« Polyarthralgie (approche clinique) » : différence entre les versions

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|Syndrome de Sjögren (associé à la PAR)
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|Pharyngite
|Maladie de Still de l'adulte
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| colspan="2" |'''Urologique'''
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* Histoire de morsure de tique
* Histoire de morsure de tique
* Histoire de trauma ou morsure d'animal/humaine
* Histoire de trauma ou morsure d'animal/humaine
* Troubles du sommeil, dysthymie (pouvant orienter vers une fibromyalgie)


=== Examen clinique<ref name=":0" /> ===
=== Examen clinique<ref name=":0" /> ===
* État général: fièvre (autant les processus inflammatoires qu'infectieux peuvent présenter avec de la fièvre)<ref name=":1">{{Citation d'un article|titre=Guidelines for the initial evaluation of the adult patient with acute musculoskeletal symptoms|périodique=Arthritis & Rheumatism|volume=39|numéro=1|date=1996-01|issn=0004-3591|issn2=1529-0131|doi=10.1002/art.1780390102|lire en ligne=http://dx.doi.org/10.1002/art.1780390102|consulté le=2020-06-24|pages=1–8}}</ref>, altération de l'état général, fatigue
* État général: fièvre (autant les processus inflammatoires qu'infectieux peuvent présenter avec de la fièvre)<ref name=":1">{{Citation d'un article|titre=Guidelines for the initial evaluation of the adult patient with acute musculoskeletal symptoms|périodique=Arthritis & Rheumatism|volume=39|numéro=1|date=1996-01|issn=0004-3591|issn2=1529-0131|doi=10.1002/art.1780390102|lire en ligne=http://dx.doi.org/10.1002/art.1780390102|consulté le=2020-06-24|pages=1–8}}</ref>, altération de l'état général, fatigue. Une fièvre de plus de 39, résistante au traitement, doit évoquer une maladie de Still de l'adulte.
* Poids
* Poids/indice de masse corporelle
* Examen musculosquelettique: à noter que lors de la mobilisation active, les muscles, ligaments, tendons et articulation sont recrutés. La mobilisation passive, elle, ne recrute que l'articulation.<ref name=":3" />   
* Examen musculosquelettique: à noter que lors de la mobilisation active, les muscles, ligaments, tendons et articulation sont recrutés. La mobilisation passive, elle, ne recrute que l'articulation.<ref name=":3" />   
** Examen articulaire:  
** Examen articulaire:  
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*** Une atteinte articulaire aura une amplitude diminuée et de la douleur à la mobilisation en actif et en passif.   
*** Une atteinte articulaire aura une amplitude diminuée et de la douleur à la mobilisation en actif et en passif.   
*** Les processus dégénératifs peuvent être caractérisés par des crépitements lors de l'évaluation de l'amplitude de mouvement  
*** Les processus dégénératifs peuvent être caractérisés par des crépitements lors de l'évaluation de l'amplitude de mouvement  
*** Rechercher des déformations articulaires: déformation en col de cygne ou en boutonnière, coup de vent ulnaire, subluxation de la tête ulnaire typiques de la PAR
** Examen périarticulaire:  
** Examen périarticulaire:  
*** Rechercher des signes d'atteinte tendineuse, ligamentaire ou des bourses
*** Rechercher des signes d'atteinte tendineuse, ligamentaire ou des bourses
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* Selon la suspicion clinique:
* Selon la suspicion clinique:
** {{Investigation|nom=Protéine C-réactive|indication=Indication}} et {{Investigation|nom=Vitesse de sédimentation|indication=Indication}}<ref>{{Citation d'un article|prénom1=HAROLD C.|nom1=SOX|titre=Diagnostic Decision: The Erythrocyte Sedimentation Rate: Guidelines for Rational Use|périodique=Annals of Internal Medicine|volume=104|numéro=4|date=1986-04-01|issn=0003-4819|doi=10.7326/0003-4819-104-4-515|lire en ligne=http://dx.doi.org/10.7326/0003-4819-104-4-515|consulté le=2020-06-24|pages=515}}</ref> (à noter que la protéine C-réactive que la vitesse de sédimentation est plus fiable pendant la phase aiguë)<ref name=":0" /><ref>{{Citation d'un article|prénom1=Irving|nom1=Kushner|titre=C-reactive protein in rheumatology|périodique=Arthritis & Rheumatism|volume=34|numéro=8|date=1991-08|issn=0004-3591|issn2=1529-0131|doi=10.1002/art.1780340819|lire en ligne=http://dx.doi.org/10.1002/art.1780340819|consulté le=2020-06-24|pages=1065–1068}}</ref>
** {{Investigation|nom=Protéine C-réactive|indication=Indication}} et {{Investigation|nom=Vitesse de sédimentation|indication=Indication}}<ref>{{Citation d'un article|prénom1=HAROLD C.|nom1=SOX|titre=Diagnostic Decision: The Erythrocyte Sedimentation Rate: Guidelines for Rational Use|périodique=Annals of Internal Medicine|volume=104|numéro=4|date=1986-04-01|issn=0003-4819|doi=10.7326/0003-4819-104-4-515|lire en ligne=http://dx.doi.org/10.7326/0003-4819-104-4-515|consulté le=2020-06-24|pages=515}}</ref> (à noter que la protéine C-réactive que la vitesse de sédimentation est plus fiable pendant la phase aiguë)<ref name=":0" /><ref>{{Citation d'un article|prénom1=Irving|nom1=Kushner|titre=C-reactive protein in rheumatology|périodique=Arthritis & Rheumatism|volume=34|numéro=8|date=1991-08|issn=0004-3591|issn2=1529-0131|doi=10.1002/art.1780340819|lire en ligne=http://dx.doi.org/10.1002/art.1780340819|consulté le=2020-06-24|pages=1065–1068}}</ref>
** {{Investigation|nom=Anticorps anti-nucléaires|indication=}}, {{Investigation|nom=Anti-dsADN|indication=}}, {{Investigation|nom=Anti-Sm|indication=}}, {{Investigation|nom=Anti-SSA/SSB|indication=}}<ref name=":1" /> (lupus, syndrome de Sjögren)
** {{Investigation|nom=Anticorps anti-nucléaires|indication=}}, {{Investigation|nom=Anti-dsADN|indication=}}, {{Investigation|nom=Anti-Sm|indication=}}, {{Investigation|nom=Anti-SSA/SSB|indication=}}<ref name=":1" /> (lupus, syndrome de Sjögren) - doser en présence de symptômes extra-articulaires
** {{Investigation|nom=Facteur rhumatoïde|indication=}}, {{Investigation|nom=Anti-CCP|indication=}} (plus spécifiques que le facteur rhumatoïde pour la polyarthrite rhumatoïde et plus étroitement associés à une maladie érosive)<ref name=":0" />
** {{Investigation|nom=Facteur rhumatoïde|indication=}}, {{Investigation|nom=Anti-CCP|indication=}} (plus spécifiques que le facteur rhumatoïde pour la polyarthrite rhumatoïde et plus étroitement associés à une maladie érosive)<ref name=":0" />
** Tests pour chlamydia, gonorrhée, ''Shigella, Salmonella'' (arthrite rhéactive)
** Sérologies pour chlamydia, gonorrhée, ''Shigella, Salmonella'' (arthrite rhéactive)
** Sérologie de Lyme (borreliose), hémoculture ou arthrocentèse (maladie de Lyme)
** Sérologie de Lyme (borreliose), hémoculture ou arthrocentèse (maladie de Lyme)
** Sérologie hépatite B/hépatite C/VIH/Parvovirus B19 (arthrite virale)
** Sérologie hépatite B/hépatite C/VIH/Parvovirus B19 (arthrite virale)
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== Prise en charge ==
== Prise en charge ==
Consultation en rhumato
Une consultation en rhumatologie peut être considérée pour aider dans le diagnostic et la prise en charge de ces patients. En général, le traitement vise la cause sous-jacente mais aussi l'analgésie et la réduction de l'inflammation dans la phase aiguë. Le traitement variera en fonction de la cause exacte. Voici certains exemples d'échafaud de prise en charge, à adapter selon le patient et sa présentation:  
 
Traitement de la cause sous-jacente:  
* Cause infectieuse: antibiotiques
* Cause infectieuse: antibiotiques
* Arthrose: réduction du poids, ergonomie, entraînement physique, attelles, analgésiques/anti-inflammatoires (AINS, corticostéroïdes intra-articulaires, anesthésie locale), traitement chirurgical si échec (prothèse, arthrodèse)
* Arthrose: réduction du poids, ergonomie, entraînement physique, attelles, analgésiques/anti-inflammatoires (AINS, corticostéroïdes intra-articulaires, anesthésie locale), traitement chirurgical si échec (prothèse, arthrodèse)
* Polyarthrite rhumatoïde: AINS pour analgésie, corticostéroïdes, agents de rémission (traitement de maintien) - hydroxychloroquine, sulfasalazine, méthotrexate, leflunomide, inhibiteurs TNF-α (adalimumab, etanercept, golimumab, infliximab), antagonistes IL-6 (tocilizumab), synovectomie ou traitement chirurgical si échec
* Arthrite psoriasique: AINS, corticostéroïdes, agents de rémission (si arthrite modérée à sévère) - méthotrexate, sulfasalazine, leflunomide, cyclosporine, sels d'or, inhibiteurs TNF-α (si résistance au traitement)
* Arthrite associée aux maladies inflammatoires de l'intestin: consultation en gastro-entérologie pour traitement de la MII, AINS, corticostéroïdes
* Maladie de Still de l'adulte: AINS, corticostéroïdes, antagonistes IL-1 (anakinra), agents de rémission (méthotrexate, inhibiteurs TNF-α)
* Goutte/pseudogoutte: AINS, colchicine, corticostéroïdes
* Fibromyalgie: le traitement varie selon le groupe (I, II ou III)
** Groupe I: cyclobenzaprine ou amitriptyline
** Groupe II: prégabaline, duloxétine ou venlafaxine, analgésiques
** Groupe III: analgésiques, prégabaline
*  
*  
{{Section ontologique|classe=Situation clinique|nom=Prise en charge}}
{{Section ontologique|classe=Situation clinique|nom=Prise en charge}}
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== Complications ==
== Complications ==
{{Section ontologique|classe=Situation clinique|nom=Complications}}
Plusieurs des arthrites inflammatoires peuvent mener à des conséquences à long terme, noramment: {{Section ontologique|classe=Situation clinique|nom=Complications}}
* {{Complication|nom=Complication 1}}
* Polyarthrite rhumatoïde: {{Complication|nom=Destruction articulaire|RR=|référence_RR=|RC=}}, {{Complication|nom=Atteinte extra-articulaire|RR=|référence_RR=|RC=}} (bursites, ténosynovites, nodules rhumatoïdes, vasculite rhumatoïde, xérostomie/xérophtalmie, kératoconjonctivite, épisclérite, sclérite, épanchement pleural, nodules pulmonaires, fibrose pulmonaire, bronchiolite oblitérante, péricardite, syndrome du tunnel carpien et tarsien, atrophie musculaire, myélopathie cervicale, anémie inflammatoire, thrombocytose ou thrombopénie, neutropénie, amyloïdose secondaire)<ref name=":3" />
* {{Complication|nom=Complication 2}}
* Arthrite psoriasique: {{Complication|nom=Érosions articulaires|RR=|référence_RR=|RC=}}, {{Complication|nom=Arthrite mutilante|RR=|référence_RR=|RC=}}, {{Complication|nom=Atteinte fonctionnelle|RR=|référence_RR=|RC=}}
* ...
* ...



Version du 22 décembre 2020 à 13:44

Polyarthralgie
Approche clinique

Une main déformée par la polyarthrite rhumatoïde
Caractéristiques
Examens paracliniques Anticorps anti-nucléaires, Vitesse de sédimentation, Protéine C-réactive, Anti-dsADN, Anti-Sm, Anti-SSA/SSB, Facteur rhumatoïde, Anti-CCP
Drapeaux rouges
Chaleur, rougeur et douleur articulaire intenses, Sévère et soudaine réduction de l'amplitude articulaire, Fièvre et frissons
Informations
Spécialité Rhumatologie

Page non révisée
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Objectif du CMC
Polyarthralgie (douleur dans plus de quatre articulations) (50-2)
La section facultative Introduction ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description:
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
Exemple:
 

Épidémiologie

Les arthrites sont très prévalentes: on estime que plus d'un tiers de la population des États-Unis souffre d'arthrite, l'arthrose étant la cause d'arthrite non-inflammatoire la plus prévalente.[1] Les femmes en sont légèrement plus atteintes que les hommes.[2] La cause la plus fréquente d'arthrite inflammatoire est la goutte.[3] Pour sa part, l'arthrite rhumatoïde atteint environ 1% de la population[4], alors que l'arthrite septique atteint 0.01% des patients de la population générale et 0.7% des patients atteints d'arthrite rhumatoïde. Généralement, les arthrites inflammatoires atteignent les adultes plus jeunes alors que l'arthrose atteint davantage les adultes plus âgés.

La section facultative Épidémiologie ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Cette section contient les données épidémiologiques sur le sujet de la page (ex. incidence, prévalence, coûts en hospitalisation, proportion homme:femme, régions où la prévalence est la plus élevée, etc.). Chaque donnée épidémiologique doit être appuyée par une référence. Idéalement, des statistiques canadiennes et québécoises sont mentionnées lorsque disponibles.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
  • Les facteurs de risque ne sont pas présentés ici, mais bien dans la sous-section Facteurs de risque.
  • Le pronostic est présenté dans cette section, le cas échéant (contrairement aux pages de maladie).
Exemple:
 
Les saignements digestifs bas représentent 20% à 30% de tous les patients présentant des saignements GI majeurs. L'HDB est moins fréquente que les hémorragies digestives hautes (HDH) avec une prévalence de 20 à 27 cas par 100 000 vs 50 à 150 cas par 100 000.

Étiologies[5][6]

Les premières étapes dans l'investigation d'une polyarthralgie sont de différencier une atteinte articulaire de péri-articulaire, ainsi que de distinguer une douleur inflammatoire d'une douleur mécanique. Les stratégies pour différencier celles-ci sont détaillées dans la section Approche clinique ci-bas.

Causes de douleur articulaire

  • Synovite (arthrite inflammatoire - voir le différentiel plus bas)
  • Arthrose
  • Capsulite

Causes de douleur péri-articulaire

  • Tendinite
  • Bursite
  • Atteinte musculaire
  • Fibromyalgie
La section obligatoire Étiologies ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description:
  • Cette section décrit les étiologies de l'approche clinique, c'est-à-dire ce qui cause la situation couverte dans la page d'approche clinique (ex. polype intestinal pour l'hémorragie digestive basse).
  • Les étiologies doivent être identifiées avec le modèle Étiologie.
Formats:Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques: Étiologie
Commentaires:
 
  • Attention ! Ne pas ajouter de section Diagnostic différentiel à la page de type Approche clinique. La présente section couvre déjà les maladies qui provoquent l'approche clinique dont il est question sur cette page. Par définition, une page d'approche clinique ne contient pas de diagnostic différentiel, mais bien des étiologies.
  • Le format attendu est le texte, la liste à puce ou le tableau, selon ce qui vous apparait le plus efficace. S'il y a une ou deux étiologies, le format texte est à privilégier. S'il y a de multiples étiologies, la liste à puce est à privilégier. S'il y a des catégories d'étiologies avec de multiples étiologies, le tableau est à privilégier. Bref, si vous considérez que la structure est trop complexe, souvent le tableau est l'idéal. Sinon, privilégiez les format plus simple (l'affichage est meilleur pour les téléphones intelligents en format texte et liste à puce).
  • Si la liste à puce est utilisée, elle est toujours précédée d'une courte phrase introductive avec un deux-points.
Exemple:
 
Les étiologies de l'hémorragie digestive basse sont :
  • la diverticulose [Étiologie]
  • la colite ischémique [Étiologie]
  • le cancer colorectal [Étiologie]
  • le polype intestinal [Étiologie].

Causes inflammatoires[7]

Plusieurs autres types d'arthrite inflammatoire telles les spondylarthropathies séronégatives peuvent aussi causer de la douleur articulaire. Cependant, ces arthrites sont plus souvent pauciarticulaires (moins de 4 articulations atteintes).

Causes non-inflammatoires

Approche clinique[5]

La section facultative Approche clinique ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description:
  • Alors que les sections Évaluation et Examens paracliniques servent à énumérer, cette section sert à intégrer tous ces éléments pour discuter du raisonnement du clinicien. C'est en quelque sorte la manière dont les cliniciens réfléchissent lorsque confrontés à cette maladie. C'est la section par excellence pour l'enseignement.
  • En lisant cette section, le lecteur doit être en mesure de comprendre la stratégie à adopter au questionnaire, à l'examen clinique et aux examens paracliniques pour naviguer les étiologies de l'approche clinique.
Formats:Liste à puces, Tableau, Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
  • C'est la seule section dans laquelle on peut répéter des informations qui ont déjà été mentionnées auparavant.
  • L'utilisation du diagramme est encouragée (voir Aide:Diagramme).
  • Le format attendu est libre (texte, liste, tableau, diagramme).
  • La section Approche clinique permet d'expliquer les caractéristiques distinctives et discriminantes pour les différents diagnostics au questionnaire, à l'examen clinique et aux examens paracliniques. C'est une section où les trucs du métier, les stratégies pour le diagnostic et le raisonnement clinique sont expliqués : c'est la section idéale pour l'enseignement.
Exemple:
 

L'approche clinique permettra de départager les douleurs articulaire, périarticulaire ou non-articulaire.[5] Il faudra par la suite classifier la douleur articulaire en termes d'inflammatoire ou non inflammatoire. Une anamnèse et un examen physique détaillés sont cruciaux dans la différenciation de ces entités.

Une douleur articulaire peut se présenter avec douleur, épanchement, oedème, chaleur, érythème, perte de fonction, raideur, déformité, faiblesse ou instabilité, toujours localisés au niveau de l'articulation. Ceci aide à la distinguer d'une atteinte péri-articulaire ou non-articulaire, où la douleur peut être localisée au niveau de l'articulation et/ou autour de celle-ci, mais ne présentera généralement pas ces caractéristiques. À noter qu'un processus inflammatoire plus chronique peut se présenter de manière plus fruste.

Pour ce qui est de la différenciation d'une douleur inflammatoire de non-inflammatoire, un patron quotidien de douleur matinale ou à la fin de la nuit (vers 4h) et au repos avec raideur matinale de plus de 45 minutes oriente plus vers une douleur inflammatoire. Un patron de douleur exacerbée par les activités et vers la fin de la journée oriente vers une douleur mécanique/non-inflammatoire.

Les éléments habituels de l'anamnèse doivent être évoqués, notamment la revue des médicaments, les antécédents personnels et familiaux, les habitudes de vie (utilisation de drogues intraveineuses) et l'atteinte sur le fonctionnement au quotidien.

Le questionnaire devrait de plus inclure les éléments suivants:

1. Vitesse d'apparition

  • Arthrite aiguë (moins de 6 semaines)
    • Arthrite infectieuse: virale (parvovirus B19, rubéole, hépatites B et C, VIH, EBV, CMV), bactérienne, secondaire à la maladie de Lyme. Les arthrites septiques touchant 5+ articulations sont rares, mais à éliminer.[7]
    • Arthrites microcristallines (goutte, CPPD)
    • Arthrite réactive/Syndrome de Reiter
    • Rhumatisme articulaire aigu
    • Sarcoïdose (maladie de Löfgren)
    • Début d'une arthrite plus chronique
  • Arthrite d'apparition plus subaiguë ou chronique (6 semaines et plus)[7]
    • Arthrose
    • Polyarthrite rhumatoïde
    • Arthrite psoriasique
    • Vasculite
    • Arthrite associée aux malaies inflammatoires de l'intestin
    • Connectivite (LED, sclérodermie, connectivite mixte, maladie de Sjögren)
    • Arthrite paranéoplasique (y penser si présentation atypique ou résistance au traitement)
    • Sarcoïdose chronique
    • Fibromyalgie
    • Laxité
    • Maladie de Behçet

2. Nombre d'articulations atteintes

  • Monoarthrite (1 articulation): goutte, pseudogoutte, arthrite septique, trauma. La monoarthrite ne sera pas abordée dans cet article.
  • Oligoarthrite (2-4 articulations): arthrites séronégatives associées à HLA-B27, certains patients atteints d'arthrite psoiasique
  • Polyarthrite (5+ articulations): polyarthrite rhumatoïde, arthrite psoriasique, spondylarthrite ankylosante, arthrite réactive, arthrite associée aux maladies inflammatoires de l'intestin, arthrite juvénile idiopathique, goutte, pseudogoutte, connectivites, vasculites, arthrose

3. Symmétrie[7]

  • Arthrite symmétrique: polyarthrite rhumatoïde, arthrite juvénile idiopathique, arthrite psoriasique, pseudogoutte, maladie de Still de l'adulte, connectivite, arthrose
  • Arthrite asymmétrique: arthrite septique, arthrite psoriasique, arthrite séronégative, arthrite réactive, arthrite reliée aux maladies inflammatoires de l'intestin, spondylite ankylosante, arthrite juvénile idiopathique, goutte, pseudogoutte, arthrose

4. Distribution

  • Atteinte axiale: arthrose, hyperostose squelettique idiopathique diffuse, arthrites séronégatives associées à HLA-B27 (spondylarthrite ankylosante, arthrite réactive, arthrite psoriasique, arthrite associée à IBD), arthrite juvénile idiopathique, syndrome SAPHO
  • Atteinte périphérique: LED, PAR
    • Arthrite rhumatoïde: le plus souvent MCP, IPP, MTP (les IPD sont épargnées), avec communément atteinte des poignets, chevilles et genoux
    • Pseudogoutte (CPPD): genou, poignet, 2e et 3e MCP
    • Arthrose: IPP, IPD, articulation sportant le poids ex. hanches et genoux
    • Arthrite psoriasique, goutte: IPD et autres
    • Polymyalgia rheumatica: épaules et hanches bilatérales
Atteinte de la partie du corps selon la pathologie[7]
Zone Arthrose Arthrite psoriasique PAR Arthrite septique

(rarement polyarticulaire)

Autre
IPD X X X (main en général)
IPP X X
MCP X
CMC X Ténosynovite de Quervain
Genou X X (plus de la moitié des cas)
Hanche X
Cheville X
1er MTP X
Colonne vertébrale X

5. Chronologie

  • Patron progressif additif: arthrite rhumatoïde, arthrite psoriasique, arthrose polyarthiculaire
  • Patron migratoire avec résolution complète dans les articulations auparavant atteintes: maladie de Whipple, arthrite reliée à N. gonorrheae, fièvre rhumatoïde
  • Patron intermittent: rhumatisme palindromique, goutte, pseudogoutte, fièvre méditerannéenne familiale, maladie de Still de l'adulte, syndrome de Muckle-Wells

6. Caractérisation de la douleur

  • Douleur lancinante ou brûlante dans un territoire nerveux, accompagnée ou non de paresthésies: douleur neuropathique, radiculopathie ou myélopathie
  • Douleur hors de proportion à la présentation clinique: syndrome du compartiment

7. Signes extra-articulaires (voir tableau ci-bas)

  • Peau: psoriasis, photosensibilité, éruptions cutanées (ex. éruption malaire), alopécie, érythème migrant
  • Ulcérations orales et génitales
  • Phénomène de Raynaud
  • Sérosite avec pleurésie et péricardite
  • Xérostomie et xérophtalmie
  • Symptômes d'uvéite: douleur et/ou rougeur oculaires, photophobie
  • Signes et symptômes de maladies inflammatoires de l'intestin
  • Symptômes ischémiques
  • Symptômes neurologiques: céphalées, faiblesse
  • Symptômes systémiques: perte de poids, sudations nocturnes, fièvre, fatigue
Revue des systèmes[8][9][7]
Trouvaille Penser à ...
Neurologique
Céphalées
Cardiaque
Frottement péricardique
  • LED
Pulmonaire
Frottement pleural
  • Lupus
Crépitants inspiratoires
  • Polyarthrite rhumatoïde
Dermatologique
Photosensibilité LED
Psoriasis Arthrite psoriasique
Érythèmes cutanés
Phénomène de Raynaud
Alopécie
  • LED
Pitting ou onycholyse
  • Arthrite psoriasique
Dactylite
  • Arthrite psoriasique
Ophtalmologique
Conjonctivite Syndrome de Reiter
Kérato-conjonctivite sèche Syndrome de Sjögren (associé à la PAR)
Uvéite Spondylarthrite ankylosante

Sarcoïdose

Maladie de Behçet

Sclérite Polyarthrite rhumatoïde

Sarcoïdose

Granulomatose avec polyangiite

ORL
Aphtes / ulcération des muqueuses
Xérostomie Syndrome de Sjögren (associé à la PAR)
Pharyngite Maladie de Still de l'adulte
Urologique
Uréthrite, cervicite Syndrome de Reiter (arthrite réactive)

Arthrite associée au VIH

Gastroentérologique
Maladie inflammatoire intestinale Arthrite associée aux maladies inflammatoires de l'intestin
Diarrhée infectieuse Arthrite réactive: Salmonella, Shigella, Yersinia enterocolitica, Campylobacter et autres[7]
Dysphagie[7] Sclérodermie

Polymyosite/dermatomyosite

Musculo-squelettique
Atteinte axiale (dorso-lombalgie) et/ou douleur aux sacro-iliaques Spondylarthropathies
Claudication de la mâchoire et/ou douleur ou faiblesse des ceintures scapulaires ou pelviennes
Atteinte oligo-articulaire asymétrique Arthrite psoriasique

8. Autres

  • Histoire de morsure de tique
  • Histoire de trauma ou morsure d'animal/humaine
  • Troubles du sommeil, dysthymie (pouvant orienter vers une fibromyalgie)

Examen clinique[5]

  • État général: fièvre (autant les processus inflammatoires qu'infectieux peuvent présenter avec de la fièvre)[10], altération de l'état général, fatigue. Une fièvre de plus de 39, résistante au traitement, doit évoquer une maladie de Still de l'adulte.
  • Poids/indice de masse corporelle
  • Examen musculosquelettique: à noter que lors de la mobilisation active, les muscles, ligaments, tendons et articulation sont recrutés. La mobilisation passive, elle, ne recrute que l'articulation.[7]
    • Examen articulaire:
      • La rougeur, la chaleur, l'oedème et la douleur à la palpation orienteront vers une arthrite inflammatoire[10] - à noter que l'arthrose dans sa phase inflammatoire peut également se présenter avec oedème et douleur
      • Une atteinte articulaire aura une amplitude diminuée et de la douleur à la mobilisation en actif et en passif.
      • Les processus dégénératifs peuvent être caractérisés par des crépitements lors de l'évaluation de l'amplitude de mouvement
      • Rechercher des déformations articulaires: déformation en col de cygne ou en boutonnière, coup de vent ulnaire, subluxation de la tête ulnaire typiques de la PAR
    • Examen périarticulaire:
      • Rechercher des signes d'atteinte tendineuse, ligamentaire ou des bourses
      • Une atteinte péri-articulaire aura généralement une amplitude normale, mais peut avoir de la douleur à la mobilisation active (ex. bursite, tendinite, atteinte musculaire). La mobilisation passive est généralement indolore.
  • Examen physique complet
    • Examen ORL: rechercher xérostomie et hypertrophie parotidienne (syndrome de Sjögren)[10], ulcères buccaux (lupus)
    • Auscultation pulmonaire: rechercher frottement pleural (lupus) ou crépitants inspiratoires (polyarthrite rhumatoïde compliquée de maladie pulmonaire interstitielle)
  • Examen cutané: recherche de rash, nodules cutanés, lésions typiques de psoriasis, érythème migrant[7]

Drapeaux rouges

La section obligatoire Drapeaux rouges ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description:
  • Les drapeaux rouges sont des signes, des symptômes, des facteurs de risque ou des signes paracliniques qui, lorsqu'ils sont présents, peuvent orienter vers un diagnostic grave ou demandant une prise en charge immédiate.
  • Chaque drapeau rouge devrait être défini à l'aide d'une propriété sémantique de type Drapeau rouge.
Formats:Liste à puces
Balises sémantiques: Drapeau rouge
Commentaires:
 
  • La liste à puce est le format à utiliser, toujours précédée d'une courte phrase introductive avec un deux-points.
  • Cette section doit rester simple et courte.
Exemple:
 
Les drapeaux rouges des patients qui se présentent en céphalée aiguë sont :
  • une altération de l'état de conscience [Drapeau rouge] indique une possible méningite, encéphalite, un AVC hémorragie ou une HIP
  • une faiblesse [Drapeau rouge] évoque un AVC
  • de la diplopie [Drapeau rouge] évoque également un AVC du tronc ou une lésion occupant de l'espace
  • une immunosuppression [Drapeau rouge] pourrait évoquer une méningite, encéphalite ou un abcès cérébral ou spinal
  • etc.

Investigation[5][10][6]

La section facultative Investigation ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description:
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
Exemple:
 

L'investigation d'une polyarthralgie variera beaucoup selon l'anamnèse et l'examen clinique.

  • Selon la suspicion clinique:
    • Protéine C-réactive et Vitesse de sédimentation[11] (à noter que la protéine C-réactive que la vitesse de sédimentation est plus fiable pendant la phase aiguë)[5][12]
    • Anticorps anti-nucléaires, Anti-dsADN, Anti-Sm, Anti-SSA/SSB[10] (lupus, syndrome de Sjögren) - doser en présence de symptômes extra-articulaires
    • Facteur rhumatoïde, Anti-CCP (plus spécifiques que le facteur rhumatoïde pour la polyarthrite rhumatoïde et plus étroitement associés à une maladie érosive)[5]
    • Sérologies pour chlamydia, gonorrhée, Shigella, Salmonella (arthrite rhéactive)
    • Sérologie de Lyme (borreliose), hémoculture ou arthrocentèse (maladie de Lyme)
    • Sérologie hépatite B/hépatite C/VIH/Parvovirus B19 (arthrite virale)
    • Microscopie du liquide intra-articulaire si suspicion d'arthropathie microcristalline (goutte, CPPD) ou d'arthrite septique
      • Nombre de leucocytes, type de leucocytes, apparence du liquide, culture, Gram
      • Ne pas oublier de faire la ponction articulaire avant le début des antibiotiques
      • Cristaux négativement biréfringents en forme d'aiguille: goutte
      • Cristaux positivement biréfringents en forme de rhombes: CPPD/pseudogoutte
    • Mesure de l'uricémie
  • Radiologie[7]
    • Radiographies
      • Une arthrite inflammatoire peut être accompagnée d'érosions et d'ostéopénie péri-articulaire
      • L'arthrose présentera avec ostéophytes, pincement articulaire, et sclérose sous-chondrale

Prise en charge

Une consultation en rhumatologie peut être considérée pour aider dans le diagnostic et la prise en charge de ces patients. En général, le traitement vise la cause sous-jacente mais aussi l'analgésie et la réduction de l'inflammation dans la phase aiguë. Le traitement variera en fonction de la cause exacte. Voici certains exemples d'échafaud de prise en charge, à adapter selon le patient et sa présentation:

  • Cause infectieuse: antibiotiques
  • Arthrose: réduction du poids, ergonomie, entraînement physique, attelles, analgésiques/anti-inflammatoires (AINS, corticostéroïdes intra-articulaires, anesthésie locale), traitement chirurgical si échec (prothèse, arthrodèse)
  • Polyarthrite rhumatoïde: AINS pour analgésie, corticostéroïdes, agents de rémission (traitement de maintien) - hydroxychloroquine, sulfasalazine, méthotrexate, leflunomide, inhibiteurs TNF-α (adalimumab, etanercept, golimumab, infliximab), antagonistes IL-6 (tocilizumab), synovectomie ou traitement chirurgical si échec
  • Arthrite psoriasique: AINS, corticostéroïdes, agents de rémission (si arthrite modérée à sévère) - méthotrexate, sulfasalazine, leflunomide, cyclosporine, sels d'or, inhibiteurs TNF-α (si résistance au traitement)
  • Arthrite associée aux maladies inflammatoires de l'intestin: consultation en gastro-entérologie pour traitement de la MII, AINS, corticostéroïdes
  • Maladie de Still de l'adulte: AINS, corticostéroïdes, antagonistes IL-1 (anakinra), agents de rémission (méthotrexate, inhibiteurs TNF-α)
  • Goutte/pseudogoutte: AINS, colchicine, corticostéroïdes
  • Fibromyalgie: le traitement varie selon le groupe (I, II ou III)
    • Groupe I: cyclobenzaprine ou amitriptyline
    • Groupe II: prégabaline, duloxétine ou venlafaxine, analgésiques
    • Groupe III: analgésiques, prégabaline
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Description:
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
Exemple:
 

Suivi

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Description: Cette section traite du suivi de l'approche clinique
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
  • Est-ce que la patient aura besoin d'être revu dans X semaines ?
  • Quels doivent être les consignes données au patient ?
  • Y a-t-il des examens paracliniques à répéter ?
  • Cette section peut également traiter du suivi intrahospitalier.
Exemple:
 

Complications

Plusieurs des arthrites inflammatoires peuvent mener à des conséquences à long terme, noramment:

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Description: Cette section traite des complications possibles de l'approche clinique classées en ordre de probabilité (si possible).
Formats:Liste à puces, Texte
Balises sémantiques: Complication
Commentaires:
 
  • Chaque complication doit être spécifiée à l'aide du modèle Complication. Si possible, veuillez ajouter la fréquence des complications.
  • Attention ! Les complications sont celles de l'approche clinique elle-même et non de son traitement. Par exemple, l'anémie est une complication de l'hémorragie digestive basse, mais la perforation intestinale en raison d'une colonoscopie doit plutôt être décrit sur la page de la procédure Colonoscopie.
Exemple:
 
  • Polyarthrite rhumatoïde: destruction articulaire, atteinte extra-articulaire (bursites, ténosynovites, nodules rhumatoïdes, vasculite rhumatoïde, xérostomie/xérophtalmie, kératoconjonctivite, épisclérite, sclérite, épanchement pleural, nodules pulmonaires, fibrose pulmonaire, bronchiolite oblitérante, péricardite, syndrome du tunnel carpien et tarsien, atrophie musculaire, myélopathie cervicale, anémie inflammatoire, thrombocytose ou thrombopénie, neutropénie, amyloïdose secondaire)[7]
  • Arthrite psoriasique: Érosions articulaires, arthrite mutilante, atteinte fonctionnelle
  • ...

Particularités

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Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Cette section traite des particularités concernant la gestion de l'approche clinique pour certaines clientèles.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
Exemple:
 

Gériatrie

La section facultative Gériatrie ne contient pour le moment aucune information.
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Description: Cette section mentionne les particularités concernant la gestion de l'approche clinique chez une clientèle gériatrique.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
  • Le format texte est à privilégier.
  • Il est possible que l'approche clinique en gériatrie nécessite une approche clinique complètement différente. Dans ce cas, il est préférable de faire un page d'approche clinique séparée. (ex. Ictère chez le nouveau-né est trop différente de l'Ictère chez la personne âgée).
Exemple:
 

Pédiatrie

La section facultative Pédiatrie ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Cette section mentionne les particularités concernant la gestion de l'approche clinique chez une clientèle pédiatrique.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
  • Le format texte est à privilégier.
  • Il est possible que l'approche clinique en pédiatrie nécessite une approche clinique complètement différente. Dans ce cas, il est préférable de faire un page d'approche clinique séparée. (ex. Ictère chez le nouveau-né est trop différente de l'Ictère chez la personne âgée)
Exemple:
 


Notes

La section facultative Notes ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Dans la section notes se trouve toutes les notes de bas de page (références du groupe "note" [ou autres]).
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
Pour ajouter des notes, passez par la fonction d'ajout de notes. Il est aussi possible d'ajouter des notes d'autres groupes, comme "pharmaco", "pédiatrie", "indications", etc. Classez ces autres groupes de notes dans des sous-sections. N'ajoutez pas de notes manuellement.
Exemple:
 
TRAITEMENTS

Les traitements:

  • médicament 1, 100-200 mg PO DIE[pédiatrie]
  • traitement 2 BID x 1 sem[gériatrie]

NOTES


Gériatrie

  1. Poursuivre le traitement 2 semaines de plus.

Pédiatrie

  1. 10mg/kg die


Références

  1. Johanna M. W. Hazes et Jolanda J. Luime, « The epidemiology of early inflammatory arthritis », Nature Reviews Rheumatology, vol. 7, no 7,‎ , p. 381–390 (ISSN 1759-4790 et 1759-4804, DOI 10.1038/nrrheum.2011.78, lire en ligne)
  2. J. S. Lawrence, J. M. Bremner et F. Bier, « Osteo-Arthrosis: Prevalence in the Population and Relationship between Symptoms andX-ray Changes », Annals of the Rheumatic Diseases, vol. 25, no 1,‎ , p. 1–24 (ISSN 0003-4967 et 1468-2060, DOI 10.1136/ard.25.1.1, lire en ligne)
  3. Stephen P. Juraschek, Edgar R. Miller et Allan C. Gelber, « Body mass index, obesity, and prevalent gout in the United States in 1988-1994 and 2007-2010 », Arthritis Care & Research, vol. 65, no 1,‎ , p. 127–132 (ISSN 2151-464X, DOI 10.1002/acr.21791, lire en ligne)
  4. Cynthia S. Crowson, Eric L. Matteson, Elena Myasoedova et Clement J. Michet, « The lifetime risk of adult-onset rheumatoid arthritis and other inflammatory autoimmune rheumatic diseases », Arthritis & Rheumatism, vol. 63, no 3,‎ , p. 633–639 (ISSN 0004-3591, DOI 10.1002/art.30155, lire en ligne)
  5. 5,0 5,1 5,2 5,3 5,4 5,5 et 5,6 (en) George G. A. Pujalte, « Differential Diagnosis of Polyarticular Arthritis », American Family Physician,‎ , p. 35-41
  6. 6,0 et 6,1 (en) Ashok Kumar, « How to investigate new-onset polyarthritis », Best Practice & Research Clinical Rheumatology,‎ , p. 844-859
  7. 7,00 7,01 7,02 7,03 7,04 7,05 7,06 7,07 7,08 7,09 7,10 et 7,11 Philippe Furger, Dr-Méd.ca, guide de médecine, D&F, , 1348 p., p. 949-1007
  8. (en) Ministry of Health, « Rheumatoid Arthritis - Diagnosis, Management and Monitoring - Province of British Columbia », sur www2.gov.bc.ca (consulté le 3 octobre 2018)
  9. Dr Jean-Luc Tremblay et Dr Frédéric Morin, « La polyathrite rhumatoïde (PAR) », Le rhumatologue,‎ (lire en ligne)
  10. 10,0 10,1 10,2 10,3 et 10,4 « Guidelines for the initial evaluation of the adult patient with acute musculoskeletal symptoms », Arthritis & Rheumatism, vol. 39, no 1,‎ , p. 1–8 (ISSN 0004-3591 et 1529-0131, DOI 10.1002/art.1780390102, lire en ligne)
  11. HAROLD C. SOX, « Diagnostic Decision: The Erythrocyte Sedimentation Rate: Guidelines for Rational Use », Annals of Internal Medicine, vol. 104, no 4,‎ , p. 515 (ISSN 0003-4819, DOI 10.7326/0003-4819-104-4-515, lire en ligne)
  12. Irving Kushner, « C-reactive protein in rheumatology », Arthritis & Rheumatism, vol. 34, no 8,‎ , p. 1065–1068 (ISSN 0004-3591 et 1529-0131, DOI 10.1002/art.1780340819, lire en ligne)
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