Otite moyenne aiguë

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Otite moyenne aiguë
Maladie
Caractéristiques
Signes Perforation tympanique, Épanchement mucopurulent, Érythème de la membrane tympanique, Bombement de la membrane tympanique, Mobilité réduite de la membrane tympanique, Température corporelle élevée
Symptômes
Frissons, Irritabilité, Anorexie , Apathie, Otalgie , Otorrhée mucopurulente, Tiraillement de l'oreille, Perturbation du sommeil, Température corporelle élevée
Diagnostic différentiel
Corps étranger, Infection des voies respiratoires supérieures, Mastoïdite, Barotrauma, Otite moyenne chronique, Otite moyenne avec effusion, Herpes zoster, Syndrome de Ramsay-Hunt, Myringite bulleuse, Labyrinthite, ... [+]
Informations
Terme anglais Otite moyenne aiguë

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L'otite moyenne aiguë (OMA) est définie comme une infection de l'oreille moyenne. Cette dernière fait partie du spectre des otites moyennes qui comprend l'otite moyenne avec effusion (otite séreuse), l'otite moyenne persistante et l'otite moyenne récurrente. [1]

Types d'otite moyenne Définitions[1]
Otite moyenne aiguë Infection de l'oreille moyenne avec présence d'effusion dans l'oreille moyenne, présence de signes d'inflammation locale, possibilité de signes d'atteinte systémique tels de la fièvre, une diminution de l'état général, de l'irritabilité, une perturbation du sommeil).
Otite moyenne avec effusion Otite avec effusion (otite séreuse) au niveau de l'oreille moyenne sans signe d'inflammation ou d'atteinte systémique.
Otite moyenne persistante Otite moyenne aiguë persistante après 6 jours de thérapie ou la présence d'une récurrence des symptômes d'OMA quelques jours après la fin d'un traitement.
Otite moyenne récurrente Épisodes d'otite moyenne aiguë survenant ≥ 3 fois en 6 mois ou ≥ 4 fois à l'intérieur de 12 mois.

Épidémiologie

L'otite moyenne aiguë est un diagnostic beaucoup plus fréquent chez les enfants que chez les adultes. En effet, environ 80% des enfants connaîtront un épisode d'otite moyenne au cours de leur vie. Dans la majorité des cas, l'épisode survient avant l'âge scolaire avec un pic d'incidence chez vers 6-18 mois. [1] Il y aurait ensuite un déclin significatif de l'incidence d'otite moyenne aiguë après l'âge de 5 ans. [2] Il est également à noter qu'environ 30% des prescriptions d'antibiotiques en pédiatrie sont destinées à traiter cette condition, ce qui a amené certaines associations de pédiatrie à revoir leurs lignes directrices afin d'éviter l'exposition inutile aux effets secondaires des antibiotiques et de minimiser la résistance bactérienne. [1][3]

Étiologies

L'infection de l'oreille moyenne peut être secondaire à une infection virale, bactérienne ou une co-infection. Dans la plupart des cas, elle est d'origine bactérienne et est précédée d'une infection des voies respiratoires supérieures par un virus. En effet, l'infection virale cause une dysfonction tubaire et une altération de la muqueuse nasopharyngienne, ce qui favorise la colonisation bactérienne. L'agent pathogène le plus fréquemment responsable des otites moyennes aiguës est le Streptococcus pneumoniae.[2]

Principales bactéries impliquées dans l'OMA:

Principaux virus impliqués dans l'OMA:

Physiopathologie

L'otite moyenne commence comme un processus inflammatoire suite à une infection virale des voies respiratoires supérieures impliquant la muqueuse du nez, le nasopharynx, la muqueuse de l'oreille moyenne et les trompes d'Eustache. En raison de l'espace anatomique resserré de l'oreille moyenne, l'œdème causé par le processus inflammatoire obstrue la partie la plus étroite de la trompe d'Eustache, entraînant une diminution de la ventilation. Cela conduit à une cascade d'événements entraînant une augmentation de la pression négative dans l'oreille moyenne, augmentant l'exsudat de la muqueuse enflammée et l'accumulation de sécrétions muqueuses, ce qui permet la colonisation d'organismes bactériens et viraux dans l'oreille moyenne. La croissance de ces microbes dans l'oreille moyenne conduit alors à une suppuration et éventuellement à une purulence franche dans l'espace de l'oreille moyenne. [2]

Présentation clinique

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Description: Cette section contient la sous-section optionnelle Facteurs de risque et les sous-sections obligatoires Questionnaire et Examen clinique.
Formats:Texte
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  • Examen clinique

(Texte)

Facteurs de risque

Questionnaire

Examen physique

L'examen physique de l'oreille est essentiel et nécessaire au diagnostic de l'otite moyenne aiguë. La tympanocentèse (ponction de la membrane tympanique permettant une aspiration et une culture du liquide de l'oreille moyenne) est la méthode diagnostique de référence pour l'otite moyenne aiguë. Toutefois, elle doit être effectuée par un clinicien apte à le faire et requiert la sédation du patient, ce qui est souvent impraticable en clinique. C'est pourquoi elle est plutôt réservée dans les cas d'échec aux traitements de première et deuxième intention.[1] L'otoscope pneumatique est un outil plus pratique, fiable et qui possède une bonne sensibilité et spécificité pour le diagnostic de l'otite moyenne aiguë. L'otoscope pneumatique est donc une excellente alternative à la tympanocentèse et peut être utilisé par un plus large éventail de cliniciens.[2]

Voici les trouvailles possibles:

  • un épanchement mucopurulent dans l'oreille moyenne
  • un érythème de la membrane tympanique
  • un tympan de forme et de position neutre, rétractée ou bombée selon l'importance de l'inflammation et la chronicité
  • une mobilité diminuée ou absente de la membrane tympanique
  • la perte des repères osseux
  • un niveau hydro-aérique
  • une perforation tympanique.[3]

D'autres outils diagnostiques sont disponibles et peuvent supporter ou confirmer les trouvailles à l'otoscope s'il y a incertitude. Par exemple, la tympanométrie peut être effectuée pour confirmer la présence d'effusion dans l'oreille moyenne. Elle serait toutefois moins fiable chez les nourrissons de moins de 7 mois.[3]

Examens paracliniques

Les examens de laboratoires sont rarement nécessaires puisque le diagnostic d'otite moyenne aiguë est un diagnostic clinique. Quant aux examens d'imagerie, ceux-ci ne sont indiqués qu'en cas de suspicion de complication liée à l'otite moyenne aiguë ou lors d'une otite moyenne récurrente afin d'éliminer la présence d'une obstruction. [2][8]

Diagnostic

Le diagnostic de l'otite moyenne aiguë est basé sur les signes et symptômes ainsi que sur l'examen physique (avec l'otoscope pneumatique):[2][7][9]

  • un début récent et habituellement abrupte des signes et symptômes
  • la présence d'un épanchement mucopurulent qui se manifeste par au moins un des éléments suivants:
    • un bombement de la membrane tympanique
    • une membrane tympanique colorée ou opaque
    • une otorrhée non due à une otite externe
    • une mobilité diminuée ou absente de la membrane tympanique
  • la présence d'une inflammation au niveau de l'oreille moyenne qui se manifeste par au moins un des éléments suivants:
    • un érythème marqué de la membrane tympanique
    • une otalgie (douleur à l'oreille qui interfère avec les activités normales ou le sommeil).

Diagnostic différentiel

Traitement

Principes de traitement

Résistance du Streptococcus pneumoniae

La principale cause d'otite moyenne aiguë est l'infection par le Streptococcus pneumoniae, pour lequel près de 15 à 30% des souches sont résistantes aux pénicillines.[1] Cependant, une majorité des souches demeurent sensibles à l'antibiotique de première intention en otite moyenne aiguë lorsqu'utilisé à haute dose (amoxicilline 90 mg/kg/jour). Afin de favoriser une utilisation judicieuse des antibiotiques (par exemple: éviter la prescription d'antibiotiques à large spectre pour traiter une otite moyenne aiguë), le clinicien doit donc tenir compte de certains facteurs de risque qui ont été associé à de la résistance dans son choix de prescription et ajuster son suivi en conséquence, soit:

  • une fréquentation de la garderie
  • un traitement antibiotique récent (moins de 30 jours)
  • un enfant âgé de moins de 2 ans
  • des otites moyennes aiguës fréquentes
  • une hospitalisation récente.[9]

Gestion de la douleur

Des analgésiques tels que l'acétaminophène ou l'ibuprofène peuvent être utilisés aux doses recommandées pour soulager la douleur autant chez les enfants sous antibiothérapie que ceux sous observation.[1] L'utilisation de décongestionnant, d'antihistaminique ou d'huile essentielle n'est pas recommandée faute de preuves d'efficacité.[10]

Antibiothérapie chez l'enfant

Une fois le diagnostic établi, deux approches sont possibles, soit le traitement ou l'observation durant une période initiale de 48 heures. L'observation initiale est une approche qui tient compte du haut taux de résolution spontanée de l'otite moyenne aiguë (environ 81%), de l'exposition aux effets secondaires possibles de l'antibiothérapie et du risque de résistance bactérienne.[1][3] Elle consiste à retarder le traitement aux antibiotiques pour une période de 48 heures et d'effectuer un suivi étroit du patient. Les parents de l'enfant devront être informés des signes et symptômes à suivre et une prescription "en différé" pourra leur être remise. Celle-ci devra être débutée s'il y a absence d'amélioration ou aggravation des symptômes après ou pendant ce délai de 48 heures.[3]

Toutefois, cette approche d'observation ne peut pas être recommandée dans les cas suivants:

  • un patient de moins de 6 mois
  • un patient avec une perforation tympanique
  • un patient avec des symptômes sévères (fièvre (> 39˚C), otalgie modérée à grave qui dure depuis 48h ou plus)
  • un patient atteint d'immunodéficience, de maladie cardiopulmonaire ou d'anomalie de la tête et du cou.[3][11]

Première intention

La durée de traitement est de 10 jours chez les enfants de moins de 2 ans ou chez ceux avec des symptômes sévères. Elle est de 5 à 7 jours chez les enfants de plus de 2 ans si les symptômes ne sont pas sévères.[9][12]

Deuxième intention

En cas d'échec au traitement après 48 à 72 heures, les alternatives suivantes peuvent être considérées:

Cas particulier

En présence d'otite moyenne aiguë légère avec otorrhée chez un patient avec myringotomie et tubes en place, un traitement avec seulement un antibiotique topique avec ou sans corticostéroïde peut être tenté jusqu'à ce qu'il y ait 2 jours sans écoulement. Une consultation en otorhinolaryngologie doit être faite si l'écoulement dure plus de 7 jours ou s'il y a présence de fièvre > 39˚C. [9][12]

Antibiothérapie: Adultes

Contrairement à chez les enfants, l'approche d'observation pendant une période de 48 heures n'est pas recommandée chez les adultes. En effet, puisque l'otite moyenne aiguë est moins fréquente chez l'adulte et que les complications qui y sont associées peuvent être significatives, un traitement à l'aide d'antibiotique doit être débuté. Les antibiotiques habituellement utilisés chez l'adulte sont similaires à ceux utilisés chez l'enfant, mais à des durées et doses différentes.[8][11]

(Questionnement: Contrairement à Uptodate, une approche d'observation est possible comme chez les enfants et est recommandée pour certains adultes (non sévère, pas de perforation, etc.) selon Choisir avec soins. Selon vous, quelle est la meilleure approche à inscrire dans le cadre de cette page wikimedica?)

Réponse: Pour ce qui est de ce que nous devrions écrire dans Wikipedia, et bien je pense que c'est l'un des grands avantages d'avoir un Wikipedia francophone et québécois: adoptons notre propre approche et la tendance actuelle au Québec, c'est de choisir avec soins... UptoDate est américain et ces derniers sont plus interventionnistes que nous étant donné leur contexte de pratique très différent, dont sur le plan médico-légal. Voir suite dans la page de discussion.

Quand référer en otorhinolaryngologie

  • la présence d'une otite moyenne aiguë réfractaire aux traitement antibiotiques de deuxième ligne
  • la présence de plus de 4 épisodes d'otite moyenne aiguë en 6 mois ou 6 épisodes par année
  • la présence d'une perforation tympanique non résolue après 6 semaine.[9]

Mesures préventives

  • l'allaitement maternel exclusif encouragé jusqu'à l'âge d'au moins 6 mois
  • l'hygiène nasale adaptée à l'âge de l'enfant
  • l'éradication du tabagisme à la maison
  • l'administration des vaccins contre le pneumocoque et l'influenza (Programme québécois d'immunisation).[9]

Suivi

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Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Cette section traite du suivi de la maladie.
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  • Est-ce que la patient aura besoin d'être revu dans X semaines ?
  • Quels doivent être les consignes données au patient ?
  • Cette section peut également traiter du suivi intrahospitalier.
  • Quels sont les éléments cliniques (signes/symptômes) et paracliniques (imagerie et laboratoire) à répéter ? À quelle fréquence ? Pour quelle raison ?
Exemple:
 

Complications

Évolution

La section facultative Évolution ne contient pour le moment aucune information.
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Description: Cette section contient le pronostic et évolution naturelle de la maladie. Le pronostic est lié à la survie du patient atteint de la maladie. L'évolution naturelle est la manière dont évoluera la maladie du patient dans le temps.
Formats:Texte
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Exemple:
 
La dissection aortique est associée une mortalité très élevée. Au moins 30% des patients décèdent après leur arrivée à l'urgence, et ce, même après une intervention chirurgicale. Pour ceux qui survivent à la chirurgie, la morbidité est également très élevée et la qualité de vie est mauvaise. La mortalité la plus élevée d'une dissection aortique aiguë est dans les 10 premiers jours. Les patients qui ont une dissection chronique ont tendance à avoir un meilleur pronostic, mais leur espérance de vie est raccourcie par rapport à la population générale.[1] Sans traitement, la mortalité est de 1 à 3% par heure au cours des 24 premières heures, 30% à une semaine, 80% à deux semaines et 90% à un an.

Prévention

La section facultative Prévention ne contient pour le moment aucune information.
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Description: Cette section traite des mesures préventives et du dépistage précoce de la maladie (lorsque pertinent).
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Commentaires:
 
Exemple:
 
La prévention primaire consiste à la prise en charge des facteurs de risque :
  • l'arrêt tabagique
  • l'activité physique régulière
  • la perte de poids si obésité
  • le bon contrôle du diabète, de l'hypertension et de l'hypercholestérolémie
  • éviter toute consommation de cocaïne.

Références

__NOVEDELETE__
  1. 1,0 1,1 1,2 1,3 1,4 1,5 1,6 et 1,7 Dehaut C, « L'otite moyenne aiguë chez l'enfant », Québec Pharmacie,‎ , p. 531-539 (lire en ligne)
  2. 2,00 2,01 2,02 2,03 2,04 2,05 2,06 2,07 2,08 2,09 et 2,10 Amina Danishyar et John V. Ashurst, StatPearls, StatPearls Publishing, (PMID 29262176, lire en ligne)
  3. 3,0 3,1 3,2 3,3 3,4 3,5 et 3,6 « La prise en charge de l'otite moyenne aiguë chez les enfants de six mois et plus », sur Société canadienne de pédiatrie, (consulté le 1er avril 2020)
  4. Elina Seppälä, Saara Sillanpää, Noora Nurminen et Heini Huhtala, « Human enterovirus and rhinovirus infections are associated with otitis media in a prospective birth cohort study », Journal of Clinical Virology: The Official Publication of the Pan American Society for Clinical Virology, vol. 85,‎ , p. 1–6 (ISSN 1873-5967, PMID 27780081, DOI 10.1016/j.jcv.2016.10.010, lire en ligne)
  5. Cüneyt Ardiç et Erdinç Yavuz, « Effect of breastfeeding on common pediatric infections: a 5-year prospective cohort study », Archivos Argentinos De Pediatria, vol. 116, no 2,‎ , p. 126–132 (ISSN 1668-3501, PMID 29557599, DOI 10.5546/aap.2018.eng.126, lire en ligne)
  6. D. P. Strachan et D. G. Cook, « Health effects of passive smoking. 4. Parental smoking, middle ear disease and adenotonsillectomy in children », Thorax, vol. 53, no 1,‎ , p. 50–56 (ISSN 0040-6376, PMID 9577522, Central PMCID 1758689, DOI 10.1136/thx.53.1.50, lire en ligne)
  7. 7,0 et 7,1 (en) « Acute otitis media in children: Clinical manifestations and diagnosis », sur UpToDate, (consulté le 1er avril 2021)
  8. 8,0 et 8,1 (en) « Acute otitis media in adults », sur UpToDate, (consulté le 1er avril 2020)
  9. 9,0 9,1 9,2 9,3 9,4 9,5 et 9,6 « Guide d'usage optimal: Otite moyenne aiguë chez l'enfant de 3 mois et plus », sur INESSS, (consulté le 1er avril 2021)
  10. (en) « Acute otitis media in children: Treatment », sur UpToDate, (consulté le 1er avril 2020)
  11. 11,0 et 11,1 « Utilisation judicieuse des antibiotiques en soins primaires », sur Choisir avec soin (consulté le 1er avril 2021)
  12. 12,0 et 12,1 « Otite moyenne aiguë », sur Urgence CHU de Sainte-Justine, (consulté le 1er avril 2021)
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