycémie, l'intoxication au monoxyde de carbone, l'abus d'alcool, la malnutrition (déficit thiamine), le surdosage involontaire ou intentionnel.

DÉFINITION & PRÉSENTATION

Température < 35˚C

Légère 32-35 Froid, frissons, confusion

Diurèse au froid

Normotension

Modérée 28-32 Confusion, agitation

Ø frissons

Spasticité, dilatation pupilles, dim FR

Arythmies cardiaques : brady, FA

Sévère <28 Comateux

Paralysie flasque

Apnée

Vers fibrillation ventriculaire

<21 : arrêt cardiaque

Effets physiologiques :

·      vasoconstriction, ↑épi, ↑TA

·      ↓fct plt, ↓enzymes coag, ↓fct macrophages, ↓tension O2, ↑viscosité sanguine

·      bradycardie, arythmies ventriculaires, ↑3x risque ischémie ♥

·      difficulté gérer troubles acide-base

·      ↓déposition collagène, ↓wound healing, ↑infection plaie

Drapeaux rouges

La section obligatoire Drapeaux rouges ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description:
  • Les drapeaux rouges sont des signes, des symptômes, des facteurs de risque ou des signes paracliniques qui, lorsqu'ils sont présents, peuvent orienter vers un diagnostic grave ou demandant une prise en charge immédiate.
  • Chaque drapeau rouge devrait être défini à l'aide d'une propriété sémantique de type Drapeau rouge.
Formats:Liste à puces
Balises sémantiques: Drapeau rouge
Commentaires:
 
  • La liste à puce est le format à utiliser, toujours précédée d'une courte phrase introductive avec un deux-points.
  • Cette section doit rester simple et courte.
Exemple:
 
Les drapeaux rouges des patients qui se présentent en céphalée aiguë sont :
  • une altération de l'état de conscience [Drapeau rouge] indique une possible méningite, encéphalite, un AVC hémorragie ou une HIP
  • une faiblesse [Drapeau rouge] évoque un AVC
  • de la diplopie [Drapeau rouge] évoque également un AVC du tronc ou une lésion occupant de l'espace
  • une immunosuppression [Drapeau rouge] pourrait évoquer une méningite, encéphalite ou un abcès cérébral ou spinal
  • etc.

La présence de ces signes devrait mener à une prise en charge immédiate du patient:

Investigation

La section facultative Investigation ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description:
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
Exemple:
 

Comme pour tous les patients potentiellement instables, l'objectif initial du clinicien doit rester d'évaluer les ABC du patient. Si les signes vitaux semblent absents, commencer CPR. Une fois que les ABC ont été évalués et gérés, le patient doit être exposé en enlevant tous ses vêtements. Des couvertures chaudes doivent ensuite être placées sur le patient une fois qu'il est complètement exposé.

Ensuite, les investigations standards de laboratoire doivent inclure:

  • une glycémie au doigt: augmenté indiquant acidocétose diabétique
  • une FSC
  • des gaz artériels non corrigés pour la température
  • des électrolytes sériques basiques (avec Ca, P, Mg), BUN et créatinine: augmentation de l'hémoglobine et de l'hématocrite (augmentation de 2% pour chaque degré perdu car augmentation de la viscosité du sang) en raison d'une diurèse froide due à une altération de la sécrétion d'hormone antidiurétique, à réévaluer toutes les 4 heures lors de la réanimation d'un patient hypothermique modéré à sévère[4][3]
  • si besoin de procédures invasives en cas d'hypothermie modérée à sévère, tests de coagulation (INR-TCA) et fibrinogène (attention, les études de coagulation nécessitent généralement un sang chauffé à 37 ° C, de sorte qu'il ne reflète pas avec précision la fonction réelle donc seront faussement négatifs?): pour exclure une coagulopathie comme la coagulation intravasculaire disséminée
  • analyse du lactate sérique, créatinine kinase, troponine, TSH, cortisol, dépistage toxicologique, lipase, magnésium et autres selon le contexte clinique.[5][9] [3]

Au niveau de l'imagerie, il faut considérer le scénario clinique et prescrire l'examen approprié: certains patients peuvent avoir subi un traumatisme, un accident vasculaire cérébral ou d'autres événements ayant conduit à une exposition prolongée au froid. De manière générale, les examens suivants peuvent être demandés:

  • radiographie pulmonaire: oedème pulmonaire fréquemment observé chez les patients hypothermiques
  • échographie au chevet: observer l'activité cardiaque et le débit sanguin
  • tomodensitométrie de la tête: si risque de traumatisme ou si incompatibilité de l'état mental de l'individu avec la température centrale mesurée[9] [3]
  • ECG en raison du risque accru de faire une dysthymie (présence accrue): tous les intervalles prolongés par ralentissement de la conduction des impulsions à travers les canaux potassiques, point J élevé qui peut produire une onde Osborne. La hauteur de cette vague est proportionnelle au degré d'hypothermie et est plus fréquente dans les dérivations précordiales. Toute dysrythmie est possible, la fibrillation auriculaire étant la plus courante. Ceux qui souffrent d'hypothermie plus modérée à sévère présenteront probablement une bradycardie et courront un risque accru d'arythmies ventriculaires.[4][10][3]

U/C? avec ions? ), INR-TCA, fibrinogène (seront faussement N)

Prise en charge

La section facultative Prise en charge ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description:
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
Exemple:
 

La gestion et le traitement de l'hypothermie accidentelle tournent autour de la prévention de nouvelles pertes de chaleur et de l'initiation du réchauffement.

La première étape dans la prise en charge est d'extraire le patient du milieu froid en position horizontale, en faisant attention à limiter les mouvements du patient. En effet, en raison de leur fragilité aux arythmies, trop bousculer/bouger le patient peut lui faire perdre encore plus de chaleur à cause de contractions musculaires et peut même précipiter un collapsus cardiaque ou une arythmie mortelle, surtout chez ceux dont le niveau de conscience est diminué ou chez ceux qui ont un pouls irrégulier ou faible (hypothermie modérée à sévère). (outil chirurgie)

Le personnel ambulancier doit ensuite procéder à l'ABCD, en évaluant et soutenant si nécessaire les voies respiratoires, la respiration et la circulation. Puis, les vêtements mouillés ou froids doivent être enlevés et remplacés par des vêtements secs et chauds ou de l'isolant dès que possible pour éviter toute perte de chaleur supplémentaire et pour débuter un réchauffement externe passif.[11][3] Si aucun pouls n'est senti, il est important de débuter la réanimation.

Puis, il faut alors tenter de déterminer le degré d'hypothermie en se basant sur les antécédents, l'état mental, l'examen physique et la mesure de la température centrale. Les conditions médicales concomitantes et les traumatismes qui peuvent également s'être produits méritent d'être pris en considération et d'un traitement approprié.[12] Ces patients doivent être rapidement admis à l'unité de soins intensifs. En général, le traitement des patients souffrant d'hypothermie nécessite une approche d'équipe interprofessionnelle comprenant des médecins, des spécialistes, des infirmières spécialisées et des pharmaciens, tous collaborant entre eux afin d'obtenir des résultats optimaux pour les patients (niveau de soin V).[3] Ce n'est que grâce à cette approche que la morbidité de l'hypothermie peut être abaissée.[3]

Au niveau du monitoring, on doit placer un ECG en continu (à contrôler souvent car il change rapidement avec l'élévation de la température), une oxymétrie et une sonde urinaire et on doit prendre la température rectale ou oesophagienne. app chx

Le réchauffement des patients hypothermiques implique un réchauffement externe passif, un réchauffement externe actif, un réchauffement interne actif ou une combinaison de ces techniques. De manière générale, il faut toujours réchauffer le tronc avant les extrémités pour les méthodes actives ce qui permet de minimiser l'acidose et l'hypotension avec la vasodilatation.

Pour l'hypothermie légère, le traitement de choix est le réchauffement externe passif; il est aussi recommandé de réchauffer les patients de 0,5 à 2 C par heure. Après le retrait des vêtements mouillés, des couches supplémentaires d'isolant (couvertures chaudes) sont placées sur le patient dans le but d'éviter la perte de chaleur et de favoriser la rétention de la chaleur produite par les patients. Cependant, le succès de cette méthode nécessite des réserves de glucose adéquates pour qu'un patient puisse produire de la chaleur par lui-même par le biais des frissons. Étant donné qu'à ce stade, beaucoup auront des réserves d'énergie épuisées (plus encore chez les personnes âgées, les jeunes et les personnes souffrant de malnutrition), il est approprié de fournir du glucose à ces personnes, par voie orale lorsque cela est possible. Cependant, des frissons vigoureux peuvent être problématiques chez les personnes ayant une réserve cardio-pulmonaire limitée car ils nécessitent une augmentation de la consommation d'oxygène. Dans ce cas, il est approprié d'ajouter des méthodes de réchauffement externe actif. [9][3]

En cas d'hypothermie modérée à sévère ou dans certains cas d'hypothermie légère ne répondant pas aux mesures standards, un réchauffement externe actif est nécessaire, en plus du réchauffement externe passif. Il est important d'entamer le réchauffement actif seulement en contexte hospitalier avec les ressources appropriées (couverture chauffante, heating pads, bains chauds, air chaud). Une unité à air chauffé peut réduire la perte de chaleur et transférer la chaleur par convection. L'immersion dans l'eau est une alternative, mais cette technique est plus laborieuse et plus difficile à surveiller. L'immersion des extrémités dans l'eau chaude (44 à 45 ° C) nécessite beaucoup de soin et d'attention, car les efforts de réchauffement des patients peuvent précipiter une augmentation de la charge cardiovasculaire et un effondrement car la vasodilatation périphérique peut entraîner un refroidissement afterdrop de la température centrale en cas de retour soudain du froid sang des extrémités.[9][3] Attention de ne pas chauffer les extrémités, seulement le cou, thorax ou groin car Don't apply a warm compress to the arms or legs. Heat applied to the arms and legs forces cold blood back toward the heart, lungs and brain, causing the core body temperature to drop. This can be fatal.[6]

Malgré un réchauffement externe actif et passif, certains patients réfractaires peuvent nécessiter des méthodes plus invasives soit le réchauffement interne actif, allant du réchauffement des voies respiratoires avec de l'air humidifié à une dérivation cardio-pulmonaire complète. La plupart des patients recevront des liquides intraveineux chauds de 40 à 42 C car ils sont facilement disponibles et sécuritaires, ainsi que de l'air humidifié chaud (l’intubation favorise réchauffement par air chaud et succion de la bronchorrhée). On commence par les méthodes les moins invasives et si nécessaire, on débute des techniques plus invasives. outil chirurgie

Le lavage des cavités corporelles telles que l'estomac, la vessie, le côlon, le péritoine et la plèvre avec un liquide chaud, peut ensuite être envisagé. Les lavages pleuraux et péritonéaux sont préférables en raison de la plus grande surface muqueuse. Le lavage pleural consiste à placer un premier tube de thoracostomie entre le deuxième et le troisième espace intercostal antérieur dans la ligne médio-claviculaire et un deuxième tube entre le cinquième et le sixième espace intercostal au niveau de la ligne axillaire postérieure, idéalement pas à gauche (coeur irritable). La perfusion de liquide chaud commencera au niveau du tube antérieur et s'écoulera par le tube le plus postérieur liquide: 200-300cc NS à la fois à 42˚C. Le lavage péritonéal implique la mise en place de deux cathéters dans la cavité selon la technique DPL, ce qui permet de réchauffer la cavité péritonéale mais aussi de diagnostiquer un traumatisme abdominal occulte. [10][8][3]outil chirurgie. On irrigue avec 10-20cc/kg NS à 42˚C  laissé 20 min, total échange 6L/h

Dans des cas extrêmes (arrêt cardiaque) ou si échec de toutes les mesures précédentes, les techniques de réchauffage extracorporelles permettent un réchauffage encore plus rapide. Parmi celles-ci, on inclut l'hémodialyse, le réchauffement artério-veineux ou véno-veineuxcontinu, la dérivation cardio-pulmonaire et l'oxygénation par membrane extracorporelle (ECMO). L'hémodialyse est la plus accessible et peut augmenter la température centrale de 2 à 3 C par heure. Dans le réchauffement artério-veineux, la pression artérielle du patient (minimum TAS 60) permet le passage du sang depuis l’artère fémorale à travers un réchauffeur de fluide à contre-courant et de retour dans la veine fémorale controlatérale. Il est capable d'élever la température de 4,5 C par heure. Dans le réchauffement véno-veineux, 1 KT péri, 1 KT fémoral) : 2-3˚C/h. Cependant, l'hémodialyse et le réchauffement atério-veineux nécessitent que le patient ait une pression artérielle adéquate. La circulation extracorporelle (CEC) et l'ECMO veino-artériel sont les méthodes les plus efficaces mais aussi les plus invasives pour réchauffer un patient. Ces méthodes ne sont destinées qu'aux patients en arrêt cardiaque, ceux réfractaires à d'autres techniques de réchauffement ou encore aux patients hémodynamiquement instables. Elles permettent d'élever la température centrale de 7 à 10 C par heure. Ce sont des options idéales en cas d'arrêt cardiaque, car elles fournissent simultanément le réchauffement, l'oxygénation et le soutien circulatoire. Cependant, elles ne sont pas facilement disponibles et nécessitent une anticoagulation systémique.

En parallèle des manoeuvres de réchauffement, s'il y a présence d'arythmie, il est importer de les traiter avec le traitement standard (?); s'il y a échec à ce traitement (si échec pas poursuite Rx)    Favoriser Vaso > Épi. Il est aussi important de poursuivre la défibrillation et massage cardiaque jusqu'à atteindre les 30˚C. -       Bradycardie physiologique  ø pace avant 32˚C; Dopamine est la seule amine qui peut fonctionner; on doit Poursuivre la réanimation indéfiniment ad T˚ 32 minimum (effet neuroprotecteur de l’hypothermie).

Au niveau de l'équipe traitante, le pneumologue et le cardiologue doivent être impliqués si le patient présente un oedème pulmonaire ou une pneumonie par aspiration. Les néphrologues, les chirurgiens et le cardiologue peuvent être nécessaires si l'ECMO, l'hémodialyse ou le pontage cardio-pulmonaire sont nécessaires. [9][3] Le personnel infirmier doit s'occuper du soin des plaies avec débridement régulier si présence d'engelures. Il doit aussi rester présent en permanence et signaler toute détérioration de son état au personnel médical, ainsi que l'administration de liquides et de tout médicament.[3]

Hypothermie légère :

-       Réchauffement externe passif

Hypothermie modérée :

-       Réchauffement externe passif

-       Réchauffement externe actif

Hypothermie sévère :

-       Réchauffement externe passif

-       Réchauffement externe actif

-       Réchauffement interne actif

-       +/- réanimation RCR

Suivi

La section facultative Suivi ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Cette section traite du suivi de l'approche clinique
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
  • Est-ce que la patient aura besoin d'être revu dans X semaines ?
  • Quels doivent être les consignes données au patient ?
  • Y a-t-il des examens paracliniques à répéter ?
  • Cette section peut également traiter du suivi intrahospitalier.
Exemple:
 

Pour ceux qui survivent, l'éducation est nécessaire pour éviter un deuxième épisode. Ces personnes devraient éviter l'alcool, s'habiller convenablement et porter un sac de survie avec l'équipement et le matériel essentiels pour protéger leur corps.

Au niveau de la prévention, les individus ne devraient pas rester à l'extérieur trop longtemps si le temps est froid, et s'ils sont à l'extérieur pendant un climat aussi difficile, des vêtements appropriés sont essentiels. Si les vêtements sont mouillés, il est important de les changer rapidement.

Complications

La section facultative Complications ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Cette section traite des complications possibles de l'approche clinique classées en ordre de probabilité (si possible).
Formats:Liste à puces, Texte
Balises sémantiques: Complication
Commentaires:
 
  • Chaque complication doit être spécifiée à l'aide du modèle Complication. Si possible, veuillez ajouter la fréquence des complications.
  • Attention ! Les complications sont celles de l'approche clinique elle-même et non de son traitement. Par exemple, l'anémie est une complication de l'hémorragie digestive basse, mais la perforation intestinale en raison d'une colonoscopie doit plutôt être décrit sur la page de la procédure Colonoscopie.
Exemple:
 

Selon la gravité de l'hypothermie, les effets suivants peuvent survenir [8][3]:

  • Diurèse froide
  • Rhabdomyolyse
  • Aspiration
  • Hyperkaliémie
  • Engelures pouvant aller jusqu'à la gangrène[6]
  • Lésion rénale aiguë
  • Œdème pulmonaire
  • Bronchorrée au froid
  • Ataxie
  • Hypotension
  • Arythmie (A. fibrillation, arythmie ventriculaire, AESP)
  • Coma
  • Pancréatite
  • Décès

Les complications en gras peuvent survenir fréquemment lors du réchauffement.

Particularités

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Description: Cette section traite des particularités concernant la gestion de l'approche clinique pour certaines clientèles.
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Commentaires:
 
Exemple:
 

Gériatrie

La section facultative Gériatrie ne contient pour le moment aucune information.
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Description: Cette section mentionne les particularités concernant la gestion de l'approche clinique chez une clientèle gériatrique.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
  • Le format texte est à privilégier.
  • Il est possible que l'approche clinique en gériatrie nécessite une approche clinique complètement différente. Dans ce cas, il est préférable de faire un page d'approche clinique séparée. (ex. Ictère chez le nouveau-né est trop différente de l'Ictère chez la personne âgée).
Exemple:
 

Les personnes âgées sont plus à risque, car elles ont tendance à avoir de nombreuses comorbidités. De plus, des limitations physiques et cognitives pourraient éventuellement les empêcher de se réfugier dans des environnements plus chauds. [3] Le pronostic est pire dans ce groupe d'âge.

Pédiatrie

La section facultative Pédiatrie ne contient pour le moment aucune information.
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Description: Cette section mentionne les particularités concernant la gestion de l'approche clinique chez une clientèle pédiatrique.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
  • Le format texte est à privilégier.
  • Il est possible que l'approche clinique en pédiatrie nécessite une approche clinique complètement différente. Dans ce cas, il est préférable de faire un page d'approche clinique séparée. (ex. Ictère chez le nouveau-né est trop différente de l'Ictère chez la personne âgée)
Exemple:
 

À l'autre extrémité du spectre d'âge, les nourrissons et les jeunes enfants ont également un risque accru de développer de l'hypothermie en raison de leur corps sous-développé et de leur incapacité à communiquer de manière fiable. Ils peuvent présenter une peau rouge.[6] Le pronostic est pire dans ce groupe d'âge.

Concepts clés

  • La plupart des thermomètres commerciaux ne peuvent lire que jusqu'à 34 ° C, donc un thermomètre spécial à faible lecture est nécessaire pour évaluer le niveau exact d'hypothermie.
  • Le thermomètre œsophagien est le moyen le plus précis de déterminer la température d’un patient.
  • Les températures rectales prennent jusqu'à 1 heure pour s'ajuster aux changements de température centrale.
  • L'oxymètre de pouls peut être inexact s'il est placé sur les doigts en raison d'une vasoconstriction périphérique lors d'une hypothermie.
  • Les patients atteints d'hyperkaliémie peuvent ne pas présenter de changements ECG normaux associés à une élévation du potassium.
  • Le panneau de coagulation réalisé en laboratoire peut ne pas représenter avec précision la coagulopathie réelle chez un patient hypothermique car il est normalement chauffé à 37 ° C avant d'être exécuté.
  • Les ondes J sont associées à l'hypothermie, à l'hémorragie sous-arachnoïdienne, au SCA et à la variante normale.
  • L'ECMO et le bypass cardiopulmonaire sont le moyen le plus invasif mais efficace de réchauffer un patient instable.
  • Si un accès central est nécessaire, une CVL fémorale est préférable en raison de la diminution de l'irritation du myocarde et du risque de dysrythmie.
  • Si le patient ne se réchauffe pas malgré les techniques de réchauffement appropriées, une hypothermie secondaire telle qu'une hypoglycémie, une infection, une hypothyroïdie et une insuffisance surrénale mérite une enquête.

Références

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