« Examen médical périodique de l'adolescent » : différence entre les versions

De Wikimedica
Aucun résumé des modifications
(Cannabis)
Ligne 15 : Ligne 15 :
{{Page principale|lien=Questionnaire psycho-social de l'adolescent}}{{Inclure une section d'une page|page=Questionnaire psycho-social de l'adolescent|section=Structure}}
{{Page principale|lien=Questionnaire psycho-social de l'adolescent}}{{Inclure une section d'une page|page=Questionnaire psycho-social de l'adolescent|section=Structure}}


=== Aspects légaux et éthiques <ref>{{Citation d'un lien web|langue=|titre=La prise de décision médicale en pédiatrie de la naissance à l'adolescence|url=https://www.cps.ca/fr/documents/position/la-prise-de-decision-medicale-en-pediatrie-de-la-naissance-a-ladolescence|site=www.cps.ca|date=2 février 2021|consulté le=29 août 2021}}</ref> ===
=== Aspects légaux et éthiques ===
La prise de décision autonome est un concept important au sein de populations occidentales. Ce modèle de décision est fondé sur le principe du consentement éclairé décrit dans le ''Common Law'' et est basé sur trois principes:
La prise de décision autonome est un concept important au sein de populations occidentales. Ce modèle de décision est fondé sur le principe du consentement éclairé décrit dans le ''Common Law'' et est basé sur trois principes:
# Le décideur doit démontrer son aptitude à prendre une décision
# Le décideur doit démontrer son aptitude à prendre une décision
Ligne 30 : Ligne 30 :
À un certain point chez la population pédiatrique, il peut être adéquat pour un décideur substitué de vouloir cesser les interventions médicales essentielles au maintien de la vie. Cette décision peut être prise dans le cas où la mort est imminente et inévitable, les interventions possibles ne sont pas efficaces ou engendrent plus de négatif que de positif ou qu'elles ne font que prolonger l'agonie. À ce moment, les décisions devront viser à assurer un maximum de confort et le modèle de décision partagée et axée sur la famille peut s'avérer utile du fait que les décisions sont difficiles à prendre. Ce modèle ne remplace pas l'autorité principale des parents ou tuteurs comme décideurs de soins, mais prend en compte les compétences et l'expérience de l'équipe médicale pour faciliter la prise de décision.  
À un certain point chez la population pédiatrique, il peut être adéquat pour un décideur substitué de vouloir cesser les interventions médicales essentielles au maintien de la vie. Cette décision peut être prise dans le cas où la mort est imminente et inévitable, les interventions possibles ne sont pas efficaces ou engendrent plus de négatif que de positif ou qu'elles ne font que prolonger l'agonie. À ce moment, les décisions devront viser à assurer un maximum de confort et le modèle de décision partagée et axée sur la famille peut s'avérer utile du fait que les décisions sont difficiles à prendre. Ce modèle ne remplace pas l'autorité principale des parents ou tuteurs comme décideurs de soins, mais prend en compte les compétences et l'expérience de l'équipe médicale pour faciliter la prise de décision.  


Dans le cas où le dispensateur de soins et le décideur substitué ont des intérêts ou des convictions religieuses et culturelles divergents (ex: contraintes financières, besoins des autres membres de la famille, etc), l'intérêt de l'adolescent doit toujours être favorisé. Il est recommandé de débuter avec une discussion ouverte entre les deux partis, mais il arrive que le désaccord persiste. Si la vie du patient est menacée de façon urgente, la prestation d'interventions urgentes au maintien de la vie est accordée selon les principes éthiques de bénéfices et de non-maléficience. Un signalement à la direction de la protection de la jeunesse est également de mise. Dans les situations non urgentes, la décision de prodiguer ou non le soins sera rendue par un tribunal. À noter que si le dispensateur de soins considère certaines interventions médicale inappropriées, il n'est pas légalement obligé de les prodiguer. Un consultation avec des experts médicaux et légaux serait alors pertinente pour s'assurer du caractère inappropriée de l'intervention.  
Dans le cas où le dispensateur de soins et le décideur substitué ont des intérêts ou des convictions religieuses et culturelles divergents (ex: contraintes financières, besoins des autres membres de la famille, etc), l'intérêt de l'adolescent doit toujours être favorisé. Il est recommandé de débuter avec une discussion ouverte entre les deux partis, mais il arrive que le désaccord persiste. Si la vie du patient est menacée de façon urgente, la prestation d'interventions urgentes au maintien de la vie est accordée selon les principes éthiques de bénéfices et de non-maléficience. Un signalement à la direction de la protection de la jeunesse est également de mise. Dans les situations non urgentes, la décision de prodiguer ou non le soins sera rendue par un tribunal. À noter que si le dispensateur de soins considère certaines interventions médicale inappropriées, il n'est pas légalement obligé de les prodiguer. Un consultation avec des experts médicaux et légaux serait alors pertinente pour s'assurer du caractère inappropriée de l'intervention.<ref>{{Citation d'un lien web|langue=|titre=La prise de décision médicale en pédiatrie de la naissance à l'adolescence|url=https://www.cps.ca/fr/documents/position/la-prise-de-decision-medicale-en-pediatrie-de-la-naissance-a-ladolescence|site=www.cps.ca|date=2 février 2021|consulté le=29 août 2021}}</ref>


=== Problèmes fréquents liés aux habitus chez l'adolescent ===
=== Problématiques rencontrées à l'adolescence ===


==== Grossesse <ref>{{Citation d'un lien web|langue=|titre=Répondre aux besoins des parents adolescents|url=https://www.cps.ca/fr/documents/position/parents-adolescents|site=www.cps.ca|date=2 février 2021|consulté le=29 août 2021}}</ref> ====
==== Parents adolescents  ====
Les facteurs de risque d'une grossesse chez une adolescente sont des conduites à risque liées à l'usage de drogues et d'alcool, une faible scolarisation, un coitarche précoce, un faible statut socio-économique, une mère ayant eu ses grossesses étant elle-même adolescente, famille monoparentale.
Au Canada depuis 1990, le taux de parents adolescents a considérablement chuté de 47% pour se trouver à 1,3% des accouchement en 2010. Étant donné l'âge pédiatrique des mères adolescentes, elles sont plus à risque de troubles de santé mentale, baisse de l'estime de soi, de grossesses subséquentes, d'usage de drogues et d'alcool, de violence familiale et auront un niveau de scolarisation inférieure associé à un statut socio-économique et un revenu faible. <ref name=":0">{{Citation d'un lien web|langue=|titre=Répondre aux besoins des parents adolescents|url=https://www.cps.ca/fr/documents/position/parents-adolescents|site=www.cps.ca|date=2 février 2021|consulté le=29 août 2021}}</ref>  


==== Tabagisme <ref>{{Citation d'un lien web|langue=|titre=La prévention du tabagisme chez les enfants et les adolescents|url=https://www.cps.ca/fr/documents/position/la-prevention-du-tabagisme|site=www.cps.ca|date=2 février 2021|consulté le=29 août 2021}}</ref> ====
===== Facteurs de risque =====
Actuellement au Canada, 18% des 15-19 ans sont des fumeurs incluant 13,2% de fumeurs contre 8,1% de fumeuses. Grâce aux campagnes de publicité ainsi que de l'adoption d'une loi qui limite l'accès au produit du tabac aux 18 ans et plus, la proportion est 2 à 3 fois moins importante comparé à 1990, mais le tabagisme demeure une problématique chez les adolescents.  
* Conduites à risque liées à l'usage de drogues et d'alcool
* Faible scolarisation
* Coitarche précoce
* Faible statut socio-économique
* Mère ayant eu ses grossesses étant elle-même adolescente
* Famille monoparentale. <ref name=":1">{{Citation d'un ouvrage|prénom1=Jean,.|nom1=Turgeon|prénom2=Catherine|nom2=Hervouet-Zeiber|prénom3=Philippe|nom3=Ovetchkine|prénom4=Anne-Claude|nom4=Bernard-Bonnin|titre=Dictionnaire de pédiatrie Weber|éditeur=De Boeck|date=DL 2015, cop. 2015|isbn=978-2-8041-9045-3|isbn2=2-8041-9045-5|oclc=907962960|lire en ligne=https://www.worldcat.org/oclc/907962960|consulté le=2021-09-24}}</ref>
 
===== Prise en charge =====
Étant donné l'âge pédiatrique des mères adolescentes, les besoins sont différents des femmes adultes et la prise en charge sera différente. Il est important de connaître les organismes communautaires disponibles (Banques alimentaires, service d'aide à l'emploi et au logement, organismes destinés aux familles, etc.) et d'impliquer d'autres professionnels tel que travailleur social et infirmière pour répondre aux besoins. <ref name=":0" />
{| class="wikitable"
|+
! colspan="2" |Besoins
!Outil
|-
| rowspan="3" |Santé physique
|IMC
|
|-
|Vaccins
|
|-
|Prise de charge des pathologies aiguës
|
|-
| rowspan="4" |Santé mentale
|Dépression et dépression post-partum
|Échelle de dépression post-natale Edimbourg<ref>Cox JL, Holden JM, Sagovsky R. Detection of postnatal depression. Development of the 10-item Edinburgh Postnatal Depression Scale. Br J Psychiatry 1987;150:782-6</ref>
|-
|Anxiété
|SCARED<ref>Birmaher B, Brent DA, Chiappetta L, Bridge J, Monga S, Baugher M. Psychometric properties of the Screen for Child Anxiety Related Emotional Disorders (SCARED): Areplication study. J Am Acad Child Adolesc Psychiatry 1999;38(10):1230-6.</ref>
|-
|Trouble de stress post-traumatique
|L'index de réaction (abrégé) au syndrome de stress post-traumatique de l'UCLA <ref>Steinberg AM, Brymer MJ, Decker KB, Pynoos RS. The University of California at Los Angeles Post-traumatic Stress Disorder Reaction Index. Curr Psychiatry Rep2004;6(2):96-100.</ref>
|-
|Dépistage des troubles alimentaires et des inquiétudes liées à l'image corporelle
|
|-
| rowspan="2" |Santé sexuelle
|Dépistage des ITSS
| rowspan="2" |HEADSS
|-
|Contraception et prévention de grossesses subséquentes
|-
| rowspan="2" |Soutien au rôle parental
|Soutien à l'allaitement
|
|-
|Attachement à l'enfant
|
|-
| rowspan="5" |Social
|Finances
| rowspan="5" |HEADSS
|-
|Emploi
|-
|Logement
|-
|Éducation
|-
|Alimentation
|}
 
==== Tabagisme  ====
Actuellement au Canada, 18% des 15-19 ans sont des fumeurs incluant 13,2% de fumeurs contre 8,1% de fumeuses. Grâce aux campagnes de publicité ainsi que de l'adoption d'une loi qui limite l'accès au produit du tabac aux 18 ans et plus, la proportion est 2 à 3 fois moins importante comparé à 1990, mais le tabagisme demeure une problématique chez les adolescents.<ref name=":2">{{Citation d'un lien web|langue=|titre=La prévention du tabagisme chez les enfants et les adolescents|url=https://www.cps.ca/fr/documents/position/la-prevention-du-tabagisme|site=www.cps.ca|date=2 février 2021|consulté le=29 août 2021}}</ref>


===== Facteurs de risques =====
===== Facteurs de risques =====
Ligne 47 : Ligne 111 :
* Expériences négatives: violence, divorce des parents, consommation des substances psychoactives, mauvais rendement scolaire
* Expériences négatives: violence, divorce des parents, consommation des substances psychoactives, mauvais rendement scolaire
* Troubles de santé mentale
* Troubles de santé mentale
* Niveau socio-économique défavorisé
* Niveau socio-économique défavorisé <ref name=":2" />


===== Effets du tabagisme =====
===== Effets du tabagisme =====
Ligne 68 : Ligne 132 :
|-
|-
|Diabète
|Diabète
|Détérioration de la maladie cardiovasculaire et vasculaire périphérique  
|Détérioration de la maladie cardiovasculaire et vasculaire périphérique <ref name=":2" />
|}
|}


Ligne 77 : Ligne 141 :
# ''Assess:'' Évaluer l'aptitude de l'adolescent fumeur à cesser premièrement en le questionnant sur son opinion par rapport au tabagisme, ses intentions ainsi que les raisons pour lesquelles il souhaite ou non faire le changement ainsi que les tentatives antérieures et les raisons d'échec s'il y a lieu
# ''Assess:'' Évaluer l'aptitude de l'adolescent fumeur à cesser premièrement en le questionnant sur son opinion par rapport au tabagisme, ses intentions ainsi que les raisons pour lesquelles il souhaite ou non faire le changement ainsi que les tentatives antérieures et les raisons d'échec s'il y a lieu
# ''Assist'': Identifier une date ainsi qu'une mesure tel que de diminuer d'un certain nombre de cigarettes ou d'arrêter complètement peut être fait avec le clinicien. De cette façon, des rendez-vous de suivi pourront être prévu tout au long du processus. La chambre devra être aérée et les vêtements lavés pour éliminer les odeurs. Plusieurs organismes et ressources sont à la disposition des patients et il est important de les présenter. Selon le contexte familial, l'implication des parents peut être un facteur de bon pronostic.  
# ''Assist'': Identifier une date ainsi qu'une mesure tel que de diminuer d'un certain nombre de cigarettes ou d'arrêter complètement peut être fait avec le clinicien. De cette façon, des rendez-vous de suivi pourront être prévu tout au long du processus. La chambre devra être aérée et les vêtements lavés pour éliminer les odeurs. Plusieurs organismes et ressources sont à la disposition des patients et il est important de les présenter. Selon le contexte familial, l'implication des parents peut être un facteur de bon pronostic.  
# ''Arrange follow-up'': Prévoir des rendez-vous fréquemment pour soutenir l'adolescent et, s'il y a abandon, ne pas se décourager puisque l'arrêt tabagique survient en moyenne après ____ essais.  
# ''Arrange follow-up'': Prévoir des rendez-vous fréquemment pour soutenir l'adolescent et, s'il y a abandon, ne pas se décourager puisque l'arrêt tabagique survient en moyenne après ____ essais. <ref name=":1" />
 
==== Cannabis ====
La consommation de cannabis à l'adolescence, soit chez 44% des jeunes de 16 à 19 ans<ref>Santé Canada : Enquête canadienne sur le cannabis de 2019 : Sommaire des résultatswww.canada.ca/fr/sante-canada/services/publications/medicaments-et-produits-
 
sante/enquete-canadienne-cannabis-2019-sommaire.html (consulté le 20 septembre 2021)</ref>, est très fréquente et souvent transitoire <ref>Brook JS, Zhang C, Brook DW. Developmental trajectories of marijuana use from adolescence to adulthood: Personal predictors. Arch Pediatr Adolesc Med 2011;165(1):55-60.</ref>, mais peut engendrer des effets néfastes sur la santé et sur la sphère psychosociale. C'est pourquoi il est important d'aborder le sujet lors des rencontres en première ligne et il est recommandé d'utiliser une approche standardisée.<ref name=":3">{{Citation d'un lien web|langue=|titre=Le counseling auprès des adolescents et des parents au sujet du cannabis : une introduction pour les professionnels de la santé|url=https://www.cps.ca/fr/documents/position/counseling-aupres-des-adolescents-des-parents-au-sujet-du-cannabis-une-introduction-pour-les-professionnels-de-la-sante|site=https://www.cps.ca|date=2 février 2021|consulté le=21 septembre 2021}}</ref>
{| class="wikitable"
|+
!Étape
!Approche
|-
|1. Confidentialité et vie privée
|S'entretenir seul avec l'adolescent
Demander son autorisation pour le questionner par rapport à sa consommation. Cela est une preuve de respect, favorise la relation de confiance et donne une impression de contrôle la situation
 
Utiliser le même langage que le jeune pour faciliter la discussion
|-
|2. Usage du cannabis
|Si le patient consomme:
* Poser une question ouverte quant à la fréquence et à la quantité
 
Si le patient ne consomme pas
* Faire du renforcement positif 
|-
|3. Répondre aux questions
|Promotion de comportements sécuritaires
Donner de l'information
 
Réduction des méfaits
|-
|4. Évaluer les impacts de la consommation
|Déterminer si l'usage du cannabis est problématique. Ex:
* Conflits familiaux et avec les pairs
* Diminution des rendements scolaires
* Perturbation de la santé mentale (anxiété, humeur) et physique (toux) et des habitudes de vie (sommeil)
 
L'utilisation d'un questionnaire standardisé permet un diagnostic objectif tel que le CRAFT <ref>Harvard Medical School Teaching Hospital, Center for Adolescent Substance Use Research. The CRAFFT 2.1 Manual (December 24, 2019 version). <nowiki>https://crafft.org/wp-</nowiki>
 
content/uploads/2019/12/CRAFFT-2-1-manualN-2019-12-24.pdf (consulté le 20 septembre 2021).</ref>
|-
|5. Volonté du patient
|Utiliser des questions visant à normaliser sa situation.
 
Ex: J'ai déjà rencontré des jeunes qui avaient des symptômes comme toi ou qui présentaient la même situation et qui souhaitaient diminuer leur consommation pour aller mieux, t'es tu déjà sentie comme eux?
|-
|6. Établis des objectifs précis et réalistes
|Si l'adolescent souhaite réduire sa consommation:
* Utiliser le format de l'entrevue motivationnelle
* Aucun médicament n'est recommandé pour faciliter l'arrêt ou pour diminuer les symptômes de sevrage
* Présenter les organismes communautaires disponibles
 
Si l'adolescent est hésitant:
* Exprimer ses inquiétudes face et proposer des solutions adaptées
* Fixer un objectif en fonction des capacités et des intérêts de l'adolescent (ex: ne pas consommer avant d'aller travailler)
|-
|7. Planifier des visites de suivi
|Noter qu'une simple discussion avec un professionnel de la santé sur les substances psychoactives entraine une réduction de l'usage de cannabis excessif <ref>Haller DM, Meynard A, Lefebvre D, Ukoumunne OC, Narring F, Broers B. Effectiveness of training family physicians to deliver a brief intervention to address excessive substance use among young patients: A cluster randomized controlled trial. CMAJ 2014;186(8):E263-72.</ref>
|-
|8. Répondre aux préoccupations parentales
|Lorsque les parents ont des préoccupations envers leur enfant et souhaitent en discuter avec le clinicien, le parent est invité à parler en présence de l'adolescent, puis il est invité à quitter. La discussion précédente peut être un bon tremplin pour aborder le sujet de la consommation en revenant à l'étape 1 de l'approche <ref name=":3" />
|}


=== Troubles alimentaires ===
=== Troubles alimentaires ===

Version du 24 septembre 2021 à 10:16

Examen médical périodique de l'adolescent
Concept
Informations
Spécialités Pédiatrie, médecine de famille

Page non révisée
__NOVEDELETE__
Objectif du CMC
La santé de l'enfant et de l'adolescent (74-5)
La section obligatoire Définition ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section contient la définition du concept et devrait se résumer à quelques phrases au maximum : il ne s'agit pas d'une introduction. S'il existe des pages alternatives ou des nuances qui seraient susceptibles d'intéresser le lecteur, elles seront mentionnées dans cette section avec des liens. Le format attendu est le texte.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
Une erreur fréquente est de mettre des signes, des symptômes et le traitement dans l'introduction. Dans un soucis de concision, et considérant que votre page sera consultée autant sur ordinateur que sur les téléphones intelligents, la définition sert à définir à la manière d'un dictionnaire.
Exemple:
 
L'appendicite est l'inflammation et l'infection de l'appendice.

L'adolescence est plus que la transition entre l'enfance et l'âge adulte. Cette période comprend la puberté avec tous les changements endocriniens, morphologiques et physiques qu'elle implique, ainsi que des changements sur les plans psychologiques et socio-affectifs.

1. Questionnaire psycho-social de l'adolescent

Truc mnémotechnique
HEADSSSS (Le questionnaire psycho-social)
  • H: Habitat, habitudes
  • E: Éducation, Eating
  • A: Activités, Affect
  • D: Drogues
  • S: Sexualité
  • S: Suicide
  • S: Sécurité
  • S: Significatif

Il est important de mentionner la relation de confiance et de confidentialité. L'adolescent de 14 ans peut consulter seul, mais cette confidentialité peut être levée si l'on présent un risque pour lui ou pour autrui ou s'il doit être hospitalisé.

Habitat, habitudes de vie

  • Milieu de vie: famille reconstituée, famille monoparentale, d'accueil
  • Habitudes alimentaires: nombre de repas, préoccupation alimentaire, apports adéquats et variés, changement dans les habitudes
  • Sommeil: nombres d'heures et qualité

Éducation

  • Niveau de scolarité, transition primaire-secondaire
  • Difficultés d'apprentissage, capacité de concentration, échecs scolaires, renvois scolaires
  • Intégration scolaire: intérêt personnel, liens avec amis
  • Projet d'études, plan de carrière

Eating

  • Journée type, nombre de repas, déroulement des repas
  • Diète exclusive, végétarisme, produits amaigrissants
  • Image corporelle

Activités

  • Activités sportives / loisirs
  • Activités sociales / sorties
  • Usage d'internet (horaire, type d'utilisation)
  • Travail (type, horaire)

Affect

  • Humeur: changement, irritabilité, dépression, tristesse excessive, découragement intense
  • Anxiété, stresseurs, panique
  • Estime de soi: qualité et défauts
  • Idées suicidaires, automutilation

Drogues

  • Tabac: exposition active/passive
  • Alcool
  • Drogues de rue: cannabis, amphétamines et dérivés, cocaïne, PCP
    • âge de début
    • intensité de la consommation (isolé ou en groupe?)
    • Financement de la consommation, comportements à risques sous l'effet de la drogue
    • Motivation à arrêter ou poursuivre la consommation

Sexualité

  • Relations sexuelles, activités sexuelles
  • Identité sexuelle
  • Relations amoureuses, degré de satisfaction
  • Âge des premières relations
  • Moyen de contraception, prévention des ITS, dépistage

Suicide

Truc mnémotechnique
COQ (Évaluation du risque suicidaire)
  • Comment?
  • Où?
  • Quand?
  • Idéation suicidaire
  • Plan de suicide, Tentative de suicide
  • Sécurité

    • Port du casque, ceinture, accidents antérieur (quand, type, séquelles), sports extrêmes, sécurité au travail
    • Violence, gang de rue, taxage
    • Abus sexuel, abus physique

    Significatif

    Personne significative, confident

    Aspects légaux et éthiques

    La prise de décision autonome est un concept important au sein de populations occidentales. Ce modèle de décision est fondé sur le principe du consentement éclairé décrit dans le Common Law et est basé sur trois principes:

    1. Le décideur doit démontrer son aptitude à prendre une décision
    2. Le décideur doit détenir toute l'information nécessaire
    3. La décision doit être prise de façon libre et volontaire.

    Chez la clientèle adolescente, l'aptitude à prendre un décision est difficile à évaluer et il n'existe malheureusement pas d'outil universel pour aider à la déterminer. Selon des études empiriques, les adolescents seraient aptes au même titre que des adultes pour prendre des décision. Ils seraient également en mesure de comprendre l'information qu'on leur transmet jusqu'à un certain point, mais la prise de décision serait souvent influencée par différents facteurs psychosociaux, tel que la pression par les pairs, l'impulsivité, l'expérience de vie limitée, etc.

    Dans le Common Law, le statut de mineur émancipé fait référence à des adolescents qui ont une vie indépendante de leurs parents ou tuteurs ou qui sont eux-mêmes des parents. Le statut de mineur mature est quant à lui réservé aux adolescents qui ont démontré leur capacité à prendre des décisions dans d'autres sphères de leur vie et qui sont aptes à donner un consentement éclairé. Ce titre peut être conféré via un processus judiciaire officiel ou utilisé officieusement pour désigner ceux qui respectent les critères d'aptitudes.

    Au Québec, un mineur de 14 ans et plus est considéré comme mineur mature et peut consentir à ses propres soins dans le cas où ils sont requis pour son état de santé et qu'ils ne représentent pas de risque sérieux pour sa santé, si le consentement éclairé est respecté. Par exemple, il peut consentir à recevoir des antibiotiques pour une infection urinaire vu la simplicité de l'affection et les risques minimes du traitement, mais il ne peut pas consentir à avoir une chirurgie esthétique non essentielle ou recevoir une chimiothérapie expérimentale.

    Si l'adolescent n'a pas atteint l'âge ou s'il n'est pas jugé apte, la prise de décision reviendra alors au décideur substitué. En général, ce sont les parents, mais une hiérarchie existe dans la cas où ils ne pourraient pas exercer ce rôle. Le décideur substitué, peut importe qui il est, a le devoir d'agir en fonction de l'intérêt supérieur de l'adolescent. Pour ce faire, il doit évaluer les avantages et les inconvénients du soins en fonction des valeurs, croyances et normes culturelles du patient. Cette norme repose sur trois principes qui doivent être respectés, soit d''utiliser la meilleurs informations disponibles, d'agir conformément aux devoirs moraux et juridiques et de respecter le seuil de soins minimum acceptable. Pour favoriser la confiance et la relation thérapeutique, le décideur substitué devrait permettre la participation de l'adolescent à la prise de décision de façon proportionnelle à son stade de développement et également respecter dans la mesure du possible son assentiment et dissentiment.

    À un certain point chez la population pédiatrique, il peut être adéquat pour un décideur substitué de vouloir cesser les interventions médicales essentielles au maintien de la vie. Cette décision peut être prise dans le cas où la mort est imminente et inévitable, les interventions possibles ne sont pas efficaces ou engendrent plus de négatif que de positif ou qu'elles ne font que prolonger l'agonie. À ce moment, les décisions devront viser à assurer un maximum de confort et le modèle de décision partagée et axée sur la famille peut s'avérer utile du fait que les décisions sont difficiles à prendre. Ce modèle ne remplace pas l'autorité principale des parents ou tuteurs comme décideurs de soins, mais prend en compte les compétences et l'expérience de l'équipe médicale pour faciliter la prise de décision.

    Dans le cas où le dispensateur de soins et le décideur substitué ont des intérêts ou des convictions religieuses et culturelles divergents (ex: contraintes financières, besoins des autres membres de la famille, etc), l'intérêt de l'adolescent doit toujours être favorisé. Il est recommandé de débuter avec une discussion ouverte entre les deux partis, mais il arrive que le désaccord persiste. Si la vie du patient est menacée de façon urgente, la prestation d'interventions urgentes au maintien de la vie est accordée selon les principes éthiques de bénéfices et de non-maléficience. Un signalement à la direction de la protection de la jeunesse est également de mise. Dans les situations non urgentes, la décision de prodiguer ou non le soins sera rendue par un tribunal. À noter que si le dispensateur de soins considère certaines interventions médicale inappropriées, il n'est pas légalement obligé de les prodiguer. Un consultation avec des experts médicaux et légaux serait alors pertinente pour s'assurer du caractère inappropriée de l'intervention.[1]

    Problématiques rencontrées à l'adolescence

    Parents adolescents

    Au Canada depuis 1990, le taux de parents adolescents a considérablement chuté de 47% pour se trouver à 1,3% des accouchement en 2010. Étant donné l'âge pédiatrique des mères adolescentes, elles sont plus à risque de troubles de santé mentale, baisse de l'estime de soi, de grossesses subséquentes, d'usage de drogues et d'alcool, de violence familiale et auront un niveau de scolarisation inférieure associé à un statut socio-économique et un revenu faible. [2]

    Facteurs de risque
    • Conduites à risque liées à l'usage de drogues et d'alcool
    • Faible scolarisation
    • Coitarche précoce
    • Faible statut socio-économique
    • Mère ayant eu ses grossesses étant elle-même adolescente
    • Famille monoparentale. [3]
    Prise en charge

    Étant donné l'âge pédiatrique des mères adolescentes, les besoins sont différents des femmes adultes et la prise en charge sera différente. Il est important de connaître les organismes communautaires disponibles (Banques alimentaires, service d'aide à l'emploi et au logement, organismes destinés aux familles, etc.) et d'impliquer d'autres professionnels tel que travailleur social et infirmière pour répondre aux besoins. [2]

    Besoins Outil
    Santé physique IMC
    Vaccins
    Prise de charge des pathologies aiguës
    Santé mentale Dépression et dépression post-partum Échelle de dépression post-natale Edimbourg[4]
    Anxiété SCARED[5]
    Trouble de stress post-traumatique L'index de réaction (abrégé) au syndrome de stress post-traumatique de l'UCLA [6]
    Dépistage des troubles alimentaires et des inquiétudes liées à l'image corporelle
    Santé sexuelle Dépistage des ITSS HEADSS
    Contraception et prévention de grossesses subséquentes
    Soutien au rôle parental Soutien à l'allaitement
    Attachement à l'enfant
    Social Finances HEADSS
    Emploi
    Logement
    Éducation
    Alimentation

    Tabagisme

    Actuellement au Canada, 18% des 15-19 ans sont des fumeurs incluant 13,2% de fumeurs contre 8,1% de fumeuses. Grâce aux campagnes de publicité ainsi que de l'adoption d'une loi qui limite l'accès au produit du tabac aux 18 ans et plus, la proportion est 2 à 3 fois moins importante comparé à 1990, mais le tabagisme demeure une problématique chez les adolescents.[7]

    Facteurs de risques

    Les principaux facteurs de risques sont:

    • Accès au tabac: 28% achètent les cigarettes en magasin malgré la loi, 44% les reçoivent gratuitement de leurs proches et 18% ont des produits de contrebande
    • Influence des parents et des pairs
    • Désinformation liée au tabagisme
    • Expériences négatives: violence, divorce des parents, consommation des substances psychoactives, mauvais rendement scolaire
    • Troubles de santé mentale
    • Niveau socio-économique défavorisé [7]
    Effets du tabagisme
    • Dépendance: Les adolescents sont plus vulnérables à l'accoutumance de la nicotine et les symptômes de sevrage surviennent après que quelques jours à quelque semaines d'exposition.
    • Altération du développement cérébral: Au niveau cérébral, la nicotine induit des modifications permanentes au niveau des connections neuronales de différentes régions qui contribuent à la régulation émotionnelle et induit également un changement épigénétique qui augmente le risque de dépendance de d'autres substances psychotactives.
    • Risque de cancer augmenté
    • Dégradation des maladies chroniques:
    Maladie chronique Conséquence
    Asthme

    Fibrose kystique

    Augmentation de la fréquence des exacerbations, de la charge phamacologique et des hospitalisations
    Arthrite idiopathique juvénile Augmentation de la sévérité de la maladie
    Diabète Détérioration de la maladie cardiovasculaire et vasculaire périphérique [7]
    Interventions

    À chaque visite, le clinicien doit questionner le statut tabagique ainsi que les sources d'expositions possibles avec l'approche des 5A:

    1. Ask : Questionner l'adolescent sur son statut tabagique puisqu'il peut avoir changé depuis la dernière rencontre
    2. Advise: Informer l'adolescent sur les effets néfastes du tabagisme, tels que l'effet esthétique, la diminution des rendements athlétiques, le risque de dépendance et le coût élevé associé, et l'encourager à cesser
    3. Assess: Évaluer l'aptitude de l'adolescent fumeur à cesser premièrement en le questionnant sur son opinion par rapport au tabagisme, ses intentions ainsi que les raisons pour lesquelles il souhaite ou non faire le changement ainsi que les tentatives antérieures et les raisons d'échec s'il y a lieu
    4. Assist: Identifier une date ainsi qu'une mesure tel que de diminuer d'un certain nombre de cigarettes ou d'arrêter complètement peut être fait avec le clinicien. De cette façon, des rendez-vous de suivi pourront être prévu tout au long du processus. La chambre devra être aérée et les vêtements lavés pour éliminer les odeurs. Plusieurs organismes et ressources sont à la disposition des patients et il est important de les présenter. Selon le contexte familial, l'implication des parents peut être un facteur de bon pronostic.
    5. Arrange follow-up: Prévoir des rendez-vous fréquemment pour soutenir l'adolescent et, s'il y a abandon, ne pas se décourager puisque l'arrêt tabagique survient en moyenne après ____ essais. [3]

    Cannabis

    La consommation de cannabis à l'adolescence, soit chez 44% des jeunes de 16 à 19 ans[8], est très fréquente et souvent transitoire [9], mais peut engendrer des effets néfastes sur la santé et sur la sphère psychosociale. C'est pourquoi il est important d'aborder le sujet lors des rencontres en première ligne et il est recommandé d'utiliser une approche standardisée.[10]

    Étape Approche
    1. Confidentialité et vie privée S'entretenir seul avec l'adolescent

    Demander son autorisation pour le questionner par rapport à sa consommation. Cela est une preuve de respect, favorise la relation de confiance et donne une impression de contrôle la situation

    Utiliser le même langage que le jeune pour faciliter la discussion

    2. Usage du cannabis Si le patient consomme:
    • Poser une question ouverte quant à la fréquence et à la quantité

    Si le patient ne consomme pas

    • Faire du renforcement positif
    3. Répondre aux questions Promotion de comportements sécuritaires

    Donner de l'information

    Réduction des méfaits

    4. Évaluer les impacts de la consommation Déterminer si l'usage du cannabis est problématique. Ex:
    • Conflits familiaux et avec les pairs
    • Diminution des rendements scolaires
    • Perturbation de la santé mentale (anxiété, humeur) et physique (toux) et des habitudes de vie (sommeil)

    L'utilisation d'un questionnaire standardisé permet un diagnostic objectif tel que le CRAFT [11]

    5. Volonté du patient Utiliser des questions visant à normaliser sa situation.

    Ex: J'ai déjà rencontré des jeunes qui avaient des symptômes comme toi ou qui présentaient la même situation et qui souhaitaient diminuer leur consommation pour aller mieux, t'es tu déjà sentie comme eux?

    6. Établis des objectifs précis et réalistes Si l'adolescent souhaite réduire sa consommation:
    • Utiliser le format de l'entrevue motivationnelle
    • Aucun médicament n'est recommandé pour faciliter l'arrêt ou pour diminuer les symptômes de sevrage
    • Présenter les organismes communautaires disponibles

    Si l'adolescent est hésitant:

    • Exprimer ses inquiétudes face et proposer des solutions adaptées
    • Fixer un objectif en fonction des capacités et des intérêts de l'adolescent (ex: ne pas consommer avant d'aller travailler)
    7. Planifier des visites de suivi Noter qu'une simple discussion avec un professionnel de la santé sur les substances psychoactives entraine une réduction de l'usage de cannabis excessif [12]
    8. Répondre aux préoccupations parentales Lorsque les parents ont des préoccupations envers leur enfant et souhaitent en discuter avec le clinicien, le parent est invité à parler en présence de l'adolescent, puis il est invité à quitter. La discussion précédente peut être un bon tremplin pour aborder le sujet de la consommation en revenant à l'étape 1 de l'approche [10]

    Troubles alimentaires

    Notes

    La section facultative Notes ne contient pour le moment aucune information.
    Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

    Description: Dans la section notes se trouve toutes les notes de bas de page (références du groupe "note" [ou autres]).
    Formats:Texte
    Balises sémantiques:
    Commentaires:
     
    Pour ajouter des notes, passez par la fonction d'ajout de notes. Il est aussi possible d'ajouter des notes d'autres groupes, comme "pharmaco", "pédiatrie", "indications", etc. Classez ces autres groupes de notes dans des sous-sections. N'ajoutez pas de notes manuellement.
    Exemple:
     
    TRAITEMENTS

    Les traitements:

    • médicament 1, 100-200 mg PO DIE[pédiatrie]
    • traitement 2 BID x 1 sem[gériatrie]

    NOTES


    Gériatrie

    1. Poursuivre le traitement 2 semaines de plus.

    Pédiatrie

    1. 10mg/kg die

    Références

    La section obligatoire Références ne contient pour le moment aucune information.
    Toute contribution serait appréciée.

    Description: Dans la section références se trouve toutes les références (références sans groupe). Pour ajouter des références, passez par la fonction d'ajout de références. N'ajoutez pas de références manuellement.
    Formats:Texte
    Balises sémantiques:
    Commentaires:
     
    Exemple:
     
    1. « La prise de décision médicale en pédiatrie de la naissance à l'adolescence », sur www.cps.ca, (consulté le 29 août 2021)
    2. 2,0 et 2,1 « Répondre aux besoins des parents adolescents », sur www.cps.ca, (consulté le 29 août 2021)
    3. 3,0 et 3,1 Jean,. Turgeon, Catherine Hervouet-Zeiber, Philippe Ovetchkine et Anne-Claude Bernard-Bonnin, Dictionnaire de pédiatrie Weber, De Boeck, dl 2015, cop. 2015 (ISBN 978-2-8041-9045-3 et 2-8041-9045-5, OCLC 907962960, lire en ligne)
    4. Cox JL, Holden JM, Sagovsky R. Detection of postnatal depression. Development of the 10-item Edinburgh Postnatal Depression Scale. Br J Psychiatry 1987;150:782-6
    5. Birmaher B, Brent DA, Chiappetta L, Bridge J, Monga S, Baugher M. Psychometric properties of the Screen for Child Anxiety Related Emotional Disorders (SCARED): Areplication study. J Am Acad Child Adolesc Psychiatry 1999;38(10):1230-6.
    6. Steinberg AM, Brymer MJ, Decker KB, Pynoos RS. The University of California at Los Angeles Post-traumatic Stress Disorder Reaction Index. Curr Psychiatry Rep2004;6(2):96-100.
    7. 7,0 7,1 et 7,2 « La prévention du tabagisme chez les enfants et les adolescents », sur www.cps.ca, (consulté le 29 août 2021)
    8. Santé Canada : Enquête canadienne sur le cannabis de 2019 : Sommaire des résultatswww.canada.ca/fr/sante-canada/services/publications/medicaments-et-produits- sante/enquete-canadienne-cannabis-2019-sommaire.html (consulté le 20 septembre 2021)
    9. Brook JS, Zhang C, Brook DW. Developmental trajectories of marijuana use from adolescence to adulthood: Personal predictors. Arch Pediatr Adolesc Med 2011;165(1):55-60.
    10. 10,0 et 10,1 « Le counseling auprès des adolescents et des parents au sujet du cannabis : une introduction pour les professionnels de la santé », sur https://www.cps.ca, (consulté le 21 septembre 2021)
    11. Harvard Medical School Teaching Hospital, Center for Adolescent Substance Use Research. The CRAFFT 2.1 Manual (December 24, 2019 version). https://crafft.org/wp- content/uploads/2019/12/CRAFFT-2-1-manualN-2019-12-24.pdf (consulté le 20 septembre 2021).
    12. Haller DM, Meynard A, Lefebvre D, Ukoumunne OC, Narring F, Broers B. Effectiveness of training family physicians to deliver a brief intervention to address excessive substance use among young patients: A cluster randomized controlled trial. CMAJ 2014;186(8):E263-72.
    Les sections suivantes sont remplies automatiquement et se peupleront d'éléments à mesure que des pages sont crées sur la plateforme. Pour participer à l'effort, allez sur la page Gestion:Contribuer. Pour comprendre comment fonctionne cette section, voir Aide:Fonctions sémantiques.