« Polyurie, polydipsie (approche clinique) » : différence entre les versions

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(un peu de tout)
(Ajout de références)
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== Étiologies ==
== Étiologies ==
La polyurie peut être secondaire à une:  
L'étiologie principale de la polyurie chez les enfants et les adultes est un diabète sucré mal-contrôlé (ou non-diagnostiqué). 
* Diurèse osmotique
 
* Diurèse hydrique
Les autres causes populaires de polyurie chronique sont:  
* Diabète insipide (DI) central
* Diabète insipide (DI) néphrogénique 
* Polydipsie primaire 
 
Il est possible de classifier les causes de polyurie en fonction du type de diurèse, soit une diurèse hydrique ou osmotique.
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|Glycosurie
|Glycosurie
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* Hyperglycémie (diabète sucré (DS))
* Hyperglycémie (DS débalancé)


* Utilisation d'un inhibiteur de SGLT2
* Utilisation d'un inhibiteur de SGLT2
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* Polydipsie primaire: lésion hypothalamique impliquant le centre de la soif
* Polydipsie primaire: lésion hypothalamique impliquant le centre de la soif
* Polydipsie psychogénique
* Polydipsie psychogène
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|Diabète insipide (DI) central
|Diabète insipide (DI) central
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|}
|}


== Physiopathologie ==
== Physiopathologie<ref>{{Citation d'un lien web|langue=fr-CA|titre=Polyurie - Troubles génito-urinaires|url=https://www.merckmanuals.com/fr-ca/professional/troubles-g%C3%A9nito-urinaires/sympt%C3%B4mes-des-troubles-g%C3%A9nito-urinaires/polyurie|site=Édition professionnelle du Manuel MSD|consulté le=2020-12-28}}</ref> ==
Un grand débit urinaire peut être secondaire à une diurèse osmotique, hydrique ou mixte.  
Un grand débit urinaire peut être secondaire à une diurèse osmotique, hydrique ou mixte.  


Une '''diurèse hydrique''' est un grand volume urinaire dilué et peut être dû à une polydipsie primaire ou psychogénique, un diabète insipide central ou un diabète insipide néphrogénique.  
Une '''diurèse hydrique''' est un grand volume urinaire dilué et peut être dû à une polydipsie primaire ou psychogène, un diabète insipide central ou un diabète insipide néphrogénique.  


Par exemple, en présence d'une <u>polydipsie primaire</u>, boire une grande quantité d'eau augmente notamment le volume intravasculaire (volémie) -> augmente la perfusion rénale -> augmente la filtration glomérulaire -> augmente le volume urinaire (polyurie).  
Par exemple, en présence d'une <u>polydipsie primaire</u>, boire une grande quantité d'eau augmente notamment le volume intravasculaire (volémie) -> augmente la perfusion rénale -> augmente la filtration glomérulaire -> augmente le volume urinaire (polyurie). Parallèlement, un grand volume d'eau libre diminue l'osmolalité plasmatique, et donc diminue la sécrétion de l'hormone antidiurétique (ADH). Puisque l'ADH favorise la réabsorption d'eau dans le tubule rénal collecteur, une diminution de cette hormone augmente aussi le volume urinaire. 


L'hormone antidiurétique (ADH) va venir contre-balancer ce processus, en augmentant la réabsorption d'eau au niveau du tubule collecteur afin de diminuer le volume urinaire. Donc, en l'absence de cette hormone (DI <u>central</u>) ou en présence d'une insensibilité à cette hormone (DI <u>néphrogénique</u>), il y aura absence de réabsorption d'eau, donc polyurie.   
Donc, en l'absence d'ADH (DI central) ou en présence d'une résistance à cette hormone (DI néphrogénique), il n'y aura pas de réabsorption d'eau au niveau des tubules rénaux collecteurs -> grand volume urinaire -> polyurie.   


Une '''diurèse osmotique''' survient lorsqu'une grande quantité de soluté dans les tubules rénaux amène une diurèse osmotique passive -> augmentation du volume urinaire -> polyurie.  
Une '''diurèse osmotique''' survient lorsqu'une grande quantité de soluté dans les tubules rénaux amène une diurèse osmotique passive -> augmentation du volume urinaire -> polyurie.  
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Par exemple, en cas de <u>DS mal-contrôlé</u>, la grande quantité de glucose urinaire dépasse la capacité de réabsorption tubulaire -> diurèse osmotique passive -> polyurie.  
Par exemple, en cas de <u>DS mal-contrôlé</u>, la grande quantité de glucose urinaire dépasse la capacité de réabsorption tubulaire -> diurèse osmotique passive -> polyurie.  


== Approche clinique ==
== Approche clinique<ref>{{Citation d'un ouvrage|langue=anglais|auteur1=Robert S. Porter|titre=The Merck Manual of Patient Symptoms|passage=Polyuria pp. 432 - 437|lieu=|éditeur=|date=28 décembre 2020|pages totales=652|isbn=0911910115|lire en ligne=}}</ref> ==
L'étiologie de la polyurie peut généralement être déterminée à partir de l'anamnèse (âge, facteurs de risque, antécédents, etc.) et d'une prise de glycémie. S'il y a absence d'hyperglycémie et que le tableau clinique n'est assez convaincant, les électrolytes (Na, K, Cl et Ca) et l'osmolalité urinaires et plasmatiques sont mesurés. L'ADH plasmatique est parfois utilisée. Si le diagnostic n'est toujours pas trouvé, des tests supplémentaires spécifiques sont alors demandés. Une collection d'urine sur 24h est rarement nécessaire. {{Section ontologique|classe=Situation clinique|nom=Approche clinique}}
L'anamnèse suggère souvent la cause, mais des examens complémentaires sont habituellement nécessaires. Une bonne histoire permet de distinguer une polyurie d'une pollakiurie, une collecte urinaire sur 24 heures est rarement nécessaire. {{Section ontologique|classe=Situation clinique|nom=Approche clinique}}


=== Questionnaire ===
=== Questionnaire ===
'''RED FLAGS'''
* Début rapide ou durant les premières semaines de vie
* Diaphorèse nocturne, toux et perte de poids (surtout en contexte d'un tabagisme chronique)
* Trouble psychiatrique
<u>Histoire de la maladie actuelle</u>
<u>Histoire de la maladie actuelle</u>
* Quantité bue   
* Quantité bue   
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* Diète riche en protéine
* Diète riche en protéine


=== Examen physique ===
=== Examen clinique ===
* Apparence générale: obésité, malnutrition ou cachexie  
* Apparence générale: obésité, malnutrition ou cachexie  
* Neurologique: déficits neurologiques focaux et statut mental
* Neurologique: déficits neurologiques focaux et statut mental
* Tête et cou: sécheresse oculaire ou buccale  
* Tête et cou: sécheresse oculaire ou buccale  
* Téguments: ulcères, nodules sous-cutanés, lésions hyper ou hypopigmentées
* Téguments: ulcères, nodules sous-cutanés, lésions hyper ou hypopigmentées
=== Investigation et interprétation ===
* Glycémie capillaire
* Tests de laboratoire: électrolytes (Na, K, Cl et Ca) et osmolalité urinaires et plasmatiques
* Test de retrait de l'eau
{| class="wikitable"
|+Tableau #1: Interprétation des investigations
!Investigation
!Interprétation
|-
|Glycémie capillaire
|Normale:
* À jeun: 4-7 mmol/L
* Jusqu'à 2h post-repas: 5-10 mmol/L
Permet d'exclure un '''DS débalancé'''
|-
| colspan="2" |''Si le diagnostic demeure incertain, pousser l'investigation''
|-
|Sodium plasmatique
|Hyponatrémie (< 135 mEq/L): suggère une prise
accrue d'eau libre ('''polydipsie''')
Hypernatrémie (> 145 mEq/L): suggère une perte
accrue d'eau libre ('''DI''')
|-
|Osmolalité urinaire
|< 300 mOsm/kg en présence d'une '''diurèse hydrique'''
> 300 mOsm/kg en présence d'une '''diurèse osmotique'''
|-
|Potassium
|Une hypokaliémie (< 3,5 mEq/L) suggère une prise
excessive de '''diurétique'''
|-
|Calcium
|Une hypercalcémie suggère un '''hyperparathyroïdisme'''
|-
| colspan="2" |''SI le diagnostic demeure incertain, pousser l'investigation''
|-
|Test de restriction hydrique*
|Normale:
* Osmolalité urinaire maximale après la déshydratation (> 700 mOsm/kg)
* Osmolalité n'est pas augmentée de plus de 5% post-ADH
DI central:
* Les urines ne peuvent être concentrées, donc l'osmolalité urinaire demeure à peu près égale à celle plasmatique
* Augmentation de l'osmolalité urinaire (concentration urinaire) post-ADH de 50-100% en cas de DI central totale VS 15-45% en cas de DI central partiel
DI périphérique:
* Les urines ne peuvent être concentrées, donc l'osmolalité urinaire demeure à peu près égale à celle plasmatique
* Aucune réponse à l'injection d'ADH
Polydipsie psychogénique:
* Osmolalité urinaire basale < 100 mOsm/kg
* Avec la restriction hydrique, il y aura diminution du débit urinaire, correction de l'hyponatrémie plasmatique et concentration des urines.
|}
<u>Test de restriction hydrique:</u> ce test nécessite l'hospitalisation du patient, car une déshydratation sérieuse peut s'en suivre, le patient doit donc être sous supervision serrée. Une autre raison vient du fait qu'en cas de polydipsie psychogénique, il faut surveiller le patient pour éviter une prise liquidienne malgré l'interdiction en place. Étapes du test:
# Pesée matinale du patient et tests de laboratoire de base (Na, K et Cl plasmatiques et osmolalités plasmatique et urinaire)
# Collections des urines à chaque heure et mesure de l'osmolalité
# La déshydratation se poursuit jusqu'à
#* Obtention d'une hypotension orthostatique et d'une tachycardie posturale OU
#* >= 5% de perte du poids corporel OU
#* Concentration urinaire n'augmente pas de > 30 mOsm/kg dans deux collectes urinaires subséquentes
# Les tests de laboratoire sont alors mesurés à nouveau et 5 unités d'ADH sont données en sous/cutanée
# Une dernière collecte urinaire se fait 60 minute post-injection d'ADH


{| class="wikitable"
{| class="wikitable"
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|Évaluation clinique  
|Évaluation clinique  
|}
|}
{{Section ontologique|classe=Situation clinique|nom=Questionnaire}}
*
=== Examen clinique ===
{{Section ontologique|classe=Situation clinique|nom=Examen clinique}}
* {{Examen clinique|nom=Examen clinique 1}}
* {{Examen clinique|nom=Examen clinique 2}}
* ...
== Drapeaux rouges ==
== Drapeaux rouges ==
{{Section ontologique|classe=Situation clinique|nom=Drapeaux rouges}}
{{Section ontologique|classe=Situation clinique|nom=Drapeaux rouges}}
* {{Drapeau rouge|nom=Drapeau rouge 1}}
* Début rapide ou durant les premières semaines de vie
* {{Drapeau rouge|nom=Drapeau rouge 2}}
* Diaphorèse nocturne, toux et perte de poids (surtout en contexte d'un tabagisme chronique)
*...
* Trouble psychiatrique


== Investigation ==
== Investigation ==
{{Section ontologique|classe=Situation clinique|nom=Investigation}}
{{Section ontologique|classe=Situation clinique|nom=Investigation}}Le bilan clinique peut suggérer une cause, mais une investigation est souvent nécessaire. Une glycémie capillaire est initialement faite. En cas d'absence d'hyperglycémie, un DS est exclu, et l'investigation doit être poussé davantage. Les tests de laboratoire de base sont alors demandés: électrolytes plasmatiques (Na, K, Cl et Ca) et osmolalités urinaire et plasmatique. Si le diagnostic ne peut être établi, un test de restriction hydrique avec injection d'ADH doit se faire à l'hôpital.


=== Diurèse osmotique ===
<u>Étapes de l'investigation:</u>
Lorsque l'anamnèse semble pointer vers une diurèse osmotique, il est possible de confirmer ses doutes en mesurant:
# Glycémie capillaire
* Osmolalité urinaire (> 400-600 mosmol/kg)
# Tests de laboratoire: électrolytes (Na, K, Cl et Ca) et osmolalité urinaires et plasmatiques
# Test de restriction hydrique avec ADH


*Débit osmolaire quotidien total (> 1000 mosmol)
{| class="wikitable"
Le débit osmolaire quotidien total = osmolalité urinaire x volume urinaire des derniers 24h
|+Tableau #1: Interprétation des investigations
*Si le volume urinaire des derniers 24h est inconnu, il est possible de l'estimer chez les patients avec un DFG stable via la formule suivant = 100 / Cr urinaire
!Investigation
!Interprétation
|-
|Glycémie capillaire
|Normale:
* À jeun: 4-7 mmol/L
* Jusqu'à 2h post-repas: 5-10 mmol/L


=== Autres causes ===
Permet d'exclure un '''DS débalancé'''
Lorsque la cause de la polyurie est incertaine, il est possible de distinguer une polydipsie primaire, d'un diabète insipide néphrogénique ou central avec les laboratoires suivants:
|-
* Sodium plasmatique
| colspan="2" |''Si le diagnostic demeure incertain, pousser l'investigation''
* Osmolalité urinaire
|-
|Sodium plasmatique
|Hyponatrémie (< 135 mEq/L): suggère une prise accrue d'eau libre ('''polydipsie''')
 
Hypernatrémie (> 145 mEq/L): suggère une perte accrue d'eau libre ('''DI''')
|-
|Osmolalité urinaire
|< 300 mOsm/kg en présence d'une '''diurèse hydrique'''
> 300 mOsm/kg en présence d'une '''diurèse osmotique'''
|-
|Potassium
|Une hypokaliémie (< 3,5 mEq/L) suggère une ingestion de '''diurétiques'''
|-
|Calcium
|Une hypercalcémie suggère un '''hyperparathyroïdisme'''
|-
| colspan="2" |''SI le diagnostic demeure incertain, pousser l'investigation''
|-
|Test de restriction hydrique avec ADH*
|Normale:
* Osmolalité urinaire maximale après la déshydratation (> 700 mOsm/kg)
* Osmolalité n'est pas augmentée de plus de 5% post-ADH
 
DI central:
* Les urines ne peuvent être concentrées, donc l'osmolalité urinaire demeure à peu près égale à celle plasmatique
* Augmentation de l'osmolalité urinaire (concentration urinaire) post-ADH de 50-100% en cas de DI central totale VS 15-45% en cas de DI central partiel
 
DI périphérique:
* Les urines ne peuvent être concentrées, donc l'osmolalité urinaire demeure à peu près égale à celle plasmatique
* Aucune réponse à l'injection d'ADH
 
Polydipsie psychogène:
* Osmolalité urinaire basale < 100 mOsm/kg
* Avec la restriction hydrique, il y aura diminution du débit urinaire, correction de l'hyponatrémie plasmatique et concentration des urines.
|}
<u>Test de restriction hydrique:</u> ce test nécessite l'hospitalisation du patient, car une déshydratation sérieuse peut s'en suivre, le patient doit donc être sous supervision serrée. Une autre raison vient du fait qu'en cas de polydipsie psychogène, il faut surveiller le patient pour éviter une prise liquidienne malgré l'interdiction en place. Étapes du test:
# Pesée matinale du patient et tests de laboratoire de base (Na, K et Cl plasmatiques et osmolalités plasmatique et urinaire)
# Collections des urines à chaque heure avec mesure de son osmolalité
# La déshydratation se poursuit jusqu'à
#* Obtention d'une hypotension orthostatique et d'une tachycardie posturale OU
#* >= 5% de perte du poids corporel OU
#* Concentration urinaire n'augmente pas de > 30 mOsm/kg dans deux collectes urinaires subséquentes
# Les tests de laboratoire sont alors mesurés à nouveau et 5 unités de vasopressine aqueuse sont données par voie sc. 
# Une dernière collecte urinaire se fait 60 minute post-injection de vasopressine.


== Prise en charge ==
== Prise en charge ==
{{Section ontologique|classe=Situation clinique|nom=Prise en charge}}
Le traitement dépend de la cause sous-jacente. {{Section ontologique|classe=Situation clinique|nom=Prise en charge}}


== Suivi ==
== Suivi ==

Version du 28 décembre 2020 à 09:41

La polyurie est définie comme un débit urinaire élevé. Elle peut être objectivement mesuré chez l'adulte comme un débit urinaire de plus de 3 à 3,5L par jour et une faible osmolalité urinaire (< 300 mmol/kg)[1]. À distinguer de la pollakiurie (plusieurs mictions par jour), de l'urgenturie (envie urgente d'uriner) et de la nycturie (devoir se lever la nuit pour uriner).

La polydipsie

Polyurie, polydipsie
Approche clinique
Caractéristiques
Examens paracliniques Glucomètre, Osmolalité plasmatique, Osmolalité urinaire, Électrolytes (Na, K, Cl et Ca), Test de restriction hydrique avec ADH
Drapeaux rouges
Symptômes B, Altération de l'état de conscience (signe clinique), Début rapide des symptômes ou durant les premières semaines de vie, Trouble psychiatrique

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Objectif du CMC
Nom de l'objectif du CMC (Numéro)
La section obligatoire Définition ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section contient la définition du concept et devrait se résumer à quelques phrases au maximum : il ne s'agit pas d'une introduction. S'il existe des pages alternatives ou des nuances qui seraient susceptibles d'intéresser le lecteur, elles seront mentionnées dans cette section avec des liens. Le format attendu est le texte.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
Une erreur fréquente est de mettre des signes, des symptômes et le traitement dans l'introduction. Dans un soucis de concision, et considérant que votre page sera consultée autant sur ordinateur que sur les téléphones intelligents, la définition sert à définir à la manière d'un dictionnaire.
Exemple:
 
L'appendicite est l'inflammation et l'infection de l'appendice.

Épidémiologie

La section facultative Épidémiologie ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Cette section contient les données épidémiologiques sur le sujet de la page (ex. incidence, prévalence, coûts en hospitalisation, proportion homme:femme, régions où la prévalence est la plus élevée, etc.). Chaque donnée épidémiologique doit être appuyée par une référence. Idéalement, des statistiques canadiennes et québécoises sont mentionnées lorsque disponibles.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
  • Les facteurs de risque ne sont pas présentés ici, mais bien dans la sous-section Facteurs de risque.
  • Le pronostic est présenté dans cette section, le cas échéant (contrairement aux pages de maladie).
Exemple:
 
Les saignements digestifs bas représentent 20% à 30% de tous les patients présentant des saignements GI majeurs. L'HDB est moins fréquente que les hémorragies digestives hautes (HDH) avec une prévalence de 20 à 27 cas par 100 000 vs 50 à 150 cas par 100 000.

Étiologies

L'étiologie principale de la polyurie chez les enfants et les adultes est un diabète sucré mal-contrôlé (ou non-diagnostiqué).

Les autres causes populaires de polyurie chronique sont:

  • Diabète insipide (DI) central
  • Diabète insipide (DI) néphrogénique
  • Polydipsie primaire

Il est possible de classifier les causes de polyurie en fonction du type de diurèse, soit une diurèse hydrique ou osmotique.

Tableau #1: Étiologie de la polyurie en fonction du type de diurèse (hydrique VS osmotique)
Diurèse osmotique
Soluté Mécanisme
Glycosurie
  • Hyperglycémie (DS débalancé)
  • Utilisation d'un inhibiteur de SGLT2
Urée
  • Résolution d'une urémie post-obstruction rénale bilatérale
Natriurèse
  • Expansion volémique intraveineuse
Mannitol
  • Donné au patient en cas d'hypertension intracrânienne
Diurèse hydrique
Polydipsie
  • Polydipsie primaire: lésion hypothalamique impliquant le centre de la soif
  • Polydipsie psychogène
Diabète insipide (DI) central
  • Hérité
  • Acquis à la suite d'un traumatisme ou d'une tumeur
Diabète insipide (DI) néphrogénique
  • Amyloïdose
  • Médicaments: lithium, cidofovir, foscarnet
  • Hypercalcémie: cancer, hyperparathyroïdie, maladie granulomateuse
  • Drépanocytose
  • Syndrome de Sjögren
Administration excessive de fluide par voie IV
Utilisation de diurétique

Physiopathologie[2]

Un grand débit urinaire peut être secondaire à une diurèse osmotique, hydrique ou mixte.

Une diurèse hydrique est un grand volume urinaire dilué et peut être dû à une polydipsie primaire ou psychogène, un diabète insipide central ou un diabète insipide néphrogénique.

Par exemple, en présence d'une polydipsie primaire, boire une grande quantité d'eau augmente notamment le volume intravasculaire (volémie) -> augmente la perfusion rénale -> augmente la filtration glomérulaire -> augmente le volume urinaire (polyurie). Parallèlement, un grand volume d'eau libre diminue l'osmolalité plasmatique, et donc diminue la sécrétion de l'hormone antidiurétique (ADH). Puisque l'ADH favorise la réabsorption d'eau dans le tubule rénal collecteur, une diminution de cette hormone augmente aussi le volume urinaire.

Donc, en l'absence d'ADH (DI central) ou en présence d'une résistance à cette hormone (DI néphrogénique), il n'y aura pas de réabsorption d'eau au niveau des tubules rénaux collecteurs -> grand volume urinaire -> polyurie.

Une diurèse osmotique survient lorsqu'une grande quantité de soluté dans les tubules rénaux amène une diurèse osmotique passive -> augmentation du volume urinaire -> polyurie.

Par exemple, en cas de DS mal-contrôlé, la grande quantité de glucose urinaire dépasse la capacité de réabsorption tubulaire -> diurèse osmotique passive -> polyurie.

Approche clinique[3]

L'anamnèse suggère souvent la cause, mais des examens complémentaires sont habituellement nécessaires. Une bonne histoire permet de distinguer une polyurie d'une pollakiurie, une collecte urinaire sur 24 heures est rarement nécessaire.

La section facultative Approche clinique ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description:
  • Alors que les sections Évaluation et Examens paracliniques servent à énumérer, cette section sert à intégrer tous ces éléments pour discuter du raisonnement du clinicien. C'est en quelque sorte la manière dont les cliniciens réfléchissent lorsque confrontés à cette maladie. C'est la section par excellence pour l'enseignement.
  • En lisant cette section, le lecteur doit être en mesure de comprendre la stratégie à adopter au questionnaire, à l'examen clinique et aux examens paracliniques pour naviguer les étiologies de l'approche clinique.
Formats:Liste à puces, Tableau, Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
  • C'est la seule section dans laquelle on peut répéter des informations qui ont déjà été mentionnées auparavant.
  • L'utilisation du diagramme est encouragée (voir Aide:Diagramme).
  • Le format attendu est libre (texte, liste, tableau, diagramme).
  • La section Approche clinique permet d'expliquer les caractéristiques distinctives et discriminantes pour les différents diagnostics au questionnaire, à l'examen clinique et aux examens paracliniques. C'est une section où les trucs du métier, les stratégies pour le diagnostic et le raisonnement clinique sont expliqués : c'est la section idéale pour l'enseignement.
Exemple:
 

Questionnaire

Histoire de la maladie actuelle

  • Quantité bue
  • Quantité urinée
  • Âge du début des symptômes
  • Début des symptômes abrupte VS graduel
  • Tout agent précipitant récent (soluté IV, tube nasograstrique, levée d'une obstruction urinaire, AVC, trauma crânien, chirurgie)

Revue des systèmes

  • Symptômes B (perte de poids, anorexie, diaphorèse nocturne, fièvre)
  • Symptômes suggérant une maladie (yeux secs, bouche sèche)

Antécédents

  • Diabète sucré
  • Trouble psychiatrique: trouble bipolaire, schizophrénie, trouble alimentaire
  • Drépanocytose
  • Sarcoïdose
  • Amyloïdose
  • Hyperparathyroïdie
  • Antécédent familial de polyurie

Médicaments et habitudes de vie

  • Lithium, cidofovir ou forscarnet (associés au diabète insipide néphrogénique)
  • Diurétique
  • Alcool
  • Boisson caféinées
  • Diète riche en protéine

Examen clinique

  • Apparence générale: obésité, malnutrition ou cachexie
  • Neurologique: déficits neurologiques focaux et statut mental
  • Tête et cou: sécheresse oculaire ou buccale
  • Téguments: ulcères, nodules sous-cutanés, lésions hyper ou hypopigmentées
Tableau #1: Diagnostic différentiel de la polyurie
Étiologie Trouvailles suggestives Approche diagnostic
Diurèse hydrique
DI central Début abrupte ou graduel de la polyurie avec polydipsie

Parfois à la suite d'un trauma ou d'une chirurgie hypophysaire

ou durant les premières semaines d'un nouveau-né.

Tests de laboratoire

Test de retrait de l'eau avec un challenge à l'ADH

DI néphrogénique Début graduel de la polyurie et polydipsie chez un patient avec des

facteurs de risque: prise de lithium pour un trouble bipolaire, une

hypercalcémie sur une hyperparathyroïdie, etc.

Tests de laboratoire

Test de retrait de l'eau avec un challenge à l'ADH

Polydipsie Patient anxieux, avec antécédent de trouble psychiatrique, tout personne

avec une maladie infiltrative

Tests de laboratoire

Test de retrait de l'eau avec un challenge à l'ADH

Administration excessive

de fluide IV

Patient hospitalisé avec fluides IV Résolution des symptômes après l'arrêt ou la

diminution du soluté

Utilisation de diurétique Début récent de diurétique dans le contexte d'une surcharge (insuffisance

cardiaque congestive).

Considérer aussi leur utilisation dans un but de perte de poids, surtout

devant un adolescent ou un athlète.

Évaluation clinique
Diurèse osmotique
Diabète sucré mal contrôlé Polyurie et polydipsie chez un jeune enfant un adulte obèse avec une

histoire familiale de diabète sucré

Glycémie capillaire
Tube nasogastrique avec

diète riche en protéine

Tout patient avec TNG Résolution des symptômes après une adaptation

de la diète

Levée d'une obstruction

urinaire

Polyurie à la suite d'un cathétérisme vésical pour une obstruction vésicale Évaluation clinique

Drapeaux rouges

La section obligatoire Drapeaux rouges ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description:
  • Les drapeaux rouges sont des signes, des symptômes, des facteurs de risque ou des signes paracliniques qui, lorsqu'ils sont présents, peuvent orienter vers un diagnostic grave ou demandant une prise en charge immédiate.
  • Chaque drapeau rouge devrait être défini à l'aide d'une propriété sémantique de type Drapeau rouge.
Formats:Liste à puces
Balises sémantiques: Drapeau rouge
Commentaires:
 
  • La liste à puce est le format à utiliser, toujours précédée d'une courte phrase introductive avec un deux-points.
  • Cette section doit rester simple et courte.
Exemple:
 
Les drapeaux rouges des patients qui se présentent en céphalée aiguë sont :
  • une altération de l'état de conscience [Drapeau rouge] indique une possible méningite, encéphalite, un AVC hémorragie ou une HIP
  • une faiblesse [Drapeau rouge] évoque un AVC
  • de la diplopie [Drapeau rouge] évoque également un AVC du tronc ou une lésion occupant de l'espace
  • une immunosuppression [Drapeau rouge] pourrait évoquer une méningite, encéphalite ou un abcès cérébral ou spinal
  • etc.
  • Début rapide ou durant les premières semaines de vie
  • Diaphorèse nocturne, toux et perte de poids (surtout en contexte d'un tabagisme chronique)
  • Trouble psychiatrique

Investigation

La section facultative Investigation ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description:
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
Exemple:
 

Le bilan clinique peut suggérer une cause, mais une investigation est souvent nécessaire. Une glycémie capillaire est initialement faite. En cas d'absence d'hyperglycémie, un DS est exclu, et l'investigation doit être poussé davantage. Les tests de laboratoire de base sont alors demandés: électrolytes plasmatiques (Na, K, Cl et Ca) et osmolalités urinaire et plasmatique. Si le diagnostic ne peut être établi, un test de restriction hydrique avec injection d'ADH doit se faire à l'hôpital.

Étapes de l'investigation:

  1. Glycémie capillaire
  2. Tests de laboratoire: électrolytes (Na, K, Cl et Ca) et osmolalité urinaires et plasmatiques
  3. Test de restriction hydrique avec ADH
Tableau #1: Interprétation des investigations
Investigation Interprétation
Glycémie capillaire Normale:
  • À jeun: 4-7 mmol/L
  • Jusqu'à 2h post-repas: 5-10 mmol/L

Permet d'exclure un DS débalancé

Si le diagnostic demeure incertain, pousser l'investigation
Sodium plasmatique Hyponatrémie (< 135 mEq/L): suggère une prise accrue d'eau libre (polydipsie)

Hypernatrémie (> 145 mEq/L): suggère une perte accrue d'eau libre (DI)

Osmolalité urinaire < 300 mOsm/kg en présence d'une diurèse hydrique

> 300 mOsm/kg en présence d'une diurèse osmotique

Potassium Une hypokaliémie (< 3,5 mEq/L) suggère une ingestion de diurétiques
Calcium Une hypercalcémie suggère un hyperparathyroïdisme
SI le diagnostic demeure incertain, pousser l'investigation
Test de restriction hydrique avec ADH* Normale:
  • Osmolalité urinaire maximale après la déshydratation (> 700 mOsm/kg)
  • Osmolalité n'est pas augmentée de plus de 5% post-ADH

DI central:

  • Les urines ne peuvent être concentrées, donc l'osmolalité urinaire demeure à peu près égale à celle plasmatique
  • Augmentation de l'osmolalité urinaire (concentration urinaire) post-ADH de 50-100% en cas de DI central totale VS 15-45% en cas de DI central partiel

DI périphérique:

  • Les urines ne peuvent être concentrées, donc l'osmolalité urinaire demeure à peu près égale à celle plasmatique
  • Aucune réponse à l'injection d'ADH

Polydipsie psychogène:

  • Osmolalité urinaire basale < 100 mOsm/kg
  • Avec la restriction hydrique, il y aura diminution du débit urinaire, correction de l'hyponatrémie plasmatique et concentration des urines.

Test de restriction hydrique: ce test nécessite l'hospitalisation du patient, car une déshydratation sérieuse peut s'en suivre, le patient doit donc être sous supervision serrée. Une autre raison vient du fait qu'en cas de polydipsie psychogène, il faut surveiller le patient pour éviter une prise liquidienne malgré l'interdiction en place. Étapes du test:

  1. Pesée matinale du patient et tests de laboratoire de base (Na, K et Cl plasmatiques et osmolalités plasmatique et urinaire)
  2. Collections des urines à chaque heure avec mesure de son osmolalité
  3. La déshydratation se poursuit jusqu'à
    • Obtention d'une hypotension orthostatique et d'une tachycardie posturale OU
    • >= 5% de perte du poids corporel OU
    • Concentration urinaire n'augmente pas de > 30 mOsm/kg dans deux collectes urinaires subséquentes
  4. Les tests de laboratoire sont alors mesurés à nouveau et 5 unités de vasopressine aqueuse sont données par voie sc.
  5. Une dernière collecte urinaire se fait 60 minute post-injection de vasopressine.

Prise en charge

Le traitement dépend de la cause sous-jacente.

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Suivi

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Description: Cette section traite du suivi de l'approche clinique
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  • Est-ce que la patient aura besoin d'être revu dans X semaines ?
  • Quels doivent être les consignes données au patient ?
  • Y a-t-il des examens paracliniques à répéter ?
  • Cette section peut également traiter du suivi intrahospitalier.
Exemple:
 

Complications

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Description: Cette section traite des complications possibles de l'approche clinique classées en ordre de probabilité (si possible).
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  • Chaque complication doit être spécifiée à l'aide du modèle Complication. Si possible, veuillez ajouter la fréquence des complications.
  • Attention ! Les complications sont celles de l'approche clinique elle-même et non de son traitement. Par exemple, l'anémie est une complication de l'hémorragie digestive basse, mais la perforation intestinale en raison d'une colonoscopie doit plutôt être décrit sur la page de la procédure Colonoscopie.
Exemple:
 

Particularités

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Description: Cette section traite des particularités concernant la gestion de l'approche clinique pour certaines clientèles.
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Gériatrie

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Description: Cette section mentionne les particularités concernant la gestion de l'approche clinique chez une clientèle gériatrique.
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  • Le format texte est à privilégier.
  • Il est possible que l'approche clinique en gériatrie nécessite une approche clinique complètement différente. Dans ce cas, il est préférable de faire un page d'approche clinique séparée. (ex. Ictère chez le nouveau-né est trop différente de l'Ictère chez la personne âgée).
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Pédiatrie

Définition: débit urinaire de > 2L/m2 par jour

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Description: Cette section mentionne les particularités concernant la gestion de l'approche clinique chez une clientèle pédiatrique.
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  • Le format texte est à privilégier.
  • Il est possible que l'approche clinique en pédiatrie nécessite une approche clinique complètement différente. Dans ce cas, il est préférable de faire un page d'approche clinique séparée. (ex. Ictère chez le nouveau-né est trop différente de l'Ictère chez la personne âgée)
Exemple:
 

Notes

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Description: Dans la section notes se trouve toutes les notes de bas de page (références du groupe "note" [ou autres]).
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TRAITEMENTS

Les traitements:

  • médicament 1, 100-200 mg PO DIE[pédiatrie]
  • traitement 2 BID x 1 sem[gériatrie]

NOTES


Gériatrie

  1. Poursuivre le traitement 2 semaines de plus.

Pédiatrie

  1. 10mg/kg die


Références

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  1. (en) Kirstie Lithgow et Bernard Corenblum, « Polyuria: A Pathophysiologic Approach », Canadian Journal of General Internal Medicine, vol. 12, no 2,‎ (ISSN 2369-1778, DOI 10.22374/cjgim.v12i2.247, lire en ligne)
  2. « Polyurie - Troubles génito-urinaires », sur Édition professionnelle du Manuel MSD (consulté le 28 décembre 2020)
  3. (en) Robert S. Porter, The Merck Manual of Patient Symptoms, , 652 p. (ISBN 0911910115), Polyuria pp. 432 - 437
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