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La douleur est typiquement post-prandiale ou nocturne, ayant une durée d'au moins 30 minutes et atteignant un plateau de douleur en 1 heure. Celle-ci diminue progressivement par la suite, se résolvant généralement en moins de 6 heures. Lors de l'épisode de colique biliaire, la douleur transitoire est reproductible à la palpation du quadrant supérieur droit. Elle n'est pas exacerbée aux mouvement, et n'est pas soulagée en position ''squatting'' ni par le passage de gaz ou de selles.
La douleur est typiquement post-prandiale ou nocturne, ayant une durée d'au moins 30 minutes et atteignant un plateau de douleur en 1 heure. Celle-ci diminue progressivement par la suite, se résolvant généralement en moins de 6 heures. Lors de l'épisode de colique biliaire, la douleur transitoire est reproductible à la palpation du quadrant supérieur droit. Elle n'est pas exacerbée aux mouvement, et n'est pas soulagée en position ''squatting'' ni par le passage de gaz ou de selles.


L'examen de choix pour identifier les cholélithiases, qui peuvent être à l'origine des épisodes de colique biliaire, est '''l'échographie''' (sensibilité >95%). Les résultats classiques de l'échographie au quadrant supérieur droit pour les coliques biliaires incluent les calculs (la taille peut varier) ou l'ombre des calculs.  
Le patient est afébrile, et les signes vitaux ne sont pas perturbés.


Le bilan sanguin, formule sanguine complète et bilan hépatique, demeure normal.
==Examens paracliniques==
Le bilan sanguin, qui inclut la formule sanguine complète et le bilan hépatique, demeure normal.
L'examen de choix pour identifier les cholélithiases, qui peuvent être à l'origine des épisodes de colique biliaire, est '''l'échographie''' (sensibilité >95%). Les résultats classiques de l'échographie au quadrant supérieur droit pour les coliques biliaires incluent les calculs, dont la taille peut varier, ou l'ombre des calculs.
 
La TDM abdominale est moins sensible pour évaluer les calculs dans la vésicule biliaire.
 
== Complications ==


==Examens paracliniques==
=== [[Cholécystite aiguë]] ===
Il s'agit de la complication la plus commune des coliques biliaires, où le calcul s'enclave dans le col de la vésicule biliaires et l'obstrue de façon prolongée jusqu'à créer une réaction inflammatoire.
 
La pathologie se présente avec une douleur prolongée au quadrant supérieur droit (>4-6h) et un signe de Murphy positif. Il peut y avoir fièvre et leucocytose.
 
Typiquement il n'y a pas de perturbation au bilan hépatique puisque le cholédoque demeure perméable, quoiqu'il peut y avoir une légère augmentation des AST, ALT et bilirubine. Une augmentation des GGT, PAL et lipase doit faire suspecter une complication plus grave des coliques biliaires.
 
À l'échographie, on doit retrouver une vésicule biliaire distendue, du liquide autour de la vésicule biliaire, et/ou une paroi épaissie (supérieure à 0,4 cm).<ref name=":0">https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/28613523</ref>
 
Un traitement chirurgical est indiqué: la '''cholécystectomie'''. Toutefois, certains cas plus complexes nécessitent un traitement d'antibiotiques, suivi de la cholécystectomie dans 6-8 semaines.
 
=== [[Cholédocholithiase|Cholédocholithiases]] ===
Le calcul progresse dans l'arbre biliaire et s'enclave dans le canal cholédoque. La présentation clinique est identique qu'à la cholécystite, mais avec une perturbation du bilan hépatique au niveau cytolytique (AST et ALT augmentés) et cholestatique (bilirubine et PAL augmentés).
 
L''''échographie''' demeure l'examen le plus spécifique pour évaluer la vésicule biliaire et les canaux. Une '''cholangio-IRM (MRCP)''' permet également de détailler l'arbre biliaire sans injecter de contraste, au besoin.
 
Le traitement consiste en une sphinctérotomie endoscopique et extraction de calcul par '''ERCP'''. La cholécystectomie est performée dans un deuxième temps, généralement dans la même hospitalisation à l'intérieur de 7 jours.
 
=== [[Cholangite aiguë|Cholangite]] ===
Il s'agit d'une cholédocholithiase avec surinfection bactérienne. La triade de Charcot peut être identifiée: douleur à l'hypochondre droit, fièvre et ictère. Il y a anomalies du bilan hépatique (augmentation de la bilirubine, enzymes hépatiques et PAL).


{{Section ontologique|classe=Maladie|nom=Examens paracliniques}}
Les antibiotiques à large spectre, couvrant les bâtonnets Gram négatifs ou anaérobes, sont débutés. Lorsque la condition du patient est stabilisée, le traitement se poursuit avec l'extraction du calcul par ERCP et une cholécystectomie.
Les examens paracliniques pertinents sont :
* l'{{Examen paraclinique|nom=examen paraclinique 1|indication=Indication}} :
** le {{Signe paraclinique|nom=signe paraclinique 1}}
** le {{Signe paraclinique|nom=signe paraclinique 2}}
* l'{{Examen paraclinique|nom=examen paraclinique 2|indication=Indication}} :
** le {{Signe paraclinique|nom=signe paraclinique 3}}
** le {{Signe paraclinique|nom=signe paraclinique 4}}, ...
* ...
Les tests de laboratoire à commander comprennent une numération globulaire complète (CBC) et un panel métabolique avec des tests de la fonction hépatique. Il est important d'avoir ces tests pour exclure une pathologie plus grave de la vésicule biliaire telle qu'une cholécystite aiguë ou une cholangite. Avec un nombre élevé de globules blancs (WBC), la suspicion de cholécystite aiguë ou d'angiocholite augmente. Des enzymes hépatiques élevées telles que la bilirubine directe, l'AST, l'ALT, l'ALP et la GGT suggèrent un calcul ou un blocage dans le canal cholédoque. Les calculs dans la vésicule biliaire ou le canal cystique ne produisent généralement aucune anomalie de laboratoire à moins qu'ils n'aient évolué d'une colique biliaire à une cholécystite, auquel cas une leucocytose peut être observée.<ref name=":2">https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/29340256</ref><ref name=":9">https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/29156853</ref><ref name=":0">https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/28613523</ref>


L'échographie abdominale RUQ est le premier examen radiologique permettant d'évaluer une suspicion de pathologie biliaire. Les scanners HIDA sont utiles pour évaluer la cholécystite aiguë ou chronique et la dyskinésie biliaire. La TDM abdominale est moins sensible que l'échographie pour évaluer les calculs dans la vésicule biliaire. Cependant, les tomodensitogrammes sont une modalité couramment utilisée par les médecins des urgences pour les douleurs abdominales sévères non spécifiques, qui peuvent détecter la présence de calculs biliaires. Le MRCP peut être utilisé pour une meilleure visualisation de l'arbre biliaire, en particulier lors de l'évaluation de la cholédocholithiase. La cholangiopancréatographie rétrograde endoscopique (CPRE) peut être utilisée pour évaluer les calculs du canal cholédoque si toutes les autres images sont équivoques. La CPRE est également une intervention thérapeutique pour la cholédocholithiase.<ref name=":0" />
=== [[Pancréatite aiguë]] ===
Le calcul biliaire peut progresser après passage au cholédoque jusqu'à obstruer, habituellement de manière transitoire, le canal de Wirsung ou l'ampoule de Vater.  


Les résultats classiques de l'échographie RUQ pour les coliques biliaires incluent les calculs (la taille peut varier) ou l'ombre des calculs. Les découvertes de liquide péricholécystique, de paroi épaissie (supérieure à 0,4 cm) et de vésicule biliaire distendue sont plus révélatrices d'une cholécystite aiguë.<ref name=":0" />
L'obstruction est marquée par une lipase augmentée à 3 fois la normale, et se résorbe spontanément lorsque le patient est mis à jeun. La cholécystectomie est indiquée une fois que la pancréatite est résolue.


==Diagnostic différentiel==
==Diagnostic différentiel==


{{Section ontologique|classe=Maladie|nom=Diagnostic différentiel}}
{{Section ontologique|classe=Maladie|nom=Diagnostic différentiel}}
Le diagnostic différentiel de la maladie est :
Outre les complications des coliques biliaires, le diagnostic différentiel de la maladie est :
* le {{Diagnostic différentiel|nom=diagnostic différentiel 1}}
* le {{Diagnostic différentiel|nom=diagnostic différentiel 1}}
* le {{Diagnostic différentiel|nom=diagnostic différentiel 2}}
* le {{Diagnostic différentiel|nom=diagnostic différentiel 2}}
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* Gastro-entérite virale ou bactérienne
* Gastro-entérite virale ou bactérienne
* Dyskinésie biliaire<ref name=":0" />
* Dyskinésie biliaire<ref name=":0" />
Les cancers de la vésicule biliaire et des voies biliaires (cholangiocarcinome) ne sont généralement pas douloureux à leurs débuts, mais peuvent le devenir en stade avancé. C'est surtout l'ictère et les symptômes affectant l'état général (fatigue, perte de poids, etc.) qui vont être identifés.


==Traitement==
==Traitement==

Version du 19 septembre 2022 à 10:32

Colique biliaire
Maladie

Cholélithiase vue dans la vésicule biliaire
Caractéristiques
Signes Douleur à la palpation de l'abdomen
Symptômes
Nausées, Douleur abdominale, Vomissement , Diaphorèse
Diagnostic différentiel
Gastrite, Cholangiocarcinome, Cholécystite aiguë, Hépatite, Colique néphrétique, Pancréatite aiguë, Cholédocholithiase, Ischémie mésentérique chronique, Ulcère duodénal, Ischémie mésentérique aiguë, ... [+]
Informations
Terme anglais Biliary colic, uncomplicated gallstone disease
Autres noms colique hépatique, accident migratoire, incident de migration
Wikidata ID Q2727106
Spécialités Chirurgie générale, urgentologie, gastro-entérologie

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Description: Cette section contient la définition du concept et devrait se résumer à quelques phrases au maximum : il ne s'agit pas d'une introduction. S'il existe des pages alternatives ou des nuances qui seraient susceptibles d'intéresser le lecteur, elles seront mentionnées dans cette section avec des liens. Le format attendu est le texte.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
Une erreur fréquente est de mettre des signes, des symptômes et le traitement dans l'introduction. Dans un soucis de concision, et considérant que votre page sera consultée autant sur ordinateur que sur les téléphones intelligents, la définition sert à définir à la manière d'un dictionnaire.
Exemple:
 
L'appendicite est l'inflammation et l'infection de l'appendice.

La colique biliaire est une présentation courante d'une pierre qui s'enclave au niveau du col de la vésicule biliaire, dans le canal cystique, ou dans le cholédoque. L'obstruction est transitoire et le calcul se désenclave spontanément en moins de 4-6 heures. Si l'obstruction est prolongée, l'inflammation se développe au sein de l'arbre biliaire: il s'agira alors d'une cholécystite.

Épidémiologie

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Description: Cette section contient les données épidémiologiques sur la maladie (ex. incidence, prévalence, coûts en hospitalisation, proportion d'hommes-femmes, régions où la prévalence est plus élevée, etc.). Chaque donnée épidémiologique doit être appuyée par une référence. Idéalement, des statistiques canadiennes et québécoises sont mentionnées lorsque disponibles.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
Les facteurs de risque ne sont pas présentés ici, mais bien dans la sous-section Facteurs de risque (Présentation clinique). Le pronostic et l'évolution naturelle de la maladie sont décrits dans la section Évolution.
Exemple:
 
La FRP est une maladie relativement rare qui affecte le plus souvent les patients âgés de 40 à 60 ans. Une prédominance masculine est observée avec un ratio H : F estimé à environ 2:1 ou 3:1. L'incidence de la FRP est inconnue, mais est estimée à 1 pour 200 000 à 500 000 par an.

Dans les pays occidentaux, on estime qu'entre 10 et 15% des adultes ont des calculs biliaires, sur lesquelles 1 à 4% d'entre eux auront au moins un épisode de colique biliaire chaque année[1]. Si non traité, 30% de ces patients atteints auront des complications liées aux cholélithiases dans l'année qui suit un épisode de colique biliaire, dont environ la moitié développeront une inflammation de la vésicule biliaire, ou encore du pancréas[1].

Physiopathologie et étiologie

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Description: Cette section décrit les étiologies de la maladie, c'est-à-dire ce qui cause la maladie (ex. le diabète de type 2 cause la néphropathie diabétique). Les étiologies doivent être identifiées avec le modèle Étiologies.
Formats:Texte, Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques: Étiologie
Commentaires:
 
  • Attention ! Les facteurs de risque et les étiologies d'une maladie ne sont pas synonymes. Les étiologies sont ce qui causent la maladie, alors que les facteurs de risque prédisposent. Prenons l'exemple de l'infarctus du myocarde. Parmi les étiologies de l'infarctus du myocarde, on retrouve la thrombose coronarienne, la dissection coronarienne et le vasospasme. Parmi les facteurs de risque de l'infarctus du myocarde, on retrouve le diabète, l'hypertension artérielle, la sédentarité, l'obésité, le tabagisme, etc.
  • Le format attendu est le texte, la liste à puce ou le tableau. S'il y a quelques étiologies, le format texte est à privilégier. S'il y a de multiples étiologies, la liste à puce est à privilégier, précédée par une courte phrase introductive suivie d'un deux-points. S'il y a des catégories d'étiologies avec de multiples étiologies, le tableau est à privilégier. Bref, si vous considérez que la structure est trop complexe, souvent le tableau est l'idéal. Sinon, privilégiez les formats simples, car l'affichage est meilleur pour les téléphones intelligents en format texte et liste à puce.
  • Si disponible, il est intéressant d'ajouter la fraction étiologique à l'intérieur du modèle Facteur de risque.
Exemple:
 
Parmi les étiologies les plus courantes d'occlusion de l'intestin grêle, on retrouve :
  • les adhérences post-chirurgicales [Étiologie] (la plus fréquente)
  • les néoplasies abdominales [Étiologie]
  • les hernies incarcérées [Étiologie]
  • les maladies inflammatoires de l'intestin [Étiologie] (Crohn)
  • l'impaction fécale [Étiologie]
  • les corps étrangers [Étiologie]
  • les abcès intra-péritonéaux [Étiologie]
  • le volvulus [Étiologie].
Les étiologies de l'infarctus du myocarde comprennent la thrombose coronarienne [Étiologie], la dissection coronarienne [Étiologie] et le vasospasme coronarien [Étiologie].

La formation des calculs au sein de la vésicule biliaire s'explique par la physiopathologie retrouvée sur la page des cholélithiases, où se trouve également les facteurs de risque associés.

Lorsque soumise à une stimulation hormonale ou neurale (en post-prandial par exemple), la vésicule biliaire se contracte et peut pousser le calcul biliaire dans l'ouverture de la vésicule biliaire qui débouche vers le canal cystique. Ceci augmente la pression au sein de la vésicule biliaire, causant ainsi la douleur chez le patient. Lorsque la vésicule biliaire se détend, le calcul se déloge de l'ouverture du canal cystique, et prend un des deux chemins:

  1. En retombant dans le corps de la vésicule biliaire ou;
  2. En poursuivant son chemin transitoirement et sans créer d'inflammation dans le canal cystique, le cholédoque, puis les intestins.

De ce fait, la douleur est progressivement soulagée.

Typiquement, les coliques biliaires ont un pattern de douleur et de temporalité identifiable chez un même patient. Les coliques biliaires surviennent communément après avoir mangé un repas gras et copieux, les patients rapportant une douleur post-prandiale. Chez d'autres, la douleur peut être nocturne. Il n'y a cependant pas toujours un pattern identifiable pour un patient qui présente une colique biliaire.

Présentation clinique

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Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section contient la sous-section optionnelle Facteurs de risque et les sous-sections obligatoires Questionnaire et Examen clinique.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
  • La section Présentation clinique ne sert qu'à accueillir ces trois sous-sections : aucune information ne doit se retrouver entre le titre de section Présentation clinique et les autres sous-titres. Ce sont les sous-sections qui doivent être détaillées.
  • Une erreur fréquente est de laisser les facteurs de risque, le questionnaire et l'examen physique en un ou des paragraphes dans la section Présentation clinique, mais de ne pas détailler les sous-sections Facteurs de risque, Questionnaire et Examen clinique.
Exemple:
 
  • Présentation clinique

(Aucun texte)

  • Facteurs de risque

(Texte)

  • Questionnaire

(Texte)

  • Examen clinique

(Texte)

La colique biliaire se décrit classiquement comme étant une douleur intense et constante, localisée à l'hypochondre droit, à l'épigastre, ou (dans une moindre mesure) dans la région sous-sternale irradiant vers le dos (particulièrement l'omoplate droite). Le patient peut se présenter avec diaphorèse, nausée et vomissement.

La douleur est typiquement post-prandiale ou nocturne, ayant une durée d'au moins 30 minutes et atteignant un plateau de douleur en 1 heure. Celle-ci diminue progressivement par la suite, se résolvant généralement en moins de 6 heures. Lors de l'épisode de colique biliaire, la douleur transitoire est reproductible à la palpation du quadrant supérieur droit. Elle n'est pas exacerbée aux mouvement, et n'est pas soulagée en position squatting ni par le passage de gaz ou de selles.

Le patient est afébrile, et les signes vitaux ne sont pas perturbés.

Examens paracliniques

Le bilan sanguin, qui inclut la formule sanguine complète et le bilan hépatique, demeure normal. L'examen de choix pour identifier les cholélithiases, qui peuvent être à l'origine des épisodes de colique biliaire, est l'échographie (sensibilité >95%). Les résultats classiques de l'échographie au quadrant supérieur droit pour les coliques biliaires incluent les calculs, dont la taille peut varier, ou l'ombre des calculs.

La TDM abdominale est moins sensible pour évaluer les calculs dans la vésicule biliaire.

Complications

Cholécystite aiguë

Il s'agit de la complication la plus commune des coliques biliaires, où le calcul s'enclave dans le col de la vésicule biliaires et l'obstrue de façon prolongée jusqu'à créer une réaction inflammatoire.

La pathologie se présente avec une douleur prolongée au quadrant supérieur droit (>4-6h) et un signe de Murphy positif. Il peut y avoir fièvre et leucocytose.

Typiquement il n'y a pas de perturbation au bilan hépatique puisque le cholédoque demeure perméable, quoiqu'il peut y avoir une légère augmentation des AST, ALT et bilirubine. Une augmentation des GGT, PAL et lipase doit faire suspecter une complication plus grave des coliques biliaires.

À l'échographie, on doit retrouver une vésicule biliaire distendue, du liquide autour de la vésicule biliaire, et/ou une paroi épaissie (supérieure à 0,4 cm).[2]

Un traitement chirurgical est indiqué: la cholécystectomie. Toutefois, certains cas plus complexes nécessitent un traitement d'antibiotiques, suivi de la cholécystectomie dans 6-8 semaines.

Cholédocholithiases

Le calcul progresse dans l'arbre biliaire et s'enclave dans le canal cholédoque. La présentation clinique est identique qu'à la cholécystite, mais avec une perturbation du bilan hépatique au niveau cytolytique (AST et ALT augmentés) et cholestatique (bilirubine et PAL augmentés).

L'échographie demeure l'examen le plus spécifique pour évaluer la vésicule biliaire et les canaux. Une cholangio-IRM (MRCP) permet également de détailler l'arbre biliaire sans injecter de contraste, au besoin.

Le traitement consiste en une sphinctérotomie endoscopique et extraction de calcul par ERCP. La cholécystectomie est performée dans un deuxième temps, généralement dans la même hospitalisation à l'intérieur de 7 jours.

Cholangite

Il s'agit d'une cholédocholithiase avec surinfection bactérienne. La triade de Charcot peut être identifiée: douleur à l'hypochondre droit, fièvre et ictère. Il y a anomalies du bilan hépatique (augmentation de la bilirubine, enzymes hépatiques et PAL).

Les antibiotiques à large spectre, couvrant les bâtonnets Gram négatifs ou anaérobes, sont débutés. Lorsque la condition du patient est stabilisée, le traitement se poursuit avec l'extraction du calcul par ERCP et une cholécystectomie.

Pancréatite aiguë

Le calcul biliaire peut progresser après passage au cholédoque jusqu'à obstruer, habituellement de manière transitoire, le canal de Wirsung ou l'ampoule de Vater.

L'obstruction est marquée par une lipase augmentée à 3 fois la normale, et se résorbe spontanément lorsque le patient est mis à jeun. La cholécystectomie est indiquée une fois que la pancréatite est résolue.

Diagnostic différentiel

La section obligatoire Diagnostic différentiel ne contient pour le moment aucune information.
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Description: Cette section traite du diagnostic différentiel de la maladie, c'est-à-dire aux autres diagnostics à évoquer lorsque confronté à ce diagnostic.
Formats:Liste à puces
Balises sémantiques: Diagnostic différentiel
Commentaires:
 
  • Chaque diagnostic doit être spécifié à l'aide d'une propriété sémantique de type Diagnostic différentiel.
  • La liste à puce est le format à utiliser, toujours précédée d'une courte phrase introductive avec un deux-points. Évitez les tableaux dans cette section. Gardons-les pour d'autres sections pour garder l'efficacité de l'article.
  • Vous pouvez ajouter quelques éléments discriminants après chaque diagnostic différentiel. Si c'est un ou deux éléments, vous pouvez mettre ces éléments discriminants entre parenthèse après le modèle Diagnostic différentiel. S'il s'agit de quelques phrases, insérez une note de bas de page après le modèle Diagnostic différentiel. Pour élaborer plus longuement sur la manière de distinguer la maladie et ses diagnostics différentiels, servez-vous de la section Approche clinique.
  • Si vous désirez écrire un paragraphe sur les différentes manières de distinguer le diagnostic A du diagnostic B, vous pouvez écrire un paragraphe dans la section Approche clinique qui mentionnent tous les éléments qui permettent de distinguer ces diagnostics entre eux au questionnaire, à l'examen clinique et aux examens paracliniques.
  • Attention de ne pas confondre le diagnostic différentiel avec les étiologies et les complications. Le diagnostic différentiel, ce sont les autres maladies qui peuvent avoir une présentation clinique similaire. Les étiologies sont les entités qui causent la maladie. Les complications sont les entités qui découlent directement de la maladie.
Exemple:
 
Le diagnostic différentiel de l'appendicite comprend :
  • l'abcès tubo-ovarien [diagnostic différentiel]
  • l'atteinte inflammatoire pelvienne [diagnostic différentiel]
  • la grossesse ectopique [diagnostic différentiel] Pour différencier la grossesse ectopique de l'appendicite, il faut d'abord questionner les facteurs de risques XYZ du patient... (voir la section Commentaires de la présente bannière pour des instructions plus détaillées si vous désirez souligner des éléments discriminants.)
  • la cystite [diagnostic différentiel].

Outre les complications des coliques biliaires, le diagnostic différentiel de la maladie est :

Les cancers de la vésicule biliaire et des voies biliaires (cholangiocarcinome) ne sont généralement pas douloureux à leurs débuts, mais peuvent le devenir en stade avancé. C'est surtout l'ictère et les symptômes affectant l'état général (fatigue, perte de poids, etc.) qui vont être identifés.

Traitement

La section obligatoire Traitement ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section décrit le traitement de la maladie.
Formats:Liste à puces, Tableau, Texte
Balises sémantiques: Traitement, Traitement pharmacologique
Commentaires:
 
  • Chaque traitement (et son indication) doit être spécifié à l'aide d'une propriété sémantique de type Traitement.
  • La liste à puce et le tableau sont les formats à privilégier.
  • La liste à puce doit toujours être précédée d'une courte phrase introductive avec un deux-points.
  • Il faut garder en tête lorsqu'on écrit cette section que le clinicien qui consulte cette page doit être en mesure de retrouver l'information dont il a besoin rapidement. La division de l'information doit tenir compte de cette contrainte.
  • Chaque traitement (et son indication) doit être spécifié à l'aide d'une propriété sémantique de type Traitement. Si disponible, ajoutez les données épidémiologiques dans le modèle sémantique du traitement par rapport à l'efficacité du traitement (RRA, RRR, NNT, NNH, etc.).
  • Indiquez la posologie des médicaments ainsi que la durée du traitement. Les posologies de médicaments doivent être systématiquement référencées. Un médicament mentionné sans la posologie a une utilité limitée pour le clinicien qui visite la page.
  • Si un traitement approprié de la maladie est une procédure, ne décrivez pas cette procédure dans la section traitement.
    • Ne décrivez pas comment on installe un drain thoracique dans le pneumothorax. La technique d'installation du drain thoracique sera détaillée sur une page de type Procédure. Tenez-vous en à l'indication de la procédure pour la présente maladie. Par exemple, le drain thoracique est indiqué en présence d'un pneumothorax de > 3 cm.
    • Ne détaillez pas l'onyxectomie dans la page sur l'ongle incarné. Dites plutôt que l'onyxectomie est appropriée dans l'ongle incarné dans les situations XYZ.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur du modèle Traitement (NNH, NNT, RRR, RRA, etc.)
  • Lorsqu'il n'y a pas de traitement, ajouter une balise de type [Traitement] et la faire pointer vers Absence d'intervention.
Exemple:
 

Les traitements proposés sont les suivants :

La prise en charge des coliques biliaires est avant tout chirurgicale. La prise en charge médicale des coliques biliaires implique le maintien strict d'un régime alimentaire faible en gras et une prise en charge de soutien avec des antiémétiques et un contrôle de la douleur, mais comme les patients ont généralement plusieurs calculs, le risque de récidive de leur colique biliaire est élevé. Les antibiotiques n'ont aucun rôle dans les coliques biliaires car il n'y a pas d'étiologie infectieuse, comme dans la cholécystite aiguë ou l'angiocholite. L'acide ursodésoxycholique oral a également été utilisé pour aider à dissoudre les calculs biliaires. L'intervention chirurgicale avec cholécystectomie laparoscopique reste l'étalon-or. Chez les patients qui sont de mauvais candidats chirurgicaux, une lithotripsie extracorporelle par ondes de choc peut être envisagée, mais il existe un risque considérable de récidive des calculs. La cholécystectomie ouverte est une approche moins courante, utilisée chez les patients qui ne sont pas candidats à la chirurgie laparoscopique.[3][4][2]

La cholangiopancréatographie rétrograde endoscopique (CPRE) est à la fois diagnostique et thérapeutique des calculs du cholédoque. La sphinctérotomie de l'ampoule de Vater peut aider à éliminer les calculs après la CPRE et empêcher les futurs calculs de se loger dans le canal cholédoque.[2]

Les patients atteints de coliques biliaires ne nécessitent pas nécessairement une hospitalisation. Ils peuvent être traités de manière symptomatique avec un régime pauvre en graisses, un contrôle de la douleur et des anti-émétiques, et un suivi pour une cholécystectomie laparoscopique en ambulatoire dans un délai raisonnable. Cependant, si le patient souffre de douleurs abdominales sévères ou réfractaires, une hospitalisation et une prise en charge chirurgicale plus urgente sont justifiées pour un soulagement symptomatique. D'autres considérations pour une éventuelle admission incluent les gros calculs biliaires. Les calculs de taille supérieure à 1 cm ont une plus grande propension à obstruer le canal cystique et peuvent prédisposer à une cholécystite aiguë, ils doivent donc être traités de manière plus urgente par une prise en charge chirurgicale. Si le patient est incapable de tolérer quoi que ce soit par voie orale (même liquide), l'admission doit être envisagée.[2]

Suivi

La section facultative Suivi ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Cette section traite du suivi de la maladie.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
  • Est-ce que la patient aura besoin d'être revu dans X semaines ?
  • Quels doivent être les consignes données au patient ?
  • Cette section peut également traiter du suivi intrahospitalier.
  • Quels sont les éléments cliniques (signes/symptômes) et paracliniques (imagerie et laboratoire) à répéter ? À quelle fréquence ? Pour quelle raison ?
Exemple:
 

La cholécystectomie pour colique biliaire est une intervention élective et a donc une évolution postopératoire très favorable. Étant donné que la colique biliaire précède par définition l'inflammation plus grave qui accompagne la cholécystite, la dissection et l'ablation de la vésicule biliaire sont généralement beaucoup plus faciles. Les patients peuvent souvent sortir le jour même ou après une seule journée à l'hôpital à condition qu'ils puissent tolérer un apport oral approprié d'hydratation et de nutrition et que leur douleur soit bien contrôlée.[2]

Complications

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Description: Cette section traite des complications possibles de la maladie.
Formats:Liste à puces, Texte
Balises sémantiques: Complication
Commentaires:
 
  • Chaque complication doit être spécifiée à l'aide du modèle Complication.
  • Si possible, veuillez ajouter la fréquence des complications.
  • Ne pas mentionner les complications de la procédure ou du traitement sur la page de la maladie.
    • Sur une page de tendinite, ne pas mettre dans les complications que l'ulcère d'estomac est une complication de la prise d'anti-inflammatoire. Cette complication figure seulement sur la page de type Médicament dans les effets indésirables.
    • Sur la page de l'appendicite, on ne nomme pas les complications de l'appendicectomie, mais seulement celles de l'appendicite. Les complications de l'appendicectomie sont décrites sur une page de type Procédure d'appendicectomie.
  • Ne pas confondre les facteurs de risque, les étiologies, les complications et le diagnostic différentiel. Les complications, ce sont les autres maladies qui se développent si on ne traite pas la maladie.
  • Le format attendu est la liste à puce, précédé d'une courte phrase introductive et d'un deux-points.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur du modèle Complication (risque relatif, etc.)
  • Lorsqu'il n'y a pas de complications, ajouter une balise de type [Complication] et la faire pointer vers Aucune complication.
Exemple:
 
Les complications de l'infarctus du myocarde sont :
  • la rupture d'un pilier mitral [Complication]
  • l'oedème aiguë du poumon [Complication]
  • la tachycardie ventriculaire [Complication]
  • le bloc AV de haut grade [Complication].

Les complications de cette maladie sont :

Évolution

La section facultative Évolution ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Cette section contient le pronostic et évolution naturelle de la maladie. Le pronostic est lié à la survie du patient atteint de la maladie. L'évolution naturelle est la manière dont évoluera la maladie du patient dans le temps.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
Exemple:
 
La dissection aortique est associée une mortalité très élevée. Au moins 30% des patients décèdent après leur arrivée à l'urgence, et ce, même après une intervention chirurgicale. Pour ceux qui survivent à la chirurgie, la morbidité est également très élevée et la qualité de vie est mauvaise. La mortalité la plus élevée d'une dissection aortique aiguë est dans les 10 premiers jours. Les patients qui ont une dissection chronique ont tendance à avoir un meilleur pronostic, mais leur espérance de vie est raccourcie par rapport à la population générale.[1] Sans traitement, la mortalité est de 1 à 3% par heure au cours des 24 premières heures, 30% à une semaine, 80% à deux semaines et 90% à un an.

Prévention

La section facultative Prévention ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Cette section traite des mesures préventives et du dépistage précoce de la maladie (lorsque pertinent).
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
Exemple:
 
La prévention primaire consiste à la prise en charge des facteurs de risque :
  • l'arrêt tabagique
  • l'activité physique régulière
  • la perte de poids si obésité
  • le bon contrôle du diabète, de l'hypertension et de l'hypercholestérolémie
  • éviter toute consommation de cocaïne.

Si un patient souffrant de colique biliaire choisit une prise en charge non opératoire de son état, il est impératif de l'éduquer sur les signes avant-coureurs de la cholécystite. Il faut leur dire de se présenter rapidement à l'hôpital si leurs douleurs abdominales persistent plus de quelques heures, deviennent beaucoup plus importantes que d'habitude ou s'ils développent une fièvre concomitante. Ces patients doivent être informés qu'ils courent un risque élevé de développer une pierre impactée qui peut entraîner des processus infectieux dangereux tels que la cholécystite ou l'angiocholite. Ils doivent également être informés que les repas gras provoquent une contraction de la vésicule biliaire et peuvent précipiter leurs symptômes.[2]

Concepts clés

Outre la lithiase biliaire symptomatique, les complications des calculs biliaires comprennent la cholécystite aiguë, l'angiocholite et la pancréatite selon l'emplacement de la pierre dans l'arbre biliaire. Ces maladies sont plus graves et nécessitent une hospitalisation et une prise en charge médicale.[2]

Conseils

La colique biliaire peut être prise en charge par un service de chirurgie générale sans consultation d'autres services. Cependant, s'il existe un risque de calculs biliaires potentiels dans le canal cholédoque, la gastro-entérologie peut être contactée pour une éventuelle CPRE.[2]

Notes

Références

__NOVEDELETE__
  1. 1,0 et 1,1 (en) L. Ansaloni, M. Pisano, F. Coccolini et A. B. Peitzmann, « 2016 WSES guidelines on acute calculous cholecystitis », World Journal of Emergency Surgery, vol. 11, no 1,‎ , p. 25 (ISSN 1749-7922, DOI 10.1186/s13017-016-0082-5, lire en ligne)
  2. 2,0 2,1 2,2 2,3 2,4 2,5 2,6 2,7 2,8 et 2,9 https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/28613523
  3. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/25320159
  4. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/18097304
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Fait partie de la présentation clinique de ...

Aucune maladie ne correspond à la requête.

Est une complication de ...