Vertige positionnel paroxystique bénin

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Description: Cette section contient la définition du concept et devrait se résumer à quelques phrases au maximum : il ne s'agit pas d'une introduction. S'il existe des pages alternatives ou des nuances qui seraient susceptibles d'intéresser le lecteur, elles seront mentionnées dans cette section avec des liens. Le format attendu est le texte.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
Une erreur fréquente est de mettre des signes, des symptômes et le traitement dans l'introduction. Dans un soucis de concision, et considérant que votre page sera consultée autant sur ordinateur que sur les téléphones intelligents, la définition sert à définir à la manière d'un dictionnaire.
Exemple:
 
L'appendicite est l'inflammation et l'infection de l'appendice.
Vertige positionnel paroxystique bénin (VPPB)
Maladie

Oreille interne et ses canaux semi-circulaires
Caractéristiques
Signes Nystagmus , Manœuvre de Pagnini-McClure, Manœuvre de Fukuda, Manoeuvre de Dix-Hallpike , Nystagmus unilatéral, Nystagmus horizonto-rotatoire, Démarche normale, Examen des nerfs crâniens normal, Forces segmentaires normales, Doigt-nez normal, ... [+]
Symptômes
Nausées, Vertige , Trouble de l'équilibre, Sensation de tête légère, Vomissement
Diagnostic différentiel
Hypovolémie, Hypotension orthostatique, AVC du tronc cérébral, Neurinome acoustique, Arythmies, Ototoxicité, Neuronite vestibulaire, Polyneuropathie diabétique, Labyrinthite, AVC cérébelleux, ... [+]
Informations
Spécialité ORL

Page non révisée

Le vertige positionnel paroxystique bénin (VPPB) est le plus fréquent des vertiges. C'est un vertige rotatoire vrai, qui est déclenché par les changements de positions de la tête, qui dure moins de 60 secondes, et qui est associé à un nystagmus, sans signe cochléaire ni neurologique. Il peut impliquer un ou plusieurs canaux semi-circulaires et provoquer différents types de symptômes associés tels nausées et vomissements.

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Épidémiologie

La section facultative Épidémiologie ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Cette section contient les données épidémiologiques sur la maladie (ex. incidence, prévalence, coûts en hospitalisation, proportion d'hommes-femmes, régions où la prévalence est plus élevée, etc.). Chaque donnée épidémiologique doit être appuyée par une référence. Idéalement, des statistiques canadiennes et québécoises sont mentionnées lorsque disponibles.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
Les facteurs de risque ne sont pas présentés ici, mais bien dans la sous-section Facteurs de risque (Présentation clinique). Le pronostic et l'évolution naturelle de la maladie sont décrits dans la section Évolution.
Exemple:
 
La FRP est une maladie relativement rare qui affecte le plus souvent les patients âgés de 40 à 60 ans. Une prédominance masculine est observée avec un ratio H : F estimé à environ 2:1 ou 3:1. L'incidence de la FRP est inconnue, mais est estimée à 1 pour 200 000 à 500 000 par an.
Vertige périphérique le plus fréquent, rotatoire et de bon pronostic.
  • La prévalence du VPPB est de l'ordre de 2.4%. Vertige périphérique le plus fréquent de diagnostic purement clinique.[1]
  • Il représente environ 30% des vertiges retrouvés chez l'adulte.
  • Plus fréquent chez les femmes (environ 60% des cas) avec un ratio de 2:1 à 3:1[2].
  • Plus fréquent chez le sujet âgé et exceptionnel avant 20 ans.[3]
  • Les formes bilatérales représentent 12 à 15% des VPPB.
  • Problème majeur de santé publique[4]chez les patient s âgés, dont un tiers souffrant de vertiges ont déjà reçu un diagnostic de VPPB, qui a la particularité de moins bien répondre au traitement avec une tendance à la récidive.

Étiologies

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Formats:Texte
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Commentaires:
 
Les facteurs de risque ne sont pas présentés ici, mais bien dans la sous-section Facteurs de risque (Présentation clinique). Le pronostic et l'évolution naturelle de la maladie sont décrits dans la section Évolution.
Exemple:
 
La FRP est une maladie relativement rare qui affecte le plus souvent les patients âgés de 40 à 60 ans. Une prédominance masculine est observée avec un ratio H : F estimé à environ 2:1 ou 3:1. L'incidence de la FRP est inconnue, mais est estimée à 1 pour 200 000 à 500 000 par an.

Le plus souvent bénin, le VPPB demeure d'origine inconnue, idiopathique dans plus de 80% des cas, cependant plusieurs études démontrent la possibilité de relation de cause à effet entre le VPPB et un traumatisme crânien (15-78 %), des vibrations intenses appliquées à la boite crânienne, comme par exemple l'effet du marteau-piqueur, une chirurgie de l’oreille[5][6][7], un déficit vestibulaire, compliquer une maladie de Ménière, voire même une pathologie vasculaire qui entrainerait une dégénérescence de la macule utriculaire.

Les canaux les plus atteints:

  • Le semi-circulaire postérieur est le plus fréquemment atteint (60-90%)
  • Le semi-circulaire horizontal (5-30%)
  • Rarement le canal semi-circulaire supérieur (1%)
  • Une atteinte simultanée de plusieurs canaux est possible (1%). Occasionnellement, les otolithes libres peuvent migrer d’un canal à l’autre.

Physiopathologie

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Description: La physiopathologie traite des mécanismes biologiques qui conduisent à l'apparition d'une maladie.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
L'histopathologie doit figurer dans la section Examen paraclinique, et non dans la section physiopathologie.
Exemple:
 
Le VIP est une neurohormone composée de 28 acides aminés et appartenant à la famille des sécrétines-glucagon. Il est produit dans le système nerveux central ainsi que dans les neurones des voies gastro-intestinales, respiratoires et urogénitales. Il agit, via l'expression d'adénylate cyclase cellulaire (AMPc), à titre de vasodilatateur et de régulateur de l'activité des muscles lisses, de stimulateur de la sécrétion d'eau et d'électrolytes par le tractus intestinal, d'inhibiteur de la sécrétion d'acide gastrique et de promoteur du flux sanguin principalement dans le tractus gastro-intestinal. L'ensemble de ces éléments peuvent entraîner une hypokaliémie, une hyperglycémie, une hypomagnésémie et une hypercalcémie qui sont habituellement responsables de la présentation clinique.

La physiopathologie du VPPB est bien établie de nos jours, et serait liée à la présence d’otolithes (débris de cristaux de carbonate de calcium dans l’oreille) libres dans le labyrinthe membraneux des canaux semi-circulaires (CSC). Les otolithes sont normalement présentes et fixées aux niveaux du saccule et de l’utricule[8].Dans le VPPB, elles forment des canalolithiases dans le canal semi-circulaire le plus souvent le postérieur, et se détachent de la macule utriculaire.Ainsi, lors des changements de position de la tête, ils se déplacent dans le sens de la gravité entrainant un mouvement endolymphatique accompagnée d' une déflexion de la cupule et une stimulation du nerf innervant le canal correspondant. La réponse engendrée par cette stimulation diffère alors selon le canal atteint.

Ce détachement peut être primitif donc idiopathique ou d’origine traumatique, virale, infectieuse, dégénérative ou suite a une manipulation cervicale.

Présentation clinique

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Description: Cette section contient la sous-section optionnelle Facteurs de risque et les sous-sections obligatoires Questionnaire et Examen clinique.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
  • La section Présentation clinique ne sert qu'à accueillir ces trois sous-sections : aucune information ne doit se retrouver entre le titre de section Présentation clinique et les autres sous-titres. Ce sont les sous-sections qui doivent être détaillées.
  • Une erreur fréquente est de laisser les facteurs de risque, le questionnaire et l'examen physique en un ou des paragraphes dans la section Présentation clinique, mais de ne pas détailler les sous-sections Facteurs de risque, Questionnaire et Examen clinique.
Exemple:
 
  • Présentation clinique

(Aucun texte)

  • Facteurs de risque

(Texte)

  • Questionnaire

(Texte)

  • Examen clinique

(Texte)

Le diagnostic de VPPB est suspecté à l’anamnèse, puis confirmé par des manœuvres diagnostiques spécifiques à chaque canal incriminé.[9]

Globalement, le patient décrit des vertiges rotatoires, déclenchés par les changements de position de la tête dans l’axe du canal semi-circulaire atteint. Le vertige survient généralement après une période de latence de quelques secondes après le mouvement de la tête.

Il est intense, mais transitoire (s’estompe en moins d’une minute) et récidive à chaque nouveau changement de position.

Facteurs de risque

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Description: Cette section contient les facteurs de risque de la maladie. Ces facteurs de risque peuvent être des maladies, des anomalies génétiques, des caractéristiques individuelles (l'âge, le sexe, l'origine ethnique, un certain type d'alimentation), etc.
Formats:Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques: Facteur de risque
Commentaires:
 
  • Il est obligatoire d'utiliser des propriétés sémantiques de type Facteur de risque pour les énumérer.
  • Attention de ne pas confondre les étiologies avec les facteurs de risque. Les étiologies sont ce qui cause la maladie, alors que les facteurs de risque prédisposent.
  • Le format attendu est la liste à puce simple, qui doit toujours être précédée d'une phrase introductive et d'un deux-point.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur du modèle Facteur de risque (prévalence, RR, rapport de cote, risque attribuable, etc.).
  • Privilégiez la liste à puce aux tableaux. Les deux formes sont acceptées.
Exemple:
 
Les facteurs de risque de l'infarctus du myocarde sont :
  • l'obésité [Facteur de risque]
  • l'hypertension artérielle [Facteur de risque]
  • le tabagisme [Facteur de risque]
  • le diabète [Facteur de risque].

Le VPPB s'observe plus volontiers dans deux types de population distinctes.[10]

Principaux facteurs de risque du VPPB
Population concernée Caractéristiques et facteurs de risque
Sujets jeunes (20-25 ans)
  • Hypotoniques, sans activité sportive, sédentaire avec ergonomie de travail sur ordinateur.
  • De profil, assis, existe un affaissement du tronc avec augmentation de la courbure dorsale compensée par une attitude de la tête "menton en avant" voire une translation de la tête en avant.
  • La charnière cervico-occipitale en butée postérieure.
Sujets âgée (50-60 ans)
  • Une cyphose thoracique haute importante compensée par une hyper extension cervicale pour que la tête soit verticale.
  • De profil, une de translation de la tête en avant.
  • Le cisaillement qui en résulte au niveau de la charnière cervico-occipitale est matérialisée par la disparition de la chaîne ou du petit collier, que le sujet porte autour du cou, dans le pli cutané nucal.
  • Population familière avec les étourdissements provoqués par une position "tête levée et bras en l'air" pour atteindre un objet situé en hauteur. Ils peuvent expérimenter les mêmes vertiges après une période prolongée de lecture avec des verres multifocaux.

Symptômes

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Description: Cette section traite des symptômes à rechercher à l'anamnèse (questionnaire). Les symptômes sont ressentis et exprimés par les patients.
Formats:Liste à puces
Balises sémantiques: Symptôme, Élément d'histoire
Commentaires:
 
  • Cette section doit faire l'usage des propriétés sémantiques de type Élément d'histoire et Symptôme lors de l'énumération de ces éléments.
  • Attention de ne pas confondre les signes et les symptômes. Les signes sont objectivées à l'examen physique alors que les symptômes sont relatées par le patient.
    • La dyspnée est un symptôme, alors que la tachypnée est un signe.
    • La tachycardie est un signe, alors que la palpitation est un symptôme.
    • Rarement, certains éléments peuvent être à la fois des signes ET des symptômes. Par exemple, la fièvre peut être mesurée par le patient et figurer au questionnaire.
  • Les symptômes des complications potentielles peuvent être évoqués dans cette section, mais ils ne doivent pas être spécifiés avec des balises sémantiques.
  • Dans les modèles sémantiques, insérez un symptôme par modèle (ne pas regrouper). Par exemple, la nausée et les vomissements doivent être mis dans deux modèles distincts.
  • N'utilisez pas de tableau pour cette section : utilisez plutôt un texte ou une liste à puce. Il faut garder les tableaux pour les sections qui en nécessitent le plus dans le but de ne pas surcharger la page.
  • Les facteurs de risque sont déjà présents dans la section du même nom. Il est inutile de le mentionner de nouveau dans la section Questionnaire.
  • Si vous désirez discuter de la manière de distinguer certains diagnostics différentiels au questionnaire, il est préférable d'utiliser la section Approche clinique ou de créer/améliorer une page de type Approche clinique.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur des modèles Symptôme et Élément d'histoire (prévalence, sensibilité, spécificité, etc.).
Exemple:
 
Les symptômes de l'infarctus du myocarde sont :
  • une douleur thoracique [Symptôme] de type serrement irradiant dans le bras gauche ou dans la mâchoire
  • des nausées [Symptôme]
  • des sueurs [Symptôme]
  • de la dyspnée [Symptôme].

D'autres éléments à rechercher au questionnaire de l'infarctus sont :

  • la prise récente d'inhibiteur de la PDE [ne pas mettre de modèle Symptôme]
  • la prise récente de cocaïne [Élément d'histoire]
  • des palpitations (pourrait signaler des arythmies malignes) [ne pas mettre de modèle Symptôme].

Il est parfois pertinent de mentionner des symptômes qui sont absents, comme dans la pharyngite à streptocoque. Les symptômes de la pharyngite à streptocoque sont :

  • l'odynophagie [Symptôme]
  • la fièvre [Symptôme]
  • l'absence de rhinorrhée [Symptôme]
  • l'absence de changement de la voix [Symptôme]
  • l'absence de toux [Symptôme].

On retrouve souvent:[11]

1/Un vertige déclenché par la position de la tête en extension ou lorsque le patient se couche dans son lit le soir ou passe le matin de la position couchée à la position assise, il se reproduit à chaque fois que le patient replace sa tête dans la même position et a les caractéristiques suivantes:

  • Survenue brutale d'un vrai vertige rotatoire violent
  • Début aigu ou progressif
  • Durée du vertige comprise entre 10 et 30 secondes
  • Durée de latence de quelques secondes précèdant cette petite crise vertigineuse
  • Survient après un brusque changement de position, par exemple en se retournant dans son lit, ou en levant la tête attention

2/Des nausées et vomissements (approche clinique).

3/Des contractures de muscles péri-cervicaux.

4/Un nystagmus (signe clinique) torsionnel battant vers l'oreille basse. Ce nystagmus s'épuise après être passé par un paroxysme et s'inverse lors du retour à l'orthostatisme

5/Un trouble de l'équilibre.

Le vertige est déclenché par la position de la tête en extension ou lorsque le patient se couche dans son lit le soir ou passe le matin de la position couchée à la position assise, il se reproduit à chaque fois que le patient replace sa tête dans la même position

Examen clinique

La section obligatoire Examen clinique ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section traite des signes à rechercher lors de l'examen clinique.
Formats:Liste à puces
Balises sémantiques: Examen clinique, Signe clinique
Commentaires:
 
  • Cette section doit faire l'usage de propriétés sémantiques de type Signe clinique lors de l'énumération de ces éléments ainsi que des propriétés de type Examen clinique.
  • Dans certains cas, les signes peuvent être d'autres maladies (voir la section Exemple).
  • Ne pas mettre de symptôme dans l'examen clinique. Les signes cliniques sont objectivés à l'examen physique par le clinicien.
    • La dyspnée est un symptôme, alors que la tachypnée est un signe.
    • La tachycardie est un signe, alors que la palpitation est un symptôme.
    • Rarement, certains éléments peuvent être à la fois des signes ET des symptômes. Par exemple, la fièvre peut être mesurée par le patient et figurer au questionnaire.
  • Les signes des complications potentielles peuvent être évoqués dans cette section, mais ils ne doivent pas être spécifiés avec des balises sémantiques.
  • La liste à puce est le format à privilégier : rarement, un tableau peut être employé, mais cela est à réserver aux cas où la complexité de l'information l'exige.
  • Si vous désirez discuter de la manière de distinguer certains diagnostics différentiels à l'examen clinique, il est préférable d'utiliser la section Approche clinique ou de créer/améliorer une page de type Approche clinique.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur des modèles Examen clinique et Signe clinique (sensibilité, spécificité, VPP, VPN, etc.)
Exemple:
 
L'examen physique de l'appendicite démontrera les éléments suivants :
  • aux signes vitaux [examen clinique] :
    • de la fièvre [signe clinique]
    • des signes de choc septique [signe clinique] si appendicite compliquée (tachycardie, hypotension, tachypnée)
  • à l'examen abdominal [examen clinique]:
    • une sensibilité diffuse à la palpation (phase précoce) [signe clinique]
    • un signe de McBurney positif (généralement un peu plus tard dans la présentation) [signe clinique]
    • un signe de Rovsing positif [signe clinique]
    • un ressaut positif [signe clinique]
    • un signe du Psoas positif [signe clinique]
    • un signe de l'obturateur positif [signe clinique]
  • un examen gynécologique [examen clinique] normal [signe clinique].

1/Examen Otologique: avec au minimum, un examen audiométrique et d'une otoscopie qui sont souvent normaux.

2/examen vestibulaire: recherchant un nystagmus et une ataxie et effectue les manœuvres pour pouvoir poser le diagnostic.

Les manoeuvres:

  • La manœuvre de Fukuda : Sujet debout, yeux fermés, marche sur place. En cas d'atteinte vestibulaire, on observe une déviation latéralisée ou une chute, en position assise bras tendus, il y aura déviation latéralisée des index.
  • la manœuvre de Hallpike (vertige) permet de poser le diagnostic et d’identifier le côté atteint. Le patient est assis en travers du lit et on le fait passer rapidement de la position assise à la position décubitus latéral du côté qui déclenche le vertige, tête dans le vide et tournée à 45°, après une latence de quelques secondes, un nystagmus et un vertige rotatoire sont déclenchés.
  • la manœuvre du Head Impulse Test: qui teste la fonction vestibulaire canalaire et permet de détecter un déficit vestibulaire périphérique dans le plan horizontal. En pratique, des impulsions brèves et rapides de la tête sont données au patient, soit vers la gauche, soit vers la droite, tandis que le sujet a pour consigne de fixer une cible (en général le nez de l'examinateur) située en face de lui. Si la fonction vestibulaire est normale, le regard reste fixé sur la cible, si la fonction vestibulaire est anormale, le patient effectue une saccade de refixation oculaire car il a perdu la cible.

Le nystagmus (la partie supérieure de l’œil bat vers l’oreille) déclenché lors des mouvements brusques de la tête et disparait après quelques secondes lors du retour à la position initiale, si l'on applique à nouveau des mouvements brusques de la tête, il se déclenche à nouveau battant cette fois en sens inverse. C'est un mouvement oculaire régulier de va-et-vient des yeux composé au moins d'une phase lente[12]. Il peut être physiologique, induit par la rotation de la tête, et témoigne du rôle de stabilisation oculaire du réflexe vestibulo-oculaire. Il est pathologique lorsqu'il survient sans mouvement de la tête et on recherchera ses caractéristiques:

  • Son sens de battement
  • Sa direction : horizontal, vertical, rotatoire, mixte
  • L'influence de la direction du regard (il doit notamment être recherché dans les regards latéraux).
  • Excentration du regard : un nystagmus vestibulaire périphérique est souvent retrouvé dans la direction de la phase rapide.
  • Suppression de la fixation oculaire (lunettes de Frenzel/lunettes de 20 dioptries, grossissantes, permettant d'abolir la fixation visuelle, ou vidéonystagmoscopie par une caméra occlusive à lumière infrarouge) : Il est donc accentué ou révélé par la suppression de la fixation oculaire
  • Il est fatigable

Une ataxie vestibulaire: des troubles posturaux latéralisés, dont une caractéristique essentielle est son aggravation à la fermeture des yeux. L'examen clinique recherche des troubles posturaux statiques ou dynamiques.

Lors de la station debout, pieds joints, apparaît une inclinaison latérale, lente de l'axe du corps après quelques secondes d'occlusion des yeux. Cette déviation se fait toujours dans le même sens. C'est le signe de Romberg labyrinthique (à distinguer du signe de Romberg proprioceptif ).

Parfois, la station debout est impossible et on aura des troubles de la démarche ébrieuse ou en étoile du fait de la déviation latérale du corps, le sujet n'est plus sur la même ligne.

3/examen neurologique

Le test de DIX-Hallpike représente l'examen de référence pour le diagnostic du VPPB du canal postérieur.

Il recherche au minimum:

  • Une paralysie oculomotrice
  • Un signe de Claude Bernard-Horner
  • Une paralysie faciale
  • Un déficit sensitif facial
  • Une atteinte des nerfs mixtes
  • Un syndrome cérébelleux recherché par l'épreuve doigt-nez
  • Un déficit sensitivomoteur hémi-corporel

Examen clinique et tests réalisés en fonction du canal atteint[13]

Type de canal atteint Fréquence Type de vertige retrouvé Les manoevres cliniques
VPPB du CSC postérieur 60-90% Le patient décrit des vertiges rotatoires brefs déclenchés par l’extension ou la flexion de la tête, en se levant ou se couchant dans son lit. Ils s’estompent en 20 à 50 secondes et se répètent plusieurs fois par jour lors des changements de position la manœuvre de Hallpike (vertige) permet de poser le diagnostic et d’identifier le côté atteint . Lorsque la manœuvre de Hallpike déclenche un vertige subjectif mais sans nystagmus objectivable et que le bilan neurologique est normal, le VPPB du CSC postérieur est alors probable. Il faut cependant exclure un VPPB du CSC horizontal et remettre en cause le diagnostic si les symptômes ne disparaissent pas en deux ou trois semaines.
VPPB du CSC horizontal 5-30% Les symptômes décrits par le patient sont presque identiques au VPPB du CSC postérieur mais sont légèrement plus intenses et plus prolongés. Ils sont déclenchés par des rotations de la tête sur la gauche ou sur la droite lorsque le patient est couché La manœuvre déclenchante consiste à tourner rapidement la tête d’un côté, puis de l’autre, chez un patient couché sur le dos, tête surélevée de 30° (manœuvre de Pagnini-McClure). Ceci déclenche, après une brève période de latence, un nystagmus purement horizontal battant vers le sol (géotrope) ou vers le plafond (agéotrope) qui disparaît généralement en moins d’une minute.
VPPB du CSC supérieur 1-5% Il est rare, car sa position ne favorise pas la rétention d’otolithes. A l’anamnèse, on retrouve des vertiges brefs déclenchés par les mouvements de la tête. La manœuvre de Hallpike du côté non atteint déclenche un nystagmus vertical vers le bas avec une composante torsionnelle. Il est nécessaire de s’assurer de l’absence de lésion du système nerveux central (malformation d’Arnold-Chiari, lésion cérébelleuse ou sclérose en plaques).Généralement, en cas d’atteinte centrale, il n’y a pas de composante torsionnelle au nystagmus et le patient présente d’autres signes neurologiques.

Examens paracliniques

La section obligatoire Examens paracliniques ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section concerne les tests à demander lorsque la maladie est suspectée et les résultats attendus en présence de la maladie.
Formats:Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques: Examen paraclinique, Signe paraclinique
Commentaires:
 
  • Chaque examen paraclinique doit être spécifiée à l'aide du modèle Examen paraclinique et ses résultats attendus à l'aide du modèle Signe paraclinique.
  • La liste à puce est le format à utiliser, toujours précédée d'une courte phrase introductive avec un deux-points. Parfois, présenter les examens paracliniques/signes paracliniques sous la forme d'un tableau peut-être optimal, mais cela est à réserver aux cas où la complexité de l'information l'exige.
  • Il est important d'être précis. Par exemple, « radiographie du genou » est préférable à « radiographie », « TDM abdominal avec contraste » > « TDM abdominal », etc.
  • Il est possible de mettre des examens paracliniques qui sont indiqués pour une maladie, mais qui sont normaux. Par exemple, la radiographie thoracique dans l'infarctus du myocarde, qui sert essentiellement à dépister d'autres maladies (dissection aortique, oedème pulmonaire aigu).
  • Un signe paraclinique peut être normal. Par exemple, un trou anionique normal (signe paraclinique) peut être utile dans le contexte d'une acidose métabolique.
  • Il est utile de séparer les laboratoires et les imageries en deux sous-sections distinctes.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur des modèles Examen paraclinique et Signe paraclinique (sensibilité, spécificité, VPP, VPN, etc.).
Exemple:
 
Les examens suivants sont utiles dans la démarche d'investigation du VIPome :
  • les électrolytes fécaux [examen paraclinique] : le trou osmolaire fécal est habituellement inférieur à 50 mOsm/kg [signe paraclinique]
  • le taux de VIP sérique [examen paraclinique] : habituellement supérieur à 500 pg/mL [signe paraclinique]
  • le taux de catécholamines sériques [examen paraclinique]
  • le taux de polypeptides pancréatiques sériques : les polypeptides pancréatiques sériques sont habituellement augmentés [signe paraclinique]
  • les électrolytes sériques [examen paraclinique] : l'hypokaliémie [signe paraclinique], l'hyperchlorémie [signe paraclinique] et l'hypercalcémie [signe paraclinique] sont typiques
  • la glycémie [examen paraclinique]: l'hyperglycémie [signe paraclinique] est fréquente
  • le gaz artériel [examen paraclinique]/ gaz veineux [examen paraclinique] : le gaz artériel ou veineux peuvent détecter une acidose métabolique [signe paraclinique] à trou anionique normal [signe paraclinique]
  • l'ECG [examen paraclinique], si hypokaliémie ou hypercalcémie.

Bien que le diagnostic de VPPB soit purement clinique:

  • Certains recommandent une IRM dans les situations où le diagnostic n'est pas aisé cliniquement et afin d'identifier le canal semi-circulaire concerné.
  • Une nystagmographie est parfois indiquée lorsque le diagnostic n'est pas clair ou qu'il y a suspicion d'atteinte vestibulaire associée.

Diagnostic différentiel

La section obligatoire Diagnostic différentiel ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section traite du diagnostic différentiel de la maladie, c'est-à-dire aux autres diagnostics à évoquer lorsque confronté à ce diagnostic.
Formats:Liste à puces
Balises sémantiques: Diagnostic différentiel
Commentaires:
 
  • Chaque diagnostic doit être spécifié à l'aide d'une propriété sémantique de type Diagnostic différentiel.
  • La liste à puce est le format à utiliser, toujours précédée d'une courte phrase introductive avec un deux-points. Évitez les tableaux dans cette section. Gardons-les pour d'autres sections pour garder l'efficacité de l'article.
  • Vous pouvez ajouter quelques éléments discriminants après chaque diagnostic différentiel. Si c'est un ou deux éléments, vous pouvez mettre ces éléments discriminants entre parenthèse après le modèle Diagnostic différentiel. S'il s'agit de quelques phrases, insérez une note de bas de page après le modèle Diagnostic différentiel. Pour élaborer plus longuement sur la manière de distinguer la maladie et ses diagnostics différentiels, servez-vous de la section Approche clinique.
  • Si vous désirez écrire un paragraphe sur les différentes manières de distinguer le diagnostic A du diagnostic B, vous pouvez écrire un paragraphe dans la section Approche clinique qui mentionnent tous les éléments qui permettent de distinguer ces diagnostics entre eux au questionnaire, à l'examen clinique et aux examens paracliniques.
  • Attention de ne pas confondre le diagnostic différentiel avec les étiologies et les complications. Le diagnostic différentiel, ce sont les autres maladies qui peuvent avoir une présentation clinique similaire. Les étiologies sont les entités qui causent la maladie. Les complications sont les entités qui découlent directement de la maladie.
Exemple:
 
Le diagnostic différentiel de l'appendicite comprend :
  • l'abcès tubo-ovarien [diagnostic différentiel]
  • l'atteinte inflammatoire pelvienne [diagnostic différentiel]
  • la grossesse ectopique [diagnostic différentiel] Pour différencier la grossesse ectopique de l'appendicite, il faut d'abord questionner les facteurs de risques XYZ du patient... (voir la section Commentaires de la présente bannière pour des instructions plus détaillées si vous désirez souligner des éléments discriminants.)
  • la cystite [diagnostic différentiel].

Le diagnostic différentiel du VPPB est celui des vertiges en général qu'ils soient centraux, périphériques ou non vestibulaire comme décrit dans le tableau qui suit[14].

Type de vertige Pathologie Symptomatologie clinique Examen clinique
Vertige central AVC
  • Signes neurologiques focaux
  • Vertige constant a début brutal
  • Nystagmus vertical non épuisable
  • Anomalie des paires crâniennes ou des épreuves cérébelleuses
Sclérose en plaque
  • Symptômes neurologiques évoluant par poussées-rémissions
  • Intolérance a la chaleur
  • Signes neurologiques focaux
  • Spasticité, faiblesse, hyperréflexie, Babinski positif
Vertige périphérique Maladie de Ménière
  • Vertiges récurrents qui durent plusieurs minutes a quelques heures
  • Hypoacousie avec sensation d'oreille pleine et acouphènes persistants
  • Baisse de l'audition neurosensorielle uni ou bilatérale
Labyrinthite
  • Vertige très sévère durent quelques heures a quelques jours avec nausées et vomissements
  • Faisant suite a une infection des voies respiratoires supérieures ou a une OMA ( labyrinthite)
  • Baisse de l'audition neurosensorielle unilatérale
  • Présence de vésicules si Ramsay Hunt
Médicaments ototoxiques (par exemple les aminoglycosides)
  • Lien chronologique entre la prise du médicament
  • Hypoacousie bilatérale possible
  • Possible perte de l'audition bilatérale
Neurinome de l'acoustique
  • Atteinte de l'audition , acouphène dominante
  • Apparition progressive
  • Baisse de l'audition neurosensorielle unilatérale
  • Paralysie des paires crâniennes V et VII
Vertige non vestibulaire Lipothymie : choc vagal , arythmie
  • Patient âgé, cardiopathie
  • Signe d'hypotension orthostatique
  • Bradycardie
  • Rythme cardiaque irrégulier et hypotension orthostatique
  • Différence TA position couchée/debout
Perte d'équilibre a la marche ( polyneuropathie diabétique)
  • Diabète de longue date
  • Démarche instable , chute
  • Atteinte sensitive en gant et chaussette
Étourdissement non spécifique ( multifactorielle, souvent lié a un état dépressif ou anxieux)
  • Les 4 S: symptômes nombreux (sup a 6), stress, sévérité, faible self-rated health
  • Pas de particularités

Traitement

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Description: Cette section décrit le traitement de la maladie.
Formats:Liste à puces, Tableau, Texte
Balises sémantiques: Traitement, Traitement pharmacologique
Commentaires:
 
  • Chaque traitement (et son indication) doit être spécifié à l'aide d'une propriété sémantique de type Traitement.
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  • Il faut garder en tête lorsqu'on écrit cette section que le clinicien qui consulte cette page doit être en mesure de retrouver l'information dont il a besoin rapidement. La division de l'information doit tenir compte de cette contrainte.
  • Chaque traitement (et son indication) doit être spécifié à l'aide d'une propriété sémantique de type Traitement. Si disponible, ajoutez les données épidémiologiques dans le modèle sémantique du traitement par rapport à l'efficacité du traitement (RRA, RRR, NNT, NNH, etc.).
  • Indiquez la posologie des médicaments ainsi que la durée du traitement. Les posologies de médicaments doivent être systématiquement référencées. Un médicament mentionné sans la posologie a une utilité limitée pour le clinicien qui visite la page.
  • Si un traitement approprié de la maladie est une procédure, ne décrivez pas cette procédure dans la section traitement.
    • Ne décrivez pas comment on installe un drain thoracique dans le pneumothorax. La technique d'installation du drain thoracique sera détaillée sur une page de type Procédure. Tenez-vous en à l'indication de la procédure pour la présente maladie. Par exemple, le drain thoracique est indiqué en présence d'un pneumothorax de > 3 cm.
    • Ne détaillez pas l'onyxectomie dans la page sur l'ongle incarné. Dites plutôt que l'onyxectomie est appropriée dans l'ongle incarné dans les situations XYZ.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur du modèle Traitement (NNH, NNT, RRR, RRA, etc.)
  • Lorsqu'il n'y a pas de traitement, ajouter une balise de type [Traitement] et la faire pointer vers Absence d'intervention.
Exemple:
 

On dispose de 3 options thérapeutiques: le traitement médical en préparation aux manœuvres, les manoeuvres libératoires et le traitement chirurgical pour les cas les plus résistants en général, le VPPB s'améliore dans la plupart des cas.

  • Le traitement médical: recommandé pour les cas résistants et récurrents malgré les manœuvres libératoires ou en préparation à ces dernière, on utilisera les sédatifs vestibulaires, les anti-émétiques ou les anti-nauséeux, voire les corticoïdes peuvent également être utilisés pour leur effet anti-inflammatoires.

Parmi les sédatifs: on peut utiliser des bezodiazépines, des anti-cholinergiques, des psychotropes à action sédative tel la prochlorpérazine, cependant le sédatif le plus utilisé est :

La Betahistine indiquée dans le traitement symptomatique des vertiges itératifs. Elle est contre-indiquée en cas d'ulcère gastroduodénal actif ou de phéochromocytome et une surveillance particulière est indiquée en cas d’asthme ( car risque de bronchoconstriction), elle s'utilise à la posologie de 24 mg à 48 mg donnés en 2 ou 3 doses fractionnées chez l'adulte (par ex. 12 mg à 24 mg pris 2 fois par jour ou 8 mg à 16 mg pris 3 fois par jour). Elle améliore l'inconfort causé par les vertiges et les nausées.

  • Les manœuvres libératoires:[15] peuvent être précédées mais pas systématiquement des sédatifs vestibulaires sus-cités: L’objectif de ces manœuvres est de déplacer les otolithes dans le vestibule afin qu’elles n’aient plus d’effet sur les canaux semi-circulaires.Le succès des manœuvres dépend de l’identification du canal atteint puisque chaque canal, une ou plusieurs manœuvres sont disponibles. Ainsi en cas de VPPB du CSC postérieur, les manœuvres d’Epley ou de Semont seront efficaces, en cas de VPPB du CSC horizontal, les manœuvres de Barbecue ou de Gufoni sont utilisées avec succès.Pour le VPPB du CSC supérieur, les manœuvres inverses d’Epley ou de Rahko sont utilisées. Les résultats sont généralement excellents, les vertiges disparaissent dans les trois à quatre semaines qui suivent dans la majorité des cas.

La manœuvre d'Epley (VPPB) est utilisée pour traiter le vertige positionnel bénin paroxystique en ramenant les otolithes déplacés depuis le canal semi-circulaire postérieur vers l'utricule. Si des vertiges se manifestent pendant l'une des positions, celle-ci est maintenue jusqu'à ce que les vertiges disparaissent.

La manœuvre de Semont (VPPB)',' le patient est assis en position droite au milieu du lit d'examen. La tête du patient est tournée vers l'oreille normale; cette rotation est maintenue pendant toute la manœuvre. Puis, le tronc est abaissé latéralement vers la banquette afin que le patient soit couché du côté de l'oreille atteinte avec le nez vers le haut. Après 3 min dans cette position, le patient est basculé rapidement à la position debout sans redresser la tête puis est abaissé latéralement vers l'autre côté avec cette fois le nez présenté vers le bas. Après 3 min dans cette position, le patient est remis lentement à la position debout et sa tête est tournée en position normale.

Les exercices de Brandt-Daroff (VPPB) peuvent être enseignés au patient. Le patient est assis droit, puis s'étend sur un côté avec le nez pointé vers le haut à un angle de 45 degrés. Le patient reste dans cette position pendant environ 30 secondes ou jusqu'à ce que le vertige disparaisse puis se remet en position assise. Le même mouvement est répété du côté opposé. Ce cycle est répété 5 fois de suite, 3 fois/jour, pendant environ 2 semaines, ou jusqu'à ce qu'il n'y ait plus de vertige avec l'exercice.

  • Traitement chirurgical: Rarement, le VPPB persiste malgré de multiples manœuvres libératoires itératives et devient invalidant pour le patient. Dans cette situation, un traitement chirurgical peut être proposé. Le bilan clinique doit néanmoins être complété par une IRM cérébrale afin d’exclure une atteinte du système nerveux central mimant un vertige positionnel. Lorsque le VPPB persiste plus de six mois malgré de multiples manœuvres de repositionnement adaptées et que le patient est invalidé, deux options chirurgicales sont alors envisageables:

1-La première option est la neurectomie singulaire Elle consiste à sectionner sélectivement le nerf ampullaire postérieur pour désolidariser complètement le CSC postérieur dont la stimulation n’est plus possible par ce canal, ce qui fait que le mouvement endolymphatique généré par les otolithes libres ne crée alors plus de sensation vertigineuse.

L’intervention s’effectue généralement par le conduit auditif externe en anesthésie locale ou générale, après avoir soulevé le tympan, le nerf est exposé en fraisant un surplomb osseux proche de la fenêtre ronde. Le nerf est ensuite sectionné, puis le tympan est repositionné. Cette technique a pour avantage de ne pas ouvrir l’oreille interne, mais demande une chirurgie experte car selon les séries, le nerf n’est pas accessible dans 2 à 20% des cas.

Le taux de guérison varie entre 79 et 96%. La complication principale est l’atteinte auditive décrite dans 3 à 42% des cas. Elle s'applique seulement au CSC postérieur.

2-La seconde option est l’occlusion du canal semi-circulaire postérieur, technique plus récente, elle consiste à ouvrir le labyrinthe osseux et à fermer le labyrinthe membraneux , ce qui empêche tout mouvement endolymphatique dans ce canal et une déflexion de la cupule avec stimulation du nerf correspondant n’est plus possible et la persistance d’otolithes dans le canal n’engendre alors plus aucun vertige. Se fait sous anésthésie générale, le canal incriminé sera fermé avec de la cire à os, de la pâte d’os ou de la colle biologique.[16][17]

Évolution

La section facultative Évolution ne contient pour le moment aucune information.
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Description: Cette section contient le pronostic et évolution naturelle de la maladie. Le pronostic est lié à la survie du patient atteint de la maladie. L'évolution naturelle est la manière dont évoluera la maladie du patient dans le temps.
Formats:Texte
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Exemple:
 
La dissection aortique est associée une mortalité très élevée. Au moins 30% des patients décèdent après leur arrivée à l'urgence, et ce, même après une intervention chirurgicale. Pour ceux qui survivent à la chirurgie, la morbidité est également très élevée et la qualité de vie est mauvaise. La mortalité la plus élevée d'une dissection aortique aiguë est dans les 10 premiers jours. Les patients qui ont une dissection chronique ont tendance à avoir un meilleur pronostic, mais leur espérance de vie est raccourcie par rapport à la population générale.[1] Sans traitement, la mortalité est de 1 à 3% par heure au cours des 24 premières heures, 30% à une semaine, 80% à deux semaines et 90% à un an.
  • L’évolution spontanée du VPPB est généralement favorable avec la disparition progressive des symptômes avec le temps, sans traitement spécifique. Néanmoins, un diagnostic précoce et une manœuvre de repositionnement adaptée accélèrent la guérison du VPPB.

La crise de VPPB se répète durant une période de 3 semaines à un mois. Passée cette période, les crises s’estompent, ne laissant alors au patient qu’une sensation d’inconfort et surtout d’appréhension lorsqu’il reprend la position déclenchante, souvent, le patient souffre de sensations d’instabilité, d’ébriété, souvent insupportables dans la vie quotidienne.

  • Le VPPB est une cause fréquente de vertiges dont le diagnostic est clinique.[18]
  • Il convient de déterminer le canal incriminé pour effectuer la manœuvre libératoire associée.
  • Dans la majorité des cas, l’évolution est excellente avec disparition des symptômes en deux ou trois semaines. Certains patients nécessitent plusieurs manœuvres pour être asymptomatiques.
  • Dans de rares cas, le VPPB persiste malgré de multiples manœuvres libératoires adaptées. Dans cette situation, et après exclusion par IRM d’une lésion neurologique mimant un vertige positionnel, un traitement chirurgical peut être proposé.
  • Étant donné le meilleur taux de guérison, l’atteinte auditive moins fréquente et l’approche chirurgicale plus aisée, on proposera l’occlusion du canal semi-circulaire incriminé
  • Le VPPB (VPPB) du canal semi-circulaire postérieur est le plus fréquent
  • L’évolution est généralement excellente et améliorée par des manœuvres libératoires spécifiques au canal incriminé
  • En cas de VPPB persistant, récidivant et invalidant, un bilan par IRM s’impose pour exclure une atteinte neurologique mimant un vertige positionnel
  • En cas de VPPB persistant, récidivant et invalidant, l’occlusion chirurgicale du canal incriminé peut être proposée
  • VPPB représente l’une des causes les plus fréquentes de vertiges. Il est un bon exemple de dysfonctionnement paroxystique de l’oreille interne.
  • La prévention repose sur prévention des chutes surtout chez les personnes âgées.

Il disparait spontanément dans 30 % des cas sous sept jours.

Prévention

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Description: Cette section traite des mesures préventives et du dépistage précoce de la maladie (lorsque pertinent).
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Exemple:
 
La prévention primaire consiste à la prise en charge des facteurs de risque :
  • l'arrêt tabagique
  • l'activité physique régulière
  • la perte de poids si obésité
  • le bon contrôle du diabète, de l'hypertension et de l'hypercholestérolémie
  • éviter toute consommation de cocaïne.

Références

  1. Netgen, « Traitement chirurgical du vertige positionnel paroxystique bénin », sur Revue Médicale Suisse (consulté le 25 janvier 2021)
  2. « UpToDate », sur www.uptodate.com (consulté le 25 janvier 2021)
  3. Netgen, « Traitement chirurgical du vertige positionnel paroxystique bénin », sur Revue Médicale Suisse (consulté le 25 janvier 2021)
  4. D. G. Balatsouras, G. Koukoutsis, A. Fassolis et A. Moukos, « Benign paroxysmal positional vertigo in the elderly: current insights », Clinical Interventions in Aging, vol. 13,‎ , p. 2251–2266 (ISSN 1178-1998, PMID 30464434, Central PMCID 6223343, DOI 10.2147/CIA.S144134, lire en ligne)
  5. Netgen, « Traitement chirurgical du vertige positionnel paroxystique bénin », sur Revue Médicale Suisse (consulté le 26 janvier 2021)
  6. « Vertiges et physiothérapie: comprends les causes et les traitements », sur OPPQ (consulté le 26 janvier 2021)
  7. Magdalena Józefowicz-Korczyńska, Anna Pajor et Wojciech Skóra, « Benign paroxysmal positional vertigo in patients after mild traumatic brain injury », Advances in Clinical and Experimental Medicine: Official Organ Wroclaw Medical University, vol. 27, no 10,‎ , p. 1355–1359 (ISSN 1899-5276, PMID 30058780, DOI 10.17219/acem/69708, lire en ligne)
  8. « Les vertiges positionnels : VPPB (vertige paroxystique positionnel bénin) », sur www.lesvertiges.com (consulté le 25 janvier 2021)
  9. « Vertiges positionnels paroxystiques bénins : Manoeuvres diagnostiques et thérapeutiques », sur Haute Autorité de Santé (consulté le 25 janvier 2021)
  10. Netgen, « Traitement chirurgical du vertige positionnel paroxystique bénin », sur Revue Médicale Suisse (consulté le 26 janvier 2021)
  11. « Vertiges positionnels paroxystiques bénins : Manoeuvres diagnostiques et thérapeutiques », sur Haute Autorité de Santé (consulté le 25 janvier 2021)
  12. « Vertige », sur Collège des Enseignants de Neurologie, (consulté le 1er février 2021)
  13. Netgen, « Traitement chirurgical du vertige positionnel paroxystique bénin », sur Revue Médicale Suisse (consulté le 25 janvier 2021)
  14. Guide des habilités cliniques
  15. « Vertiges positionnels paroxystiques bénins - Affections de l'oreille, du nez et de la gorge », sur Édition professionnelle du Manuel MSD (consulté le 26 janvier 2021)
  16. Netgen, « Traitement chirurgical du vertige positionnel paroxystique bénin », sur Revue Médicale Suisse (consulté le 25 janvier 2021)
  17. (en) Terry D. Fife et Michael von Brevern, « Benign Paroxysmal Positional Vertigo in the Acute Care Setting », Neurologic Clinics, série Emergency Neuro-Otology: Diagnosis and Management of Acute Dizziness and Vertigo, vol. 33, no 3,‎ , p. 601–617 (ISSN 0733-8619, DOI 10.1016/j.ncl.2015.04.003, lire en ligne)
  18. Modèle {{Lien web}} : paramètre « titre » manquant. http:///www.merckmanuals.com/fr-ca/professional/affections-de-l-oreille,-du-nez-et-de-la-gorge/troubles-de-oreille-interne/vertiges-positionnels-paroxystiques-bénins
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