« Trichomonase » : différence entre les versions

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{{Information maladie
{{Information maladie
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| autres_noms = infection à Trichomonas vaginalis, infection à TV, trichomoniase
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}}


La '''trichomonase''' désigne l'infection génito-urinaire à ''Trichomonas vaginalis'', qui est un protozoaire flagellé transmis par voie sexuelle.   
La '''trichomonase''' désigne l'infection génito-urinaire à ''Trichomonas vaginalis'', qui est un protozoaire flagellé transmis par voie sexuelle.   


==Épidémiologie==
==Épidémiologie==
C'est la cause la plus fréquente de vaginite associée à une infection transmissible sexuellement<ref name=":0">{{Citation d'un lien web|nom1=Canada|prénom1=Agence de la santé publique du|titre=Guide sur les Syndromes associés aux ITS : Vaginite|url=https://www.canada.ca/fr/sante-publique/services/maladies-infectieuses/sante-sexuelle-infections-transmissibles-sexuellement/lignes-directrices-canadiennes/syndromes-associes-its/vaginite.html|site=www.canada.ca|date=2021-12-09|consulté le=2022-05-16}}</ref>. Le nombre de cas annuels est estimé à 170 millions<ref name=":0" />. Il n'y a pas de variation saisonnière<ref name=":0" />. L'infection survient le plus souvent chez les femmes en période d'activité génitale<ref>{{Citation d'un article|prénom1=Jennifer|nom1=Gratrix|prénom2=Sabrina|nom2=Plitt|prénom3=LeeAnn|nom3=Turnbull|prénom4=Petra|nom4=Smyczek|titre=Trichomonas vaginalis Prevalence and Correlates in Women and Men Attending STI Clinics in Western Canada|périodique=Sexually Transmitted Diseases|volume=44|numéro=10|date=2017-10|issn=1537-4521|pmid=28876319|doi=10.1097/OLQ.0000000000000650|lire en ligne=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/28876319/|consulté le=2022-05-17|pages=627–629}}</ref>. Au Canada, l'incidence de la trichomonase est difficile à déterminer car sa déclaration n'est pas obligatoire<ref name=":2">{{Citation d'un lien web|langue=fr|nom1=pédiatrie|prénom1=Société canadienne de|titre=Le diagnostic et la prise en charge des infections transmises sexuellement chez les adolescents {{!}} Société canadienne de pédiatrie|url=https://cps.ca/fr/documents//position//les-infections-transmises-sexuellement/|site=cps.ca|consulté le=2022-05-17}}</ref>. Elle toucherait environ 2 % des femmes sexuellement actives de 14 à 19 ans aux États-Unis<ref name=":2" />.
La trichomonase est la cause la plus fréquente de vaginite associée à une infection transmissible sexuellement<ref name=":0">{{Citation d'un lien web|nom1=Canada|prénom1=Agence de la santé publique du|titre=Guide sur les Syndromes associés aux ITS : Vaginite|url=https://www.canada.ca/fr/sante-publique/services/maladies-infectieuses/sante-sexuelle-infections-transmissibles-sexuellement/lignes-directrices-canadiennes/syndromes-associes-its/vaginite.html|site=www.canada.ca|date=2021-12-09|consulté le=2022-05-16}}</ref>. Le nombre de cas annuels est estimé à 170 millions<ref name=":0" />. Il n'y a pas de variation saisonnière<ref name=":0" />. L'infection survient le plus souvent chez les femmes en période d'activité génitale<ref>{{Citation d'un article|prénom1=Jennifer|nom1=Gratrix|prénom2=Sabrina|nom2=Plitt|prénom3=LeeAnn|nom3=Turnbull|prénom4=Petra|nom4=Smyczek|titre=Trichomonas vaginalis Prevalence and Correlates in Women and Men Attending STI Clinics in Western Canada|périodique=Sexually Transmitted Diseases|volume=44|numéro=10|date=2017-10|issn=1537-4521|pmid=28876319|doi=10.1097/OLQ.0000000000000650|lire en ligne=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/28876319/|consulté le=2022-05-17|pages=627–629}}</ref>. Au Canada, l'incidence de la trichomonase est difficile à déterminer car sa déclaration n'est pas obligatoire<ref name=":2">{{Citation d'un lien web|langue=fr|nom1=pédiatrie|prénom1=Société canadienne de|titre=Le diagnostic et la prise en charge des infections transmises sexuellement chez les adolescents {{!}} Société canadienne de pédiatrie|url=https://cps.ca/fr/documents//position//les-infections-transmises-sexuellement/|site=cps.ca|consulté le=2022-05-17}}</ref>. En Amérique du Nord, la prévalence est estimée à 2,8 %–3,1 % chez les femmes et à 0,2 %–0,5 % chez les hommes<ref name=":4">{{Citation d'un article|langue=en|prénom1=Monica|nom1=Cenkowski|prénom2=Beverly|nom2=Wudel|prénom3=Vanessa|nom3=Poliquin|titre=Trichomonase vaginale|périodique=Canadian Medical Association Journal|volume=194|numéro=13|date=2022-04-04|issn=0820-3946|issn2=1488-2329|pmid=35379669|pmcid=PMC8985901|doi=10.1503/cmaj.211088-f|lire en ligne=http://www.cmaj.ca/lookup/doi/10.1503/cmaj.211088-f|consulté le=2022-05-20|pages=E509–E510}}</ref>.  
==Étiologies==
Le protozoaire ''{{Étiologie|nom=Trichomonas vaginalis|principale=0}}'' est responsable de l'infection.


==Étiologies==
La transmission de l'infection se fait par l'exposition aux sécrétions génitales contaminées par<ref name=":1">{{Citation d'un lien web|nom1=Canada|prénom1=Agence de la santé publique du|titre=Fiche Technique Santé-Sécurité : Agents Pathogènes – Trichomonas vaginalis|url=https://www.canada.ca/fr/sante-publique/services/biosecurite-biosurete-laboratoire/fiches-techniques-sante-securite-agents-pathogenes-evaluation-risques/trichomonas-vaginalis.html|site=www.canada.ca|date=2011-04-19|consulté le=2022-05-16}}</ref>:  
La transmission de l'infection se fait par l'exposition aux sécrétions génitales contaminées par<ref name=":1">{{Citation d'un lien web|nom1=Canada|prénom1=Agence de la santé publique du|titre=Fiche Technique Santé-Sécurité : Agents Pathogènes – Trichomonas vaginalis|url=https://www.canada.ca/fr/sante-publique/services/biosecurite-biosurete-laboratoire/fiches-techniques-sante-securite-agents-pathogenes-evaluation-risques/trichomonas-vaginalis.html|site=www.canada.ca|date=2011-04-19|consulté le=2022-05-16}}</ref>:  
*contact sexuel (le plus souvent)
*contact sexuel (le plus souvent)
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==Physiopathologie==
==Physiopathologie==
{{Section ontologique|classe=Maladie|nom=Physiopathologie}}Le Trichomonas vaginalis est un protozoaire flagellé de forme grossièrement ovale ou amiboíde, et mesurant environ 10 μm de longueur et 7 μm de largeur<ref name=":1" />. Son seul réservoir est l'Homme (surtout la femme asymptomatique) et il est transmis par voie sexuelle.  Après la colonisation du tractus urogénitales-génital, il reste généralement confiné au tractus génito-urinaire par les défenses immunitaires. Son incubation dure en moyenne 7 jours, avec des extrêmes de 3 à 27 jours. La colonisation est souvent asymptomatique, mais peut être à l'origine d'une inflammation qui peut s'accompagner de leucorrhée, de prurit génital, de dysurie ou de dyspareunie.  
[[Fichier:Trichomonas vaginalis May-Grünwald-Giemsa staining.jpg|vignette|''T. vaginalis'' à la coloration May-Grünwald-Giemsa]]
[[Fichier:Trichomoniasis 01.png|vignette|Cycle de vie]]
Le ''Trichomonas vaginalis'' est un protozoaire flagellé de forme grossièrement ovale ou amiboíde, et mesurant environ 10 μm de longueur et 7 μm de largeur<ref name=":1" />. Son seul réservoir est l'humain (surtout la femme asymptomatique) et il est transmis par voie sexuelle.  Après la colonisation, il reste généralement confiné au tractus génito-urinaire par les défenses immunitaires. Son incubation dure en moyenne 7 jours, avec des extrêmes de 3 à 27 jours. Les hôtes asymptomatiques peuvent transporter le germe pendant des années<ref name=":1" />. L'inflammation rend plus facile la co-infection avec le virus HIV chez les deux sexes<ref name=":0" />. La néoplasie du col a également été associée à la trichomonase<ref name=":0" /><ref name=":1" />.
==Présentation clinique==
===Facteurs de risque===
Les facteurs de risque sont <ref>{{Citation d'un lien web|langue=en-us|titre=CDC - Trichomoniasis Statistics|url=https://www.cdc.gov/std/trichomonas/stats.htm|site=www.cdc.gov|date=2021-04-05|consulté le=2022-05-17}}</ref>:


Les hôtes asymptomatiques peuvent transporter le germe pendant des années. L'inflammation rend plus facile la co-infection avec le virus HIV chez les deux sexes. La néoplasie du col a également été associée à la trichomoniase.
* {{Facteur de risque|nom=coïtarche précoce}}
* {{Facteur de risque|nom=activité sexuelle non protégée}}
* {{Facteur de risque|nom=partenaires sexuels multiples}}


==Présentation clinique==
*{{Facteur de risque|nom=chlamydia|affichage=infection à chlamydia dans les 12 derniers mois}}.
===Facteurs de risque===
Les facteurs de risque sont <ref>{{Citation d'un lien web|langue=en-us|titre=CDC - Trichomoniasis Statistics|url=https://www.cdc.gov/std/trichomonas/stats.htm|site=www.cdc.gov|date=2021-04-05|consulté le=2022-05-17}}</ref>:
*l'activité sexuelle non protégée
*le premier rapports sexuels à un âge jeune
*les partenaires sexuels multiples
*l'histoire médicale d'infection à chlamydiae dans les 12 derniers mois


===Questionnaire===
=== Questionnaire ===
La trichomonase est souvent asymptomatique<ref name=":2" />. Le questionnaire vise à rechercher la présence des symptômes suivants<ref name=":0" />:  
La trichomonase est souvent {{Symptôme|nom=Asymptomatique (symptôme)|affichage=asymptomatique}}<ref name=":2" />. Le questionnaire vise à rechercher la présence des symptômes suivants<ref name=":0" />:  
*incubation de 3 à 27 jours avec une moyenne à 7 jours
*chez la femme:
*chez la femme:
*#la leucorrhée
*#{{Symptôme|nom=leucorrhée (signe clinique)|affichage=leucorrhée}}
*#le prurit génital
*#{{Symptôme|nom=Prurit de l'appareil génital féminin (symptôme)|affichage=prurit génital}}
*#la dysurie
*#{{Symptôme|nom=dysurie (symptôme)|affichage=dysurie}}
*#la dyspareunie
*#{{Symptôme|nom=dyspareunie (symptôme)|affichage=dyspareunie}}
*#la fièvre
*#{{Symptôme|nom=fièvre (signe clinique)|affichage=fièvre}}.
*#l'infertilité
*#les douleurs pelviennes
*#une rupture des membranes (chez la femme enceinte)
*#des contractions utérines précédant le terme (chez la femme enceinte)
*chez l'homme:
*chez l'homme:
*#l'écoulement génital
*#{{Symptôme|nom=écoulement urétral}}
*#la dysurie
*#{{Symptôme|nom=dysurie (symptôme)|affichage=dysurie}}.
*#éjaculation douloureuse
*l'identification des partenaires sexuels pour un éventuel dépistage.
*#la stérilité
*l' identification des partenaires sexuels pour un éventuel dépistage


===Examen clinique===
===Examen clinique===
{{Section ontologique|classe=Maladie|nom=Examen clinique}}
L'examen clinique aura pour but de rechercher :
*aux {{Examen clinique|nom=Signes vitaux|affichage=signes vitaux}}: {{Examen clinique|nom=fièvre (signe clinique)|affichage=fièvre}}
L'examen clinique recherchera :
*à l'{{Examen clinique|nom=examen gynécologique}}:
*à l'examen général:
**{{Signe clinique|nom=vulvite}}
**la fièvre
**{{Signe clinique|nom=vaginite}}
**ictère
**{{Signe clinique|nom=colpitis macularis (signe clinique)|affichage=colpitis macularis}} (''Strawberry cervix'')
**inspection pharyngée
**{{Signe clinique|nom=leucorrhée (signe clinique)|affichage=leucorrhée}}
**inspection des conjonctives
**{{Examen clinique|nom=toucher bimanuel}}: à la recherche de {{Signe clinique|nom=douleur à la mobilisation du col (signe clinique)|affichage=douleur à la mobilisation du col}}
*l'examen abdominal:
*à l'{{Examen clinique|nom=Examen de l'appareil génital masculin|affichage=examen de l'appareil génital masculin}}
**la sensibilité hypogastrique: pouvant être en rapport avec une cystite
**{{Signe clinique|nom=écoulement urétral}}
**la sensibilité pelvienne: pouvant évoquer une maladie inflammatoire pelvienne
**{{Examen clinique|nom=toucher rectal}}: à la recherche de d'une {{Signe clinique|nom=sensibilité de la prostate}}
**la sensibilité de l'hypochondre droit: pouvant être liée à  une périhépatite
*{{Examen clinique|nom=whiff test (signe clinique)|affichage=whiff test}} : peut être positif en cas de trichomonase
*l'examen gynécologique (chez la femme) avec mise en place d'un spéculum lubrifié à l'eau:
*mesure du {{Signe clinique|nom=PH vaginal}}: un pH > 4,5 est en faveur d'une trichomonase.
**une vulvite
**une vaginite
**une colpite: tâches hémorragiques sur la muqueuse du col sont évocateurs; rechercher également des lésions évoquant une néoplasie du col
**une masse annexielle: pouvant être liée à un pyosalpinx
**la leucorrhée: déterminer sa couleur, sa consistance, son abondance et son odeur
**un toucher bimanuel: à la recherche d'une douleur à la mobilisation du col
*l'examen urologique (chez l'homme)
**écoulement urétral
**toucher rectal: à la recherche de d'une sensibilité de la prostate


==Examens paracliniques==
==Examens paracliniques==
{{Section ontologique|classe=Maladie|nom=Examens paracliniques}}
{{Encart
Les examens paracliniques pertinents sont :  
| contenu = {{Vidéo|largeur=280|hauteur=200|url=https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/transcoded/0/0a/Trichomonas_vaginalis_infection_-_phase_contrast.mpg/Trichomonas_vaginalis_infection_-_phase_contrast.mpg.480p.vp9.webm}}
*l'{{Examen paraclinique|nom=examen paraclinique 1|indication=Indication}} :  
}}
**le {{Signe paraclinique|nom=signe paraclinique 1}}
Chez les femmes<ref name=":1" /> :  
**le {{Signe paraclinique|nom=signe paraclinique 2}}
*{{Examen paraclinique|nom=test d'amplification des acides nucléiques (TAAN)}} : très spécifique, il permet la détection de l'ARN ribosomal (ARNr) de ''Trichomonas vaginalis''
*l'{{Examen paraclinique|nom=examen paraclinique 2|indication=Indication}} :  
**sur sécrétions vaginales
**le {{Signe paraclinique|nom=signe paraclinique 3}}
**sur écouvillonage vaginal ou urines du premier jet<ref name=":1" />
**le {{Signe paraclinique|nom=signe paraclinique 4}}, ...
*{{Examen paraclinique|nom=montage humide}}: peut parfois mettre en évidence le protozoaire flagellé
*...
Chez les hommes<ref name=":3">{{Citation d'un lien web|langue=fr-CA|titre=Trichomonase - Maladies infectieuses|url=https://www.merckmanuals.com/fr-ca/professional/maladies-infectieuses/infections-sexuellement-transmissibles/trichomonase|site=Édition professionnelle du Manuel MSD|consulté le=2022-05-19}}</ref>:
 
* la {{Examen paraclinique|nom=mise en culture}} est le seul moyen de diagnostic de trichomonase
** sur prélèvement d'urine
** ou sur prélèvements urétraux.


==Approche clinique==
==Approche clinique==
{{Section ontologique|classe=Maladie|nom=Approche clinique}}
La découverte d'une trichomonase fait généralement suite à une vaginite chez la femme, ou à une uréthrite chez l'homme. Elle est également suspectée chez les partenaires sexuels, qu'ils soient symptomatiques ou pas. 
 
==Diagnostic==
{{Section ontologique|classe=Maladie|nom=Diagnostic}}


==Diagnostic différentiel==
==Diagnostic différentiel==
{{Section ontologique|classe=Maladie|nom=Diagnostic différentiel}}
Le diagnostic différentiel de la trichomonase se fait :
Le diagnostic différentiel de la maladie est :
*en cas de vaginite, avec:
*le {{Diagnostic différentiel|nom=diagnostic différentiel 1}}
**{{Diagnostic différentiel|nom=candidose vaginale}}
*le {{Diagnostic différentiel|nom=diagnostic différentiel 2}}
**{{Diagnostic différentiel|nom=vaginose bactérienne}}
*le {{Diagnostic différentiel|nom=diagnostic différentiel 3}}
**{{Examen paraclinique|nom=vaginite atrophique}}
*...
**{{Diagnostic différentiel|nom=corps étranger intravaginal}}
**{{Diagnostic différentiel|nom=irritation vaginale}}
*en cas de cervicite ou d'urétrite, avec :
**{{Diagnostic différentiel|nom=Chlamydiose|affichage=infection à ''Chlamydia trachomatis''}}
**{{Diagnostic différentiel|nom=Gonorrhée|affichage=infection à ''Neisseria gonorrhoeae''}}.
*


==Traitement==
==Traitement==
{{Section ontologique|classe=Maladie|nom=Traitement}}
La décision de traiter de façon empirique ou d'attendre les résultats des tests doit être fondée sur<ref name=":0" />:
Les traitements suggérés sont les suivants :
 
*le {{Traitement|nom=traitement 1}}
* la gravité de l'état clinique
*le {{Traitement|nom=traitement 2}}
* la probabilité qu'une infection soit présente
*le {{Traitement|nom=traitement 3}}
* les facteurs de risque d'infections transmissibles sexuellement et par le sang décelés chez la personne
*...
* la disposition de la personne à s'abstenir de toute activité sexuelle et à revenir pour obtenir les résultats des tests ou faire l'objet d'un suivi.
La prise en charge de la trichomonase au moyen de métronidazole oral, que ce soit à raison de 2 g en une dose unique ou de 500 mg deux fois par jour pendant 7 jours, permet l'obtention de taux de guérison équivalents pouvant atteindre 88 %. Le traitement du partenaire, même sans dépistage préalable, améliore les taux de guérison. (I-A)
 
{| class="wikitable"
|+Traitement empirique pour la trichomonase<ref name=":0" />
!Personnes non-enceintes
|{{Traitement|nom=Métronidazole}} 2 g PO en dose unique {{Force de la recommandation et qualité des preuves|système=|force=A|source=Santé Canada|qualité=1}}
ou
 
{{Traitement|nom=Métronidazole}} 500 mg PO BID pendant 7 jours {{Force de la recommandation et qualité des preuves|système=|force=A|source=Santé Canada|qualité=1}}
 
Remarques :
 
* Efficacité de 82 à 88 % pour les deux schémas thérapeutiques; l'efficacité peut atteindre 95 %<ref>{{Citation d'un article|langue=en|prénom1=Fatu|nom1=Forna|prénom2=A Metin|nom2=Gülmezoglu|titre=Interventions for treating trichomoniasis in women|périodique=Cochrane Database of Systematic Reviews|date=2003-04-22|pmcid=PMC6532670|doi=10.1002/14651858.CD000218|lire en ligne=https://doi.wiley.com/10.1002/14651858.CD000218|consulté le=2022-05-20}}</ref> si le partenaire est traité lui aussi.
* Le gel de métronidazole intra-vaginal n'est pas efficace.
* La prévalence de ''T. vaginalis'' résistant au métronidazole est estimée à 5 %; répond habituellement à une dose élevée de métronidazole.<ref>{{Citation d'un article|prénom1=G.|nom1=Schmid|prénom2=E.|nom2=Narcisi|prénom3=D.|nom3=Mosure|prénom4=W. E.|nom4=Secor|titre=Prevalence of metronidazole-resistant Trichomonas vaginalis in a gynecology clinic|périodique=The Journal of Reproductive Medicine|volume=46|numéro=6|date=2001-06|issn=0024-7758|pmid=11441678|lire en ligne=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/11441678|consulté le=2022-05-20|pages=545–549}}</ref>
|-
!Personnes enceintes
|{{Traitement|nom=Métronidazole}} 2 g PO en dose unique, pour soulager les symptômes {{Force de la recommandation et qualité des preuves|système=|force=A|source=Santé Canada|qualité=1}}.
Remarques :
 
* Métronidazole 500 mg PO BID pendant 7 jours {{Force de la recommandation et qualité des preuves|système=|force=A|source=Santé Canada|qualité=1}} est un traitement alternatif pendant la grossesse.
* Il n'est pas recommandé de traiter les femmes enceintes qui ne présentent pas de symptômes {{Force de la recommandation et qualité des preuves|système=|force=D|source=Santé Canada|qualité=1}}<ref>{{Citation d'un article|langue=en|prénom1=Mark A.|nom1=Klebanoff|prénom2=J. Christopher|nom2=Carey|prénom3=John C.|nom3=Hauth|prénom4=Sharon L.|nom4=Hillier|titre=Failure of Metronidazole to Prevent Preterm Delivery among Pregnant Women with Asymptomatic Trichomonas vaginalis Infection|périodique=New England Journal of Medicine|volume=345|numéro=7|date=2001-08-16|issn=0028-4793|issn2=1533-4406|doi=10.1056/NEJMoa003329|lire en ligne=http://www.nejm.org/doi/abs/10.1056/NEJMoa003329|consulté le=2022-05-20|pages=487–493}}</ref>
* On ignore si le traitement améliore les issues de la grossesse<ref>{{Citation d'un article|langue=en|prénom1=Godfrey G|nom1=Kigozi|prénom2=Heena|nom2=Brahmbhatt|prénom3=Fred|nom3=Wabwire-Mangen|prénom4=Maria J|nom4=Wawer|titre=Treatment of Trichomonas in pregnancy and adverse outcomes of pregnancy: A subanalysis of a randomized trial in Rakai, Uganda|périodique=American Journal of Obstetrics and Gynecology|volume=189|numéro=5|date=2003-11|doi=10.1067/S0002-9378(03)00777-4|lire en ligne=https://linkinghub.elsevier.com/retrieve/pii/S0002937803007774|consulté le=2022-05-20|pages=1398–1400}}</ref><ref>{{Citation d'un ouvrage|langue=en|prénom1=A Metin|nom1=Gülmezoglu|titre=The Cochrane Database of Systematic Reviews|passage=CD000220|éditeur=John Wiley & Sons, Ltd|date=2002-07-22|doi=10.1002/14651858.cd000220|lire en ligne=https://doi.wiley.com/10.1002/14651858.CD000220|consulté le=2022-05-20}}</ref>.
|}
Traiter les partenaires sexuels actuels avec le même traitement empirique que le cas index.


==Suivi==
==Suivi==
{{Section ontologique|classe=Maladie|nom=Suivi}}
L'identification, le dépistage et le traitement des partenaires sexuels est recommandé.
 
Il est conseillé d'éviter les rapports sexuels chez les deux partenaires durant toute la durée du traitement qui dure généralement 1 semaine.
 
Aucun suivi n'est nécessaire en cas d'infection à ''Trichomonas vaginalis'' seul, à moins que les symptômes persistent ou réapparaissent (en général à cause d'une réinfection)<ref name=":0" />. La tenue d'un test de guérison n'est pas recommandée<ref>{{Citation d'un article|langue=English|prénom1=Julie van|nom1=Schalkwyk|prénom2=Mark H.|nom2=Yudin|titre=Vulvovaginite : Dépistage et prise en charge de la trichomonase, de la candidose vulvovaginale et de la vaginose bactérienne|périodique=Journal of Obstetrics and Gynaecology Canada|volume=38|numéro=12|date=2016-12-01|issn=1701-2163|pmid=28063567|doi=10.1016/j.jogc.2016.09.065|lire en ligne=https://www.jogc.com/article/S1701-2163(16)39691-8/abstract|consulté le=2022-05-19|pages=S587–S596}}</ref>.


==Complications==
==Complications==
{{Section ontologique|classe=Maladie|nom=Complications}}
Les complications de cette maladie sont :  
Les complications de cette maladie sont :  
*la {{Complication|nom=complication 1}}
 
*la {{Complication|nom=complication 2}}
* chez les femmes<ref name=":3" />:
*la {{Complication|nom=complication 3}}
**{{Complication|nom=maladie inflammatoire pelvienne}}
*...
**{{Complication|nom=infertilité (approche clinique)|affichage=infertilité}}
**{{Complication|nom=pyosalpinx}}
**{{Complication|nom=endométrite}}
**susceptibilité élevée à l'{{Complication|nom=infection au VIH}}
**{{Complication|nom=érosion du col de l'utérus}}
**{{Complication|nom=cancer du col de l'utérus}}
*chez la femme enceinte<ref name=":0" />:
**{{Complication|nom=rupture des membranes}}
**{{Complication|nom=menace d'accouchement prématurée}}
**{{Complication|nom=naissance prématurée}}
**{{Complication|nom=faible poids de naissance}}
*chez les hommes<ref>{{Citation d'un lien web|langue=|titre=Trichomonase : symptômes et transmission|url=https://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=trichomonase-symptomes-transmission|site=|date=|consulté le=}}</ref>:
**{{Complication|nom=prostatite}}
**{{Complication|nom=balanite}}
**{{Complication|nom=épididymite}}
**{{Complication|nom=infertilité (approche clinique)|affichage=infertilité}}
**{{Complication|nom=cancer de prostate}}<ref>{{Citation d'un lien web|langue=en|titre=T vaginalis Infection Linked to Risk for Aggressive Prostate Cancer|url=http://www.medscape.com/viewarticle/708775|site=Medscape|consulté le=2022-05-20}}</ref>.


==Évolution==
==Évolution==
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La résolution des symptômes est généralement rapide après traitement.
 
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Dernière version du 16 janvier 2023 à 17:29

Trichomonase
Maladie

Trichomona vaginalis à l'état frais
Caractéristiques
Signes Vaginite, Écoulement urétral, Colpitis macularis , Leucorrhée , Vulvite, PH vaginal, Douleur à la mobilisation du col , Sensibilité de la prostate
Symptômes
Écoulement urétral, Dyspareunie , Dysurie , Asymptomatique , Leucorrhée , Prurit de l'appareil génital féminin , Température corporelle élevée
Diagnostic différentiel
Gonorrhée, Candidose vaginale, Vaginose bactérienne, Corps étranger intravaginal, Irritation vaginale, Chlamydiose
Informations
Terme anglais Trichomoniasis
Autres noms infection à Trichomonas vaginalis, infection à TV, trichomoniase
Wikidata ID Q745865
Spécialités infectiologie, gynécologie, obstétrique, urologie


La trichomonase désigne l'infection génito-urinaire à Trichomonas vaginalis, qui est un protozoaire flagellé transmis par voie sexuelle.

Épidémiologie

La trichomonase est la cause la plus fréquente de vaginite associée à une infection transmissible sexuellement[1]. Le nombre de cas annuels est estimé à 170 millions[1]. Il n'y a pas de variation saisonnière[1]. L'infection survient le plus souvent chez les femmes en période d'activité génitale[2]. Au Canada, l'incidence de la trichomonase est difficile à déterminer car sa déclaration n'est pas obligatoire[3]. En Amérique du Nord, la prévalence est estimée à 2,8 %–3,1 % chez les femmes et à 0,2 %–0,5 % chez les hommes[4].

Étiologies

Le protozoaire trichomonas vaginalis est responsable de l'infection.

La transmission de l'infection se fait par l'exposition aux sécrétions génitales contaminées par[5]:

  • contact sexuel (le plus souvent)
  • insémination artificielle de sperme
  • embouts de douche vaginale
  • lingettes humides
  • spéculums
  • sièges de toilette

La transmission materno-foetale est possible mais rare[5].

Physiopathologie

T. vaginalis à la coloration May-Grünwald-Giemsa
Cycle de vie

Le Trichomonas vaginalis est un protozoaire flagellé de forme grossièrement ovale ou amiboíde, et mesurant environ 10 μm de longueur et 7 μm de largeur[5]. Son seul réservoir est l'humain (surtout la femme asymptomatique) et il est transmis par voie sexuelle. Après la colonisation, il reste généralement confiné au tractus génito-urinaire par les défenses immunitaires. Son incubation dure en moyenne 7 jours, avec des extrêmes de 3 à 27 jours. Les hôtes asymptomatiques peuvent transporter le germe pendant des années[5]. L'inflammation rend plus facile la co-infection avec le virus HIV chez les deux sexes[1]. La néoplasie du col a également été associée à la trichomonase[1][5].

Présentation clinique

Facteurs de risque

Les facteurs de risque sont [6]:

Questionnaire

La trichomonase est souvent asymptomatique[3]. Le questionnaire vise à rechercher la présence des symptômes suivants[1]:

Examen clinique

L'examen clinique aura pour but de rechercher :

Examens paracliniques

Chez les femmes[5] :

Chez les hommes[7]:

  • la mise en culture est le seul moyen de diagnostic de trichomonase
    • sur prélèvement d'urine
    • ou sur prélèvements urétraux.

Approche clinique

La découverte d'une trichomonase fait généralement suite à une vaginite chez la femme, ou à une uréthrite chez l'homme. Elle est également suspectée chez les partenaires sexuels, qu'ils soient symptomatiques ou pas.

Diagnostic différentiel

Le diagnostic différentiel de la trichomonase se fait :

Traitement

La décision de traiter de façon empirique ou d'attendre les résultats des tests doit être fondée sur[1]:

  • la gravité de l'état clinique
  • la probabilité qu'une infection soit présente
  • les facteurs de risque d'infections transmissibles sexuellement et par le sang décelés chez la personne
  • la disposition de la personne à s'abstenir de toute activité sexuelle et à revenir pour obtenir les résultats des tests ou faire l'objet d'un suivi.
Traitement empirique pour la trichomonase[1]
Personnes non-enceintes métronidazole 2 g PO en dose unique [A, 1, Santé Canada]

ou

métronidazole 500 mg PO BID pendant 7 jours [A, 1, Santé Canada]

Remarques :

  • Efficacité de 82 à 88 % pour les deux schémas thérapeutiques; l'efficacité peut atteindre 95 %[8] si le partenaire est traité lui aussi.
  • Le gel de métronidazole intra-vaginal n'est pas efficace.
  • La prévalence de T. vaginalis résistant au métronidazole est estimée à 5 %; répond habituellement à une dose élevée de métronidazole.[9]
Personnes enceintes métronidazole 2 g PO en dose unique, pour soulager les symptômes [A, 1, Santé Canada].

Remarques :

  • Métronidazole 500 mg PO BID pendant 7 jours [A, 1, Santé Canada] est un traitement alternatif pendant la grossesse.
  • Il n'est pas recommandé de traiter les femmes enceintes qui ne présentent pas de symptômes [D, 1, Santé Canada][10]
  • On ignore si le traitement améliore les issues de la grossesse[11][12].

Traiter les partenaires sexuels actuels avec le même traitement empirique que le cas index.

Suivi

L'identification, le dépistage et le traitement des partenaires sexuels est recommandé.

Il est conseillé d'éviter les rapports sexuels chez les deux partenaires durant toute la durée du traitement qui dure généralement 1 semaine.

Aucun suivi n'est nécessaire en cas d'infection à Trichomonas vaginalis seul, à moins que les symptômes persistent ou réapparaissent (en général à cause d'une réinfection)[1]. La tenue d'un test de guérison n'est pas recommandée[13].

Complications

Les complications de cette maladie sont :

Évolution

La résolution des symptômes est généralement rapide après traitement.

La persistance des signes cliniques peut être dûe à[16]:

  • une non observance du traitement
  • une réinfection
  • une résistance[4].

Prévention

La prévention de la trichomonase se fait par[16]:

  • l'abstinence sexuelle[7]
  • l'utilisation de méthodes contraceptives barrière
  • l'identification et traitement des partenaires sexuels.

Il n'est pas recommandé de faire un dépistage systématique des personnes asymptomatiques[16].

Références

__NOVEDELETE__
  1. 1,0 1,1 1,2 1,3 1,4 1,5 1,6 1,7 1,8 et 1,9 Agence de la santé publique du Canada, « Guide sur les Syndromes associés aux ITS : Vaginite », sur www.canada.ca, (consulté le 16 mai 2022)
  2. Jennifer Gratrix, Sabrina Plitt, LeeAnn Turnbull et Petra Smyczek, « Trichomonas vaginalis Prevalence and Correlates in Women and Men Attending STI Clinics in Western Canada », Sexually Transmitted Diseases, vol. 44, no 10,‎ , p. 627–629 (ISSN 1537-4521, PMID 28876319, DOI 10.1097/OLQ.0000000000000650, lire en ligne)
  3. 3,0 et 3,1 Société canadienne de pédiatrie, « Le diagnostic et la prise en charge des infections transmises sexuellement chez les adolescents | Société canadienne de pédiatrie », sur cps.ca (consulté le 17 mai 2022)
  4. 4,0 et 4,1 (en) Monica Cenkowski, Beverly Wudel et Vanessa Poliquin, « Trichomonase vaginale », Canadian Medical Association Journal, vol. 194, no 13,‎ , E509–E510 (ISSN 0820-3946 et 1488-2329, PMID 35379669, Central PMCID PMC8985901, DOI 10.1503/cmaj.211088-f, lire en ligne)
  5. 5,0 5,1 5,2 5,3 5,4 5,5 et 5,6 Agence de la santé publique du Canada, « Fiche Technique Santé-Sécurité : Agents Pathogènes – Trichomonas vaginalis », sur www.canada.ca, (consulté le 16 mai 2022)
  6. (en-US) « CDC - Trichomoniasis Statistics », sur www.cdc.gov, (consulté le 17 mai 2022)
  7. 7,0 7,1 et 7,2 « Trichomonase - Maladies infectieuses », sur Édition professionnelle du Manuel MSD (consulté le 19 mai 2022)
  8. (en) Fatu Forna et A Metin Gülmezoglu, « Interventions for treating trichomoniasis in women », Cochrane Database of Systematic Reviews,‎ (Central PMCID PMC6532670, DOI 10.1002/14651858.CD000218, lire en ligne)
  9. G. Schmid, E. Narcisi, D. Mosure et W. E. Secor, « Prevalence of metronidazole-resistant Trichomonas vaginalis in a gynecology clinic », The Journal of Reproductive Medicine, vol. 46, no 6,‎ , p. 545–549 (ISSN 0024-7758, PMID 11441678, lire en ligne)
  10. (en) Mark A. Klebanoff, J. Christopher Carey, John C. Hauth et Sharon L. Hillier, « Failure of Metronidazole to Prevent Preterm Delivery among Pregnant Women with Asymptomatic Trichomonas vaginalis Infection », New England Journal of Medicine, vol. 345, no 7,‎ , p. 487–493 (ISSN 0028-4793 et 1533-4406, DOI 10.1056/NEJMoa003329, lire en ligne)
  11. (en) Godfrey G Kigozi, Heena Brahmbhatt, Fred Wabwire-Mangen et Maria J Wawer, « Treatment of Trichomonas in pregnancy and adverse outcomes of pregnancy: A subanalysis of a randomized trial in Rakai, Uganda », American Journal of Obstetrics and Gynecology, vol. 189, no 5,‎ , p. 1398–1400 (DOI 10.1067/S0002-9378(03)00777-4, lire en ligne)
  12. (en) A Metin Gülmezoglu, The Cochrane Database of Systematic Reviews, John Wiley & Sons, Ltd, (DOI 10.1002/14651858.cd000220, lire en ligne), p. CD000220
  13. (en) Julie van Schalkwyk et Mark H. Yudin, « Vulvovaginite : Dépistage et prise en charge de la trichomonase, de la candidose vulvovaginale et de la vaginose bactérienne », Journal of Obstetrics and Gynaecology Canada, vol. 38, no 12,‎ , S587–S596 (ISSN 1701-2163, PMID 28063567, DOI 10.1016/j.jogc.2016.09.065, lire en ligne)
  14. « Trichomonase : symptômes et transmission »
  15. (en) « T vaginalis Infection Linked to Risk for Aggressive Prostate Cancer », sur Medscape (consulté le 20 mai 2022)
  16. 16,0 16,1 et 16,2 MSSS, GUIDE QUÉBÉCOIS DE DÉPISTAGE, Québec, Gouvernement du Québec, (ISBN 978-2-550-85400-5, lire en ligne)
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