Utilisateur:Marie-Pier Chevalier/Brouillons/Pneumothorax (Stat Pearls)

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Pneumothorax (Stat Pearls)
Maladie
Caractéristiques
Signes Signe clinique
Symptômes
Symptôme
Diagnostic différentiel
Diagnostic différentiel
Informations
Wikidata ID Q203601

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La section obligatoire Définition ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section contient la définition du concept et devrait se résumer à quelques phrases au maximum : il ne s'agit pas d'une introduction. S'il existe des pages alternatives ou des nuances qui seraient susceptibles d'intéresser le lecteur, elles seront mentionnées dans cette section avec des liens. Le format attendu est le texte.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
Une erreur fréquente est de mettre des signes, des symptômes et le traitement dans l'introduction. Dans un soucis de concision, et considérant que votre page sera consultée autant sur ordinateur que sur les téléphones intelligents, la définition sert à définir à la manière d'un dictionnaire.
Exemple:
 
L'appendicite est l'inflammation et l'infection de l'appendice.

Un pneumothorax est défini comme une accumulation d'air à l'extérieur du poumon mais à l'intérieur de la cavité pleurale. Il se produit lorsque l'air s'accumule entre les plèvre pariétale et viscérale à l'intérieur de la poitrine. L'accumulation d'air peut exercer une pression sur le poumon et le faire s'effondrer. Le degré de collapsus détermine la présentation clinique du pneumothorax. L'air peut pénétrer dans l'espace pleural par deux mécanismes, soit par un traumatisme provoquant une communication à travers la paroi thoracique, soit par le poumon par rupture de la plèvre viscérale. Il existe deux types de pneumothorax: traumatique et atraumatique. Les deux sous-types de pneumothorax atraumatique sont primaires et secondaires. Un pneumothorax spontané primaire (PSP) se produit automatiquement sans événement déclencheur connu, tandis qu'un pneumothorax spontané secondaire (SSP) survient à la suite d'une maladie pulmonaire sous-jacente. Un pneumothorax traumatique peut être le résultat d'un traumatisme contondant ou pénétrant. Les pneumothoraces peuvent être encore plus classés comme simples, tendus ou ouverts. Un simple pneumothorax ne déplace pas les structures médiastinales, comme le fait un pneumothorax sous tension. Le pneumothorax ouvert est une plaie ouverte dans la paroi thoracique à travers laquelle l'air entre et sort.

Épidémiologie

La section facultative Épidémiologie ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Cette section contient les données épidémiologiques sur la maladie (ex. incidence, prévalence, coûts en hospitalisation, proportion d'hommes-femmes, régions où la prévalence est plus élevée, etc.). Chaque donnée épidémiologique doit être appuyée par une référence. Idéalement, des statistiques canadiennes et québécoises sont mentionnées lorsque disponibles.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
Les facteurs de risque ne sont pas présentés ici, mais bien dans la sous-section Facteurs de risque (Présentation clinique). Le pronostic et l'évolution naturelle de la maladie sont décrits dans la section Évolution.
Exemple:
 
La FRP est une maladie relativement rare qui affecte le plus souvent les patients âgés de 40 à 60 ans. Une prédominance masculine est observée avec un ratio H : F estimé à environ 2:1 ou 3:1. L'incidence de la FRP est inconnue, mais est estimée à 1 pour 200 000 à 500 000 par an.

Le pneumothorax spontané primaire survient principalement entre 20 et 30 ans. L'incidence de la PSP aux États-Unis est de 7 pour 100 000 hommes et de 1 pour 100 000 femmes par an [1]. La majorité des récidives surviennent au cours de la première année et l'incidence varie largement de 25% à 50%. Le taux de récidive est le plus élevé au cours des 30 premiers jours. [2]

Le pneumothorax spontané secondaire est plus observé chez les patients âgés de 60 à 65 ans. L'incidence du PAS est de 6,3 et 2 cas pour les hommes et les femmes pour 100 000 patients, respectivement. Le ratio homme / femme est de 3: 1. La BPCO a une incidence de 26 pneumothoraces pour 100 000 patients.[3] Le risque de pneumothorax spontané chez les gros fumeurs est 102 fois plus élevé que chez les non-fumeurs. [2]

La principale cause de pneumothorax iatrogène est l'aspiration à l'aiguille transthoracique (généralement pour les biopsies), et la deuxième cause principale est le cathétérisme veineux central. Ceux-ci surviennent plus fréquemment que le pneumothorax spontané, et leur nombre augmente à mesure que les modalités de soins intensifs progressent. L'incidence du pneumothorax iatrogène est de 5 pour 10000 admissions à l'hôpital.[2]

L'incidence du pneumothorax sous tension est difficile à déterminer car un tiers des cas dans les centres de traumatologie présentaient des thoracostomies à l'aiguille de décompression avant d'arriver à l'hôpital, et tous n'étaient pas atteints de pneumothorax sous tension.[2]

Le pneumomédiastin a une incidence de 1 cas pour 10 000 admissions à l'hôpital.[2]

Étiologies

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Description: Cette section décrit les étiologies de la maladie, c'est-à-dire ce qui cause la maladie (ex. le diabète de type 2 cause la néphropathie diabétique). Les étiologies doivent être identifiées avec le modèle Étiologies.
Formats:Texte, Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques: Étiologie
Commentaires:
 
  • Attention ! Les facteurs de risque et les étiologies d'une maladie ne sont pas synonymes. Les étiologies sont ce qui causent la maladie, alors que les facteurs de risque prédisposent. Prenons l'exemple de l'infarctus du myocarde. Parmi les étiologies de l'infarctus du myocarde, on retrouve la thrombose coronarienne, la dissection coronarienne et le vasospasme. Parmi les facteurs de risque de l'infarctus du myocarde, on retrouve le diabète, l'hypertension artérielle, la sédentarité, l'obésité, le tabagisme, etc.
  • Le format attendu est le texte, la liste à puce ou le tableau. S'il y a quelques étiologies, le format texte est à privilégier. S'il y a de multiples étiologies, la liste à puce est à privilégier, précédée par une courte phrase introductive suivie d'un deux-points. S'il y a des catégories d'étiologies avec de multiples étiologies, le tableau est à privilégier. Bref, si vous considérez que la structure est trop complexe, souvent le tableau est l'idéal. Sinon, privilégiez les formats simples, car l'affichage est meilleur pour les téléphones intelligents en format texte et liste à puce.
  • Si disponible, il est intéressant d'ajouter la fraction étiologique à l'intérieur du modèle Facteur de risque.
Exemple:
 
Parmi les étiologies les plus courantes d'occlusion de l'intestin grêle, on retrouve :
  • les adhérences post-chirurgicales [Étiologie] (la plus fréquente)
  • les néoplasies abdominales [Étiologie]
  • les hernies incarcérées [Étiologie]
  • les maladies inflammatoires de l'intestin [Étiologie] (Crohn)
  • l'impaction fécale [Étiologie]
  • les corps étrangers [Étiologie]
  • les abcès intra-péritonéaux [Étiologie]
  • le volvulus [Étiologie].
Les étiologies de l'infarctus du myocarde comprennent la thrombose coronarienne [Étiologie], la dissection coronarienne [Étiologie] et le vasospasme coronarien [Étiologie].

Facteurs de risque de pneumothorax spontané primaire [2]


  • Fumer
  • Grand habitus de corps mince chez une personne par ailleurs en bonne santé
  • Grossesse
  • Le syndrome de Marfan
  • Pneumothorax familial [2]

Maladies associées à un pneumothorax spontané secondaire [2]


  • MPOC
  • Asthme
  • VIH avec pneumonie à pneumocystis
  • Pneumonie nécrosante
  • Tuberculose
  • Sarcoïdose
  • Fibrose kystique
  • Carcinome bronchogène
  • Fibrose pulmonaire idiopatique
  • ARDS sévère
  • Histiocytose à cellules de Langerhans
  • Lymphangioléiomyomatose
  • Maladie vasculaire du collagène
  • Consommation de drogues par inhalation comme la cocaïne ou la marijuana
  • Endométriose thoracique [2]

Causes du pneumothorax iatrogène [2]


  • Biopsie pleurale
  • Biopsie pulmonaire transbronchique
  • Biopsie du nodule pulmonaire transthoracique
  • Insertion d'un cathéter veineux central
  • Trachéotomie
  • Bloc nerveux intercostal
  • Ventilation à pression positive [2]

Causes du pneumothorax traumatique [2]


  • Traumatisme pénétrant ou contondant
  • Fracture des côtes
  • Plongée ou vol [2]

Causes du pneumothorax sous tension [2]


  • Traumatisme pénétrant ou contondant
  • Barotraumatisme dû à la ventilation à pression positive
  • Trachéotomie percutanée
  • Conversion du pneumothorax spontané en tension
  • Pneumothorax ouvert lorsque le pansement occlusif fonctionne comme une valve unidirectionnelle [2]

Causes du pneumomédiastin [2]


  • Asthme
  • Parturition
  • Émesis
  • Toux sévère
  • Perturbation traumatique de la muqueuse oropharyngée ou œsophagienne [2]

Physiopathologie

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Description: La physiopathologie traite des mécanismes biologiques qui conduisent à l'apparition d'une maladie.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
L'histopathologie doit figurer dans la section Examen paraclinique, et non dans la section physiopathologie.
Exemple:
 
Le VIP est une neurohormone composée de 28 acides aminés et appartenant à la famille des sécrétines-glucagon. Il est produit dans le système nerveux central ainsi que dans les neurones des voies gastro-intestinales, respiratoires et urogénitales. Il agit, via l'expression d'adénylate cyclase cellulaire (AMPc), à titre de vasodilatateur et de régulateur de l'activité des muscles lisses, de stimulateur de la sécrétion d'eau et d'électrolytes par le tractus intestinal, d'inhibiteur de la sécrétion d'acide gastrique et de promoteur du flux sanguin principalement dans le tractus gastro-intestinal. L'ensemble de ces éléments peuvent entraîner une hypokaliémie, une hyperglycémie, une hypomagnésémie et une hypercalcémie qui sont habituellement responsables de la présentation clinique.

Le gradient de pression à l'intérieur du thorax change avec un pneumothorax. Normalement, la pression de l'espace pleural est négative par rapport à la pression atmosphérique. Lorsque la paroi thoracique se dilate vers l'extérieur, le poumon se dilate également vers l'extérieur en raison de la tension superficielle entre les plèvre pariétale et viscérale. Les poumons ont tendance à s'affaisser en raison du recul élastique. Lorsqu'il y a communication entre les alvéoles et l'espace pleural, l'air remplit cet espace en changeant le gradient, l'équilibre de l'unité de collapsus pulmonaire est atteint ou la rupture est scellée. Le pneumothorax grossit et le poumon devient plus petit en raison de cette capacité vitale, et la pression partielle d'oxygène diminue. La présentation clinique d'un pneumothorax peut aller de la douleur asymptomatique à la douleur thoracique et à l'essoufflement. Un pneumothorax sous tension peut provoquer une hypotension sévère (choc obstructif) et même la mort. Une augmentation de la pression veineuse centrale peut entraîner une distension des veines du cou, une hypotension. Les patients peuvent souffrir de tachypnée, de dyspnée, de tachycardie et d'hypoxie.[2]

Le pneumothorax spontané chez la majorité des patients survient en raison de la rupture de bulles ou de bulles. Le pneumothorax spontané primaire est défini comme survenant chez des patients sans maladie pulmonaire sous-jacente, mais ces patients avaient des bulles ou des bulles asymptomatiques à la thoracotomie. Le pneumothorax spontané primaire se produit chez les jeunes grands et minces en raison de forces de cisaillement accrues ou d'une pression plus négative à l'apex du poumon. L'inflammation pulmonaire et le stress oxydatif sont essentiels à la pathogenèse du pneumothorax spontané primaire. Les fumeurs actuels ont une augmentation des cellules inflammatoires dans les petites voies respiratoires et courent un risque accru de pneumothorax.[2]

Le pneumothorax spontané secondaire se produit en présence d'une maladie pulmonaire sous-jacente, principalement une maladie pulmonaire obstructive chronique; d'autres peuvent inclure la tuberculose, la sarcoïdose, la fibrose kystique, la malignité, la fibrose pulmonaire idiopathique et la pneumonie à Pneumocystis jiroveci.[2]

Le pneumothorax iatrogène survient en raison d'une complication d'une procédure médicale ou chirurgicale. La thoracentèse est la cause la plus fréquente.[2]

Les pneumothoraces traumatiques peuvent résulter d'un traumatisme contondant ou pénétrant, ceux-ci créent souvent une valve unidirectionnelle dans l'espace pleural (laissant l'air entrer mais pas sortir) et donc un compromis hémodynamique. Le pneumothorax sous tension survient le plus souvent dans les services de soins intensifs, chez les patients ventilés à pression positive.[2]

Présentation clinique

La section obligatoire Présentation clinique ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section contient la sous-section optionnelle Facteurs de risque et les sous-sections obligatoires Questionnaire et Examen clinique.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
  • La section Présentation clinique ne sert qu'à accueillir ces trois sous-sections : aucune information ne doit se retrouver entre le titre de section Présentation clinique et les autres sous-titres. Ce sont les sous-sections qui doivent être détaillées.
  • Une erreur fréquente est de laisser les facteurs de risque, le questionnaire et l'examen physique en un ou des paragraphes dans la section Présentation clinique, mais de ne pas détailler les sous-sections Facteurs de risque, Questionnaire et Examen clinique.
Exemple:
 
  • Présentation clinique

(Aucun texte)

  • Facteurs de risque

(Texte)

  • Questionnaire

(Texte)

  • Examen clinique

(Texte)

Dans le pneumothorax spontané primaire, le patient est peu symptomatique car des individus par ailleurs en bonne santé tolèrent bien les conséquences physiologiques. Les symptômes les plus courants sont des douleurs thoraciques et un essoufflement. La douleur thoracique est pleurétique, aiguë, sévère et irradie vers l'épaule ipsilatérale. Dans le SSP, la dyspnée est plus sévère en raison d'une diminution de la réserve pulmonaire sous-jacente. [2]

Les antécédents de pneumothorax dans le passé sont importants car la récidive est observée dans 15 à 40% des cas. Une récidive sur le côté controlatéral peut également survenir.[2]

À l'examen, les constatations suivantes sont notées [2]


  • Inconfort respiratoire
  • Augmentation de la fréquence respiratoire
  • Expansion pulmonaire asymétrique
  • Diminution du frémitus tactile
  • Note de percussion hyperrésonante
  • Diminution de l'intensité des bruits respiratoires ou des bruits respiratoires absents [2]

Dans le pneumothorax sous tension, des résultats supplémentaires sont observés [2]


  • Tachycardie plus de 134 battements par minute
  • Hypotension
  • Distension veineuse jugulaire
  • Cyanose
  • Arrêt respiratoire
  • Arrêt cardiaque [2]

Certains pneumothoraces traumatiques sont associés à un emphysème sous-cutané. Le pneumothorax peut être difficile à diagnostiquer à partir d'un examen physique, en particulier dans une baie de traumatologie bruyante. Cependant, il est essentiel de poser le diagnostic de pneumothorax sous tension lors d'un examen physique.[2]

Facteurs de risque

La section facultative Facteurs de risque ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Cette section contient les facteurs de risque de la maladie. Ces facteurs de risque peuvent être des maladies, des anomalies génétiques, des caractéristiques individuelles (l'âge, le sexe, l'origine ethnique, un certain type d'alimentation), etc.
Formats:Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques: Facteur de risque
Commentaires:
 
  • Il est obligatoire d'utiliser des propriétés sémantiques de type Facteur de risque pour les énumérer.
  • Attention de ne pas confondre les étiologies avec les facteurs de risque. Les étiologies sont ce qui cause la maladie, alors que les facteurs de risque prédisposent.
  • Le format attendu est la liste à puce simple, qui doit toujours être précédée d'une phrase introductive et d'un deux-point.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur du modèle Facteur de risque (prévalence, RR, rapport de cote, risque attribuable, etc.).
  • Privilégiez la liste à puce aux tableaux. Les deux formes sont acceptées.
Exemple:
 
Les facteurs de risque de l'infarctus du myocarde sont :
  • l'obésité [Facteur de risque]
  • l'hypertension artérielle [Facteur de risque]
  • le tabagisme [Facteur de risque]
  • le diabète [Facteur de risque].

Questionnaire

La section obligatoire Questionnaire ne contient pour le moment aucune information.
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Description: Cette section traite des symptômes à rechercher à l'anamnèse (questionnaire). Les symptômes sont ressentis et exprimés par les patients.
Formats:Liste à puces
Balises sémantiques: Symptôme, Élément d'histoire
Commentaires:
 
  • Cette section doit faire l'usage des propriétés sémantiques de type Élément d'histoire et Symptôme lors de l'énumération de ces éléments.
  • Attention de ne pas confondre les signes et les symptômes. Les signes sont objectivées à l'examen physique alors que les symptômes sont relatées par le patient.
    • La dyspnée est un symptôme, alors que la tachypnée est un signe.
    • La tachycardie est un signe, alors que la palpitation est un symptôme.
    • Rarement, certains éléments peuvent être à la fois des signes ET des symptômes. Par exemple, la fièvre peut être mesurée par le patient et figurer au questionnaire.
  • Les symptômes des complications potentielles peuvent être évoqués dans cette section, mais ils ne doivent pas être spécifiés avec des balises sémantiques.
  • Dans les modèles sémantiques, insérez un symptôme par modèle (ne pas regrouper). Par exemple, la nausée et les vomissements doivent être mis dans deux modèles distincts.
  • N'utilisez pas de tableau pour cette section : utilisez plutôt un texte ou une liste à puce. Il faut garder les tableaux pour les sections qui en nécessitent le plus dans le but de ne pas surcharger la page.
  • Les facteurs de risque sont déjà présents dans la section du même nom. Il est inutile de le mentionner de nouveau dans la section Questionnaire.
  • Si vous désirez discuter de la manière de distinguer certains diagnostics différentiels au questionnaire, il est préférable d'utiliser la section Approche clinique ou de créer/améliorer une page de type Approche clinique.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur des modèles Symptôme et Élément d'histoire (prévalence, sensibilité, spécificité, etc.).
Exemple:
 
Les symptômes de l'infarctus du myocarde sont :
  • une douleur thoracique [Symptôme] de type serrement irradiant dans le bras gauche ou dans la mâchoire
  • des nausées [Symptôme]
  • des sueurs [Symptôme]
  • de la dyspnée [Symptôme].

D'autres éléments à rechercher au questionnaire de l'infarctus sont :

  • la prise récente d'inhibiteur de la PDE [ne pas mettre de modèle Symptôme]
  • la prise récente de cocaïne [Élément d'histoire]
  • des palpitations (pourrait signaler des arythmies malignes) [ne pas mettre de modèle Symptôme].

Il est parfois pertinent de mentionner des symptômes qui sont absents, comme dans la pharyngite à streptocoque. Les symptômes de la pharyngite à streptocoque sont :

  • l'odynophagie [Symptôme]
  • la fièvre [Symptôme]
  • l'absence de rhinorrhée [Symptôme]
  • l'absence de changement de la voix [Symptôme]
  • l'absence de toux [Symptôme].

Examen clinique

La section obligatoire Examen clinique ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section traite des signes à rechercher lors de l'examen clinique.
Formats:Liste à puces
Balises sémantiques: Examen clinique, Signe clinique
Commentaires:
 
  • Cette section doit faire l'usage de propriétés sémantiques de type Signe clinique lors de l'énumération de ces éléments ainsi que des propriétés de type Examen clinique.
  • Dans certains cas, les signes peuvent être d'autres maladies (voir la section Exemple).
  • Ne pas mettre de symptôme dans l'examen clinique. Les signes cliniques sont objectivés à l'examen physique par le clinicien.
    • La dyspnée est un symptôme, alors que la tachypnée est un signe.
    • La tachycardie est un signe, alors que la palpitation est un symptôme.
    • Rarement, certains éléments peuvent être à la fois des signes ET des symptômes. Par exemple, la fièvre peut être mesurée par le patient et figurer au questionnaire.
  • Les signes des complications potentielles peuvent être évoqués dans cette section, mais ils ne doivent pas être spécifiés avec des balises sémantiques.
  • La liste à puce est le format à privilégier : rarement, un tableau peut être employé, mais cela est à réserver aux cas où la complexité de l'information l'exige.
  • Si vous désirez discuter de la manière de distinguer certains diagnostics différentiels à l'examen clinique, il est préférable d'utiliser la section Approche clinique ou de créer/améliorer une page de type Approche clinique.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur des modèles Examen clinique et Signe clinique (sensibilité, spécificité, VPP, VPN, etc.)
Exemple:
 
L'examen physique de l'appendicite démontrera les éléments suivants :
  • aux signes vitaux [examen clinique] :
    • de la fièvre [signe clinique]
    • des signes de choc septique [signe clinique] si appendicite compliquée (tachycardie, hypotension, tachypnée)
  • à l'examen abdominal [examen clinique]:
    • une sensibilité diffuse à la palpation (phase précoce) [signe clinique]
    • un signe de McBurney positif (généralement un peu plus tard dans la présentation) [signe clinique]
    • un signe de Rovsing positif [signe clinique]
    • un ressaut positif [signe clinique]
    • un signe du Psoas positif [signe clinique]
    • un signe de l'obturateur positif [signe clinique]
  • un examen gynécologique [examen clinique] normal [signe clinique].

Examens paracliniques

La section obligatoire Examens paracliniques ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section concerne les tests à demander lorsque la maladie est suspectée et les résultats attendus en présence de la maladie.
Formats:Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques: Examen paraclinique, Signe paraclinique
Commentaires:
 
  • Chaque examen paraclinique doit être spécifiée à l'aide du modèle Examen paraclinique et ses résultats attendus à l'aide du modèle Signe paraclinique.
  • La liste à puce est le format à utiliser, toujours précédée d'une courte phrase introductive avec un deux-points. Parfois, présenter les examens paracliniques/signes paracliniques sous la forme d'un tableau peut-être optimal, mais cela est à réserver aux cas où la complexité de l'information l'exige.
  • Il est important d'être précis. Par exemple, « radiographie du genou » est préférable à « radiographie », « TDM abdominal avec contraste » > « TDM abdominal », etc.
  • Il est possible de mettre des examens paracliniques qui sont indiqués pour une maladie, mais qui sont normaux. Par exemple, la radiographie thoracique dans l'infarctus du myocarde, qui sert essentiellement à dépister d'autres maladies (dissection aortique, oedème pulmonaire aigu).
  • Un signe paraclinique peut être normal. Par exemple, un trou anionique normal (signe paraclinique) peut être utile dans le contexte d'une acidose métabolique.
  • Il est utile de séparer les laboratoires et les imageries en deux sous-sections distinctes.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur des modèles Examen paraclinique et Signe paraclinique (sensibilité, spécificité, VPP, VPN, etc.).
Exemple:
 
Les examens suivants sont utiles dans la démarche d'investigation du VIPome :
  • les électrolytes fécaux [examen paraclinique] : le trou osmolaire fécal est habituellement inférieur à 50 mOsm/kg [signe paraclinique]
  • le taux de VIP sérique [examen paraclinique] : habituellement supérieur à 500 pg/mL [signe paraclinique]
  • le taux de catécholamines sériques [examen paraclinique]
  • le taux de polypeptides pancréatiques sériques : les polypeptides pancréatiques sériques sont habituellement augmentés [signe paraclinique]
  • les électrolytes sériques [examen paraclinique] : l'hypokaliémie [signe paraclinique], l'hyperchlorémie [signe paraclinique] et l'hypercalcémie [signe paraclinique] sont typiques
  • la glycémie [examen paraclinique]: l'hyperglycémie [signe paraclinique] est fréquente
  • le gaz artériel [examen paraclinique]/ gaz veineux [examen paraclinique] : le gaz artériel ou veineux peuvent détecter une acidose métabolique [signe paraclinique] à trou anionique normal [signe paraclinique]
  • l'ECG [examen paraclinique], si hypokaliémie ou hypercalcémie.

La radiographie thoracique, l'échographie ou la tomodensitométrie peuvent être utilisées pour le diagnostic, bien que le diagnostic à partir d'une radiographie pulmonaire soit plus courant. Les résultats radiographiques d'un espace aérien de 2,5 cm équivalent à un pneumothorax à 30%. Les pneumothoraces occultes peuvent être diagnostiqués par TDM, mais sont généralement cliniquement insignifiants. L'échographie abdominale focalisée étendue pour les traumatismes (E-FAST) a été un outil de diagnostic plus récent pour le pneumothorax. Le diagnostic de l'échographie est généralement posé par l'absence de glissement pulmonaire, l'absence d'artefact de queue de comète et la présence d'un point pulmonaire. Malheureusement, cette méthode de diagnostic est très dépendante de l'opérateur, sa sensibilité et sa spécificité peuvent varier. Dans des mains habiles, l'échographie a jusqu'à 94% de sensibilité et 100% de spécificité (mieux que la radiographie pulmonaire). Si un patient est instable sur le plan hémodynamique avec suspicion de pneumothorax sous tension, l'intervention n'est pas suspendue pour attendre l'imagerie. La décompression de l'aiguille peut être effectuée si le patient est instable du point de vue hémodynamique avec des antécédents et un examen physique convaincants, indiquant un pneumothorax sous tension.

Approche clinique

La section facultative Approche clinique ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Alors que les sections Questionnaire, Examen clinique et Examens paracliniques servent à énumérer, cette section sert à intégrer tous ces éléments pour discuter du raisonnement du clinicien. C'est en quelque sorte la manière dont les cliniciens réfléchissent lorsque confrontés à cette maladie : c'est la section par excellence pour l'enseignement.
Formats:Texte, Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
  • C'est la seule section dans laquelle on peut répéter des informations qui ont déjà été mentionnées auparavant.
  • L'utilisation du modèle Flowchart (diagramme) est encouragée. Voir Aide:Diagramme.
  • Le format attendu est libre (texte, liste, tableau, diagramme).
Exemple:
 

Diagnostic

La section facultative Diagnostic ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Cette section traite de la manière dont on peut diagnostiquer une maladie en tenant compte de l'histoire, de l'examen clinique et des investigations. C'est dans cette section que se retrouveront les critères permettant d'infirmer ou de confirmer la présence de la maladie (lorsqu'ils existent).
Formats:Texte, Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
  • Si des critères diagnostiques précis et officiels existent, cette section sert à les répertorier.
  • Si la forme des critères diagnostiques est complexe, il est possible de présenter l'information sous forme de tableau. La liste à puce est néanmoins à privilégier.
Exemple:
 
L'asystolie est un diagnostic électrocardiographique. L'absence d'activité électrique chez un patient inconscient sans pouls permet de confirmer le diagnostic, tout en s'assurant qu'il n'y a pas de cable débranché et que la calibration du moniteur est adéquate.

Selon le Fourth Universal Definition of Myocardial Infarction, l'infarctus aigu du myocarde est diagnostiqué lorsqu'il y a :

  • une blessure myocardique aiguë
  • des évidences cliniques d'ischémie aiguë du myocarde
  • avec une élévation et/ou baisse des troponines sériques (avec au moins une valeur au-dessus du 99e percentile) et au moins un des éléments suivants :
    • des symptômes compatibles avec l'ischémie myocardique
    • un changement ischémique de novo à l'ECG
    • une apparition d'ondes Q pathologiques
    • une évidence à l'imagerie de nouvelles pertes de myocardes viables
    • une évidence à l'imagerie de nouvelles pertes de mobilité régionale de la contractilité
    • une identification d'un thrombus coronarien par angiographie ou autopsie.

Diagnostic différentiel

La section obligatoire Diagnostic différentiel ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section traite du diagnostic différentiel de la maladie, c'est-à-dire aux autres diagnostics à évoquer lorsque confronté à ce diagnostic.
Formats:Liste à puces
Balises sémantiques: Diagnostic différentiel
Commentaires:
 
  • Chaque diagnostic doit être spécifié à l'aide d'une propriété sémantique de type Diagnostic différentiel.
  • La liste à puce est le format à utiliser, toujours précédée d'une courte phrase introductive avec un deux-points. Évitez les tableaux dans cette section. Gardons-les pour d'autres sections pour garder l'efficacité de l'article.
  • Vous pouvez ajouter quelques éléments discriminants après chaque diagnostic différentiel. Si c'est un ou deux éléments, vous pouvez mettre ces éléments discriminants entre parenthèse après le modèle Diagnostic différentiel. S'il s'agit de quelques phrases, insérez une note de bas de page après le modèle Diagnostic différentiel. Pour élaborer plus longuement sur la manière de distinguer la maladie et ses diagnostics différentiels, servez-vous de la section Approche clinique.
  • Si vous désirez écrire un paragraphe sur les différentes manières de distinguer le diagnostic A du diagnostic B, vous pouvez écrire un paragraphe dans la section Approche clinique qui mentionnent tous les éléments qui permettent de distinguer ces diagnostics entre eux au questionnaire, à l'examen clinique et aux examens paracliniques.
  • Attention de ne pas confondre le diagnostic différentiel avec les étiologies et les complications. Le diagnostic différentiel, ce sont les autres maladies qui peuvent avoir une présentation clinique similaire. Les étiologies sont les entités qui causent la maladie. Les complications sont les entités qui découlent directement de la maladie.
Exemple:
 
Le diagnostic différentiel de l'appendicite comprend :
  • l'abcès tubo-ovarien [diagnostic différentiel]
  • l'atteinte inflammatoire pelvienne [diagnostic différentiel]
  • la grossesse ectopique [diagnostic différentiel] Pour différencier la grossesse ectopique de l'appendicite, il faut d'abord questionner les facteurs de risques XYZ du patient... (voir la section Commentaires de la présente bannière pour des instructions plus détaillées si vous désirez souligner des éléments discriminants.)
  • la cystite [diagnostic différentiel].

Les diagnostics différentiels de pneumothorax comprennent: [2]


  • Aspiration, pneumonie bactérienne ou virale
  • Dissection aortique aiguë
  • Infarctus du myocarde
  • Embolie pulmonaire
  • Péricardite aiguë
  • Spasme œsophagien
  • Rupture œsophagienne
  • Fracture des côtes
  • Blessures diaphragmatiques [2]

Traitement

La section obligatoire Traitement ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section décrit le traitement de la maladie.
Formats:Liste à puces, Tableau, Texte
Balises sémantiques: Traitement, Traitement pharmacologique
Commentaires:
 
  • Chaque traitement (et son indication) doit être spécifié à l'aide d'une propriété sémantique de type Traitement.
  • La liste à puce et le tableau sont les formats à privilégier.
  • La liste à puce doit toujours être précédée d'une courte phrase introductive avec un deux-points.
  • Il faut garder en tête lorsqu'on écrit cette section que le clinicien qui consulte cette page doit être en mesure de retrouver l'information dont il a besoin rapidement. La division de l'information doit tenir compte de cette contrainte.
  • Chaque traitement (et son indication) doit être spécifié à l'aide d'une propriété sémantique de type Traitement. Si disponible, ajoutez les données épidémiologiques dans le modèle sémantique du traitement par rapport à l'efficacité du traitement (RRA, RRR, NNT, NNH, etc.).
  • Indiquez la posologie des médicaments ainsi que la durée du traitement. Les posologies de médicaments doivent être systématiquement référencées. Un médicament mentionné sans la posologie a une utilité limitée pour le clinicien qui visite la page.
  • Si un traitement approprié de la maladie est une procédure, ne décrivez pas cette procédure dans la section traitement.
    • Ne décrivez pas comment on installe un drain thoracique dans le pneumothorax. La technique d'installation du drain thoracique sera détaillée sur une page de type Procédure. Tenez-vous en à l'indication de la procédure pour la présente maladie. Par exemple, le drain thoracique est indiqué en présence d'un pneumothorax de > 3 cm.
    • Ne détaillez pas l'onyxectomie dans la page sur l'ongle incarné. Dites plutôt que l'onyxectomie est appropriée dans l'ongle incarné dans les situations XYZ.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur du modèle Traitement (NNH, NNT, RRR, RRA, etc.)
  • Lorsqu'il n'y a pas de traitement, ajouter une balise de type [Traitement] et la faire pointer vers Absence d'intervention.
Exemple:
 

La prise en charge dépend du scénario clinique.[2]

Pour les patients présentant des symptômes associés et présentant des signes d'instabilité, la décompression à l'aiguille est le traitement d'un pneumothorax. Ceci est généralement effectué avec un angiocathéter de calibre 14 à 16 et 4,5 cm de longueur, juste au-dessus de la côte dans le deuxième espace intercostal de la ligne médio-claviculaire. Après décompression à l'aiguille ou pour des pneumothoraces stables, le traitement consiste à insérer une sonde de thoracostomie. Celui-ci est généralement placé au-dessus de la côte dans le cinquième espace intercostal antérieur à la ligne médio-maxillaire. La taille de la sonde de thoracostomie varie généralement en fonction de la taille et du poids du patient et de l'existence ou non d'un hémothorax associé.[2]

Les plaies thoraciques ouvertes «par succion» sont d'abord traitées avec un pansement occlusif à trois faces. Un traitement supplémentaire peut nécessiter une thoracostomie par sonde et / ou une réparation d'un défaut de la paroi thoracique. [2]

Un patient de petit pneumothorax spontané primitif asymptomatique (profondeur inférieure à 2 cm) reçoit généralement son congé avec suivi en ambulatoire après 2 à 4 semaines. Si le patient est symptomatique ou si la profondeur / la taille est supérieure à 2 cm, une aspiration à l'aiguille est effectuée, après l'aspiration, si le patient s'améliore et que la profondeur résiduelle est inférieure à 2 cm, le patient est déchargé, sinon une thoracostomie par tube est effectuée.

Dans le pneumothorax spontané secondaire, si la taille / profondeur du pneumothorax est inférieure à 1 cm et qu'il n'y a pas de dyspnée, le patient est admis, un débit élevé d'oxygène est administré et l'observation est effectuée pendant 24 heures. Si la taille / profondeur est comprise entre 1 et 2 cm, l'aspiration à l'aiguille est effectuée, la taille résiduelle du pneumothorax est alors vue, si la profondeur après l'aspiration à l'aiguille est inférieure à 1 cm, la gestion se fait par inhalation d'oxygène et observation et en cas de plus de 2 cm , une thoracostomie tubulaire est effectuée. En cas de profondeur de plus de 2 cm ou d'essoufflement, une thoracostomie par sonde est effectuée.[2]

L'air peut réabsorber de l'espace pleural à un taux de 1,5% / jour. L'utilisation d'oxygène supplémentaire peut augmenter ce taux de réabsorption. En augmentant la fraction de concentration d'oxygène inspirée, l'azote de l'air atmosphérique est déplacé en modifiant le gradient de pression entre l'air dans l'espace pleural et les capillaires. Le pneumothorax sur la radiographie thoracique d'environ 25% ou plus nécessite généralement un traitement par aspiration à l'aiguille s'il est symptomatique et en cas d'échec, une thoracostomie par sonde est effectuée.[2]

Indications de l'intervention chirurgicale (VATS vs thoracotomie) [2]


  • Fuite d'air continue pendant plus de sept jours
  • Pneumothoraces bilatéraux
  • Le premier épisode chez un patient professionnel à haut risque, c'est-à-dire des plongeurs, des pilotes
  • Pneumothorax ipsilatéral récurrent
  • Pneumothorax controlatéral
  • Patients atteints du SIDA[2]

Les patients qui subissent une chirurgie thoracique vidéo-assistée (VATS) obtiennent une pleurodèse pour occlure l'espace pleural. La pleurodèse mécanique avec bulle / bullectomie diminue le taux de récidive du pneumothorax à <5%. Les options pour la pleurodèse mécanique comprennent le décapage de la plèvre pariétale par rapport à l'utilisation d'un «tampon à gratter» abrasif ou d'une gaze sèche. Une pleurodèse chimique est une option chez les patients qui peuvent ne pas tolérer la pleurodèse mécanique. Les options pour la pleurodèse chimique comprennent le talc, la tétracycline, la doxycycline ou la minocycline, qui sont tous des irritants de la muqueuse pleurale.[2]

Suivi

La section facultative Suivi ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Cette section traite du suivi de la maladie.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
  • Est-ce que la patient aura besoin d'être revu dans X semaines ?
  • Quels doivent être les consignes données au patient ?
  • Cette section peut également traiter du suivi intrahospitalier.
  • Quels sont les éléments cliniques (signes/symptômes) et paracliniques (imagerie et laboratoire) à répéter ? À quelle fréquence ? Pour quelle raison ?
Exemple:
 

Complications

La section obligatoire Complications ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section traite des complications possibles de la maladie.
Formats:Liste à puces, Texte
Balises sémantiques: Complication
Commentaires:
 
  • Chaque complication doit être spécifiée à l'aide du modèle Complication.
  • Si possible, veuillez ajouter la fréquence des complications.
  • Ne pas mentionner les complications de la procédure ou du traitement sur la page de la maladie.
    • Sur une page de tendinite, ne pas mettre dans les complications que l'ulcère d'estomac est une complication de la prise d'anti-inflammatoire. Cette complication figure seulement sur la page de type Médicament dans les effets indésirables.
    • Sur la page de l'appendicite, on ne nomme pas les complications de l'appendicectomie, mais seulement celles de l'appendicite. Les complications de l'appendicectomie sont décrites sur une page de type Procédure d'appendicectomie.
  • Ne pas confondre les facteurs de risque, les étiologies, les complications et le diagnostic différentiel. Les complications, ce sont les autres maladies qui se développent si on ne traite pas la maladie.
  • Le format attendu est la liste à puce, précédé d'une courte phrase introductive et d'un deux-points.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur du modèle Complication (risque relatif, etc.)
  • Lorsqu'il n'y a pas de complications, ajouter une balise de type [Complication] et la faire pointer vers Aucune complication.
Exemple:
 
Les complications de l'infarctus du myocarde sont :
  • la rupture d'un pilier mitral [Complication]
  • l'oedème aiguë du poumon [Complication]
  • la tachycardie ventriculaire [Complication]
  • le bloc AV de haut grade [Complication].
  • complication 1
  • complication 2
  • complication 3
  • ...
  • Insuffisance ou arrêt respiratoire
  • Arrêt cardiaque
  • Pyopneumothorax
  • Empyème
  • Œdème pulmonaire Rexpansion
  • Pneumopéricarde
  • Pneumopéritoine
  • Pneumohémothorax
  • Fistule bronchopulmonaire
  • Dommages au faisceau neurovasculaire lors d'une thoracostomie tubulaire
  • Douleur et infection cutanée au site de la thoracostomie du tube [2]

Évolution

La section facultative Évolution ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Cette section contient le pronostic et évolution naturelle de la maladie. Le pronostic est lié à la survie du patient atteint de la maladie. L'évolution naturelle est la manière dont évoluera la maladie du patient dans le temps.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
Exemple:
 
La dissection aortique est associée une mortalité très élevée. Au moins 30% des patients décèdent après leur arrivée à l'urgence, et ce, même après une intervention chirurgicale. Pour ceux qui survivent à la chirurgie, la morbidité est également très élevée et la qualité de vie est mauvaise. La mortalité la plus élevée d'une dissection aortique aiguë est dans les 10 premiers jours. Les patients qui ont une dissection chronique ont tendance à avoir un meilleur pronostic, mais leur espérance de vie est raccourcie par rapport à la population générale.[1] Sans traitement, la mortalité est de 1 à 3% par heure au cours des 24 premières heures, 30% à une semaine, 80% à deux semaines et 90% à un an.

La PSP est généralement bénigne et se résout principalement d'elle-même sans aucune intervention majeure. La récidive peut survenir jusqu'à trois ans. Le taux de récidive dans les cinq années suivantes est de 30% pour les PSP et de 43% pour les SSP. Le risque de récidive augmente avec chaque pneumothorax subséquent; il est de 30% avec le premier, 40% après un envoi et plus de 50% après la troisième récurrence. La PSP n'est pas considérée comme une menace majeure pour la santé, mais des décès ont été signalés. Les SSP sont plus mortels en fonction de la maladie pulmonaire sous-jacente et de la taille du pneumothorax. Les patients atteints de BPCO et du VIH ont une mortalité élevée après un pneumothorax. La mortalité du SSP est de 10%. La mortalité due au pneumothorax sous tension est élevée si les mesures appropriées ne sont pas prises. [2]

Prévention

La section facultative Prévention ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Cette section traite des mesures préventives et du dépistage précoce de la maladie (lorsque pertinent).
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
Exemple:
 
La prévention primaire consiste à la prise en charge des facteurs de risque :
  • l'arrêt tabagique
  • l'activité physique régulière
  • la perte de poids si obésité
  • le bon contrôle du diabète, de l'hypertension et de l'hypercholestérolémie
  • éviter toute consommation de cocaïne.

Les patients atteints de pneumothorax doivent être informés qu'ils ne doivent pas voyager par avion ou dans des régions éloignées avant la résolution complète du pneumothorax. Les patients ayant des professions à haut risque comme les plongeurs sous-marins et les pilotes doivent être informés qu'ils ne doivent pas plonger ou voler tant que la prise en charge chirurgicale définitive de leur pneumothorax n'est pas terminée.

Il est conseillé à tous les patients d'arrêter de fumer. Ils devraient être évalués pour leur volonté d'arrêter de fumer; ils doivent être éduqués et recevoir une pharmacothérapie s'ils décident d'arrêter. [2]

Concepts clés

Ne laissez pas une radiographie thoracique ou une tomodensitométrie retarder le traitement par décompression à l'aiguille ou par sonde de thoracostomie si le patient est cliniquement instable, c'est-à-dire pneumothorax sous tension.

L'aggravation de l'emphysème sous-cutané peut être associée à une malposition d'un drain thoracique et un repositionnement avec un nouveau drain thoracique est recommandé. Une sonde thoracique ne doit jamais être réinsérée car cela peut augmenter le risque d'empyème pour le patient.[2]

Un pneumothorax non traité est une contre-indication au vol ou à la plongée sous-marine. Si le transport aérien est nécessaire, une sonde de thoracostomie doit être placée avant le transport. [2]

En cas de pneumothorax persistant ou récurrent malgré un traitement par sonde de thoracostomie, ces patients ont besoin de consultations spécialisées pour une éventuelle chirurgie thoracoscopique vidéo-assistée (VATS) avec ou sans pleurodèse ou thoracotomie.

Si le patient sort de l'hôpital après un pneumothorax résolu, des recommandations devraient être faites pour ne pas voler ou faire de la plongée sous-marine pendant au moins deux semaines. Les patients ayant des antécédents connus de pneumothorax spontané ne doivent pas être médicalement autorisés à exercer des activités de vol ou de plongée sous-marine.

Consultations

  • Radiologue interventionnel
  • Chirurgien thoracique
  • Consultant en pneumologie [2]

Références

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