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* l'exposition aux '''vapeurs de chlorure de méthylène''' (décapant à peinture). Le chlorure de méthylène peut être absorbé par les poumons, mais aussi par la peau ou avalé, puis métabolisé dans le foie entrainant la formation de CO endogène.


  l'exposition aux '''vapeurs de chlorure de méthylène''' (décapant à peinture). Le chlorure de méthylène peut être absorbé par les poumons, mais aussi par la peau ou avalé, puis métabolisé dans le foie entrainant la formation de CO endogène.
==Physiopathologie==
==Physiopathologie==
La toxicité du CO est principalement due à son effet sur la liaison de l'oxygène à la molécule d'hémoglobine. Le CO se lie à l'hémoglobine formant la carboxyhémoglobine (COHb) avec une affinité 220% plus grande pour l'hémoglobine que l'oxygène. Cela réduit la capacité de transport d'oxygène de l'hémoglobine et conduit à une '''hypoxie cellulaire'''. La carboxyhémoglobine (COHb) augmente l'affinité de l'hémoglobine non liée pour l'O<sub>2</sub>, provoquant ainsi un déplacement vers la gauche de la [[Courbe de dissociation de l'oxyhémoglobine|courbe de dissociation de l'oxyhémoglobine]]. Ceci a pour effet de '''diminuer la libération de l'O'''<sub>2</sub> au niveau cellulaire. De plus, le CO se lie à la fraction hème de la [https://fr.wikipedia.org/wiki/Cytochrome_c_oxydase cytochrome c oxydase] dans la chaîne de transport d'électrons et '''inhibe la respiration mitochondriale'''. Ces effets entraînent une PO<sub>2</sub> tissulaire et intracellulaire plus faible que ce à quoi on pourrait s'attendre pour une concentration d'oxygène sanguin donnée. La concentration d'hémoglobine et la PO<sub>2</sub> du sang peuvent être normales, mais la teneur en oxygène du sang est considérablement réduite. <ref name=":4">https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/28488655</ref>, <ref name=":5">https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/27537758</ref><ref name=":03">https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/28613491</ref>
La toxicité du CO est principalement due à son effet sur la liaison de l'oxygène à la molécule d'hémoglobine. Le CO se lie à l'hémoglobine formant la carboxyhémoglobine (COHb) avec une affinité 220% plus grande pour l'hémoglobine que l'oxygène. Cela réduit la capacité de transport d'oxygène de l'hémoglobine et conduit à une '''hypoxie cellulaire'''. La carboxyhémoglobine (COHb) augmente l'affinité de l'hémoglobine non liée pour l'O<sub>2</sub>, provoquant ainsi un déplacement vers la gauche de la [[Courbe de dissociation de l'oxyhémoglobine|courbe de dissociation de l'oxyhémoglobine]]. Ceci a pour effet de '''diminuer la libération de l'O'''<sub>2</sub> au niveau cellulaire. De plus, le CO se lie à la fraction hème de la [https://fr.wikipedia.org/wiki/Cytochrome_c_oxydase cytochrome c oxydase] dans la chaîne de transport d'électrons et '''inhibe la respiration mitochondriale'''. Ces effets entraînent une PO<sub>2</sub> tissulaire et intracellulaire plus faible que ce à quoi on pourrait s'attendre pour une concentration d'oxygène sanguin donnée. La concentration d'hémoglobine et la PO<sub>2</sub> du sang peuvent être normales, mais la teneur en oxygène du sang est considérablement réduite. <ref name=":4">https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/28488655</ref>, <ref name=":5">https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/27537758</ref><ref name=":03">https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/28613491</ref>

Version du 20 juillet 2021 à 20:13

Intoxication au monoxyde de carbone (Intox au CO)
Maladie

Caractéristiques
Signes Ataxie , Nystagmus , Détresse respiratoire, Cécité corticale, Tachycardie , Tachypnée , Rythme cardiaque irrégulier, Pouls filant, Hémorragie rétinienne, Apraxie, ... [+]
Symptômes
Coma, Confusion, Convulsions, Faiblesse musculaire, Incontinence, Nausées, Dyspnée , Vertige , Céphalée , Altération de l'état de conscience , ... [+]
Diagnostic différentiel
Encéphalite, Acidocétose diabétique, Hypothyroïdie, Méthémoglobinémie, Migraine, Accident vasculaire cérébral, Traumatisme cranio-cérébral, Grippe, Labyrinthite, Intoxication à l'éthanol, ... [+]
Informations
Spécialité Urgentologie

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Le monoxyde de carbone (CO) est rejeté dans l'environnement par la combustion incomplète de matières carbonées. Il est insipide, inodore et incolore, et donc très difficile à détecter même à forte concentration, à moins d'avoir un détecteur de CO. Les effets de l'intoxication au CO chez l'humain sont variables et non spécifiques et rendent le diagnostic difficile à poser. [1][2][3][4]

Épidémiologie

Chaque année, il y a plus de 40 000 cas d'intoxication au CO aux États-Unis. Il y a un taux de mortalité de 0,5 à 1,0 / 1 000 000 personnes. Le CO peut être responsable de 50% de toutes les intoxications mortelles. L'empoisonnement au CO est la principale cause de décès chez les victimes d'incendie. Environ 30% à 40% des victimes d'intoxication au CO meurent avant d'arriver à l'hôpital. Parmi les personnes hospitalisées, environ 2% décèdent, 10% se rétablissent partiellement et 23% à 47% souffrent de séquelles neurologiques retardées. [5][6]

Au Québec, en 2016, 216 cas ont été déclarés officiellement (maladie à déclaration obligatoire). Ce chiffre est probablement sous-estimé. Un sur sept en est décédé.[7]

Étiologies

Le CO pénètre dans le corps par les poumons lorsqu'il est respiré. Il est alors facilement absorbé dans le sang. Les sources de CO abondent, car il est produit par la combustion de presque tout carburant. Son exposition est le plus souvent accidentelle, mais peut aussi être volontaire dans un objectif suicidaire.[Référence nécessaire]

Les sources d'exposition au monoxyde de carbone le plus souvent impliquées dans les intoxications accidentelles au Québec sont:

  • les appareils de chauffage
  • les véhicules à moteur
  • les incendies
  • les appareils et outils à moteur
  • les appareils de camping ou de plein air[7]
  • l'exposition aux vapeurs de chlorure de méthylène (décapant à peinture). Le chlorure de méthylène peut être absorbé par les poumons, mais aussi par la peau ou avalé, puis métabolisé dans le foie entrainant la formation de CO endogène.

Physiopathologie

La toxicité du CO est principalement due à son effet sur la liaison de l'oxygène à la molécule d'hémoglobine. Le CO se lie à l'hémoglobine formant la carboxyhémoglobine (COHb) avec une affinité 220% plus grande pour l'hémoglobine que l'oxygène. Cela réduit la capacité de transport d'oxygène de l'hémoglobine et conduit à une hypoxie cellulaire. La carboxyhémoglobine (COHb) augmente l'affinité de l'hémoglobine non liée pour l'O2, provoquant ainsi un déplacement vers la gauche de la courbe de dissociation de l'oxyhémoglobine. Ceci a pour effet de diminuer la libération de l'O2 au niveau cellulaire. De plus, le CO se lie à la fraction hème de la cytochrome c oxydase dans la chaîne de transport d'électrons et inhibe la respiration mitochondriale. Ces effets entraînent une PO2 tissulaire et intracellulaire plus faible que ce à quoi on pourrait s'attendre pour une concentration d'oxygène sanguin donnée. La concentration d'hémoglobine et la PO2 du sang peuvent être normales, mais la teneur en oxygène du sang est considérablement réduite. [8], [9][10]

Vue sa très grande affinité pour l'hémoglobine, la majorité du CO absorbé demeure dans le sang. Cependant, une partie se retrouve dans les tissus, en particulier dans le coeur et dans le cerveau, ce qui expliquerait mieux certains symptômes neurologiques retardés.[11] Une théorie récente suggère que le CO entraîne la production de radicaux libres qui causeraient une peroxydation des lipides au niveau cérébral et entraînerait les dommages neuronaux associés à l'intoxication au CO.[Référence nécessaire]

Présentation clinique

La section obligatoire Présentation clinique ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section contient la sous-section optionnelle Facteurs de risque et les sous-sections obligatoires Questionnaire et Examen clinique.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
  • La section Présentation clinique ne sert qu'à accueillir ces trois sous-sections : aucune information ne doit se retrouver entre le titre de section Présentation clinique et les autres sous-titres. Ce sont les sous-sections qui doivent être détaillées.
  • Une erreur fréquente est de laisser les facteurs de risque, le questionnaire et l'examen physique en un ou des paragraphes dans la section Présentation clinique, mais de ne pas détailler les sous-sections Facteurs de risque, Questionnaire et Examen clinique.
Exemple:
 
  • Présentation clinique

(Aucun texte)

  • Facteurs de risque

(Texte)

  • Questionnaire

(Texte)

  • Examen clinique

(Texte)

Facteurs de risque

La section facultative Facteurs de risque ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Cette section contient les facteurs de risque de la maladie. Ces facteurs de risque peuvent être des maladies, des anomalies génétiques, des caractéristiques individuelles (l'âge, le sexe, l'origine ethnique, un certain type d'alimentation), etc.
Formats:Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques: Facteur de risque
Commentaires:
 
  • Il est obligatoire d'utiliser des propriétés sémantiques de type Facteur de risque pour les énumérer.
  • Attention de ne pas confondre les étiologies avec les facteurs de risque. Les étiologies sont ce qui cause la maladie, alors que les facteurs de risque prédisposent.
  • Le format attendu est la liste à puce simple, qui doit toujours être précédée d'une phrase introductive et d'un deux-point.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur du modèle Facteur de risque (prévalence, RR, rapport de cote, risque attribuable, etc.).
  • Privilégiez la liste à puce aux tableaux. Les deux formes sont acceptées.
Exemple:
 
Les facteurs de risque de l'infarctus du myocarde sont :
  • l'obésité [Facteur de risque]
  • l'hypertension artérielle [Facteur de risque]
  • le tabagisme [Facteur de risque]
  • le diabète [Facteur de risque].

Questionnaire

La section obligatoire Questionnaire ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section traite des symptômes à rechercher à l'anamnèse (questionnaire). Les symptômes sont ressentis et exprimés par les patients.
Formats:Liste à puces
Balises sémantiques: Symptôme, Élément d'histoire
Commentaires:
 
  • Cette section doit faire l'usage des propriétés sémantiques de type Élément d'histoire et Symptôme lors de l'énumération de ces éléments.
  • Attention de ne pas confondre les signes et les symptômes. Les signes sont objectivées à l'examen physique alors que les symptômes sont relatées par le patient.
    • La dyspnée est un symptôme, alors que la tachypnée est un signe.
    • La tachycardie est un signe, alors que la palpitation est un symptôme.
    • Rarement, certains éléments peuvent être à la fois des signes ET des symptômes. Par exemple, la fièvre peut être mesurée par le patient et figurer au questionnaire.
  • Les symptômes des complications potentielles peuvent être évoqués dans cette section, mais ils ne doivent pas être spécifiés avec des balises sémantiques.
  • Dans les modèles sémantiques, insérez un symptôme par modèle (ne pas regrouper). Par exemple, la nausée et les vomissements doivent être mis dans deux modèles distincts.
  • N'utilisez pas de tableau pour cette section : utilisez plutôt un texte ou une liste à puce. Il faut garder les tableaux pour les sections qui en nécessitent le plus dans le but de ne pas surcharger la page.
  • Les facteurs de risque sont déjà présents dans la section du même nom. Il est inutile de le mentionner de nouveau dans la section Questionnaire.
  • Si vous désirez discuter de la manière de distinguer certains diagnostics différentiels au questionnaire, il est préférable d'utiliser la section Approche clinique ou de créer/améliorer une page de type Approche clinique.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur des modèles Symptôme et Élément d'histoire (prévalence, sensibilité, spécificité, etc.).
Exemple:
 
Les symptômes de l'infarctus du myocarde sont :
  • une douleur thoracique [Symptôme] de type serrement irradiant dans le bras gauche ou dans la mâchoire
  • des nausées [Symptôme]
  • des sueurs [Symptôme]
  • de la dyspnée [Symptôme].

D'autres éléments à rechercher au questionnaire de l'infarctus sont :

  • la prise récente d'inhibiteur de la PDE [ne pas mettre de modèle Symptôme]
  • la prise récente de cocaïne [Élément d'histoire]
  • des palpitations (pourrait signaler des arythmies malignes) [ne pas mettre de modèle Symptôme].

Il est parfois pertinent de mentionner des symptômes qui sont absents, comme dans la pharyngite à streptocoque. Les symptômes de la pharyngite à streptocoque sont :

  • l'odynophagie [Symptôme]
  • la fièvre [Symptôme]
  • l'absence de rhinorrhée [Symptôme]
  • l'absence de changement de la voix [Symptôme]
  • l'absence de toux [Symptôme].

Les symptômes de l'intoxication au CO peuvent être variables, ce qui explique pourquoi seuls 5% à 6% des patients qui se présentent aux urgences avec un empoisonnement au CO reçoivent de l'OHB.

Le plus souvent, les patients se présenteront avec des maux de tête (plus de 90%), des étourdissements, une faiblesse et des nausées. Les patients peuvent être tachycardiques et tachypnéiques. Ils peuvent présenter une hypotension. Des modifications de l'état mental telles que confusion, altération du niveau de conscience, désorientation et perte de mémoire peuvent survenir. Les signes intraoculaires peuvent inclure des hémorragies rétiniennes, une congestion avec œdème papillaire. Les reins sont sensibles aux lésions ischémiques dues à une intoxication au CO. Les symptômes classiques des lits d'ongles et des muqueuses rouge cerise ne sont pas «classiques» et sont généralement des résultats post-mortem. Les patients peuvent également développer une ataxie, une apraxie, de l'incontinence et une cécité corticale.[12]

L'intoxication au monoxyde de carbone (CO) peut être insidieuse ou soudaine. Les symptômes peuvent aller de légèrement gênants à la mort. Le clinicien ne peut pas poser le diagnostic et traiter le patient pour cette affection s'il ne la prend pas en compte lors de l'évaluation d'un patient présentant des plaintes multiples et vagues telles que maux de tête et nausées ou symptômes pseudo-grippaux. Les empoisonnements ont tendance à être plus fréquents pendant les mois d'hiver lorsque les appareils de chauffage mal ventilés ou mal entretenus peuvent empoisonner des ménages entiers ou des immeubles à appartements. Les incendies domestiques et les tentatives de suicide sont également des causes courantes d'intoxication au CO. Le CO peut empoisonner les plongeurs si les réservoirs sont remplis près d'un générateur qui n'est pas suffisamment ventilé. Un traitement rapide et une orientation vers un traitement à l'oxygène hyperbare sauvent des vies et réduisent la morbidité et la mortalité associées à cette intoxication, bien trop courante.

HbCO Sémiologie
10-20 % Céphalée

Nausées

>20  % États vertigineux

Faiblesse généralisée, sensation de malaise

Difficulté concentration, trouble du jugement

>30  % Dyspnée d'effort

Douleur thoracique / angor

Syndrome confusionnel

Taux supérieurs Syncope

Convulsions

Obnubilation, trouble conscience

>60% Hypotension, défaillance respiratoire, coma, décès

Si l'intoxication est sévère, des symptômes neuro-psychologique tels que l'apparition de démence, de psychose, d'un syndrome parkinsonien, de chorée, ou d'un syndrome amnésique, peuvent se développer après quelques jours et peuvent parfois être permanents.

Système Symptômes
Neurologie Céphalée

Difficulté concentration

Coma, convulsions

Ataxie, trouble démarche

Séquelles neuropsychologiques à long terme

Cardiogie DRS (angine, infarctus)

Syncope

Tachycardie, hypotension

Bloc AV, arythmies

Pneumologie Œdème pulmonaire

Hémorragies

Ophtalmologie Hémorragie rétinienne

Diminution acuité visuelle

Cécité corticale, névrite optique, papilloedème

Vestibulaire

ORL

Surdité centrale, acouphènes

Nystagmus

Vertiges

GI Vomissements

Diarrhée, douleur abdominale

Nécrose hépatique, ischémie intestinale

Il faut évoquer le diagnostic d'intoxication au CO en présence de symptômes non spécifiques pseudo-grippaux en hiver, ou en cas d'acidose métabolique inexpliquée.

Les manifestations cliniques de l'intoxication au CO sont non spécifiques et peuvent donc être confondues avec les symptômes d'autres maladies. Ainsi, les symptômes initiaux de céphalée, les nausées et vomissements, et la faiblesse généralisée peuvent facilement être attribués à une grippe ou une gastro-entérite.

Examen clinique

La section obligatoire Examen clinique ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section traite des signes à rechercher lors de l'examen clinique.
Formats:Liste à puces
Balises sémantiques: Examen clinique, Signe clinique
Commentaires:
 
  • Cette section doit faire l'usage de propriétés sémantiques de type Signe clinique lors de l'énumération de ces éléments ainsi que des propriétés de type Examen clinique.
  • Dans certains cas, les signes peuvent être d'autres maladies (voir la section Exemple).
  • Ne pas mettre de symptôme dans l'examen clinique. Les signes cliniques sont objectivés à l'examen physique par le clinicien.
    • La dyspnée est un symptôme, alors que la tachypnée est un signe.
    • La tachycardie est un signe, alors que la palpitation est un symptôme.
    • Rarement, certains éléments peuvent être à la fois des signes ET des symptômes. Par exemple, la fièvre peut être mesurée par le patient et figurer au questionnaire.
  • Les signes des complications potentielles peuvent être évoqués dans cette section, mais ils ne doivent pas être spécifiés avec des balises sémantiques.
  • La liste à puce est le format à privilégier : rarement, un tableau peut être employé, mais cela est à réserver aux cas où la complexité de l'information l'exige.
  • Si vous désirez discuter de la manière de distinguer certains diagnostics différentiels à l'examen clinique, il est préférable d'utiliser la section Approche clinique ou de créer/améliorer une page de type Approche clinique.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur des modèles Examen clinique et Signe clinique (sensibilité, spécificité, VPP, VPN, etc.)
Exemple:
 
L'examen physique de l'appendicite démontrera les éléments suivants :
  • aux signes vitaux [examen clinique] :
    • de la fièvre [signe clinique]
    • des signes de choc septique [signe clinique] si appendicite compliquée (tachycardie, hypotension, tachypnée)
  • à l'examen abdominal [examen clinique]:
    • une sensibilité diffuse à la palpation (phase précoce) [signe clinique]
    • un signe de McBurney positif (généralement un peu plus tard dans la présentation) [signe clinique]
    • un signe de Rovsing positif [signe clinique]
    • un ressaut positif [signe clinique]
    • un signe du Psoas positif [signe clinique]
    • un signe de l'obturateur positif [signe clinique]
  • un examen gynécologique [examen clinique] normal [signe clinique].

Examens paracliniques

La section obligatoire Examens paracliniques ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section concerne les tests à demander lorsque la maladie est suspectée et les résultats attendus en présence de la maladie.
Formats:Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques: Examen paraclinique, Signe paraclinique
Commentaires:
 
  • Chaque examen paraclinique doit être spécifiée à l'aide du modèle Examen paraclinique et ses résultats attendus à l'aide du modèle Signe paraclinique.
  • La liste à puce est le format à utiliser, toujours précédée d'une courte phrase introductive avec un deux-points. Parfois, présenter les examens paracliniques/signes paracliniques sous la forme d'un tableau peut-être optimal, mais cela est à réserver aux cas où la complexité de l'information l'exige.
  • Il est important d'être précis. Par exemple, « radiographie du genou » est préférable à « radiographie », « TDM abdominal avec contraste » > « TDM abdominal », etc.
  • Il est possible de mettre des examens paracliniques qui sont indiqués pour une maladie, mais qui sont normaux. Par exemple, la radiographie thoracique dans l'infarctus du myocarde, qui sert essentiellement à dépister d'autres maladies (dissection aortique, oedème pulmonaire aigu).
  • Un signe paraclinique peut être normal. Par exemple, un trou anionique normal (signe paraclinique) peut être utile dans le contexte d'une acidose métabolique.
  • Il est utile de séparer les laboratoires et les imageries en deux sous-sections distinctes.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur des modèles Examen paraclinique et Signe paraclinique (sensibilité, spécificité, VPP, VPN, etc.).
Exemple:
 
Les examens suivants sont utiles dans la démarche d'investigation du VIPome :
  • les électrolytes fécaux [examen paraclinique] : le trou osmolaire fécal est habituellement inférieur à 50 mOsm/kg [signe paraclinique]
  • le taux de VIP sérique [examen paraclinique] : habituellement supérieur à 500 pg/mL [signe paraclinique]
  • le taux de catécholamines sériques [examen paraclinique]
  • le taux de polypeptides pancréatiques sériques : les polypeptides pancréatiques sériques sont habituellement augmentés [signe paraclinique]
  • les électrolytes sériques [examen paraclinique] : l'hypokaliémie [signe paraclinique], l'hyperchlorémie [signe paraclinique] et l'hypercalcémie [signe paraclinique] sont typiques
  • la glycémie [examen paraclinique]: l'hyperglycémie [signe paraclinique] est fréquente
  • le gaz artériel [examen paraclinique]/ gaz veineux [examen paraclinique] : le gaz artériel ou veineux peuvent détecter une acidose métabolique [signe paraclinique] à trou anionique normal [signe paraclinique]
  • l'ECG [examen paraclinique], si hypokaliémie ou hypercalcémie.

Les ABC standard (voies respiratoires, respiration et circulation) s'appliquent également aux patients intoxiqués au CO. L'oxygène d'appoint est la pierre angulaire du traitement. Il est important de noter que les oxymètres de pouls périphériques standard ne peuvent pas différencier le COHb de l'oxyhémoglobine et que la saturation en oxygène (SpO2) ne montrera donc aucune anomalie sur le moniteur.

En règle générale, un échantillon de gaz sanguin artériel avec une analyse de co-oxymétrie est l'étape initiale la plus utile. Le niveau de carboxyhémoglobine est indiqué dans cette analyse. Ce nombre ne doit cependant pas être la base sur laquelle le plan de traitement est construit, car les niveaux de COHgB sont vaguement associés aux symptômes, et il n'y a pas de corrélation directe entre les niveaux de COHgb et la gravité des symptômes ou le risque de mortalité et de morbidité. Les niveaux de COHb supérieurs à 3% à 4% chez les non-fumeurs et à 10% chez les fumeurs sont généralement considérés en dehors des limites normales. Il est admis que des niveaux supérieurs à 20 chez les adultes indiquent un empoisonnement important, et des niveaux supérieurs à 15 chez les enfants sont considérés comme significatifs. Le point à retenir est de traiter le patient, pas le nombre. [13]

D'autres évaluations telles que la numération formule sanguine complète (CBC), les électrolytes, les taux de BUN et de créatinine et la troponine de base doivent être évaluées. L'ECG doit être vérifié pour tout signe d'ischémie. Une nouvelle ischémie à l'ECG indique une grave intoxication au CO. Des radiographies thoraciques doivent également être commandées. CT de la tête n'est pas nécessaire; Cependant, l'intoxication au CO peut se manifester par une hémorragie globale du pallidus, par conséquent, elle peut être utile.[13]

  • Dosage de la carboxyhémoglobine (avec un hémoxymètre), par prélèvement de sang veineux
  • Gaz artériel
    • Déterminer la saturation en O2 (Cette saturation en O2 représente l'O2 dissous et n'est donc pas affectée par la concentration en carboxyhémoglobine). PO2 normale mais saturation de Hb plus grande que normalement
    • Alcalose respiratoire
    • Acidose métabolique (rare) est un signe de gravité
  • Oxymétrie pulsée : ne permet pas de différencier l'Hb normale de la carboxyhémoglobine et donne donc une lecture faussement élevée de l'oxyhémoglobinémie

Le gaz artériel et l'oxymétrie pulsée ne servent pas au diagnostic.

  • FSC : Hb, rechercher une anémie concomitante
  • Ions : hypo/hyperkaliémie
  • Glycémie : hyperglycémie (rare) est signe de gravité
  • Urée/créat (détecter une insuffisance rénale)
  • SMU : rechercher une myoglobinurie
  • RDX pulmonaire : signes de surcharge, SDRA (syndrome de détresse respiratoire aiguë), pneumonie d'aspiration
  • Enzymes cardiaques et ECG : rechercher des signes d'infarctus, d'ischémie ou d'arythmie
  • CK/créatinine: rhabdomyolyse (rare)
  • Dosage toxicologique PRN

Augmentation de la carboxyhémoglobinémie est caractéristique de l'intoxication au CO. Elle peut toutefois être basse, car la concentration en CO diminue rapidement lorsqu'on cesse l'exposition (surtout une fois le traitement avec l'O2 est débuté).

HbCO établit le diagnostic. Il ne reflète toutefois pas la gravité de l'intoxication sauf si le prélèvement est effectué tout de suite après l'exposition. Il n'a pas non plus de valeur pronostic.

Approche clinique

La section facultative Approche clinique ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Alors que les sections Questionnaire, Examen clinique et Examens paracliniques servent à énumérer, cette section sert à intégrer tous ces éléments pour discuter du raisonnement du clinicien. C'est en quelque sorte la manière dont les cliniciens réfléchissent lorsque confrontés à cette maladie : c'est la section par excellence pour l'enseignement.
Formats:Texte, Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
  • C'est la seule section dans laquelle on peut répéter des informations qui ont déjà été mentionnées auparavant.
  • L'utilisation du modèle Flowchart (diagramme) est encouragée. Voir Aide:Diagramme.
  • Le format attendu est libre (texte, liste, tableau, diagramme).
Exemple:
 

Diagnostic

La section facultative Diagnostic ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Cette section traite de la manière dont on peut diagnostiquer une maladie en tenant compte de l'histoire, de l'examen clinique et des investigations. C'est dans cette section que se retrouveront les critères permettant d'infirmer ou de confirmer la présence de la maladie (lorsqu'ils existent).
Formats:Texte, Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
  • Si des critères diagnostiques précis et officiels existent, cette section sert à les répertorier.
  • Si la forme des critères diagnostiques est complexe, il est possible de présenter l'information sous forme de tableau. La liste à puce est néanmoins à privilégier.
Exemple:
 
L'asystolie est un diagnostic électrocardiographique. L'absence d'activité électrique chez un patient inconscient sans pouls permet de confirmer le diagnostic, tout en s'assurant qu'il n'y a pas de cable débranché et que la calibration du moniteur est adéquate.

Selon le Fourth Universal Definition of Myocardial Infarction, l'infarctus aigu du myocarde est diagnostiqué lorsqu'il y a :

  • une blessure myocardique aiguë
  • des évidences cliniques d'ischémie aiguë du myocarde
  • avec une élévation et/ou baisse des troponines sériques (avec au moins une valeur au-dessus du 99e percentile) et au moins un des éléments suivants :
    • des symptômes compatibles avec l'ischémie myocardique
    • un changement ischémique de novo à l'ECG
    • une apparition d'ondes Q pathologiques
    • une évidence à l'imagerie de nouvelles pertes de myocardes viables
    • une évidence à l'imagerie de nouvelles pertes de mobilité régionale de la contractilité
    • une identification d'un thrombus coronarien par angiographie ou autopsie.

Diagnostic différentiel

La section obligatoire Diagnostic différentiel ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section traite du diagnostic différentiel de la maladie, c'est-à-dire aux autres diagnostics à évoquer lorsque confronté à ce diagnostic.
Formats:Liste à puces
Balises sémantiques: Diagnostic différentiel
Commentaires:
 
  • Chaque diagnostic doit être spécifié à l'aide d'une propriété sémantique de type Diagnostic différentiel.
  • La liste à puce est le format à utiliser, toujours précédée d'une courte phrase introductive avec un deux-points. Évitez les tableaux dans cette section. Gardons-les pour d'autres sections pour garder l'efficacité de l'article.
  • Vous pouvez ajouter quelques éléments discriminants après chaque diagnostic différentiel. Si c'est un ou deux éléments, vous pouvez mettre ces éléments discriminants entre parenthèse après le modèle Diagnostic différentiel. S'il s'agit de quelques phrases, insérez une note de bas de page après le modèle Diagnostic différentiel. Pour élaborer plus longuement sur la manière de distinguer la maladie et ses diagnostics différentiels, servez-vous de la section Approche clinique.
  • Si vous désirez écrire un paragraphe sur les différentes manières de distinguer le diagnostic A du diagnostic B, vous pouvez écrire un paragraphe dans la section Approche clinique qui mentionnent tous les éléments qui permettent de distinguer ces diagnostics entre eux au questionnaire, à l'examen clinique et aux examens paracliniques.
  • Attention de ne pas confondre le diagnostic différentiel avec les étiologies et les complications. Le diagnostic différentiel, ce sont les autres maladies qui peuvent avoir une présentation clinique similaire. Les étiologies sont les entités qui causent la maladie. Les complications sont les entités qui découlent directement de la maladie.
Exemple:
 
Le diagnostic différentiel de l'appendicite comprend :
  • l'abcès tubo-ovarien [diagnostic différentiel]
  • l'atteinte inflammatoire pelvienne [diagnostic différentiel]
  • la grossesse ectopique [diagnostic différentiel] Pour différencier la grossesse ectopique de l'appendicite, il faut d'abord questionner les facteurs de risques XYZ du patient... (voir la section Commentaires de la présente bannière pour des instructions plus détaillées si vous désirez souligner des éléments discriminants.)
  • la cystite [diagnostic différentiel].
  • Toxicité alcoolique [14]
  • Dépression et suicide [14]
  • Acidocétose diabétique (ACD) [14]
  • Encéphalite[14]
  • Hypothyroïdie [14]
  • Labyrinthite[14]
  • Méningite [14]
  • Méthémoglobinémie [14]
  • Migraine [14]
  • Toxicité des opioïdes [14]

Traitement

La section obligatoire Traitement ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section décrit le traitement de la maladie.
Formats:Liste à puces, Tableau, Texte
Balises sémantiques: Traitement, Traitement pharmacologique
Commentaires:
 
  • Chaque traitement (et son indication) doit être spécifié à l'aide d'une propriété sémantique de type Traitement.
  • La liste à puce et le tableau sont les formats à privilégier.
  • La liste à puce doit toujours être précédée d'une courte phrase introductive avec un deux-points.
  • Il faut garder en tête lorsqu'on écrit cette section que le clinicien qui consulte cette page doit être en mesure de retrouver l'information dont il a besoin rapidement. La division de l'information doit tenir compte de cette contrainte.
  • Chaque traitement (et son indication) doit être spécifié à l'aide d'une propriété sémantique de type Traitement. Si disponible, ajoutez les données épidémiologiques dans le modèle sémantique du traitement par rapport à l'efficacité du traitement (RRA, RRR, NNT, NNH, etc.).
  • Indiquez la posologie des médicaments ainsi que la durée du traitement. Les posologies de médicaments doivent être systématiquement référencées. Un médicament mentionné sans la posologie a une utilité limitée pour le clinicien qui visite la page.
  • Si un traitement approprié de la maladie est une procédure, ne décrivez pas cette procédure dans la section traitement.
    • Ne décrivez pas comment on installe un drain thoracique dans le pneumothorax. La technique d'installation du drain thoracique sera détaillée sur une page de type Procédure. Tenez-vous en à l'indication de la procédure pour la présente maladie. Par exemple, le drain thoracique est indiqué en présence d'un pneumothorax de > 3 cm.
    • Ne détaillez pas l'onyxectomie dans la page sur l'ongle incarné. Dites plutôt que l'onyxectomie est appropriée dans l'ongle incarné dans les situations XYZ.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur du modèle Traitement (NNH, NNT, RRR, RRA, etc.)
  • Lorsqu'il n'y a pas de traitement, ajouter une balise de type [Traitement] et la faire pointer vers Absence d'intervention.
Exemple:
 

Dans l'air d'une pièce standard (21% O2), la demi-vie du CO est de 320 minutes. Dans 100% O2, la demi-vie du CO est inférieure à 90 minutes. Avec de l'oxygène hyperbare à une pression de 3 ATA (atmosphères absolues), la demi-vie du CO est réduite à 23 minutes. Le seul traitement adéquat pour une intoxication significative au CO est l'oxygénothérapie hyperbare (HBOT).

La pierre angulaire du traitement de l'intoxication au CO est l'oxygène d'appoint qui doit être instauré dès que possible et poursuivi tout au long du traitement. Les patients présentant un empoisonnement significatif démontré par une perte de conscience transitoire, une ischémie cardiaque, des changements d'état mental, une tachycardie et / ou une hypotension, ainsi que des taux élevés de carboxyhémoglobine doivent être traités d'urgence avec de l'oxygène hyperbare. Bien que présents dans tous les États, seuls plusieurs centaines de centres d'oxygène hyperbare existent actuellement aux États-Unis d'Amérique. Les meilleurs résultats sont obtenus lorsque les patients reçoivent leur premier traitement dans les 6 heures suivant l’empoisonnement. La plupart des médecins hyperbares prescrivent 3 traitements dans les premières 24 heures, puis réévaluent les symptômes et la réponse du patient avant de poursuivre les traitements quotidiens. Malgré le traitement hyperbare, jusqu'à 40% des patients peuvent encore développer une déficience neurocognitive chronique et, par conséquent, les patients doivent être programmés pour une évaluation neuropsychologique environ 1 à 2 mois après la guérison.

Des thérapies alternatives, plus facilement accessibles et utiles font encore défaut. Cependant, des rapports de cas et des études sur des modèles animaux sont en cours. Ces thérapies d'étude telles que la photothérapie pulmonaire.[15]

  • Retirer la source de CO
  • ABC
  • O2 à 100%
  • O2 hyperbare
    • C'est une chambre à 2-3 atmosphères d'O2 100%.

Administration d'O2 à haute concentration permettra de créer un gradient de diffusion pour déloger le CO de l'Hb.

Traitement à l'O2 Demi-vie du CO
Air ambiant (FiO2 21%) 240-320 minutes
Oxygène pur (FiO2 100%) 1 ATM 60-90 min
O2 hyperbare (2,8 ATM) 20-30 min

Chambre hyperbare

Diminution des séquelles neuropsychologiques tardives. Bénéfice si traitement débuté avant les premières 6 heures suivant l'exposition.

Physiologie

  • Libérer la cellule du CO résiduel
  • Diminution du temps de demi-vie du CO
  • Augmentation de l'O2 dissout

Indications

  • Tout problème neurologique persistant après plus de 4 heures de traitement à l'O2 100% (sauf céphalée)
  • COHb > 25%, avec ou sans symptôme
  • COHb > 20%, avec ATCD MCAS
  • COHb > 15%, si grossesse
  • Détresse fœtale
  • Acidose métabolique avec pH < 7,1
  • Syncope, coma
  • Atteinte nouvelle aux tests psychométriques
  • Anomalie à l'examen neurologique
  • Altération état mental (GSC < ou = 14)
  • Complications cardio-respiratoires : Atteinte cardiaque ischémique, changement à l'ECG, DRS, Œdème pulmonaire, ou Arythmie.

L'utilisation d'une chambre hyperbare nécessite que le patient soit hospitalisé, et stabilisé.

Effets indésirables de la chambre hyperbare

  • Dysbarisme
  • Suppression pulmonaire
  • Maladie de décompression

Suivi

La section facultative Suivi ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Cette section traite du suivi de la maladie.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
  • Est-ce que la patient aura besoin d'être revu dans X semaines ?
  • Quels doivent être les consignes données au patient ?
  • Cette section peut également traiter du suivi intrahospitalier.
  • Quels sont les éléments cliniques (signes/symptômes) et paracliniques (imagerie et laboratoire) à répéter ? À quelle fréquence ? Pour quelle raison ?
Exemple:
 

Seuls les patients présentant des taux d'HbCO doivent être libérés. Après son congé, le patient doit être suivi dans les 4 à 8 semaines pour dépister tout déficit neurologique. Les personnes exposées intentionnellement au CO doivent être référées à un psychiatre avant de quitter l'hôpital.Erreur de référence : La balise ouvrante <ref> est mal formée ou a un mauvais nom.

Complications

La section obligatoire Complications ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section traite des complications possibles de la maladie.
Formats:Liste à puces, Texte
Balises sémantiques: Complication
Commentaires:
 
  • Chaque complication doit être spécifiée à l'aide du modèle Complication.
  • Si possible, veuillez ajouter la fréquence des complications.
  • Ne pas mentionner les complications de la procédure ou du traitement sur la page de la maladie.
    • Sur une page de tendinite, ne pas mettre dans les complications que l'ulcère d'estomac est une complication de la prise d'anti-inflammatoire. Cette complication figure seulement sur la page de type Médicament dans les effets indésirables.
    • Sur la page de l'appendicite, on ne nomme pas les complications de l'appendicectomie, mais seulement celles de l'appendicite. Les complications de l'appendicectomie sont décrites sur une page de type Procédure d'appendicectomie.
  • Ne pas confondre les facteurs de risque, les étiologies, les complications et le diagnostic différentiel. Les complications, ce sont les autres maladies qui se développent si on ne traite pas la maladie.
  • Le format attendu est la liste à puce, précédé d'une courte phrase introductive et d'un deux-points.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur du modèle Complication (risque relatif, etc.)
  • Lorsqu'il n'y a pas de complications, ajouter une balise de type [Complication] et la faire pointer vers Aucune complication.
Exemple:
 
Les complications de l'infarctus du myocarde sont :
  • la rupture d'un pilier mitral [Complication]
  • l'oedème aiguë du poumon [Complication]
  • la tachycardie ventriculaire [Complication]
  • le bloc AV de haut grade [Complication].
  • Amnésie
  • Démence
  • Irritabilité
  • Psychose
  • Perte de mémoire
  • Perte de la fonction exécutive
  • Déficit de la parole
  • Maladie de Parkinson
  • La dépression
  • Cécité corticale [16]

À des taux HbCO > 60% :

  • Hypotension
  • Défaillance respiratoire
  • Coma
  • Décès (une des intoxications fatales les plus fréquentes)

Évolution

La section facultative Évolution ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Cette section contient le pronostic et évolution naturelle de la maladie. Le pronostic est lié à la survie du patient atteint de la maladie. L'évolution naturelle est la manière dont évoluera la maladie du patient dans le temps.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
Exemple:
 
La dissection aortique est associée une mortalité très élevée. Au moins 30% des patients décèdent après leur arrivée à l'urgence, et ce, même après une intervention chirurgicale. Pour ceux qui survivent à la chirurgie, la morbidité est également très élevée et la qualité de vie est mauvaise. La mortalité la plus élevée d'une dissection aortique aiguë est dans les 10 premiers jours. Les patients qui ont une dissection chronique ont tendance à avoir un meilleur pronostic, mais leur espérance de vie est raccourcie par rapport à la population générale.[1] Sans traitement, la mortalité est de 1 à 3% par heure au cours des 24 premières heures, 30% à une semaine, 80% à deux semaines et 90% à un an.

Le pronostic des patients intoxiqués au CO varie en fonction de la gravité, des autres comorbidités et des valeurs de laboratoire. Les personnes dont l'IRM et la tomodensitométrie anormales sont documentées ont généralement un mauvais pronostic. Tout patient avec un déficit neurologique persistant avait également un pronostic prudent.[17]

Prévention

La section facultative Prévention ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Cette section traite des mesures préventives et du dépistage précoce de la maladie (lorsque pertinent).
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
Exemple:
 
La prévention primaire consiste à la prise en charge des facteurs de risque :
  • l'arrêt tabagique
  • l'activité physique régulière
  • la perte de poids si obésité
  • le bon contrôle du diabète, de l'hypertension et de l'hypercholestérolémie
  • éviter toute consommation de cocaïne.

L'installation et la maintenance de détecteurs de CO dans les maisons et les bâtiments sauve des vies.[18] Les patients doivent être informés de l'importance des alarmes des détecteurs de CO à domicile.[19]

Références

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Fait partie de la présentation clinique de ...

Aucune maladie ne correspond à la requête.

Est une complication de ...

Aucune maladie ne correspond à la requête.