« Paralysie du 3e nerf crânien » : différence entre les versions

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== Anatomie ==
== Anatomie ==
Le troisième nerf crânien (nerf oculomoteur) permet les mouvements de l'oeil, la constriction et l'accommodation de la pupille. Il est formé de deux composantes principales<ref name=":0">{{Citation d'un lien web|langue=en|nom1=P|prénom1=Modi|nom2=T|prénom2=Arsiwalla|titre=Cranial Nerve III Palsy|url=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/30252368/|site=PubMed|date=2020 Jan|pmid=30252368|consulté le=2020-08-12}}</ref>:  
Le troisième nerf crânien (nerf oculomoteur) permet les mouvements de l'oeil, la constriction et l'accommodation de la pupille. Il est formé de deux composantes principales<ref name=":0">{{Citation d'un lien web|langue=en|nom1=P|prénom1=Modi|nom2=T|prénom2=Arsiwalla|titre=Cranial Nerve III Palsy|url=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/30252368/|site=PubMed|date=2020 Jan|pmid=30252368|consulté le=2020-08-12}}</ref>:  
* Fibres parasympathiques externes qui innervent les muscles ciliaires et les sphincters de l'iris;
* les fibres parasympathiques externes qui innervent les muscles ciliaires et les sphincters de l'iris
* Fibres somatiques internes qui alimentent le releveur supérieur de la paupière et 4 muscles extra-oculaires (droit supérieur, droit interne, droit inférieur et oblique inférieur).  
* les fibres somatiques internes qui alimentent le releveur supérieur de la paupière et les quatre muscles extra-oculaires (droit supérieur, droit interne, droit inférieur et oblique inférieur ou petit oblique).  
On distingue les divisions suivantes<ref>{{Citation d'un ouvrage|nom1=Kline, Lanning B.|titre=Neuro-ophthalmology review manual|éditeur=SLACK|date=2008|isbn=978-1-55642-789-3|isbn2=1-55642-789-1|oclc=144770618|lire en ligne=https://www.worldcat.org/oclc/144770618|consulté le=2020-11-26}}</ref><ref name=":0" />:
Le trajet du 3e nerf crânien se divise en trois portions distinctes.  
# Le complexe du noyau du 3e nerf crânien qui se situe dans le mésencéphale, dans sa portion antérieure, au niveau du colliculus supérieur et se compose du: <ref name=":0" />  
# Le complexe du noyau du 3e nerf crânien qui se situe dans le mésencéphale, dans sa portion antérieure, au niveau du colliculus supérieur et se compose : <ref name=":0" />  
#* Noyau moteur principal
#* du noyau moteur principal  
#** Il est subdivisé avec certaines particularité. Chaque muscle droit supérieur reçoit son innervation du noyau controlatéral et les deux muscles releveurs de la paupière reçoivent leur innervation d'une seule composante sous-nucléaire centrale.
#* du noyau parasympathique accessoire (noyau d'Edinger-Westphal) <ref name=":0" />.
#* Noyau parasympathique accessoire (noyau d'Edinger-Westphal) <ref name=":0" />
# Le fascicule du 3e nerf crânien qui traverse le mésencéphale.
# Le fascicule du 3e nerf crânien qui traverse le mésencéphale.
# Le 3e nerf crânien dans son trajet de la sortie du mésencéphale jusqu'à l'orbite:
# Le 3e nerf crânien dans son trajet de la sortie du mésencéphale jusqu'à l'orbite.
#* À la sortie du mésencéphale, les fibres traversent la fosse interpédonculaire, à proximité de l'encoche tentoriale. Elles passent entre l'artère cérébrale postérieure et l'artère cérébelleuse supérieure pour atteindre le sinus caverneux. Pendant ce trajet, le nerf oculomoteur se trouve latéralement et parallèlement à l'artère communicante postérieure. <ref name=":0" /><ref name=":5" />  
#* À la sortie du mésencéphale, les fibres traversent la fosse interpédonculaire, puis passent entre l'artère cérébrale postérieure et l'artère cérébelleuse supérieure pour atteindre le sinus caverneux. Pendant ce trajet, le nerf oculomoteur se trouve latéralement et parallèlement à l'artère communicante postérieure. <ref name=":0" /><ref name=":5" />
#* Le nerf se retrouve ensuite dans le sinus caverneux, avec les 4e, 5e et 6e nerfs crâniens.
#*
#* Le nerf se divise ensuite en une division supérieure et inférieure et pénètre l'orbite par la fissure orbitaire supérieure. <ref>{{Citation d'un article|prénom1=Michael|nom1=Flanders|prénom2=Jesia|nom2=Hasan|prénom3=Abdullah|nom3=Al-Mujaini|titre=Partial third cranial nerve palsy: clinical characteristics and surgical management|périodique=Canadian Journal of Ophthalmology. Journal Canadien D'ophtalmologie|volume=47|numéro=3|date=2012-06|issn=1715-3360|pmid=22687316|doi=10.1016/j.jcjo.2012.03.030|lire en ligne=https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/22687316|consulté le=2020-08-12|pages=321–325}}</ref>
 
#** La <u>division supérieure</u> innerve le muscle releveur de la paupière et le muscle droit supérieur.
Le nerf se divise ensuite en une division supérieure et inférieure et pénètre l'orbite par la fissure orbitaire supérieure <ref>{{Citation d'un article|prénom1=Michael|nom1=Flanders|prénom2=Jesia|nom2=Hasan|prénom3=Abdullah|nom3=Al-Mujaini|titre=Partial third cranial nerve palsy: clinical characteristics and surgical management|périodique=Canadian Journal of Ophthalmology. Journal Canadien D'ophtalmologie|volume=47|numéro=3|date=2012-06|issn=1715-3360|pmid=22687316|doi=10.1016/j.jcjo.2012.03.030|lire en ligne=https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/22687316|consulté le=2020-08-12|pages=321–325}}</ref>:
#** La <u>division inférieure</u> innerve le muscle droit inférieur, le muscle droit interne et le muscle oblique inférieur. Elle contient également des fibres parasympathiques provenant du noyau d'Edinger-Westphal, qui innervent le corps ciliaire et le sphincter de l'iris. <ref name=":5" />  
* la division supérieure innerve le releveur de la paupière et le muscle droit supérieur
Il est important de noter qu'avant que le III<sup>e</sup> nerf crânien n'atteigne l'orbite, les fibres innervant les muscles pupillaires (fibres pupillomotrices parasympathiques) se retrouvent superficiellement dans le tronc nerveux alors que la portion interne est composée des fibres destinées aux muscles extraoculaires et releveurs de la paupière.<ref name=":0" /><ref name=":5" /> L'apport sanguin du nerf se fait via la vasa nervorum, avec un calibre du vaisseau qui se rétrécit en pénétrant dans le nerf.
* la division inférieure innerve le muscle droit inférieur, le muscle droit interne et le muscle oblique inférieur ou petit oblique ; la branche du petit oblique contient également des fibres parasympathiques provenant du noyau d'Edinger-Westphal, qui innervent le corps ciliaire et le sphincter de l'iris. <ref name=":5" />
* Des <u>lésions compressives</u> telles qu'un anévrisme, une hernie transtentorielle ou une tumeur, qui compriment superficiellement le nerf, impliqueront ainsi les fibres pupillomotrices superficielles, parfois même de façon isolée initialement.
Il est important de noter, qu'avant que le III<sup>e</sup> nerf crânien n'atteigne l'orbite, les fibres innervant les muscles pupillaires (fibres pupillomotrices parasympathiques) se trouvent superficiellement dans le tronc nerveux. Les vaisseaux sanguins piaux (de la pie-mère) assurent la vascularisation de ces fibres superficielles. En revanche, le tronc principal interne des fibres est alimenté par la ''vasa nervorum''.<ref name=":0" /><ref name=":5" />
* Des <u>lésions ischémiques du nerf</u>, telles que la microangiopathie associée au diabète sucré et à l'hypertension, affecteront préférentiellement la portion de plus petit calibre de la vasa nervorum, compromettant ainsi la portion centrale du nerf en épargnant fréquemment la portion externe. Le résultat sera une atteinte du 3e nerf crânien qui épargne la pupille.  
* Des lésions compressives (« chirurgicales »<ref name=":5" />), telles qu'un anévrisme, une hernie transtentorielle ou une tumeur, qui compriment superficiellement le nerf, impliqueront ainsi les fibres pupillomotrices superficielles<!-- À mettre dans étiologie ? Je suis ambivalent. Même chose pour le point suivant. -->.
* Des lésions médicales, telles que la microangiopathie associée au diabète sucré et à l'hypertension, affecteront plutôt la ''vasa nervorum'' par ischémie et épargneront ainsi les fibres pupillaires.  
La régénération aberrante du troisième nerf crânien peut être la conséquence de lésions compressives ou traumatiques, mais pas des lésions microvasculaires. Ce phénomène peut notamment provoquer des défauts de motilité oculaire. <ref name=":5" />


== Étiologies ==
== Étiologies ==
{{Section ontologique|classe=Maladie|nom=Étiologies}}
{{Section ontologique|classe=Maladie|nom=Étiologies}}


=== Causes générales  ===
=== Causes générales<!-- J'aurais tendance à peut-être diviser ceci en cause chirurgicales + médicales pour être cohérent avec ce qui a été énoncé plus haut.  -->   ===
* Ischémie vasculaire
* Ischémie vasculaire
* Traumatisme
* Traumatisme
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=== Facteurs de risque ===
=== Facteurs de risque ===
{{Section ontologique|classe=Maladie|nom=Facteurs de risque}}
{{Section ontologique|classe=Maladie|nom=Facteurs de risque}}Les facteurs de risque sont :
* l'{{Facteur de risque|nom=hypertension artérielle|RR=|référence_RR=|RC (OR)=}}
* le {{Facteur de risque|nom=diabète mellitus|RR=|référence_RR=|RC (OR)=}}
*


=== Questionnaire ===
=== Questionnaire ===
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== Examens paracliniques ==
== Examens paracliniques ==
{{Section ontologique|classe=Maladie|nom=Examens paracliniques}}
{{Section ontologique|classe=Maladie|nom=Examens paracliniques}}
Les patients atteints de paralysie du troisième nerf crânien sans atteinte pupillaire doivent être évalués pour exclure toute cause vasculaire. La pression artérielle doit être évaluée. Le bilan biochimique doit comprendre, entre autres, la formule sanguine complète (CBC), la glycémie, y compris l'Hb1AC, et le taux de sédimentation des érythrocytes (ESR) .<ref name=":0" />
Les patients atteints de paralysie du troisième nerf crânien sans atteinte pupillaire doivent être évalués pour exclure toute cause vasculaire. La pression artérielle doit être évaluée. Le bilan biochimique doit comprendre, entre autres, la formule sanguine complète, la glycémie, y compris l'Hb1AC, et le taux de sédimentation des érythrocytes.<ref name=":0" />


Si la paralysie du III<sup>e</sup> nerf crânien s'accompagne d'une atteinte pupillaire, une évaluation neuro-ophtalmique rapide doit être entreprise. L'IRM crânien et orbitaire est indiqué. <ref name=":5" /> L'angiographie par tomodensitométrie (Angio-CT) doit être effectuée d'urgence si l'examen clinique suggère un anévrisme. <ref name=":5" /><ref>{{Citation d'un lien web|langue=en-CA|titre=Third Cranial (Oculomotor) Nerve Disorders - Neurologic Disorders|url=https://www.merckmanuals.com/en-ca/professional/neurologic-disorders/neuro-ophthalmologic-and-cranial-nerve-disorders/third-cranial-oculomotor-nerve-disorders?query=third%20nerve%20palsy|site=Merck Manuals Professional Edition|consulté le=2020-08-18}}</ref>
Si la paralysie du III<sup>e</sup> nerf crânien s'accompagne d'une atteinte pupillaire, une évaluation neuro-ophtalmique rapide doit être entreprise. L'IRM crânien et orbitaire est indiqué. <ref name=":5" /> L'angiographie par tomodensitométrie (Angio-CT) doit être effectuée d'urgence si l'examen clinique suggère un anévrisme. <ref name=":5" /><ref>{{Citation d'un lien web|langue=en-CA|titre=Third Cranial (Oculomotor) Nerve Disorders - Neurologic Disorders|url=https://www.merckmanuals.com/en-ca/professional/neurologic-disorders/neuro-ophthalmologic-and-cranial-nerve-disorders/third-cranial-oculomotor-nerve-disorders?query=third%20nerve%20palsy|site=Merck Manuals Professional Edition|consulté le=2020-08-18}}</ref>
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{{Section ontologique|classe=Maladie|nom=Complications}}
{{Section ontologique|classe=Maladie|nom=Complications}}
Les complications liées à la paralysie du III<sup>e</sup> nerf crânien sont influencées par la cause sous-jacente. Il est possible d'objectiver, entre autres:
Les complications liées à la paralysie du III<sup>e</sup> nerf crânien sont influencées par la cause sous-jacente. Il est possible d'objectiver, entre autres:
* une ptose persistante
* une {{Complication|nom=ptose persistante|RR=|référence_RR=|RC (OR)=}} <!-- je t'ai inséré le premier modèle de complicaiton. À copier-coller comme je te l'ai montré :)  -->
* des déviations oculaires persistantes
* des déviations oculaires persistantes
* une rupture d'anévrisme et décès.
* une rupture d'anévrisme et décès.

Version du 26 novembre 2020 à 14:44

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Description: Cette section contient la définition du concept et devrait se résumer à quelques phrases au maximum : il ne s'agit pas d'une introduction. S'il existe des pages alternatives ou des nuances qui seraient susceptibles d'intéresser le lecteur, elles seront mentionnées dans cette section avec des liens. Le format attendu est le texte.
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Une erreur fréquente est de mettre des signes, des symptômes et le traitement dans l'introduction. Dans un soucis de concision, et considérant que votre page sera consultée autant sur ordinateur que sur les téléphones intelligents, la définition sert à définir à la manière d'un dictionnaire.
Exemple:
 
L'appendicite est l'inflammation et l'infection de l'appendice.
Paralysie du 3e nerf crânien
Maladie
Caractéristiques
Signes Parésie des mouvements oculaires, Anomalies de la pupille, Ptose palpébrale, Limitation de l'adduction oculaire, Limitation de l'élévation oculaire, Limitation de la dépression oculaire, Déviation oculaire, Diminution de la réactivité à la lumière, Absence de réactivité à la lumière, Diminution de la réactivité à l'accomodation, ... [+]
Symptômes
Diplopie binoculaire, Céphalée péri-orbitaire, Inconfort péri-orbitaire, Ptose, Mydriase
Diagnostic différentiel
Myasthénie grave, Migraine ophtalmique, Ophtalmopathie thyroïdienne, Ophtalmoplégie internucléaire, Ophtalmoplégie externe progressive chronique, Ptose congénitale, Syndrome de Parinaud, Syndrome de Wernicke, Mydriase pharmacologique, Syndrome de Miller-Fisher, ... [+]
Informations
Terme anglais Paralysie du nerf crânien III

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Anatomie

Le troisième nerf crânien (nerf oculomoteur) permet les mouvements de l'oeil, la constriction et l'accommodation de la pupille. Il est formé de deux composantes principales[1]:

  • les fibres parasympathiques externes qui innervent les muscles ciliaires et les sphincters de l'iris
  • les fibres somatiques internes qui alimentent le releveur supérieur de la paupière et les quatre muscles extra-oculaires (droit supérieur, droit interne, droit inférieur et oblique inférieur ou petit oblique).

Le trajet du 3e nerf crânien se divise en trois portions distinctes.

  1. Le complexe du noyau du 3e nerf crânien qui se situe dans le mésencéphale, dans sa portion antérieure, au niveau du colliculus supérieur et se compose : [1]
    • du noyau moteur principal
    • du noyau parasympathique accessoire (noyau d'Edinger-Westphal) [1].
  2. Le fascicule du 3e nerf crânien qui traverse le mésencéphale.
  3. Le 3e nerf crânien dans son trajet de la sortie du mésencéphale jusqu'à l'orbite.
    • À la sortie du mésencéphale, les fibres traversent la fosse interpédonculaire, puis passent entre l'artère cérébrale postérieure et l'artère cérébelleuse supérieure pour atteindre le sinus caverneux. Pendant ce trajet, le nerf oculomoteur se trouve latéralement et parallèlement à l'artère communicante postérieure. [1][2]

Le nerf se divise ensuite en une division supérieure et inférieure et pénètre l'orbite par la fissure orbitaire supérieure [3]:

  • la division supérieure innerve le releveur de la paupière et le muscle droit supérieur
  • la division inférieure innerve le muscle droit inférieur, le muscle droit interne et le muscle oblique inférieur ou petit oblique ; la branche du petit oblique contient également des fibres parasympathiques provenant du noyau d'Edinger-Westphal, qui innervent le corps ciliaire et le sphincter de l'iris. [2]

Il est important de noter, qu'avant que le IIIe nerf crânien n'atteigne l'orbite, les fibres innervant les muscles pupillaires (fibres pupillomotrices parasympathiques) se trouvent superficiellement dans le tronc nerveux. Les vaisseaux sanguins piaux (de la pie-mère) assurent la vascularisation de ces fibres superficielles. En revanche, le tronc principal interne des fibres est alimenté par la vasa nervorum.[1][2]

  • Des lésions compressives (« chirurgicales »[2]), telles qu'un anévrisme, une hernie transtentorielle ou une tumeur, qui compriment superficiellement le nerf, impliqueront ainsi les fibres pupillomotrices superficielles.
  • Des lésions médicales, telles que la microangiopathie associée au diabète sucré et à l'hypertension, affecteront plutôt la vasa nervorum par ischémie et épargneront ainsi les fibres pupillaires.

La régénération aberrante du troisième nerf crânien peut être la conséquence de lésions compressives ou traumatiques, mais pas des lésions microvasculaires. Ce phénomène peut notamment provoquer des défauts de motilité oculaire. [2]

Étiologies

La section facultative Étiologies ne contient pour le moment aucune information.
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Description: Cette section décrit les étiologies de la maladie, c'est-à-dire ce qui cause la maladie (ex. le diabète de type 2 cause la néphropathie diabétique). Les étiologies doivent être identifiées avec le modèle Étiologies.
Formats:Texte, Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques: Étiologie
Commentaires:
 
  • Attention ! Les facteurs de risque et les étiologies d'une maladie ne sont pas synonymes. Les étiologies sont ce qui causent la maladie, alors que les facteurs de risque prédisposent. Prenons l'exemple de l'infarctus du myocarde. Parmi les étiologies de l'infarctus du myocarde, on retrouve la thrombose coronarienne, la dissection coronarienne et le vasospasme. Parmi les facteurs de risque de l'infarctus du myocarde, on retrouve le diabète, l'hypertension artérielle, la sédentarité, l'obésité, le tabagisme, etc.
  • Le format attendu est le texte, la liste à puce ou le tableau. S'il y a quelques étiologies, le format texte est à privilégier. S'il y a de multiples étiologies, la liste à puce est à privilégier, précédée par une courte phrase introductive suivie d'un deux-points. S'il y a des catégories d'étiologies avec de multiples étiologies, le tableau est à privilégier. Bref, si vous considérez que la structure est trop complexe, souvent le tableau est l'idéal. Sinon, privilégiez les formats simples, car l'affichage est meilleur pour les téléphones intelligents en format texte et liste à puce.
  • Si disponible, il est intéressant d'ajouter la fraction étiologique à l'intérieur du modèle Facteur de risque.
Exemple:
 
Parmi les étiologies les plus courantes d'occlusion de l'intestin grêle, on retrouve :
  • les adhérences post-chirurgicales [Étiologie] (la plus fréquente)
  • les néoplasies abdominales [Étiologie]
  • les hernies incarcérées [Étiologie]
  • les maladies inflammatoires de l'intestin [Étiologie] (Crohn)
  • l'impaction fécale [Étiologie]
  • les corps étrangers [Étiologie]
  • les abcès intra-péritonéaux [Étiologie]
  • le volvulus [Étiologie].
Les étiologies de l'infarctus du myocarde comprennent la thrombose coronarienne [Étiologie], la dissection coronarienne [Étiologie] et le vasospasme coronarien [Étiologie].

Causes générales

  • Ischémie vasculaire
  • Traumatisme
  • Compressif
  • Hémorragie
  • Congénital
  • Idiopathique

Le diabète sucré et l'hypertension artérielle engendrent des changements ischémiques dans le nerf et représentent les causes systémiques les plus courantes de paralysie nerveuse acquise.[1][4]

Étiologies

L'étiologie et la présentation clinique des lésions acquises du troisième nerf crânien sont différentes selon les niveaux de l'atteinte [5]:

  • Lésions nucléaires. Les maladies vasculaires et les tumeurs sont la principale cause de paralysie du troisième nerf crânien à ce niveau;
  • Lésions fasciculaires. L'étiologie est similaire aux lésions nucléaires, quoi que la démyélinisation peut également causer atteinte au fascicule; [2]
  • Portion basilaire. Les principales causes de paralysie isolée comprennent les anévrismes, le diabète sucré, [6] et l'hématome extradural ou sous-dural suite à un trauma crânien. [2] La paralysie du troisième nerf crânien par atteinte d'une artère communicante postérieure, d'une artère cérébrale postérieure ou d'un anévrisme de l'artère cérébelleuse supérieure ont été répertoriés. [7] L'anévrisme de l'artère communicante postérieure, à sa jonction avec l'artère carotide interne, peut causer typiquement une paralysie douloureuse du IIIe nerf crânien avec atteinte pupillaire; [2]
  • Portion intra-caverneuse. Comme d'autres nerfs sont présents à proximité du IIIe nerf crânien au sein du caverneux, toute lésion à ce niveau peut engendrer de multiples paralysies nerveuses impliquant, notamment, le nerf crânien IV (nerf trochléaire), le nerf crânien VI (nerf abducens) et la première division du nerf crânien V (branche ophtalmique du nerf trijumeau). Les étiologies fréquentes d'atteinte à ce niveau sont le diabète, l'apoplexie hypophysaire, l'anévrisme, le syndrome de Tolosa-Hunt, le méningiome ou la fistule carotido-caverneuse. [2]
  • Portion intra-orbitaire. Les traumatismes, les tumeurs ou les atteintes microvasculaires sont les principales causes de paralysie intra-orbitaire du troisième nerf crânien. [2]

Physiopathologie

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Description: La physiopathologie traite des mécanismes biologiques qui conduisent à l'apparition d'une maladie.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
L'histopathologie doit figurer dans la section Examen paraclinique, et non dans la section physiopathologie.
Exemple:
 
Le VIP est une neurohormone composée de 28 acides aminés et appartenant à la famille des sécrétines-glucagon. Il est produit dans le système nerveux central ainsi que dans les neurones des voies gastro-intestinales, respiratoires et urogénitales. Il agit, via l'expression d'adénylate cyclase cellulaire (AMPc), à titre de vasodilatateur et de régulateur de l'activité des muscles lisses, de stimulateur de la sécrétion d'eau et d'électrolytes par le tractus intestinal, d'inhibiteur de la sécrétion d'acide gastrique et de promoteur du flux sanguin principalement dans le tractus gastro-intestinal. L'ensemble de ces éléments peuvent entraîner une hypokaliémie, une hyperglycémie, une hypomagnésémie et une hypercalcémie qui sont habituellement responsables de la présentation clinique.

Présentation clinique

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Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section contient la sous-section optionnelle Facteurs de risque et les sous-sections obligatoires Questionnaire et Examen clinique.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
  • La section Présentation clinique ne sert qu'à accueillir ces trois sous-sections : aucune information ne doit se retrouver entre le titre de section Présentation clinique et les autres sous-titres. Ce sont les sous-sections qui doivent être détaillées.
  • Une erreur fréquente est de laisser les facteurs de risque, le questionnaire et l'examen physique en un ou des paragraphes dans la section Présentation clinique, mais de ne pas détailler les sous-sections Facteurs de risque, Questionnaire et Examen clinique.
Exemple:
 
  • Présentation clinique

(Aucun texte)

  • Facteurs de risque

(Texte)

  • Questionnaire

(Texte)

  • Examen clinique

(Texte)

Facteurs de risque

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Description: Cette section contient les facteurs de risque de la maladie. Ces facteurs de risque peuvent être des maladies, des anomalies génétiques, des caractéristiques individuelles (l'âge, le sexe, l'origine ethnique, un certain type d'alimentation), etc.
Formats:Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques: Facteur de risque
Commentaires:
 
  • Il est obligatoire d'utiliser des propriétés sémantiques de type Facteur de risque pour les énumérer.
  • Attention de ne pas confondre les étiologies avec les facteurs de risque. Les étiologies sont ce qui cause la maladie, alors que les facteurs de risque prédisposent.
  • Le format attendu est la liste à puce simple, qui doit toujours être précédée d'une phrase introductive et d'un deux-point.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur du modèle Facteur de risque (prévalence, RR, rapport de cote, risque attribuable, etc.).
  • Privilégiez la liste à puce aux tableaux. Les deux formes sont acceptées.
Exemple:
 
Les facteurs de risque de l'infarctus du myocarde sont :
  • l'obésité [Facteur de risque]
  • l'hypertension artérielle [Facteur de risque]
  • le tabagisme [Facteur de risque]
  • le diabète [Facteur de risque].

Les facteurs de risque sont :

Questionnaire

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Description: Cette section traite des symptômes à rechercher à l'anamnèse (questionnaire). Les symptômes sont ressentis et exprimés par les patients.
Formats:Liste à puces
Balises sémantiques: Symptôme, Élément d'histoire
Commentaires:
 
  • Cette section doit faire l'usage des propriétés sémantiques de type Élément d'histoire et Symptôme lors de l'énumération de ces éléments.
  • Attention de ne pas confondre les signes et les symptômes. Les signes sont objectivées à l'examen physique alors que les symptômes sont relatées par le patient.
    • La dyspnée est un symptôme, alors que la tachypnée est un signe.
    • La tachycardie est un signe, alors que la palpitation est un symptôme.
    • Rarement, certains éléments peuvent être à la fois des signes ET des symptômes. Par exemple, la fièvre peut être mesurée par le patient et figurer au questionnaire.
  • Les symptômes des complications potentielles peuvent être évoqués dans cette section, mais ils ne doivent pas être spécifiés avec des balises sémantiques.
  • Dans les modèles sémantiques, insérez un symptôme par modèle (ne pas regrouper). Par exemple, la nausée et les vomissements doivent être mis dans deux modèles distincts.
  • N'utilisez pas de tableau pour cette section : utilisez plutôt un texte ou une liste à puce. Il faut garder les tableaux pour les sections qui en nécessitent le plus dans le but de ne pas surcharger la page.
  • Les facteurs de risque sont déjà présents dans la section du même nom. Il est inutile de le mentionner de nouveau dans la section Questionnaire.
  • Si vous désirez discuter de la manière de distinguer certains diagnostics différentiels au questionnaire, il est préférable d'utiliser la section Approche clinique ou de créer/améliorer une page de type Approche clinique.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur des modèles Symptôme et Élément d'histoire (prévalence, sensibilité, spécificité, etc.).
Exemple:
 
Les symptômes de l'infarctus du myocarde sont :
  • une douleur thoracique [Symptôme] de type serrement irradiant dans le bras gauche ou dans la mâchoire
  • des nausées [Symptôme]
  • des sueurs [Symptôme]
  • de la dyspnée [Symptôme].

D'autres éléments à rechercher au questionnaire de l'infarctus sont :

  • la prise récente d'inhibiteur de la PDE [ne pas mettre de modèle Symptôme]
  • la prise récente de cocaïne [Élément d'histoire]
  • des palpitations (pourrait signaler des arythmies malignes) [ne pas mettre de modèle Symptôme].

Il est parfois pertinent de mentionner des symptômes qui sont absents, comme dans la pharyngite à streptocoque. Les symptômes de la pharyngite à streptocoque sont :

  • l'odynophagie [Symptôme]
  • la fièvre [Symptôme]
  • l'absence de rhinorrhée [Symptôme]
  • l'absence de changement de la voix [Symptôme]
  • l'absence de toux [Symptôme].

Au questionnaire, les patients peuvent se plaindre de :

Examen clinique

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Description: Cette section traite des signes à rechercher lors de l'examen clinique.
Formats:Liste à puces
Balises sémantiques: Examen clinique, Signe clinique
Commentaires:
 
  • Cette section doit faire l'usage de propriétés sémantiques de type Signe clinique lors de l'énumération de ces éléments ainsi que des propriétés de type Examen clinique.
  • Dans certains cas, les signes peuvent être d'autres maladies (voir la section Exemple).
  • Ne pas mettre de symptôme dans l'examen clinique. Les signes cliniques sont objectivés à l'examen physique par le clinicien.
    • La dyspnée est un symptôme, alors que la tachypnée est un signe.
    • La tachycardie est un signe, alors que la palpitation est un symptôme.
    • Rarement, certains éléments peuvent être à la fois des signes ET des symptômes. Par exemple, la fièvre peut être mesurée par le patient et figurer au questionnaire.
  • Les signes des complications potentielles peuvent être évoqués dans cette section, mais ils ne doivent pas être spécifiés avec des balises sémantiques.
  • La liste à puce est le format à privilégier : rarement, un tableau peut être employé, mais cela est à réserver aux cas où la complexité de l'information l'exige.
  • Si vous désirez discuter de la manière de distinguer certains diagnostics différentiels à l'examen clinique, il est préférable d'utiliser la section Approche clinique ou de créer/améliorer une page de type Approche clinique.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur des modèles Examen clinique et Signe clinique (sensibilité, spécificité, VPP, VPN, etc.)
Exemple:
 
L'examen physique de l'appendicite démontrera les éléments suivants :
  • aux signes vitaux [examen clinique] :
    • de la fièvre [signe clinique]
    • des signes de choc septique [signe clinique] si appendicite compliquée (tachycardie, hypotension, tachypnée)
  • à l'examen abdominal [examen clinique]:
    • une sensibilité diffuse à la palpation (phase précoce) [signe clinique]
    • un signe de McBurney positif (généralement un peu plus tard dans la présentation) [signe clinique]
    • un signe de Rovsing positif [signe clinique]
    • un ressaut positif [signe clinique]
    • un signe du Psoas positif [signe clinique]
    • un signe de l'obturateur positif [signe clinique]
  • un examen gynécologique [examen clinique] normal [signe clinique].

Voici les tests qui sont généralement recommandés.

  • acuité visuelle normale
  • champ visuel par confrontation : champ visuel supérieur diminué ipsilatéralement
  • évaluation de la présence de proptose : cet examen sert à éliminer une orbitopathie de Graves (ophtalmopathie thyroïdienne). Une proptose n'est pas caractéristique de la paralysie du IIIe nerf crânien.
  • Mouvements oculaires: Les mouvements oculaires sont anormaux. [2]
    • Abduction: Normale (l'action du droit latéral n'est pas atteinte)
    • Adduction: Limitée (l'action du droit médial est atteinte)
    • Élévation: Limitée (l'action du droit supérieur et du petit oblique est atteinte)
    • Dépression: Limitée (l'action du droit inférieur est atteinte)
  • Évaluation des paupières: Une ptose profonde peut être objectivée, par atteinte de l'innervation du muscle releveur de la paupière. [2]
  • Évaluation de la réactivité des pupilles: Une mydriase et une perte d'accommodation peuvent être notés à l'examen clinique. [2]
  • Évaluation des autres nerfs crâniens et du système nerveux: Les autres nerf crâniens et le système nerveux périphérique doivent être évalués. [8]

Ainsi, les points saillants qui peuvent être notés à l'examen clinique sont:

  • Ptose sévère. Une ptose sévère est objectivée en raison de la paralysie du muscle releveur de la paupière. [9]
  • Déviation oculaire. En cas de paralysie du troisième nerf crânien, le muscle droit externe et le muscle oblique supérieur ou grand oblique sont épargnés, et leurs actions sans opposition amènent l'œil dans une position «bas et dehors» ("down and out"). [1] L'oeil est donc en abduction et en dépression en position primaire. [2]
  • Atteinte pupillaire. Dans la paralysie compressive du IIIe nerf crânien, la pupille est fixe et dilatée en raison de l'atteinte des fibres pupillomotrices. La paralysie des muscles ciliaires entraîne également une perte d'accommodation. Par contre, dans la paralysie microvasculaire, la pupille est épargnée.
  • Diplopie. Ce symptôme peut être rapporté par le patient en raison de la déviation de l'œil affecté. Cependant, en raison de la ptose sévère, qui agit comme obstacle à la diplopie, le patient ne se plaint généralement pas d'une vision double. [1]

Quatre syndromes distincts

Ces syndromes impliquent une atteinte du fascicule. [2]

  • Syndrome de Benedikt: Paralysie ipsilatérale du IIIe nerf crânien et tremblements controlatéraux;
  • Syndrome de Weber: Paralysie ipsilatérale du IIIe nerf crânien et hémiplégie controlatérale;
  • Syndrome de Nothnagel: Paralysie ipsilatérale du IIIe nerf crânien et ataxie cérébelleuse;
  • Syndrome de Claude: Caractéristiques combinées des syndromes de Benedikt et de Nothnagel.[1]

Examens paracliniques

La section obligatoire Examens paracliniques ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section concerne les tests à demander lorsque la maladie est suspectée et les résultats attendus en présence de la maladie.
Formats:Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques: Examen paraclinique, Signe paraclinique
Commentaires:
 
  • Chaque examen paraclinique doit être spécifiée à l'aide du modèle Examen paraclinique et ses résultats attendus à l'aide du modèle Signe paraclinique.
  • La liste à puce est le format à utiliser, toujours précédée d'une courte phrase introductive avec un deux-points. Parfois, présenter les examens paracliniques/signes paracliniques sous la forme d'un tableau peut-être optimal, mais cela est à réserver aux cas où la complexité de l'information l'exige.
  • Il est important d'être précis. Par exemple, « radiographie du genou » est préférable à « radiographie », « TDM abdominal avec contraste » > « TDM abdominal », etc.
  • Il est possible de mettre des examens paracliniques qui sont indiqués pour une maladie, mais qui sont normaux. Par exemple, la radiographie thoracique dans l'infarctus du myocarde, qui sert essentiellement à dépister d'autres maladies (dissection aortique, oedème pulmonaire aigu).
  • Un signe paraclinique peut être normal. Par exemple, un trou anionique normal (signe paraclinique) peut être utile dans le contexte d'une acidose métabolique.
  • Il est utile de séparer les laboratoires et les imageries en deux sous-sections distinctes.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur des modèles Examen paraclinique et Signe paraclinique (sensibilité, spécificité, VPP, VPN, etc.).
Exemple:
 
Les examens suivants sont utiles dans la démarche d'investigation du VIPome :
  • les électrolytes fécaux [examen paraclinique] : le trou osmolaire fécal est habituellement inférieur à 50 mOsm/kg [signe paraclinique]
  • le taux de VIP sérique [examen paraclinique] : habituellement supérieur à 500 pg/mL [signe paraclinique]
  • le taux de catécholamines sériques [examen paraclinique]
  • le taux de polypeptides pancréatiques sériques : les polypeptides pancréatiques sériques sont habituellement augmentés [signe paraclinique]
  • les électrolytes sériques [examen paraclinique] : l'hypokaliémie [signe paraclinique], l'hyperchlorémie [signe paraclinique] et l'hypercalcémie [signe paraclinique] sont typiques
  • la glycémie [examen paraclinique]: l'hyperglycémie [signe paraclinique] est fréquente
  • le gaz artériel [examen paraclinique]/ gaz veineux [examen paraclinique] : le gaz artériel ou veineux peuvent détecter une acidose métabolique [signe paraclinique] à trou anionique normal [signe paraclinique]
  • l'ECG [examen paraclinique], si hypokaliémie ou hypercalcémie.

Les patients atteints de paralysie du troisième nerf crânien sans atteinte pupillaire doivent être évalués pour exclure toute cause vasculaire. La pression artérielle doit être évaluée. Le bilan biochimique doit comprendre, entre autres, la formule sanguine complète, la glycémie, y compris l'Hb1AC, et le taux de sédimentation des érythrocytes.[1]

Si la paralysie du IIIe nerf crânien s'accompagne d'une atteinte pupillaire, une évaluation neuro-ophtalmique rapide doit être entreprise. L'IRM crânien et orbitaire est indiqué. [2] L'angiographie par tomodensitométrie (Angio-CT) doit être effectuée d'urgence si l'examen clinique suggère un anévrisme. [2][10]

Approche clinique

La section facultative Approche clinique ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Alors que les sections Questionnaire, Examen clinique et Examens paracliniques servent à énumérer, cette section sert à intégrer tous ces éléments pour discuter du raisonnement du clinicien. C'est en quelque sorte la manière dont les cliniciens réfléchissent lorsque confrontés à cette maladie : c'est la section par excellence pour l'enseignement.
Formats:Texte, Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
  • C'est la seule section dans laquelle on peut répéter des informations qui ont déjà été mentionnées auparavant.
  • L'utilisation du modèle Flowchart (diagramme) est encouragée. Voir Aide:Diagramme.
  • Le format attendu est libre (texte, liste, tableau, diagramme).
Exemple:
 

Diagnostic

La section facultative Diagnostic ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Cette section traite de la manière dont on peut diagnostiquer une maladie en tenant compte de l'histoire, de l'examen clinique et des investigations. C'est dans cette section que se retrouveront les critères permettant d'infirmer ou de confirmer la présence de la maladie (lorsqu'ils existent).
Formats:Texte, Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
  • Si des critères diagnostiques précis et officiels existent, cette section sert à les répertorier.
  • Si la forme des critères diagnostiques est complexe, il est possible de présenter l'information sous forme de tableau. La liste à puce est néanmoins à privilégier.
Exemple:
 
L'asystolie est un diagnostic électrocardiographique. L'absence d'activité électrique chez un patient inconscient sans pouls permet de confirmer le diagnostic, tout en s'assurant qu'il n'y a pas de cable débranché et que la calibration du moniteur est adéquate.

Selon le Fourth Universal Definition of Myocardial Infarction, l'infarctus aigu du myocarde est diagnostiqué lorsqu'il y a :

  • une blessure myocardique aiguë
  • des évidences cliniques d'ischémie aiguë du myocarde
  • avec une élévation et/ou baisse des troponines sériques (avec au moins une valeur au-dessus du 99e percentile) et au moins un des éléments suivants :
    • des symptômes compatibles avec l'ischémie myocardique
    • un changement ischémique de novo à l'ECG
    • une apparition d'ondes Q pathologiques
    • une évidence à l'imagerie de nouvelles pertes de myocardes viables
    • une évidence à l'imagerie de nouvelles pertes de mobilité régionale de la contractilité
    • une identification d'un thrombus coronarien par angiographie ou autopsie.

Diagnostic différentiel

La section obligatoire Diagnostic différentiel ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section traite du diagnostic différentiel de la maladie, c'est-à-dire aux autres diagnostics à évoquer lorsque confronté à ce diagnostic.
Formats:Liste à puces
Balises sémantiques: Diagnostic différentiel
Commentaires:
 
  • Chaque diagnostic doit être spécifié à l'aide d'une propriété sémantique de type Diagnostic différentiel.
  • La liste à puce est le format à utiliser, toujours précédée d'une courte phrase introductive avec un deux-points. Évitez les tableaux dans cette section. Gardons-les pour d'autres sections pour garder l'efficacité de l'article.
  • Vous pouvez ajouter quelques éléments discriminants après chaque diagnostic différentiel. Si c'est un ou deux éléments, vous pouvez mettre ces éléments discriminants entre parenthèse après le modèle Diagnostic différentiel. S'il s'agit de quelques phrases, insérez une note de bas de page après le modèle Diagnostic différentiel. Pour élaborer plus longuement sur la manière de distinguer la maladie et ses diagnostics différentiels, servez-vous de la section Approche clinique.
  • Si vous désirez écrire un paragraphe sur les différentes manières de distinguer le diagnostic A du diagnostic B, vous pouvez écrire un paragraphe dans la section Approche clinique qui mentionnent tous les éléments qui permettent de distinguer ces diagnostics entre eux au questionnaire, à l'examen clinique et aux examens paracliniques.
  • Attention de ne pas confondre le diagnostic différentiel avec les étiologies et les complications. Le diagnostic différentiel, ce sont les autres maladies qui peuvent avoir une présentation clinique similaire. Les étiologies sont les entités qui causent la maladie. Les complications sont les entités qui découlent directement de la maladie.
Exemple:
 
Le diagnostic différentiel de l'appendicite comprend :
  • l'abcès tubo-ovarien [diagnostic différentiel]
  • l'atteinte inflammatoire pelvienne [diagnostic différentiel]
  • la grossesse ectopique [diagnostic différentiel] Pour différencier la grossesse ectopique de l'appendicite, il faut d'abord questionner les facteurs de risques XYZ du patient... (voir la section Commentaires de la présente bannière pour des instructions plus détaillées si vous désirez souligner des éléments discriminants.)
  • la cystite [diagnostic différentiel].

Le diagnostic différentiel de la paralysie du 3e nerf crânien inclut les conditions suivantes :

Traitement

La section obligatoire Traitement ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section décrit le traitement de la maladie.
Formats:Liste à puces, Tableau, Texte
Balises sémantiques: Traitement, Traitement pharmacologique
Commentaires:
 
  • Chaque traitement (et son indication) doit être spécifié à l'aide d'une propriété sémantique de type Traitement.
  • La liste à puce et le tableau sont les formats à privilégier.
  • La liste à puce doit toujours être précédée d'une courte phrase introductive avec un deux-points.
  • Il faut garder en tête lorsqu'on écrit cette section que le clinicien qui consulte cette page doit être en mesure de retrouver l'information dont il a besoin rapidement. La division de l'information doit tenir compte de cette contrainte.
  • Chaque traitement (et son indication) doit être spécifié à l'aide d'une propriété sémantique de type Traitement. Si disponible, ajoutez les données épidémiologiques dans le modèle sémantique du traitement par rapport à l'efficacité du traitement (RRA, RRR, NNT, NNH, etc.).
  • Indiquez la posologie des médicaments ainsi que la durée du traitement. Les posologies de médicaments doivent être systématiquement référencées. Un médicament mentionné sans la posologie a une utilité limitée pour le clinicien qui visite la page.
  • Si un traitement approprié de la maladie est une procédure, ne décrivez pas cette procédure dans la section traitement.
    • Ne décrivez pas comment on installe un drain thoracique dans le pneumothorax. La technique d'installation du drain thoracique sera détaillée sur une page de type Procédure. Tenez-vous en à l'indication de la procédure pour la présente maladie. Par exemple, le drain thoracique est indiqué en présence d'un pneumothorax de > 3 cm.
    • Ne détaillez pas l'onyxectomie dans la page sur l'ongle incarné. Dites plutôt que l'onyxectomie est appropriée dans l'ongle incarné dans les situations XYZ.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur du modèle Traitement (NNH, NNT, RRR, RRA, etc.)
  • Lorsqu'il n'y a pas de traitement, ajouter une balise de type [Traitement] et la faire pointer vers Absence d'intervention.
Exemple:
 

Traitement conservateur

La simple observation est adéquate lorsqu'une paralysie du IIIe nerf crânien est de cause microvasculaire, notamment chez les patients de plus de 50 ans ayant des antécédents de diabète ou d'hypertension.[5] Les patients doivent être suivis tous les 3 mois pour vérifier les signes d'amélioration. La plupart des patients atteints de paralysie ischémique du IIIe nerf crânien présentent une amélioration en 1 mois et une récupération complète en 3 mois. [1]

En cas de diplopie, l'œil affecté peut être occlus à l'aide d'un cache-œil ou d'une lentille de contact opaque. [5] Un prisme temporaire de Fresnel peut également être considéré pour soulager les symptômes de diplopie. [2] L'injection de toxine botulique au sein du muscle droit externe peut être indiquée si la récupération est lente afin de minimiser les risques de contracture. [2]

Traitement chirurgical

Les traitements chirurgicaux visant à corriger les déviations oculaires et la ptose, sont à considérer seulement si la condition est stable depuis au moins 6 mois. [2] Ils dépendent de la sévérité de l'atteinte et de la présence ou l'absence de facteurs concomitants. [12]

Suivi

La section facultative Suivi ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Cette section traite du suivi de la maladie.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
  • Est-ce que la patient aura besoin d'être revu dans X semaines ?
  • Quels doivent être les consignes données au patient ?
  • Cette section peut également traiter du suivi intrahospitalier.
  • Quels sont les éléments cliniques (signes/symptômes) et paracliniques (imagerie et laboratoire) à répéter ? À quelle fréquence ? Pour quelle raison ?
Exemple:
 

Complications

La section obligatoire Complications ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section traite des complications possibles de la maladie.
Formats:Liste à puces, Texte
Balises sémantiques: Complication
Commentaires:
 
  • Chaque complication doit être spécifiée à l'aide du modèle Complication.
  • Si possible, veuillez ajouter la fréquence des complications.
  • Ne pas mentionner les complications de la procédure ou du traitement sur la page de la maladie.
    • Sur une page de tendinite, ne pas mettre dans les complications que l'ulcère d'estomac est une complication de la prise d'anti-inflammatoire. Cette complication figure seulement sur la page de type Médicament dans les effets indésirables.
    • Sur la page de l'appendicite, on ne nomme pas les complications de l'appendicectomie, mais seulement celles de l'appendicite. Les complications de l'appendicectomie sont décrites sur une page de type Procédure d'appendicectomie.
  • Ne pas confondre les facteurs de risque, les étiologies, les complications et le diagnostic différentiel. Les complications, ce sont les autres maladies qui se développent si on ne traite pas la maladie.
  • Le format attendu est la liste à puce, précédé d'une courte phrase introductive et d'un deux-points.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur du modèle Complication (risque relatif, etc.)
  • Lorsqu'il n'y a pas de complications, ajouter une balise de type [Complication] et la faire pointer vers Aucune complication.
Exemple:
 
Les complications de l'infarctus du myocarde sont :
  • la rupture d'un pilier mitral [Complication]
  • l'oedème aiguë du poumon [Complication]
  • la tachycardie ventriculaire [Complication]
  • le bloc AV de haut grade [Complication].

Les complications liées à la paralysie du IIIe nerf crânien sont influencées par la cause sous-jacente. Il est possible d'objectiver, entre autres:

  • une ptose persistante
  • des déviations oculaires persistantes
  • une rupture d'anévrisme et décès.

Évolution

La section facultative Évolution ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Cette section contient le pronostic et évolution naturelle de la maladie. Le pronostic est lié à la survie du patient atteint de la maladie. L'évolution naturelle est la manière dont évoluera la maladie du patient dans le temps.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
Exemple:
 
La dissection aortique est associée une mortalité très élevée. Au moins 30% des patients décèdent après leur arrivée à l'urgence, et ce, même après une intervention chirurgicale. Pour ceux qui survivent à la chirurgie, la morbidité est également très élevée et la qualité de vie est mauvaise. La mortalité la plus élevée d'une dissection aortique aiguë est dans les 10 premiers jours. Les patients qui ont une dissection chronique ont tendance à avoir un meilleur pronostic, mais leur espérance de vie est raccourcie par rapport à la population générale.[1] Sans traitement, la mortalité est de 1 à 3% par heure au cours des 24 premières heures, 30% à une semaine, 80% à deux semaines et 90% à un an.

Prévention

La section facultative Prévention ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Cette section traite des mesures préventives et du dépistage précoce de la maladie (lorsque pertinent).
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
Exemple:
 
La prévention primaire consiste à la prise en charge des facteurs de risque :
  • l'arrêt tabagique
  • l'activité physique régulière
  • la perte de poids si obésité
  • le bon contrôle du diabète, de l'hypertension et de l'hypercholestérolémie
  • éviter toute consommation de cocaïne.

Références

__NOVEDELETE__
  1. 1,00 1,01 1,02 1,03 1,04 1,05 1,06 1,07 1,08 1,09 et 1,10 (en) Modi P et Arsiwalla T, « Cranial Nerve III Palsy », sur PubMed, 2020 jan (PMID 30252368, consulté le 12 août 2020)
  2. 2,00 2,01 2,02 2,03 2,04 2,05 2,06 2,07 2,08 2,09 2,10 2,11 2,12 2,13 2,14 2,15 2,16 2,17 2,18 et 2,19 Bowling, Brad (Bradley),, Kanski's clinical ophthalmology : a systematic approach (ISBN 978-0-7020-5572-0 et 0-7020-5572-7, OCLC 912368712, lire en ligne)
  3. Michael Flanders, Jesia Hasan et Abdullah Al-Mujaini, « Partial third cranial nerve palsy: clinical characteristics and surgical management », Canadian Journal of Ophthalmology. Journal Canadien D'ophtalmologie, vol. 47, no 3,‎ , p. 321–325 (ISSN 1715-3360, PMID 22687316, DOI 10.1016/j.jcjo.2012.03.030, lire en ligne)
  4. Kiyoung Kim, Sung Rae Noh, Min Seok Kang et Kyung Hyun Jin, « Clinical Course and Prognostic Factors of Acquired Third, Fourth, and Sixth Cranial Nerve Palsy in Korean Patients », Korean journal of ophthalmology: KJO, vol. 32, no 3,‎ , p. 221–227 (ISSN 2092-9382, PMID 29770635, Central PMCID 5990641, DOI 10.3341/kjo.2017.0051, lire en ligne)
  5. 5,0 5,1 et 5,2 Anupam Singh, Chirag Bahuguna, Ritu Nagpal et Barun Kumar, « Surgical management of third nerve palsy », Oman Journal of Ophthalmology, vol. 9, no 2,‎ , p. 80–86 (ISSN 0974-620X, PMID 27433033, Central PMCID 4932800, DOI 10.4103/0974-620X.184509, lire en ligne)
  6. Madhura A. Tamhankar, Valerie Biousse, Gui-Shuang Ying et Sashank Prasad, « Isolated third, fourth, and sixth cranial nerve palsies from presumed microvascular versus other causes: a prospective study », Ophthalmology, vol. 120, no 11,‎ , p. 2264–2269 (ISSN 1549-4713, PMID 23747163, Central PMCID 3795864, DOI 10.1016/j.ophtha.2013.04.009, lire en ligne)
  7. Nauman S. Chaudhry, Denise Brunozzi, Sophia F. Shakur et Fady T. Charbel, « Ruptured posterior cerebral artery aneurysm presenting with a contralateral cranial nerve III palsy: A case report », Surgical Neurology International, vol. 9,‎ , p. 52 (ISSN 2229-5097, PMID 29576903, Central PMCID 5858053, DOI 10.4103/sni.sni_430_17, lire en ligne)
  8. 8,0 8,1 8,2 et 8,3 Bagheri, Nika,, Wajda, Brynn N., et Wills Eye Hospital (Philadelphia, Pa.),, The Wills eye manual : office and emergency room diagnosis and treatment of eye disease (ISBN 978-1-4963-5366-5, 1-4963-5366-8 et 1-4963-7722-2, OCLC 951081880, lire en ligne)
  9. H. Ferhan Komurcu, Giyas Ayberk, M. Faik Ozveren et Omer Anlar, « Pituitary adenoma apoplexy presenting with bilateral third nerve palsy and bilateral proptosis: a case report », Medical Principles and Practice: International Journal of the Kuwait University, Health Science Centre, vol. 21, no 3,‎ , p. 285–287 (ISSN 1423-0151, PMID 22156441, DOI 10.1159/000334783, lire en ligne)
  10. (en) « Third Cranial (Oculomotor) Nerve Disorders - Neurologic Disorders », sur Merck Manuals Professional Edition (consulté le 18 août 2020)
  11. D. A. De Silva et H. C. Siow, « A case report of ophthalmoplegic migraine: a differential diagnosis of third nerve palsy », Cephalalgia: An International Journal of Headache, vol. 25, no 10,‎ , p. 827–830 (ISSN 0333-1024, PMID 16162261, DOI 10.1111/j.1468-2982.2005.00953.x, lire en ligne)
  12. Anupam Singh, Chirag Bahuguna, Ritu Nagpal et Barun Kumar, « Surgical management of third nerve palsy », Oman Journal of Ophthalmology, vol. 9, no 2,‎ , p. 80–86 (ISSN 0974-620X, PMID 27433033, Central PMCID 4932800, DOI 10.4103/0974-620X.184509, lire en ligne)
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