« Maladie de Parkinson » : différence entre les versions
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{{Section ontologique|classe=Maladie|nom=Étiologies}} | {{Section ontologique|classe=Maladie|nom=Étiologies}}La maladie de Parkinson est habituellement idiopathique. Une prédisposition génétique serait possible dans certains cas, où des mutations génétiques ont été identifiées, dont celle du gène PARK8. On retrouve des antécédents familiaux de maladie de Parkinson dans environ 10% des cas.<ref>{{Citation d'un lien web|langue=|titre=Maladie de Parkinson|url=https://www.merckmanuals.com/fr-ca/professional/troubles-neurologiques/troubles-du-mouvement-et-troubles-c%C3%A9r%C3%A9belleux/maladie-de-parkinson#:~:text=La%20maladie%20de%20Parkinson%20est,Le%20diagnostic%20est%20clinique.|site=Merck Manual|date=février 2022|consulté le=24 octobre 2022}}</ref> | ||
==Physiopathologie== | ==Physiopathologie== | ||
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Version du 24 octobre 2022 à 11:53
Maladie | |
Caractéristiques | |
---|---|
Signes | Hypotension orthostatique, Rigidité, Hypertonie , Adiadococinésie, Bradykinésie , Hypophonie, Micrographie, Instabilité posturale, Posture voûtée, Absence d'expression faciale, ... [+] |
Symptômes |
Chute, Troubles neurocognitifs, Insomnie, Dysphagie, Hypotension orthostatique, Hypersomnolence, Rigidité, Hallucinations, Hyposmie , Asthénie , ... [+] |
Diagnostic différentiel |
Dégénérescence corticobasale, Démence à corps de Lewy, Hypothyroïdie, Hyperthyroïdie, Maladie de Wilson, Hypercalcémie, Encéphalopathie hépatique, Tremblement essentiel, Maladie de Creutzfeldt-Jakob, Paralysie supranucléaire progressive, ... [+] |
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La maladie de Parkinson est une atteinte neurodégénérative progressive idiopathique du système nerveux central qui survient principalement chez la personne âgée.
Toute contribution serait appréciée.
Description: | Cette section contient la définition du concept et devrait se résumer à quelques phrases au maximum : il ne s'agit pas d'une introduction. S'il existe des pages alternatives ou des nuances qui seraient susceptibles d'intéresser le lecteur, elles seront mentionnées dans cette section avec des liens. Le format attendu est le texte. |
Formats: | Texte |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: | Une erreur fréquente est de mettre des signes, des symptômes et le traitement dans l'introduction. Dans un soucis de concision, et considérant que votre page sera consultée autant sur ordinateur que sur les téléphones intelligents, la définition sert à définir à la manière d'un dictionnaire. |
Exemple: | L'appendicite est l'inflammation et l'infection de l'appendice. |
Épidémiologie
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | Cette section contient les données épidémiologiques sur la maladie (ex. incidence, prévalence, coûts en hospitalisation, proportion d'hommes-femmes, régions où la prévalence est plus élevée, etc.). Chaque donnée épidémiologique doit être appuyée par une référence. Idéalement, des statistiques canadiennes et québécoises sont mentionnées lorsque disponibles. |
Formats: | Texte |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: | Les facteurs de risque ne sont pas présentés ici, mais bien dans la sous-section Facteurs de risque (Présentation clinique). Le pronostic et l'évolution naturelle de la maladie sont décrits dans la section Évolution. |
Exemple: | La FRP est une maladie relativement rare qui affecte le plus souvent les patients âgés de 40 à 60 ans. Une prédominance masculine est observée avec un ratio H : F estimé à environ 2:1 ou 3:1. L'incidence de la FRP est inconnue, mais est estimée à 1 pour 200 000 à 500 000 par an. |
La maladie de Parkinson affecte entre 2 et 3 personnes sur 1000 dans la population générale, la prévalence augmentant à 2 pour 100 chez les personnes de plus de 65 ans. Âge moyen de survenue est de 60 ans, mais tout de même 20% des cas surviennent chez des personnes de moins de 50 ans.[1]
Étiologie
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | Cette section décrit les étiologies de la maladie, c'est-à-dire ce qui cause la maladie (ex. le diabète de type 2 cause la néphropathie diabétique). Les étiologies doivent être identifiées avec le modèle Étiologies. |
Formats: | Texte, Liste à puces, Tableau |
Balises sémantiques: | Étiologie |
Commentaires: |
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Exemple: | Parmi les étiologies les plus courantes d'occlusion de l'intestin grêle, on retrouve :
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La maladie de Parkinson est habituellement idiopathique. Une prédisposition génétique serait possible dans certains cas, où des mutations génétiques ont été identifiées, dont celle du gène PARK8. On retrouve des antécédents familiaux de maladie de Parkinson dans environ 10% des cas.[2]
Physiopathologie
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | La physiopathologie traite des mécanismes biologiques qui conduisent à l'apparition d'une maladie. |
Formats: | Texte |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: | L'histopathologie doit figurer dans la section Examen paraclinique, et non dans la section physiopathologie. |
Exemple: | Le VIP est une neurohormone composée de 28 acides aminés et appartenant à la famille des sécrétines-glucagon. Il est produit dans le système nerveux central ainsi que dans les neurones des voies gastro-intestinales, respiratoires et urogénitales. Il agit, via l'expression d'adénylate cyclase cellulaire (AMPc), à titre de vasodilatateur et de régulateur de l'activité des muscles lisses, de stimulateur de la sécrétion d'eau et d'électrolytes par le tractus intestinal, d'inhibiteur de la sécrétion d'acide gastrique et de promoteur du flux sanguin principalement dans le tractus gastro-intestinal. L'ensemble de ces éléments peuvent entraîner une hypokaliémie, une hyperglycémie, une hypomagnésémie et une hypercalcémie qui sont habituellement responsables de la présentation clinique. |
Présentation clinique
***EN LISANT LA SECTION D'INSTRUCTIONS, ON NE PEUT PAS METTRE D'INFOS DANS CETTE SECTION, ÇA DOIT ÊTRE DANS LES SOUS-SECTIONS...
Toute contribution serait appréciée.
Description: | Cette section contient la sous-section optionnelle Facteurs de risque et les sous-sections obligatoires Questionnaire et Examen clinique. |
Formats: | Texte |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: |
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Exemple: |
(Aucun texte)
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Facteurs de risque
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | Cette section contient les facteurs de risque de la maladie. Ces facteurs de risque peuvent être des maladies, des anomalies génétiques, des caractéristiques individuelles (l'âge, le sexe, l'origine ethnique, un certain type d'alimentation), etc. |
Formats: | Liste à puces, Tableau |
Balises sémantiques: | Facteur de risque |
Commentaires: |
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Exemple: | Les facteurs de risque de l'infarctus du myocarde sont :
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Les facteurs de risque de la maladie de Parkinson sont :[3]
- Âge : Il s'agit du facteur de risque le plus important. La maladie de Parkinson est rare avant l'âge de 40 ans
- Sexe : Les hommes sont 1,5 fois plus susceptible d'être atteints
- Histoire familiale
- Certains cancers, comme le mélanome
- Exposition aux pesticides
Les facteurs suivants ont été démontrés comme protecteurs par certaines études :
- Activité physique
- Tabac
D'autres liens on été établis de façon moins significative entre la maladie de Parkinson et des entités tel que le diabète, la dyslipidémie et l'obésité, ainsi que l'exposition à certaines toxines (telles que le plomb ou le cuivre)
Certains facteurs de risque ont été établis spécifiquement pour les symptômes non moteurs[4]
Un faible niveau d’éducation met plus à risque de développer des troubles cognitifs. Il s’agit toutefois d’un facteur de risque commun chez les patients déments, peu importe l’étiologie, et est donc non spécifique à la maladie de Parkinson.
Les patients atteints de parkinson ont un risque environ deux fois plus grand de faire une dépression que la population générale. Les facteurs augmentant ce risque sont les déficits cognitifs, l’invalidité, la durée de la maladie et l’usage de doses élevées de levodopa.
Questionnaire
Toute contribution serait appréciée.
Description: | Cette section traite des symptômes à rechercher à l'anamnèse (questionnaire). Les symptômes sont ressentis et exprimés par les patients. |
Formats: | Liste à puces |
Balises sémantiques: | Symptôme, Élément d'histoire |
Commentaires: |
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Exemple: | Les symptômes de l'infarctus du myocarde sont :
D'autres éléments à rechercher au questionnaire de l'infarctus sont :
Il est parfois pertinent de mentionner des symptômes qui sont absents, comme dans la pharyngite à streptocoque. Les symptômes de la pharyngite à streptocoque sont :
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***JE NE SAIS PAS SI CES 3 «SX» SONT PLUS DANS L'EXAMEN CLINIQUE, JE NE SAIS PAS COMMENT LES NOMMER COMME UN SX...
Les caractéristiques cardinales de la maladie de Parkinson sont le tremblement, la bradykinésie et la rigidité. Les symptômes commencent souvent de façon unilatérale et s'étendent ensuite aux deux côtés du corps. L'instabilité posturale est une autre caractéristique clé, mais elle survient généralement plus tard dans l'évolution de la maladie. Il est donc extrêmement rare que les troubles à la marche soient la première manifestation d'une maladie de Parkinson primaire[5][6].
- tremblements : tremblement de repos, c'est-à-dire un tremblement qui s'améliore ou se résout même lors d'un mouvement volontaire. C'est le symptôme moteur le plus fréquent au début de la maladie, se présentant d'abord en distal et de manière asymétrique. Le tremblement atteint surtout les membres supérieurs, mais également les jambes, les lèvres et le menton.
- bradykinésie : la bradykinésie est une lenteur généralisée des mouvements. Dans les membres supérieurs, la bradykinésie commence généralement de façon distale par une diminution de la dextérité manuelle des doigts. Dans les membres inférieurs, elle se manifeste par un traînement des pas raccourcis et traînants. Le patient se plaint souvent de lenteur lorsqu'il se tourne dans le lit, sort d’une voiture ou boutonne ses vêtements. Le patient ou ses proches peuvent remarquer une hypophonie, une akinésie faciale, une voix monotone, une micrographie.
- rigidité : La rigidité est une résistance accrue aux mouvements passifs et prend souvent la forme d'une roue dentée lorsque le membre est déplacé dans son amplitude.
Face à un patient chez qui on suspecte une maladie de Parkinson, un questionnaire exhaustif comprend la recherche de manifestations non motrices, qui se développent habituellement plusieurs années avant les symptômes moteurs classiques[5] :
- Symptômes neuropsychiatriques : anxiété, asthénie, symptômes dépressifs, hallucinations, trouble neurocognitif
- Problèmes digestifs : constipation, hypersalivation, dysphagie
- Problèmes de sommeil : insomnie, hypersomnolence diurne
- Problèmes sensoriels : douleur, hyposmie, diplopie
- Dysfonctionnement du système nerveux autonome : hypotension orthostatique, urgence mictionnelle, troubles sexuels, transpiration excessive
Si le patient se plaint des symptômes suivants, il est nécessaire de rechercher une cause secondaire de parkinsonisme, car ces symptômes sont atypiques pour une maladie de Parkinson[5] :
- Apparition précoce : instabilité posturale, dysautonomie, dysphagie
- Progression rapide
- Absence de tremblements
- Trouble neurocognitif précoce
- Absence de réponse à la levodopa
Examen clinique
Toute contribution serait appréciée.
Description: | Cette section traite des signes à rechercher lors de l'examen clinique. |
Formats: | Liste à puces |
Balises sémantiques: | Examen clinique, Signe clinique |
Commentaires: |
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Exemple: | L'examen physique de l'appendicite démontrera les éléments suivants :
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En cas de suspicion de maladie de Parkinson, un examen neurologique complet est nécessaire. Vous trouverez ci-dessous les caractéristiques de la maladie de Parkinson qui peuvent être trouvées lors de l'examen physique.
Inspection[6]:
- Réduction des mouvements spontanés de la main
- Clignement des yeux moins fréquent
- Hypomimie : absence d'expression faciale.
- Tremblement : typiquement asymétrique et présent au repos, souvent décrit comme un " roulement de pilules ". Il pourra être observé lorsque le patient laissera ses au repos sur ses cuisses ou lorsque le patient marche[5].
- Hypophonie : discours mou et indistinct.
- Posture anormale : généralement voûtée.
Manœuvres spéciales[6]:
- La bradykinésie est souvent évaluée par des mouvements alternés rapides (MAR). Il faut observer le rythme et l’amplitude du mouvement, qui aura tendance à diminuer avec les répétitions des MAR [5].
- Une rigidité́ en roue d’entée peut être observée lorsque le patient lève son bras controlatéral (manœuvre de Noïka)[5].
- L’épreuve de la traction (pull-test) permet d’évaluer une instabilité́ posturale. Cette manœuvre consiste à tirer fermement les épaules du patient vers l’arrière en évaluant sa capacité à garder son équilibre[5].
- Lors de l'observation de la démarche du patient, le Time Up & Go (TUG) est généralement lent car la longueur des pas est réduite (démarche traînante) et chaque pas peut devenir progressivement plus petit alors que le patient tente de conserver son équilibre (démarche festinante). La capacité du patient à se tourner peut aussi être altérée en raison de l'instabilité posturale.
- Pendant que le patient essaie d'écrire une phrase, nous pouvons observer une micrographie progressive asymétrique.
- Lorsque le patient défait le bouton supérieur de sa chemise, sa dextérité et sa vitesse de mouvement peuvent être diminuées.
Signaux d’alarme à l’examen physique qui suggèrent un autre diagnostic[5]:
- Atteinte des mouvements oculaires
- Signes pyramidaux (hyperréflexie, signes de Babinski en extension)
- Signes corticaux focaux (atteinte sensitive, apraxie)
- Absence de tremblement de repos ou tremblement atypique
- Atteinte cérébelleuse, ataxie
- Atteinte précoce des réflexes posturaux
Examens paracliniques
Toute contribution serait appréciée.
Description: | Cette section concerne les tests à demander lorsque la maladie est suspectée et les résultats attendus en présence de la maladie. |
Formats: | Liste à puces, Tableau |
Balises sémantiques: | Examen paraclinique, Signe paraclinique |
Commentaires: |
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Exemple: | Les examens suivants sont utiles dans la démarche d'investigation du VIPome :
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Il n'existe pas de marqueur ou de test diable pour le diagnostic de la maladie de Parkison, il s'agit d'un diagnostic clinique. De ce fait, aucune imagerie n'est absolument requise pour établir le diagnostic. Les tests paracliniques poussés sont généralement réservés aux présentations atypiques et incertaines. On peut y retrouver : [7][5][8]
- CT-scan ou résonance magnétique cérébral : La tomodensitométrie, ou, de façon plus idéale, l'IRM cérébrale, peut permettre de supporter le diagnostic de syndromes parkinsoniens autres que la maladie de Parkinson lorsque la présentation est atypique. Elle n'est généralement pas utilisée de routine mais est plutôt réservée aux cas incertains.
- TEP-scan cérébral : Le TEP-scan cérébral peut permettre une distinction entre les différents syndromes parkinsoniens lorsque le diagnostic est incertain. Il n'est pas recommandé pour le diagnostic de la maladie de Parkinson
- Un test objectif de l'olfaction est possible, mais non recommandé dans un contexte de diagnostic.
Approche clinique
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | Alors que les sections Questionnaire, Examen clinique et Examens paracliniques servent à énumérer, cette section sert à intégrer tous ces éléments pour discuter du raisonnement du clinicien. C'est en quelque sorte la manière dont les cliniciens réfléchissent lorsque confrontés à cette maladie : c'est la section par excellence pour l'enseignement. |
Formats: | Texte, Liste à puces, Tableau |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: |
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Exemple: | |
Diagnostic
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | Cette section traite de la manière dont on peut diagnostiquer une maladie en tenant compte de l'histoire, de l'examen clinique et des investigations. C'est dans cette section que se retrouveront les critères permettant d'infirmer ou de confirmer la présence de la maladie (lorsqu'ils existent). |
Formats: | Texte, Liste à puces, Tableau |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: |
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Exemple: | L'asystolie est un diagnostic électrocardiographique. L'absence d'activité électrique chez un patient inconscient sans pouls permet de confirmer le diagnostic, tout en s'assurant qu'il n'y a pas de cable débranché et que la calibration du moniteur est adéquate.
Selon le Fourth Universal Definition of Myocardial Infarction, l'infarctus aigu du myocarde est diagnostiqué lorsqu'il y a :
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Le diagnostic de la maladie de Parkinson repose sur l'histoire clinique et l'examen neurologique (5). Au minimum, la bradykinésie plus le tremblement ou la rigidité doivent être présents[7].
Une réponse bénéfique au traitement dopaminergique est un élément de soutien important du diagnostic, tandis que l'absence de réponse observable exclut souvent le diagnostic du Parkinson[7].
Les autres éléments en soutien d’un diagnostic de Parkinson sont une amélioration marquée en augmentant la dose de molécule dopaminergique ou une aggravation marquée avec la diminution de la dose, la présence d'une dyskinésie induite par la lévodopa, le tremblement au repos d'un membre et la présence d'une perte olfactive ou d'une dénervation sympathique cardiaque à la scintigraphie à la métaiodobenzylguanidine (MIBG, iobenguane I-123)[7].
Il faut généralement attendre au moins trois ans avant de considérer un diagnostic de Parkinson possible comme un Parkisons probable[1].
Échelle de gravité[1]
Échelle de Hoehn et Yahr modifiée :
- Stade 0 : aucun signe de la maladie.
- Stade 1 : atteinte unilatérale.
- Stade 1,5 : atteinte unilatérale ou de la ligne médiane.
- Stade 2 : atteinte bilatérale, sans atteinte de l’équilibre.
- Stade 2,5 : atteinte bilatérale légère, avec récupération à l’épreuve de la poussée.
- Stade 3 : atteinte bilatérale avec atteinte de la stabilité posturale précoce.
- Stade 4 : maladie grave requérant une assistance importante.
- Stade 5 : malade confiné au lit ou à la chaise roulante si non aidé.
Diagnostic différentiel
Toute contribution serait appréciée.
Description: | Cette section traite du diagnostic différentiel de la maladie, c'est-à-dire aux autres diagnostics à évoquer lorsque confronté à ce diagnostic. |
Formats: | Liste à puces |
Balises sémantiques: | Diagnostic différentiel |
Commentaires: |
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Exemple: | Le diagnostic différentiel de l'appendicite comprend :
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Le diagnostic différentiel de la maladie de Parkinson comprend[1][7] :
- Parkinsonisme 2e à un médicament : antipsychotique, métoclopramide, acide valproïque, méthyldopa, bloqueur calcique
- Atteinte métabolique : hypothyroïdie, hypercalcémie, maladie de Wilson, trouble hépatique
- Maladie de Creutzfeldt-Jakob
- Maladie dégénérative : paralysie supranucléaire progressive, maladie de Huntington, atrophie multisystémique, TNC à corps de Lewy
- Infectieux : post-encéphalitique
- Traumatique : post trauma crânien
Traitement
Toute contribution serait appréciée.
Description: | Cette section décrit le traitement de la maladie. |
Formats: | Liste à puces, Tableau, Texte |
Balises sémantiques: | Traitement, Traitement pharmacologique |
Commentaires: |
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Exemple: | |
Approche pharmacologique
- Le traitement des symptômes moteurs se fait via la correction du déficit dopamine. La carbidopa/levodopa (Sinemet), les agonistes dopaminergiques (ex.: pramipexole ou Mirapex) et les inhibiteurs de la monamine oxidase (MAO-B) constituent la première ligne de traitement[9]. Généralement, le traitement est débuté lorsqu’une atteinte fonctionnelle est constatée[3] La maladie de Parkinson, contrairement à d’autres diagnostics différentiels, répond généralement de façon significative à la lévodopa. Une réponse non concluante devrait porter à reconsidérer le diagnostic. [1] Les agents anticholinergiques peuvent également être utilisés pour contrer les symptômes moteurs, comme les tremblements. Parmi les principaux effets secondaires des traitements, environ 40% des patients peuvent expériencer un désordre d’impulsivité des comportements[9]. Ils peuvent également souffrir de psychose, d’hallucination[3]
Classe de médicament | Molécules | Précision | Effets secondaires |
---|---|---|---|
Levodopa | Carbidopa-levodopa (Sinemet)
Levodopa-Benzérazide |
Généralement première ligne chez patient âgé | Nausées
Orthostatisme Hallucinations Dyskinésie |
Agoniste dopaminergique | Ropinirole
Pramipexole |
Hallucinations
Dyskinésie Trouble d'impulsivité des comportements | |
Inhibiteur MAO-B | Rasagiline
Safinamide Sélégéiline |
Première ligne surtout si patient jeune
Peut servir d'adjuvant si patient âgé |
Nausées
Orthostatisme Dyskinésie Trouble du sommeil |
Inhibiteur COMT | Entacapone
Opicapone Tolcapone |
Nausées
Orthostatisme Dyskinésie Trouble du sommeil | |
Anticholinergique | Benztropine | Pas d'effets sur la dyskinésie | Anxiété
Étourdissement Somnolence Constipation Xérostomie |
Amandine | Peut servir à traiter la dyskinésie dans les cas avancés | Orthostatisme
Hallucinations Somnolence Étourdissements |
D'autres traitements sont disponibles ou en investigation pour la gestion des symptômes moteurs lors d'un stade avancé et réfractaire de la maladie, tels que des injections sous-cutanées, des gels intestinaux ou des patchs dermiques, qui peuvent servir à pallier la médication orale[3]. La stimulation cérébrale profonde est également utilisée dans certains cas.
Sympômes non moteurs
Symptôme / présentation clinique | Classe de médication | Précisions |
---|---|---|
Dépression | ISRS
IRSN Antidépresseurs tricycliques |
5% des patients présentent une augmentation des tremblements avec les ISRS.
Prudence avec les antidépresseurs tricycliques vu leur activité anticholinergique. |
TNC | Inhibiteurs de l'acétylcholinestérase | Cesser médication potentiellement aggravante : anticholinergique, benzodiazépines |
Trouble du sommeil | Mélatonine
Trazodone Zopiclone |
Conseils d'hygiène du sommeil
Identifier et traiter le syndrome de jambes sans repos |
Symptômes psychotiques | Parfois antipsychotiques | D'abord diminuer la polypharmacie
Tenter de diminuer les doses de levodopa et les anticholinergiques |
Hypersalivation | Atropine ou Ipatropium sous-lingual
Toxine botulinique |
|
Dysautonomie | Capsules de NaCl
Hypotenseurs |
Hydratation, bas supports |
Approche non pharmacologique
Les mesures pharmacologiques ne peuvent pas ralentir de façon significative l’évolution de la maladie, mais peuvent servir à améliorer certaines de ses facettes. L’éducation du patient peut permettre de munir le patient et lui permettre de faire face à la progression inévitable, diminuer l’anxiété et améliorer sa propre prise en charge, afin de favoriser une observance plus idéale à la médication et aux diverses recommandations. Les groupes de support sont également une aide possible et bien démontrée qui peuvent être suggérée aux patients et qui leur permettent une meilleure acceptation de la maladie[3].
D'autres approches non pharmacologiques ont été liées à une amélioration de la qualité de vie, sans toutefois avoir d'effet sur la progression de la maladie, L'exercice physique et la saine alimentation sont à encourage dès le diagnostic, et peuvent optimiser le traitement des symptômes non moteurs comme les troubles de sommeils, et les rétentions urinaires et fécales.
La prise en charge du Parkinson est également amélioré par une équipe multidisciplinaire. L'inclusion d'un orthophoniste, un ergothérapeute ou un nutritionniste peut être avantageux pour le patient.
Suivi
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | Cette section traite du suivi de la maladie. |
Formats: | Texte |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: |
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Exemple: | |
Complications
Toute contribution serait appréciée.
Description: | Cette section traite des complications possibles de la maladie. |
Formats: | Liste à puces, Texte |
Balises sémantiques: | Complication |
Commentaires: |
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Exemple: | Les complications de l'infarctus du myocarde sont :
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L'une des caractéristiques de la maladie de Parkinson est la dysfonction autonomique, qui peuvent comprendre l'orthostatisme, la dysphagie, la rétention urinaire et fécale, la diaphorèse et plusieurs autres synptômes, qui peuvent mettre le patient à risque de diverses complications, dont :[6]
- Les chutes, perpétuées par l'orthostatisme et exacerbée par l'évolution du trouble de la marche au fil du temps
- Les fractures
- L'aspiration pulmonaire
- Malnutrition
De façon plus tardive, la maladie de Parkinson peut également évoluer vers la démence.
La mortalité n'est que légèrement plus élevée chez les patients atteints de Parkinson, par rapport à la population générale du même âge. En effet, les causes de mort chez ce groupe sont souvent non reliées à leur maladie.
Évolution
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | Cette section contient le pronostic et évolution naturelle de la maladie. Le pronostic est lié à la survie du patient atteint de la maladie. L'évolution naturelle est la manière dont évoluera la maladie du patient dans le temps. |
Formats: | Texte |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: | |
Exemple: | La dissection aortique est associée une mortalité très élevée. Au moins 30% des patients décèdent après leur arrivée à l'urgence, et ce, même après une intervention chirurgicale. Pour ceux qui survivent à la chirurgie, la morbidité est également très élevée et la qualité de vie est mauvaise. La mortalité la plus élevée d'une dissection aortique aiguë est dans les 10 premiers jours. Les patients qui ont une dissection chronique ont tendance à avoir un meilleur pronostic, mais leur espérance de vie est raccourcie par rapport à la population générale.[1] Sans traitement, la mortalité est de 1 à 3% par heure au cours des 24 premières heures, 30% à une semaine, 80% à deux semaines et 90% à un an. |
Prévention
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | Cette section traite des mesures préventives et du dépistage précoce de la maladie (lorsque pertinent). |
Formats: | Texte |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: | |
Exemple: | La prévention primaire consiste à la prise en charge des facteurs de risque :
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Notes
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | Dans la section notes se trouve toutes les notes de bas de page (références du groupe "note" [ou autres]). |
Formats: | Texte |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: | Pour ajouter des notes, passez par la fonction d'ajout de notes. Il est aussi possible d'ajouter des notes d'autres groupes, comme "pharmaco", "pédiatrie", "indications", etc. Classez ces autres groupes de notes dans des sous-sections. N'ajoutez pas de notes manuellement. |
Exemple: | TRAITEMENTS
Les traitements:
NOTES Gériatrie
Pédiatrie
|
Références
Toute contribution serait appréciée.
Description: | Dans la section références se trouve toutes les références (références sans groupe). Pour ajouter des références, passez par la fonction d'ajout de références. N'ajoutez pas de références manuellement. |
Formats: | Texte |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: | |
Exemple: | |
- ↑ 1,0 1,1 1,2 1,3 et 1,4 « Maladie de Parkinson », sur lanthiermed.com (consulté le 19 octobre 2022)
- ↑ « Maladie de Parkinson », sur Merck Manual, (consulté le 24 octobre 2022)
- ↑ 3,0 3,1 3,2 3,3 et 3,4 Janice M. Beitz, « Parkinson's disease: a review », Frontiers in Bioscience-Scholar, vol. 6, no 1, , p. 65–74 (ISSN 1945-0516, DOI 10.2741/S415, lire en ligne)
- ↑ « Risk factors for non-motor symptoms in Parkinson's disease », sur www.sciencedirect.com (consulté le 19 octobre 2022)
- ↑ 5,0 5,1 5,2 5,3 5,4 5,5 5,6 5,7 et 5,8 « Ne tremblez plus devant la maladie de Parkinson ! », sur https://lemedecinduquebec.org,
- ↑ 6,0 6,1 6,2 et 6,3 « UpToDate », sur www.uptodate.com (consulté le 19 octobre 2022)
- ↑ 7,0 7,1 7,2 7,3 et 7,4 « UpToDate », sur www.uptodate.com (consulté le 19 octobre 2022)
- ↑ « Canadian guideline for Parkinson disease », sur www.parkinsonclinicalguidelines.ca
- ↑ 9,0 et 9,1 « Diagnosis and Treatment of Parkinson Disease: A Review », sur https://jamanetwork.com (consulté le 19 octobre 2022)