« Trichomonase » : différence entre les versions

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==Épidémiologie==
==Épidémiologie==
C'est la cause la plus fréquente de vaginite associée à une infection transmissible sexuellement<ref name=":0">{{Citation d'un lien web|nom1=Canada|prénom1=Agence de la santé publique du|titre=Guide sur les Syndromes associés aux ITS : Vaginite|url=https://www.canada.ca/fr/sante-publique/services/maladies-infectieuses/sante-sexuelle-infections-transmissibles-sexuellement/lignes-directrices-canadiennes/syndromes-associes-its/vaginite.html|site=www.canada.ca|date=2021-12-09|consulté le=2022-05-16}}</ref>. Le nombre de cas annuels est estimé à 170 millions. Il n'y a pas de variation saisonnière<ref name=":0" />. L'infection survient le plus souvent chez les femmes en période d'activité génitale<ref>{{Citation d'un article|prénom1=Jennifer|nom1=Gratrix|prénom2=Sabrina|nom2=Plitt|prénom3=LeeAnn|nom3=Turnbull|prénom4=Petra|nom4=Smyczek|titre=Trichomonas vaginalis Prevalence and Correlates in Women and Men Attending STI Clinics in Western Canada|périodique=Sexually Transmitted Diseases|volume=44|numéro=10|date=2017-10|issn=1537-4521|pmid=28876319|doi=10.1097/OLQ.0000000000000650|lire en ligne=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/28876319/|consulté le=2022-05-17|pages=627–629}}</ref>. L'incidence s'est révélée élevée chez les femmes noires non hispaniques<ref name=":0" />.  
C'est la cause la plus fréquente de vaginite associée à une infection transmissible sexuellement<ref name=":0">{{Citation d'un lien web|nom1=Canada|prénom1=Agence de la santé publique du|titre=Guide sur les Syndromes associés aux ITS : Vaginite|url=https://www.canada.ca/fr/sante-publique/services/maladies-infectieuses/sante-sexuelle-infections-transmissibles-sexuellement/lignes-directrices-canadiennes/syndromes-associes-its/vaginite.html|site=www.canada.ca|date=2021-12-09|consulté le=2022-05-16}}</ref>. Le nombre de cas annuels est estimé à 170 millions<ref name=":0" />. Il n'y a pas de variation saisonnière<ref name=":0" />. L'infection survient le plus souvent chez les femmes en période d'activité génitale<ref>{{Citation d'un article|prénom1=Jennifer|nom1=Gratrix|prénom2=Sabrina|nom2=Plitt|prénom3=LeeAnn|nom3=Turnbull|prénom4=Petra|nom4=Smyczek|titre=Trichomonas vaginalis Prevalence and Correlates in Women and Men Attending STI Clinics in Western Canada|périodique=Sexually Transmitted Diseases|volume=44|numéro=10|date=2017-10|issn=1537-4521|pmid=28876319|doi=10.1097/OLQ.0000000000000650|lire en ligne=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/28876319/|consulté le=2022-05-17|pages=627–629}}</ref>. L'incidence s'est révélée élevée chez les femmes noires non hispaniques<ref name=":0" />. Au Canada, l'incidence de la trichomonase est difficile à déterminer car sa déclaration n'est pas obligatoire<ref name=":2">{{Citation d'un lien web|langue=fr|nom1=pédiatrie|prénom1=Société canadienne de|titre=Le diagnostic et la prise en charge des infections transmises sexuellement chez les adolescents {{!}} Société canadienne de pédiatrie|url=https://cps.ca/fr/documents//position//les-infections-transmises-sexuellement/|site=cps.ca|consulté le=2022-05-17}}</ref>. Elle toucherait environ 2 % des femmes sexuellement actives de 14 à 19 ans aux États-Unis<ref name=":2" />.  


==Étiologies==
==Étiologies==
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==Physiopathologie==
==Physiopathologie==
{{Section ontologique|classe=Maladie|nom=Physiopathologie}}L'infection est généralement légère et asymptomatique; les hommes sont donc des porteurs potentiels de la maladie. Les cas de disparition spontanée de l'infection ne sont pas rares, en raison, croit-on, de la nature oxydative des voies génitales mâles qui inhiberait les facteurs pathogènes d'infection, qui perdurent d'ordinaire pendant 10 jours ou moins(1).
{{Section ontologique|classe=Maladie|nom=Physiopathologie}}


==Présentation clinique==
==Présentation clinique==
{{Section ontologique|classe=Maladie|nom=Présentation clinique}}
===Facteurs de risque===
===Facteurs de risque===
Les facteurs de risque sont <ref>{{Citation d'un lien web|langue=en-us|titre=CDC - Trichomoniasis Statistics|url=https://www.cdc.gov/std/trichomonas/stats.htm|site=www.cdc.gov|date=2021-04-05|consulté le=2022-05-17}}</ref>:  
Les facteurs de risque sont <ref>{{Citation d'un lien web|langue=en-us|titre=CDC - Trichomoniasis Statistics|url=https://www.cdc.gov/std/trichomonas/stats.htm|site=www.cdc.gov|date=2021-04-05|consulté le=2022-05-17}}</ref>:  
*activité sexuelle non protégée
*l'activité sexuelle non protégée
*premier rapports sexuels à un âge jeune
*le premier rapports sexuels à un âge jeune
*partenaires sexuels multiples
*les partenaires sexuels multiples
*histoire médicale d'infection à chlamydiae dans les 12 deriers mois
*l'histoire médicale d'infection à chlamydiae dans les 12 deriers mois


===Questionnaire===
===Questionnaire===
{{Section ontologique|classe=Maladie|nom=Questionnaire}}
La trichomonase est souvent asymptomatique<ref name=":2" />. Le questionnaire vise à rechercher la présence des symptômes suivants<ref name=":0" />:
La trichomonase est souvent asymptomatique. Le questionnaire vise à rechercher la présence des symptômes suivants  
*chez la femme:
*chez la femme:
**la leucorrhée
*#la leucorrhée
**le prurit génital
*#le prurit génital
**la dysurie
*#la dysurie
**la dyspareunie
*#la dyspareunie
**la fièvre
*#la fièvre
**l'infertilité
*#l'infertilité
**les douleurs pelviennes
*#les douleurs pelviennes
**une rupture des membranes (chez la femme enceinte)
*#une rupture des membranes (chez la femme enceinte)
**des contractions utérines précédant le terme (chez la femme enceinte)
*#des contractions utérines précédant le terme (chez la femme enceinte)
*chez l'homme:
*chez l'homme:
**l'écoulement génital
*#l'écoulement génital
**la dysurie
*#la dysurie
**la stérilité
*#la stérilité
*identification des partenaires sexuels pour dépistage
*l' identification des partenaires sexuels pour un éventuel dépistage


===Examen clinique===
===Examen clinique===
{{Section ontologique|classe=Maladie|nom=Examen clinique}}
{{Section ontologique|classe=Maladie|nom=Examen clinique}}
vaginite
vulvite
tâches hémorragiques sur la muqueuse du col (copite maculaire ou pétéchies)
asymptomatique : dans 50% des cas
   
   
L'examen clinique permet d'objectiver les signes suivants :  
L'examen clinique permet d'objectiver les signes suivants :  
*à l'{{Examen clinique|nom=examen clinique 1}}:
*à l'examen général:
**le {{Signe clinique|nom=signe clinique 1}}
**la fièvre
**le {{Signe clinique|nom=signe clinique 2}}
*l'examen abdominal:
*l'{{Examen clinique|nom=examen clinique 2}}:
**la sensibilité pelvienne
**le {{Signe clinique|nom=signe clinique 3}}
*l'examen gynécologique:
*...
**vulvite
**vaginite
**cervicite
**leucorrhée
**tâches hémorragiques sur la muqueuse du col (copite maculaire ou pétéchies)
**douleur à la mobilisation du col
**masse annexielle


==Examens paracliniques==
==Examens paracliniques==
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*le {{Traitement|nom=traitement 3}}
*le {{Traitement|nom=traitement 3}}
*...
*...
La prise en charge de la trichomonase au moyen de métronidazole oral, que ce soit à raison de 2 g en une dose unique ou de 500 mg deux fois par jour pendant 7 jours, permet l'obtention de taux de guérison équivalents pouvant atteindre 88 %. Le traitement du partenaire, même sans dépistage préalable, améliore les taux de guérison. (I-A)


==Suivi==
==Suivi==

Version du 16 mai 2022 à 23:47

Trichomonase
Maladie

Trichomona vaginalis à l'état frais
Caractéristiques
Signes Vaginite, Écoulement urétral, Colpitis macularis , Leucorrhée , Vulvite, PH vaginal, Douleur à la mobilisation du col , Sensibilité de la prostate
Symptômes
Écoulement urétral, Dyspareunie , Dysurie , Asymptomatique , Leucorrhée , Prurit de l'appareil génital féminin , Température corporelle élevée
Diagnostic différentiel
Gonorrhée, Candidose vaginale, Vaginose bactérienne, Corps étranger intravaginal, Irritation vaginale, Chlamydiose

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La trichomonase désigne l'infection génito-urinaire à Trichomonas vaginalis, qui est un protozoaire flagellé transmis par voie sexuelle.

Épidémiologie

C'est la cause la plus fréquente de vaginite associée à une infection transmissible sexuellement[1]. Le nombre de cas annuels est estimé à 170 millions[1]. Il n'y a pas de variation saisonnière[1]. L'infection survient le plus souvent chez les femmes en période d'activité génitale[2]. L'incidence s'est révélée élevée chez les femmes noires non hispaniques[1]. Au Canada, l'incidence de la trichomonase est difficile à déterminer car sa déclaration n'est pas obligatoire[3]. Elle toucherait environ 2 % des femmes sexuellement actives de 14 à 19 ans aux États-Unis[3].

Étiologies

La transmission de l'infection se fait par l'exposition aux sécrétions génitales contaminées par[4]:

  • contact sexuel (le plus souvent)
  • insémination artificielle de sperme
  • embouts de douche vaginale
  • lingettes humides
  • spéculums
  • sièges de toilette

La transmission materno-foetale est possible mais rare[4].

Physiopathologie

La section facultative Physiopathologie ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: La physiopathologie traite des mécanismes biologiques qui conduisent à l'apparition d'une maladie.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
L'histopathologie doit figurer dans la section Examen paraclinique, et non dans la section physiopathologie.
Exemple:
 
Le VIP est une neurohormone composée de 28 acides aminés et appartenant à la famille des sécrétines-glucagon. Il est produit dans le système nerveux central ainsi que dans les neurones des voies gastro-intestinales, respiratoires et urogénitales. Il agit, via l'expression d'adénylate cyclase cellulaire (AMPc), à titre de vasodilatateur et de régulateur de l'activité des muscles lisses, de stimulateur de la sécrétion d'eau et d'électrolytes par le tractus intestinal, d'inhibiteur de la sécrétion d'acide gastrique et de promoteur du flux sanguin principalement dans le tractus gastro-intestinal. L'ensemble de ces éléments peuvent entraîner une hypokaliémie, une hyperglycémie, une hypomagnésémie et une hypercalcémie qui sont habituellement responsables de la présentation clinique.

Présentation clinique

Facteurs de risque

Les facteurs de risque sont [5]:

  • l'activité sexuelle non protégée
  • le premier rapports sexuels à un âge jeune
  • les partenaires sexuels multiples
  • l'histoire médicale d'infection à chlamydiae dans les 12 deriers mois

Questionnaire

La trichomonase est souvent asymptomatique[3]. Le questionnaire vise à rechercher la présence des symptômes suivants[1]:

  • chez la femme:
    1. la leucorrhée
    2. le prurit génital
    3. la dysurie
    4. la dyspareunie
    5. la fièvre
    6. l'infertilité
    7. les douleurs pelviennes
    8. une rupture des membranes (chez la femme enceinte)
    9. des contractions utérines précédant le terme (chez la femme enceinte)
  • chez l'homme:
    1. l'écoulement génital
    2. la dysurie
    3. la stérilité
  • l' identification des partenaires sexuels pour un éventuel dépistage

Examen clinique

La section obligatoire Examen clinique ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section traite des signes à rechercher lors de l'examen clinique.
Formats:Liste à puces
Balises sémantiques: Examen clinique, Signe clinique
Commentaires:
 
  • Cette section doit faire l'usage de propriétés sémantiques de type Signe clinique lors de l'énumération de ces éléments ainsi que des propriétés de type Examen clinique.
  • Dans certains cas, les signes peuvent être d'autres maladies (voir la section Exemple).
  • Ne pas mettre de symptôme dans l'examen clinique. Les signes cliniques sont objectivés à l'examen physique par le clinicien.
    • La dyspnée est un symptôme, alors que la tachypnée est un signe.
    • La tachycardie est un signe, alors que la palpitation est un symptôme.
    • Rarement, certains éléments peuvent être à la fois des signes ET des symptômes. Par exemple, la fièvre peut être mesurée par le patient et figurer au questionnaire.
  • Les signes des complications potentielles peuvent être évoqués dans cette section, mais ils ne doivent pas être spécifiés avec des balises sémantiques.
  • La liste à puce est le format à privilégier : rarement, un tableau peut être employé, mais cela est à réserver aux cas où la complexité de l'information l'exige.
  • Si vous désirez discuter de la manière de distinguer certains diagnostics différentiels à l'examen clinique, il est préférable d'utiliser la section Approche clinique ou de créer/améliorer une page de type Approche clinique.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur des modèles Examen clinique et Signe clinique (sensibilité, spécificité, VPP, VPN, etc.)
Exemple:
 
L'examen physique de l'appendicite démontrera les éléments suivants :
  • aux signes vitaux [examen clinique] :
    • de la fièvre [signe clinique]
    • des signes de choc septique [signe clinique] si appendicite compliquée (tachycardie, hypotension, tachypnée)
  • à l'examen abdominal [examen clinique]:
    • une sensibilité diffuse à la palpation (phase précoce) [signe clinique]
    • un signe de McBurney positif (généralement un peu plus tard dans la présentation) [signe clinique]
    • un signe de Rovsing positif [signe clinique]
    • un ressaut positif [signe clinique]
    • un signe du Psoas positif [signe clinique]
    • un signe de l'obturateur positif [signe clinique]
  • un examen gynécologique [examen clinique] normal [signe clinique].

L'examen clinique permet d'objectiver les signes suivants :

  • à l'examen général:
    • la fièvre
  • l'examen abdominal:
    • la sensibilité pelvienne
  • l'examen gynécologique:
    • vulvite
    • vaginite
    • cervicite
    • leucorrhée
    • tâches hémorragiques sur la muqueuse du col (copite maculaire ou pétéchies)
    • douleur à la mobilisation du col
    • masse annexielle

Examens paracliniques

La section obligatoire Examens paracliniques ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section concerne les tests à demander lorsque la maladie est suspectée et les résultats attendus en présence de la maladie.
Formats:Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques: Examen paraclinique, Signe paraclinique
Commentaires:
 
  • Chaque examen paraclinique doit être spécifiée à l'aide du modèle Examen paraclinique et ses résultats attendus à l'aide du modèle Signe paraclinique.
  • La liste à puce est le format à utiliser, toujours précédée d'une courte phrase introductive avec un deux-points. Parfois, présenter les examens paracliniques/signes paracliniques sous la forme d'un tableau peut-être optimal, mais cela est à réserver aux cas où la complexité de l'information l'exige.
  • Il est important d'être précis. Par exemple, « radiographie du genou » est préférable à « radiographie », « TDM abdominal avec contraste » > « TDM abdominal », etc.
  • Il est possible de mettre des examens paracliniques qui sont indiqués pour une maladie, mais qui sont normaux. Par exemple, la radiographie thoracique dans l'infarctus du myocarde, qui sert essentiellement à dépister d'autres maladies (dissection aortique, oedème pulmonaire aigu).
  • Un signe paraclinique peut être normal. Par exemple, un trou anionique normal (signe paraclinique) peut être utile dans le contexte d'une acidose métabolique.
  • Il est utile de séparer les laboratoires et les imageries en deux sous-sections distinctes.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur des modèles Examen paraclinique et Signe paraclinique (sensibilité, spécificité, VPP, VPN, etc.).
Exemple:
 
Les examens suivants sont utiles dans la démarche d'investigation du VIPome :
  • les électrolytes fécaux [examen paraclinique] : le trou osmolaire fécal est habituellement inférieur à 50 mOsm/kg [signe paraclinique]
  • le taux de VIP sérique [examen paraclinique] : habituellement supérieur à 500 pg/mL [signe paraclinique]
  • le taux de catécholamines sériques [examen paraclinique]
  • le taux de polypeptides pancréatiques sériques : les polypeptides pancréatiques sériques sont habituellement augmentés [signe paraclinique]
  • les électrolytes sériques [examen paraclinique] : l'hypokaliémie [signe paraclinique], l'hyperchlorémie [signe paraclinique] et l'hypercalcémie [signe paraclinique] sont typiques
  • la glycémie [examen paraclinique]: l'hyperglycémie [signe paraclinique] est fréquente
  • le gaz artériel [examen paraclinique]/ gaz veineux [examen paraclinique] : le gaz artériel ou veineux peuvent détecter une acidose métabolique [signe paraclinique] à trou anionique normal [signe paraclinique]
  • l'ECG [examen paraclinique], si hypokaliémie ou hypercalcémie.

Les examens paracliniques pertinents sont :

Approche clinique

La section facultative Approche clinique ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Alors que les sections Questionnaire, Examen clinique et Examens paracliniques servent à énumérer, cette section sert à intégrer tous ces éléments pour discuter du raisonnement du clinicien. C'est en quelque sorte la manière dont les cliniciens réfléchissent lorsque confrontés à cette maladie : c'est la section par excellence pour l'enseignement.
Formats:Texte, Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
  • C'est la seule section dans laquelle on peut répéter des informations qui ont déjà été mentionnées auparavant.
  • L'utilisation du modèle Flowchart (diagramme) est encouragée. Voir Aide:Diagramme.
  • Le format attendu est libre (texte, liste, tableau, diagramme).
Exemple:
 

Diagnostic

La section facultative Diagnostic ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Cette section traite de la manière dont on peut diagnostiquer une maladie en tenant compte de l'histoire, de l'examen clinique et des investigations. C'est dans cette section que se retrouveront les critères permettant d'infirmer ou de confirmer la présence de la maladie (lorsqu'ils existent).
Formats:Texte, Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
  • Si des critères diagnostiques précis et officiels existent, cette section sert à les répertorier.
  • Si la forme des critères diagnostiques est complexe, il est possible de présenter l'information sous forme de tableau. La liste à puce est néanmoins à privilégier.
Exemple:
 
L'asystolie est un diagnostic électrocardiographique. L'absence d'activité électrique chez un patient inconscient sans pouls permet de confirmer le diagnostic, tout en s'assurant qu'il n'y a pas de cable débranché et que la calibration du moniteur est adéquate.

Selon le Fourth Universal Definition of Myocardial Infarction, l'infarctus aigu du myocarde est diagnostiqué lorsqu'il y a :

  • une blessure myocardique aiguë
  • des évidences cliniques d'ischémie aiguë du myocarde
  • avec une élévation et/ou baisse des troponines sériques (avec au moins une valeur au-dessus du 99e percentile) et au moins un des éléments suivants :
    • des symptômes compatibles avec l'ischémie myocardique
    • un changement ischémique de novo à l'ECG
    • une apparition d'ondes Q pathologiques
    • une évidence à l'imagerie de nouvelles pertes de myocardes viables
    • une évidence à l'imagerie de nouvelles pertes de mobilité régionale de la contractilité
    • une identification d'un thrombus coronarien par angiographie ou autopsie.

Diagnostic différentiel

La section obligatoire Diagnostic différentiel ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section traite du diagnostic différentiel de la maladie, c'est-à-dire aux autres diagnostics à évoquer lorsque confronté à ce diagnostic.
Formats:Liste à puces
Balises sémantiques: Diagnostic différentiel
Commentaires:
 
  • Chaque diagnostic doit être spécifié à l'aide d'une propriété sémantique de type Diagnostic différentiel.
  • La liste à puce est le format à utiliser, toujours précédée d'une courte phrase introductive avec un deux-points. Évitez les tableaux dans cette section. Gardons-les pour d'autres sections pour garder l'efficacité de l'article.
  • Vous pouvez ajouter quelques éléments discriminants après chaque diagnostic différentiel. Si c'est un ou deux éléments, vous pouvez mettre ces éléments discriminants entre parenthèse après le modèle Diagnostic différentiel. S'il s'agit de quelques phrases, insérez une note de bas de page après le modèle Diagnostic différentiel. Pour élaborer plus longuement sur la manière de distinguer la maladie et ses diagnostics différentiels, servez-vous de la section Approche clinique.
  • Si vous désirez écrire un paragraphe sur les différentes manières de distinguer le diagnostic A du diagnostic B, vous pouvez écrire un paragraphe dans la section Approche clinique qui mentionnent tous les éléments qui permettent de distinguer ces diagnostics entre eux au questionnaire, à l'examen clinique et aux examens paracliniques.
  • Attention de ne pas confondre le diagnostic différentiel avec les étiologies et les complications. Le diagnostic différentiel, ce sont les autres maladies qui peuvent avoir une présentation clinique similaire. Les étiologies sont les entités qui causent la maladie. Les complications sont les entités qui découlent directement de la maladie.
Exemple:
 
Le diagnostic différentiel de l'appendicite comprend :
  • l'abcès tubo-ovarien [diagnostic différentiel]
  • l'atteinte inflammatoire pelvienne [diagnostic différentiel]
  • la grossesse ectopique [diagnostic différentiel] Pour différencier la grossesse ectopique de l'appendicite, il faut d'abord questionner les facteurs de risques XYZ du patient... (voir la section Commentaires de la présente bannière pour des instructions plus détaillées si vous désirez souligner des éléments discriminants.)
  • la cystite [diagnostic différentiel].

Le diagnostic différentiel de la maladie est :

Traitement

La section obligatoire Traitement ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section décrit le traitement de la maladie.
Formats:Liste à puces, Tableau, Texte
Balises sémantiques: Traitement, Traitement pharmacologique
Commentaires:
 
  • Chaque traitement (et son indication) doit être spécifié à l'aide d'une propriété sémantique de type Traitement.
  • La liste à puce et le tableau sont les formats à privilégier.
  • La liste à puce doit toujours être précédée d'une courte phrase introductive avec un deux-points.
  • Il faut garder en tête lorsqu'on écrit cette section que le clinicien qui consulte cette page doit être en mesure de retrouver l'information dont il a besoin rapidement. La division de l'information doit tenir compte de cette contrainte.
  • Chaque traitement (et son indication) doit être spécifié à l'aide d'une propriété sémantique de type Traitement. Si disponible, ajoutez les données épidémiologiques dans le modèle sémantique du traitement par rapport à l'efficacité du traitement (RRA, RRR, NNT, NNH, etc.).
  • Indiquez la posologie des médicaments ainsi que la durée du traitement. Les posologies de médicaments doivent être systématiquement référencées. Un médicament mentionné sans la posologie a une utilité limitée pour le clinicien qui visite la page.
  • Si un traitement approprié de la maladie est une procédure, ne décrivez pas cette procédure dans la section traitement.
    • Ne décrivez pas comment on installe un drain thoracique dans le pneumothorax. La technique d'installation du drain thoracique sera détaillée sur une page de type Procédure. Tenez-vous en à l'indication de la procédure pour la présente maladie. Par exemple, le drain thoracique est indiqué en présence d'un pneumothorax de > 3 cm.
    • Ne détaillez pas l'onyxectomie dans la page sur l'ongle incarné. Dites plutôt que l'onyxectomie est appropriée dans l'ongle incarné dans les situations XYZ.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur du modèle Traitement (NNH, NNT, RRR, RRA, etc.)
  • Lorsqu'il n'y a pas de traitement, ajouter une balise de type [Traitement] et la faire pointer vers Absence d'intervention.
Exemple:
 

Les traitements suggérés sont les suivants :

La prise en charge de la trichomonase au moyen de métronidazole oral, que ce soit à raison de 2 g en une dose unique ou de 500 mg deux fois par jour pendant 7 jours, permet l'obtention de taux de guérison équivalents pouvant atteindre 88 %. Le traitement du partenaire, même sans dépistage préalable, améliore les taux de guérison. (I-A)

Suivi

La section facultative Suivi ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Cette section traite du suivi de la maladie.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
  • Est-ce que la patient aura besoin d'être revu dans X semaines ?
  • Quels doivent être les consignes données au patient ?
  • Cette section peut également traiter du suivi intrahospitalier.
  • Quels sont les éléments cliniques (signes/symptômes) et paracliniques (imagerie et laboratoire) à répéter ? À quelle fréquence ? Pour quelle raison ?
Exemple:
 

Complications

La section obligatoire Complications ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section traite des complications possibles de la maladie.
Formats:Liste à puces, Texte
Balises sémantiques: Complication
Commentaires:
 
  • Chaque complication doit être spécifiée à l'aide du modèle Complication.
  • Si possible, veuillez ajouter la fréquence des complications.
  • Ne pas mentionner les complications de la procédure ou du traitement sur la page de la maladie.
    • Sur une page de tendinite, ne pas mettre dans les complications que l'ulcère d'estomac est une complication de la prise d'anti-inflammatoire. Cette complication figure seulement sur la page de type Médicament dans les effets indésirables.
    • Sur la page de l'appendicite, on ne nomme pas les complications de l'appendicectomie, mais seulement celles de l'appendicite. Les complications de l'appendicectomie sont décrites sur une page de type Procédure d'appendicectomie.
  • Ne pas confondre les facteurs de risque, les étiologies, les complications et le diagnostic différentiel. Les complications, ce sont les autres maladies qui se développent si on ne traite pas la maladie.
  • Le format attendu est la liste à puce, précédé d'une courte phrase introductive et d'un deux-points.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur du modèle Complication (risque relatif, etc.)
  • Lorsqu'il n'y a pas de complications, ajouter une balise de type [Complication] et la faire pointer vers Aucune complication.
Exemple:
 
Les complications de l'infarctus du myocarde sont :
  • la rupture d'un pilier mitral [Complication]
  • l'oedème aiguë du poumon [Complication]
  • la tachycardie ventriculaire [Complication]
  • le bloc AV de haut grade [Complication].

Les complications de cette maladie sont :

Évolution

La section facultative Évolution ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Cette section contient le pronostic et évolution naturelle de la maladie. Le pronostic est lié à la survie du patient atteint de la maladie. L'évolution naturelle est la manière dont évoluera la maladie du patient dans le temps.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
Exemple:
 
La dissection aortique est associée une mortalité très élevée. Au moins 30% des patients décèdent après leur arrivée à l'urgence, et ce, même après une intervention chirurgicale. Pour ceux qui survivent à la chirurgie, la morbidité est également très élevée et la qualité de vie est mauvaise. La mortalité la plus élevée d'une dissection aortique aiguë est dans les 10 premiers jours. Les patients qui ont une dissection chronique ont tendance à avoir un meilleur pronostic, mais leur espérance de vie est raccourcie par rapport à la population générale.[1] Sans traitement, la mortalité est de 1 à 3% par heure au cours des 24 premières heures, 30% à une semaine, 80% à deux semaines et 90% à un an.

Prévention

La section facultative Prévention ne contient pour le moment aucune information.
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Description: Cette section traite des mesures préventives et du dépistage précoce de la maladie (lorsque pertinent).
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La prévention primaire consiste à la prise en charge des facteurs de risque :
  • l'arrêt tabagique
  • l'activité physique régulière
  • la perte de poids si obésité
  • le bon contrôle du diabète, de l'hypertension et de l'hypercholestérolémie
  • éviter toute consommation de cocaïne.

Notes

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Description: Dans la section notes se trouve toutes les notes de bas de page (références du groupe "note" [ou autres]).
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TRAITEMENTS

Les traitements:

  • médicament 1, 100-200 mg PO DIE[pédiatrie]
  • traitement 2 BID x 1 sem[gériatrie]

NOTES


Gériatrie

  1. Poursuivre le traitement 2 semaines de plus.

Pédiatrie

  1. 10mg/kg die


Références

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  1. 1,0 1,1 1,2 1,3 et 1,4 Agence de la santé publique du Canada, « Guide sur les Syndromes associés aux ITS : Vaginite », sur www.canada.ca, (consulté le 16 mai 2022)
  2. Jennifer Gratrix, Sabrina Plitt, LeeAnn Turnbull et Petra Smyczek, « Trichomonas vaginalis Prevalence and Correlates in Women and Men Attending STI Clinics in Western Canada », Sexually Transmitted Diseases, vol. 44, no 10,‎ , p. 627–629 (ISSN 1537-4521, PMID 28876319, DOI 10.1097/OLQ.0000000000000650, lire en ligne)
  3. 3,0 3,1 et 3,2 Société canadienne de pédiatrie, « Le diagnostic et la prise en charge des infections transmises sexuellement chez les adolescents | Société canadienne de pédiatrie », sur cps.ca (consulté le 17 mai 2022)
  4. 4,0 et 4,1 Agence de la santé publique du Canada, « Fiche Technique Santé-Sécurité : Agents Pathogènes – Trichomonas vaginalis », sur www.canada.ca, (consulté le 16 mai 2022)
  5. (en-US) « CDC - Trichomoniasis Statistics », sur www.cdc.gov, (consulté le 17 mai 2022)
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