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L'objectif principal du traitement du pneumothorax spontané est d'évacuer le gaz de l'espace pleural et de prévenir les récidives. Les directives de l'American College of Chest Physicians (ACCP) et de la British Thoracic Society (BTS) sont principalement axées sur la prise en charge du pneumothorax chez l'adulte, mais pas sur les cas pédiatriques, en particulier. Néanmoins, il convient d'initier 100% d'oxygène via un masque sans recycleur et une surveillance cardiopulmonaire continue pour les patients atteints de pneumothorax spontané. L'oxygène augmente le taux d'absorption du gaz de la cavité pleurale jusqu'à quatre fois par rapport à l'absorption de 1% à 2% du volume par jour sans oxygène. Les patients cliniquement instables présentant des symptômes sévères ou des symptômes évocateurs d'un pneumothorax sous tension peuvent être traités par décompression d'urgence à l'aiguille comme pont vers la mise en place de la thoracostomie. <ref name=":8">https:// | L'objectif principal du traitement du pneumothorax spontané est d'évacuer le gaz de l'espace pleural et de prévenir les récidives. Les directives de l'American College of Chest Physicians (ACCP) et de la British Thoracic Society (BTS) sont principalement axées sur la prise en charge du pneumothorax chez l'adulte, mais pas sur les cas pédiatriques, en particulier. Néanmoins, il convient d'initier 100% d'oxygène via un masque sans recycleur et une surveillance cardiopulmonaire continue pour les patients atteints de pneumothorax spontané. L'oxygène augmente le taux d'absorption du gaz de la cavité pleurale jusqu'à quatre fois par rapport à l'absorption de 1% à 2% du volume par jour sans oxygène. Les patients cliniquement instables présentant des symptômes sévères ou des symptômes évocateurs d'un pneumothorax sous tension peuvent être traités par décompression d'urgence à l'aiguille comme pont vers la mise en place de la thoracostomie. <ref name=":8">{{Citation d'un article|prénom1=Jost|nom1=Schnell|prénom2=Meinrad|nom2=Beer|prénom3=Stephan|nom3=Eggeling|prénom4=Wolfgang|nom4=Gesierich|titre=Management of Spontaneous Pneumothorax and Post-Interventional Pneumothorax: German S3 Guideline|périodique=Respiration; International Review of Thoracic Diseases|volume=97|numéro=4|date=2019|issn=1423-0356|pmid=30041191|doi=10.1159/000490179|lire en ligne=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/30041191/|consulté le=2020-12-28|pages=370–402}}</ref><ref name=":9">{{Citation d'un article|prénom1=Amy|nom1=Wong|prénom2=Elena|nom2=Galiabovitch|prénom3=Krishna|nom3=Bhagwat|titre=Management of primary spontaneous pneumothorax: a review|périodique=ANZ journal of surgery|volume=89|numéro=4|date=04 2019|issn=1445-2197|pmid=29974615|doi=10.1111/ans.14713|lire en ligne=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/29974615/|consulté le=2020-12-28|pages=303–308}}</ref><ref name=":10">{{Citation d'un article|prénom1=Conceição|nom1=Santos|prénom2=Saurabh|nom2=Gupta|prénom3=Melissa|nom3=Baraket|prénom4=Peter J.|nom4=Collett|titre=Outcomes of an initiative to improve inpatient safety of small bore thoracostomy tube insertion|périodique=Internal Medicine Journal|volume=49|numéro=5|date=05 2019|issn=1445-5994|pmid=30230151|pmcid=6851751|doi=10.1111/imj.14110|lire en ligne=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/30230151/|consulté le=2020-12-28|pages=644–649}}</ref><ref name=":0" /> | ||
Pour les patients stables présentant pour la première fois un petit pneumothorax spontané primaire, une prise en charge conservatrice avec un supplément d'oxygène et une observation d'au moins 6 heures est recommandée. Si une radiographie thoracique répétée montre des signes d'un pneumothorax stable et que le patient a accès à un suivi adéquat, le patient peut être renvoyé avec des précautions de retour strictes pour un nouveau contrôle de 24 heures. La British Thoracic Society suggère que certains patients asymptomatiques avec un pneumothorax spontané primaire important peuvent être envisagés pour une observation sans intervention active. L'American College of Chest Physicians recommande l'aspiration pour un pneumothorax spontané primaire important ou symptomatique avec un cathéter de petit diamètre (14F ou plus petit) ou, si l'aspiration initiale échoue, l'admission avec une sonde thoracique (16F à 22F). Un pneumothorax spontané primaire plus important peut être en outre géré par une chirurgie thoracoscopique vidéo-assistée (VATS) ou une thoracotomie pour effectuer une bullectomie, une pleurectomie et une pleurodèse mécanique (c'est-à-dire une abrasion de gaze sèche). Le VATS est moins invasif que la thoracotomie et s'est avéré être une mesure efficace dans le traitement et la prévention de la récidive spontanée de pneumothorax.<ref name=":0" /> | Pour les patients stables présentant pour la première fois un petit pneumothorax spontané primaire, une prise en charge conservatrice avec un supplément d'oxygène et une observation d'au moins 6 heures est recommandée. Si une radiographie thoracique répétée montre des signes d'un pneumothorax stable et que le patient a accès à un suivi adéquat, le patient peut être renvoyé avec des précautions de retour strictes pour un nouveau contrôle de 24 heures. La British Thoracic Society suggère que certains patients asymptomatiques avec un pneumothorax spontané primaire important peuvent être envisagés pour une observation sans intervention active. L'American College of Chest Physicians recommande l'aspiration pour un pneumothorax spontané primaire important ou symptomatique avec un cathéter de petit diamètre (14F ou plus petit) ou, si l'aspiration initiale échoue, l'admission avec une sonde thoracique (16F à 22F). Un pneumothorax spontané primaire plus important peut être en outre géré par une chirurgie thoracoscopique vidéo-assistée (VATS) ou une thoracotomie pour effectuer une bullectomie, une pleurectomie et une pleurodèse mécanique (c'est-à-dire une abrasion de gaze sèche). Le VATS est moins invasif que la thoracotomie et s'est avéré être une mesure efficace dans le traitement et la prévention de la récidive spontanée de pneumothorax.<ref name=":0" /> |
Dernière version du 28 décembre 2020 à 19:51
Maladie | |
Caractéristiques | |
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Signes | Signe clinique |
Symptômes |
Symptôme |
Diagnostic différentiel |
Diagnostic différentiel |
Informations | |
Terme anglais | Pneumothorax spontané |
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Toute contribution serait appréciée.
Description: | Cette section contient la définition du concept et devrait se résumer à quelques phrases au maximum : il ne s'agit pas d'une introduction. S'il existe des pages alternatives ou des nuances qui seraient susceptibles d'intéresser le lecteur, elles seront mentionnées dans cette section avec des liens. Le format attendu est le texte. |
Formats: | Texte |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: | Une erreur fréquente est de mettre des signes, des symptômes et le traitement dans l'introduction. Dans un soucis de concision, et considérant que votre page sera consultée autant sur ordinateur que sur les téléphones intelligents, la définition sert à définir à la manière d'un dictionnaire. |
Exemple: | L'appendicite est l'inflammation et l'infection de l'appendice. |
Le pneumothorax spontané fait référence à la collecte anormale de gaz dans l'espace pleural entre les poumons et la paroi thoracique. Le pneumothorax spontané survient sans étiologie évidente comme un traumatisme ou des causes iatrogènes. Le pneumothorax spontané peut être classé comme primaire ou secondaire. Le pneumothorax spontané primaire (PSP) survient lorsque le patient n'a pas d'antécédents de maladie pulmonaire sous-jacente, tandis que le pneumothorax spontané secondaire (SSP) est associé à des antécédents de maladie pulmonaire sous-jacente. Les patients peuvent présenter divers symptômes, notamment la tachycardie et la dyspnée. Une complication redoutée est le pneumothorax sous tension. Le diagnostic de pneumothorax spontané repose sur une suspicion clinique et peut être confirmé par imagerie. La prise en charge du pneumothorax spontané dépend de plusieurs facteurs, dont la stabilité du patient, la taille du pneumothorax, la survenue (c.-à-d. Premier épisode ou récidive) et le type de pneumothorax spontané (c.-à-d. Pneumothorax spontané primaire ou pneumothorax spontané secondaire) .[1][2]
Épidémiologie
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | Cette section contient les données épidémiologiques sur la maladie (ex. incidence, prévalence, coûts en hospitalisation, proportion d'hommes-femmes, régions où la prévalence est plus élevée, etc.). Chaque donnée épidémiologique doit être appuyée par une référence. Idéalement, des statistiques canadiennes et québécoises sont mentionnées lorsque disponibles. |
Formats: | Texte |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: | Les facteurs de risque ne sont pas présentés ici, mais bien dans la sous-section Facteurs de risque (Présentation clinique). Le pronostic et l'évolution naturelle de la maladie sont décrits dans la section Évolution. |
Exemple: | La FRP est une maladie relativement rare qui affecte le plus souvent les patients âgés de 40 à 60 ans. Une prédominance masculine est observée avec un ratio H : F estimé à environ 2:1 ou 3:1. L'incidence de la FRP est inconnue, mais est estimée à 1 pour 200 000 à 500 000 par an. |
Le pneumothorax spontané survient plus fréquemment chez les adultes que chez les enfants et plus fréquemment chez les hommes que chez les femmes. Aux États-Unis, l'incidence chez les adultes du pneumothorax spontané primaire est estimée à 7,4-18 / 100000 habitants par an chez les hommes et 1,2-6,0 / 100000 habitants par an chez les femmes, avec des taux similaires de pneumothorax spontané secondaire chez les hommes et les femmes, 6,3 et 2,0, respectivement, pour 100 000 habitants par an. Chez les enfants, l'incidence combinée du pneumothorax spontané est estimée à 4,0 / 100 000 habitants par an chez les hommes et à 1,1 / 100 000 habitants par an chez les femmes. Les autres facteurs de risque comprennent des antécédents de tabagisme et un corps grand et mince. [3][4][5]
Étiologies
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | Cette section décrit les étiologies de la maladie, c'est-à-dire ce qui cause la maladie (ex. le diabète de type 2 cause la néphropathie diabétique). Les étiologies doivent être identifiées avec le modèle Étiologies. |
Formats: | Texte, Liste à puces, Tableau |
Balises sémantiques: | Étiologie |
Commentaires: |
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Exemple: | Parmi les étiologies les plus courantes d'occlusion de l'intestin grêle, on retrouve :
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Bien que le pneumothorax spontané primaire ne soit pas associé à une maladie pulmonaire sous-jacente, le pneumothorax spontané secondaire est associé, mais sans s'y limiter, aux éléments suivants: [5]
- Bronchopneumopathie chronique obstructive
- Asthme
- Fibrose kystique
- Pneumonie (par exemple, nécrosante, Pneumocystis jirovecii)
- Abcès pulmonaire
- Tuberculose
- Malignité
- Maladie pulmonaire interstitielle (par exemple, fibrose pulmonaire idiopathique, sarcoïdose, lymphangioléiomyomatose)
- Maladie du tissu conjonctif (par exemple, syndrome de Marfan, syndrome d'Ehlers-Danlos, polyarthrite rhumatoïde)
- Infarctus pulmonaire
- Aspiration de corps étrangers
- Cataménial (c.-à-d. Associé aux règles secondaires à l'endométriose thoracique)
- Syndrome de Birt-Hogg-Dube [5]
Physiopathologie
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | La physiopathologie traite des mécanismes biologiques qui conduisent à l'apparition d'une maladie. |
Formats: | Texte |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: | L'histopathologie doit figurer dans la section Examen paraclinique, et non dans la section physiopathologie. |
Exemple: | Le VIP est une neurohormone composée de 28 acides aminés et appartenant à la famille des sécrétines-glucagon. Il est produit dans le système nerveux central ainsi que dans les neurones des voies gastro-intestinales, respiratoires et urogénitales. Il agit, via l'expression d'adénylate cyclase cellulaire (AMPc), à titre de vasodilatateur et de régulateur de l'activité des muscles lisses, de stimulateur de la sécrétion d'eau et d'électrolytes par le tractus intestinal, d'inhibiteur de la sécrétion d'acide gastrique et de promoteur du flux sanguin principalement dans le tractus gastro-intestinal. L'ensemble de ces éléments peuvent entraîner une hypokaliémie, une hyperglycémie, une hypomagnésémie et une hypercalcémie qui sont habituellement responsables de la présentation clinique. |
Le principe fondamental de la physiopathologie du pneumothorax spontané tourne autour de la fuite de gaz dans l'espace pleural. Le pneumothorax spontané est un processus multifactoriel et a été associé à des augmentations de la pression transpulmonaire et à des anomalies de la plèvre viscérale. Des augmentations aiguës de la pression alvéolaire qui dépassent la pression interstitielle pulmonaire peuvent entraîner une rupture alvéolaire et une fuite d'air pleural. En outre, des points de faiblesse dans la plèvre viscérale dus à des bulles sous-pleurales, des bulles, une nécrose pulmonaire et d'autres anomalies du tissu conjonctif peuvent prédisposer les alvéoles à se rompre dans les deux types de pneumothorax spontané, bien que le mécanisme exact de la façon dont cela ne soit pas entièrement compris. Des bulles intactes sans défaut explicite de la plèvre viscérale se sont avérées associées à un pneumothorax spontané; cependant, les analyses histopathologiques et les études au microscope électronique à balayage des tissus obtenus à partir de thoracotomies suggèrent que la desquamation des cellules pleurales mésothéliales peut jouer un rôle significatif dans le développement du pneumothorax spontané. [6][7][5]
Présentation clinique
Toute contribution serait appréciée.
Description: | Cette section contient la sous-section optionnelle Facteurs de risque et les sous-sections obligatoires Questionnaire et Examen clinique. |
Formats: | Texte |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: |
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Exemple: |
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Le pneumothorax spontané survient le plus souvent au repos sans antécédent de composante d'effort. Les patients se plaignent souvent de douleurs thoraciques ipsilatérales pleuritiques aiguës ou de dyspnée aiguë et d'un travail respiratoire accru, en particulier les patients atteints de pneumothorax spontané secondaire. La tachycardie est l'une des constatations les plus courantes de l'examen physique; cependant, chez les patients présentant un pneumothorax spontané plus petit (moins de 15% de l'hémithorax), l'examen peut être sans particularité. Chez les patients présentant un pneumothorax spontané plus important (plus de 15%), il peut y avoir une diminution du mouvement de la paroi thoracique, une diminution ou une absence de bruits respiratoires ipsilatéraux, une distension veineuse jugulaire, un pouls paradoxal, une hyper-résonance à la percussion et une diminution du frémitus tactile. Le développement d'un pneumothorax sous tension est une complication potentielle rare du pneumothorax spontané avec des signes tardifs et inquiétants d'hypoxémie, d'hypotension et de déviation trachéale. [5]
Facteurs de risque
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | Cette section contient les facteurs de risque de la maladie. Ces facteurs de risque peuvent être des maladies, des anomalies génétiques, des caractéristiques individuelles (l'âge, le sexe, l'origine ethnique, un certain type d'alimentation), etc. |
Formats: | Liste à puces, Tableau |
Balises sémantiques: | Facteur de risque |
Commentaires: |
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Exemple: | Les facteurs de risque de l'infarctus du myocarde sont :
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Questionnaire
Toute contribution serait appréciée.
Description: | Cette section traite des symptômes à rechercher à l'anamnèse (questionnaire). Les symptômes sont ressentis et exprimés par les patients. |
Formats: | Liste à puces |
Balises sémantiques: | Symptôme, Élément d'histoire |
Commentaires: |
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Exemple: | Les symptômes de l'infarctus du myocarde sont :
D'autres éléments à rechercher au questionnaire de l'infarctus sont :
Il est parfois pertinent de mentionner des symptômes qui sont absents, comme dans la pharyngite à streptocoque. Les symptômes de la pharyngite à streptocoque sont :
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Examen clinique
Toute contribution serait appréciée.
Description: | Cette section traite des signes à rechercher lors de l'examen clinique. |
Formats: | Liste à puces |
Balises sémantiques: | Examen clinique, Signe clinique |
Commentaires: |
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Exemple: | L'examen physique de l'appendicite démontrera les éléments suivants :
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Examens paracliniques
Toute contribution serait appréciée.
Description: | Cette section concerne les tests à demander lorsque la maladie est suspectée et les résultats attendus en présence de la maladie. |
Formats: | Liste à puces, Tableau |
Balises sémantiques: | Examen paraclinique, Signe paraclinique |
Commentaires: |
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Exemple: | Les examens suivants sont utiles dans la démarche d'investigation du VIPome :
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- Investigation 1: signe paraclinique 1, signe paraclinique 2, ...
- Investigation 2: signe paraclinique 3, signe paraclinique 4, ...
- ...
Le diagnostic de pneumothorax spontané est souvent suggéré par les antécédents du patient et les résultats de l’examen physique, qui peuvent être confirmés par imagerie. La radiographie thoracique montre de manière caractéristique le déplacement de la ligne pleurale viscérale avec un espace dépourvu de marques pulmonaires entre les deux. Bien que les films droits soient préférés, il est prouvé que l'expiration n'augmente pas nécessairement le rendement diagnostique. L'échographie a également montré un potentiel diagnostique. Il existe des preuves que l'échographie a une plus grande sensibilité que la radiographie thoracique; cependant, les deux modalités sont limitées quant à la façon dont elles estiment la taille d'un pneumothorax. L'utilisation de la tomodensitométrie thoracique (TDM) pour le diagnostic du pneumothorax spontané a été débattue. La sensibilité et la spécificité élevées de la tomodensitométrie peuvent être utiles lorsqu'il existe un indice de suspicion élevé de pneumothorax spontané et que l'imagerie initiale est négative ou équivoque. Bien que les mesures des gaz artériels-sanguins ne soient pas nécessaires pour un diagnostic de pneumothorax spontané, elles peuvent être utiles pour évaluer l'alcalose respiratoire aiguë et les augmentations du gradient d'oxygène alvéolaire-artériel lorsque la physiologie de la tension est présente.
Approche clinique
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | Alors que les sections Questionnaire, Examen clinique et Examens paracliniques servent à énumérer, cette section sert à intégrer tous ces éléments pour discuter du raisonnement du clinicien. C'est en quelque sorte la manière dont les cliniciens réfléchissent lorsque confrontés à cette maladie : c'est la section par excellence pour l'enseignement. |
Formats: | Texte, Liste à puces, Tableau |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: |
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Exemple: | |
Diagnostic
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | Cette section traite de la manière dont on peut diagnostiquer une maladie en tenant compte de l'histoire, de l'examen clinique et des investigations. C'est dans cette section que se retrouveront les critères permettant d'infirmer ou de confirmer la présence de la maladie (lorsqu'ils existent). |
Formats: | Texte, Liste à puces, Tableau |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: |
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Exemple: | L'asystolie est un diagnostic électrocardiographique. L'absence d'activité électrique chez un patient inconscient sans pouls permet de confirmer le diagnostic, tout en s'assurant qu'il n'y a pas de cable débranché et que la calibration du moniteur est adéquate.
Selon le Fourth Universal Definition of Myocardial Infarction, l'infarctus aigu du myocarde est diagnostiqué lorsqu'il y a :
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Diagnostic différentiel
Toute contribution serait appréciée.
Description: | Cette section traite du diagnostic différentiel de la maladie, c'est-à-dire aux autres diagnostics à évoquer lorsque confronté à ce diagnostic. |
Formats: | Liste à puces |
Balises sémantiques: | Diagnostic différentiel |
Commentaires: |
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Exemple: | Le diagnostic différentiel de l'appendicite comprend :
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- Diagnostic différentiel 1
- Diagnostic différentiel 2
- Diagnostic différentiel 3
- ...
- MI
- Dissection de l'aorte
- Péricardite aiguë
- Embolie pulmonaire
- Traumatisme thoracique et thoracique [5]
Traitement
Toute contribution serait appréciée.
Description: | Cette section décrit le traitement de la maladie. |
Formats: | Liste à puces, Tableau, Texte |
Balises sémantiques: | Traitement, Traitement pharmacologique |
Commentaires: |
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Exemple: | |
L'objectif principal du traitement du pneumothorax spontané est d'évacuer le gaz de l'espace pleural et de prévenir les récidives. Les directives de l'American College of Chest Physicians (ACCP) et de la British Thoracic Society (BTS) sont principalement axées sur la prise en charge du pneumothorax chez l'adulte, mais pas sur les cas pédiatriques, en particulier. Néanmoins, il convient d'initier 100% d'oxygène via un masque sans recycleur et une surveillance cardiopulmonaire continue pour les patients atteints de pneumothorax spontané. L'oxygène augmente le taux d'absorption du gaz de la cavité pleurale jusqu'à quatre fois par rapport à l'absorption de 1% à 2% du volume par jour sans oxygène. Les patients cliniquement instables présentant des symptômes sévères ou des symptômes évocateurs d'un pneumothorax sous tension peuvent être traités par décompression d'urgence à l'aiguille comme pont vers la mise en place de la thoracostomie. [8][9][10][5]
Pour les patients stables présentant pour la première fois un petit pneumothorax spontané primaire, une prise en charge conservatrice avec un supplément d'oxygène et une observation d'au moins 6 heures est recommandée. Si une radiographie thoracique répétée montre des signes d'un pneumothorax stable et que le patient a accès à un suivi adéquat, le patient peut être renvoyé avec des précautions de retour strictes pour un nouveau contrôle de 24 heures. La British Thoracic Society suggère que certains patients asymptomatiques avec un pneumothorax spontané primaire important peuvent être envisagés pour une observation sans intervention active. L'American College of Chest Physicians recommande l'aspiration pour un pneumothorax spontané primaire important ou symptomatique avec un cathéter de petit diamètre (14F ou plus petit) ou, si l'aspiration initiale échoue, l'admission avec une sonde thoracique (16F à 22F). Un pneumothorax spontané primaire plus important peut être en outre géré par une chirurgie thoracoscopique vidéo-assistée (VATS) ou une thoracotomie pour effectuer une bullectomie, une pleurectomie et une pleurodèse mécanique (c'est-à-dire une abrasion de gaze sèche). Le VATS est moins invasif que la thoracotomie et s'est avéré être une mesure efficace dans le traitement et la prévention de la récidive spontanée de pneumothorax.[5]
Les patients atteints de pneumothorax spontané primaire récidivant doivent être admis avec une sonde de thoracostomie en tant que pont vers le VATS. Chez les patients qui ne souhaitent pas subir de VATS, qui sont de mauvais candidats à la chirurgie ou qui sont pris en charge dans un établissement où le VATS n'est pas facilement disponible, une pleurodèse chimique peut être réalisée avec l'introduction d'irritants tels que les tétracyclines (c'est-à-dire la doxycycline, la minocycline) ou le talc via le tube de thoracostomie. Les processus inflammatoires associés à la pleurodèse chimique conduisent à la formation d'adhérences pleurales qui oblitèrent efficacement l'espace pleural.[5]
Chez les adultes présentant un pneumothorax spontané secondaire, l'American College of Chest Physicians et la British Thoracic Society recommandent une admission avec un supplément d'oxygène et une radiographie thoracique répétée dans le petit pneumothorax spontané secondaire. Les organisations recommandent également la mise en place d'un cathéter pleural ou d'une sonde de thoracostomie si le pneumothorax spontané secondaire est important, le patient est symptomatique ou le pneumothorax spontané secondaire est bilatéral. L'observation seule n'est pas recommandée car il existe un risque accru de mortalité par pneumothorax spontané secondaire. L'aiguillage vers un spécialiste thoracique est recommandé, mais pas tant que le patient n'est pas stabilisé avec un drain thoracique. [5]
Suivi
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | Cette section traite du suivi de la maladie. |
Formats: | Texte |
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Commentaires: |
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Exemple: | |
Complications
Toute contribution serait appréciée.
Description: | Cette section traite des complications possibles de la maladie. |
Formats: | Liste à puces, Texte |
Balises sémantiques: | Complication |
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Exemple: | Les complications de l'infarctus du myocarde sont :
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Évolution
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | Cette section contient le pronostic et évolution naturelle de la maladie. Le pronostic est lié à la survie du patient atteint de la maladie. L'évolution naturelle est la manière dont évoluera la maladie du patient dans le temps. |
Formats: | Texte |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: | |
Exemple: | La dissection aortique est associée une mortalité très élevée. Au moins 30% des patients décèdent après leur arrivée à l'urgence, et ce, même après une intervention chirurgicale. Pour ceux qui survivent à la chirurgie, la morbidité est également très élevée et la qualité de vie est mauvaise. La mortalité la plus élevée d'une dissection aortique aiguë est dans les 10 premiers jours. Les patients qui ont une dissection chronique ont tendance à avoir un meilleur pronostic, mais leur espérance de vie est raccourcie par rapport à la population générale.[1] Sans traitement, la mortalité est de 1 à 3% par heure au cours des 24 premières heures, 30% à une semaine, 80% à deux semaines et 90% à un an. |
Prévention
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | Cette section traite des mesures préventives et du dépistage précoce de la maladie (lorsque pertinent). |
Formats: | Texte |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: | |
Exemple: | La prévention primaire consiste à la prise en charge des facteurs de risque :
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Concepts clés
La disposition des patients atteints de pneumothorax spontané est multifactorielle. Pour les patients présentant un premier épisode de pneumothorax spontané primaire qui est petit et asymptomatique, des mesures conservatrices peuvent être une option raisonnable. Pour les patients présentant un premier épisode de pneumothorax spontané primaire qui est important et / ou symptomatique, une aspiration peut être tentée comme indiqué dans la section traitement / prise en charge; cependant, l'échec devrait inciter à l'admission. Il est recommandé que tous les patients atteints de pneumothorax spontané secondaire indépendamment de la stabilité du patient et de la taille du pneumothorax soient admis. Même avec une prise en charge appropriée, le taux de récidive du pneumothorax spontané est relativement élevé. Certaines études estiment un taux de récidive de plus de 50% avec le risque le plus élevé dans les 30 premiers jours. Cependant, le taux de récidive peut être inférieur à 5% après VATS avec résection des bulles / bulles et pleurodèse.[3][11][5]
Des considérations spéciales doivent être prises pour les patients qui ont des projets de voyage en raison du risque d'expansion du pneumothorax. Bien que certaines lignes directrices suggèrent que le voyage en avion devrait être retardé d'au moins une semaine après la preuve radiographique de la résolution du pneumothorax, il n'y a pas de consensus définitif parmi les chirurgiens thoraciques américains sur le délai. Une enquête plus approfondie sur le sujet est justifiée.[5]
Références
- Cette page a été modifiée ou créée le 2020/11/09 à partir de Spontaneous Pneumothorax (StatPearls / Spontaneous Pneumothorax (2020/07/26)), écrite par les contributeurs de StatPearls et partagée sous la licence CC-BY 4.0 international (jusqu'au 2022-12-08). Le contenu original est disponible à https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/29083723 (livre).
- ↑ Muhammad A. Baig, Muhammad B. Majeed, Bashar M. Attar et Zubair Khan, « Efficacy and Safety of Indwelling Pleural Catheters in Management of Hepatic Hydrothorax: A Systematic Review of Literature », Cureus, vol. 10, no 8, , e3110 (ISSN 2168-8184, PMID 30338185, Central PMCID 6175258, DOI 10.7759/cureus.3110, lire en ligne)
- ↑ Jafet A. Ojeda Rodriguez et John E. Hipskind, StatPearls, StatPearls Publishing, (PMID 30252313, lire en ligne)
- ↑ 3,0 et 3,1 https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/30304427
- ↑ https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/30304415
- ↑ 5,00 5,01 5,02 5,03 5,04 5,05 5,06 5,07 5,08 5,09 5,10 et 5,11 John Costumbrado et Sassan Ghassemzadeh, StatPearls, StatPearls Publishing, (PMID 29083723, lire en ligne)
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