« Fémur » : différence entre les versions

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==Description==
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===Forme===
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[[Fichier:Femur back.png|vignette|454x454px|Vue postérieure du fémur.]]Le fémur est l'os le plus long, le plus lourd et le plus solide du corps humain. Le corps humain possède une pair de fémur (droit et gauche). C'est un os long (1 diaphyse, 2 épiphyses) de la cuisse. Le fémur présente une courbure à concavité postérieure et une torsion sur son axe longitudinale.  
[[Fichier:Femur back.png|vignette|454x454px|Vue postérieure du fémur.]]Le fémur est l'os le plus long, le plus lourd et le plus solide du corps humain. Le corps humain possède une pair de fémur (droit et gauche). C'est un os long (1 diaphyse, 2 épiphyses) de la cuisse. Le fémur présente une courbure à concavité postérieure et une torsion sur son axe longitudinale.  
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L'articulation de la hanche s'exécute autour de 3 axes principaux :
L'articulation de la hanche s'exécute autour de 3 axes principaux :


* transversal : mouvement de flexion-extension coxo-fémorale
*transversal : mouvement de flexion-extension coxo-fémorale
* antéro-postèrieur : adduction et abduction de la hanche
*antéro-postèrieur : adduction et abduction de la hanche
* vertical : rotation
*vertical : rotation


Le ligament capsulaire est une gaine épaisse qui s'enroule autour du périoste acétabulaire et du fémur proximal.<ref name=":5">https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/22371607</ref> Il maintient la tête fémorale dans l'acétabulum du bassin. Le ligament capsulaire limite la rotation interne, mais permet une rotation externe. <ref name=":6">https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/26311503</ref><ref name=":7">https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/26429769</ref><ref name=":0" />
Le ligament capsulaire est une gaine épaisse qui s'enroule autour du périoste acétabulaire et du fémur proximal.<ref name=":5">https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/22371607</ref> Il maintient la tête fémorale dans l'acétabulum du bassin. Le ligament capsulaire limite la rotation interne, mais permet une rotation externe. <ref name=":6">https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/26311503</ref><ref name=":7">https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/26429769</ref><ref name=":0" />
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==Variantes anatomiques==
==Variantes anatomiques==
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L'angle du col fémoral par rapport à la diaphyse fémorale varie considérablement. Les valeurs adultes pour les humains se situent généralement entre 120 et 140°, bien que des valeurs < 120° et > 140° ne soient pas rares (appelées respectivement coxa varus et coxa valgus). Au niveau individuel, l'asymétrie entre l'angle du col fémoral par rapport à la diaphyse gauche et droite est parfois marquée, mais aucune différence latérale cohérente au niveau de la population n'a été rapportée à ce jour. Cet angle change au cours du développement précoce, étant plus élevée chez les jeunes et diminuant pendant l'enfance, atteignant généralement les valeurs adultes à l'adolescence, après quoi elle reste stable, bien qu'il puisse y avoir une baisse supplémentaire mineure avec l'âge (par exemple, 60 ans et plus). L'existence d'une différence entre les sexes est sujette à discussion. Les preuves limitées disponibles en anthropologie physique indiquent que les différences sexuelles sont mineures et incohérentes mais les manuels d'anatomie indiquent souvent que cet angle est plus faible chez les femmes. L'importance médicale de cet angle est principalement liée à son rôle possible dans la vulnérabilité différente de divers groupes à l'arthrose au niveau de l'articulation de la hanche et au risque de fracture du col du fémur, qui entraîne une invalidité considérable chez les personnes âgées et nécessite une arthroplastie de la hanche coûteuse.
 
 
==Embryologie==
==Embryologie==
Le fémur est dérivé du mésoderme latéral, spécifiquement le somatopleure. À partir de la 5ème et 6ème semaine de développement, le mésoderme de la plaque latérale se condense et se chondrifie en structures de cartilage hyalin. Aux semaines 7 à 9, des centres d'ossification primaires commencent à se former dans le fémur en développement. De la semaine 9 à la naissance, la diaphyse continue de se développer tandis que l'épiphyse reste sous forme de cartilage hyalin<ref>{{Citation d'un article|prénom1=S. Connor|nom1=Dennis|prénom2=Cory J.|nom2=Berkland|prénom3=Lynda F.|nom3=Bonewald|prénom4=Michael S.|nom4=Detamore|titre=Endochondral ossification for enhancing bone regeneration: converging native extracellular matrix biomaterials and developmental engineering in vivo|périodique=Tissue Engineering. Part B, Reviews|volume=21|numéro=3|date=2015-06|issn=1937-3376|pmid=25336144|pmcid=4442558|doi=10.1089/ten.TEB.2014.0419|lire en ligne=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/25336144|consulté le=2021-08-27|pages=247–266}}</ref>. Les chondrocytes du diaphyse s'hypertrophient et deviennent apoptotiques, menant ainsi à la minéralisation de la matrice osseuse. A partir de la naissance, des ossifications secondaires se développent et forment les plaques épiphysaires séparées de la diaphyse par la métaphyse. La croissance du fémur continu jusqu'au début de l'age adulte et est maintenue par la prolifération des chondrocytes dépendant de FGF (''Fibroblast growth factor'') dans les plaques de croissances<ref name=":14" />.
Le fémur est dérivé du mésoderme latéral, spécifiquement le somatopleure. À partir de la 5ème et 6ème semaine de développement, le mésoderme de la plaque latérale se condense et se chondrifie en structures de cartilage hyalin. Aux semaines 7 à 9, des centres d'ossification primaires commencent à se former dans le fémur en développement. De la semaine 9 à la naissance, la diaphyse continue de se développer tandis que l'épiphyse reste sous forme de cartilage hyalin<ref>{{Citation d'un article|prénom1=S. Connor|nom1=Dennis|prénom2=Cory J.|nom2=Berkland|prénom3=Lynda F.|nom3=Bonewald|prénom4=Michael S.|nom4=Detamore|titre=Endochondral ossification for enhancing bone regeneration: converging native extracellular matrix biomaterials and developmental engineering in vivo|périodique=Tissue Engineering. Part B, Reviews|volume=21|numéro=3|date=2015-06|issn=1937-3376|pmid=25336144|pmcid=4442558|doi=10.1089/ten.TEB.2014.0419|lire en ligne=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/25336144|consulté le=2021-08-27|pages=247–266}}</ref>. Les chondrocytes du diaphyse s'hypertrophient et deviennent apoptotiques, menant ainsi à la minéralisation de la matrice osseuse. A partir de la naissance, des ossifications secondaires se développent et forment les plaques épiphysaires séparées de la diaphyse par la métaphyse. La croissance du fémur continu jusqu'au début de l'age adulte et est maintenue par la prolifération des chondrocytes dépendant de FGF (''Fibroblast growth factor'') dans les plaques de croissances<ref name=":14" />.

Version du 7 octobre 2021 à 23:54

Fémur
Os
Position anatomique Indiquer la position anatomique
Axes et plans
Indiquer les plans et les axes (séparés par un point-virgule)
Articulations liées
Indiquer les articulations en lien (séparés par un point-virgule)
Muscles liés
Indiquer les muscles liés (séparés par un point-virgule)
Ligaments liés
Indiquer les ligaments et tendons liés (séparés par un point-virgule)
Composition
Indiquer la composition de l'os
Informations
Spécialités Orthopédie, Médecine du sport, Physiatrie, Anatomie

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Description

Forme

Vue postérieure du fémur.

Le fémur est l'os le plus long, le plus lourd et le plus solide du corps humain. Le corps humain possède une pair de fémur (droit et gauche). C'est un os long (1 diaphyse, 2 épiphyses) de la cuisse. Le fémur présente une courbure à concavité postérieure et une torsion sur son axe longitudinale.

Partie proximale

L'extrémité proximale du fémur comprend une tête, un col et deux trochanters (un grand et un petit).

La tête fémorale: le fémur consiste à son extrémité proximal d'un relief représentant environ les deux tiers d'un sphère d'un rayon entre 20 et 25 mm. En station verticale, la tête fémorale est orienté vers le haut médialement et en avant par rapport au diaphyse du fémur. La tête fémorale est circonscrite par une ligne sinueuse composé habituelle d'une courbe supérieur et d'une courbe inférieure. La surface de la tête fémorale est lisse et enrobée de cartilage hyalin, à l'exception d'une dépression ovoïde, en dessous et en arrière de son centre. C'est la fovea capitis. Cette fossette est rugueuse et perforée de plusieurs trous vasculaires en avant ou elle donne attache au ligament de la tête fémorale. Elle est lisse en postérieure qui est seulement en contact avec ce ligament.

Le col fémoral: un col très court (le col anatomique du fémur) en forme de pyramide attache la tête fémorale à son sommet et la tige cylindrique du fémur à sa base[1]. L'angle entre le col et la diaphyse, également connu sous le nom d'angle d'inclinaison, est d'environ 128o chez l'adulte moyen. Cependant, l'angle d'inclinaison diminue avec l'âge. Au niveau proximal, au site de la liaison du col du fémur avec la diaphyse, il y a 2 reliefs osseux proéminents, le grand trochanter et le petit trochanter [2][3][4]. Au niveau des épiphyses de l'extrémité proximale, il y a des trous nourriciers qui permettent le passage des vaisseaux sanguins.

À la partie distale du fémur, on trouve deux condyles (un médial et un latéral) et la facette rotulienne en avant. Sur une vue postérieure du fémur on retrouve une fosse (ou échancrure intercondylienne) en distale. L'ensemble constitue, avec l'épiphyse proximale du tibia et la rotule, l'articulation du genou, de type articulation trochléenne.

Sur une vue postérieure de la diaphyse, se trouve la ligne âpre qui est le point d'insertion de certains muscles.

Partie distale

Corps du fémur

Face antérieur: la face antérieure est convexe et lisse. Cette face donne des insertions aux muscle vaste intermédiaire et au muscles articulaire du genou.

Face postéro-latérale externe: Cette face est large, creusée en gouttière à sa partie moyenne et convexe et effilée à ses extrémités. Cette face donne insertions aux muscles vaste intermédiaire.

Face postéro-latérale interne: Cette face ressemble à la face postero-latérale externe et se rétrécit à ses extrémités. Cette face ne possède aucune insertion musculaire.

Bords latéraux: les bords latéraux (un externe et l'autre interne) sont arrondis et se confondent avec les faces qu'ils séparent.

Bords postérieur: ce bord est saillant, épais et rugueux et est désigné sous le nom de la ligne âpre. La ligne âpre se défini par une lévre externe, une lèvre interne, un interstice.

En proximal, la ligne âpre se sépare en trois branches (externe, interne et moyenne). Les branches externe et interne font suite aux lèvres externe et interne respectivement. La branche externe (tubérosité glutéale) se porte vers le grand trochanter. La branche moyenne (la ligne pectinée) se dirige vers le petit trochanter. La branche interne (crête du muscle vaste médial) contourne la face interne du fémur, passe en dessous du petit trochanter, et continue sur la face antérieure de l'os (crête intertrochantérique antérieur).

En distale, les lèvres externe et interne de la ligne âpre donne 2 branches: une externe et l'autre interne. Ces branches se portent vers les saillies latérales et les condyles de l'extrémité inférieur du fémur. Elle délimitent un espace triangulaire à la base inférieur (la surface poplitée).

Le foramen nourricier principal de l'os se trouve sur la ligne âpre, vers sa partie moyenne ou plus haut.

  • la lèvre externe donne attache au muscle vaste latéral
  • la lèvre interne où s'insère le muscle vaste médial
  • un interstice où s'insère les adducteurs de la cuisse et la courte portion du biceps.
  • la tubérosité glutéale donne attache au muscle grand fessier et au faisceau supérieur du muscle grand adducteur.
  • la ligne pectinée donne attache à une insertion du muscle pectiné.

Axes et plans

Le fémur se localise entre l'énarthrose avec l'acétabulum de l'os coxal et l'articulation trochléenne du genou. En station verticale, à son extrémité proximale la tête fémoral est considérablement éloigné de la ligne de gravité du corps. Le fémur descend en oblique pour se rapprocher du centre du corps. La largeur du bassin détermine détermine l'angle d'inclinaison du fémur. Cette angle sera donc variable selon le genre (plus grand chez la femme que l'homme), en raison de la différence de conformation du bassin. Il est plus grand chez le nouveau-né (150°) et tend à diminuer au cours de la croissance pour atteindre chez l'adulte 127° environ.

La diaphyse très rectiligne du fémur est déviée en dehors par le col du fémur long de 4-5 cm. La déviation est telle que l'axe mécanique de l’os qui descend verticalement depuis la tête fémorale ne coïncide pas avec l'axe de la diaphyse, mais fait avec lui un angle d'environ 7°.

La diaphyse fémorale et l'axe mécanique du fémur sont le plus souvent situés en arrière du plan frontal passant par le centre de la tête fémorale. Le col et la tête du fémur font encore avec la diaphyse un angle dans le plan frontal, dit angle de déclinaison du fémur ou angle de torsion du fémur. Cet angle assez variable suivant les sujets peut être ouvert en dedans et en avant et atteindre une valeur de 37°, mais normalement il est de 14 à 20°.

Composition

Comme tous les os longs, le corps du fémur est formé d'une gaine épaisse, le tissu compact qui entourent le canal médullaire. Celui-ci s'arrête en général en bas, à la hauteur de la bifurcation de la ligne d'âpre et en haut, en regard du petit trochanter. Les extrémités du fémur se composent de tissu spongieux qu’enveloppe une lame de tissu compact. La gaine compacte présente sur la paroi inférieure du col du fémur un gros épaississement bien décrit pour la première fois par Rodet sous le nom de lame osseuse sous trochantérienne (Ref).

Les travées de tissu spongieux sont disposées de manière à offrir la plus grande résistance aux pressions supporté par les extrémités osseuses. C'est ainsi qu'à l'extrémité supérieure, on voit un système de travées implanté obliquement sur la paroi compacte du col, s’entrecroiser en ogive à l'union du col et de la tête poursuivre le trajet et se terminer sur la surface articulaire suivant la direction des rayons de la surface sphérique. Cette structure répond aux lois de la statigraphie.

Vascularisation

L'artère fémorale est le principal apport sanguin au membre inférieur. C'est la branche principale après que l'artère iliaque externe traverse le ligament ilio-inguinal. Au niveau du petit trochanter, l'artère fémorale bifurque dans l'artère fémorale profonde et superficielle. Les branches perforantes de l'artère fémorale profonde alimentent la tige et la partie distale du fémur. [5][6][4]

L’artère fémoral parcourt dans toute son étendue le canal fémoral. À l'intérieur du canal fémorale, l'artère est accompagnée par la veine fémorale qui est en dehors de l’artère. L'artère fémorale est aussi en rapport avec le rameau fémoral du nerf génitaux fémorale.

Branches collatérales de l’artère fémorale : l’artère épigastrique superficielle, l’artère pudentale supérieure, artère pudentale externe inférieure et l’artère circonflexe iliaque superficielle ne parcourent pas le fémur.

L’artère profonde de la cuisse est un volumineux tronc artériel dont les rameaux qui irriguent les muscles et les téguments de la presque totalité de la cuisse. Elle naît de la face postérieure de l'artère fémorale, à 4 cm environ au-dessous de l'arcade fémorale. L'artère profonde de la cuisse descend en arrière de l'artère fémorale, en avant du muscle iliopsoas et de l'interstice qui sépare le muscle pectiné du muscle quadriceps fémoral en haut et du muscle vaste médial en bas. L'artère profonde de la cuisse est à son origine, directement en arrière de l'artère fémorale proprement dite, mais en descendant, elle dévient ordinairement un peu en dehors et devient postérieure et externe à l’artère fémorale. Au niveau du tendon du muscle grand adducteur, l’artère profonde de la cuisse traverse ce muscle en constituant au final la 3e artère perforantes.

L’artère du muscle quadriceps fémoral naît de l'artère profonde de la cuisse, tout près de son origine. Elle provient quelquefois de l'artère fémorale superficielle. Elle se divise en plusieurs branches qui se distribuent aux 4 portions du muscle quadriceps fémoral et au muscle sartorius.

L’artère circonflexe latérale de la cuisse naît au niveau de l'artère du muscle quadriceps fémoral. Elle donne des branches au muscle droit de la cuisse, à la capsule de l'articulation de la hanche, au ligament ilio-fémorale, au tenseur du fascia lata et au muscle vaste latéral. Elle contourne le muscle vaste latéral et s’anastomose derrière le fémur, avec l'artère circonflexe médial.

L'artère circonflexe médial de la cuisse prend son origine proche de l’origine de l’artère profonde de la cuisse. Elle s’oriente entre le col du fémur et le bord supérieur du muscle pectiné. Suivant un trajet du muscle obturateur interne jusqu’au muscle carré femoral, elle se dirige en 2 branches terminales. Cette artère donne au cours de son trajet des rameaux au fémur.

Outre les branches de l'artère femoral, le rameau postérieur de l’artère obturatrice (branche de l'artère iliaque interne) se termine en donnant 2 branches anastomotiques dont une s'unit à la tête du fémur. La circonflexe médiale et les anastomoses alimentent principalement la tête fémorale avec l'artère circonflexe latérale et l'artère obturatrice.[7] Les circonflexes médiale et latérale sont des branches de l'artère fémorale. L'artère fovéale se détache de l'artère obturatrice qui traverse le ligament teres femoris comme apport sanguin de soutien à la tête fémorale, mais ce n'est pas la source principale.

Fonction

La fonction principale du fémur est la mise en charge et la stabilité de la marche. Le poids du haut du corps repose sur les 2 têtes fémorales.En position debout, le fémur assure la transmission du poids du corps de l’os coxal au tibia. En position neutre, l’angle d’inclinaison du fémur oriente la tête et le col du fémur plus perpendiculairement par rapport à l’acétabulum. Ceci permet ainsi une plus grande mobilité du fémur au niveau de l'articulation de la hanche. Les muscles abducteurs et rotateurs de la cuisse s’insèrent, principalement au sommet de l’angle sur le grand trochanter et exercent leur traction sur un levier orienté davantage latéralement que verticalement. Ceci confère un effet de levier accru aux abducteurs et rotateurs de la cuisse et permet à la masse considérable des muscles abducteurs de la cuisse de se trouver au-dessus du fémur plutôt qu'à son côté latéral. Tout ceci présente des avantages pour la marche bipède, mais cette disposition soumet le col du fémur à des contraintes considérables.

Mécanique


Ostéocinématique

L'articulation de la hanche, met en rapport la tête du fémur et l’acétabulum. La tête fémorale enchâssée dans l’acétabulum est maintenue en place par le labrum acétabulaire. La congruence des surfaces articulaires n'est cependant pas parfaite, ce qui entraîne des variations de pression intra-articulaires au cours des mouvements. Ces variations de pression permettent une bonne circulation des liquides intra et extra articulaires, indispensable à la biomécanique normal d'une articulation qui travaille dans des conditions variables.

L'articulation de la hanche s'exécute autour de 3 axes principaux :

  • transversal : mouvement de flexion-extension coxo-fémorale
  • antéro-postèrieur : adduction et abduction de la hanche
  • vertical : rotation

Le ligament capsulaire est une gaine épaisse qui s'enroule autour du périoste acétabulaire et du fémur proximal.[8] Il maintient la tête fémorale dans l'acétabulum du bassin. Le ligament capsulaire limite la rotation interne, mais permet une rotation externe. [9][10][4]

La flexion-extension de la cuisse autour d'un axe transversal passant par le centre de courbure de la tête fémorale. Cet axe rencontre en dehors le grand trochanter et en dedans la fovea capitis. L’amplitude totale de l'extension extrême à la flexion extrême atteint 135°. La flexion atteint 120° mesuré entre la position de départ (debout) jusqu'à sa position extrême au moment où la face antérieure de la cuisse rencontre la paroi abdominale antérieure. C'est le mouvement le plus important de l'articulation. Au cours de la flexion, la capsule et les ligaments antérieurs sur relâche, tandis que la capsule et les ligaments postérieurs se tendent. Les muscles de la loge postérieure de la cuisse, en allongement forcé, arrête la flexion au bout de 90°.Le relâchement des muscles postérieurs est donc nécessaire pour atteindre les 120°. flexion du jeudi. Qui détend les muscles postérieurs de la cuisse est nécessaire pour atteindre les 120°.

L’extension de la hanche à partir de la position de départ est de très limité puisque la position de départ est déjà une position d'extension du membre inférieur. Celle-ci ne dépassent pas 15°. C'est limité par la tension du ligament ilio-fémorale. hyperextension. Le ligament ischio-fémoral s'enroule autour du col, serre et appuie fortement la tête du fémur contre le fond de l’acetabulum. bloc, l'articulation de la hanche et empêche la chute du corps en arrière.

L’abduction la hanche s'effectue autour d'un axe horizontal et antéro-postérieur passant par le centre de courbure de la tête fémorale. Il peut atteindre 145° de l'adduction extrême à l'abduction extrême, mais nécessite des déplacements complémentaires du bassin et du membre inférieur de l'autre côté (le grand écart). Lors de l’abduction de la hanche qui atteint normalement une amplitude de 50°, la cuisse s'élève latéralement et la tête fémorale, glisse de haut en bas dans le acétabulum, tendant seulement la partie inférieure de la capsule. Le mouvement est arrêté par la tension des ligaments ilio-prétrochantérien et pubo fémoral.

L’adduction de la cuisse et un mouvement très limité qui ne dépasse pas 20° en raison de la rencontre des 2 cuisses lors de son exécution. Dans la posture verticale, lorsqu'on croise les jambes l'amplitude du mouvement peut atteindre 55°. Normalement, l’adduction est limitée par la tension du faisceau ilio-prétrochantérique (faisceau supérieur du faisceau ilio-fémorale). Le mouvement d'adduction de la cuisse est d'autant plus important que la cuisse est fléchie (position assise) et que le bassin s'incline latéralement.

Les mouvements de rotation de la cuisse s’effectuent autour de l'axe mécanique du fémur, l'axe vertical qui part du centre de la tête fémorale et descend jusqu'à la face externe du condyle interne. La rotation totale peut atteindre 50° (avec le membre inférieur en extension). Par contre, en position assise avec la cuisse fléchie, elle peut s'élever à 100°, lors d’une rotation extrême de dehors, en dedans ou de rotation de dedans en dehors.

Un mouvement de rotation en dehors de la cuisse avec la pointe du pied qui se porte en dehors augmente la surface du polygone de sustentation. Le grand trochanter regarde en arrière et le petit en avant. La tête fémorale se porte elle aussi en avant. Le mouvement est arrêté par la tension du ligament ilio-prétrochantérique. L'amplitude de ce mouvement est d'environ 13° et lorsque la cuisse est fléchie, la rotation s'élève à 40°.

Le mouvement de rotation en dedans de la cuisse, porte la pointe du pied en dedans et les talons en dehors, dans la position debout. Le grand trochanter s’oriente vers l’avant et le petit en arrière avec la tête fémorale, glissant de l'avant en arrière. Le mouvement est arrêté par la tension des ligaments ischio-fémorale et le ligament pré trochanter. Ce mouvement peut atteindre 37°. En position assise, le mouvement peut s'élever jusqu'à 60°, car la flexion de la cuisse, détend les muscles tendus pendant l'extension.

Le mouvement de circumduction est celui dans lequel le fémur tourne autour d'un axe oblique en bas en avant et au dehors.

Informations cliniques

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Description: Cette section contient une description de la pertinence clinique du principe anatomique.
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Pathologies liées

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Description: Quelles sont les pathologies liées à cette entité anatomique ?
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Trouble de la hanche chez l'adolescent [4]

L'épiphyse fémorale capitale glissée (SCFE) est un trouble de la hanche de la tête fémorale qui est le plus fréquent chez les adolescents de sexe masculin en surpoids. SCFE est un déplacement antérieur et supérieur de la métaphyse par rapport à l'épiphyse. La cause est souvent idiopathique, mais la SCFE a été associée à un dysfonctionnement endocrinien, une insuffisance rénale ou une radiothérapie. Le conflit fémoroacétabulaire est une séquelle courante de SCFE. Le traitement préventif est controversé pour SCFE, mais il a été démontré qu'un traitement précoce avec une seule vis à travers la plaque de croissance empêche le glissement progressif. Récemment, la procédure de Dunn modifiée a été étudiée pour SCFE sévère. La procédure de Dunn modifiée consiste à retirer un coin du col fémoral pour corriger la déformation suivie d'une fixation avec des vis pour immobiliser la tête fémorale. La douleur persistante de la hanche et la nécrose avasculaire étaient des complications post-chirurgicales courantes avec la procédure de Dunn modifiée. [11][12][4]

Vasculaire[4]

La maladie de Legg-Calve-Perthes (LCP) est une maladie infantile rare lorsque l'apport sanguin à la tête fémorale est interrompu. Les symptômes comprennent des douleurs à la hanche et une boiterie. La LCP est 5 fois plus fréquente chez les garçons et l'âge habituel d'apparition est d'environ 4 à 8 ans. Des études jumelles montrent que le LCP est plus probable en raison de facteurs environnementaux tels qu'une classe sociale basse. Elle est également associée à des malformations congénitales telles que des anomalies génito-urinaires, des hernies inguinales ou le syndrome de Down. La prise en charge dépend de l’âge de l’enfant et du stade de la maladie. L'exercice, l'acupuncture, les appareils orthopédiques, les bisphosphonates et l'arthroscopie de la hanche sont des options de traitement LCP.[13][4]

Environnement [4]

Le rachitisme est une incapacité à minéraliser l'os qui entraîne une déformation caractéristique de l'os long. L'ossification endochondrale est le principal moyen par lequel la plaque de croissance se calcifie et favorise la croissance des os longs. Cependant, ce processus est réduit ou absent dans le rachitisme. La cause la plus fréquente de rachitisme est la carence en vitamine D. Les autres causes comprennent un faible apport en calcium ou en phosphate, une exposition réduite au soleil et un métabolisme anormal du phosphate.[14][4]

others : --Achondroplastic dwarfism occurs when there are defects in FGF signaling or anything related to chondrocyte proliferation and results in shortened limb bones due to premature closure of epiphyseal growth plates [15]

Considérations chirurgicales

La section facultative Considérations chirurgicales ne contient pour le moment aucune information.
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Description: Quelles sont les considérations chirurgicales en lien avec l'entité anatomique ?
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Les patientes âgées sont plus susceptibles de souffrir d'ostéoporose qui les expose à un risque de fractures consécutives à une chute au niveau du sol. En raison de la résistance de l'os du fémur, les jeunes patients subissent souvent des fractures du fémur suite à des traumatismes à haute énergie tels que des accidents de véhicule à moteur ou des chutes d'une hauteur importante. À moins que les patients ne présentent des risques chirurgicaux élevés ou des comorbidités graves, toutes les fractures du fémur sont prises en charge de manière opératoire pour permettre aux patients de se déplacer plus tôt et d'améliorer leur qualité de vie. Les principales complications qui mènent à une révision sont la nécrose avasculaire, la pseudarthrose aseptique et la fracture périprothétique.[3][4]

En ce qui concerne une fracture du fémur proximal, la décision de poursuivre une arthroplastie par rapport à une fixation interne dépend du profil et des caractéristiques de la fracture. Une fracture intracapsulaire qui implique le col fémoral est plus susceptible de perturber l'apport sanguin de la branche profonde de l'artère circonflexe fémorale médiale qu'une fracture extracapsulaire. Ainsi, une arthroplastie avec remplacement de la tête fémorale est plus appropriée pour éviter le risque de nécrose avasculaire si elle est traitée avec un clou et des vis intramédullaires (IM). [9][4]

Les fractures du col du fémur sont évaluées par radiographie sur film simple et peuvent être classées à l'aide de la classification Garden. Le jardin I est une fracture incomplète du col du fémur qui est peu déplacée ou touchée en valgus. Garden II est une fracture complète avec un déplacement minimal. Garden III est une fracture complète avec moins de 50% de déplacement. Garden IV est une fracture complète avec plus de 50% de déplacement. Cependant, il est difficile de classer les fractures sur la radiographie, de sorte que les fractures du col fémoral sont principalement classées comme déplacées (Garden I et II) ou non déplacées (Garden III et IV). Les fractures non déplacées sont traitées avec des tirefonds spongieux ou des vis de hanche coulissantes. Les deux techniques ont à peu près les mêmes résultats et complications. Les tirefonds spongieux sont associés à une durée opératoire plus courte et à une perte de sang moindre. Cependant, les tire-fonds spongieux ont également un taux de révision plus élevé que les vis de hanche coulissantes en raison de l'irritation proéminente de la tête de la vis tire-fond des tissus mous lorsque le col naturellement fémoral se raccourcit en postopératoire.

Les fractures distales du fémur sont des lésions compliquées qui doivent être évaluées par tomodensitométrie car plus de la moitié des fractures distales du fémur sont intra-articulaires et le type de traitement chirurgical dépend de la présence ou non d'une atteinte de l'espace articulaire. Les fractures extra-articulaires sont traitées avec un clou, une plaque, une lame ou des vis intramédullaires antérogrades ou rétrogrades (IM). Le clou IM rétrograde a de meilleurs résultats et des taux de révision et d'infection inférieurs par rapport à la fixation interne à réduction ouverte avec plaque, lame ou vis. Le clou IM antérograde a des résultats comparables à un clou IM rétrograde. Certaines fractures intra-articulaires stables et non déplacées peuvent être traitées avec un clou IM rétrograde, mais la plupart des fractures intra-articulaires doivent être traitées comme une arthroplastie totale du genou (PTG). Cependant, les patients âgés qui subissent une PTG ont une morbidité et une mortalité élevées, de sorte que la sélection des patients est importante. Les révisions de PTG ont des résultats moins bons que les PTG primaires[16][4].

Entités anatomiques liées

Articulations liées

La hanche est une articulation sphérique composée de l'acétabulum du bassin qui englobe la tête fémorale. La tête est pointue dans une direction médiale, supérieure et légèrement antérieure. Ligamentum teres femoris relie l'acétabulum à la fovea capitis femoris, qui est une fosse sur la tête.[4]

L'arbre a une arcade antérieure légère. Au niveau du fémur distal, la tige s'évase en forme de cône sur une base cuboïdale constituée du condyle médial et latéral. Les condyles médial et latéral relient le fémur au tibia, formant l'articulation du genou.[4]

Les hanches et les genoux sont des articulations synoviales recouvertes de cartilage pour réduire la friction et optimiser l'amplitude des mouvements. Les caractéristiques osseuses sont des repères pour mesurer l'axe le long du fémur. [17][18][4]

Le genou est une articulation articulée entre le fémur distal et le tibia proximal. Les ménisques médial et latéral stabilisent et amortissent l'articulation tibio-fémorale. Les ligaments médiaux et latéraux empêchent la déformation en valgus ou en varus. Dans l'articulation du genou, les ligaments croisés antérieur et postérieur permettent un certain mouvement de rotation du genou tout en empêchant le déplacement antérieur ou postérieur du tibia. L'articulation fémoro-patellaire est utilisée en extension du genou. [16][8][4]

Muscles liés

Les muscles de la cuisse sont divisés en compartiments antérieur, médial, postérieur et fessier. Le fémur se trouve dans le compartiment antérieur. [4]

Le compartiment antérieur est composé de muscles principalement utilisés pour la flexion de la hanche et l'extension du genou. Les fléchisseurs de la hanche comprennent le pectiné, le psoas-iliaque et le muscle sartorius. Le nerf fémoral innerve tous les fléchisseurs de la hanche autres que le psoas iliaque. Le muscle iliopsoas est le fléchisseur de hanche le plus puissant et il est composé du psoas majeur et de l'iliaque. Le psoas major provient de la paroi abdominale postérieure et rejoint le muscle iliaque du bassin en se fixant au petit trochanter du fémur.[19][4]

Les muscles du compartiment postérieur sont principalement des extenseurs de la hanche et des fléchisseurs du genou. Il est composé de biceps fémoraux, de muscles semi-tendineux et semi-membraneux. La division tibiale du nerf sciatique innerve la plupart des muscles postérieurs de la cuisse, à l'exception du biceps fémoral. Le biceps fémoral a 2 têtes, la tête longue et la tête courte. La longue tête est innervée par la branche tibiale du nerf sciatique. La tête courte est innervée par la division péronière (fibulaire) commune du nerf sciatique. [19][4]

Des couches superficielles et profondes de muscles organisent le fessier. La couche superficielle est composée du grand fessier, du moyen et du minimus. L’extension de la hanche, l’abduction et la rotation interne sont la fonction principale du fessier superficiel. Le nerf fessier supérieur innerve les fessiers moyen et minimal. Fessier inférieur innerve le grand fessier. La couche profonde est constituée du piriforme, de l'obturateur interne, du quadratus femoris et des jumeaux supérieur et inférieur. Le nerf sciatique est le nerf le plus long et le plus gros du corps. Il passe entre les piriformes et les gemelli supérieurs. Ces muscles fessiers plus courts et plus profonds aident à la rotation externe de la hanche. [20][4]

La fonction du compartiment médial est principalement l’adduction des jambes. Il comprend le long adducteur, le court adducteur, l'adducteur magnus, le gracilis et l'obturateur externe. L'innervation nerveuse principale du compartiment médial est le nerf obturateur du plexus lombaire.[19][4]

Ligaments liés

Extrémité supérieure du fémur

Le ligament ilio-fémorale (Ligament de Bertin) a la forme d'un éventail qui recouvre la face antérieure de la capsule articulaire. Il s'attache en haut par son sommet à l’os coxal au-dessous de l'épine iliaque antéro-inférieur. Il s'étend de là en s’élargissant jusqu'à la ligne intertrochantérique et se fixe sur toute l'étendue de cette ligne. Cet éventail fibreux et d’épaisseur inégale, il est mince à sa partie moyenne, épais le long de ces bords supérieurs et inférieurs où se différencient 2 faisceaux ou ligament distincte, l'un supérieur ou ligament ilio-prétrochantérien (le plus des ligaments de cet articulation), l'autre inférieure où ligament ilio-prétrochantinien.

Le ligament pubo-fémoral s'insère en haut sur la partie antérieure de l'éminence ilio-pubienne et sur la lèvre antérieure de la gouttière sous-pubienne. Les fibres se portent de là en bas, en dehors et un peu en arrière, et se fixent sur la partie antérieure de la dépression prétrochantinienne. Le ligament pubo-fémoral et les 2 faisceaux supérieurs et inférieurs du Ligament Ilio Fémorale figurent les 3 jambages d'un N majuscule. Le ligament pubo-fémoral est sur le même plan que les faisceaux profonds du muscle pectiné avec lequel il se confond. Ce ligament provient, en effet, de la transformation fibreuse de certains faisceaux du muscle pectiné.

Le ligament ischio-fémoral est situé sur la face postérieure de l'articulation. Il part de la gouttière sous-cotyloïdienne et de la partie attenante du bourrelet acétabulaire et du labrum acétabulaire. Ses faisceaux se portent en haut et en dehors, croisent obliquement la face postérieure du col, et vont se fixer sur la partie antérieure de la face interne du grand trochanter en avant de la fosse trocantérique.

Le ligament de la tête fémorale est une lame fibreuse de 3 cm de longueur environ, qui s'étend à travers la cavité articulaire de la tête du fémur, à l'échancrure ischio-pubienne de l’os coxal. Il s'attache au fémur sur la moitié antéro-supérieure de la fovéa capitis. Le ligament se porte à partir de cette position en bas en s’en roulant sur la tête fémorale. Il s'élargit au voisinage de l’échancrure et ischio-pubienne où il se termine par 3 faisceaux principaux que l'on distingue en antérieur, moyen et postérieur.

Extrémité inférieure du fémur :

Ligament latéral interne comprend deux parties :

  • une partie (la principale) tendue du fémur au tibia sous la forme d'une bandelette large et nacré qui est très résistante,
  • une deuxième partie (accessoire) qui se trouve en arrière de la précédente et est formé de faisceaux qui vont du fémur et du tibia au fibro-cartilage articulaire interne.

Le ligament latéral externe a une forme arrondi et est épais. Ce ligament est tendu du condyle externe du fémur jusqu’à l'extrémité supérieure de la fibula. Il s'insère en haut sur la tubérosité du condyle externe du fémur, au-dessus de la fossette du muscle poplité et au-dessous de celle du chef latéral du muscle gastrocnémien. L’extrémité inférieure du ligament latéral externe est recouverte par le tendon du muscle biceps fémoral dont elle est séparée par une bourse séreuse.

Les ligaments postérieurs comprennent les ligaments croisés situées dans la fosse inter-condylaire et un plan fibreux postérieur tendu en arrière de la fosse inter-condylaire entre les 2 condyles du fémur et le bord postérieur du plateau tibial.

  • Le ligament croisé antérieur s’insère en inférieur sur le plateau tibial et en supérieur suit un trajet vertical pour s’insérer sur la moitié postérieure de la face interne condylienne du condyle externe du fémur.
  • Le ligament croisé postérieur suit une ligne d’insertion horizontale et s’insère sur la partie antérieure de la face inter-condylienne du condyle interne et sur le fond de la face inter-condylaire.
  • Le long du ligament croisé postérieur vers le condyle interne se trouve le ligament ménisco-fémorale. Ce ligament se sépare de la corne postérieure du fibro-cartilages semi-lunaire externe et se porte obliquement vers le condyle interne. Il y a plusieurs variations au niveau du trajet et de l'insertion de ce ligament.
  • Le plan fibreux postérieur inclut le ligament poplité oblique et le ligament poplité arqué.
    1. Le ligament poplité oblique part du muscle semi-membraneux, et se porte obliquement vers le condyle externe.
    2. Le ligament poplité arqué part de l'apex de la tête fibulaire. Un faisceau externe de ce ligament s’insère vers le condyle externe.


Os liés

Extrémité supérieur du fémur :

  • La tête du fémur s'articule avec l'acétabule de l'os coxal via une énarthrose.

Extrémité inférieure du fémur :

  • La surface articulaire de l'extrémité inférieure du fémur présente en avant la surface patellaire du fémur, en arrière, les surfaces condyliennes séparées des versants de la surface patellaire du fémur pas des rainures condylo-trochléennes. L'extrémité supérieure du tibia oppose aux surfaces condyliennes du fémur les cavités glénoïdales.
  • La patella entre en contact avec la surface patellaire du Fémur par une surface articulaire qui occupent les 3/4 supérieurs de sa face postérieure.
  • Chez 3 à 5% des individus au niveau du chef latéral du muscle gastrocnémien à son insertion proximale, un os sésamoïde, la fabella. La fabella articule avec le condyle latéral du fémur .

Physiologie

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Description: Quelles sont les notions de physiologie pertinentes en lien avec l'entité anatomique ?
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Variantes anatomiques

L'angle du col fémoral par rapport à la diaphyse fémorale varie considérablement. Les valeurs adultes pour les humains se situent généralement entre 120 et 140°, bien que des valeurs < 120° et > 140° ne soient pas rares (appelées respectivement coxa varus et coxa valgus). Au niveau individuel, l'asymétrie entre l'angle du col fémoral par rapport à la diaphyse gauche et droite est parfois marquée, mais aucune différence latérale cohérente au niveau de la population n'a été rapportée à ce jour. Cet angle change au cours du développement précoce, étant plus élevée chez les jeunes et diminuant pendant l'enfance, atteignant généralement les valeurs adultes à l'adolescence, après quoi elle reste stable, bien qu'il puisse y avoir une baisse supplémentaire mineure avec l'âge (par exemple, 60 ans et plus). L'existence d'une différence entre les sexes est sujette à discussion. Les preuves limitées disponibles en anthropologie physique indiquent que les différences sexuelles sont mineures et incohérentes mais les manuels d'anatomie indiquent souvent que cet angle est plus faible chez les femmes. L'importance médicale de cet angle est principalement liée à son rôle possible dans la vulnérabilité différente de divers groupes à l'arthrose au niveau de l'articulation de la hanche et au risque de fracture du col du fémur, qui entraîne une invalidité considérable chez les personnes âgées et nécessite une arthroplastie de la hanche coûteuse.


Embryologie

Le fémur est dérivé du mésoderme latéral, spécifiquement le somatopleure. À partir de la 5ème et 6ème semaine de développement, le mésoderme de la plaque latérale se condense et se chondrifie en structures de cartilage hyalin. Aux semaines 7 à 9, des centres d'ossification primaires commencent à se former dans le fémur en développement. De la semaine 9 à la naissance, la diaphyse continue de se développer tandis que l'épiphyse reste sous forme de cartilage hyalin[21]. Les chondrocytes du diaphyse s'hypertrophient et deviennent apoptotiques, menant ainsi à la minéralisation de la matrice osseuse. A partir de la naissance, des ossifications secondaires se développent et forment les plaques épiphysaires séparées de la diaphyse par la métaphyse. La croissance du fémur continu jusqu'au début de l'age adulte et est maintenue par la prolifération des chondrocytes dépendant de FGF (Fibroblast growth factor) dans les plaques de croissances[15].

Le fémur possède un point unique d'ossification primaire au niveau de la diaphyse. Les points d'ossification secondaire se trouvent dans les épiphyses: l'épiphyse proximale possède 3 points d'ossification secondaire (tête fémoral, grand et petit trochanter) et l'épiphyse distale n'en possède qu'un. A l'épiphyse proximal, l'ossification secondaire au niveau de la tête fémoral apparait en fin de la première année de vie et termine de s'ossifier vers l'âge de 18 ans. Au niveau du grand trochanter, l'ossification secondaire apparaît à 4 ans et s'ossifie aux alentours de 18 ans. Le point d'ossification secondaire du petit trochanter apparaît à 13-14 ans et s'ossifie vers 18 ans aussi.

L'épiphyse distale contribue à 70% de la croissance du fémur et à 55% de la croissance du membre pelvien. L'ossification secondaire au niveau de l'épiphyse distal apparaît au 9ème mois de vie foetale et s'ossifie aux alentours de 20 ans.

Références

__NOVEDELETE__
  1. « Fémur - Définition et Explications », sur Techno-Science.net
  2. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/26305058
  3. 3,0 et 3,1 https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/23322864
  4. 4,00 4,01 4,02 4,03 4,04 4,05 4,06 4,07 4,08 4,09 4,10 4,11 4,12 4,13 4,14 4,15 4,16 4,17 4,18 4,19 et 4,20 https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/30422577
  5. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/24590524
  6. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/29500659
  7. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/26330586
  8. 8,0 et 8,1 https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/22371607
  9. 9,0 et 9,1 https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/26311503
  10. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/26429769
  11. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/24267209
  12. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/27650993
  13. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/25150324
  14. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/24412049
  15. 15,0 et 15,1 (en) « Limb Development », sur DukeMedicine (consulté le 26 août 2021)
  16. 16,0 et 16,1 https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/23518071
  17. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/25549821
  18. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/23722733
  19. 19,0 19,1 et 19,2 https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/20663221
  20. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/25739706
  21. S. Connor Dennis, Cory J. Berkland, Lynda F. Bonewald et Michael S. Detamore, « Endochondral ossification for enhancing bone regeneration: converging native extracellular matrix biomaterials and developmental engineering in vivo », Tissue Engineering. Part B, Reviews, vol. 21, no 3,‎ , p. 247–266 (ISSN 1937-3376, PMID 25336144, Central PMCID 4442558, DOI 10.1089/ten.TEB.2014.0419, lire en ligne)
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