Utilisateur:Isabelle Thibault/Brouillons/Toux aiguë (approche clinique)

De Wikimedica
Toux aiguë
Approche clinique
Caractéristiques
Symptômes discriminants Rhinorrhée, Myalgies, Nausées, Dyspnée (symptôme), Céphalée (symptôme), Expectorations, Sueurs nocturnes, Douleur thoracique (symptôme), Pyrosis, Toux (symptôme), ... [+]
Signes cliniques discriminants
Bronchophonie (signe clinique), Ronchi (signe clinique), Diminution du murmure vésiculaire, Signe clinique discriminant 1, Rhinorrhée et muqueuse nasale tuméfiée, Les sibilants ou Wheezing, Les crépitants, Le stridor, Température corporelle élevée (signe clinique)
Examens paracliniques
Radiographie thoracique, Bronchoscopie, Examen paraclinique 1, Angio scanner, Scintigraphie pulmonaire
Drapeaux rouges
Drapeau rouge, Tabagisme, Dysphagie, Stridor, Détresse respiratoire, Immunodéficience, Difficultés respiratoires, Inhalation d'un corps étranger, Hémoptysies (signe clinique), Vomissement (signe clinique), ... [+]
Informations
Spécialité Pneumologie

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Objectif du CMC
Toux (18)

La toux est une action réflexe du tractus respiratoire ayant pour but de dégager les voies respiratoires supérieures. C’est un symptôme fréquent et peu spécifique.[1][2][3]

  • Certaines sociétés définissent une toux aiguë apparue il y a moins de 3 semaines, une toux subaiguë d'une durée de 3 à 8 semaines et une toux chronique d'une durée de plus de 8 semaines.[1][2]
  • La définition retenue pour cet article est celle suggérée par le Conseil médical du Canada (CMC), soit que la toux aiguë est apparue il y a moins de 3 semaines, tandis que la toux chronique dure depuis plus de 3 semaines.[3]

Le clinicien doit être en mesure de diagnostiquer la cause, la gravité et les complications liées aux causes de toux et de mettre en place un plan de prise en charge approprié. Il doit porter une attention particulière sur la distinction entre une toux de cause bénigne et une toux de cause plus grave.[3]

Épidémiologie

La section facultative Épidémiologie ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Cette section contient les données épidémiologiques sur le sujet de la page (ex. incidence, prévalence, coûts en hospitalisation, proportion homme:femme, régions où la prévalence est la plus élevée, etc.). Chaque donnée épidémiologique doit être appuyée par une référence. Idéalement, des statistiques canadiennes et québécoises sont mentionnées lorsque disponibles.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
  • Les facteurs de risque ne sont pas présentés ici, mais bien dans la sous-section Facteurs de risque.
  • Le pronostic est présenté dans cette section, le cas échéant (contrairement aux pages de maladie).
Exemple:
 
Les saignements digestifs bas représentent 20% à 30% de tous les patients présentant des saignements GI majeurs. L'HDB est moins fréquente que les hémorragies digestives hautes (HDH) avec une prévalence de 20 à 27 cas par 100 000 vs 50 à 150 cas par 100 000.

La prévalence de certaines étiologies de toux est plus élevée chez les patients qui sont traités par dialyse péritonéale à long terme. C’est le cas de l’œdème pulmonaire, du reflux gastro-œsophagien (RGO), d’infections, de la prise d’inhibiteurs de l'enzyme de conversion de l'angiotensine (IECA) et de la prise de bêta-bloqueurs. (Société canadienne de thoracologie, recommandation de grade E/A)[1]

Il est recommandé d’approcher et prendre en charge la toux chez l’enfant en fonction des données probantes pédiatriques et des lignes directrices pédiatriques, car les facteurs étiologiques et les traitements peuvent différer comparativement à la toux chez l’adulte. (Société canadienne de thoracologie, recommandation de grade B) Lorsque ceci n’est pas possible, les recommandations adultes doivent être utilisées avec précaution. (SCT, recommandation de grade E/B)[1]

Étiologies

Chroniques Aiguës

(< 3 semaines)

Toux idiopathique ou inexpliquée.[note 4]

Les étiologies de toux sont généralement classées selon la durée de la toux, soit aiguë si moins de 3 semaines et chronique si d'une durée plus grande. Le tableau ci-haut contient une liste d'étiologies de toux basée sur plusieurs références.[1][3]

Physiopathologie

La toux est une action réflexe du tractus respiratoire ayant pour but de dégager les voies respiratoires supérieures.[2] La toux involontaire est régulée par des afférences nerveuses vagales. Il y a toutefois un important contrôle cortical pouvant se manifester par l'inhibition de la toux ou par une toux volontaire. Par conséquent, l'effet placébo peut avoir un effet important sur la toux. Pour la même raison, des problématiques psychologiques peuvent causer la toux.[1]

Divers mécanismes physiopathologiques peuvent mener à la toux, dépendamment de l'étiologie.

Au niveau des voies respiratoires supérieures, la toux peut notamment être due à un écoulement post-nasal, une irritation directe ou une inflammation des récepteurs liés à la toux.[1]

Approche clinique

On peut approcher le diagnostic différentiel de la toux de diverses manières. Le contexte clinique, le questionnaire, l'examen physique et les investigations dictent rapidement quel algorithme est le plus pertinent et/ou permettent de restreindre le diagnostic différentiel (pédiatrique versus adulte, toux aiguë versus chronique, patient stable versus instable, conditions pré-existantes pulmonaires ou extra-pulmonaires, facteurs environnementaux ou occupationnels, contacts infectieux, etc.).[1][3]

Le clinicien doit notamment être en mesure de diagnostiquer la cause, la gravité et les complications, ainsi que de porter une attention particulière sur la distinction entre une toux de cause bénigne et une toux de cause plus grave exigeant un examen complet et une prise en charge plus poussée. Il doit être apte à énumérer et interpréter les constatations cliniques cruciales (toux aiguë versus toux chronique, cause bénigne versus cause grave, déclencheurs et facteurs aggravants), ainsi qu'à énumérer et interpréter les examens essentiels (imageries, tests de fonction respiratoire).[3]

Le diagnostic de toux inexpliquée ou idiopathique est un diagnostic d’exclusion. Il n’est pas recommandé de poser ce diagnostic sans avoir complété une évaluation diagnostique et tenté une prise en charge, ainsi que considéré des étiologies moins fréquentes. (Société canadienne de thoracologie, recommandation de grade E/A)[1]

Il est recommandé d’approcher et prendre en charge la toux chez l’enfant en fonction des données probantes pédiatriques et des lignes directrices pédiatriques, car les facteurs étiologiques et les traitements peuvent différer comparativement à la toux chez l’adulte. (SCT, recommandation de grade B) Lorsque ceci n’est pas possible, les recommandations adultes doivent être utilisées avec précaution. (SCT, recommandation de grade E/B)[1]

La toux aiguë

La toux aiguë peut être due à une cause mettant la vie du patient en danger ou non. Il est donc essentiel d'identifier rapidement les causes menaçant la vie du patient afin d'effectuer une prise en charge rapide et efficace.[1]

La Société canadienne de thoracologie (SCT) endosse un algorithme d'approche diagnostique basé tout d'abord sur le caractère aigu ou chronique de la toux chez les patients âgés d'au moins 15 ans. La toux aiguë peut ensuite être divisée selon si la vie du patient est mise en danger par la pathologie ou non. Les causes de toux aiguë mettant la vie du patient en danger incluent la pneumonie, l'exacerbation aiguë de maladie pulmonaire obstructive chronique (EAMPOC) sévère, l'exacerbation asthmatique sévère, l'embolie pulmonaire (EP) et l'insuffisance cardiaque. Les causes de toux aiguë ne mettant pas la vie du patient en danger peuvent être sous-divisées en causes infectieuses, en exacerbation de conditions pré-existantes et en causes environnementales ou occupationnelles. Les causes infectieuses sont les infections des voies respiratoires supérieures (IVRS) ou inférieures (IVRI). Parmi les conditions pré-existantes exacerbées, il y a l'asthme, la bronchiectasie et l'écoulement post-nasal.[1]

La toux chronique

La Société canadienne de thoracologie (SCT) endosse un algorithme d'approche diagnostique basé tout d'abord sur le caractère aigu ou chronique de la toux chez les patients âgés d'au moins 15 ans. La toux chronique peut ensuite être divisée selon si elle dure depuis moins de 8 semaines (toux subaiguë) ou plus de 8 semaines. Ceci permet d'approcher la toux subaiguë de manière légèrement différente de la toux chronique d'une durée de plus de 8 semaines. Ainsi, une toux subaiguë peut être post-infectieuse ou non. La toux subaiguë post-infectieuse est prise en charge en fonction de l'infection suspectée. Quant à la toux chronique durant plus de 8 semaines et la toux subaiguë non post-infectieuse, elles sont approchées de la même manière selon le cas : par l'essai du traitement d'une cause identifiée, par l'essai de l'arrêt tabagique, ou par l'essai de l'arrêt d'un inhibiteur de l'enzyme de conversion de l'angiotensine (IECA).[1]

Chez le patient souffrant de toux chronique, il n’est pas recommandé de se baser sur la qualité, la chronologie ou la productivité de la toux pour déterminer l’approche clinique, ni pour poser ou éliminer un diagnostic. (SCT, recommandation de grade B)[1]

Chez tous les patients souffrant de toux chronique, indépendamment des signes ou symptômes présents, il est recommandé de considérer les diagnostics de syndrome de toux originant des voies aériennes supérieures (STOVAS), d’asthme et de reflux gastro-œsophagien (RGO), puisque toutes ces pathologies peuvent se présenter uniquement par une toux chronique. (SCT, recommandation de grade B)[1]

Chez les patients avec une toux chronique qui présentent une radiographie pulmonaire normale, ne fument pas et ne sont pas traités avec un inhibiteur de l’enzyme de conversion de l’angiotensine (IECA), il est recommandé de rechercher le syndrome de toux originant des voies aériennes supérieures (STOVAS), l’asthme, la bronchite à éosinophiles (sans asthme), le reflux gastro-œsophagien (RGO), ou une combinaison de ces diagnostics. (SCT, recommandation de grade B)[1]

Fichier:Algorithme d’approche diagnostique de la toux chronique chez les patients âgés d’au moins 15 ans - JF Echelard selon SCT.png

Questionnaire

La section facultative Questionnaire ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description:
  • Cette section liste des symptômes discriminants au questionnaire.
  • Cette section doit faire l'usage de propriétés sémantiques de type Questionnaire, Symptôme discriminant et Élément d'histoire discriminant.
  • Ces éléments servent à discriminer une étiologie par rapport à une autre ou une complication potentielle.
Formats:Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques: Questionnaire, Symptôme discriminant, Élément d'histoire discriminant
Commentaires:
 
  • Alors que la section Approche clinique sert à intégrer les facteurs de risque, les signes, les symptômes et les examens paracliniques, cette section sert uniquement à lister les symptômes discriminants et leur associer des étiologies potentielles.
  • Attention d'utiliser le bon modèle sémantique. Le modèle Symptôme discriminant est le bon modèle dans les pages de type Approche clinique. Le modèle Symptôme est utilisé exclusivement sur les pages de Maladie et de Classe de maladie.
  • Les éléments d'histoire discriminants se distinguent des symptômes. Par exemple, la chute dans une page d'approche clinique de la céphalée aiguë est un élément d'histoire discriminant (modèle Élément d'histoire discriminant), et non un symptôme.
  • Le modèle Élément d'histoire discriminants est utilisé exclusivement sur les pages de type Approche clinique. Le modèle Élément d'histoire est utilisé sur les pages de type Maladie et Classe de maladie.
  • Cette section ne détaille pas l'histoire d'une étiologie particulière : ceci est laissé aux pages de maladies. La section Approche clinique permet d'expliquer les caractéristiques distinctives et discriminantes pour les différents diagnostics au questionnaire, à l'examen clinique et aux examens paracliniques.
  • La liste à puce est le format à utiliser, toujours précédée d'une courte phrase introductive avec un deux-points.
Exemple:
 
Chez les patients atteints de dyspnée aiguë, les symptômes à rechercher sont :
  • au questionnaire cardiaque [Questionnaire] :
    • l'oedème des membres inférieurs [Symptôme discriminant], qui évoque une insuffisance cardiaque décompensée
    • une douleur thoracique [Symptôme discriminant] qui évoque un syndrome coronarien aigu, une insuffisance cardiaque décompensée ou une embolie pulmonaire
    • la lipothymie [Symptôme discriminant] et la la syncope [Symptôme discriminant], qui pourront être présents lors du syndrome coronarien aigu, de l'arrythmie et de l'embolie pulmonaire
    • etc.
  • au questionnaire pulmonaire [Questionnaire]
    • la toux [Symptôme discriminant], présente dans la pneumonie et l'EAMPOC et parfois dans l'embolie pulmonaire et l'insuffisance cardiaque
    • les crachats [Symptôme discriminant], présents dans la pneumonie et l'EAMPOC
    • les hémoptysies [Symptôme discriminant] sont un symptôme grave qui indique une potentielle embolie pulmonaire
    • un traumatisme récent [Élément d'histoire discriminant] évoque une fracture de côte ou une costo-chondrite
  • etc.

Le clinicien doit notamment être en mesure de diagnostiquer la cause, la gravité et les complications, ainsi que de porter une attention particulière sur la distinction entre une toux de cause bénigne et une toux de cause plus grave exigeant un examen complet et une prise en charge plus poussée. Il doit être apte à énumérer et interpréter les constatations cliniques cruciales (toux aiguë versus toux chronique, cause bénigne versus cause grave, déclencheurs et facteurs aggravants).[3]

Apparition & Chronologie

  • Toux aiguë (< 3 semaines)
  • Toux chronique (3 semaines ou plus)

Déclencheurs & Facteurs aggravants

  • Expositions
    • Antigènes
    • Fumée tabagique
      • Ceci est notamment le cas chez les enfants.[1]
    • Médicaments
      • La prise de bêta-bloqueurs chez les patients asthmatiques peut causer une exacerbation de cette pathologie.[1]
      • Prise d'inhibiteurs de l'enzyme de conversion de l'angiotensine (IECA).[1]
  • Décubitus dorsal
    • Dyspnée paroxystique nocturne

Qualité

  • Toux sèche
  • Toux grasse
    • Toux grasse non-productive
    • Toux productive
      • Expectorations claires
      • Expectorations colorées
      • Hémoptysies
        • Rouille
        • Sang clair

Intensité / sévérité

Manifestations associées

Antécédents, Habitus & Facteurs de risque

  • Antécédents médicaux personnels
    • Asthme
      • La prise de bêta-bloqueurs chez les patients asthmatiques peut causer une exacerbation de cette pathologie.[1]
    • Insuffisance cardiaque
    • Tumeur pulmonaire
    • Bronchite à éosinophiles (sans asthme)
    • Dysphagie oropharyngée
    • Pneumonie(s) d'aspiration
    • Tuberculose
    • Immunosuppression
    • Dialyse péritonéale
      • La prévalence de certaines étiologies de toux est plus élevée chez les patients qui sont traités par dialyse péritonéale à long terme. C’est le cas de l’œdème pulmonaire, du RGO, d’infections, de la prise d’IECA et de la prise de bêta-bloqueurs. (SCT, recommandation de grade E/A)[1]
  • Médication
    • Prise d'inhibiteurs de l'enzyme de conversion de l'angiotensine (IECA)[1]
    • Prise de médication causant une immunosuppression
    • Prise de corticostéroides inhalés
    • Prise d'agonistes bêta-adrénergiques
    • Prise de bêta-bloqueurs
      • La prise de bêta-bloqueurs chez les patients asthmatiques peut causer une exacerbation de cette pathologie.[1]

Drapeaux rouges

Voir la section "Drapeaux rouges" ci-dessous pour les éléments indicateurs de causes graves de toux.

Examen clinique

La section facultative Examen clinique ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description:
  • Cette section traite des signes à rechercher à l'examen clinique qui permettent de différencier les étiologies entre elles.
  • Cette section doit faire l'usage du modèle Examen clinique et du modèle Signe clinique discriminant.
  • Ces éléments servent à discriminer une étiologie par rapport à une autre ou une complication potentielle.
Formats:Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques: Examen clinique, Signe clinique discriminant
Commentaires:
 
  • Alors que la section Approche clinique sert à intégrer les facteurs de risque, les signes, les symptômes et les examens paracliniques, cette section sert uniquement à lister les examens cliniques et les signes cliniques discriminants et leur associer des étiologies potentielles.
  • Attention d'utiliser le bon modèle sémantique. Le modèle Signe clinique discriminant est le bon modèle dans les pages de type Approche clinique. Le modèle Signe clinique est utilisé exclusivement sur les pages de maladie et de classe de maladie.
  • Cette section ne détaille pas l'examen clinique et les signes cliniques d'une étiologie particulière : ceci est laissé aux pages de maladies. La section Approche clinique permet d'expliquer les caractéristiques distinctives et discriminantes pour les différents diagnostics au questionnaire, à l'examen clinique et aux examens paracliniques.
  • La liste à puce est le format à utiliser, toujours précédée d'une courte phrase introductive avec un deux-points.
Exemple:
 
Chez les patients atteints d'une dyspnée aiguë, les éléments suivants sont à rechercher à l'examen clinique :
  • à l'examen cardiaque [Examen clinique] :
    • un souffle systolique [Signe clinique discriminant] indique une sténose aortique critique
    • de l'oedème des membres inférieurs [Signe clinique discriminant] indique une insuffisance cardiaque décompensée
    • la TVC augmentée [Signe clinique discriminant] évoque une insuffisance cardiaque décompensée ou sera présent dans 13% des embolies pulmonaires
  • à l'examen pulmonaire [Examen clinique] :
    • des crépitants [Signe clinique discriminant] en présence d'une pneumonie ou d'une surcharge secondaire à une insuffisance cardiaque décompensée.
    • des sibilances [Signe clinique discriminant] en cas d'asthme, d'EAMPOC et parfois d'insuffisance cardiaque.

Le clinicien doit notamment être en mesure de diagnostiquer la cause, la gravité et les complications, ainsi que de porter une attention particulière sur la distinction entre une toux de cause bénigne et une toux de cause plus grave exigeant un examen complet et une prise en charge plus poussée.[3]

Drapeaux rouges

La section obligatoire Drapeaux rouges ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description:
  • Les drapeaux rouges sont des signes, des symptômes, des facteurs de risque ou des signes paracliniques qui, lorsqu'ils sont présents, peuvent orienter vers un diagnostic grave ou demandant une prise en charge immédiate.
  • Chaque drapeau rouge devrait être défini à l'aide d'une propriété sémantique de type Drapeau rouge.
Formats:Liste à puces
Balises sémantiques: Drapeau rouge
Commentaires:
 
  • La liste à puce est le format à utiliser, toujours précédée d'une courte phrase introductive avec un deux-points.
  • Cette section doit rester simple et courte.
Exemple:
 
Les drapeaux rouges des patients qui se présentent en céphalée aiguë sont :
  • une altération de l'état de conscience [Drapeau rouge] indique une possible méningite, encéphalite, un AVC hémorragie ou une HIP
  • une faiblesse [Drapeau rouge] évoque un AVC
  • de la diplopie [Drapeau rouge] évoque également un AVC du tronc ou une lésion occupant de l'espace
  • une immunosuppression [Drapeau rouge] pourrait évoquer une méningite, encéphalite ou un abcès cérébral ou spinal
  • etc.

Le clinicien doit être en mesure de diagnostiquer la cause, la gravité et les complications, ainsi que de porter une attention particulière sur la distinction entre une toux de cause bénigne et une toux de cause plus grave exigeant un examen complet et une prise en charge plus poussée. Il doit donc rechercher et identifier les drapeaux rouges indicateurs d'une cause grave de toux.[3]

Investigation

La section facultative Investigation ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description:
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
Exemple:
 

Le clinicien doit notamment être en mesure de diagnostiquer la cause, la gravité et les complications, ainsi que de porter une attention particulière sur la distinction entre une toux de cause bénigne et une toux de cause plus grave exigeant un examen complet et une prise en charge plus poussée. Il doit être apte à énumérer et interpréter les examens essentiels (imageries, tests de fonction respiratoire). Le clinicien doit rassurer le patient si celui-ci n'a pas besoin de subir d'examens plus poussés.[3]

Imagerie

Tests de fonction respiratoire

Prise en charge

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Description:
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
Exemple:
 

Le clinicien doit être en mesure de mettre en place un plan de prise en charge approprié. Il doit déterminer si le patient a besoin de soins spécialisés, prescrire les médicaments indiqués, conseiller et renseigner le patient présentant une toux chronique, rassurer le patient s'il n'a pas besoin de subir des examens plus poussés, ainsi que conseiller le patient, au besoin, sur les enjeux liés au travail.[3]

Soins spécialisés

Prescrire les médicaments indiqués

Les thérapies de suppression de la toux sont limitées par le manque de médicaments efficaces et leurs effets secondaires.[1]

Conseiller et renseigner le patient présentant une toux chronique

Rassurer le patient s'il n'a pas besoin de subir des examens plus poussés

Conseiller le patient sur les enjeux liés au travail

Suivi

La section facultative Suivi ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Cette section traite du suivi de l'approche clinique
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
  • Est-ce que la patient aura besoin d'être revu dans X semaines ?
  • Quels doivent être les consignes données au patient ?
  • Y a-t-il des examens paracliniques à répéter ?
  • Cette section peut également traiter du suivi intrahospitalier.
Exemple:
 

Complications

La section facultative Complications ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Cette section traite des complications possibles de l'approche clinique classées en ordre de probabilité (si possible).
Formats:Liste à puces, Texte
Balises sémantiques: Complication
Commentaires:
 
  • Chaque complication doit être spécifiée à l'aide du modèle Complication. Si possible, veuillez ajouter la fréquence des complications.
  • Attention ! Les complications sont celles de l'approche clinique elle-même et non de son traitement. Par exemple, l'anémie est une complication de l'hémorragie digestive basse, mais la perforation intestinale en raison d'une colonoscopie doit plutôt être décrit sur la page de la procédure Colonoscopie.
Exemple:
 

Diverses complications peuvent survenir chez le patient souffrant de toux, dépendamment notamment de l'étiologie et des caractéristiques du patient. L'évaluation du patient doit viser à prévenir et contrôler ces complications.[1]

Chez les patients ayant une toux inefficace, il est recommandé d'anticiper et surveiller l'apparition de complications telles que la pneumonie, l'atélectasie et l'insuffisance respiratoire (Société canadienne de thoracologie, recommandation de grade B).[1]

Particularités

La section facultative Particularités ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Cette section traite des particularités concernant la gestion de l'approche clinique pour certaines clientèles.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
Exemple:
 

Gériatrie

La section facultative Gériatrie ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Cette section mentionne les particularités concernant la gestion de l'approche clinique chez une clientèle gériatrique.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
  • Le format texte est à privilégier.
  • Il est possible que l'approche clinique en gériatrie nécessite une approche clinique complètement différente. Dans ce cas, il est préférable de faire un page d'approche clinique séparée. (ex. Ictère chez le nouveau-né est trop différente de l'Ictère chez la personne âgée).
Exemple:
 

Pédiatrie

Il est recommandé d’approcher et prendre en charge la toux chez l’enfant en fonction des données probantes pédiatriques et des lignes directrices pédiatriques, car les facteurs étiologiques et les traitements peuvent différer comparativement à la toux chez l’adulte. (Société canadienne de thoracologie, recommandation de grade B) Lorsque ceci n’est pas possible, les recommandations adultes doivent être utilisées avec précaution. (SCT, recommandation de grade E/B)[1]

Approche diagnostique pédiatrique

Il est recommandé d’évaluer systématiquement les enfants avec une toux chronique afin de mettre en évidence la présence d’indicateurs diagnostiques spécifiques. (Société canadienne de thoracologie, recommandation de grade E/A) Cette investigation devrait au moins inclure une radiographie pulmonaire et une spirométrie, si l’âge le permet. (SCT, recommandation de grade E/B)[1]

Lorsque l’enfant présente une toux spécifique, il est recommandé de considérer des investigations supplémentaires, sauf lorsqu’il s’agit d’une toux due à l’asthme. (SCT, recommandation de grade E/B)[1]

Lorsque l’enfant présente une toux chronique productive purulente, il est recommandé de toujours rechercher la présence de bronchiectasies et d’identifier la cause sous-jacente (ex. fibrose kystique, déficience immunitaire) (SCT, recommandation de grade B)[1]

Chez les enfants ayant une toux non spécifique, la toux peut se résoudre spontanément, mais les enfants doivent être réévalués afin de rechercher l’émergence d’indicateurs étiologiques spécifiques. (SCT, recommandation de grade B)[1]

Prise en charge pédiatrique

Chez les enfants souffrant de toux chronique, il est recommandé de déterminer l’étiologie afin d’orienter le traitement. (Société canadienne de thoracologie, recommandation de grade E/A)[1]

Chez les enfants présentant une toux non spécifique et des facteurs de risques pour l’asthme, il est recommandé de tenter un court essai d’un corticostéroïde inhalé. Cet essai peut être d’une durée approximative de 2 à 4 semaines. Toutefois, la plupart des enfants avec une toux non spécifique n’ont pas d’asthme. Les enfants doivent toujours être réévalués après 2 à 4 semaines. (SCT, recommandation de grade B)[1]

Chez les enfants qui commencent un traitement médicamenteux et dont la toux n’est pas contrôlée dans un délai raisonnable, il est recommandé de cesser la médication et de considérer des diagnostics alternatifs. (SCT, recommandation de grade C)[1]

Chez les enfants qui toussent, il n’est pas recommandé d’utiliser un antitussif. Ces médicaments sont associés à une mortalité et une morbidité significatives, en particulier les enfants plus jeunes. Ceci inclue les antitussifs en vente libre. (SCT, recommandation de grade D)[1]

Chez tous les enfants présentant de la toux, il est recommandé d’éliciter les facteurs d’exacerbation tels que l’exposition à la fumée tabagique, puis de viser la cessation de cette exposition. (SCT, recommandation de grade B)[1]

Dans le cas des enfants présentant une toux non spécifique, il est recommandé de déterminer les attentes de parents et d’adresser leurs inquiétudes. (SCT, recommandation de grade E/B)[1]

Notes

  1. En anglais, post-nasal drip (PND) ou upper airway cough syndrome (UACS).
  2. Le terme "syndrome de toux originant des voies aériennes supérieures" (STOVAS) est préférable au terme "écoulement post-nasal" lorsque la toux est associée à une condition des voies aériennes supérieures, car il n'est pas clair si le mécanisme de la toux est l'écoulement post-nasal, une irritation directe ou une inflammation des récepteurs associés à la toux. (Société canadienne de thoracologie)
  3. En anglais, gastroesophageal reflux disease (GERD).
  4. Le terme "toux inexpliquée" est préférable au terme "toux idiopathique" parce qu'il est probable que plusieurs causes inconnues soient éventuellement découvertes.

Références

  1. 1,00 1,01 1,02 1,03 1,04 1,05 1,06 1,07 1,08 1,09 1,10 1,11 1,12 1,13 1,14 1,15 1,16 1,17 1,18 1,19 1,20 1,21 1,22 1,23 1,24 1,25 1,26 1,27 1,28 1,29 1,30 1,31 1,32 1,33 1,34 1,35 et 1,36 (en) Richard S. Irwin, Michael H. Baumann, Donald C. Bolser et Louis-Philippe Boulet, « Diagnosis and Management of Cough Executive Summary », Chest, vol. 129, no 1,‎ , p. 1S–23S (DOI 10.1378/chest.129.1_suppl.1S, lire en ligne)
  2. 2,0 2,1 et 2,2 (en) Kian Fan Chung et Ian D Pavord, « Prevalence, pathogenesis, and causes of chronic cough », The Lancet, vol. 371, no 9621,‎ , p. 1364–1374 (DOI 10.1016/S0140-6736(08)60595-4, lire en ligne)
  3. 3,00 3,01 3,02 3,03 3,04 3,05 3,06 3,07 3,08 3,09 et 3,10 « 18 Toux | Le Conseil médical du Canada », sur mcc.ca (consulté le 3 mai 2020)