« Palpitations (approche clinique) » : différence entre les versions
(physiopatho) |
|||
Ligne 93 : | Ligne 93 : | ||
Le rythme des palpitations peut indiquer l'étiologie des palpitations (des palpitations irrégulièrement irrégulières indiquent une fibrillation auriculaire comme source des palpitations). Une sensation irrégulière de martèlement dans le cou peut être causée par une dissociation auriculo-ventriculaire, et les oreillettes suivantes se contractent contre une valve tricuspide et mitrale fermée, produisant ainsi des ondes de canon A. Les palpitations induites par l'exercice pourraient évoquer une cardiomyopathie, une ischémie ou des canalopathies.<ref name=":2" /><ref name=":6">https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/26739319</ref> <ref name=":0" /> | Le rythme des palpitations peut indiquer l'étiologie des palpitations (des palpitations irrégulièrement irrégulières indiquent une fibrillation auriculaire comme source des palpitations). Une sensation irrégulière de martèlement dans le cou peut être causée par une dissociation auriculo-ventriculaire, et les oreillettes suivantes se contractent contre une valve tricuspide et mitrale fermée, produisant ainsi des ondes de canon A. Les palpitations induites par l'exercice pourraient évoquer une cardiomyopathie, une ischémie ou des canalopathies.<ref name=":2" /><ref name=":6">https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/26739319</ref> <ref name=":0" /> | ||
Vous pouvez consultez la page sur les [[Tachycardie (signe clinique)|tachy]]<nowiki/>arrythmies pour en savoir plus sur leur physiopathologie. | Vous pouvez consultez la page sur les [[Tachycardie (signe clinique)|tachy]]<nowiki/>arrythmies pour en savoir plus sur leur physiopathologie. | ||
== Approche clinique == | == Approche clinique == | ||
{{Section ontologique | classe = Situation clinique | nom = Approche clinique}} | {{Section ontologique | classe = Situation clinique | nom = Approche clinique}} | ||
=== Questionnaire === | === Questionnaire === | ||
Ligne 112 : | Ligne 105 : | ||
* {{Questionnaire | nom = Questionnaire 2}} | * {{Questionnaire | nom = Questionnaire 2}} | ||
* ... | * ... | ||
* âge d'apparition | |||
* description des symptômes | |||
* rythme | |||
* situations qui entrainent les symptômes | |||
* mode d'apparition (rapide vs graduel) | |||
* facteurs qui soulagent les symptômes (repos, valsalva) | |||
* positions | |||
* douleurs thoraciques | |||
* étourdissements | |||
* syncope | |||
* médicaments (prescriptions, vente libre...) | |||
* habitudes d'exercice | |||
* consommation de caféine, d'alcool et de drogues | |||
* ATCD médicaux | |||
* ATCD familiaux<ref name=":0" /> | |||
==== Interprétation ==== | |||
Les palpitations qui sont une affection depuis l'enfance sont très probablement causées par une tachycardie supraventriculaire, tandis que les palpitations qui surviennent plus tard dans la vie sont plus susceptibles d'être secondaires à une maladie cardiaque structurelle. Un rythme régulier rapide est plus susceptible d'être secondaire à une tachycardie supraventriculaire paroxystique ou à une tachycardie ventriculaire, et un rythme rapide et irrégulier est plus susceptible d'être une indication de fibrillation auriculaire, de flutter auriculaire ou de tachycardie avec bloc variable. On pense que la tachycardie supraventriculaire et ventriculaire entraîne des palpitations avec un début brutal et une interruption brutale. Chez les patients qui peuvent terminer leurs palpitations par une manœuvre de Valsalva, on pense que cela peut indiquer une tachycardie supraventriculaire. Des palpitations associées à des douleurs thoraciques peuvent suggérer une ischémie myocardique. Enfin, lorsque des étourdissements ou une syncope accompagnent les palpitations, une tachycardie ventriculaire, une tachycardie supraventriculaire ou d'autres arythmies doivent être prises en compte.<ref name=":0" /> | |||
=== Examen clinique === | === Examen clinique === | ||
Ligne 119 : | Ligne 130 : | ||
* {{Examen clinique | nom = Examen clinique 2}} | * {{Examen clinique | nom = Examen clinique 2}} | ||
* ... | * ... | ||
* signes vitaux | |||
* signes vitaux orthostatiques | |||
* auscultation cardiaque | |||
* auscultation pulmonaire | |||
* examen des extrémités | |||
* demander au patient de taper le rythme cardiaque qu'il ressent lors des épisodes de palpitations <ref name=":0" /> | |||
==== Interprétation ==== | |||
Des signes vitaux orthostatiques positifs peuvent indiquer une déshydratation ou une anomalie électrolytique. Un clic et un souffle mi-systolique peuvent indiquer un prolapsus de la valve mitrale. Un souffle holosystolique sévère mieux entendu à la bordure sternale gauche qui augmente avec Valsalva peut indiquer une cardiomyopathie obstructive hypertrophique. La division fixe du S2 tout au long du cycle cardiaque et un soulèvement ventriculaire droit sont des caractéristiques cliniques caractéristiques de la communication interauriculaire. Un rythme irrégulier indique une fibrillation auriculaire ou un flutter auriculaire. Les signes de cardiomégalie et d'œdème périphérique peuvent indiquer une insuffisance cardiaque et une ischémie ou une anomalie valvulaire. <ref name=":1" /><ref name=":2" /><ref name=":6" /><ref name=":0" /> | |||
== Drapeaux rouges == | == Drapeaux rouges == |
Version du 30 mars 2021 à 10:11
Palpitations (68)
Toute contribution serait appréciée.
Description: | Cette section contient la définition du concept et devrait se résumer à quelques phrases au maximum : il ne s'agit pas d'une introduction. S'il existe des pages alternatives ou des nuances qui seraient susceptibles d'intéresser le lecteur, elles seront mentionnées dans cette section avec des liens. Le format attendu est le texte. |
Formats: | Texte |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: | Une erreur fréquente est de mettre des signes, des symptômes et le traitement dans l'introduction. Dans un soucis de concision, et considérant que votre page sera consultée autant sur ordinateur que sur les téléphones intelligents, la définition sert à définir à la manière d'un dictionnaire. |
Exemple: | L'appendicite est l'inflammation et l'infection de l'appendice. |
Les palpitations sont l'une des plaintes les plus courantes des patients qui se sont présentés aux services d'urgence, aux fournisseurs de soins primaires ou aux cardiologues. Les palpitations se définissent comme une pulsation rapide, un battement anormalement rapide ou irrégulier du cœur. Elles sont un symptôme sensoriel et sont souvent décrites comme un battement saccadé, des battements rapides dans la poitrine, une sensation de martèlement dans la poitrine ou le cou, ou un basculement dans la poitrine. Les palpitations ne sont pas spécifiques et peuvent être un symptôme ou un diagnostic. Bien que la cause des palpitations soit le plus souvent bénigne, elles peuvent être le signe d'une maladie mettant la vie en danger.[1][2]
Épidémiologie
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | Cette section contient les données épidémiologiques sur le sujet de la page (ex. incidence, prévalence, coûts en hospitalisation, proportion homme:femme, régions où la prévalence est la plus élevée, etc.). Chaque donnée épidémiologique doit être appuyée par une référence. Idéalement, des statistiques canadiennes et québécoises sont mentionnées lorsque disponibles. |
Formats: | Texte |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: |
|
Exemple: | Les saignements digestifs bas représentent 20% à 30% de tous les patients présentant des saignements GI majeurs. L'HDB est moins fréquente que les hémorragies digestives hautes (HDH) avec une prévalence de 20 à 27 cas par 100 000 vs 50 à 150 cas par 100 000. |
Les palpitations sont une plainte très courante dans la population générale, et en particulier chez les personnes atteintes de cardiopathie structurelle. La présentation clinique est divisée en quatre groupes: extrasystolique, tachycardique, anxieux et intense. L'anxiété est la plus courante. [3][2]
Étiologies
Toute contribution serait appréciée.
Description: |
|
Formats: | Liste à puces, Tableau |
Balises sémantiques: | Étiologie |
Commentaires: |
|
Exemple: | Les étiologies de l'hémorragie digestive basse sont :
|
Origine cardiaque | Origine psychiatrique | Médicaments et substances | Conditions métaboliques |
---|---|---|---|
|
|
|
|
Physiopathologie
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | La physiopathologie traite des mécanismes biologiques qui conduisent à l'apparition de l'approche clinique. |
Formats: | Texte |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: | Attention de ne pas traiter de la physiopathologie de l'ensemble des étiologies couvertes dans la section Étiologies, mais de seulement discuter de la physiopathologie générale de la sémiologie couverte par le sujet de la page. |
Exemple: | Différentes voies physiologiques peuvent entraîner une dyspnée, notamment via les chimiorécepteurs ASIC, les mécanorécepteurs et les récepteurs pulmonaires. On pense que trois composantes principales contribuent à la dyspnée : les signaux afférents, les signaux efférents et le traitement central de l'information. [...] |
La sensation de palpitations peut résulter d'extrasystoles ou de tachy-arythmies. Elles sont rarement notées lors d'une bradycardie.
Les palpitations peuvent être décrites de plusieurs manières. Les descriptions les plus courantes incluent une bascule dans la poitrine, un battement rapide dans la poitrine ou des coups dans le cou. La description des symptômes peut fournir un indice concernant l'étiologie des palpitations, et la physiopathologie de chacune de ces descriptions est considérée comme différente.
Chez les patients qui décrivent les palpitations comme une brève bascule thoracique, on pense que les palpitations sont causées par des systoles supplémentaires telles que des contractions prématurées supraventriculaires ou ventriculaires. On pense que la sensation de bascule résulte de la contraction violente après la pause et la sensation que le cœur est arrêté résulte de la pause.
On pense que la sensation de flottement rapide dans la poitrine résulte d'une arythmie ventriculaire ou supraventriculaire soutenue. De plus, l'arrêt brutal de cette arythmie peut évoquer une tachycardie supraventriculaire paroxystique. Ceci est encore soutenu si le patient peut arrêter les palpitations en utilisant les manœuvres de Valsalva.
Le rythme des palpitations peut indiquer l'étiologie des palpitations (des palpitations irrégulièrement irrégulières indiquent une fibrillation auriculaire comme source des palpitations). Une sensation irrégulière de martèlement dans le cou peut être causée par une dissociation auriculo-ventriculaire, et les oreillettes suivantes se contractent contre une valve tricuspide et mitrale fermée, produisant ainsi des ondes de canon A. Les palpitations induites par l'exercice pourraient évoquer une cardiomyopathie, une ischémie ou des canalopathies.[4][7] [2]
Vous pouvez consultez la page sur les tachyarrythmies pour en savoir plus sur leur physiopathologie.
Approche clinique
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: |
|
Formats: | Liste à puces, Tableau, Texte |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: |
|
Exemple: | |
Questionnaire
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: |
|
Formats: | Liste à puces, Tableau |
Balises sémantiques: | Questionnaire, Symptôme discriminant, Élément d'histoire discriminant |
Commentaires: |
|
Exemple: | Chez les patients atteints de dyspnée aiguë, les symptômes à rechercher sont :
|
- questionnaire 1
- questionnaire 2
- ...
- âge d'apparition
- description des symptômes
- rythme
- situations qui entrainent les symptômes
- mode d'apparition (rapide vs graduel)
- facteurs qui soulagent les symptômes (repos, valsalva)
- positions
- douleurs thoraciques
- étourdissements
- syncope
- médicaments (prescriptions, vente libre...)
- habitudes d'exercice
- consommation de caféine, d'alcool et de drogues
- ATCD médicaux
- ATCD familiaux[2]
Interprétation
Les palpitations qui sont une affection depuis l'enfance sont très probablement causées par une tachycardie supraventriculaire, tandis que les palpitations qui surviennent plus tard dans la vie sont plus susceptibles d'être secondaires à une maladie cardiaque structurelle. Un rythme régulier rapide est plus susceptible d'être secondaire à une tachycardie supraventriculaire paroxystique ou à une tachycardie ventriculaire, et un rythme rapide et irrégulier est plus susceptible d'être une indication de fibrillation auriculaire, de flutter auriculaire ou de tachycardie avec bloc variable. On pense que la tachycardie supraventriculaire et ventriculaire entraîne des palpitations avec un début brutal et une interruption brutale. Chez les patients qui peuvent terminer leurs palpitations par une manœuvre de Valsalva, on pense que cela peut indiquer une tachycardie supraventriculaire. Des palpitations associées à des douleurs thoraciques peuvent suggérer une ischémie myocardique. Enfin, lorsque des étourdissements ou une syncope accompagnent les palpitations, une tachycardie ventriculaire, une tachycardie supraventriculaire ou d'autres arythmies doivent être prises en compte.[2]
Examen clinique
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: |
|
Formats: | Liste à puces, Tableau |
Balises sémantiques: | Examen clinique, Signe clinique discriminant |
Commentaires: |
|
Exemple: | Chez les patients atteints d'une dyspnée aiguë, les éléments suivants sont à rechercher à l'examen clinique :
|
- examen clinique 1
- examen clinique 2
- ...
- signes vitaux
- signes vitaux orthostatiques
- auscultation cardiaque
- auscultation pulmonaire
- examen des extrémités
- demander au patient de taper le rythme cardiaque qu'il ressent lors des épisodes de palpitations [2]
Interprétation
Des signes vitaux orthostatiques positifs peuvent indiquer une déshydratation ou une anomalie électrolytique. Un clic et un souffle mi-systolique peuvent indiquer un prolapsus de la valve mitrale. Un souffle holosystolique sévère mieux entendu à la bordure sternale gauche qui augmente avec Valsalva peut indiquer une cardiomyopathie obstructive hypertrophique. La division fixe du S2 tout au long du cycle cardiaque et un soulèvement ventriculaire droit sont des caractéristiques cliniques caractéristiques de la communication interauriculaire. Un rythme irrégulier indique une fibrillation auriculaire ou un flutter auriculaire. Les signes de cardiomégalie et d'œdème périphérique peuvent indiquer une insuffisance cardiaque et une ischémie ou une anomalie valvulaire. [1][4][7][2]
Drapeaux rouges
Toute contribution serait appréciée.
Description: |
|
Formats: | Liste à puces |
Balises sémantiques: | Drapeau rouge |
Commentaires: |
|
Exemple: | Les drapeaux rouges des patients qui se présentent en céphalée aiguë sont :
|
Investigation
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | |
Formats: | Texte |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: | |
Exemple: | |
Un électrocardiogramme à 12 dérivations doit être réalisé sur chaque patient se plaignant de palpitations. La présence d'un intervalle PR court et d'une onde delta (syndrome de Wolff-Parkinson-White) est une indication de l'existence d'une pré-excitation ventriculaire. Une hypertrophie ventriculaire gauche significative avec des ondes Q septales profondes en I, L et V4 à V6 peut indiquer une cardiomyopathie obstructive hypertrophique. La présence d'ondes Q peut indiquer un infarctus du myocarde antérieur comme étiologie des palpitations, et un intervalle QT prolongé peut indiquer la présence du syndrome du QT long.[2]
Les études de laboratoire doivent être limitées au départ. Une numération formule sanguine complète peut évaluer l'anémie et l'infection. L'urée sérique, la créatinine et les électrolytes pour évaluer les déséquilibres électrolytiques et le dysfonctionnement rénal. Les tests de la fonction thyroïdienne peuvent mettre en évidence un état hyperthyroïdien. [2]
La plupart des patients ont des conditions bénignes comme étiologie de leurs palpitations. Le but d'une évaluation plus approfondie est d'identifier les patients qui présentent un risque élevé d'arythmie. Les études de laboratoire recommandées comprennent une recherche d'anémie, d'hyperthyroïdie et d'anomalies électrolytiques. Les échocardiogrammes sont indiqués pour les patients chez qui la cardiopathie structurelle est préoccupante. [2]
Des tests diagnostiques supplémentaires sont recommandés pour trois groupes de patients. Ceux chez qui l'évaluation diagnostique initiale (anamnèse, examen physique et électrocardiogramme) suggère une arythmie, ceux qui présentent un risque élevé d'arythmie et ceux qui restent soucieux d'avoir une explication précise de leurs symptômes. Les patients considérés comme présentant un risque élevé d'arythmie comprennent ceux qui souffrent d'une cardiopathie organique ou de toute anomalie myocardique pouvant entraîner de graves arythmies. Ces conditions incluent une cicatrice d'infarctus du myocarde, une cardiomyopathie dilatée idiopathique, une régurgitation valvulaire cliniquement significative, ou des lésions sténosées et des cardiomyopathies hypertrophiques.[2]
Une approche diagnostique agressive est recommandée pour ces patients à haut risque et peut inclure une surveillance ambulatoire ou des études électrophysiologiques. Il existe trois types de dispositifs de surveillance EKG ambulatoires: le moniteur Holter, l'enregistreur d'événements en boucle continue et un enregistreur en boucle implantable. Le moniteur Holter est un système de surveillance de 24 heures qui est porté par le patient et enregistre et sauvegarde en permanence les données. Les moniteurs Holter sont portés pendant quelques jours. Les enregistreurs d'événements en boucle continue sont également portés par le patient et enregistrent en permanence des données, mais les données ne sont enregistrées que lorsque le patient active manuellement le moniteur. Les enregistreurs en boucle continue peuvent être portés longtemps pendant de plus longues périodes que les moniteurs Holter et se sont donc avérés plus rentables et plus efficaces que les moniteurs Holter. De plus, comme le patient déclenche l'appareil lorsqu'il ressent les symptômes, il est plus susceptible d'enregistrer des données lors de palpitations. Un enregistreur de boucle implantable est un dispositif placé sous-cutané et qui surveille en permanence les arythmies cardiaques. Ceux-ci sont le plus souvent utilisés chez les patients présentant une syncope inexpliquée et peuvent être utilisés pendant des périodes plus longues que les enregistreurs d'événements en boucle continue. Un enregistreur de boucle implantable est un dispositif qui est placé sous-cutané et surveille en permanence la détection des arythmies cardiaques. Ceux-ci sont le plus souvent utilisés chez les patients présentant une syncope inexpliquée et sont utilisés pendant des périodes plus longues que les enregistreurs d'événements en boucle continue. Les tests d'électrophysiologie permettent une analyse détaillée du mécanisme sous-jacent de l'arythmie cardiaque ainsi que du site d'origine. Les études d'EPS sont généralement indiquées chez les patients présentant une probabilité pré-test élevée d'arythmie grave.[1][4][7][2]
Prise en charge
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | |
Formats: | Texte |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: | |
Exemple: | |
Les palpitations peuvent être un symptôme très préoccupant pour le patient. L'étiologie des palpitations chez la plupart des patients est bénigne. Par conséquent, des bilans complets ne sont pas indiqués. Cependant, un suivi approprié avec le fournisseur de soins primaires peut fournir la capacité de surveiller les symptômes au fil du temps et de déterminer si une consultation avec la cardiologie est nécessaire. Les patients jugés à haut risque de palpitations d'étiologies graves ou potentiellement mortelles nécessitent un bilan plus approfondi et une prise en charge complète. Le niveau de preuve pour les techniques d'évaluation est basé sur l'opinion d'experts consensuelle.[4] Cependant, une fois qu'une cause est déterminée, la force des recommandations de traitement est assez forte avec des thérapies de qualité moyenne à élevée étudiées. Un partenariat avec le patient utilisant un modèle de prise de décision partagée et impliquant une équipe interprofessionnelle comprenant une infirmière, une infirmière praticienne, un assistant médical et un médecin peut aider au mieux à orienter la thérapie et à assurer un bon suivi. La gestion des palpitations est déterminée par la cause sous-jacente des symptômes. L'ablation par radiofréquence peut guérir la plupart des types de tachycardies supraventriculaires et de nombreux types de tachycardies ventriculaires.[8] Les cas les plus difficiles impliquent des palpitations secondaires à des contractions ventriculaires supraventriculaires ou prématurées (PVC) ou associées à un rythme sinusal normal. On pense que ces conditions sont bénignes et la prise en charge implique de rassurer le patient sur le fait que ces arythmies ne mettent pas la vie en danger. Cependant, les PVC symptomatiques ou fréquentes (> 10 000 PVC / 24 heures de surveillance électrocardiographique ou> 10% de tous les battements) nécessitent un traitement. Jusqu'à 1/3 des patients atteints de PVC fréquents développent une cardiomyopathie induite par le PVC et un dysfonctionnement ventriculaire gauche progressif. Le traitement de première intention des PVC symptomatiques ou fréquents est le B-bloquant ou les inhibiteurs calciques. Les patients réfractaires au traitement médical ou qui développent un dysfonctionnement ventriculaire gauche doivent subir une ablation par cathéter des PVC. L'ablation par cathéter conduit à la résolution de la cardiomyopathie induite par le PVC chez la plupart des patients.[8][2]
Les patients qui se présentent au service des urgences qui sont asymptomatiques, avec des examens physiques sans particularité, ont des électrocardiogrammes non diagnostiques et des études de laboratoire normales, peuvent être renvoyés chez eux en toute sécurité et doivent faire un suivi avec leur fournisseur de soins primaires ou leur cardiologue. Les patients dont les palpitations sont associées à une syncope, des arythmies incontrôlées, un compromis hémodynamique ou une angine doivent être admis pour une évaluation plus approfondie. Les PVC sont courants et sont généralement bénins.[2]
- Arythmies [2]
- Fibrillation / flutter auriculaire [2]
- Bradycardie causée par un bloc auriculo-veineux avancé ou un dysfonctionnement du nœud sinusal [2]
- Syndrome de bradycardie-tachycardie [2]
- Tachycardie auriculaire multifocale [2]
- Contractions supraventriculaires ou ventriculaires prématurées [2]
- Tachycardie sinusale ou arythmie [2]
- Tachycardie supraventriculaire [2]
- Tachycardie ventriculaire [2]
- Syndrome de Wolff-Parkinson-White [2]
Suivi
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | Cette section traite du suivi de l'approche clinique |
Formats: | Texte |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: |
|
Exemple: | |
Complications
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | Cette section traite des complications possibles de l'approche clinique classées en ordre de probabilité (si possible). |
Formats: | Liste à puces, Texte |
Balises sémantiques: | Complication |
Commentaires: |
|
Exemple: | |
Particularités
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | Cette section traite des particularités concernant la gestion de l'approche clinique pour certaines clientèles. |
Formats: | Texte |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: | |
Exemple: | |
Gériatrie
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | Cette section mentionne les particularités concernant la gestion de l'approche clinique chez une clientèle gériatrique. |
Formats: | Texte |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: |
|
Exemple: | |
Pédiatrie
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | Cette section mentionne les particularités concernant la gestion de l'approche clinique chez une clientèle pédiatrique. |
Formats: | Texte |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: |
|
Exemple: | |
Études pertinentes et essais en cours
Bien que l'ablation par cathéter soit actuellement une approche de traitement courante, il y a eu des progrès dans la radioablation stéréotaxique pour certaines arythmies. Cette technique est couramment utilisée pour les tumeurs solides et a été appliquée avec succès dans la prise en charge de la difficulté pour traiter la tachycardie ventriculaire et la fibrillation auriculaire.
Les options directes aux consommateurs pour la surveillance de la fréquence cardiaque et de la variabilité de la fréquence cardiaque sont devenues de plus en plus répandues grâce aux téléphones intelligents et aux montres intelligentes. Ces systèmes de surveillance sont de plus en plus validés et peuvent aider à identifier rapidement les personnes à risque d'arythmie grave telle que la fibrillation auriculaire.[9] [2]
Références
- Cette page a été modifiée ou créée le 2020/12/20 à partir de Palpitations (StatPearls / Palpitations (2020/11/20)), écrite par les contributeurs de StatPearls et partagée sous la licence CC-BY 4.0 international (jusqu'au 2022-12-08). Le contenu original est disponible à https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/28613787 (livre).
- ↑ 1,0 1,1 1,2 et 1,3 https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/7877401
- ↑ 2,00 2,01 2,02 2,03 2,04 2,05 2,06 2,07 2,08 2,09 2,10 2,11 2,12 2,13 2,14 2,15 2,16 2,17 2,18 2,19 2,20 2,21 2,22 2,23 2,24 et 2,25 https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/28613787
- ↑ https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/21416818
- ↑ 4,0 4,1 4,2 4,3 et 4,4 https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/29431371
- ↑ https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/9066458
- ↑ https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/22584762
- ↑ 7,0 7,1 et 7,2 https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/26739319
- ↑ 8,0 et 8,1 https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/28457244
- ↑ https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/30767904