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{{Section ontologique|classe=Approche clinique|nom=Physiopathologie}}[[Fichier:2604 Nerves Innervating the Urinary SystemN.jpg|vignette|Innervation par le nerf pudendal]]
{{Section ontologique|classe=Approche clinique|nom=Physiopathologie}}[[Fichier:2604 Nerves Innervating the Urinary SystemN.jpg|vignette|Innervation par le nerf pudendal]]
Pour mieux comprendre les SBAU ainsi que la sévérité de cette problématique de santé, comprendre la physiologie d’une miction normale est nécessaire. En effet, la miction se produit de façon méthodique et continue par la contraction vésicale qui est coordonnée par la relaxation du sphincter urétral. Également, la miction normale nécessite une relaxation musculaire de l'urètre et du plancher pelvien, suivie d'une contraction de la vessie<ref>{{Citation d'un lien web|langue=fr-CA|titre=Revue générale de la miction - Troubles génito-urinaires|url=https://www.merckmanuals.com/fr-ca/professional/troubles-g%C3%A9nito-urinaires/troubles-de-la-miction/revue-g%C3%A9n%C3%A9rale-de-la-miction?query=miction|site=Édition professionnelle du Manuel MSD|consulté le=2021-02-27}}</ref>. De plus, le [[Réflexe mictionnel|réflexe mictionnel]] est un processus complexe érigé par différents mécanismes. Le tout est sous le contrôle du [[Centre de miction pontique|centre de miction pontique]] qui conduit à la relaxation du sphincter urétral. La vessie est innervée par le sympathique du [[Nerf hypogastrique|nerf hypogastrique]]. Les muscles du plancher pelvien découlent de l'innervation somatique du [[Nerf pudendal|nerf pudendal]]. Par conséquence, une baisse de la pression de l'urètre sous l'influence de ces différentes innervations entraine automatiquement une contraction du [[Muscle détrusor de la vessie|muscle détrusor de la vessie]], qui est médiée par une innervation parasympathique du plexus pelvien, entrainant à la miction normale. Tout obstacle perturbant ce mécanisme peut entraîner les SBAU.<ref>{{Citation d'un lien web|langue=fr-CA|titre=Revue générale de la miction - Troubles génito-urinaires|url=https://www.merckmanuals.com/fr-ca/professional/troubles-g%C3%A9nito-urinaires/troubles-de-la-miction/revue-g%C3%A9n%C3%A9rale-de-la-miction?query=miction|site=Édition professionnelle du Manuel MSD|consulté le=2021-02-27}}</ref>
Pour mieux comprendre les SBAU ainsi que la sévérité de cette problématique de santé, comprendre la physiologie d’une miction normale est nécessaire. En effet, la miction se produit de façon méthodique et continue par la contraction vésicale qui est coordonnée par la relaxation du sphincter urétral. Également, la miction normale nécessite une relaxation musculaire de l'urètre et du plancher pelvien, suivie d'une contraction de la vessie<ref>{{Citation d'un lien web|langue=fr-CA|titre=Revue générale de la miction - Troubles génito-urinaires|url=https://www.merckmanuals.com/fr-ca/professional/troubles-g%C3%A9nito-urinaires/troubles-de-la-miction/revue-g%C3%A9n%C3%A9rale-de-la-miction?query=miction|site=Édition professionnelle du Manuel MSD|consulté le=2021-02-27}}</ref>. De plus, le [[Réflexe mictionnel|réflexe mictionnel]] est un processus complexe érigé par différents mécanismes. Le tout est sous le contrôle du [[Centre de miction pontique|centre de miction pontique]] qui conduit à la relaxation du sphincter urétral. La vessie est innervée par le sympathique du [[Nerf hypogastrique|nerf hypogastrique]]. Les muscles du plancher pelvien découlent de l'innervation somatique du [[Nerf pudendal|nerf pudendal]]. Par conséquence, une baisse de la pression de l'urètre sous l'influence de ces différentes innervations entraine automatiquement une contraction du [[Muscle détrusor de la vessie|muscle détrusor de la vessie]], qui est médiée par une innervation parasympathique du plexus pelvien, entrainant à la miction normale. Tout obstacle perturbant ce mécanisme peut entraîner les SBAU.<ref>{{Citation d'un lien web|langue=fr-CA|titre=Revue générale de la miction - Troubles génito-urinaires|url=https://www.merckmanuals.com/fr-ca/professional/troubles-g%C3%A9nito-urinaires/troubles-de-la-miction/revue-g%C3%A9n%C3%A9rale-de-la-miction?query=miction|site=Édition professionnelle du Manuel MSD|consulté le=2021-02-27}}</ref>
La rétention urinaire peut se faire par les mécanismes suivants<ref>{{Citation d'un lien web|langue=en-US|titre=Urinary Retention - Genitourinary Disorders|url=https://www.merckmanuals.com/professional/genitourinary-disorders/voiding-disorders/urinary-retention?query=urinary%20retention|site=Merck Manuals Professional Edition|consulté le=2022-10-03}}</ref>:
* mauvaise contractilité du muscle détrusor
*
L'incontinence urinaire peut se faire par les mécanismes suivants<ref>{{Citation d'un lien web|langue=en-US|titre=Urinary Incontinence in Adults - Genitourinary Disorders|url=https://www.merckmanuals.com/professional/genitourinary-disorders/voiding-disorders/urinary-incontinence-in-adults?query=urinary%20incontinence|site=Merck Manuals Professional Edition|consulté le=2022-10-03}}</ref>:
* D'effort
* D'urgence
* Mixte
* Par débordement
Les mécanismes précédents sont aussi présents chez l'enfant, mais à ceux-ci peuvent s'ajouter le délai de maturation (dans l'énurésie primaire).


== Étiologies ==
== Étiologies ==

Version du 3 octobre 2022 à 16:23

Symptômes du bas appareil urinaire (SBAU)
Approche clinique

Obstruction urinaire causant des symptômes du bas appareil urinaire
Caractéristiques
Symptômes discriminants Polydipsie, Nausées, Douleur pelvienne, Hématurie macroscopique (signe clinique), Écoulement urétral, Pollakiurie (symptôme), Dysurie (symptôme), Urgenturie (symptôme), Nycturie (symptôme), Leucorrhée (signe clinique), ... [+]
Signes cliniques discriminants
Hyponatrémie, Hyperkaliémie, Cystocèle, Rectocèle, Entérocèle, Prolapsus utérin, Leucocytose, Altération de l'état de conscience (signe clinique), Masse rectale, Punch rénal, ... [+]
Examens paracliniques
Urée, Créatinine, Culture d'urine, TDM abdomino-pelvien avec contraste, Analyse d'urine, Test urodynamique, Échographie abdomino-pelvienne, FSC, Dosage des ions, Évaluation de la mobilité urétrale, ... [+]
Drapeaux rouges
Incontinence, Insuffisance rénale aiguë, Symptômes B, Hydronéphrose, Anurie, Incontinence urinaire (symptôme), Hématurie macroscopique (signe clinique), Immunodéficience, Hématome scrotal, Globe vésical, ... [+]
Informations
Wikidata ID Q1596398
Spécialité Urologie

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Objectif du CMC
Symptômes du bas appareil urinaire (111-1)

Les symptômes du bas appareil urinaire (SBAU) représentent l'ensemble des symptômes qui affecte l’appareil génito-urinaire dans son bon fonctionnement. Cela implique toutes les combinaisons de symptômes urinaires principalement associés à une vessie hyperactive et des troubles obstructifs urinaires. Ces symptômes sont liés au stockage, aux troubles mictionnels courants et ils sont liés au vieillissement[1].

Épidémiologie

La section facultative Épidémiologie ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Cette section contient les données épidémiologiques sur le sujet de la page (ex. incidence, prévalence, coûts en hospitalisation, proportion homme:femme, régions où la prévalence est la plus élevée, etc.). Chaque donnée épidémiologique doit être appuyée par une référence. Idéalement, des statistiques canadiennes et québécoises sont mentionnées lorsque disponibles.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
  • Les facteurs de risque ne sont pas présentés ici, mais bien dans la sous-section Facteurs de risque.
  • Le pronostic est présenté dans cette section, le cas échéant (contrairement aux pages de maladie).
Exemple:
 
Les saignements digestifs bas représentent 20% à 30% de tous les patients présentant des saignements GI majeurs. L'HDB est moins fréquente que les hémorragies digestives hautes (HDH) avec une prévalence de 20 à 27 cas par 100 000 vs 50 à 150 cas par 100 000.

La prévalence des SBAU est élevée chez les hommes autant que chez les femmes de tout âge. Chez la femme, c'est l'incontinence urinaire qui est la plainte la plus fréquente, alors que chez l'homme, ce sont les symptômes obstructifs qui prédominent. La prévalence des SBAU augmente avec l'âge. Ils constituent un des motifs de consultation les plus fréquents en soins primaires. Ils peuvent avoir un impact direct sur le bien-être et la qualité de vie de la personne[2]. Également, il s’agit de l’une des causes des affections graves de l’appareil urogénital[3].

À titre d'exemple, on estime que 50% des hommes de 50 ans et 80% des hommes de 80 ans ont une hyperplasie bénigne de la prostate. Parmi ceux-ci, 25% auront besoin de traitement, ce qui représente des coûts importants pour le système de santé.[4]

.

Physiopathologie

La section facultative Physiopathologie ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: La physiopathologie traite des mécanismes biologiques qui conduisent à l'apparition de l'approche clinique.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
Attention de ne pas traiter de la physiopathologie de l'ensemble des étiologies couvertes dans la section Étiologies, mais de seulement discuter de la physiopathologie générale de la sémiologie couverte par le sujet de la page.
Exemple:
 
Différentes voies physiologiques peuvent entraîner une dyspnée, notamment via les chimiorécepteurs ASIC, les mécanorécepteurs et les récepteurs pulmonaires. On pense que trois composantes principales contribuent à la dyspnée : les signaux afférents, les signaux efférents et le traitement central de l'information. [...]
Innervation par le nerf pudendal

Pour mieux comprendre les SBAU ainsi que la sévérité de cette problématique de santé, comprendre la physiologie d’une miction normale est nécessaire. En effet, la miction se produit de façon méthodique et continue par la contraction vésicale qui est coordonnée par la relaxation du sphincter urétral. Également, la miction normale nécessite une relaxation musculaire de l'urètre et du plancher pelvien, suivie d'une contraction de la vessie[5]. De plus, le réflexe mictionnel est un processus complexe érigé par différents mécanismes. Le tout est sous le contrôle du centre de miction pontique qui conduit à la relaxation du sphincter urétral. La vessie est innervée par le sympathique du nerf hypogastrique. Les muscles du plancher pelvien découlent de l'innervation somatique du nerf pudendal. Par conséquence, une baisse de la pression de l'urètre sous l'influence de ces différentes innervations entraine automatiquement une contraction du muscle détrusor de la vessie, qui est médiée par une innervation parasympathique du plexus pelvien, entrainant à la miction normale. Tout obstacle perturbant ce mécanisme peut entraîner les SBAU.[6]

La rétention urinaire peut se faire par les mécanismes suivants[7]:

  • mauvaise contractilité du muscle détrusor

L'incontinence urinaire peut se faire par les mécanismes suivants[8]:

  • D'effort
  • D'urgence
  • Mixte
  • Par débordement

Les mécanismes précédents sont aussi présents chez l'enfant, mais à ceux-ci peuvent s'ajouter le délai de maturation (dans l'énurésie primaire).

Étiologies

La section obligatoire Étiologies ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description:
  • Cette section décrit les étiologies de l'approche clinique, c'est-à-dire ce qui cause la situation couverte dans la page d'approche clinique (ex. polype intestinal pour l'hémorragie digestive basse).
  • Les étiologies doivent être identifiées avec le modèle Étiologie.
Formats:Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques: Étiologie
Commentaires:
 
  • Attention ! Ne pas ajouter de section Diagnostic différentiel à la page de type Approche clinique. La présente section couvre déjà les maladies qui provoquent l'approche clinique dont il est question sur cette page. Par définition, une page d'approche clinique ne contient pas de diagnostic différentiel, mais bien des étiologies.
  • Le format attendu est le texte, la liste à puce ou le tableau, selon ce qui vous apparait le plus efficace. S'il y a une ou deux étiologies, le format texte est à privilégier. S'il y a de multiples étiologies, la liste à puce est à privilégier. S'il y a des catégories d'étiologies avec de multiples étiologies, le tableau est à privilégier. Bref, si vous considérez que la structure est trop complexe, souvent le tableau est l'idéal. Sinon, privilégiez les format plus simple (l'affichage est meilleur pour les téléphones intelligents en format texte et liste à puce).
  • Si la liste à puce est utilisée, elle est toujours précédée d'une courte phrase introductive avec un deux-points.
Exemple:
 
Les étiologies de l'hémorragie digestive basse sont :
  • la diverticulose [Étiologie]
  • la colite ischémique [Étiologie]
  • le cancer colorectal [Étiologie]
  • le polype intestinal [Étiologie].

Les causes des SBAU sont multiples. Les principales causes des SBAU (liste non exhaustive)

  1. Infections et inflammations (p. ex. cystite, prostatite)
  2. Affection d'origine structurale (p. ex. calculs, prolapsus, hypertrophie bénigne de la prostate, altérations du plancher pelvien en postpartum)
  3. Problème médical (p. ex. sclérose en plaques)
  4. Usage de médicaments (p. ex. anticholinergiques, opioïdes) [9]

Ceux-ci peuvent être dû aux infections et inflammations de l’appareil génito-urinaire comme dans le cas d'une cystite ou d'une prostatite; ils peuvent être causés par des affections d'origine structurale (p. ex. calculs, prolapsus, hypertrophie bénigne de la prostate, altérations du plancher pelvien en postpartum); ou des problèmes d’ordre médicale (p. ex. diabète sucré, sclérose en plaques). Également, l’usage de certaines médications pourrait être la cause des SBAU[2][10].  Dans ce tableau ci-dessous, on retrouvera les principaux médicaments qui peuvent entrainer des SBAU.

Effet de certains médicaments sur la fonction génito-urinaire [2][10][11][12]
Classe du médicament Exemples de médicaments Mécanisme d'action sur la vessie
Allergie
antihistaminiques Antagonistes des récepteurs H 1 de première génération comme chlorphéniramine, clémastine, cyproheptadine, dimenhydrinate Diminution de la contractilité par effet anticholinergique
Décongestionnants Pseudoéphédrine, phényléphrine Augmentation du tonus du sphincter urétral
Analgésique et sédatif
benzodiazépines Chlordiazépoxide, clonazépam, témazépam, triazolam, Miction altérée par effet relaxant musculaire
opioïdes Codéine, mépéridine, morphine, oxycodone, autres Diminution de la sensation de plénitude et augmentation du tonus du sphincter urétral
Anticholinergique
Antimuscariniques[note 1] Darifénacine, fésotérodine, oxybutynine, solifénacine, Diminution de la contractilité par effet anticholinergique
Spasmolytique Dicyclomine, hyoscyamine, glycopyrrolate, méthscopolamine, Diminution de la contractilité par effet anticholinergique
Antiparkinsoniens benztropine, trihexyphénidyle Diminution de la contractilité par effet anticholinergique
Cardiologie
Inhibiteurs de l'ECA Énalapril, lisinopril, ramipril, autres Diminution de la contractilité; toux chronique
alpha-agonistes Midodrine, phényléphrine, vasopresseurs (divers) Augmentation du tonus du sphincter urétral
Bloqueurs Alpha 1 Alfuzosine, doxazosine, prazosine, silodosine, tamsulosine, térazosine Diminution du tonus du sphincter urétral
Antiarythmique Disopyramide, flécaïnide Diminution de la contractilité par effet anesthésique local sur la muqueuse vésicale ou effet anticholinergique
diurétiques Divers Augmentation de la production d'urine, de la contractilité ou du taux de vidange
Psychotrope
alpha-agonistes IRSN: duloxétine, réboxétine Augmentation du tonus du sphincter urétral
Antidépresseurs tricycliques Diminution de la contractilité par effet anticholinergique
Antipsychotiques Première génération chlorpromazine; deuxième génération comme clozapine, olanzapine, rispéridone Effets mixtes décrits; diminution de la contractilité par effet anticholinergique; augmentation de la miction et de l'incontinence à l'effort via la stimulation des récepteurs alpha 1 et / ou des récepteurs dopaminergiques centraux
Autres
Relaxants musculaires Orphénadrine, tizanidine cyclobenzaprine, baclofène Diminution de la contractilité par effet anticholinergique
les œstrogènes Œstrogènes oraux Incontinence urinaire accrue
Bêta 3 -agoniste Mirabegron Diminution de la contractilité par effet bêta 3 -adrénergique
De l'alcool Diminution de la contractilité
Caféine Augmentation de la contractilité ou du taux de vidange

Les SBAU présentent une panoplie des symptômes entrainant des répercussions sur les patients. Il sont classés par des symptômes irritatifs et obstructifs. Ces symptômes sont mieux détaillés dans le tableau ci-dessous.[13]

Les différentes caractéristiques des SBAU[13][14][15]
Symptômes Diagnostic
Homme Femme
syndrome irritatif

Pollakiurie, nycturie, Infection, éventuellement incontinence

urgenturie, impériosité, brûlures mictionnelles.

  • Infection (urétrite, prostatite, cystite, pyélonéphrite)
  • Neurogène (sclérose en plaques, diabète)
  • Lithiase urinaire
  • Néoplasie (cancer de la vessie)
  • Composante irritative : distension trigonale
  • Infection (urétrite, vaginite, cervicite, cystite, pyélonéphrite)
  • Neurogène (sclérose en plaques, diabète)
  • lithiase urinaire
  • Néoplasie (cancer de la vessie)
  • Vaginite non infectieuse (atrophique sur déficit œstrogénique, allergique, chimique sur savons/ tampons, traumatique)
  • Trouble de vidange vésicale (vessie hyperactive)
  • cystite interitielle
syndrome obstructif

Jet faible, miction assise, sensation de vidange incomplète

retard au démarrage, dysurie, gouttes retardataires

  • Obstruction sous-vésicale : prostate,sténose urétrale, neurogène (dys- synergie vésico-sphinctérienne)
  • Trouble de vidange vésicale : vessie neurogène
  • Tumeur pelvienne, sténose urétrale, neurogène
  • Prolapsus génital
  • Trouble de vidange vésicale : vessie neurogène

Évaluation clinique

La section obligatoire Évaluation clinique ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section contient les sous-sections Facteurs de risque, Questionnaire et Examen clinique. Elle détaille les différents items qu'un clinicien doit rechercher lorsqu'il évalue le patient.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
  • Une erreur fréquente est de laisser les facteurs de risque, le questionnaire et l'examen clinique en un ou des paragraphes dans la section Évaluation clinique, mais de ne pas détailler les sous-sections Facteurs de risque, Questionnaire et Examen clinique.
Exemple:
 
  • Évaluation clinique
    • (Aucun texte)
    • Facteurs de risque
      • (Texte)
    • Questionnaire
      • (Texte)
    • Examen clinique
      • (Texte)

Facteurs de risque

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Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Cette section contient les principaux facteurs de risque discriminants à l'histoire. Ces facteurs de risques servent à discriminer une étiologie par rapport à une autre ou une complication potentielle.
Formats:Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques: Facteur de risque discriminant
Commentaires:
 
  • Alors que la section Approche clinique sert à intégrer les facteurs de risque, les signes, les symptômes et les examens paracliniques, cette section sert uniquement à lister les facteurs de risque discriminants et leur associer des étiologies potentielles.
  • Attention d'utiliser le bon modèle sémantique. Le modèle Facteur de risque discriminant est le bon modèle dans les pages de type Approche clinique. Le modèle Facteur de risque est utilisé exclusivement sur les pages de maladie et de classe de maladie.
  • Les antécédents personnels, familiaux, les habitudes de vie et les médicaments sont détaillés dans cette section (et non dans la section Questionnaire).
  • Cette section ne détaille pas les facteurs de risque d'une étiologie particulière : ceci est laissé aux pages de maladies.
  • La liste à puce est le format à utiliser, toujours précédée d'une courte phrase introductive avec un deux-points.
Exemple:
 
Les facteurs de risque à rechercher chez les patients qui se présentent avec céphalée sont :
  • des antécédents personnels de migraine [Facteur de risque discriminant] qui pourront indiquer cette pathologie
  • des antécédents personnels de cancer [Facteur de risque discriminant], un drapeau rouge qui évoque des métastases cérébrales
  • l'utilisation chronique de médicaments pour les céphalées [Facteur de risque discriminant] qui pourrait entraîner une céphalée de surconsommation médicamenteuse
  • le tabagisme [Facteur de risque discriminant], pouvant indiquer des métastases cérébrales.

Questionnaire

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Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description:
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
Exemple:
 

Lorsqu’il s’agit de (SBAU), l'anamnèse a une importance capitale afin déceler en majeur partie la nature, la localisation et la sévérité de cette problématique de santé. De plus, elle permet de mieux structurer un plan d’intervention. L'approche clinique en cas de SBAU peut être basée sur plusieurs facteurs dont le sexe, l'âge et l'histoire clinique, les facteurs de risque et antécédents des patients. Par exemple, une des composantes des SBAU est l'incontinence urinaire, qui est très fréquente dans la populations gériatrique. Ainsi, le mnémotechnique DIAPERS permet d'élucider les principales causes d'incontinence chez les aînés:[16]

Truc mnémotechnique
DIAPERS (Principales causes d'incontinence chez les aînés[16])
  • Delirium
  • Inf/inflam
  • Atrophie
  • Pharmacologie
  • Excès
  • Restriction fonctionnelle
  • Stool impaction (constipation/fécalome)

Le clinicien doit questionner les patients sur:

  • la durée des symptômes
  • la fièvre, des douleurs de l’hypochondre, ou un écoulement vaginal ou urétral.
  • les symptômes d’irritation vésicale ou d’obstruction.
  • l'hématurie, des urines troubles ou malodorantes et la nature de toute perte.
  • les rapports sexuels non protégés récents; s'ils ont appliqué des substances potentiellement irritantes sur le périnée; s'ils ont eu des manœuvres endo-urétrales (p. ex. cystoscopie, sondage urinaire, chirurgie) ou si elles peuvent être enceintes.
  • Dans le cas de SBAU, il faut faire une revue systématique des autres appareils dans l’optique de retrouver les symptômes associés comme des douleurs dorsales ou des arthralgies et une irritation oculaire (trouble du tissu conjonctif) et des symptômes gastro-intestinaux, tels qu'une diarrhée (arthrite réactionnelle).
  • La recherche des antécédents médicaux doit permettre de rechercher des infections urinaires antérieures et toute anomalie connue des voies urinaires, dont des antécédents de calcul urinaire. Également, il faut explorer toutes pathologies potentiellement infectieuses, des antécédents d'immunodépression ou une hospitalisation récente.[17]
Points clés du questionnaires en urologie
Mnémoniques Composantes
OPQRSTU Début, position/lieu, qualité , irradiation, sévérité/intensité, temps, déjà vu
SHED
  • jet, urine en deux temps, goutte à goutte, hésitation, incomplet, gouttes après la miction
  • Dysurie

Masse, infertilité

  • toucher rectal
  • Antécédant familial médical, traumatique, chirurgical, génito-urinaire
FUN Fréquence, Urgence, Nycturie

https://torontonotes.ca/

Les différentes caractéristiques des SBAU [13][14][15]
Symptômes Penser à
Homme Femme
syndrome irritatif

Pollakiurie, nycturie, Infection, éventuellement incontinence

urgenturie, impériosité, brûlures mictionnelles.

  • Infection (urétrite, prostatite, cystite, pyélonéphrite)
  • Neurogène (sclérose en plaques, diabète)
  • Lithiase urinaire
  • Néoplasie (cancer de la vessie)
  • Composante irritative : distension trigonale
  • Infection (urétrite, vaginite, cervicite, cystite, pyélonéphrite)
  • Neurogène (sclérose en plaques, diabète)
  • Lithiase urinaire
  • Néoplasie (cancer de la vessie)
  • Vaginite non infectieuse (atrophique sur déficit œstrogénique, allergique, chimique sur savons/ tampons, traumatique)
  • Trouble de vidange vésicale (vessie hyperactive)
  • cystite interitielle
syndrome obstructif

Jet faible, miction assise, sensation de vidange incomplète

retard au démarrage, dysurie, gouttes retardataires

  • Obstruction sous-vésicale : prostate,sténose urétrale, neurogène (dys- synergie vésico-sphinctérienne)
  • Trouble de vidange vésicale : vessie neurogène
  • Tumeur pelvienne, sténose urétrale, neurogène
  • Prolapsus génital
  • Trouble de vidange vésicale : vessie neurogène

Examen clinique

La section facultative Examen clinique ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description:
  • Cette section traite des signes à rechercher à l'examen clinique qui permettent de différencier les étiologies entre elles.
  • Cette section doit faire l'usage du modèle Examen clinique et du modèle Signe clinique discriminant.
  • Ces éléments servent à discriminer une étiologie par rapport à une autre ou une complication potentielle.
Formats:Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques: Examen clinique, Signe clinique discriminant
Commentaires:
 
  • Alors que la section Approche clinique sert à intégrer les facteurs de risque, les signes, les symptômes et les examens paracliniques, cette section sert uniquement à lister les examens cliniques et les signes cliniques discriminants et leur associer des étiologies potentielles.
  • Attention d'utiliser le bon modèle sémantique. Le modèle Signe clinique discriminant est le bon modèle dans les pages de type Approche clinique. Le modèle Signe clinique est utilisé exclusivement sur les pages de maladie et de classe de maladie.
  • Cette section ne détaille pas l'examen clinique et les signes cliniques d'une étiologie particulière : ceci est laissé aux pages de maladies. La section Approche clinique permet d'expliquer les caractéristiques distinctives et discriminantes pour les différents diagnostics au questionnaire, à l'examen clinique et aux examens paracliniques.
  • La liste à puce est le format à utiliser, toujours précédée d'une courte phrase introductive avec un deux-points.
Exemple:
 
Chez les patients atteints d'une dyspnée aiguë, les éléments suivants sont à rechercher à l'examen clinique :
  • à l'examen cardiaque [Examen clinique] :
    • un souffle systolique [Signe clinique discriminant] indique une sténose aortique critique
    • de l'oedème des membres inférieurs [Signe clinique discriminant] indique une insuffisance cardiaque décompensée
    • la TVC augmentée [Signe clinique discriminant] évoque une insuffisance cardiaque décompensée ou sera présent dans 13% des embolies pulmonaires
  • à l'examen pulmonaire [Examen clinique] :
    • des crépitants [Signe clinique discriminant] en présence d'une pneumonie ou d'une surcharge secondaire à une insuffisance cardiaque décompensée.
    • des sibilances [Signe clinique discriminant] en cas d'asthme, d'EAMPOC et parfois d'insuffisance cardiaque.

Dans le cas SBAU, l'examen clinique permet de déceler plusieurs anomalies chez l'homme et chez la femme Voir (Incontinence urinaire (situation clinique)#Examen physique)

  1. On doit faire [18]
    1. L'examen abdominal
      1. Évaluer l'angle costo-vertébral, la sensibilité abdominale et supra pubienne. Chez les jeunes femmes sexuellement actives, un examen pelvien peut être justifié, en particulier si les symptômes ne sont pas convaincants pour une infection urinaire, pour évaluer le mouvement cervical ou la sensibilité utérine, ce qui pourrait suggérer une maladie inflammatoire pelvienne[19]
      2. chez les femmes d'âge moyen ayant des antécédents d'infections récurrentes des voies urinaires présentant des symptômes typiques de présentation comme la douleur au flanc, cela peut être en faveur d'une pyélonéphrite. [20]
    2. Examen pelvien
      1. Les femmes présentant une rétention urinaire doivent subir un examen pelvien. du col de l'utérus. L'inflammation cervicale avec un vagin normal évoque une cervicite plutôt qu'une vaginite. Le col de l'utérus chez les femmes atteintes de cervicite est généralement érythémateux et friable, avec un écoulement muco-purulent.
      2. Il faut vérifier la présence des modifications vulvo-vaginale (par exemple, des cicatrices) peuvent être causées par un processus inflammatoire chronique, comme le lichen plan érosif.
      3. Un examen bimanuel peut être est effectué pour évaluer la sensibilité et / ou l'anatomie anormale.
      4. Les masses annexielles pourraient représenter un kyste ou une tumeur maligne.[18]
    3. Évaluation neurologique
      1. L'examen neurologique doit inclure une évaluation de la force, des sensations, des réflexes et du tonus musculaire du plancher.
    4. Toucher rectal
      1. Douleur exquise: Chez les hommes présentant des symptômes de douleur pelvienne ou périnéale, un toucher rectal peut être nécessaire pour évaluer une prostate sensible ou œdémateuse qui suggérerait une prostatite aiguë. Un examen normal de la prostate n'exclut pas l'hyperplasie bénigne de la prostate comme cause d'obstruction.[21][19]
      2. Il permet aussi d'évaluer la présence d'un fécalome qui se manifeste par une sensibilité rectale, des masses, des rétrécissements et des selles. Si des selles sont présentes, la consistance doit être notée.[22]
      3. La présence d'une masse obstructive qui soulève généralement une suspicion clinique de cancer de la prostate ou la présence un nodule, une induration ou une asymétrie au toucher rectal. Ceux-ci peuvent être des signes de cancer de la prostate et justifier une évaluation supplémentaire, bien que des étiologies bénignes puissent également être à l'origine de ces résultats.[23]
      4. Perte de tonus du sphincter anal qui peut traduire le syndrome de la queue de cheval.[24]

Une infection urinaire est souvent suspectée chez les patients âgés ou affaiblis qui présentent des signes ou des symptômes non spécifiques, tels que des chutes, une modification de l'état fonctionnel et une modification de l'état mental. Cependant, de plus en plus de preuves indiquent qu'il ne s'agit pas de prédicteurs fiables de la bactériurie ou des infections urinaires et suggèrent que le traitement des infections urinaires dans ce contexte n'est pas associé à de meilleurs résultats. Lorsque ces signes ou symptômes non spécifiques sont accompagnés de signes ou de symptômes d'infection systémique ou de pyélonéphrite, une évaluation des infections urinaires aiguës compliquées avec des études d'urine, en plus d'un bilan infectieux général, est appropriée.[25]

Drapeaux rouges

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Description:
  • Les drapeaux rouges sont des signes, des symptômes, des facteurs de risque ou des signes paracliniques qui, lorsqu'ils sont présents, peuvent orienter vers un diagnostic grave ou demandant une prise en charge immédiate.
  • Chaque drapeau rouge devrait être défini à l'aide d'une propriété sémantique de type Drapeau rouge.
Formats:Liste à puces
Balises sémantiques: Drapeau rouge
Commentaires:
 
  • La liste à puce est le format à utiliser, toujours précédée d'une courte phrase introductive avec un deux-points.
  • Cette section doit rester simple et courte.
Exemple:
 
Les drapeaux rouges des patients qui se présentent en céphalée aiguë sont :
  • une altération de l'état de conscience [Drapeau rouge] indique une possible méningite, encéphalite, un AVC hémorragie ou une HIP
  • une faiblesse [Drapeau rouge] évoque un AVC
  • de la diplopie [Drapeau rouge] évoque également un AVC du tronc ou une lésion occupant de l'espace
  • une immunosuppression [Drapeau rouge] pourrait évoquer une méningite, encéphalite ou un abcès cérébral ou spinal
  • etc.

Il en existe plusieurs symptômes qui traduisent des complications imminentes dans le cas des SBAU. Ils représentent des drapeaux rouges. Les cliniciens devraient être a l'affût de ces symptômes dans le but de faire une référence auprès d'un spécialiste.[12]

Drapeaux rouges
Hématurie macroscopique

Incontinence permanente

Incontinence par débordement

Cathétérisme urinaire

hématurie

Volume résiduel

Examens paracliniques

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Description: Cette section décrit les examens paracliniques (ex. laboratoires, imageries, etc.) à effectuer pour cette approche clinique. Les signes paracliniques discriminants orientant vers une étiologie particulière ou une complication sont listés.
Formats:Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques: Examen paraclinique, Signe paraclinique discriminant
Commentaires:
 
  • En lisant cette section, le lecteur devrait être en mesure de comprendre les indications et les signes paracliniques attendus pour chaque examen paraclinique, ce qui lui permettra d'avoir une compréhension approfondie de la manière d'utiliser les examens paracliniques pour naviguer le diagnostic différentiel et diagnostiquer la maladie. La section Approche clinique permet d'expliquer les caractéristiques distinctives et discriminantes pour les différents diagnostics au questionnaire, à l'examen clinique et aux examens paracliniques.
  • Chaque examen paraclinique devrait être défini à l'aide d'une propriété sémantique de type Examen paraclinique. Le modèle Signe paraclinique n'est pas utilisé.
  • La liste à puce ou le tableau sont les formats à utiliser. Lorsque la liste à puce est utilisée, celle-ci est toujours précédée d'une courte phrase introductive avec un deux-points.
Exemple:
 
Les examens paracliniques suggérés dans le cas d'une céphalée aiguë sont :
  • une tomodensitométrie cérébrale sans contraste [Examen paraclinique] pour éliminer un saignement intracrânien [Signe paraclinique discriminant] (AVC démorragique) et des masses intracrâniennes [Signe paraclinique discriminant] (métastases ou cancer cérébal) grossières
  • une ponction lombaire [Examen paraclinique] si le patient fait de la fièvre ou s'il y a des signes de méningisme à l'examen physique :
    • en cas de méningite, une leucocytose importante dans le LCR [Signe paraclinique discriminant] et une coloration au Gram positive [Signe paraclinique discriminant] est caractéristique
  • une vitesse de sédimentation [Examen paraclinique] chez tous les patients de plus de 50 ans pour éliminer l'artérite temporale ou chez tous les patients qui pourraient avoir des symptômes compatibles
  • etc.

Le choix des examens paracliniques en cas de SBAU dépend généralement du résultat de l’anamnèse et l’examen physique. Il s’est orienté par les impressions cliniques obtenues après une évaluation physique complète. Chez les patients qui présentent de SBAU il faut demander:

  1. une analyse d'urine et une culture d'urine doit être effectuée s'il y a :
    1. une suspicion d'infection urinaire
    2. Présence d'une hématurie [12].
  2. Il est suggéré de ne pas faire d’emblée une étude de la fonction rénale, sauf s'il existe une préoccupation concernant une rétention urinaire sévère.
  3. Les autres tests de laboratoire sont déterminés par des signes ou des symptômes évoqués lors de l'anamnèse et de l'examen physique. Dans le tableau qui suit nous expliquons les principaux examens en cas de SBAU.[26]
  4. Seuls quelques tests cliniques sont nécessaires pour l'évaluation initiale des symptômes irritatifs. L’obtention d’imagerie radiographique n’est pas recommandée pour l'évaluation initiale chez les patients avec un examen physique normal et en absence de troubles neurologiques complexes.
  5. Un test d'effort de la vessie est recommandé dans le cadre du bilan initial de l'incontinence à l'effort.
  6. Les tests urodynamiques ne sont pas non plus systématiquement effectués au départ, mais ils peuvent être effectués avant d'envisager des thérapies chirurgicales[27].
Principaux examens paracliniques en cas SBAU[27][12]
Les tests Explications de leurs pertinences
Analyse et culture d'urine Le rôle de la culture d'urine permet d'assurer un prétraitement dans l'évaluation d'une infection urinaire suspectée et de confirmer la présence d'une bactériurie et d'identifier et de fournir des informations sur la sensibilité aux antibiotiques de l'organisme responsable[28].
Résidu post-mictionnel (RVP) la mesure de la RVP peut être utile lorsque le diagnostic est incertain, que le traitement initial est inefficace ou chez les patients pour lesquels une rétention urinaire et / ou une incontinence par débordement est préoccupante. Il s’agit des patient qui présentent une maladie neurologique, d'infections récurrentes des voies urinaires, d'antécédents d'hyperactivité du détrusor ou d'obstruction de la vessie, d'antécédents de rétention urinaire, de constipation sévère, de prolapsus des organes pelviens au-delà de l'hymen, d'incontinence d'apparition récente ou récurrente après une intervention chirurgicale pour incontinence, diabète mellitus avec neuropathie périphérique ou certains médicaments qui suppriment la contractilité du détrusor ou augmentent le tonus du sphincter.[28]
Test urodynamique Nous ne référons pas systématiquement aux tests urodynamiques dans l'évaluation initiale de l'incontinence urinaire dont les symptômes sont compatibles avec le stress, l'urgence ou l'incontinence mixte.[29]
Évaluation de la mobilité urétrale Certains spécialistes peuvent évaluer l'hypermobilité urétrale.
Échographie abdomino-pelvienne L'échographie est la technique d'imagerie la plus étudiée pour l'évaluation de la maladie inflammatoire pelvienne. Il existe des preuves limitées pour l'utilisation de la tomodensitométrie ou de l'IRM chez les femmes suspectées de maladie inflammatoire pelvienne. Cependant, ils sont utiles pour exclure les diagnostics alternatifs chez les femmes présentant une présentation atypique et sévère.[30]
PSA Un PSA sérique élevé peut être du a une hyperplasie bénigne de la prostate; un cancer de la prostate; une inflammation / infection prostatique; un traumatisme périnéal[31]
Utéroscopie Le but des tests urodynamiques est d'aider à comprendre les mécanismes physiologiques du dysfonctionnement des voies urinaires inférieures, améliorant ainsi la précision du diagnostic et facilitant le traitement ciblé. Une évaluation clinique par urodynamique peut conduire à un diagnostic plus précis du type d'incontinence.[32]

Traitement

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Description: La section contient la prise en charge générale qui s'applique à l'ensemble des étiologies. Que doit-on faire avant que la cause n'ait été clairement établie ? Des traitements généraux doivent-ils être amorcés avant l'identification de la cause ? Comment traite-t-on la symptomatologie du patient ? Quelles sont les indications d'hospitalisation ? Quand doit-on demander une consultation ? Un résumé de la prise en charge de certaines étiologie clés peut aussi être résumée avec un lien vers la page dédiée à la maladie.
Formats:Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques: Traitement, Traitement pharmacologique (seulement pour le traitement des symptômes, pas pour les étiologies)
Commentaires:
 
  • Le traitement spécifique associé à chaque étiologie est spécifié sur sa page de maladie (ne pas la décrire sur la page d'approche clinique). Le traitement général en lien avec l'approche clinique est décrit (par exemple, le soulagement du symptôme).
  • La liste à puce est le format à utiliser, toujours précédée d'une courte phrase introductive avec un deux-points. Le tableau peut être adéquat en fonction du contexte.
  • Des algorithmes de traitement peuvent être présentés avec le modèle Flowchart (voir Aide:Diagramme).
Exemple:
 

Le traitement des SBAU dépend de l'étiologie.

Chez les patients présentant un globe vésical traduisant une rétention urinaire aiguë doit être sous une observation très étroite ou une hospitalisation d'urgence pour un cathétérisme vésical.[33]

Chez l'homme et chez la femme, la sélection d'un schéma antimicrobien pour la cystite aiguë simple dépend du risque d'infection par un organisme gram négatif multi résistant. Ce tableau explique le choix des traitements empiriques de la cystite chez l'homme et chez la femme. [34]

Prise en charge devant SBAU [35][34]
Pathologies Noms des molécules et leurs posologies
Traitement de cystite
  • Les agents préférés pour le traitement empirique de la cystite aiguë simple chez l'homme et chez la femme sont la nitrofurantoïne monohydratée / nitrofurantoïne, le triméthoprime-sulfaméthoxazole , la fosfomycine et, si disponible, le pivmécillinamen raison de l'équilibre favorable entre efficacité et effets indésirables. Pour les organismes résistants, aucun des agents de première intention ne l'emporte clairement sur les autres en termes d'équilibre efficacité / effets indésirables, à l'exception que la résistance est plus probable avec le triméthoprime-sulfaméthoxazole
  • nitrofurantoïne monohydraté dosé à 100 mg par voie orale deux fois par jour pendant cinq jours. Selon des essais randomisé un taux de guérison clinique de 79 à 92 pour cent avec un schéma posologique de cinq à sept jours, avec une promotion minimale de la résistance.
  • triméthoprime-sulfaméthoxazole - Dosé en un comprimé à double concentration (160/800 mg) par voie orale deux fois par jour pendant trois jours. Des essais randomisés suggèrent un taux de guérison clinique de 79 à 100 pour cent avec un régime de trois à sept jours.
  • pivmecillinam - Dosé à 400 mg par voie orale deux fois par jour pendant cinq à sept jours. L'efficacité clinique rapportée dans les essais randomisés (55 à 82 pour cent) est inférieure à celle des autres agents de première intention, mais elle a une propension minimale à sélectionner des organismes résistants.
  • Les fluoroquinolones peuvent être administrées pendant cinq jours et d'autres agents peuvent être administrés pendant sept jours.
  • Chez les hommes atteints de cystite simple qui ne présentent aucun signe ou symptôme évocateur de pyélonéphrite ou de prostatite un traitement de sept jours ou plus court d'un antimicrobien auquel la souche infectante est sensible peut entre indiqué.

Notes

  1. Les bronchodilatateurs anti muscariniques inhalés et les gouttes ophtalmiques peuvent être absorbés par voie systémique à des degrés divers.

Références

  1. « UpToDate », sur www.uptodate.com (consulté le 27 février 2021)
  2. 2,0 2,1 et 2,2 « UpToDate », sur www.uptodate.com (consulté le 27 février 2021)
  3. « UpToDate », sur www.uptodate.com (consulté le 27 février 2021)
  4. (en) Andy Edem Afenu, Adree Khondker, and Smruthi Ramesh., Toronto Notes 2022, Toronto, Yuliya Lytvyn & Maleeha A. Qazi, , 1597 p. (ISBN 978-1-927363-94-2), Urology
  5. « Revue générale de la miction - Troubles génito-urinaires », sur Édition professionnelle du Manuel MSD (consulté le 27 février 2021)
  6. « Revue générale de la miction - Troubles génito-urinaires », sur Édition professionnelle du Manuel MSD (consulté le 27 février 2021)
  7. (en-US) « Urinary Retention - Genitourinary Disorders », sur Merck Manuals Professional Edition (consulté le 3 octobre 2022)
  8. (en-US) « Urinary Incontinence in Adults - Genitourinary Disorders », sur Merck Manuals Professional Edition (consulté le 3 octobre 2022)
  9. « StackPath », sur mcc.ca (consulté le 3 mars 2021)
  10. 10,0 et 10,1 « Infections bactériennes des voies urinaires - Troubles génito-urinaires », sur Édition professionnelle du Manuel MSD (consulté le 27 février 2021)
  11. « UpToDate », sur www.uptodate.com (consulté le 27 février 2021)
  12. 12,0 12,1 12,2 et 12,3 « UpToDate », sur www.uptodate.com (consulté le 27 février 2021)
  13. 13,0 13,1 et 13,2 Netgen, « Symptômes urinaires bas et bandelette normale : à quoi penser ? », sur Revue Médicale Suisse (consulté le 27 février 2021)
  14. 14,0 et 14,1 « UpToDate », sur www.uptodate.com (consulté le 27 février 2021)
  15. 15,0 et 15,1 « UpToDate », sur www.uptodate.com (consulté le 27 février 2021)
  16. 16,0 et 16,1 « Urinary Incontinence in the Aging Female », sur Medscape (consulté le 27 février 2021)
  17. « UpToDate », sur www.uptodate.com (consulté le 27 février 2021)
  18. 18,0 et 18,1 « UpToDate », sur www.uptodate.com (consulté le 27 février 2021)
  19. 19,0 et 19,1 « UpToDate », sur www.uptodate.com (consulté le 4 avril 2021)
  20. « UpToDate », sur www.uptodate.com (consulté le 4 avril 2021)
  21. « UpToDate », sur www.uptodate.com (consulté le 4 avril 2021)
  22. « UpToDate », sur www.uptodate.com (consulté le 4 avril 2021)
  23. « UpToDate », sur www.uptodate.com (consulté le 4 avril 2021)
  24. « UpToDate », sur www.uptodate.com (consulté le 4 avril 2021)
  25. « UpToDate », sur www.uptodate.com (consulté le 4 avril 2021)
  26. « UpToDate », sur www.uptodate.com (consulté le 27 février 2021)
  27. 27,0 et 27,1 « UpToDate », sur www.uptodate.com (consulté le 27 février 2021)
  28. 28,0 et 28,1 « UpToDate », sur www.uptodate.com (consulté le 27 février 2021)
  29. « UpToDate », sur www.uptodate.com (consulté le 27 février 2021)
  30. « UpToDate », sur www.uptodate.com (consulté le 4 avril 2021)
  31. « UpToDate », sur www.uptodate.com (consulté le 4 avril 2021)
  32. « UpToDate », sur www.uptodate.com (consulté le 4 avril 2021)
  33. « UpToDate », sur www.uptodate.com (consulté le 4 avril 2021)
  34. 34,0 et 34,1 « UpToDate », sur www.uptodate.com (consulté le 27 février 2021)
  35. « UpToDate », sur www.uptodate.com (consulté le 27 février 2021)
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