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==Épidémiologie==
==Épidémiologie==
Les réactions transfusionnelles varient en fréquence de relativement fréquentes (réactions allergiques légères et fébriles non hémolytiques) à rares (anaphylaxie, anémie hémolytique aiguë et septicémie). Des événements indésirables mortels ont été signalés comme étant le plus souvent associés au TRALI, et les événements indésirables à long terme ou ultérieurs sont généralement le résultat de la transmission de la maladie.<ref name=":0">https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/29489247</ref>
Les réactions transfusionnelles varient en fréquence de relativement fréquentes (réactions allergiques légères et fébriles non hémolytiques) à rares (anaphylaxie, anémie hémolytique aiguë et septicémie). Des événements indésirables mortels ont été signalés comme étant le plus souvent associés au TRALI, et les événements indésirables à long terme ou ultérieurs sont généralement le résultat de la transmission de la maladie.<ref name=":0">{{Citation d'un ouvrage|prénom1=Jolee T.|nom1=Suddock|prénom2=Kendall P.|nom2=Crookston|titre=StatPearls|éditeur=StatPearls Publishing|date=2022|pmid=29489247|lire en ligne=http://www.ncbi.nlm.nih.gov/books/NBK482202/|consulté le=2022-03-05}}</ref>


La gravité et l'incidence varient en fonction du type de réaction transfusionnelle, de la prévalence de la maladie dans la population de donneurs et de l'étendue des soins de suivi que le patient reçoit. En raison des progrès du dépistage des donneurs, de l'amélioration des tests et des systèmes de données automatisés, les risques et les décès associés à la transfusion de produits sanguins continuent de diminuer.<ref name=":7">https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/28690037</ref><ref name=":8">https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/29562814</ref><ref name=":0" />
La gravité et l'incidence varient en fonction du type de réaction transfusionnelle, de la prévalence de la maladie dans la population de donneurs et de l'étendue des soins de suivi que le patient reçoit. En raison des progrès du dépistage des donneurs, de l'amélioration des tests et des systèmes de données automatisés, les risques et les décès associés à la transfusion de produits sanguins continuent de diminuer.<ref name=":7">https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/28690037</ref><ref name=":8">https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/29562814</ref><ref name=":0" />
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==Physiopathologie==
==Physiopathologie==
La physiopathologie varie en fonction de la réaction transfusionnelle.<ref name=":9">https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/30124474</ref><ref name=":10">https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/29631963</ref><ref name=":11">https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/29389749</ref><ref name=":0" />
La physiopathologie varie en fonction de la réaction transfusionnelle.<ref name=":9">{{Citation d'un article|prénom1=Alexa J.|nom1=Siddon|prénom2=Barton C.|nom2=Kenney|prénom3=Jeanne E.|nom3=Hendrickson|prénom4=Christopher A.|nom4=Tormey|titre=Delayed haemolytic and serologic transfusion reactions: pathophysiology, treatment and prevention|périodique=Current Opinion in Hematology|volume=25|numéro=6|date=2018-11|issn=1531-7048|pmid=30124474|doi=10.1097/MOH.0000000000000462|lire en ligne=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/30124474/|consulté le=2022-03-05|pages=459–467}}</ref><ref name=":10">https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/29631963</ref><ref name=":11">https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/29389749</ref><ref name=":0" />
La pathophysiologie des réactions transfusionnelles aiguës immunes est décrite dans le tableau ci-dessous<ref name=":16" /><ref name=":17" />:
La pathophysiologie des réactions transfusionnelles aiguës immunes est décrite dans le tableau ci-dessous<ref name=":16" /><ref name=":17" />:
{| class="wikitable"
{| class="wikitable"
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==Diagnostic différentiel==
==Diagnostic différentiel==


{{Section ontologique|classe=Classe de maladie|nom=Diagnostic différentiel}}
{{Section ontologique|classe=Classe de maladie|nom=Diagnostic différentiel}}Le diagnostic différentiel des réactions transfusionnelles comprend:
* {{Diagnostic différentiel|nom=Diagnostic différentiel 1}}
* l'{{Diagnostic différentiel|nom=anaphylaxie}}
* {{Diagnostic différentiel|nom=Diagnostic différentiel 2}}
* l'{{Diagnostic différentiel|nom=anémie hémolytique}}
* {{Diagnostic différentiel|nom=Diagnostic différentiel 3}}
* la {{Diagnostic différentiel|nom=coagulation intravasculaire disséminée}}
* ...
* le {{Diagnostic différentiel|nom=choc septique}}
* Anaphylaxie
* Coagulation intravasculaire disséminée
* L'anémie hémolytique
* Choc septique<ref name=":0" />


==Traitement==
==Traitement==
Lorsqu'une réaction transfusionnelle sévère est suspectée, la transfusion doit être immédiatement arrêtée et la ligne intraveineuse doit être maintenue ouverte en utilisant des fluides appropriés (généralement normal salin 0.9%). Un contrôle administratif doit être effectué en examinant le sac du produit et en confirmant l'identification du patient. Les signes vitaux du patient doivent être surveillés et enregistrés toutes les 15 minutes. Un échantillon de sang post-transfusionnel doit être prélevé et envoyé au laboratoire, en plus de l'envoi de la poche et de la tubulure si possible. La banque de sang effectue généralement des tests supplémentaires et des contrôles administratifs pour exclure une transfusion incompatible.<ref name=":0" />


{{Section ontologique|classe=Classe de maladie|nom=Traitement}}
Le traitement des réactions transfusionnelles spécifiques est le plus souvent symptomatique. Par exemple, des antihistaminiques (comme la diphenhydramine) peuvent être administrés pour une réaction allergique légère, ou un antipyrétique peut être administré pour une réaction transfusionnelle fébrile non hémolytique.<ref name=":9" /><ref name=":15">{{Citation d'un article|prénom1=Brit|nom1=Long|prénom2=Alex|nom2=Koyfman|titre=Emergency Medicine Evaluation and Management of Anemia|périodique=Emergency Medicine Clinics of North America|volume=36|numéro=3|date=2018-08|issn=1558-0539|pmid=30037447|doi=10.1016/j.emc.2018.04.009|lire en ligne=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/30037447/|consulté le=2022-03-05|pages=609–630}}</ref><ref name=":0" />


* {{Traitement|nom=Traitement 1}}
Le tableau suivant décrit le traitement selon le type de réaction transfusionnelle<ref name=":16" /><ref>{{Citation d'un ouvrage|langue=|auteur1=Rita K. Cydulka|titre=Tintinalli's Emergency Medicine Manual|passage=Transfusion Therapy (p.739-744)|lieu=|éditeur=McGraw Hill Education|date=2018|pages totales=1089|isbn=|lire en ligne=}}</ref>:
* {{Traitement|nom=Traitement 2}}
{| class="wikitable"
* {{Traitement|nom=Traitement 3}}
|+Traitement des différentes réactions transfusionnelles
* ...
!Réaction transfusionnelle
Lorsqu'une réaction transfusionnelle est suspectée, la transfusion doit être immédiatement arrêtée et la ligne intraveineuse doit être maintenue ouverte en utilisant des fluides appropriés (généralement une solution saline à 0,9%). Un contrôle administratif doit être effectué en examinant le sac du produit et en confirmant l'identification du patient. Les signes vitaux du patient doivent être surveillés et enregistrés toutes les 15 minutes. Un échantillon de sang post-transfusionnel doit être prélevé et envoyé au laboratoire, en plus de l'envoi de la poche et de la tubulure si possible. La banque de sang effectue généralement des tests supplémentaires et des contrôles administratifs pour exclure une transfusion incompatible.<ref name=":0" />
!Traitement
 
|-
Le traitement des réactions transfusionnelles spécifiques est le plus souvent symptomatique. Par exemple, des antihistaminiques (comme la diphenhydramine) peuvent être administrés pour une réaction allergique légère, ou un antipyrétique peut être administré pour une réaction transfusionnelle fébrile non hémolytique.<ref name=":9" /><ref name=":15">https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/30037447</ref><ref name=":0" />
|Réaction hémolytique aiguë
|
* Cesser transfusion
* Stabiliser pression artérielle et diurèse avec solutés/bolus ({{Traitement|nom=normal salin}}) +/- {{Traitement|nom=amines}}
|-
|Réaction fébrile non-hémolytique
|
* Gérer initialement comme réaction hémolytique transfusionnelle car difficile à départager les deux conditions
* Si température <38°C: poursuivre transfusion en diminuant débit + antipyrétiques (e.g. {{Traitement|nom=acetaminophène}})
* Si température > 38°C: cesser transfusion, donner antipyrétiques et anti-histamines (e.g. {{Traitement|nom=diphenhydramine}})
|-
|Réaction allergique non-hémolytique
|
* Si réaction légère: diminuer débit transfusionnel + {{Traitement|nom=diphenhydramine}}
* Si anaphylaxie: cesser transfusion + {{Traitement|nom=diphenhydramine}} IV + {{Traitement|nom=prednisone}} + {{Traitement|nom=épinephrine}} + bolus/soluté +/- bronchodilatateurs (e.g. {{Traitement|nom=salbutamol}})
|-
|TRALI (''transfusion related acute lung injury'' - lésion pulmonaire aiguë post-transfusionnelle)
|
* Cesser transfusion
* Thérapie de support ventilatoire selon état clinique ({{Traitement|nom=oxygène}}, {{Traitement|nom=ventilation non-invasive}}, {{Traitement|nom=intubation endotrachéale}})
|-
|TACO (''transfusion associated circulatory overload'' - surcharge circulatoire reliée à la transfusion)
|
* Cesser ou diminuer débit transfusionnel
* Diurétiques (e.g. {{Traitement|nom=furosémide}})
* Thérapie de support ventilatoire selon état clinique
|-
|Bactériémie
|
* Cesser transfusion
* Antibiotiques à large spectre (e.g. {{Traitement|nom=tazobactam - pipéracilline}} +/- {{Traitement|nom=vancomycine}}) puis selon hémoculture
* Support volémique PRN
|-
|Hyperkaliémie
|
* voir [[hyperkaliémie]]
|-
|Hypocalcémie
|
* {{Traitement|nom=Gluconate de calcium}} IV
|-
|Coagulopathie dilutionnel
|
* {{Traitement|nom=Plasma frais congelé}}
* {{Traitement|nom=Cryoprécipité}}
* {{Traitement|nom=Plaquettes}}
|-
|Surcharge en fer
|
* Chelateurs de fer (e.g. {{Traitement|nom=deferoxamine}})
|}


==Suivi==
==Suivi==
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==Complications==
==Complications==
 
Les complications des réactions transfusionnelles sont:
{{Section ontologique|classe=Classe de maladie|nom=Complications}}
* {{Complication|nom=Complication 1}}
* {{Complication|nom=Complication 1}}
* {{Complication|nom=Complication 2}}
* {{Complication|nom=Complication 2}}

Version du 5 mars 2022 à 15:36

Réactions transfusionnelles
Classe de maladie
Caractéristiques
Signes Pétéchies, Crépitants, Ictère , Crépitants pulmonaires, Angio-œdème, Épistaxis, Tachycardie , Tirage , Tachypnée , Purpura, ... [+]
Symptômes
Frissons, Orthopnée, Nausées, Dyspnée , Diminution de l'état général, Céphalée , Douleur abdominale, Prurit cutané , Diarrhée , Vomissement , ... [+]
Étiologies
Incompatibilité ABO, Incompatibilité Rh, Anticorps chez le donneur, Contamination bactérienne, Composants
Informations
Terme anglais Réactions transfusionnelles

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Les réactions transfusionnelles sont définies comme des événements indésirables associés à la transfusion de sang total ou de l'un de ses composants. Celles-ci peuvent varier en gravité de mineures à mortelles. Des réactions peuvent survenir pendant la transfusion (réactions transfusionnelles aiguës) ou quelques jours à quelques semaines plus tard (réactions transfusionnelles retardées) et peuvent être immunologiques ou non immunologiques.


Les différentes réactions transfusionnelles sont caractérisées dans le tableau ci-dessous[1]:

Caractérisation des réactions transfusionnelles
Réaction transfusionnelle Aiguë Retardée Immune Non-immune
Réaction hémolytique aiguë X X
Réaction fébrile non-hémolytique X X
Réaction allergique non-hémolytique X X
TRALI (transfusion related acute lung injury - lésion pulmonaire aiguë post-transfusionnelle) X X
TACO (transfusion associated circulatory overload - surcharge circulatoire reliée à la transfusion) X X
Infection bactérienne X X
Hyperkaliémie X X
Hypocalcémie (toxicité au citrate) X X
Coagulopathie dilutionnelle X X
Réaction hémolytique retardée X X
Maladie du greffon contre l'hôte X X
Surcharge en fer X X
Infection virale X X

Épidémiologie

Les réactions transfusionnelles varient en fréquence de relativement fréquentes (réactions allergiques légères et fébriles non hémolytiques) à rares (anaphylaxie, anémie hémolytique aiguë et septicémie). Des événements indésirables mortels ont été signalés comme étant le plus souvent associés au TRALI, et les événements indésirables à long terme ou ultérieurs sont généralement le résultat de la transmission de la maladie.[2]

La gravité et l'incidence varient en fonction du type de réaction transfusionnelle, de la prévalence de la maladie dans la population de donneurs et de l'étendue des soins de suivi que le patient reçoit. En raison des progrès du dépistage des donneurs, de l'amélioration des tests et des systèmes de données automatisés, les risques et les décès associés à la transfusion de produits sanguins continuent de diminuer.[3][4][2]

La fréquence des différentes réactions transfusionnelles est décrite dans le tableau ci-dessous[5][1]:

Réactions transfusionnelles et leur fréquence
Réaction transfusionnelle Fréquence
Allergique 1 à 3% avec transfusion de plaquettes ou plasma

0.1 à 0.3% avec transfusion de culots globulaires

Réaction fébrile non hémolytique 1% avec culot globulaire
TACO (transfusion associated circulatory overload - surcharge circulatoire reliée à la transfusion) <1%
TRALI (transfusion related acute lung injury - lésion pulmonaire aiguë post-transfusionnelle) <0.01%
Anaphylaxie 1/20000 à 1/50000
Réaction hémolytique aiguë 1/76000
Sepsis 1/50000 (plaquettes)

1/5000000 (culots globulaires)

Infection virale HBV: 1/1.1-1.7 millions

HCV: 1/5-7 millions

VIH: 1/8-12 millions

HTLV: 1/1-1.3 millions

Étiologies

Les réactions transfusionnelles à médiation immunitaire surviennent généralement en raison de[6][7][8][2]:

Les réactions non immunologiques sont généralement causées par[2]:

Physiopathologie

La physiopathologie varie en fonction de la réaction transfusionnelle.[9][10][11][2] La pathophysiologie des réactions transfusionnelles aiguës immunes est décrite dans le tableau ci-dessous[1][5]:

Pathophysiologie des réactions transfusionnelles aiguës immunes
Réaction transfusionnelle Pathophysiologie
Réaction hémolytique aiguë Incompatibilité ABO --> hémolyse intravasculaire secondaire à l'activation du complément
Réaction fébrile non-hémolytique Due aux alloanticorps contre les cellules sanguines et antigènes plasmatiques du donneur.

Relâchement de cytokines des cellules sanguines transfusées.

Réaction allergique non-hémolytique Alloanticorps IgE contre protéines plasmatiques du donneur --> relâchement d'histamine

Anaphylaxie chez patients déficients en IgA présentant des anticorps anti-IgA

TRALI (transfusion related acute lung injury - lésion pulmonaire aiguë post-transfusionnelle) Mécanisme incertain.

Possiblement dû aux anticorps du donneur contre les leucocytes du patient --> relâchement de médiateurs inflammatoires --> augmentation de la perméabilité capillaire pulmonaire

La pathophysiologie des réactions transfusionnelles aiguës non-immunes est décrite dans le tableau ci-dessous[1][5]:

Pathophysiologie des réactions transfusionnelles aiguës non-immunes
Réaction transfusionnelle Pathophysiologie
TACO (transfusion associated circulatory overload - surcharge circulatoire reliée à la transfusion) Secondaire à une insuffisance cardiaque, insuffisance rénale ou une transfusion rapide
Hyperkaliémie Relâchement potassique provenant des érythrocytes transfusés
Hypocalcémie Patients avec maladie hépatique incapables de clairer citrate provenant de produits transfusées --> liaison du citrate au calcium
Coagulopathie dilutionnelle Secondaire à la transfusion de culots globulaires sans l'ajout de plaquettes et de facteurs de coagulation/fibrinogène

La pathophysiologie des réactions transfusionnelles retardées immunes est décrite dans le tableau ci-dessous[1][5]:

Pathophysiologie des réactions transfusionnelles retardées immunes
Réaction transfusionnelle Pathophysiologie
Réaction hémolytique retardée Alloanticorps contre antigènes (Rh, Kell, Duffy, Kidd, etc.)
Maladie du greffon contre l'hôte Lymphocytes T transfusées reconnaissent le patient comme étranger et réagissent en conséquence contre le receveur

La pathophysiologie des réactions transfusionnelles retardées non-immunes est décrite dans le tableau ci-dessous[1][5]:

Pathophysiologie des réactions transfusionnelles retardées non-immunes
Réaction tranfusionnelle Pathophysiologie
Surcharge en fer Transfusions de culots globulaires à répétition

Présentation clinique

La section obligatoire Présentation clinique ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section contient la sous-section optionnelle Facteurs de risque et les sous-sections obligatoires Questionnaire et Examen clinique.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
  • La section Présentation clinique ne sert qu'à accueillir ces trois sous-sections : aucune information ne doit se retrouver entre le titre de section Présentation clinique et les autres sous-titres. Ce sont les sous-sections qui doivent être détaillées.
  • Une erreur fréquente est de laisser les facteurs de risque, le questionnaire et l'examen physique en un ou des paragraphes dans la section Présentation clinique, mais de ne pas détailler les sous-sections Facteurs de risque, Questionnaire et Examen clinique.
Exemple:
 
  • Présentation clinique
    • (Aucun texte)
    • Facteurs de risque
      • (Texte)
    • Questionnaire
      • (Texte)
    • Examen clinique
      • (Texte)

Une compréhension approfondie des antécédents médicaux et de l'état de santé du patient est nécessaire avant de commencer la transfusion. Les signes vitaux sont surveillés et généralement enregistrés à des intervalles de 15 minutes. Une petite modification des signes vitaux pendant la transfusion peut être considérée comme « normale ». Ces changements peuvent inclure les éléments suivants : plus ou moins 0,5 °C de température, plus ou moins 5 respirations par minute, plus ou moins 10 battements par minute de fréquence cardiaque et plus ou moins 20 mm Hg de pression artérielle. Il est important de noter que des changements supérieurs à ces paramètres ne signifient pas qu'il y a une réaction transfusionnelle, cela suggère que l'infirmière de chevet devrait être très vigilante dans la surveillance d'une réaction. Les réponses anormales comprennent de l'urticaire, des démangeaisons, une fièvre supérieure à 1 °C au-dessus de la température au début de la transfusion, des frissons, une hypotension et une dyspnée.[2]


Une réaction peut être difficile à diagnostiquer car elle peut se manifester par des symptômes non spécifiques, qui se chevauchent souvent. Les signes et symptômes les plus courants sont la fièvre, les frissons, l'urticaire (urticaire) et les démangeaisons. Certains symptômes disparaissent avec peu ou pas de traitement. Cependant, une détresse respiratoire, une fièvre élevée, une hypotension (pression artérielle basse) et des urines rouges (hémoglobinurie) peuvent indiquer une réaction plus grave.[2]

Les types de réactions transfusionnelles sont les suivants : hémolytique aiguë, hémolytique retardée, fébrile non hémolytique, anaphylactique, allergique simple, septique (contamination bactérienne), lésion pulmonaire aiguë liée à la transfusion (TRALI) et surcharge circulatoire associée à la transfusion (TACO). Toutes les réactions suspectées doivent entraîner l'arrêt immédiat de la transfusion et la notification à la banque de sang et au clinicien traitant.[12][13][14][2]

Facteurs de risque

La section facultative Facteurs de risque ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Cette section contient les facteurs de risque de la maladie. Ces facteurs de risque peuvent être des maladies, des anomalies génétiques, des caractéristiques individuelles (l'âge, le sexe, l'origine ethnique, un certain type d'alimentation), etc.
Formats:Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques: Facteur de risque
Commentaires:
 
  • Il est obligatoire d'utiliser des propriétés sémantiques de type Facteur de risque pour les énumérer.
  • Attention de ne pas confondre les étiologies avec les facteurs de risque. Les étiologies sont ce qui cause la maladie, alors que les facteurs de risque prédisposent.
  • Le format attendu est la liste à puce simple, qui doit toujours être précédée d'une phrase introductive et d'un deux-point.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur du modèle Facteur de risque (prévalence, RR, rapport de cote, risque attribuable, etc.).
  • Privilégiez la liste à puce aux tableaux. Les deux formes sont acceptées.
Exemple:
 
Les facteurs de risque de l'infarctus du myocarde sont :
  • l'obésité [Facteur de risque]
  • l'hypertension artérielle [Facteur de risque]
  • le tabagisme [Facteur de risque]
  • le diabète [Facteur de risque].

Questionnaire

La section obligatoire Questionnaire ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section traite des symptômes à rechercher à l'anamnèse (questionnaire). Les symptômes sont ressentis et exprimés par les patients.
Formats:Liste à puces
Balises sémantiques: Symptôme, Élément d'histoire
Commentaires:
 
  • Cette section doit faire l'usage de propriétés sémantiques de type Symptôme et Élément d'histoire lors de l'énumération de ces éléments.
  • Attention de ne pas confondre les signes et les symptômes. Les signes sont objectivées à l'examen physique alors que les symptômes sont relatées par le patient.
    • La dyspnée est un symptôme, alors que la tachypnée est un signe.
    • La tachycardie est un signe, alors que la palpitation est un symptôme.
    • Rarement, certains éléments peuvent être à la fois des signes ET des symptômes. Par exemple, la fièvre peut être mesurée par le patient et figurer au questionnaire.
  • Dans les modèles sémantiques, insérez un symptôme par modèle (ne pas regrouper). Par exemple, la nausée et les vomissements doivent être mis dans deux modèles distincts.
  • N'utilisez pas de tableau pour cette section : utilisez plutôt un texte ou une liste à puce. Il faut garder les tableaux pour les sections qui en nécessitent le plus dans le but de ne pas surcharger la page.
  • Les facteurs de risque sont déjà présents dans la section du même nom. Il est inutile de le mentionner de nouveau dans la section Questionnaire.
  • Si vous désirez discuter de la manière de distinguer certains diagnostics différentiels au questionnaire, il est préférable d'utiliser la section Approche clinique ou de créer/améliorer une page de type Approche clinique.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur des modèles Symptôme et Élément d'histoire (prévalence, sensibilité, spécificité, etc.).
Exemple:
 
Les symptômes de l'infarctus du myocarde sont :
  • une douleur thoracique [symptôme] de type serrement irradiant dans le bras gauche ou dans la mâchoire
  • des nausées [symptôme]
  • des sueurs [symptôme]
  • de la dyspnée [symptôme].

D'autres éléments à rechercher au questionnaire de l'infarctus sont :

  • la prise récente d'inhibiteur de la PDE [ne pas mettre de modèle Symptôme]
  • la prise récente de cocaïne [ne pas mettre de modèle Symptôme]
  • des palpitations (pourrait signaler des arythmies malignes) [ne pas mettre de modèle Symptôme].

Il est parfois pertinent de mentionner des symptômes qui sont absents, comme dans la pharyngite à streptocoque. Les symptômes de la pharyngite à streptocoque sont :

  • l'odynophagie [symptôme]
  • la fièvre [symptôme]
  • l'absence de rhinorrhée [symptôme]
  • l'absence de changement de la voix [symptôme]
  • l'absence de toux [symptôme].

Examen clinique

La section obligatoire Examen clinique ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section traite des signes à rechercher lors de l'examen clinique.
Formats:Liste à puces
Balises sémantiques: Examen clinique, Signe clinique
Commentaires:
 
  • Cette section doit faire l'usage de propriétés sémantiques de type Signe clinique lors de l'énumération de ces éléments ainsi que des propriétés de type Examen clinique.
  • Dans certains cas, les signes peuvent être d'autres maladies (voir la section Exemple).
  • Ne pas mettre de symptôme dans l'examen clinique. Les signes cliniques sont objectivés à l'examen physique par le clinicien.
    • La dyspnée est un symptôme, alors que la tachypnée est un signe.
    • La tachycardie est un signe, alors que la palpitation est un symptôme.
    • Rarement, certains éléments peuvent être à la fois des signes ET des symptômes. Par exemple, la fièvre peut être mesurée par le patient et figurer au questionnaire.
  • La liste à puce est le format à privilégier : rarement, un tableau peut être employé, mais cela est à réserver aux cas où la complexité de l'information l'exige.
  • Si vous désirez discuter de la manière de distinguer certains diagnostics différentiels à l'examen clinique, il est préférable d'utiliser la section Approche clinique ou de créer/améliorer une page de type Approche clinique.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur des modèles Examen clinique et Signe clinique (sensibilité, spécificité, VPP, VPN, etc.).
Exemple:
 
L'examen physique de l'appendicite démontrera les éléments suivants :
  • aux signes vitaux [Examen clinique] :
    • de la fièvre [Signe clinique]
    • des signes de choc septique [Signe clinique] si appendicite compliquée (tachycardie, hypotension, tachypnée)
  • à l'examen abdominal [Examen clinique]:
    • une sensibilité diffuse à la palpation (phase précoce) [Signe clinique]
    • un signe de McBurney positif (généralement un peu plus tard dans la présentation) [Signe clinique]
    • un signe de Rovsing positif [Signe clinique]
    • un ressaut positif [Signe clinique]
    • un signe du Psoas positif [Signe clinique]
    • un signe de l'obturateur positif [Signe clinique]
  • un examen gynécologique [examen clinique] normal [Signe clinique].

Examens paracliniques

La section obligatoire Examens paracliniques ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section concerne les tests à demander lorsque la maladie est suspectée et les résultats attendus en présence de la maladie.
Formats:Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques: Examen paraclinique, Signe paraclinique
Commentaires:
 
  • Chaque examen paraclinique doit être spécifiée à l'aide du modèle Examen paraclinique et ses résultats attendus à l'aide du modèle Signe paraclinique.
  • La liste à puce est le format à utiliser, toujours précédée d'une courte phrase introductive avec un deux-points. Parfois, présenter les examens paracliniques/signes paracliniques sous la forme d'un tableau peut-être optimal, mais cela est à réserver aux cas où la complexité de l'information l'exige.
  • Il est important d'être précis. Par exemple, « radiographie du genou » est préférable à « radiographie », « TDM abdominal avec contraste » > « TDM abdominal », etc.
  • Il est possible de mettre des examens paracliniques qui sont indiqués pour une maladie, mais qui sont normaux. Par exemple, la radiographie thoracique dans l'infarctus du myocarde, qui sert essentiellement à dépister d'autres maladies (dissection aortique, oedème pulmonaire aigu).
  • Un signe paraclinique peut être normal. Par exemple, un trou anionique normal (signe paraclinique) peut être utile dans le contexte d'une acidose métabolique.
  • Il est utile de séparer les laboratoires et les imageries en deux sous-sections distinctes.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur des modèles Examen paraclinique et Signe paraclinique (sensibilité, spécificité, VPP, VPN, etc.).
Exemple:
 
Les examens suivants sont utiles dans la démarche d'investigation du VIPome :
  • les électrolytes fécaux [Examen paraclinique] : le trou osmolaire fécal est habituellement inférieur à 50 mOsm/kg [Signe paraclinique]
  • le taux de VIP sérique [Examen paraclinique] : habituellement supérieur à 500 pg/mL [Signe paraclinique]
  • le taux de catécholamines sériques [Examen paraclinique]
  • le taux de polypeptides pancréatiques sériques [Examen paraclinique] : les polypeptides pancréatiques sériques sont habituellement augmentés [Signe paraclinique]
  • les électrolytes sériques [Examen paraclinique] : l'hypokaliémie [signe paraclinique], l'hyperchlorémie [Signe paraclinique] et l'hypercalcémie [Signe paraclinique] sont typiques
  • la glycémie [Examen paraclinique]: l'hyperglycémie [Signe paraclinique] est fréquente
  • le gaz artériel [Examen paraclinique]/ gaz veineux [Examen paraclinique] : le gaz artériel ou veineux peuvent détecter une acidose métabolique [signe paraclinique] à trou anionique normal [signe paraclinique]
  • l'ECG [examen paraclinique], si hypokaliémie ou hypercalcémie.

Le diagnostic des réactions transfusionnelles aiguës commence par la reconnaissance des signes et des symptômes au chevet du patient. Les signes et symptômes courants et le diagnostic différentiel sont énumérés ci-dessous.[15][16][17][2]


  • Urticaire/Démangeaisons[2]

L'urticaire (urticaire) et/ou les démangeaisons peuvent être le signe révélateur d'une réaction allergique légère, mais peuvent également être associées à l'apparition d'une réaction anaphylactique mettant en jeu le pronostic vital. La transfusion doit être arrêtée et le patient doit être étroitement surveillé pour la progression des symptômes.[2]


  • Fièvre/frissons[2]

Cependant, la fièvre et/ou les frissons sont le plus souvent associés à une réaction fébrile non hémolytique; ils peuvent également être le premier signe d'une réaction hémolytique aiguë plus grave, TRALI, ou réaction transfusionnelle septique. Si la température augmente de 1 C ou plus par rapport à la température au début de la transfusion, la transfusion doit être arrêtée. Une réaction hémolytique aiguë ou une contamination bactérienne doit être suspectée en cas d'augmentation plus importante de la température ou de symptômes plus graves (par exemple, frissons).[2]


  • Détresse respiratoire/Dyspnée[2]

La dyspnée, ou essoufflement, est un signe inquiétant qui peut souvent être observé avec des réactions plus graves, notamment l'anaphylaxie, le TRALI et le TACO. Il peut également être vu par lui-même sans symptômes d'accompagnement.[2]


Une hypotension peut être observée avec une réaction hémolytique aiguë, des réactions transfusionnelles septiques, une anaphylaxie et un TRALI. Ils ont également été rapportés sans la présence d'aucune autre réaction transfusionnelle associée.[2]


L'hypothermie peut être observée avec des transfusions de gros volumes de produits réfrigérés. La seule intervention nécessaire est de réchauffer le patient et/ou le produit sanguin.[2]

Approche clinique

La section facultative Approche clinique ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Alors que les sections Questionnaire, Examen clinique et Examens paracliniques servent à énumérer, cette section sert à intégrer tous ces éléments pour discuter du raisonnement du clinicien. C'est en quelque sorte la manière dont les cliniciens réfléchissent lorsque confrontés à cette maladie : c'est la section par excellence pour l'enseignement.
Formats:Texte, Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
  • C'est la seule section dans laquelle on peut répéter des informations qui ont déjà été mentionnées auparavant.
  • L'utilisation du modèle Flowchart (diagramme) est encouragée. Voir Aide:Diagramme.
  • Le format attendu est libre (texte, liste, tableau, diagramme).
Exemple:
 

Diagnostic

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Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Cette section traite de la manière dont on peut diagnostiquer une maladie en tenant compte de l'histoire, de l'examen clinique et des investigations. C'est dans cette section que se retrouveront les critères permettant d'infirmer ou de confirmer la présence de la maladie (lorsqu'ils existent).
Formats:Texte, Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
  • Si des critères diagnostiques précis et officiels existent, cette section sert à les répertorier.
  • Si la forme des critères diagnostiques est complexe, il est possible de présenter l'information sous forme de tableau. La liste à puce est néanmoins à privilégier.
Exemple:
 
L'asystolie est un diagnostic électrocardiographique. L'absence d'activité électrique chez un patient inconscient sans pouls permet de confirmer le diagnostic, tout en s'assurant qu'il n'y a pas de cable débranché et que la calibration du moniteur est adéquate.

Selon le Fourth Universal Definition of Myocardial Infarction, l'infarctus aigu du myocarde est diagnostiqué lorsqu'il y a :

  • une blessure myocardique aiguë
  • des évidences cliniques d'ischémie aiguë du myocarde
  • avec une élévation et/ou baisse des troponines sériques (avec au moins une valeur au-dessus du 99e percentile) et au moins un des éléments suivants :
    • des symptômes compatibles avec l'ischémie myocardique
    • un changement ischémique de novo à l'ECG
    • une apparition d'ondes Q pathologiques
    • une évidence à l'imagerie de nouvelles pertes de myocardes viables
    • une évidence à l'imagerie de nouvelles pertes de mobilité régionale de la contractilité
    • une identification d'un thrombus coronarien par angiographie ou autopsie.

Diagnostic différentiel

La section obligatoire Diagnostic différentiel ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section traite du diagnostic différentiel de la maladie, c'est-à-dire aux autres diagnostics à évoquer lorsque confronté à ce diagnostic.
Formats:Liste à puces
Balises sémantiques: Diagnostic différentiel
Commentaires:
 
  • Chaque diagnostic doit être spécifié à l'aide d'une propriété sémantique de type Diagnostic différentiel.
  • La liste à puce est le format à utiliser, toujours précédée d'une courte phrase introductive avec un deux-points.
  • Attention de ne pas confondre le diagnostic différentiel avec les étiologies et les complications. Le diagnostic différentiel, ce sont les autres maladies qui peuvent avoir une présentation clinique similaire. Les étiologies sont les entités qui causent la maladie. Les complications sont les entités qui découlent directement de la maladie.
  • Si vous désirez décrire des caractéristiques essentielles pour différencier la maladie dont vous êtes en train de traiter d'autres maladies, ceci a plutôt sa place dans la section d'Approche clinique. Par exemple, si vous voulez décrire les signes et les symptômes clés pour différentier l'infarctus du myocarde du pneumothorax sur la page du pneumothorax, ceci a sa place soit 1) sur la page d'approche clinique Douleur thoracique 2) dans la section Approche clinique du pneumothorax/infarctus.
Exemple:
 
Le diagnostic différentiel de l'appendicite comprend :
  • l'abcès tubo-ovarien [Diagnostic différentiel]
  • l'atteinte inflammatoire pelvienne [Diagnostic différentiel]
  • la grossesse ectopique [Diagnostic différentiel]
  • la cystite [Diagnostic différentiel].

Le diagnostic différentiel des réactions transfusionnelles comprend:

Traitement

Lorsqu'une réaction transfusionnelle sévère est suspectée, la transfusion doit être immédiatement arrêtée et la ligne intraveineuse doit être maintenue ouverte en utilisant des fluides appropriés (généralement normal salin 0.9%). Un contrôle administratif doit être effectué en examinant le sac du produit et en confirmant l'identification du patient. Les signes vitaux du patient doivent être surveillés et enregistrés toutes les 15 minutes. Un échantillon de sang post-transfusionnel doit être prélevé et envoyé au laboratoire, en plus de l'envoi de la poche et de la tubulure si possible. La banque de sang effectue généralement des tests supplémentaires et des contrôles administratifs pour exclure une transfusion incompatible.[2]

Le traitement des réactions transfusionnelles spécifiques est le plus souvent symptomatique. Par exemple, des antihistaminiques (comme la diphenhydramine) peuvent être administrés pour une réaction allergique légère, ou un antipyrétique peut être administré pour une réaction transfusionnelle fébrile non hémolytique.[9][18][2]

Le tableau suivant décrit le traitement selon le type de réaction transfusionnelle[1][19]:

Traitement des différentes réactions transfusionnelles
Réaction transfusionnelle Traitement
Réaction hémolytique aiguë
  • Cesser transfusion
  • Stabiliser pression artérielle et diurèse avec solutés/bolus (normal salin) +/- amines
Réaction fébrile non-hémolytique
  • Gérer initialement comme réaction hémolytique transfusionnelle car difficile à départager les deux conditions
  • Si température <38°C: poursuivre transfusion en diminuant débit + antipyrétiques (e.g. acetaminophène)
  • Si température > 38°C: cesser transfusion, donner antipyrétiques et anti-histamines (e.g. diphenhydramine)
Réaction allergique non-hémolytique
TRALI (transfusion related acute lung injury - lésion pulmonaire aiguë post-transfusionnelle)
TACO (transfusion associated circulatory overload - surcharge circulatoire reliée à la transfusion)
  • Cesser ou diminuer débit transfusionnel
  • Diurétiques (e.g. furosémide)
  • Thérapie de support ventilatoire selon état clinique
Bactériémie
Hyperkaliémie
Hypocalcémie
Coagulopathie dilutionnel
Surcharge en fer

Suivi

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Description: Cette section traite du suivi de la maladie.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
  • Est-ce que la patient aura besoin d'être revu dans X semaines ?
  • Quels doivent être les consignes données au patient ?
  • Cette section peut également traiter du suivi intrahospitalier.
  • Quels sont les éléments cliniques (signes/symptômes) et paracliniques (imagerie et laboratoire) à répéter ? À quelle fréquence ? Pour quelle raison ?
Exemple:
 

Complications

Les complications des réactions transfusionnelles sont:

Évolution

La section facultative Évolution ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Cette section contient le pronostic et évolution naturelle de la maladie. Le pronostic est lié à la survie du patient atteint de la maladie. L'évolution naturelle est la manière dont évoluera la maladie du patient dans le temps.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
Exemple:
 
La dissection aortique est associée une mortalité très élevée. Au moins 30% des patients décèdent après leur arrivée à l'urgence, et ce, même après une intervention chirurgicale. Pour ceux qui survivent à la chirurgie, la morbidité est également très élevée et la qualité de vie est mauvaise. La mortalité la plus élevée d'une dissection aortique aiguë est dans les 10 premiers jours. Les patients qui ont une dissection chronique ont tendance à avoir un meilleur pronostic, mais leur espérance de vie est raccourcie par rapport à la population générale.[1] Sans traitement, la mortalité est de 1 à 3% par heure au cours des 24 premières heures, 30% à une semaine, 80% à deux semaines et 90% à un an.

Prévention

La section facultative Prévention ne contient pour le moment aucune information.
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Description: Cette section traite des mesures préventives et du dépistage précoce de la maladie (lorsque pertinent).
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
Exemple:
 
La prévention primaire consiste à la prise en charge des facteurs de risque :
  • l'arrêt tabagique
  • l'activité physique régulière
  • la perte de poids si obésité
  • le bon contrôle du diabète, de l'hypertension et de l'hypercholestérolémie
  • éviter toute consommation de cocaïne.

Concepts clés

Les réactions transfusionnelles sont influencées par de nombreux facteurs, notamment le type de composant transfusé, les exigences de stockage et les comorbidités du patient au moment de la transfusion. Comprendre comment identifier rapidement les réactions transfusionnelles et gérer et traiter de manière appropriée le patient garantit des soins optimaux au patient.[2]

Références

__NOVEDELETE__
  1. 1,0 1,1 1,2 1,3 1,4 1,5 et 1,6 (en) Toronto Notes 2020, Toronto, 1390 p., H54-H55
  2. 2,00 2,01 2,02 2,03 2,04 2,05 2,06 2,07 2,08 2,09 2,10 2,11 2,12 2,13 2,14 2,15 2,16 2,17 2,18 2,19 2,20 2,21 et 2,22 Jolee T. Suddock et Kendall P. Crookston, StatPearls, StatPearls Publishing, (PMID 29489247, lire en ligne)
  3. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/28690037
  4. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/29562814
  5. 5,0 5,1 5,2 5,3 et 5,4 « UpToDate », sur www.uptodate.com (consulté le 5 mars 2022)
  6. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/30197000
  7. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/30179992
  8. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/30153333
  9. 9,0 et 9,1 Alexa J. Siddon, Barton C. Kenney, Jeanne E. Hendrickson et Christopher A. Tormey, « Delayed haemolytic and serologic transfusion reactions: pathophysiology, treatment and prevention », Current Opinion in Hematology, vol. 25, no 6,‎ , p. 459–467 (ISSN 1531-7048, PMID 30124474, DOI 10.1097/MOH.0000000000000462, lire en ligne)
  10. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/29631963
  11. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/29389749
  12. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/30336680
  13. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/30307648
  14. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/30294786
  15. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/30139570
  16. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/30122266
  17. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/29654513
  18. Brit Long et Alex Koyfman, « Emergency Medicine Evaluation and Management of Anemia », Emergency Medicine Clinics of North America, vol. 36, no 3,‎ , p. 609–630 (ISSN 1558-0539, PMID 30037447, DOI 10.1016/j.emc.2018.04.009, lire en ligne)
  19. Rita K. Cydulka, Tintinalli's Emergency Medicine Manual, McGraw Hill Education, , 1089 p., Transfusion Therapy (p.739-744)