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L'obésité entraîne un stress mécanique sur les articulations du membre inférieur et est associé avec un profil pro-inflammatoire, résultant en un facteur de risque de l'arthrose.<ref name=":7">{{Citation d'un article|prénom1=Timothy M.|nom1=Griffin|prénom2=Farshid|nom2=Guilak|titre=The Role of Mechanical Loading in the Onset and Progression of Osteoarthritis|périodique=Exercise and Sport Sciences Reviews|volume=33|numéro=4|date=2005-10|issn=0091-6331|doi=10.1097/00003677-200510000-00008|lire en ligne=http://dx.doi.org/10.1097/00003677-200510000-00008|consulté le=2022-03-06|pages=195–200}}</ref> L'exercice en combinaison avec une intervention nutritionnelle peut entraîner une perte de poids pour les personnes souffrant d'arthrose en raison de leur obésité.<ref name=":2" /> Ainsi, une perte de poids de 10% a démontré une diminution de la douleur causée par l'arthrose.<ref>{{Citation d'un article|prénom1=Stephen P.|nom1=Messier|prénom2=David J.|nom2=Gutekunst|prénom3=Cralen|nom3=Davis|prénom4=Paul|nom4=DeVita|titre=Weight loss reduces knee-joint loads in overweight and obese older adults with knee osteoarthritis|périodique=Arthritis & Rheumatism|volume=52|numéro=7|date=2005|issn=0004-3591|issn2=1529-0131|doi=10.1002/art.21139|lire en ligne=http://dx.doi.org/10.1002/art.21139|consulté le=2022-03-06|pages=2026–2032}}</ref> Avec le temps, il peut y avoir des changements quant à l'alignement des articulations du membre inférieur chez la personne obèse. Par exemple, une personne pourrait développer un genou varum en raison du poids corporel qu'elle doit supporter. Cela entraînerait ainsi une augmentation de la force exercée sur le compartiment médial du genou.<ref name=":7" /> Une perte de poids permettrait alors de réduire les forces exercées au niveau des différentes articulations du membre inférieur et permettrait aussi de réduire la progression de l'arthrose.                                                   
L'obésité entraîne un stress mécanique sur les articulations du membre inférieur et est associé avec un profil pro-inflammatoire, résultant en un facteur de risque de l'arthrose.<ref name=":7">{{Citation d'un article|prénom1=Timothy M.|nom1=Griffin|prénom2=Farshid|nom2=Guilak|titre=The Role of Mechanical Loading in the Onset and Progression of Osteoarthritis|périodique=Exercise and Sport Sciences Reviews|volume=33|numéro=4|date=2005-10|issn=0091-6331|doi=10.1097/00003677-200510000-00008|lire en ligne=http://dx.doi.org/10.1097/00003677-200510000-00008|consulté le=2022-03-06|pages=195–200}}</ref> L'exercice en combinaison avec une intervention nutritionnelle peut entraîner une perte de poids pour les personnes souffrant d'arthrose en raison de leur obésité.<ref name=":2" /> Ainsi, une perte de poids de 10% a démontré une diminution de la douleur causée par l'arthrose.<ref>{{Citation d'un article|prénom1=Stephen P.|nom1=Messier|prénom2=David J.|nom2=Gutekunst|prénom3=Cralen|nom3=Davis|prénom4=Paul|nom4=DeVita|titre=Weight loss reduces knee-joint loads in overweight and obese older adults with knee osteoarthritis|périodique=Arthritis & Rheumatism|volume=52|numéro=7|date=2005|issn=0004-3591|issn2=1529-0131|doi=10.1002/art.21139|lire en ligne=http://dx.doi.org/10.1002/art.21139|consulté le=2022-03-06|pages=2026–2032}}</ref> Avec le temps, il peut y avoir des changements quant à l'alignement des articulations du membre inférieur chez la personne obèse. Par exemple, une personne pourrait développer un genou varum en raison du poids corporel qu'elle doit supporter. Cela entraînerait ainsi une augmentation de la force exercée sur le compartiment médial du genou.<ref name=":7" /> Une perte de poids permettrait alors de réduire les forces exercées au niveau des différentes articulations du membre inférieur et permettrait aussi de réduire la progression de l'arthrose.                                                   


PLAN:                       
En plus de la dégradation du cartilage, l'arthrose est associé avec une augmentation de certains marqueurs inflammatoires comme l'interleukine-6 (IL-6), le facteur de nécrose tumorale (TNF-) et la protéine C réactive (CRP)                                                  
 
Voici une liste des bénéfices possibles chez les gens atteints d'arthrose qui font de l'AP:
 
* Inflammation (article #1 bénéfices)  
* Perte
* Diminution de la douleur
* Amélioration de la qualité de vie
* Amélioration de la capacité fonctionnelle (diminution de la raideur et de l'atrophie musculaire)  
* Diminution du risque de chute
* Diminution possible du poids corporel
* ACSM guidelines and exercise prescription p. 311
* Hip < knee


L'entraînement par intervalles de haute intensité entrainerait tout aussi ces bénéfices, sans aggraver les symptômes à condition qu'il y ait eu une progression adéquate du programme d'entraînement.  
L'entraînement par intervalles de haute intensité entrainerait tout aussi ces bénéfices, sans aggraver les symptômes à condition qu'il y ait eu une progression adéquate du programme d'entraînement.  

Version du 6 mars 2022 à 17:37

La pratique d'activité physique peut entraîner plusieurs bénéfices chez les personnes atteintes d'arthrose. Cette page aborde les différents éléments à prendre en considération lors de l'entraînement chez cette population.

Arthrose (programme d'exercices)
Programme d'exercices
Programme d'exercices
Indications Arthrose
Contre-indications absolues
Fatigue (symptôme), Arthralgie (symptôme), Instabilité articulaire, Manque d'équilibre, Perte de mobilité articulaire
Contre-indications relatives
Oedème articulaire, Arthralgie (symptôme), Traumatisme articulaire, Instabilité articulaire
Complications
Chute, Fracture, Arthralgie (symptôme)

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Contexte

L'arthrose est la forme la plus répandue d'arthrite et est caractérisée par la détérioration du cartilage d'une ou de plusieurs articulations. Les pieds, les genoux, les hanches, la colonne vertébrale et les mains sont les régions les plus affectées par l'arthrose.[1] Les principaux symptômes sont la douleur, la raideur, l'enflure et une perte de la fonction normale de l'articulation.[2] En 2016-2017, un peu moins de 15% de la population canadienne âgée de 20 ans et plus devait composer avec un diagnostic d'arthrose.[3] On prévoit au courant des prochaines années qu'un plus grand nombre de personnes seront touchées par cette maladie en raison du vieillissement de la population et de l'augmentation de la prévalence de l'obésité.[4] Le traitement optimal de l'arthrose est basée sur une approche multidisciplinaire qui inclut un traitement médicamenteux, l'éducation au patient sur l'autogestion de sa maladie, la physiothérapie, l'ergothérapie et la pratique d'activité physique. Bien que la présence de douleurs et de limitations fonctionnelles peuvent représenter un obstacle à la pratique d'activité physique chez les individus atteints d'arthrose, celle-ci est essentielle dans la gestion de la maladie.[5] Plusieurs éléments sont à prendre en considération afin que ces individus en retirent un maximum de bénéfices, tout en ayant une pratique sécuritaire. Les sections suivantes traitées se concentreront davantage sur l'arthrose du genou et de la hanche.

Indications

La pratique d'activité physique est recommandée à toutes les personnes qui sont atteintes d'arthrose. Toutefois, il y davantage d'évidences scientifiques qui appuient la pratique d'activité physique chez les personnes ayant de l'arthrose à l'articulation de la hanche ou du genou, comparativement à celle de la main.[6] D'ailleurs, une plus grande variété d'exercices peut être offerte lorsque ces deux articulations du membre inférieur sont affectées. De plus, la pratique d'exercice est indiquée chez les personnes obèses atteints d'arthrose qui souhaitent perdre du poids.[6]

  1. personne avec un diagnostic d'arthrose
  2. personne avec un diagnostic d'arthrose désirant perdre du poids

Contre-indications

Il y a très peu de contre-indications à l'exercice chez les personnes atteintes d'arthrose.[7] Chez celles qui sont atteintes d'arthrose de la hanche ou du genou, il n'y a pas de contre-indications absolues officielles à prescrire de l'exercice bien que les comorbidités doivent être prises en compte.[8] Cependant, le professionnel de la santé qui oeuvre avec une clientèle atteinte d'arthrose sévère doit faire usage de son jugement et empêcher la pratique d'activité physique s'il remarque un changement drastique de la condition du patient comme un épisode de douleur très intense, une grande perte de mobilité ou de stabilité articulaire. À ce moment, il serait plus prudent d'avoir l'avis d'un médecin avant de reprendre la pratique d'activité physique. Certaines conditions cardiovasculaires pourraient représenter des contre-indications absolues à un participer à un programme réadaptation cardiaque, autant chez les personnes atteintes d'arthrose que celles qui ne le sont pas.[5][9] Il reste tout de même que peu importe le degré d'arthrose de la personne, il y a toujours une façon d'ajuster la prescription d'activité physique et de tout de même faire bouger la personne.[10]

Absolues

  1. Épisode de douleur intense accompagné d'enflure articulaire
  2. perte de mobilité spontanée ou grande instabilité d'une articulation
  3. problèmes cardiovasculaires (angine instable, insuffisance cardiaque décompensée, sténose aortique sévère, péricardite/myocardite aiguë, arythmies auriculaire/ventriculaire non contrôlées, etc.)

Relatives

Si un exercice incommode une articulation en particulier, il est toujours possible de modifier l'exercice ou d'en sélectionner un autre qui n'entraînera pas de douleur à l'articulation.[7]

  1. Épisode de douleur aiguë
  2. blessure articulaire récente
  3. enflure articulaire
  4. instabilité articulaire
  5. fatigue
  6. manque d'équilibre

Prescription recommandée

Lorsqu'une personne sédentaire ayant un diagnostic d'arthrose souhaite commencer à faire de l'exercice, il est important que le principe de progression soit respecté. La clé est de choisir des activités qui susciteront du plaisir et qui permettront à la personne de demeurer active au fil du temps.[11] Plusieurs types d'activité physique peuvent être effectué pour que la personne en retire un maximum de bénéfices. Un programme d'entraînement optimal pour les gens atteints d'arthrose contient de l'entraînement aérobie et musculaire, ainsi que de la flexibilité et de l'équilibre.[7] La prescription ci-dessous contient des recommandations en terme de fréquence, intensité et durée des différents entraînements.

Entraînement aérobie

Il est recommandé de faire de l'entraînement aérobie (entraînement cardiovasculaire) 3 à 5 fois par semaine à une intensité modérée (40 à 60% de la fréquence cardiaque de réserve) ou élevée (> 60% fréquence cardiaque de réserve). Au courant d'une semaine, les gens atteints d'arthrose devraient accumuler 150 minutes d'activité physique modérée ou 75 minutes à intensité élevée ou une combinaison des deux avec des séances d'exercice d'une durée minimale de 10 minutes. Les activités à faible impact sur les articulations sont à privilégier tels que la marche, le vélo, la natation ou toute autre activité aquatique. [5] Bien qu'elles aient démontré de moins grandes améliorations dans la condition cardiovasculaire, les activités aquatiques demeurent une bonne option pour les personnes ayant de la douleur, de l'instabilité ou des pertes d'équilibre lors d'une mise en charge sur l'articulation.[12]

Entraînement musculaire

Pour l'entraînement musculaire, il est recommandé d'effectuer ce type d'entraînement 2 à 3 fois par semaine. Les personnes peuvent utiliser des charges variant de 50 à 80% d'une répétition maximale et effectuer 1 à 3 séries de 8 à 12 répétitions d'exercices ciblant les grands groupes musculaires. Tout type d'équipement peut être utilisé, comme les poids libres, machines et bandes élastiques. Les exercices utilisant le poids corporel sont aussi appropriés pour la plupart des individus ayant de l'arthrose.[5]

Flexibilité et exercices d'amplitude de mouvement

En ce qui a trait à la flexibilité et aux exercices d'amplitude de mouvement, ceux-ci peuvent être exécutés à tous les jours. Ces exercices ont pour objectif de diminuer la raideur musculaire et de bouger les articulations dans toute leur amplitude de mouvement. Pour les mouvements dynamiques (exercices d'amplitude de mouvement), une dizaine de répétitions est recommandée alors que pour les exercices statiques (exercices de flexibilité), ils peuvent être effectuées durant 10 à 30 secondes. Le tout peut être répétée de 2 à 4 fois. Ces combinaisons d'étirements dynamiques et statiques visent les articulations touchées par l'arthrose et les muscles qui y sont rattachées afin d'améliorer l'amplitude de mouvement de ces articulations.[5] Le yoga et le tai chi sont des exemples d'activités davantage structurées qui permettent de travailler la flexibilité, l'amplitude de mouvement et même l'équilibre,[7] qui sera abordé dans la prochaine section.

Équilibre et exercices de proprioception

Comme l'arthrose peut apporter de la faiblesse musculaire et une diminution de la proprioception[2], des exercices d'équilibre peuvent être prescrits afin de remédier à la situation. Des exercices d'équilibre à une jambe ou d'agilité sous différentes contraintes stimulent la transmission de messages des muscles et articulations vers le cerveau, ce qui a comme impacts d'améliorer la stabilité et de réduire la douleur. Ces exercices peuvent être effectuées 2 à 3 fois par semaine.[7] Encore une fois, le yoga et le tai chi sont des exemples d'activités qui travaillent les composantes d'équilibre et de proprioception.

Exécution

Les gens atteints d'arthrose devraient s'entraîner au moment de la journée où ils ont le moins de douleurs ou lorsque les médicaments sont à leur pic d'action.[5] Par exemple, l'entraînement tôt le matin serait déconseillé en raison de la raideur matinale qui peut persister jusqu'à 30 minutes après le réveil.[13] Il est recommandé de débuter les entraînements par un échauffement de 5 à 10 min afin de préparer les articulations à faire un effort et de minimiser les possibles douleurs qui pourraient survenir lors des activités. L'échauffement devraient inclure le mouvement des articulations dans de grandes amplitudes en plus d'une activité aérobie de faible intensité.[5] Cet échauffement aérobie devrait être effectuée à une intensité de 0 à 2 sur l'échelle de Borg modifiée (0 à 10). Il est aussi recommandée de terminer l'entraînement aérobie par retour au calme de 5 à 10 min à la même intensité que lors de l'échauffement.[5]

Initialement, de longues périodes continues d'une activité aérobie peuvent être difficiles à effectuer pour les personnes déconditionnées ou celles ayant de la douleur et une perte de mobilité articulaire. Il est donc recommandé pour celles-ci de seulement briser la sédentarité à différents moments de la journée et de commencer avec de courtes périodes d'effort de 5 minutes.[5]

Pour les personnes avec de l'arthrose sévère, il serait recommandé d'éviter les activités entraînant beaucoup d'impacts comme celles qui nécessitent des changements de directions brusques ou la course à pied.[5]

Lors des exercices musculaires, il est recommandé d'éviter de bloquer la respiration (manoeuvre de Valsalva) qui pourrait entraîner des changements brusques de la tension artérielle. Cela pourrait des pertes de conscience ou des arythmies, entre autres chez les personnes ayant une tension artérielle élevée.[11]

Une bonne exécution des exercices de flexibilité ainsi que ceux d'amplitude de mouvement est primordiale afin d'éviter les blessures et d'obtenir les bénéfices escomptés. Les exercices de flexibilité ont pour objectif d'étirer les masses musculaires qui sont tendues et ne devraient pas être étirées de façon excessive, surtout s'il y a présence d'instabilité à l'articulation où le muscle est attaché.[7] Quant aux exercices d'amplitude de mouvement, ils est recommandé de bouger l'articulation dans toute son amplitude, même lorsque l'articulation est rigide. Ceux-ci ne requièrent pas le maintien d'une position en particulier, mais bien un mouvement constant durant l'exécution.[7]

Certaines conditions peuvent être pertinentes à appliquer afin d'assurer l'exécution adéquate des exercices et le confort de la personne. Lors de la marche, le port de chaussures permettant une bonne stabilité et absorption des chocs est recommandée en fonction de la biomécanique de la personne. De plus, pour les exercices en piscine, une température de l'eau variant de 83° à 88° F (28° à 31° C) serait recommandé pour permettre aux muscles de se détendre et de réduire la douleur.[5]

Complications

En respectant la prescription d'activité physique, peu de complications surviennent chez les patients atteints d'arthrose. Un exercice dans de trop grandes amplitudes de mouvement ou une progression non respectée peuvent être à l'origine d'une douleur à l'articulation déjà affectée par l'arthrose. Les complications sérieuses comme les chutes ou fractures sont encore moins fréquentes et ont été très peu rapportées dans les études.[14]

  1. augmentation de la douleur à l'articulation touchée par l'arthrose
  2. apparition d'une nouvelle douleur articulaire (dos, hanche, genou)
  3. chute et/ou fracture

Suivi

Il est important de questionner régulièrement la personne atteinte d'arthrose qui participe à un programme d'exercice. Le kinésiologue doit s'informer sur de possibles douleurs articulaires qui pourraient apparaître afin d'assurer la sécurité de la personne et que celle-ci retire tout de même les nombreux bénéfices de l'exercice.[7] En ce sens, il se peut que la personne ressente un inconfort après la pratique d'activité, mais elle ne devrait pas ressentir de la douleur. Si la douleur est plus intense 2 heures après l'activité physique, il est recommandé de réduire la durée et l'intensité du prochain entraînement.[11]

Le maintien de la pratique d'activité physique à long terme peut être difficile pour les personnes atteintes d'arthrose.[15] L'adhérence des patients au programme d'activité physique est améliorée lorsqu'ils reçoivent le support d'un kinésiologue ou d'autres professionnels de la santé comparativement à ceux qui effectuent un programme d'entraînement à domicile.[16] L'adhérence est aussi améliorée lorsque les personnes croient en leur capacité (sentiment d'efficacité personnelle) et à l'efficacité de l'activité physique pour améliorer leur condition. De plus, la compréhension de la physiopathologie de l'arthrose permet une meilleure adhérence à l'activité physique.[15] Ainsi, plusieurs stratégies peuvent être utilisées pour permettre une pratique durable d'activité physique chez cette population. L'enseignement des bénéfices de l'exercice pour cette maladie ainsi que le suivi à long terme par un kinésiologue représentent des stratégies efficaces.[15]

La fréquence du suivi en activité physique chez la population atteinte d'arthrose peut alors être très variable d'une personne à l'autre. Les personnes ayant un grand sentiment d'efficacité personnelle nécessiteront probablement d'un suivi moins étroit. Celles avec de l'arthrose sévère pourraient avoir recours aux conseils d'un kinésiologue plus fréquemment afin d'ajuster la prescription d'exercice en fonction de la douleur.

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Description: Section qui décrit le suivi à effectuer après le traitement (suivi radiologique, biochimique, clinique, etc.). Précisez la fréquence du suivi.
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Bénéfice anticipé

L'activité physique est un traitement primordial dans la gestion de l'arthrose[17] en raison des nombreux bénéfices qu'elle peut apporter aux personnes qui sont affectées par cette maladie. Des revues systématiques ont, entre autres, démontré que l'activité physique entraînait une diminution de la douleur ainsi qu'une amélioration de la capacité fonctionnelle autant pour les personnes qui sont atteintes de gonarthrose que celles atteintes de coxarthrose.[14][18] Cette section mettra en lumière ces bénéfices ainsi que les nombreux autres que peut procurer l'exercice dans le traitement de l'arthrose.

L'obésité entraîne un stress mécanique sur les articulations du membre inférieur et est associé avec un profil pro-inflammatoire, résultant en un facteur de risque de l'arthrose.[19] L'exercice en combinaison avec une intervention nutritionnelle peut entraîner une perte de poids pour les personnes souffrant d'arthrose en raison de leur obésité.[2] Ainsi, une perte de poids de 10% a démontré une diminution de la douleur causée par l'arthrose.[20] Avec le temps, il peut y avoir des changements quant à l'alignement des articulations du membre inférieur chez la personne obèse. Par exemple, une personne pourrait développer un genou varum en raison du poids corporel qu'elle doit supporter. Cela entraînerait ainsi une augmentation de la force exercée sur le compartiment médial du genou.[19] Une perte de poids permettrait alors de réduire les forces exercées au niveau des différentes articulations du membre inférieur et permettrait aussi de réduire la progression de l'arthrose.

En plus de la dégradation du cartilage, l'arthrose est associé avec une augmentation de certains marqueurs inflammatoires comme l'interleukine-6 (IL-6), le facteur de nécrose tumorale (TNF-) et la protéine C réactive (CRP)

L'entraînement par intervalles de haute intensité entrainerait tout aussi ces bénéfices, sans aggraver les symptômes à condition qu'il y ait eu une progression adéquate du programme d'entraînement.

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TRAITEMENTS

Les traitements:

  • médicament 1, 100-200 mg PO DIE[pédiatrie]
  • traitement 2 BID x 1 sem[gériatrie]

NOTES


Gériatrie

  1. Poursuivre le traitement 2 semaines de plus.

Pédiatrie

  1. 10mg/kg die


Références

  1. Agence de la santé publique du Canada. (2010). Vivre avec l'arthrite au Canada: Un défi de santé personnel et de  santé publique. [PDF] : https://www.canada.ca/content/dam/phac-aspc/migration/phac-aspc/cd-mc/arthritis-arthrite/lwaic-vaaac-10/pdf/arthritis-2010-fra.pdf
  2. 2,0 2,1 et 2,2 (en) Sharon L. Kolasinski, Tuhina Neogi, Marc C. Hochberg et Carol Oatis, « 2019 American College of Rheumatology/Arthritis Foundation Guideline for the Management of Osteoarthritis of the Hand, Hip, and Knee », Arthritis Care & Research, vol. 72, no 2,‎ , p. 149–162 (ISSN 2151-464X et 2151-4658, DOI 10.1002/acr.24131, lire en ligne)
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  5. 5,00 5,01 5,02 5,03 5,04 5,05 5,06 5,07 5,08 5,09 et 5,10 American College of Sports Medicine. (2020). ACSM's guidelines for exercise testing and prescription. Lippincott Williams & Wilkins.
  6. 6,0 et 6,1 (en) Sharon L. Kolasinski, Tuhina Neogi, Marc C. Hochberg et Carol Oatis, « 2019 American College of Rheumatology/Arthritis Foundation Guideline for the Management of Osteoarthritis of the Hand, Hip, and Knee », Arthritis Care & Research, vol. 72, no 2,‎ , p. 149–162 (ISSN 2151-464X et 2151-4658, DOI 10.1002/acr.24131, lire en ligne)
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  18. (en) Marlene Fransen, Sara McConnell, Gabriela Hernandez-Molina et Stephan Reichenbach, « Exercise for osteoarthritis of the hip », Cochrane Database of Systematic Reviews,‎ (DOI 10.1002/14651858.CD007912.pub2, lire en ligne)
  19. 19,0 et 19,1 Timothy M. Griffin et Farshid Guilak, « The Role of Mechanical Loading in the Onset and Progression of Osteoarthritis », Exercise and Sport Sciences Reviews, vol. 33, no 4,‎ , p. 195–200 (ISSN 0091-6331, DOI 10.1097/00003677-200510000-00008, lire en ligne)
  20. Stephen P. Messier, David J. Gutekunst, Cralen Davis et Paul DeVita, « Weight loss reduces knee-joint loads in overweight and obese older adults with knee osteoarthritis », Arthritis & Rheumatism, vol. 52, no 7,‎ , p. 2026–2032 (ISSN 0004-3591 et 1529-0131, DOI 10.1002/art.21139, lire en ligne)
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