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La '''colique biliaire''' est une présentation courante d'une pierre dans le canal cystique ou le canal cholédoque de l'arbre biliaire. Les coliques font référence au type de douleur qui "va et vient", généralement après avoir mangé un gros repas gras qui provoque une contraction de la vésicule biliaire. Cependant, la douleur est généralement constante et non colique. Le traitement de cette maladie est principalement chirurgical, impliquant l'ablation de la vésicule biliaire, généralement à l'aide d'une technique laparoscopique. Cette affection médicale ne nécessite généralement pas d'admission à l'hôpital.<ref name=":1">https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/30326127</ref><ref name=":2">https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/29340256</ref> Les coliques biliaires font généralement référence à la douleur qui résulte d'une obstruction temporaire de l'arbre biliaire qui se résout d'elle-même. Une obstruction prolongée de l'arbre biliaire ou une impaction complète d'une pierre dans l'arbre biliaire entraînera éventuellement une cholécystite ou une cholangite, au cours de laquelle la douleur sera constante et croissante.<ref name=":0">https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/28613523</ref>
La '''colique biliaire''' est une présentation courante d'une pierre qui s'enclave au niveau du col de la vésicule biliaire, dans le canal cystique, ou dans le cholédoque. L'obstruction est transitoire et le calcul se désenclave spontanément en moins de 4-6 heures. Si l'obstruction est prolongée, l'inflammation se développe au sein de l'arbre biliaire: il s'agira alors d'une [[Cholécystite aiguë|cholécystite]].


==Épidémiologie==
==Épidémiologie==


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On estime qu'entre 10 % et 20 % des adultes ont des calculs biliaires, dont 1 % à 3 % des patients sont symptomatiques. Aux États-Unis, environ 500 000 personnes nécessitent une cholécystectomie en raison de tous les types de maladies biliaires. La colique biliaire a une prédominance féminine en raison de l'influence des œstrogènes sur la formation des calculs biliaires. L'obésité et l'hypercholestérolémie sont également fortement corrélés aux coliques biliaires et aux maladies de la vésicule biliaire, car aux États-Unis, la plupart des calculs biliaires sont à base de cholestérol.<ref name=":5">https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/28599581</ref><ref name=":6">https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/27826565</ref> Dans les pays en développement, les calculs dits pigmentés dérivés de la bilirubine sont plus courants et sont associés à des troubles hématologiques ainsi que les infections des arbres biliaires. Tout type de calcul peut provoquer des coliques biliaires, pouvant évoluer vers une cholécystite ou une cholangite, s'il obstrue le canal cystique ou le canal cholédoque.<ref name=":0" />
On estime qu'entre 10 % et 20 % des adultes ont des calculs biliaires, dont 1 % à 3 % des patients sont symptomatiques. Aux États-Unis, environ 500 000 personnes nécessitent une cholécystectomie en raison de tous les types de maladies biliaires. La colique biliaire a une prédominance féminine en raison de l'influence des œstrogènes sur la formation des calculs biliaires. L'obésité et l'hypercholestérolémie sont également fortement corrélés aux coliques biliaires et aux maladies de la vésicule biliaire, car aux États-Unis, la plupart des calculs biliaires sont à base de cholestérol.<ref name=":5">https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/28599581</ref><ref name=":6">https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/27826565</ref> Dans les pays en développement, les calculs dits pigmentés dérivés de la bilirubine sont plus courants et sont associés à des troubles hématologiques ainsi que les infections des arbres biliaires. Tout type de calcul peut provoquer des coliques biliaires, pouvant évoluer vers une cholécystite ou une cholangite, s'il obstrue le canal cystique ou le canal cholédoque.<ref name=":0">https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/28613523</ref>


==Étiologies==
==Étiologies==
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Les tests de laboratoire à commander comprennent une numération globulaire complète (CBC) et un panel métabolique avec des tests de la fonction hépatique. Il est important d'avoir ces tests pour exclure une pathologie plus grave de la vésicule biliaire telle qu'une cholécystite aiguë ou une cholangite. Avec un nombre élevé de globules blancs (WBC), la suspicion de cholécystite aiguë ou d'angiocholite augmente. Des enzymes hépatiques élevées telles que la bilirubine directe, l'AST, l'ALT, l'ALP et la GGT suggèrent un calcul ou un blocage dans le canal cholédoque. Les calculs dans la vésicule biliaire ou le canal cystique ne produisent généralement aucune anomalie de laboratoire à moins qu'ils n'aient évolué d'une colique biliaire à une cholécystite, auquel cas une leucocytose peut être observée.<ref name=":2" /><ref name=":9">https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/29156853</ref><ref name=":0" />
Les tests de laboratoire à commander comprennent une numération globulaire complète (CBC) et un panel métabolique avec des tests de la fonction hépatique. Il est important d'avoir ces tests pour exclure une pathologie plus grave de la vésicule biliaire telle qu'une cholécystite aiguë ou une cholangite. Avec un nombre élevé de globules blancs (WBC), la suspicion de cholécystite aiguë ou d'angiocholite augmente. Des enzymes hépatiques élevées telles que la bilirubine directe, l'AST, l'ALT, l'ALP et la GGT suggèrent un calcul ou un blocage dans le canal cholédoque. Les calculs dans la vésicule biliaire ou le canal cystique ne produisent généralement aucune anomalie de laboratoire à moins qu'ils n'aient évolué d'une colique biliaire à une cholécystite, auquel cas une leucocytose peut être observée.<ref name=":2">https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/29340256</ref><ref name=":9">https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/29156853</ref><ref name=":0" />


L'échographie abdominale RUQ est le premier examen radiologique permettant d'évaluer une suspicion de pathologie biliaire. Les scanners HIDA sont utiles pour évaluer la cholécystite aiguë ou chronique et la dyskinésie biliaire. La TDM abdominale est moins sensible que l'échographie pour évaluer les calculs dans la vésicule biliaire. Cependant, les tomodensitogrammes sont une modalité couramment utilisée par les médecins des urgences pour les douleurs abdominales sévères non spécifiques, qui peuvent détecter la présence de calculs biliaires. Le MRCP peut être utilisé pour une meilleure visualisation de l'arbre biliaire, en particulier lors de l'évaluation de la cholédocholithiase. La cholangiopancréatographie rétrograde endoscopique (CPRE) peut être utilisée pour évaluer les calculs du canal cholédoque si toutes les autres images sont équivoques. La CPRE est également une intervention thérapeutique pour la cholédocholithiase.<ref name=":0" />
L'échographie abdominale RUQ est le premier examen radiologique permettant d'évaluer une suspicion de pathologie biliaire. Les scanners HIDA sont utiles pour évaluer la cholécystite aiguë ou chronique et la dyskinésie biliaire. La TDM abdominale est moins sensible que l'échographie pour évaluer les calculs dans la vésicule biliaire. Cependant, les tomodensitogrammes sont une modalité couramment utilisée par les médecins des urgences pour les douleurs abdominales sévères non spécifiques, qui peuvent détecter la présence de calculs biliaires. Le MRCP peut être utilisé pour une meilleure visualisation de l'arbre biliaire, en particulier lors de l'évaluation de la cholédocholithiase. La cholangiopancréatographie rétrograde endoscopique (CPRE) peut être utilisée pour évaluer les calculs du canal cholédoque si toutes les autres images sont équivoques. La CPRE est également une intervention thérapeutique pour la cholédocholithiase.<ref name=":0" />

Version du 31 août 2022 à 19:32

Colique biliaire
Maladie

Cholélithiase vue dans la vésicule biliaire
Caractéristiques
Signes Douleur à la palpation de l'abdomen
Symptômes
Nausées, Douleur abdominale, Vomissement , Diaphorèse
Diagnostic différentiel
Gastrite, Cholangiocarcinome, Cholécystite aiguë, Hépatite, Colique néphrétique, Pancréatite aiguë, Cholédocholithiase, Ischémie mésentérique chronique, Ulcère duodénal, Ischémie mésentérique aiguë, ... [+]
Informations
Terme anglais Biliary colic, uncomplicated gallstone disease
Autres noms colique hépatique, accident migratoire, incident de migration
Wikidata ID Q2727106
Spécialités Chirurgie générale, urgentologie, gastro-entérologie

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Description: Cette section contient la définition du concept et devrait se résumer à quelques phrases au maximum : il ne s'agit pas d'une introduction. S'il existe des pages alternatives ou des nuances qui seraient susceptibles d'intéresser le lecteur, elles seront mentionnées dans cette section avec des liens. Le format attendu est le texte.
Formats:Texte
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Commentaires:
 
Une erreur fréquente est de mettre des signes, des symptômes et le traitement dans l'introduction. Dans un soucis de concision, et considérant que votre page sera consultée autant sur ordinateur que sur les téléphones intelligents, la définition sert à définir à la manière d'un dictionnaire.
Exemple:
 
L'appendicite est l'inflammation et l'infection de l'appendice.

La colique biliaire est une présentation courante d'une pierre qui s'enclave au niveau du col de la vésicule biliaire, dans le canal cystique, ou dans le cholédoque. L'obstruction est transitoire et le calcul se désenclave spontanément en moins de 4-6 heures. Si l'obstruction est prolongée, l'inflammation se développe au sein de l'arbre biliaire: il s'agira alors d'une cholécystite.

Épidémiologie

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Description: Cette section contient les données épidémiologiques sur la maladie (ex. incidence, prévalence, coûts en hospitalisation, proportion d'hommes-femmes, régions où la prévalence est plus élevée, etc.). Chaque donnée épidémiologique doit être appuyée par une référence. Idéalement, des statistiques canadiennes et québécoises sont mentionnées lorsque disponibles.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
Les facteurs de risque ne sont pas présentés ici, mais bien dans la sous-section Facteurs de risque (Présentation clinique). Le pronostic et l'évolution naturelle de la maladie sont décrits dans la section Évolution.
Exemple:
 
La FRP est une maladie relativement rare qui affecte le plus souvent les patients âgés de 40 à 60 ans. Une prédominance masculine est observée avec un ratio H : F estimé à environ 2:1 ou 3:1. L'incidence de la FRP est inconnue, mais est estimée à 1 pour 200 000 à 500 000 par an.

On estime qu'entre 10 % et 20 % des adultes ont des calculs biliaires, dont 1 % à 3 % des patients sont symptomatiques. Aux États-Unis, environ 500 000 personnes nécessitent une cholécystectomie en raison de tous les types de maladies biliaires. La colique biliaire a une prédominance féminine en raison de l'influence des œstrogènes sur la formation des calculs biliaires. L'obésité et l'hypercholestérolémie sont également fortement corrélés aux coliques biliaires et aux maladies de la vésicule biliaire, car aux États-Unis, la plupart des calculs biliaires sont à base de cholestérol.[1][2] Dans les pays en développement, les calculs dits pigmentés dérivés de la bilirubine sont plus courants et sont associés à des troubles hématologiques ainsi que les infections des arbres biliaires. Tout type de calcul peut provoquer des coliques biliaires, pouvant évoluer vers une cholécystite ou une cholangite, s'il obstrue le canal cystique ou le canal cholédoque.[3]

Étiologies

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Description: Cette section décrit les étiologies de la maladie, c'est-à-dire ce qui cause la maladie (ex. le diabète de type 2 cause la néphropathie diabétique). Les étiologies doivent être identifiées avec le modèle Étiologies.
Formats:Texte, Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques: Étiologie
Commentaires:
 
  • Attention ! Les facteurs de risque et les étiologies d'une maladie ne sont pas synonymes. Les étiologies sont ce qui causent la maladie, alors que les facteurs de risque prédisposent. Prenons l'exemple de l'infarctus du myocarde. Parmi les étiologies de l'infarctus du myocarde, on retrouve la thrombose coronarienne, la dissection coronarienne et le vasospasme. Parmi les facteurs de risque de l'infarctus du myocarde, on retrouve le diabète, l'hypertension artérielle, la sédentarité, l'obésité, le tabagisme, etc.
  • Le format attendu est le texte, la liste à puce ou le tableau. S'il y a quelques étiologies, le format texte est à privilégier. S'il y a de multiples étiologies, la liste à puce est à privilégier, précédée par une courte phrase introductive suivie d'un deux-points. S'il y a des catégories d'étiologies avec de multiples étiologies, le tableau est à privilégier. Bref, si vous considérez que la structure est trop complexe, souvent le tableau est l'idéal. Sinon, privilégiez les formats simples, car l'affichage est meilleur pour les téléphones intelligents en format texte et liste à puce.
  • Si disponible, il est intéressant d'ajouter la fraction étiologique à l'intérieur du modèle Facteur de risque.
Exemple:
 
Parmi les étiologies les plus courantes d'occlusion de l'intestin grêle, on retrouve :
  • les adhérences post-chirurgicales [Étiologie] (la plus fréquente)
  • les néoplasies abdominales [Étiologie]
  • les hernies incarcérées [Étiologie]
  • les maladies inflammatoires de l'intestin [Étiologie] (Crohn)
  • l'impaction fécale [Étiologie]
  • les corps étrangers [Étiologie]
  • les abcès intra-péritonéaux [Étiologie]
  • le volvulus [Étiologie].
Les étiologies de l'infarctus du myocarde comprennent la thrombose coronarienne [Étiologie], la dissection coronarienne [Étiologie] et le vasospasme coronarien [Étiologie].

Les étiologies sont :

Les calculs biliaires se forment dans la vésicule biliaire et peuvent être composés de cholestérol ou de bilirubine. Ces calculs peuvent rester dans la vésicule biliaire et rester asymptomatiques ou peuvent pénétrer dans le canal cystique ou le canal cholédoque où ils peuvent se loger et provoquer des douleurs lorsque la vésicule biliaire se contracte. La douleur survient généralement après des repas gras, lorsque la vésicule biliaire se contracte pour libérer la bile dans le duodénum afin de faciliter la digestion en émulsifiant les graisses. Les calculs existent généralement dans la vésicule biliaire sans symptômes, appelés cholélithiase asymptomatique. La lithiase biliaire asymptomatique ne nécessite généralement aucun traitement médical ou chirurgical et peut être prise en charge dans l'expectative et ne nécessite pas de suivi supplémentaire. Cependant, si des douleurs, des nausées ou des vomissements se présentent, le plus souvent sous forme de douleurs abdominales dans le quadrant supérieur droit (RUQ), le patient peut être diagnostiqué avec une lithiase biliaire symptomatique et nécessitera une évaluation chirurgicale.[4][5] Si la douleur disparaît d'elle-même, généralement par le calcul soit en passant par le canal cholédoque et dans le duodénum, soit en retombant dans la vésicule biliaire après avoir obstrué le canal cystique, il est alors appelé colique biliaire.[3]

Physiopathologie

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Description: La physiopathologie traite des mécanismes biologiques qui conduisent à l'apparition d'une maladie.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
L'histopathologie doit figurer dans la section Examen paraclinique, et non dans la section physiopathologie.
Exemple:
 
Le VIP est une neurohormone composée de 28 acides aminés et appartenant à la famille des sécrétines-glucagon. Il est produit dans le système nerveux central ainsi que dans les neurones des voies gastro-intestinales, respiratoires et urogénitales. Il agit, via l'expression d'adénylate cyclase cellulaire (AMPc), à titre de vasodilatateur et de régulateur de l'activité des muscles lisses, de stimulateur de la sécrétion d'eau et d'électrolytes par le tractus intestinal, d'inhibiteur de la sécrétion d'acide gastrique et de promoteur du flux sanguin principalement dans le tractus gastro-intestinal. L'ensemble de ces éléments peuvent entraîner une hypokaliémie, une hyperglycémie, une hypomagnésémie et une hypercalcémie qui sont habituellement responsables de la présentation clinique.
Triangle d'équilibre des composantes de la solubilité du cholestérol dans la bile

La vésicule biliaire est un petit organe situé juste sous le foie qui reçoit et concentre la bile formée par le foie. Elle peut ensuite se contracter et se vider dans le cholédoque vers le duodénum. L'humain produit environ 650 à 700 mL/jour de bile et la production de bile est stimulée par la sécrétine, la cholécystokinine (CCK) et la gastrine. La bile est ensuite stockée dans la vésicule biliaire qui a une capacité de 40 à 50 mL. Le rôle de la bile est de permettre l'absorption des lipides et les vitamines liposolubles A, D, E et K et excréter l'excédent de bilirubine et cholestérol[6]. Elle peut également contenir des déchets du métabolisme hépatique comme des médicaments.

Il existe trois voies principales dans la formation des calculs biliaires, que l'on résume communément en un triangle d'équilibre. Un déséquilibre d'une des composantes amène la création de cristaux dans la bile lorsqu'une concentration critique est atteinte. [3] La pathophysiologie de la formation des cholélithiases implique obligatoirement la saturation et la cristallisation, mais la croissance des pierres est favorisée par une diminution de la fonction de la vésicule biliaire (contraction et expulsion)[7][8][9].

Maladies prédisposantes en fonction des mécanismes physiopathologiques
Mécanisme Explications Maladies prédisposantes
supersaturation du cholestérol
  • Normalement, la bile peut dissoudre la quantité de cholestérol excrétée par le foie.
  • Si le foie produit plus de cholestérol que la bile ne peut en dissoudre, l'excès de cholestérol peut précipiter sous forme de cristaux.
  • Les cristaux sont piégés dans le mucus de la vésicule biliaire, produisant de la boue biliaire.
  • Avec le temps, les cristaux peuvent se développer pour former des calculs qui grossiront graduellement.
  • Âge plus avancé
  • Oestrogènes élevées
    • Grossesse
    • Prise de contraceptifs oraux
    • Hormonothérapie
  • Obésité
  • Diète pauvre en fibres et/ou riche en sucres raffinés
  • Cirrhose
  • Diabète
  • Certains médicaments
    • Corticostéroïdes
    • Prednisolone
    • Cyclosporine
    • Nicotine
    • Clofibrate
    • Etc.
excès de bilirubine
  • La bilirubine, un pigment jaune issu de la dégradation des globules rouges, est sécrétée dans la bile par les cellules hépatiques.
  • Certaines conditions hématologiques amènent le foie à produire trop de bilirubine lors du traitement de la dégradation de l'hémoglobine.
  • Cet excès de bilirubine peut également provoquer la formation de calculs biliaires.
  • Anémie hémolytique
  • Sphérocytose
déficit de sels biliaires
  • La solubilité du cholestérol est influencée par la quantité de sels biliaires dans la bile qui sont contrôlés par la circulation entéro-hépatique.
  • Malabsorption (maladie de Crohn, maladie cœliaque)
  • Iléostomie
  • Fistules biliaires
dysmotilité de la vésicule biliaire
  • Si la vésicule biliaire ne se vide pas efficacement, la bile peut se concentrer davantage et favoriser la croissance des calculs biliaires.
  • Grossesse
  • Alimentation parentérale
  • Perte de poids rapide
  • Jeûne prolongé
  • Maladie cœliaque
  • Anémie ferriprive
  • Après une chirurgie dans la région hépaticopancréatoduodénale ou gastrique
Anatomie de la vésicule et de l'arbre biliaires (anglais)

Les calculs de cholestérol peuvent soient être pures (10%), soient avec du calcium (70-80%). Les calculs pigmentaires sont soit noir (20-30%) ou bruns.[6]

Les calculs biliaires se forment dans la vésicule biliaire et peuvent être composés de cholestérol ou de bilirubine. Les repas gras provoquent la libération de cholécystokinine (CCK) du duodénum, ce qui provoque par la suite une contraction de la vésicule biliaire. Cette contraction peut expulser des calculs de la vésicule biliaire dans le canal cystique ou le canal cholédoque. Moins fréquemment, des calculs peuvent également se former dans le canal cholédoque (CBD) et sont appelés calculs primaires de CBD. Ces calculs irritent la muqueuse des canaux, provoquant des douleurs, qui sont notamment présentes pendant les périodes de contraction de la vésicule biliaire et des canaux.[10][11] Les calculs peuvent également être impactés dans le canal cystique ou le canal cholédoque, la douleur résultant de la contraction de la vésicule biliaire contre l'obstruction. .[3]

Présentation clinique

La section obligatoire Présentation clinique ne contient pour le moment aucune information.
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Description: Cette section contient la sous-section optionnelle Facteurs de risque et les sous-sections obligatoires Questionnaire et Examen clinique.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
  • La section Présentation clinique ne sert qu'à accueillir ces trois sous-sections : aucune information ne doit se retrouver entre le titre de section Présentation clinique et les autres sous-titres. Ce sont les sous-sections qui doivent être détaillées.
  • Une erreur fréquente est de laisser les facteurs de risque, le questionnaire et l'examen physique en un ou des paragraphes dans la section Présentation clinique, mais de ne pas détailler les sous-sections Facteurs de risque, Questionnaire et Examen clinique.
Exemple:
 
  • Présentation clinique

(Aucun texte)

  • Facteurs de risque

(Texte)

  • Questionnaire

(Texte)

  • Examen clinique

(Texte)

Les patients présentent généralement une douleur postprandiale qui « va et vient », d'où le terme colique. La douleur est généralement dans le RUQ de l'abdomen et peut avoir des radiations dans le dos. Avec une colique biliaire non compliquée, les patients ne présenteront probablement qu'une douleur. Cependant, certains peuvent également signaler des nausées et/ou des vomissements. Ces symptômes sont accentués après les repas.[3]

Les patients atteints de coliques biliaires sont afébriles et n'auront généralement pas de signes vitaux anormaux, contrairement à la cholécystite ou à l'angiocholite aiguë, qui peuvent se présenter avec de la fièvre, de la tachycardie ou même de l'hypotension si elles évoluent vers un choc septique.[3]

Les patients atteints de coliques biliaires n'auront généralement que le quadrant supérieur droit (RUQ) ou une sensibilité épigastrique à l'examen physique. La distension abdominale et la sensibilité au rebond sont moins fréquentes. La jaunisse n'est pas observée avec le blocage du canal cystique ; cependant, il est courant de bloquer le canal cholédoque en raison d'une élévation de la bilirubine directe. Cette découverte suggérerait une obstruction plus grave de l'arbre biliaire et devrait faire suspecter une potentielle cholangite plutôt qu'une colique biliaire.[3]

Facteurs de risque

Voici les principaux facteurs de risque de développer des cholélithiases:[3] [6][7]

Voici d'autres facteurs de risque possible[3][6][7] :

Certains facteurs de risque sont plus spécifiques aux calculs pigmentaires noirs et bruns (2% de tous les calculs):[6][5][1][2][10][3][7]

Questionnaire

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Description: Cette section traite des symptômes à rechercher à l'anamnèse (questionnaire). Les symptômes sont ressentis et exprimés par les patients.
Formats:Liste à puces
Balises sémantiques: Symptôme, Élément d'histoire
Commentaires:
 
  • Cette section doit faire l'usage des propriétés sémantiques de type Élément d'histoire et Symptôme lors de l'énumération de ces éléments.
  • Attention de ne pas confondre les signes et les symptômes. Les signes sont objectivées à l'examen physique alors que les symptômes sont relatées par le patient.
    • La dyspnée est un symptôme, alors que la tachypnée est un signe.
    • La tachycardie est un signe, alors que la palpitation est un symptôme.
    • Rarement, certains éléments peuvent être à la fois des signes ET des symptômes. Par exemple, la fièvre peut être mesurée par le patient et figurer au questionnaire.
  • Les symptômes des complications potentielles peuvent être évoqués dans cette section, mais ils ne doivent pas être spécifiés avec des balises sémantiques.
  • Dans les modèles sémantiques, insérez un symptôme par modèle (ne pas regrouper). Par exemple, la nausée et les vomissements doivent être mis dans deux modèles distincts.
  • N'utilisez pas de tableau pour cette section : utilisez plutôt un texte ou une liste à puce. Il faut garder les tableaux pour les sections qui en nécessitent le plus dans le but de ne pas surcharger la page.
  • Les facteurs de risque sont déjà présents dans la section du même nom. Il est inutile de le mentionner de nouveau dans la section Questionnaire.
  • Si vous désirez discuter de la manière de distinguer certains diagnostics différentiels au questionnaire, il est préférable d'utiliser la section Approche clinique ou de créer/améliorer une page de type Approche clinique.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur des modèles Symptôme et Élément d'histoire (prévalence, sensibilité, spécificité, etc.).
Exemple:
 
Les symptômes de l'infarctus du myocarde sont :
  • une douleur thoracique [Symptôme] de type serrement irradiant dans le bras gauche ou dans la mâchoire
  • des nausées [Symptôme]
  • des sueurs [Symptôme]
  • de la dyspnée [Symptôme].

D'autres éléments à rechercher au questionnaire de l'infarctus sont :

  • la prise récente d'inhibiteur de la PDE [ne pas mettre de modèle Symptôme]
  • la prise récente de cocaïne [Élément d'histoire]
  • des palpitations (pourrait signaler des arythmies malignes) [ne pas mettre de modèle Symptôme].

Il est parfois pertinent de mentionner des symptômes qui sont absents, comme dans la pharyngite à streptocoque. Les symptômes de la pharyngite à streptocoque sont :

  • l'odynophagie [Symptôme]
  • la fièvre [Symptôme]
  • l'absence de rhinorrhée [Symptôme]
  • l'absence de changement de la voix [Symptôme]
  • l'absence de toux [Symptôme].

Les symptômes de cette maladie sont :

Examen clinique

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Description: Cette section traite des signes à rechercher lors de l'examen clinique.
Formats:Liste à puces
Balises sémantiques: Examen clinique, Signe clinique
Commentaires:
 
  • Cette section doit faire l'usage de propriétés sémantiques de type Signe clinique lors de l'énumération de ces éléments ainsi que des propriétés de type Examen clinique.
  • Dans certains cas, les signes peuvent être d'autres maladies (voir la section Exemple).
  • Ne pas mettre de symptôme dans l'examen clinique. Les signes cliniques sont objectivés à l'examen physique par le clinicien.
    • La dyspnée est un symptôme, alors que la tachypnée est un signe.
    • La tachycardie est un signe, alors que la palpitation est un symptôme.
    • Rarement, certains éléments peuvent être à la fois des signes ET des symptômes. Par exemple, la fièvre peut être mesurée par le patient et figurer au questionnaire.
  • Les signes des complications potentielles peuvent être évoqués dans cette section, mais ils ne doivent pas être spécifiés avec des balises sémantiques.
  • La liste à puce est le format à privilégier : rarement, un tableau peut être employé, mais cela est à réserver aux cas où la complexité de l'information l'exige.
  • Si vous désirez discuter de la manière de distinguer certains diagnostics différentiels à l'examen clinique, il est préférable d'utiliser la section Approche clinique ou de créer/améliorer une page de type Approche clinique.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur des modèles Examen clinique et Signe clinique (sensibilité, spécificité, VPP, VPN, etc.)
Exemple:
 
L'examen physique de l'appendicite démontrera les éléments suivants :
  • aux signes vitaux [examen clinique] :
    • de la fièvre [signe clinique]
    • des signes de choc septique [signe clinique] si appendicite compliquée (tachycardie, hypotension, tachypnée)
  • à l'examen abdominal [examen clinique]:
    • une sensibilité diffuse à la palpation (phase précoce) [signe clinique]
    • un signe de McBurney positif (généralement un peu plus tard dans la présentation) [signe clinique]
    • un signe de Rovsing positif [signe clinique]
    • un ressaut positif [signe clinique]
    • un signe du Psoas positif [signe clinique]
    • un signe de l'obturateur positif [signe clinique]
  • un examen gynécologique [examen clinique] normal [signe clinique].

L'examen clinique permet d'objectiver les signes suivants :

Examens paracliniques

La section obligatoire Examens paracliniques ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section concerne les tests à demander lorsque la maladie est suspectée et les résultats attendus en présence de la maladie.
Formats:Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques: Examen paraclinique, Signe paraclinique
Commentaires:
 
  • Chaque examen paraclinique doit être spécifiée à l'aide du modèle Examen paraclinique et ses résultats attendus à l'aide du modèle Signe paraclinique.
  • La liste à puce est le format à utiliser, toujours précédée d'une courte phrase introductive avec un deux-points. Parfois, présenter les examens paracliniques/signes paracliniques sous la forme d'un tableau peut-être optimal, mais cela est à réserver aux cas où la complexité de l'information l'exige.
  • Il est important d'être précis. Par exemple, « radiographie du genou » est préférable à « radiographie », « TDM abdominal avec contraste » > « TDM abdominal », etc.
  • Il est possible de mettre des examens paracliniques qui sont indiqués pour une maladie, mais qui sont normaux. Par exemple, la radiographie thoracique dans l'infarctus du myocarde, qui sert essentiellement à dépister d'autres maladies (dissection aortique, oedème pulmonaire aigu).
  • Un signe paraclinique peut être normal. Par exemple, un trou anionique normal (signe paraclinique) peut être utile dans le contexte d'une acidose métabolique.
  • Il est utile de séparer les laboratoires et les imageries en deux sous-sections distinctes.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur des modèles Examen paraclinique et Signe paraclinique (sensibilité, spécificité, VPP, VPN, etc.).
Exemple:
 
Les examens suivants sont utiles dans la démarche d'investigation du VIPome :
  • les électrolytes fécaux [examen paraclinique] : le trou osmolaire fécal est habituellement inférieur à 50 mOsm/kg [signe paraclinique]
  • le taux de VIP sérique [examen paraclinique] : habituellement supérieur à 500 pg/mL [signe paraclinique]
  • le taux de catécholamines sériques [examen paraclinique]
  • le taux de polypeptides pancréatiques sériques : les polypeptides pancréatiques sériques sont habituellement augmentés [signe paraclinique]
  • les électrolytes sériques [examen paraclinique] : l'hypokaliémie [signe paraclinique], l'hyperchlorémie [signe paraclinique] et l'hypercalcémie [signe paraclinique] sont typiques
  • la glycémie [examen paraclinique]: l'hyperglycémie [signe paraclinique] est fréquente
  • le gaz artériel [examen paraclinique]/ gaz veineux [examen paraclinique] : le gaz artériel ou veineux peuvent détecter une acidose métabolique [signe paraclinique] à trou anionique normal [signe paraclinique]
  • l'ECG [examen paraclinique], si hypokaliémie ou hypercalcémie.

Les examens paracliniques pertinents sont :

Les tests de laboratoire à commander comprennent une numération globulaire complète (CBC) et un panel métabolique avec des tests de la fonction hépatique. Il est important d'avoir ces tests pour exclure une pathologie plus grave de la vésicule biliaire telle qu'une cholécystite aiguë ou une cholangite. Avec un nombre élevé de globules blancs (WBC), la suspicion de cholécystite aiguë ou d'angiocholite augmente. Des enzymes hépatiques élevées telles que la bilirubine directe, l'AST, l'ALT, l'ALP et la GGT suggèrent un calcul ou un blocage dans le canal cholédoque. Les calculs dans la vésicule biliaire ou le canal cystique ne produisent généralement aucune anomalie de laboratoire à moins qu'ils n'aient évolué d'une colique biliaire à une cholécystite, auquel cas une leucocytose peut être observée.[7][12][3]

L'échographie abdominale RUQ est le premier examen radiologique permettant d'évaluer une suspicion de pathologie biliaire. Les scanners HIDA sont utiles pour évaluer la cholécystite aiguë ou chronique et la dyskinésie biliaire. La TDM abdominale est moins sensible que l'échographie pour évaluer les calculs dans la vésicule biliaire. Cependant, les tomodensitogrammes sont une modalité couramment utilisée par les médecins des urgences pour les douleurs abdominales sévères non spécifiques, qui peuvent détecter la présence de calculs biliaires. Le MRCP peut être utilisé pour une meilleure visualisation de l'arbre biliaire, en particulier lors de l'évaluation de la cholédocholithiase. La cholangiopancréatographie rétrograde endoscopique (CPRE) peut être utilisée pour évaluer les calculs du canal cholédoque si toutes les autres images sont équivoques. La CPRE est également une intervention thérapeutique pour la cholédocholithiase.[3]

Les résultats classiques de l'échographie RUQ pour les coliques biliaires incluent les calculs (la taille peut varier) ou l'ombre des calculs. Les découvertes de liquide péricholécystique, de paroi épaissie (supérieure à 0,4 cm) et de vésicule biliaire distendue sont plus révélatrices d'une cholécystite aiguë.[3]

Approche clinique

La section facultative Approche clinique ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Alors que les sections Questionnaire, Examen clinique et Examens paracliniques servent à énumérer, cette section sert à intégrer tous ces éléments pour discuter du raisonnement du clinicien. C'est en quelque sorte la manière dont les cliniciens réfléchissent lorsque confrontés à cette maladie : c'est la section par excellence pour l'enseignement.
Formats:Texte, Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
  • C'est la seule section dans laquelle on peut répéter des informations qui ont déjà été mentionnées auparavant.
  • L'utilisation du modèle Flowchart (diagramme) est encouragée. Voir Aide:Diagramme.
  • Le format attendu est libre (texte, liste, tableau, diagramme).
Exemple:
 

Diagnostic

La section facultative Diagnostic ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Cette section traite de la manière dont on peut diagnostiquer une maladie en tenant compte de l'histoire, de l'examen clinique et des investigations. C'est dans cette section que se retrouveront les critères permettant d'infirmer ou de confirmer la présence de la maladie (lorsqu'ils existent).
Formats:Texte, Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
  • Si des critères diagnostiques précis et officiels existent, cette section sert à les répertorier.
  • Si la forme des critères diagnostiques est complexe, il est possible de présenter l'information sous forme de tableau. La liste à puce est néanmoins à privilégier.
Exemple:
 
L'asystolie est un diagnostic électrocardiographique. L'absence d'activité électrique chez un patient inconscient sans pouls permet de confirmer le diagnostic, tout en s'assurant qu'il n'y a pas de cable débranché et que la calibration du moniteur est adéquate.

Selon le Fourth Universal Definition of Myocardial Infarction, l'infarctus aigu du myocarde est diagnostiqué lorsqu'il y a :

  • une blessure myocardique aiguë
  • des évidences cliniques d'ischémie aiguë du myocarde
  • avec une élévation et/ou baisse des troponines sériques (avec au moins une valeur au-dessus du 99e percentile) et au moins un des éléments suivants :
    • des symptômes compatibles avec l'ischémie myocardique
    • un changement ischémique de novo à l'ECG
    • une apparition d'ondes Q pathologiques
    • une évidence à l'imagerie de nouvelles pertes de myocardes viables
    • une évidence à l'imagerie de nouvelles pertes de mobilité régionale de la contractilité
    • une identification d'un thrombus coronarien par angiographie ou autopsie.

Diagnostic différentiel

La section obligatoire Diagnostic différentiel ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section traite du diagnostic différentiel de la maladie, c'est-à-dire aux autres diagnostics à évoquer lorsque confronté à ce diagnostic.
Formats:Liste à puces
Balises sémantiques: Diagnostic différentiel
Commentaires:
 
  • Chaque diagnostic doit être spécifié à l'aide d'une propriété sémantique de type Diagnostic différentiel.
  • La liste à puce est le format à utiliser, toujours précédée d'une courte phrase introductive avec un deux-points. Évitez les tableaux dans cette section. Gardons-les pour d'autres sections pour garder l'efficacité de l'article.
  • Vous pouvez ajouter quelques éléments discriminants après chaque diagnostic différentiel. Si c'est un ou deux éléments, vous pouvez mettre ces éléments discriminants entre parenthèse après le modèle Diagnostic différentiel. S'il s'agit de quelques phrases, insérez une note de bas de page après le modèle Diagnostic différentiel. Pour élaborer plus longuement sur la manière de distinguer la maladie et ses diagnostics différentiels, servez-vous de la section Approche clinique.
  • Si vous désirez écrire un paragraphe sur les différentes manières de distinguer le diagnostic A du diagnostic B, vous pouvez écrire un paragraphe dans la section Approche clinique qui mentionnent tous les éléments qui permettent de distinguer ces diagnostics entre eux au questionnaire, à l'examen clinique et aux examens paracliniques.
  • Attention de ne pas confondre le diagnostic différentiel avec les étiologies et les complications. Le diagnostic différentiel, ce sont les autres maladies qui peuvent avoir une présentation clinique similaire. Les étiologies sont les entités qui causent la maladie. Les complications sont les entités qui découlent directement de la maladie.
Exemple:
 
Le diagnostic différentiel de l'appendicite comprend :
  • l'abcès tubo-ovarien [diagnostic différentiel]
  • l'atteinte inflammatoire pelvienne [diagnostic différentiel]
  • la grossesse ectopique [diagnostic différentiel] Pour différencier la grossesse ectopique de l'appendicite, il faut d'abord questionner les facteurs de risques XYZ du patient... (voir la section Commentaires de la présente bannière pour des instructions plus détaillées si vous désirez souligner des éléments discriminants.)
  • la cystite [diagnostic différentiel].

Le diagnostic différentiel de la maladie est :

Traitement

La section obligatoire Traitement ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section décrit le traitement de la maladie.
Formats:Liste à puces, Tableau, Texte
Balises sémantiques: Traitement, Traitement pharmacologique
Commentaires:
 
  • Chaque traitement (et son indication) doit être spécifié à l'aide d'une propriété sémantique de type Traitement.
  • La liste à puce et le tableau sont les formats à privilégier.
  • La liste à puce doit toujours être précédée d'une courte phrase introductive avec un deux-points.
  • Il faut garder en tête lorsqu'on écrit cette section que le clinicien qui consulte cette page doit être en mesure de retrouver l'information dont il a besoin rapidement. La division de l'information doit tenir compte de cette contrainte.
  • Chaque traitement (et son indication) doit être spécifié à l'aide d'une propriété sémantique de type Traitement. Si disponible, ajoutez les données épidémiologiques dans le modèle sémantique du traitement par rapport à l'efficacité du traitement (RRA, RRR, NNT, NNH, etc.).
  • Indiquez la posologie des médicaments ainsi que la durée du traitement. Les posologies de médicaments doivent être systématiquement référencées. Un médicament mentionné sans la posologie a une utilité limitée pour le clinicien qui visite la page.
  • Si un traitement approprié de la maladie est une procédure, ne décrivez pas cette procédure dans la section traitement.
    • Ne décrivez pas comment on installe un drain thoracique dans le pneumothorax. La technique d'installation du drain thoracique sera détaillée sur une page de type Procédure. Tenez-vous en à l'indication de la procédure pour la présente maladie. Par exemple, le drain thoracique est indiqué en présence d'un pneumothorax de > 3 cm.
    • Ne détaillez pas l'onyxectomie dans la page sur l'ongle incarné. Dites plutôt que l'onyxectomie est appropriée dans l'ongle incarné dans les situations XYZ.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur du modèle Traitement (NNH, NNT, RRR, RRA, etc.)
  • Lorsqu'il n'y a pas de traitement, ajouter une balise de type [Traitement] et la faire pointer vers Absence d'intervention.
Exemple:
 

Les traitements proposés sont les suivants :

La prise en charge des coliques biliaires est avant tout chirurgicale. La prise en charge médicale des coliques biliaires implique le maintien strict d'un régime alimentaire faible en gras et une prise en charge de soutien avec des antiémétiques et un contrôle de la douleur, mais comme les patients ont généralement plusieurs calculs, le risque de récidive de leur colique biliaire est élevé. Les antibiotiques n'ont aucun rôle dans les coliques biliaires car il n'y a pas d'étiologie infectieuse, comme dans la cholécystite aiguë ou l'angiocholite. L'acide ursodésoxycholique oral a également été utilisé pour aider à dissoudre les calculs biliaires. L'intervention chirurgicale avec cholécystectomie laparoscopique reste l'étalon-or. Chez les patients qui sont de mauvais candidats chirurgicaux, une lithotripsie extracorporelle par ondes de choc peut être envisagée, mais il existe un risque considérable de récidive des calculs. La cholécystectomie ouverte est une approche moins courante, utilisée chez les patients qui ne sont pas candidats à la chirurgie laparoscopique.[13][14][3]

La cholangiopancréatographie rétrograde endoscopique (CPRE) est à la fois diagnostique et thérapeutique des calculs du cholédoque. La sphinctérotomie de l'ampoule de Vater peut aider à éliminer les calculs après la CPRE et empêcher les futurs calculs de se loger dans le canal cholédoque.[3]

Les patients atteints de coliques biliaires ne nécessitent pas nécessairement une hospitalisation. Ils peuvent être traités de manière symptomatique avec un régime pauvre en graisses, un contrôle de la douleur et des anti-émétiques, et un suivi pour une cholécystectomie laparoscopique en ambulatoire dans un délai raisonnable. Cependant, si le patient souffre de douleurs abdominales sévères ou réfractaires, une hospitalisation et une prise en charge chirurgicale plus urgente sont justifiées pour un soulagement symptomatique. D'autres considérations pour une éventuelle admission incluent les gros calculs biliaires. Les calculs de taille supérieure à 1 cm ont une plus grande propension à obstruer le canal cystique et peuvent prédisposer à une cholécystite aiguë, ils doivent donc être traités de manière plus urgente par une prise en charge chirurgicale. Si le patient est incapable de tolérer quoi que ce soit par voie orale (même liquide), l'admission doit être envisagée.[3]

Suivi

La section facultative Suivi ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Cette section traite du suivi de la maladie.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
  • Est-ce que la patient aura besoin d'être revu dans X semaines ?
  • Quels doivent être les consignes données au patient ?
  • Cette section peut également traiter du suivi intrahospitalier.
  • Quels sont les éléments cliniques (signes/symptômes) et paracliniques (imagerie et laboratoire) à répéter ? À quelle fréquence ? Pour quelle raison ?
Exemple:
 

La cholécystectomie pour colique biliaire est une intervention élective et a donc une évolution postopératoire très favorable. Étant donné que la colique biliaire précède par définition l'inflammation plus grave qui accompagne la cholécystite, la dissection et l'ablation de la vésicule biliaire sont généralement beaucoup plus faciles. Les patients peuvent souvent sortir le jour même ou après une seule journée à l'hôpital à condition qu'ils puissent tolérer un apport oral approprié d'hydratation et de nutrition et que leur douleur soit bien contrôlée.[3]

Complications

La section obligatoire Complications ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section traite des complications possibles de la maladie.
Formats:Liste à puces, Texte
Balises sémantiques: Complication
Commentaires:
 
  • Chaque complication doit être spécifiée à l'aide du modèle Complication.
  • Si possible, veuillez ajouter la fréquence des complications.
  • Ne pas mentionner les complications de la procédure ou du traitement sur la page de la maladie.
    • Sur une page de tendinite, ne pas mettre dans les complications que l'ulcère d'estomac est une complication de la prise d'anti-inflammatoire. Cette complication figure seulement sur la page de type Médicament dans les effets indésirables.
    • Sur la page de l'appendicite, on ne nomme pas les complications de l'appendicectomie, mais seulement celles de l'appendicite. Les complications de l'appendicectomie sont décrites sur une page de type Procédure d'appendicectomie.
  • Ne pas confondre les facteurs de risque, les étiologies, les complications et le diagnostic différentiel. Les complications, ce sont les autres maladies qui se développent si on ne traite pas la maladie.
  • Le format attendu est la liste à puce, précédé d'une courte phrase introductive et d'un deux-points.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur du modèle Complication (risque relatif, etc.)
  • Lorsqu'il n'y a pas de complications, ajouter une balise de type [Complication] et la faire pointer vers Aucune complication.
Exemple:
 
Les complications de l'infarctus du myocarde sont :
  • la rupture d'un pilier mitral [Complication]
  • l'oedème aiguë du poumon [Complication]
  • la tachycardie ventriculaire [Complication]
  • le bloc AV de haut grade [Complication].

Les complications de cette maladie sont :

Évolution

La section facultative Évolution ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Cette section contient le pronostic et évolution naturelle de la maladie. Le pronostic est lié à la survie du patient atteint de la maladie. L'évolution naturelle est la manière dont évoluera la maladie du patient dans le temps.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
Exemple:
 
La dissection aortique est associée une mortalité très élevée. Au moins 30% des patients décèdent après leur arrivée à l'urgence, et ce, même après une intervention chirurgicale. Pour ceux qui survivent à la chirurgie, la morbidité est également très élevée et la qualité de vie est mauvaise. La mortalité la plus élevée d'une dissection aortique aiguë est dans les 10 premiers jours. Les patients qui ont une dissection chronique ont tendance à avoir un meilleur pronostic, mais leur espérance de vie est raccourcie par rapport à la population générale.[1] Sans traitement, la mortalité est de 1 à 3% par heure au cours des 24 premières heures, 30% à une semaine, 80% à deux semaines et 90% à un an.

Prévention

La section facultative Prévention ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Cette section traite des mesures préventives et du dépistage précoce de la maladie (lorsque pertinent).
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
Exemple:
 
La prévention primaire consiste à la prise en charge des facteurs de risque :
  • l'arrêt tabagique
  • l'activité physique régulière
  • la perte de poids si obésité
  • le bon contrôle du diabète, de l'hypertension et de l'hypercholestérolémie
  • éviter toute consommation de cocaïne.

Si un patient souffrant de colique biliaire choisit une prise en charge non opératoire de son état, il est impératif de l'éduquer sur les signes avant-coureurs de la cholécystite. Il faut leur dire de se présenter rapidement à l'hôpital si leurs douleurs abdominales persistent plus de quelques heures, deviennent beaucoup plus importantes que d'habitude ou s'ils développent une fièvre concomitante. Ces patients doivent être informés qu'ils courent un risque élevé de développer une pierre impactée qui peut entraîner des processus infectieux dangereux tels que la cholécystite ou l'angiocholite. Ils doivent également être informés que les repas gras provoquent une contraction de la vésicule biliaire et peuvent précipiter leurs symptômes.[3]

Concepts clés

Outre la lithiase biliaire symptomatique, les complications des calculs biliaires comprennent la cholécystite aiguë, l'angiocholite et la pancréatite selon l'emplacement de la pierre dans l'arbre biliaire. Ces maladies sont plus graves et nécessitent une hospitalisation et une prise en charge médicale.[3]

Conseils

La colique biliaire peut être prise en charge par un service de chirurgie générale sans consultation d'autres services. Cependant, s'il existe un risque de calculs biliaires potentiels dans le canal cholédoque, la gastro-entérologie peut être contactée pour une éventuelle CPRE.[3]

Notes

  1. Un taux élevé d'œstrogène est connu pour augmenter l'excrétion de cholestérol dans la bile, provoquant une sursaturation en cholestérol. Durant la grossesse, en plus du taux élevé d'œstrogène, la fonction d'évacuation est altéré ce qui crée une boue biliaire et des cholélithiases. Les contraceptifs oraux augmentent également le risque, surtout chez les jeunes femmes.
  2. La quantité de cholestérol dans la bile augmente avec l'âge alors que la synthèse d'acides biliaires diminue. Ceci est causé par la dyslipoprotéinémie due à l'augmentation linéaire de l'excrétion de cholestérol excrété dans la bile et par la baisse de synthèse d'acides biliaires (causée par la baisse de l'activité de l'enzyme cholestérol-7α-hydroxylase (CYP7A1). De plus, la perfusion sanguine de la vésicule biliaire diminue avec l'âge à cause de la présence d'athérosclérose et contribue à la dysfonction de la vésicule.
  3. L'obésité est accompagnée d'une augmentation de la synthèse et de l'excrétion de cholestérol dans la bile. En même temps, la quantité de cholestérol produit est directement proportionnel au fait d'être en surplus de poids. Les changements de poids cycliques, indépendamment de l'IMC, peut augmenter le risque de maladies biliaires chez les hommes. Les fluctuations de poids plus importantes sont associées à des risques encore plus importants.
  4. Les patients avec un diabète mellitus sont plus à risque dû à l'hypercholestérolémie associée.
  5. Une diète riche en cholestérol augmente la quantité de cholestérol dans la bile. De plus, une diète faible en fibres ralentit le transit intestinal qui contribue à l'augmentation de la formation et de l'absorption d'acides biliaires secondaires. Les glucides raffinés augmentent également la saturation de cholestérol dans la bile alors que de petites quantités d'alcool font l'effet opposé.
  6. 29,5% des hommes amérindiens et 64,1% des femmes amérindiennes ont des lithiases.
  7. Les maladies de l'intestin grêle accompagnées de malabsorption (maladie cœliaque, maladie de Crohn) entraine une diminution de l'absorption des sels biliaires. Chez les personnes atteintes de la maladie de Crohn, le taux de formation de cholélithiase est de 26,4%.
  8. Cela favorise une dilatation de la vésicule biliaire et une baisse de la motricité. Ces éléments favorisent les cholélithiases.
  9. Amène une dyskinésie de la vésicule biliaire
  10. 68,8% des patients atteint du lupus érythémateux ayant une corticothérapie ont eu des cholélithiases.
  11. Un taux élevé de renouvellement de l'hémoglobine amène une augmentation de la bilirubine.
  12. 30% des cirrhotiques ont des cholélithiases. La présence de HBsAg et hépatite C augmente le risque de formation de cholélithiases. Une dysfonction du métabolisme hépatique et des lésions des voies biliaires pourraient être la cause. Dans une cirrhose biliaire primaire, les calculs (souvent pigmentaires) sont présent dans 39% des patients. Le risque de cholélithiases augmente également chez les stéatoses.

Références

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  1. 1,0 et 1,1 https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/28599581 Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : le nom « :5 » est défini plusieurs fois avec des contenus différents.
  2. 2,0 et 2,1 https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/27826565 Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : le nom « :6 » est défini plusieurs fois avec des contenus différents.
  3. 3,00 3,01 3,02 3,03 3,04 3,05 3,06 3,07 3,08 3,09 3,10 3,11 3,12 3,13 3,14 3,15 3,16 3,17 3,18 3,19 3,20 et 3,21 https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/28613523
  4. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/30209609
  5. 5,0 et 5,1 https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/29132521 Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : le nom « :4 » est défini plusieurs fois avec des contenus différents.
  6. 6,0 6,1 6,2 6,3 et 6,4 Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées :1
  7. 7,0 7,1 7,2 7,3 et 7,4 (en) Vasiliy Ivanovich Reshetnyak, « Concept of the pathogenesis and treatment of cholelithiasis », World Journal of Hepatology, vol. 4, no 2,‎ , p. 18–34 (PMID 22400083, Central PMCID PMC3295849, DOI 10.4254/wjh.v4.i2.18, lire en ligne) Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : le nom « :2 » est défini plusieurs fois avec des contenus différents.
  8. (en) Vasiliy Ivanovich Reshetnyak, « Concept of the pathogenesis and treatment of cholelithiasis », World Journal of Hepatology, vol. 4, no 2,‎ , p. 18–34 (PMID 22400083, Central PMCID PMC3295849, DOI 10.4254/wjh.v4.i2.18, lire en ligne)
  9. Townsend, Courtney M., Jr.,, Beauchamp, R. Daniel,, Evers, B. Mark, 1957- et Mattox, Kenneth L., 1938-, Sabiston textbook of surgery : the biological basis of modern surgical practice (ISBN 978-0-323-29987-9, 0-323-29987-3 et 978-0-323-40162-3, OCLC 921338900, lire en ligne)
  10. 10,0 et 10,1 https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/29486713 Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : le nom « :7 » est défini plusieurs fois avec des contenus différents.
  11. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/24074413
  12. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/29156853
  13. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/25320159
  14. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/18097304
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Fait partie de la présentation clinique de ...

Aucune maladie ne correspond à la requête.

Est une complication de ...