Colique biliaire
Maladie | |
Cholélithiase vue dans la vésicule biliaire | |
Caractéristiques | |
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Signes | Douleur à la palpation de l'abdomen |
Symptômes |
Nausées, Douleur abdominale, Vomissement , Diaphorèse |
Diagnostic différentiel |
Gastrite, Cholangiocarcinome, Cholécystite aiguë, Hépatite, Colique néphrétique, Pancréatite aiguë, Cholédocholithiase, Ischémie mésentérique chronique, Ulcère duodénal, Ischémie mésentérique aiguë, ... [+] |
Informations | |
Terme anglais | Biliary colic, uncomplicated gallstone disease |
Autres noms | colique hépatique, accident migratoire, incident de migration |
Wikidata ID | Q2727106 |
Spécialités | Chirurgie générale, urgentologie, gastro-entérologie |
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Description: | Cette section contient la définition du concept et devrait se résumer à quelques phrases au maximum : il ne s'agit pas d'une introduction. S'il existe des pages alternatives ou des nuances qui seraient susceptibles d'intéresser le lecteur, elles seront mentionnées dans cette section avec des liens. Le format attendu est le texte. |
Formats: | Texte |
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Commentaires: | Une erreur fréquente est de mettre des signes, des symptômes et le traitement dans l'introduction. Dans un soucis de concision, et considérant que votre page sera consultée autant sur ordinateur que sur les téléphones intelligents, la définition sert à définir à la manière d'un dictionnaire. |
Exemple: | L'appendicite est l'inflammation et l'infection de l'appendice. |
La colique biliaire est une présentation courante d'une pierre qui s'enclave au niveau du col de la vésicule biliaire. L'obstruction est transitoire et le calcul se désenclave spontanément en moins de 4-6 heures. Si l'obstruction est prolongée ou si la colique progresse dans l'arbre biliaire, l'inflammation se développe au site où se trouve la colique: il s'agira donc des complications de la colique biliaire: cholécystite aiguë, cholédocholithiase, cholangite, pancréatite aiguë.
Épidémiologie
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Description: | Cette section contient les données épidémiologiques sur la maladie (ex. incidence, prévalence, coûts en hospitalisation, proportion d'hommes-femmes, régions où la prévalence est plus élevée, etc.). Chaque donnée épidémiologique doit être appuyée par une référence. Idéalement, des statistiques canadiennes et québécoises sont mentionnées lorsque disponibles. |
Formats: | Texte |
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Commentaires: | Les facteurs de risque ne sont pas présentés ici, mais bien dans la sous-section Facteurs de risque (Présentation clinique). Le pronostic et l'évolution naturelle de la maladie sont décrits dans la section Évolution. |
Exemple: | La FRP est une maladie relativement rare qui affecte le plus souvent les patients âgés de 40 à 60 ans. Une prédominance masculine est observée avec un ratio H : F estimé à environ 2:1 ou 3:1. L'incidence de la FRP est inconnue, mais est estimée à 1 pour 200 000 à 500 000 par an. |
Dans les pays occidentaux, on estime qu'entre 10 et 15% des adultes ont des calculs biliaires, sur lesquelles 1 à 4% d'entre eux auront au moins un épisode de colique biliaire chaque année[1]. Si non traité, 30% de ces patients atteints auront des complications liées aux cholélithiases dans l'année qui suit un épisode de colique biliaire, dont environ la moitié développeront une inflammation de la vésicule biliaire, ou encore du pancréas[1].
Physiopathologie et étiologie
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Description: | Cette section décrit les étiologies de la maladie, c'est-à-dire ce qui cause la maladie (ex. le diabète de type 2 cause la néphropathie diabétique). Les étiologies doivent être identifiées avec le modèle Étiologies. |
Formats: | Texte, Liste à puces, Tableau |
Balises sémantiques: | Étiologie |
Commentaires: |
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Exemple: | Parmi les étiologies les plus courantes d'occlusion de l'intestin grêle, on retrouve :
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La formation des calculs au sein de la vésicule biliaire s'explique par la physiopathologie retrouvée sur la page des cholélithiases, où se trouve également les facteurs de risque associés.
Lorsque soumise à une stimulation hormonale ou neurale (en post-prandial par exemple), la vésicule biliaire se contracte et peut pousser le calcul biliaire dans l'ouverture de la vésicule biliaire qui débouche vers le canal cystique. Ceci augmente la pression au sein de la vésicule biliaire, causant ainsi la douleur chez le patient. Lorsque la vésicule biliaire se détend, le calcul se déloge de l'ouverture du canal cystique, et prend un des deux chemins:
- En retombant dans le corps de la vésicule biliaire ou;
- En poursuivant son chemin transitoirement et sans créer d'inflammation dans le canal cystique, le cholédoque, puis les intestins.
De ce fait, la douleur est progressivement soulagée.
Typiquement, les coliques biliaires ont un pattern de douleur et de temporalité identifiable chez un même patient. Les coliques biliaires surviennent communément après avoir mangé un repas gras et copieux, les patients rapportant une douleur post-prandiale. Chez d'autres, la douleur peut être nocturne. Il n'y a cependant pas toujours un pattern identifiable pour un patient qui présente une colique biliaire.
Présentation clinique
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Description: | Cette section contient la sous-section optionnelle Facteurs de risque et les sous-sections obligatoires Questionnaire et Examen clinique. |
Formats: | Texte |
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Exemple: |
(Aucun texte)
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La colique biliaire se décrit classiquement comme étant une douleur intense et constante, localisée à l'hypochondre droit, à l'épigastre, ou (dans une moindre mesure) dans la région sous-sternale irradiant vers le dos (particulièrement l'omoplate droite). Le patient peut se présenter avec diaphorèse, nausée et vomissement.
La douleur est typiquement post-prandiale ou nocturne, ayant une durée d'au moins 30 minutes et atteignant un plateau de douleur en 1 heure. Celle-ci diminue progressivement par la suite, se résolvant généralement en moins de 6 heures. Lors de l'épisode de colique biliaire, la douleur transitoire est reproductible à la palpation du quadrant supérieur droit. Elle n'est pas exacerbée aux mouvement, et n'est pas soulagée en position squatting ni par le passage de gaz ou de selles.
Le patient est afébrile, et les signes vitaux ne sont pas perturbés.
Examens paracliniques
Le bilan sanguin, qui inclut la formule sanguine complète et le bilan hépatique, demeure normal. L'examen de choix pour identifier les cholélithiases, qui peuvent être à l'origine des épisodes de colique biliaire, est l'échographie (sensibilité >95%). Les résultats classiques de l'échographie au quadrant supérieur droit pour les coliques biliaires incluent les calculs, dont la taille peut varier, ou l'ombre des calculs.
La TDM abdominale est moins sensible pour évaluer les calculs dans la vésicule biliaire.
Traitement
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Description: | Cette section décrit le traitement de la maladie. |
Formats: | Liste à puces, Tableau, Texte |
Balises sémantiques: | Traitement, Traitement pharmacologique |
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Exemple: | |
La prise en charge des coliques biliaires est ciblée sur le contrôle de la douleur, à l'aide d'AINS (ou opioïdes si AINS contrindiqués), et d'anti-émétiques lors d'épisodes de douleur aiguë. Les patients ne nécessitent généralement pas une hospitalisation et ils sont encouragés à suivre un régime pauvre en graisses pour éviter des récidives d'épisodes douleureux ou des complications de la colique biliaire. Une cholécystectomie élective par voie laparoscopique est planifiée.
Cependant, si le patient souffre de douleurs abdominales sévères ou réfractaires, une hospitalisation peut être nécessaire pour soulager les symptômes. Une admission doit être envisagée si le patient est incapable de tolérer quoi que ce soit par voie orale (même liquide)[2].
L'acide ursodésoxycholique oral a également été utilisé pour aider à dissoudre les calculs biliaires. Chez les patients qui sont de mauvais candidats chirurgicaux, une lithotripsie extracorporelle par ondes de choc peut être envisagée, mais il existe un risque considérable de récidive des calculs. La cholécystectomie ouverte est une approche moins courante, utilisée chez les patients qui ne sont pas candidats à la chirurgie laparoscopique.[3][4][2]
Les antibiotiques n'ont aucun rôle dans les coliques biliaires car il n'y a pas d'étiologie infectieuse, comme dans la cholécystite aiguë ou l'angiocholite.
Suivi
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Description: | Cette section traite du suivi de la maladie. |
Formats: | Texte |
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Exemple: | |
La cholécystectomie pour colique biliaire est une intervention élective et a donc une évolution postopératoire très favorable. Il s'agit pour la plupart une intervention en contexte de chirurgie d'un jour, en s'assurant que l'hydratation et la nutrition per os soient bien tolérées, et que leur douleur soit bien contrôlée.[2]
Un suivi en clinique externe est prévu 6-8 semaines post-opératoires avec le chirurgien.
Prévention
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Description: | Cette section traite des mesures préventives et du dépistage précoce de la maladie (lorsque pertinent). |
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Commentaires: | |
Exemple: | La prévention primaire consiste à la prise en charge des facteurs de risque :
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Pour éviter le risque de récidives ou de complications (cholécystite aiguë, cholédocholithiase, cholangite, pancréatite aiguë), un régime faible en gras est encouragé. Une perte de poids chez les patients obèses est également, quoiqu'une perte de poids trop rapide peut elle-même entraîner la formation de coliques biliaires.
Les patients sont informés de reconsulter si une récidive de douleur abdominale persiste pendant plus de 4-6 heures, que la fréquence des épisodes augmente, ou s'ils développent une fièvre concomittante.
Complications
Les complications d'une colique biliaire sont issues de l'obstruction au niveau de l'arbre biliaire.
Cholécystite aiguë
Il s'agit de la complication la plus commune des coliques biliaires, où le calcul s'enclave dans le col de la vésicule biliaires ou dans le canal cystique, et l'obstrue de façon prolongée jusqu'à créer une réaction inflammatoire.
La pathologie se présente avec une douleur prolongée au quadrant supérieur droit (>4-6h) et un signe de Murphy positif. Il peut y avoir fièvre et leucocytose.
Typiquement il n'y a pas de perturbation au bilan hépatique puisque le cholédoque demeure perméable, quoiqu'il peut y avoir une légère augmentation des AST, ALT et bilirubine. Une augmentation des GGT, PAL et lipase doit faire suspecter une complication plus grave des coliques biliaires.
À l'échographie, on doit retrouver une vésicule biliaire distendue, du liquide autour de la vésicule biliaire, et/ou une paroi épaissie (supérieure à 0,4 cm).[2]
Un traitement chirurgical est indiqué: la cholécystectomie. Toutefois, certains cas plus complexes nécessitent un traitement d'antibiotiques, suivi de la cholécystectomie dans 6-8 semaines.
Cholédocholithiase
Le calcul progresse dans l'arbre biliaire et s'enclave dans le canal cholédoque. La présentation clinique est identique qu'à la cholécystite, mais avec une perturbation du bilan hépatique au niveau cytolytique (AST et ALT augmentés) et cholestatique (bilirubine et PAL augmentés).
L'échographie demeure l'examen le plus spécifique pour évaluer la vésicule biliaire et les canaux. Au besoin, une cholangio-IRM (MRCP) permet également de détailler l'arbre biliaire sans injecter de contraste.
Le traitement consiste en une sphinctérotomie endoscopique et extraction de calcul par ERCP. La cholécystectomie est performée dans un deuxième temps, généralement dans la même hospitalisation à l'intérieur de 7 jours.
Cholangite
Il s'agit d'une cholédocholithiase avec surinfection bactérienne. La triade de Charcot peut être identifiée: douleur à l'hypochondre droit, fièvre et ictère. Il y a anomalies du bilan hépatique (augmentation de la bilirubine, enzymes hépatiques et PAL).
Les antibiotiques à large spectre, couvrant les bâtonnets Gram négatifs ou anaérobes, sont débutés. Lorsque la condition du patient est stabilisée, le traitement se poursuit avec l'extraction du calcul par ERCP et une cholécystectomie.
Pancréatite aiguë
Le calcul biliaire peut progresser après passage au cholédoque jusqu'à obstruer, habituellement de manière transitoire, le canal de Wirsung ou l'ampoule de Vater.
L'obstruction est marquée par une lipase augmentée à 3 fois la normale, et se résorbe spontanément lorsque le patient est mis à jeun. La cholécystectomie est indiquée une fois que la pancréatite est résolue.
Diagnostic différentiel
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Description: | Cette section traite du diagnostic différentiel de la maladie, c'est-à-dire aux autres diagnostics à évoquer lorsque confronté à ce diagnostic. |
Formats: | Liste à puces |
Balises sémantiques: | Diagnostic différentiel |
Commentaires: |
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Exemple: | Le diagnostic différentiel de l'appendicite comprend :
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Outre les complications des coliques biliaires, certaines pathologies ont un pattern de douleur similaire, d'où l'importance d'un questionnaire et examen clinique appropriés. Le diagnostic différentiel inclut:
- Hépatite
- Calculs rénaux
- Gastro-entérite virale ou bactérienne
- Ischémie mésentérique
- Syndrome Fitz-Hugh Curtis
- Dyskinésie biliaire[2]
Les cancers de la vésicule biliaire et des voies biliaires (cholangiocarcinome) ne sont généralement pas douloureux à leurs débuts, mais peuvent le devenir en stade avancé. C'est surtout l'ictère et les symptômes affectant l'état général (fatigue, perte de poids, etc.) qui vont être identifés.
Concepts clés
Outre la lithiase biliaire symptomatique, les complications des calculs biliaires comprennent la cholécystite aiguë, l'angiocholite et la pancréatite selon l'emplacement de la pierre dans l'arbre biliaire. Ces maladies sont plus graves et nécessitent une hospitalisation et une prise en charge médicale.[2]
Le traitement des maladies biliaires consiste en une chirurgie, la cholécystectomie. Celle-ci doit est performée avec la certitude que le cholédoque n'est pas obstrué, dans le cas contraire, une consultation en gastro-entérologie est demandée pour ERCP.
Notes
Références
- Cette page a été modifiée ou créée le 2022/04/06 à partir de Biliary Colic (StatPearls / Biliary Colic (2021/08/06)), écrite par les contributeurs de StatPearls et partagée sous la licence CC-BY 4.0 international (jusqu'au 2022-12-08). Le contenu original est disponible à https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/28613523 (livre).
- ↑ 1,0 et 1,1 (en) L. Ansaloni, M. Pisano, F. Coccolini et A. B. Peitzmann, « 2016 WSES guidelines on acute calculous cholecystitis », World Journal of Emergency Surgery, vol. 11, no 1, , p. 25 (ISSN 1749-7922, DOI 10.1186/s13017-016-0082-5, lire en ligne)
- ↑ 2,0 2,1 2,2 2,3 2,4 et 2,5 https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/28613523
- ↑ https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/25320159
- ↑ https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/18097304