« Symptômes du bas appareil urinaire (approche clinique) » : différence entre les versions
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Les | Les étiologies des SBAU sont multiples et ces SBAU peuvent être divisés en 3 présentations cliniques principales : la '''rétention urinaire''', l''''incontinence urinaire''' et les '''symptômes irritatifs'''. | ||
Les principales | Les principales étiologies de la '''rétention urinaire''' sont : | ||
# Infections et inflammations (p. ex. cystite, prostatite, abcès, herpès génital, corps étranger infecté, varicelle zoster) | # Infections et inflammations (p. ex. cystite, prostatite, abcès, herpès génital, corps étranger infecté, varicelle zoster) | ||
# Affection d'origine structurale (p. ex. calculs, caillot, corps étranger, néoplasie, hypertrophie bénigne de la prostate, rétrécissement urétral, phimosis, atteinte traumatique des voies urinaires basses, altérations du plancher pelvien en postpartum, fécalome volumineux) | # Affection d'origine structurale (p. ex. calculs, caillot, corps étranger, néoplasie, hypertrophie bénigne de la prostate, rétrécissement urétral, phimosis, atteinte traumatique des voies urinaires basses, altérations du plancher pelvien en postpartum, fécalome volumineux) | ||
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|Augmentation de la contractilité ou du taux de vidange | |Augmentation de la contractilité ou du taux de vidange | ||
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Ainsi, les SBAU présentent une panoplie | Ainsi, les SBAU présentent une panoplie de symptômes d'étiologies variées qui sont mieux détaillés dans le tableau ci-dessous.<ref name=":1">{{Citation d'un lien web|langue=fr-CH|nom1=Netgen|titre=Symptômes urinaires bas et bandelette normale : à quoi penser ?|url=https://www.revmed.ch/RMS/2012/RMS-355/Symptomes-urinaires-bas-et-bandelette-normale-a-quoi-penser|site=Revue Médicale Suisse|consulté le=2021-02-27}}</ref> | ||
{| class="wikitable" | {| class="wikitable" | ||
|+Les différentes | |+Les différentes étiologies des SBAU en fonction des symptômes principaux<ref name=":1" /><ref name=":11">{{Citation d'un lien web|titre=UpToDate|url=https://www.uptodate.com/contents/acute-simple-cystitis-in-men?search=infection%20urinaire&topicRef=8063&source=related_link|site=www.uptodate.com|consulté le=2021-02-27}}</ref><ref name=":12">{{Citation d'un lien web|titre=UpToDate|url=https://www.uptodate.com/contents/acute-simple-cystitis-in-women?search=infection%20urinaire&topicRef=8059&source=related_link|site=www.uptodate.com|consulté le=2021-02-27}}</ref> | ||
!Symptômes | !Symptômes | ||
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retard au démarrage, dysurie, gouttes retardataires | retard au démarrage, dysurie, gouttes retardataires | ||
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* Obstruction | * Obstruction dans l'urètre ou la vessie : calcul vésical, caillot sanguin, corps étranger, cancer de la prostate, HBP, phimosis, sténose urétrale, trauma, constipation, masse abdominale ou pelvienne | ||
* Atteinte neurologique (dyssynergie vésico-sphincterienne): HPN, tumeur cérébrale, maladie de Parkinson, paralysie cérébrale, trauma médullaire, hernie discale, SEP, Db, chirurgie abdominale ou pelvienne, délirium | |||
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* Prolapsus génital | * Prolapsus génital | ||
* | * Obstruction dans l'urètre ou la vessie : calcul vésical, caillot sanguin, corps étranger, trauma, constipation, masse abdominale ou pelvienne | ||
* Atteinte neurologique (dyssynergie vésico-sphincterienne): HPN, tumeur cérébrale, maladie de Parkinson, paralysie cérébrale, trauma médullaire, hernie discale, SEP, Db, chirurgie abdominale ou pelvienne, délirium | |||
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* Infection | * Infection | ||
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* Obstruction dans l'urètre ou la vessie : calcul vésical, caillot sanguin, corps | * Obstruction dans l'urètre ou la vessie : calcul vésical, caillot sanguin, corps étranger, trauma, constipation, masse abdominale ou pelvienne | ||
* Atteinte neurologique : HPN, tumeur cérébrale, maladie de Parkinson, paralysie cérébrale, trauma médullaire, hernie discale, SEP, Db, chirurgie abdominale ou pelvienne, délirium | * Atteinte neurologique : HPN, tumeur cérébrale, maladie de Parkinson, paralysie cérébrale, trauma médullaire, hernie discale, SEP, Db, chirurgie abdominale ou pelvienne, délirium | ||
* Pharmacologique : anticholinergiques, narcotiques, méthyldopa, éphédrine/pseudoéphédrine, antihistaminiques, psychotropes. | * Pharmacologique : anticholinergiques, narcotiques, méthyldopa, éphédrine/pseudoéphédrine, antihistaminiques, psychotropes. | ||
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{{Section ontologique|classe=Approche clinique|nom=Quesitonnaire}} | {{Section ontologique|classe=Approche clinique|nom=Quesitonnaire}} | ||
Lorsqu’il s’agit de (SBAU), {{Questionnaire|nom=l'anamnèse|indication=}} a une importance capitale afin déceler en majeur partie la nature, la localisation et la sévérité de cette problématique de santé. De plus, elle permet de mieux structurer un plan d’intervention. L'approche clinique en cas de SBAU peut être basée sur plusieurs facteurs dont le sexe, l'âge et l'histoire clinique, les facteurs de risque et les antécédents des patients. Par exemple, une des composantes des SBAU est l'{{Étiologie|nom=incontinence urinaire|principale=0}}, qui est très fréquente dans la populations gériatrique. Ainsi, le mnémotechnique '''DIAPERS''' permet d'élucider les principales causes d'incontinence chez les aînés:<ref name=":9">{{Citation d'un lien web|titre=Urinary Incontinence in the Aging Female|url=http://www.medscape.com/viewarticle/740709|site=Medscape|consulté le=2021-02-27}}</ref> | Lorsqu’il s’agit de (SBAU), {{Questionnaire|nom=l'anamnèse|indication=}} a une importance capitale afin de déceler en majeur partie la nature, la localisation et la sévérité de cette problématique de santé. De plus, elle permet de mieux structurer un plan d’intervention. L'approche clinique en cas de SBAU peut être basée sur plusieurs facteurs dont le sexe, l'âge et l'histoire clinique, les facteurs de risque et les antécédents des patients. Par exemple, une des composantes des SBAU est l'{{Étiologie|nom=incontinence urinaire|principale=0}}, qui est très fréquente dans la populations gériatrique. Ainsi, le mnémotechnique '''DIAPERS''' permet d'élucider les principales causes d'incontinence chez les aînés:<ref name=":9">{{Citation d'un lien web|titre=Urinary Incontinence in the Aging Female|url=http://www.medscape.com/viewarticle/740709|site=Medscape|consulté le=2021-02-27}}</ref> | ||
{{Truc mnémotechnique | {{Truc mnémotechnique | ||
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Le clinicien doit questionner | Le clinicien doit questionner : | ||
* La durée des symptômes | * Les antécédents médicaux : infections urinaires antérieures, diabète (infection urinaire), anomalie connue des voies urinaires, HBP, ménopause, antécédents de {{Questionnaire|nom=calcul urinaire|indication=}}. Également, il faut explorer s'il y a eu une chirurgie pelvienne récente, une chirurgie urinaire récente, une instrumentation récente (cystoscopie, cathétérisation) des antécédents d'immunodépression ou une hospitalisation récente.<ref>{{Citation d'un lien web|titre=UpToDate|url=https://www.uptodate.com/contents/acute-complicated-urinary-tract-infection-including-pyelonephritis-in-adults?search=Recurrent%20urinary%20tract%20infection&source=search_result&selectedTitle=14~150&usage_type=default&display_rank=14|site=www.uptodate.com|consulté le=2021-02-27}}</ref> Finalement, il faut questionner s'il y a des antécédents de syndrome de Behçet dans la famille.<ref>{{Citation d'un lien web|langue=français|titre=Maladie de Behçet|url=https://www.merckmanuals.com/fr-ca/professional/troubles-musculosquelettiques-et-du-tissu-conjonctif/vascularites/maladie-de-beh%C3%A7et|site=www.merckmanuals.com|date=|consulté le=9 novembre 2022}}</ref> | ||
* la douleur sus-pubienne | * La médication | ||
* S'il y a un voyage récent | |||
* L'exposition à des produits chimiques au travail (cancer de la vessie) | |||
* Les habitudes de vie | |||
* La durée et l'évolution des symptômes. | |||
* La nycturie, la pollakiurie, la polyurie, l'urgenturie, | |||
* La douleur sus-pubienne | |||
* Le potentiel de grossesse en cours | * Le potentiel de grossesse en cours | ||
* Une '''revue systématique''' des autres appareils dans l’optique de retrouver les symptômes associés | * Une '''revue systématique''' des autres appareils dans l’optique de retrouver les symptômes associés : perte de poids, perte d'appétit, sudations nocturnes, fatigue, des douleurs dorsales, des arthralgies, des aphtes buccaux, une irritation oculaire (trouble du tissu conjonctif) et des {{Questionnaire|nom=symptômes gastro-intestinaux|indication=}}, tels qu'une diarrhée (arthrite réactionnelle). | ||
'''Les symptômes irritatifs''' : | '''Les symptômes irritatifs''' : | ||
* | * La {{Questionnaire|nom=fièvre|indication=}}, des douleurs de l’hypochondre, la douleur à la miction, la localisation de la douleur dans la miction (début, durant toute la miction ou à la fin) ou un {{Questionnaire|nom=écoulement vaginal|indication=}} ou urétral. | ||
* | * L'hématurie, des urines troubles ou malodorantes (odeur d'ammoniac) et la nature de toute perte. | ||
* | * Les douleurs génitales ou le prurit génital | ||
* Les rapports sexuels non protégés récents (chlamydia, gonorrhée) ou l'application de substances potentiellement irritantes sur le périnée. | |||
'''Les symptômes d'obstruction''' : | '''Les symptômes d'obstruction''' : | ||
* la sensation de vidange incomplète | * Diminution de la majesté du jet | ||
* | * La sensation de vidange incomplète | ||
* La faiblesse du jet urinaire | |||
'''Les symptômes d'incontinence''' : | '''Les symptômes d'incontinence''' : | ||
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Dans un contexte de '''traumatisme''', il est très important de reconnaitre les symptômes et signes suivants : incapacité complète d'uriner, sang au méat urinaire, prostate haute et hématome scrotal. Si un de ces signes est présent, l'installation d'un cathéter vésical est contre indiqué et doit être fait par un urologue à l'aide d'une échographie.<ref>{{Citation d'un ouvrage|langue=français|auteur1=C. LAPLACE 1, Y. HAMMOUDI 2, J. DURANTEAU 1|titre=Traumatologie de l’appareil urinaire|passage=Chapitre 45|lieu=|éditeur=|date=2012|pages totales=|isbn=|lire en ligne=https://sofia.medicalistes.fr/spip/IMG/pdf/Traumatologie_de_l_appareil_urinaire.pdf}}</ref> | Dans un contexte de '''traumatisme''', il est très important de reconnaitre les symptômes et signes suivants : incapacité complète d'uriner, sang au méat urinaire, prostate haute et hématome scrotal. Si un de ces signes est présent, l'installation d'un cathéter vésical est contre indiqué et doit être fait par un urologue à l'aide d'une échographie.<ref>{{Citation d'un ouvrage|langue=français|auteur1=C. LAPLACE 1, Y. HAMMOUDI 2, J. DURANTEAU 1|titre=Traumatologie de l’appareil urinaire|passage=Chapitre 45|lieu=|éditeur=|date=2012|pages totales=|isbn=|lire en ligne=https://sofia.medicalistes.fr/spip/IMG/pdf/Traumatologie_de_l_appareil_urinaire.pdf}}</ref> | ||
Il en existe plusieurs symptômes qui traduisent des complications imminentes | Il en existe plusieurs symptômes qui traduisent des complications imminentes dans le cas des SBAU. Ils représentent des drapeaux rouges. Les cliniciens devraient être a l'affût de ces symptômes dans le but de faire une référence auprès d'un spécialiste.<ref name=":2" /> | ||
{| class="wikitable" | |||
|+Incontinence urinaire | |||
!Drapeaux rouges | |||
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|Examen neurologique anormal | |||
Obstruction urinaire | |||
Signes et symptômes qui orientent vers une néoplasie des voies urinaires | |||
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|+Symptômes irritatifs | |||
!Drapeaux rouges | |||
|- | |||
|Fièvre | |||
Douleur au flanc | |||
Instrumentation urinaire récente | |||
Immunosuppression | |||
Anomalies connues des voies urinaires | |||
|} | |||
{| class="wikitable" | {| class="wikitable" | ||
|+ | |+ | ||
Symptômes obstructifs | |||
!Drapeaux rouges | !Drapeaux rouges | ||
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Version du 9 novembre 2022 à 16:03
Symptômes du bas appareil urinaire (111-1)
Les symptômes du bas appareil urinaire (SBAU) représentent l'ensemble des symptômes qui affectent l’appareil génito-urinaire dans son bon fonctionnement. Cela implique toutes les combinaisons de symptômes urinaires principalement associés à une vessie hyperactive et des troubles obstructifs urinaires. Ces symptômes sont liés au stockage, aux troubles mictionnels courants et ils sont liés au vieillissement[1].
Épidémiologie
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | Cette section contient les données épidémiologiques sur le sujet de la page (ex. incidence, prévalence, coûts en hospitalisation, proportion homme:femme, régions où la prévalence est la plus élevée, etc.). Chaque donnée épidémiologique doit être appuyée par une référence. Idéalement, des statistiques canadiennes et québécoises sont mentionnées lorsque disponibles. |
Formats: | Texte |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: |
|
Exemple: | Les saignements digestifs bas représentent 20% à 30% de tous les patients présentant des saignements GI majeurs. L'HDB est moins fréquente que les hémorragies digestives hautes (HDH) avec une prévalence de 20 à 27 cas par 100 000 vs 50 à 150 cas par 100 000. |
La prévalence des SBAU est élevée chez les hommes autant que chez les femmes de tout âge. Chez la femme, c'est l'incontinence urinaire qui est la plainte la plus fréquente, alors que chez l'homme, ce sont les symptômes obstructifs qui prédominent. La prévalence des SBAU augmente avec l'âge. Ils constituent un des motifs de consultation les plus fréquents en soins primaires. Ils peuvent avoir un impact direct sur le bien-être et la qualité de vie de la personne[2]. Également, il s’agit de l’une des causes des affections graves de l’appareil urogénital[3].
À titre d'exemple, on estime que 50% des hommes de 50 ans et 80% des hommes de 80 ans ont une hyperplasie bénigne de la prostate. Parmi ceux-ci, 25% auront besoin de traitement, ce qui représente des coûts importants pour le système de santé.[4]
.
Physiopathologie
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | La physiopathologie traite des mécanismes biologiques qui conduisent à l'apparition de l'approche clinique. |
Formats: | Texte |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: | Attention de ne pas traiter de la physiopathologie de l'ensemble des étiologies couvertes dans la section Étiologies, mais de seulement discuter de la physiopathologie générale de la sémiologie couverte par le sujet de la page. |
Exemple: | Différentes voies physiologiques peuvent entraîner une dyspnée, notamment via les chimiorécepteurs ASIC, les mécanorécepteurs et les récepteurs pulmonaires. On pense que trois composantes principales contribuent à la dyspnée : les signaux afférents, les signaux efférents et le traitement central de l'information. [...] |
Pour mieux comprendre les SBAU ainsi que la sévérité de cette problématique de santé, comprendre la physiologie d’une miction normale est nécessaire. En effet, la miction se produit de façon méthodique et continue par la contraction vésicale qui est coordonnée par la relaxation du sphincter urétral. Également, la miction normale nécessite une relaxation musculaire de l'urètre et du plancher pelvien, suivie d'une contraction de la vessie[5]. De plus, le réflexe mictionnel est un processus complexe érigé par différents mécanismes. Le tout est sous le contrôle du centre de miction pontique qui conduit à la relaxation du sphincter urétral. La vessie est innervée par le sympathique du nerf hypogastrique. Les muscles du plancher pelvien découlent de l'innervation somatique du nerf pudendal. Par conséquence, une baisse de la pression de l'urètre sous l'influence de ces différentes innervations entraine automatiquement une contraction du muscle détrusor de la vessie, qui est médiée par une innervation parasympathique du plexus pelvien, entrainant la miction normale. Tout obstacle perturbant ce mécanisme peut entraîner les SBAU.[6]
La rétention urinaire peut se faire par les mécanismes suivants[7]:
- Mauvaise contractilité du muscle détrusor
- Obstruction des voies urinaires basses
- Dyssynergie vésico-sphincterienne
- Une combinaison de ces mécanismes
L'incontinence urinaire peut se faire par les mécanismes suivants[8]:
- D'effort
- D'urgence
- Mixte
- Par débordement
Les mécanismes précédents sont aussi présents chez l'enfant, mais à ceux-ci peuvent s'ajouter le délai de maturation (dans l'énurésie primaire).
Étiologies
Toute contribution serait appréciée.
Description: |
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Formats: | Liste à puces, Tableau |
Balises sémantiques: | Étiologie |
Commentaires: |
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Exemple: | Les étiologies de l'hémorragie digestive basse sont :
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Les étiologies des SBAU sont multiples et ces SBAU peuvent être divisés en 3 présentations cliniques principales : la rétention urinaire, l'incontinence urinaire et les symptômes irritatifs.
Les principales étiologies de la rétention urinaire sont :
- Infections et inflammations (p. ex. cystite, prostatite, abcès, herpès génital, corps étranger infecté, varicelle zoster)
- Affection d'origine structurale (p. ex. calculs, caillot, corps étranger, néoplasie, hypertrophie bénigne de la prostate, rétrécissement urétral, phimosis, atteinte traumatique des voies urinaires basses, altérations du plancher pelvien en postpartum, fécalome volumineux)
- Problème médical qui cause une vessie neurogène (p. ex. AVC, tumeur cérébrale, maladie de parkinson, paralysie cérébrale, blessure médullaire, hernie discale, sclérose en plaque, diabète sucré, atteinte chirurgicale ou traumatique des nerfs qui innervent la vessie)
- Usage de médicaments (voir tableau ci-bas) [9]
Ainsi, ceux-ci peuvent être dû aux infections et inflammations de l’appareil génito-urinaire. L'inflammation causée par l'infection vient causer une obstruction au niveau des voies urinaires basses qui peut se refléter cliniquement par de la rétention urinaire ou de l'incontinence urinaire. Ils peuvent aussi être causés par des affections d'origine structurale qui viennent causer une obstruction également. Également, un problème d’ordre médicale peut entrainer une vessie neurogène. Ces problèmes d'étiologies variées peuvent se retrouver au niveau du cerveau, de la moelle épinière ou des nerfs qui innervent la vessie. Également, l’usage de certaines médications pourrait être la cause des SBAU[2][10]. Dans le tableau ci-dessous, on retrouvera les principaux médicaments qui peuvent entrainer des SBAU.
Classe du médicament | Exemples de médicaments | Mécanisme d'action sur la vessie |
---|---|---|
Allergie | ||
antihistaminiques | Antagonistes des récepteurs H 1 de première génération comme chlorphéniramine, clémastine, cyproheptadine, dimenhydrinate | Diminution de la contractilité par effet anticholinergique |
Décongestionnants | Pseudoéphédrine, phényléphrine | Augmentation du tonus du sphincter urétral |
Analgésique et sédatif | ||
benzodiazépines | Chlordiazépoxide, clonazépam, témazépam, triazolam, | Miction altérée par effet relaxant musculaire |
opioïdes | Codéine, mépéridine, morphine, oxycodone, autres | Diminution de la sensation de plénitude et augmentation du tonus du sphincter urétral |
Anticholinergique | ||
Antimuscariniques[note 1] | Darifénacine, fésotérodine, oxybutynine, solifénacine, | Diminution de la contractilité par effet anticholinergique |
Spasmolytique | Dicyclomine, hyoscyamine, glycopyrrolate, méthscopolamine, | Diminution de la contractilité par effet anticholinergique |
Antiparkinsoniens | benztropine, trihexyphénidyle | Diminution de la contractilité par effet anticholinergique |
Cardiologie | ||
Inhibiteurs de l'ECA | Énalapril, lisinopril, ramipril, autres | Diminution de la contractilité; toux chronique |
alpha-agonistes | Midodrine, phényléphrine, vasopresseurs (divers) | Augmentation du tonus du sphincter urétral |
Bloqueurs Alpha 1 | Alfuzosine, doxazosine, prazosine, silodosine, tamsulosine, térazosine | Diminution du tonus du sphincter urétral |
Antiarythmique | Disopyramide, flécaïnide | Diminution de la contractilité par effet anesthésique local sur la muqueuse vésicale ou effet anticholinergique |
diurétiques | Divers | Augmentation de la production d'urine, de la contractilité ou du taux de vidange |
Psychotrope | ||
alpha-agonistes | IRSN: duloxétine, réboxétine | Augmentation du tonus du sphincter urétral |
Antidépresseurs tricycliques | Diminution de la contractilité par effet anticholinergique | |
Antipsychotiques | Première génération chlorpromazine; deuxième génération comme clozapine, olanzapine, rispéridone | Effets mixtes décrits; diminution de la contractilité par effet anticholinergique; augmentation de la miction et de l'incontinence à l'effort via la stimulation des récepteurs alpha 1 et / ou des récepteurs dopaminergiques centraux |
Autres | ||
Relaxants musculaires | Orphénadrine, tizanidine cyclobenzaprine, baclofène | Diminution de la contractilité par effet anticholinergique |
les œstrogènes | Œstrogènes oraux | Incontinence urinaire accrue |
Bêta 3 -agoniste | Mirabegron | Diminution de la contractilité par effet bêta 3 -adrénergique |
De l'alcool | Diminution de la contractilité | |
Caféine | Augmentation de la contractilité ou du taux de vidange |
Ainsi, les SBAU présentent une panoplie de symptômes d'étiologies variées qui sont mieux détaillés dans le tableau ci-dessous.[13]
Symptômes | Diagnostic | |
---|---|---|
Homme | Femme | |
syndrome irritatif
Pollakiurie, nycturie, Infection, éventuellement incontinence urgenturie, impériosité, brûlures mictionnelles. |
|
|
syndrome obstructif
Jet faible, miction assise, sensation de vidange incomplète retard au démarrage, dysurie, gouttes retardataires |
|
|
Incontinence urinaire
Incontinence d'effort, d'urgence, mixte, par débordement. |
|
|
Évaluation clinique
Toute contribution serait appréciée.
Description: | Cette section contient les sous-sections Facteurs de risque, Questionnaire et Examen clinique. Elle détaille les différents items qu'un clinicien doit rechercher lorsqu'il évalue le patient. |
Formats: | Texte |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: |
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Exemple: |
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Facteurs de risque
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | Cette section contient les principaux facteurs de risque discriminants à l'histoire. Ces facteurs de risques servent à discriminer une étiologie par rapport à une autre ou une complication potentielle. |
Formats: | Liste à puces, Tableau |
Balises sémantiques: | Facteur de risque discriminant |
Commentaires: |
|
Exemple: | Les facteurs de risque à rechercher chez les patients qui se présentent avec céphalée sont :
|
L'obstruction urinaire est plus fréquent chez les hommes et l'incontinence urinaire est plus fréquent chez les femmes.
Les facteurs de risque d'infection sont à considérer également[16] :
Chez la femme: Rapports sexuels à risque, utilisation de diaphragmes et de spermicides, prise d'antibiotiques, nouveau partenaire sexuel au cours de l'année passée, anamnèse d'infections urinaires chez les femmes parentes au 1er degré, antécédents d'infections urinaires récurrentes, première infection urinaire à un âge précoce.
Chez l'homme: HBP avec obstruction, toute autre cause d'obstruction des voies urinaires, manœuvres instrumentales récentes ou cathéters à demeure, anomalies structurelles (diverticules de la vessie), troubles neurologiques qui perturbent la miction normale, troubles cognitifs, incontinence fécale ou urinaire.
Questionnaire
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | |
Formats: | Texte |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: | |
Exemple: | |
Lorsqu’il s’agit de (SBAU), l'anamnèse a une importance capitale afin de déceler en majeur partie la nature, la localisation et la sévérité de cette problématique de santé. De plus, elle permet de mieux structurer un plan d’intervention. L'approche clinique en cas de SBAU peut être basée sur plusieurs facteurs dont le sexe, l'âge et l'histoire clinique, les facteurs de risque et les antécédents des patients. Par exemple, une des composantes des SBAU est l'incontinence urinaire, qui est très fréquente dans la populations gériatrique. Ainsi, le mnémotechnique DIAPERS permet d'élucider les principales causes d'incontinence chez les aînés:[17]
DIAPERS (Principales causes d'incontinence chez les aînés[17])
- Delirium
- Inf/inflam
- Atrophie
- Pharmacologie
- Excès
- Restriction fonctionnelle
- Stool impaction (constipation/fécalome)
Le clinicien doit questionner :
- Les antécédents médicaux : infections urinaires antérieures, diabète (infection urinaire), anomalie connue des voies urinaires, HBP, ménopause, antécédents de calcul urinaire. Également, il faut explorer s'il y a eu une chirurgie pelvienne récente, une chirurgie urinaire récente, une instrumentation récente (cystoscopie, cathétérisation) des antécédents d'immunodépression ou une hospitalisation récente.[18] Finalement, il faut questionner s'il y a des antécédents de syndrome de Behçet dans la famille.[19]
- La médication
- S'il y a un voyage récent
- L'exposition à des produits chimiques au travail (cancer de la vessie)
- Les habitudes de vie
- La durée et l'évolution des symptômes.
- La nycturie, la pollakiurie, la polyurie, l'urgenturie,
- La douleur sus-pubienne
- Le potentiel de grossesse en cours
- Une revue systématique des autres appareils dans l’optique de retrouver les symptômes associés : perte de poids, perte d'appétit, sudations nocturnes, fatigue, des douleurs dorsales, des arthralgies, des aphtes buccaux, une irritation oculaire (trouble du tissu conjonctif) et des symptômes gastro-intestinaux, tels qu'une diarrhée (arthrite réactionnelle).
Les symptômes irritatifs :
- La fièvre, des douleurs de l’hypochondre, la douleur à la miction, la localisation de la douleur dans la miction (début, durant toute la miction ou à la fin) ou un écoulement vaginal ou urétral.
- L'hématurie, des urines troubles ou malodorantes (odeur d'ammoniac) et la nature de toute perte.
- Les douleurs génitales ou le prurit génital
- Les rapports sexuels non protégés récents (chlamydia, gonorrhée) ou l'application de substances potentiellement irritantes sur le périnée.
Les symptômes d'obstruction :
- Diminution de la majesté du jet
- La sensation de vidange incomplète
- La faiblesse du jet urinaire
Les symptômes d'incontinence :
Mnémoniques | Composantes |
---|---|
Début, position/lieu, qualité , irradiation, sévérité/intensité, temps, déjà vu | |
| |
FUN | Fréquence, Urgence, Nycturie |
Examen clinique
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: |
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Formats: | Liste à puces, Tableau |
Balises sémantiques: | Examen clinique, Signe clinique discriminant |
Commentaires: |
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Exemple: | Chez les patients atteints d'une dyspnée aiguë, les éléments suivants sont à rechercher à l'examen clinique :
|
Dans le cas SBAU, l'examen clinique permet de déceler plusieurs anomalies chez l'homme et chez la femme Voir (Incontinence urinaire (situation clinique)#Examen physique)
- On doit faire [20]
- L'examen abdominal
- Évaluer l'angle costo-vertébral, la sensibilité abdominale et supra pubienne. Faire la manoeuvre des punch rénaux. Chez les jeunes femmes sexuellement actives, un examen pelvien peut être justifié, en particulier si les symptômes ne sont pas convaincants pour une infection urinaire, pour évaluer le mouvement cervical ou la sensibilité utérine, ce qui pourrait suggérer une maladie inflammatoire pelvienne[21]
- Faire la palpation et la percussion sus pubien à la recherche d'une vessie augmentée de volume.
- chez les femmes d'âge moyen ayant des antécédents d'infections récurrentes des voies urinaires présentant des symptômes typiques de présentation comme la douleur au flanc, cela peut être en faveur d'une pyélonéphrite. [22]
- Examen pelvien
- Les femmes présentant une rétention urinaire doivent subir un examen pelvien. du col de l'utérus. L'inflammation cervicale avec un vagin normal évoque une cervicite plutôt qu'une vaginite. Le col de l'utérus chez les femmes atteintes de cervicite est généralement érythémateux et friable, avec un écoulement muco-purulent.
- Il faut vérifier la présence des modifications vulvo-vaginale (par exemple, des cicatrices) peuvent être causées par un processus inflammatoire chronique, comme le lichen plan érosif.
- Un examen bimanuel peut être est effectué pour évaluer la sensibilité et / ou l'anatomie anormale.
- Les masses annexielles pourraient représenter un kyste ou une tumeur maligne.[20]
- Évaluation neurologique
- L'examen neurologique doit inclure une évaluation de la force, des sensations, des réflexes et du tonus musculaire du plancher.
- Toucher rectal
- Douleur exquise: Chez les hommes présentant des symptômes de douleur pelvienne ou périnéale, un toucher rectal peut être nécessaire pour évaluer une prostate sensible ou œdémateuse qui suggérerait une prostatite aiguë. Un examen normal de la prostate n'exclut pas l'hyperplasie bénigne de la prostate comme cause d'obstruction.[23][21]
- Il permet aussi d'évaluer la présence d'un fécalome qui se manifeste par une sensibilité rectale, des masses, des rétrécissements et des selles. Si des selles sont présentes, la consistance doit être notée.[24]
- La présence d'une masse obstructive qui soulève généralement une suspicion clinique de cancer de la prostate ou la présence un nodule, une induration ou une asymétrie au toucher rectal. Ceux-ci peuvent être des signes de cancer de la prostate et justifier une évaluation supplémentaire, bien que des étiologies bénignes puissent également être à l'origine de ces résultats.[25]
- Perte de tonus du sphincter anal qui peut traduire le syndrome de la queue de cheval.[26]
- L'examen abdominal
Une infection urinaire est souvent suspectée chez les patients âgés ou affaiblis qui présentent des signes ou des symptômes non spécifiques, tels que des chutes, une modification de l'état fonctionnel et une modification de l'état mental. Cependant, de plus en plus de preuves indiquent qu'il ne s'agit pas de prédicteurs fiables de la bactériurie ou des infections urinaires et suggèrent que le traitement des infections urinaires dans ce contexte n'est pas associé à de meilleurs résultats. Lorsque ces signes ou symptômes non spécifiques sont accompagnés de signes ou de symptômes d'infection systémique ou de pyélonéphrite, une évaluation des infections urinaires aiguës compliquées avec des études d'urine, en plus d'un bilan infectieux général, est appropriée.[27]
Drapeaux rouges
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Formats: | Liste à puces |
Balises sémantiques: | Drapeau rouge |
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Exemple: | Les drapeaux rouges des patients qui se présentent en céphalée aiguë sont :
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Dans un contexte de traumatisme, il est très important de reconnaitre les symptômes et signes suivants : incapacité complète d'uriner, sang au méat urinaire, prostate haute et hématome scrotal. Si un de ces signes est présent, l'installation d'un cathéter vésical est contre indiqué et doit être fait par un urologue à l'aide d'une échographie.[28]
Il en existe plusieurs symptômes qui traduisent des complications imminentes dans le cas des SBAU. Ils représentent des drapeaux rouges. Les cliniciens devraient être a l'affût de ces symptômes dans le but de faire une référence auprès d'un spécialiste.[12]
Drapeaux rouges |
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Examen neurologique anormal
Obstruction urinaire Signes et symptômes qui orientent vers une néoplasie des voies urinaires |
Drapeaux rouges |
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Fièvre
Douleur au flanc Instrumentation urinaire récente Immunosuppression Anomalies connues des voies urinaires |
Drapeaux rouges |
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Hématurie macroscopique
Incontinence permanente Incontinence par débordement Cathétérisme urinaire hématurie Volume résiduel |
Examens paracliniques
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Description: | Cette section décrit les examens paracliniques (ex. laboratoires, imageries, etc.) à effectuer pour cette approche clinique. Les signes paracliniques discriminants orientant vers une étiologie particulière ou une complication sont listés. |
Formats: | Liste à puces, Tableau |
Balises sémantiques: | Examen paraclinique, Signe paraclinique discriminant |
Commentaires: |
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Exemple: | Les examens paracliniques suggérés dans le cas d'une céphalée aiguë sont :
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Le choix des examens paracliniques en cas de SBAU dépend généralement du résultat de l’anamnèse et l’examen physique. Il s’est orienté par les impressions cliniques obtenues après une évaluation physique complète. Chez les patients qui présentent de SBAU il faut demander:
- FSC, ions
- Échographie de la vessie
- une analyse d'urine et une culture d'urine doit être effectuée s'il y a :
- Il est suggéré de ne pas faire d’emblée une étude de la fonction rénale (urée, créatinine), sauf s'il existe une préoccupation concernant une rétention urinaire sévère.
- Les autres tests de laboratoire sont déterminés par des signes ou des symptômes évoqués lors de l'anamnèse et de l'examen physique. Dans le tableau qui suit nous expliquons les principaux examens en cas de SBAU.[29]
- Seuls quelques tests cliniques sont nécessaires pour l'évaluation initiale des symptômes irritatifs. L’obtention d’imagerie radiographique n’est pas recommandée pour l'évaluation initiale chez les patients avec un examen physique normal et en absence de troubles neurologiques complexes.
- Un test d'effort de la vessie est recommandé dans le cadre du bilan initial de l'incontinence à l'effort.
- Les tests urodynamiques ne sont pas non plus systématiquement effectués au départ, mais ils peuvent être effectués avant d'envisager des thérapies chirurgicales[30].
Les tests | Explications de leurs pertinences |
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Analyse et culture d'urine | Le rôle de la culture d'urine permet d'assurer un prétraitement dans l'évaluation d'une infection urinaire suspectée et de confirmer la présence d'une bactériurie et d'identifier et de fournir des informations sur la sensibilité aux antibiotiques de l'organisme responsable[31]. |
Résidu post-mictionnel (RVP) | la mesure de la RVP peut être utile lorsque le diagnostic est incertain, que le traitement initial est inefficace ou chez les patients pour lesquels une rétention urinaire et / ou une incontinence par débordement est préoccupante. Il s’agit des patient qui présentent une maladie neurologique, d'infections récurrentes des voies urinaires, d'antécédents d'hyperactivité du détrusor ou d'obstruction de la vessie, d'antécédents de rétention urinaire, de constipation sévère, de prolapsus des organes pelviens au-delà de l'hymen, d'incontinence d'apparition récente ou récurrente après une intervention chirurgicale pour incontinence, diabète mellitus avec neuropathie périphérique ou certains médicaments qui suppriment la contractilité du détrusor ou augmentent le tonus du sphincter.[31] |
Test urodynamique | Nous ne référons pas systématiquement aux tests urodynamiques dans l'évaluation initiale de l'incontinence urinaire dont les symptômes sont compatibles avec le stress, l'urgence ou l'incontinence mixte.[32] |
Évaluation de la mobilité urétrale | Certains spécialistes peuvent évaluer l'hypermobilité urétrale. |
Échographie abdomino-pelvienne | L'échographie est la technique d'imagerie la plus étudiée pour l'évaluation de la maladie inflammatoire pelvienne. Il existe des preuves limitées pour l'utilisation de la tomodensitométrie ou de l'IRM chez les femmes suspectées de maladie inflammatoire pelvienne. Cependant, ils sont utiles pour exclure les diagnostics alternatifs chez les femmes présentant une présentation atypique et sévère.[33] |
PSA | Un PSA sérique élevé peut être dû a une hyperplasie bénigne de la prostate; un cancer de la prostate; une inflammation / infection prostatique; un traumatisme périnéal[34] |
Utéroscopie | Le but des tests urodynamiques est d'aider à comprendre les mécanismes physiologiques du dysfonctionnement des voies urinaires inférieures, améliorant ainsi la précision du diagnostic et facilitant le traitement ciblé. Une évaluation clinique par urodynamique peut conduire à un diagnostic plus précis du type d'incontinence.[35] |
Traitement
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Description: | La section contient la prise en charge générale qui s'applique à l'ensemble des étiologies. Que doit-on faire avant que la cause n'ait été clairement établie ? Des traitements généraux doivent-ils être amorcés avant l'identification de la cause ? Comment traite-t-on la symptomatologie du patient ? Quelles sont les indications d'hospitalisation ? Quand doit-on demander une consultation ? Un résumé de la prise en charge de certaines étiologie clés peut aussi être résumée avec un lien vers la page dédiée à la maladie. |
Formats: | Liste à puces, Tableau |
Balises sémantiques: | Traitement, Traitement pharmacologique (seulement pour le traitement des symptômes, pas pour les étiologies) |
Commentaires: |
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Exemple: | |
Le traitement des SBAU dépend de l'étiologie.
Chez les patients présentant un globe vésical traduisant une rétention urinaire aiguë doit être sous une observation très étroite ou une hospitalisation d'urgence pour un cathétérisme vésical.[36]
Chez l'homme et chez la femme, la sélection d'un schéma antimicrobien pour la cystite aiguë simple dépend du risque d'infection par un organisme gram négatif multi résistant. Ce tableau explique le choix des traitements empiriques de la cystite chez l'homme et chez la femme. [37]
Pathologies | Noms des molécules et leurs posologies |
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Traitement de cystite |
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Notes
- ↑ Les bronchodilatateurs anti muscariniques inhalés et les gouttes ophtalmiques peuvent être absorbés par voie systémique à des degrés divers.
Références
- ↑ « WikiEm », sur wikiem.org (consulté le 7 novembre 2022)
- ↑ 2,0 2,1 et 2,2 « UpToDate », sur www.uptodate.com (consulté le 27 février 2021)
- ↑ « UpToDate », sur www.uptodate.com (consulté le 27 février 2021)
- ↑ (en) Andy Edem Afenu, Adree Khondker, and Smruthi Ramesh., Toronto Notes 2022, Toronto, Yuliya Lytvyn & Maleeha A. Qazi, , 1597 p. (ISBN 978-1-927363-94-2), Urology
- ↑ « Revue générale de la miction - Troubles génito-urinaires », sur Édition professionnelle du Manuel MSD (consulté le 27 février 2021)
- ↑ « Revue générale de la miction - Troubles génito-urinaires », sur Édition professionnelle du Manuel MSD (consulté le 27 février 2021)
- ↑ (en-US) « Urinary Retention - Genitourinary Disorders », sur Merck Manuals Professional Edition (consulté le 3 octobre 2022)
- ↑ (en-US) « Urinary Incontinence in Adults - Genitourinary Disorders », sur Merck Manuals Professional Edition (consulté le 3 octobre 2022)
- ↑ « StackPath », sur mcc.ca (consulté le 3 mars 2021)
- ↑ 10,0 et 10,1 « Infections bactériennes des voies urinaires - Troubles génito-urinaires », sur Édition professionnelle du Manuel MSD (consulté le 27 février 2021)
- ↑ « UpToDate », sur www.uptodate.com (consulté le 27 février 2021)
- ↑ 12,0 12,1 12,2 et 12,3 « UpToDate », sur www.uptodate.com (consulté le 27 février 2021)
- ↑ 13,0 et 13,1 Netgen, « Symptômes urinaires bas et bandelette normale : à quoi penser ? », sur Revue Médicale Suisse (consulté le 27 février 2021)
- ↑ « UpToDate », sur www.uptodate.com (consulté le 27 février 2021)
- ↑ « UpToDate », sur www.uptodate.com (consulté le 27 février 2021)
- ↑ « Infections bactériennes des voies urinaires », sur www.merckmanuals.com (consulté le 8 novembre 2022)
- ↑ 17,0 et 17,1 « Urinary Incontinence in the Aging Female », sur Medscape (consulté le 27 février 2021)
- ↑ « UpToDate », sur www.uptodate.com (consulté le 27 février 2021)
- ↑ « Maladie de Behçet », sur www.merckmanuals.com (consulté le 9 novembre 2022)
- ↑ 20,0 et 20,1 « UpToDate », sur www.uptodate.com (consulté le 27 février 2021)
- ↑ 21,0 et 21,1 « UpToDate », sur www.uptodate.com (consulté le 4 avril 2021)
- ↑ « UpToDate », sur www.uptodate.com (consulté le 4 avril 2021)
- ↑ « UpToDate », sur www.uptodate.com (consulté le 4 avril 2021)
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- ↑ « UpToDate », sur www.uptodate.com (consulté le 4 avril 2021)
- ↑ C. LAPLACE 1, Y. HAMMOUDI 2, J. DURANTEAU 1, Traumatologie de l’appareil urinaire, (lire en ligne), p. Chapitre 45
- ↑ « UpToDate », sur www.uptodate.com (consulté le 27 février 2021)
- ↑ 30,0 et 30,1 « UpToDate », sur www.uptodate.com (consulté le 27 février 2021)
- ↑ 31,0 et 31,1 « UpToDate », sur www.uptodate.com (consulté le 27 février 2021)
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- ↑ « UpToDate », sur www.uptodate.com (consulté le 4 avril 2021)
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- ↑ 37,0 et 37,1 « UpToDate », sur www.uptodate.com (consulté le 27 février 2021)
- ↑ « UpToDate », sur www.uptodate.com (consulté le 27 février 2021)