« Pneumonie acquise en communauté » : différence entre les versions

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{{Section ontologique | classe = Maladie | nom = Définition}}
{{Section ontologique | classe = Maladie | nom = Définition}}
Le mot «pneumonie» tire son origine du mot grec ancien «pneumon», qui signifie «poumon», de sorte que le mot «pneumonie» devient «maladie pulmonaire». Médicalement, c'est une inflammation du parenchyme d'un ou des deux poumons qui est le plus souvent, mais pas toujours, causée par des infections. Les nombreuses causes de pneumonie comprennent les bactéries, les virus, les champignons et les parasites. Cet article se concentrera sur la pneumonie bactérienne, car c'est la principale cause de morbidité et de mortalité. Selon la nouvelle classification de la pneumonie, il existe quatre catégories: les pneumonies d'origine communautaire (CAP), nosocomiales (HAP), associées aux soins de santé (HCAP) et les pneumonies associées à la ventilation (PAV). <ref name=":1">{{Citation d'un article|prénom1=A. Kc|nom1=Leung|prénom2=K. L.|nom2=Hon|prénom3=K. F.|nom3=Leong|prénom4=C. M.|nom4=Sergi|titre=Measles: a disease often forgotten but not gone|périodique=Hong Kong Medical Journal = Xianggang Yi Xue Za Zhi|volume=24|numéro=5|date=2018-10|issn=1024-2708|pmid=30245481|doi=10.12809/hkmj187470|lire en ligne=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/30245481/|consulté le=2021-03-21|pages=512–520}}</ref><ref name=":2">{{Citation d'un article|prénom1=Samuel N.|nom1=Grief|prénom2=Julie K.|nom2=Loza|titre=Guidelines for the Evaluation and Treatment of Pneumonia|périodique=Primary Care|volume=45|numéro=3|date=2018-09|issn=1558-299X|pmid=30115336|pmcid=7112285|doi=10.1016/j.pop.2018.04.001|lire en ligne=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/30115336|consulté le=2021-03-21|pages=485–503}}</ref><ref name=":3">{{Citation d'un ouvrage|prénom1=John V.|nom1=Ashurst|prénom2=Adam|nom2=Dawson|titre=StatPearls|éditeur=StatPearls Publishing|date=2021|pmid=30085546|lire en ligne=http://www.ncbi.nlm.nih.gov/books/NBK519004/|consulté le=2021-03-21}}</ref><ref name=":0">{{Citation d'un ouvrage|prénom1=Saud Bin Abdul|nom1=Sattar|prénom2=Sandeep|nom2=Sharma|titre=StatPearls|éditeur=StatPearls Publishing|date=2021|pmid=30020693|lire en ligne=http://www.ncbi.nlm.nih.gov/books/NBK513321/|consulté le=2021-03-21}}</ref>
La '''pneumonie bactérienne''' est une inflammation aiguë du parenchyme pulmonaire provoquée par une infection bactérienne. Il existe de nombreuses causes de pneumonie comme les bactéries, les virus, les champignons et les parasites. Cet article se concentrera sur la pneumonie bactérienne, car c'est la principale cause de morbidité et de mortalité. Selon la nouvelle classification de la pneumonie, il existe quatre catégories: les pneumonies d'origine communautaire (CAP), nosocomiales (HAP), associées aux soins de santé (HCAP) et les pneumonies associées à la ventilation (PAV). <ref name=":1">{{Citation d'un article|prénom1=A. Kc|nom1=Leung|prénom2=K. L.|nom2=Hon|prénom3=K. F.|nom3=Leong|prénom4=C. M.|nom4=Sergi|titre=Measles: a disease often forgotten but not gone|périodique=Hong Kong Medical Journal = Xianggang Yi Xue Za Zhi|volume=24|numéro=5|date=2018-10|issn=1024-2708|pmid=30245481|doi=10.12809/hkmj187470|lire en ligne=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/30245481/|consulté le=2021-03-21|pages=512–520}}</ref><ref name=":2">{{Citation d'un article|prénom1=Samuel N.|nom1=Grief|prénom2=Julie K.|nom2=Loza|titre=Guidelines for the Evaluation and Treatment of Pneumonia|périodique=Primary Care|volume=45|numéro=3|date=2018-09|issn=1558-299X|pmid=30115336|pmcid=7112285|doi=10.1016/j.pop.2018.04.001|lire en ligne=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/30115336|consulté le=2021-03-21|pages=485–503}}</ref><ref name=":3">{{Citation d'un ouvrage|prénom1=John V.|nom1=Ashurst|prénom2=Adam|nom2=Dawson|titre=StatPearls|éditeur=StatPearls Publishing|date=2021|pmid=30085546|lire en ligne=http://www.ncbi.nlm.nih.gov/books/NBK519004/|consulté le=2021-03-21}}</ref><ref name=":0">{{Citation d'un ouvrage|prénom1=Saud Bin Abdul|nom1=Sattar|prénom2=Sandeep|nom2=Sharma|titre=StatPearls|éditeur=StatPearls Publishing|date=2021|pmid=30020693|lire en ligne=http://www.ncbi.nlm.nih.gov/books/NBK513321/|consulté le=2021-03-21}}</ref>


Types de pneumonie bactérienne <ref name=":0" />
Les types de pneumonie bactérienne sont définis de façon suivante:<ref name=":0" />
 
* la CAP: infection aiguë du tissu pulmonaire chez un patient qui l'a contracté dans la '''communauté''' ou dans les '''48 heures suivant l'admission à l'hôpital.'''
 
* l'HAP: infection aiguë du tissu pulmonaire chez un patient '''non intubé''' qui se développe '''après 48 heures d'hospitalisation'''.
* CAP: infection aiguë du tissu pulmonaire chez un patient qui l'a contracté dans la communauté ou dans les 48 heures suivant l'admission à l'hôpital.
* la PAV: type d'infection '''nosocomiale''' du tissu pulmonaire qui se développe généralement '''48 heures ou plus après l'intubation''' pour ventilation mécanique.
* HAP: infection aiguë du tissu pulmonaire chez un patient non intubé qui se développe après 48 heures d'hospitalisation.
* l'HCAP: infection aiguë du tissu pulmonaire '''acquise''' '''dans les établissements de santé''' tels que les maisons de soins infirmiers, les centres de dialyse et les cliniques ambulatoires ou d'un patient ayant des antécédents d''''hospitalisation au cours des trois derniers mois'''.
* PAV: type d'infection nosocomiale du tissu pulmonaire qui se développe généralement 48 heures ou plus après l'intubation pour ventilation mécanique.
* HCAP: infection aiguë du tissu pulmonaire acquise dans les établissements de santé tels que les maisons de soins infirmiers, les centres de dialyse et les cliniques ambulatoires ou d'un patient ayant des antécédents d'hospitalisation au cours des trois derniers mois.


Certains articles incluent à la fois HAP et VAP dans la catégorie HCAP, donc la définition de HCAP est problématique et controversée.<ref name=":0" />
Certains articles incluent à la fois HAP et VAP dans la catégorie HCAP, donc la définition de HCAP est problématique et controversée.<ref name=":0" />
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{{Section ontologique | classe = Maladie | nom = Épidémiologie}}
{{Section ontologique | classe = Maladie | nom = Épidémiologie}}
Aux États-Unis, les infections des voies respiratoires inférieures sont responsables de plus de morbidité et de mortalité que toute autre infection. <ref name=":5">{{Citation d'un article|prénom1=Joseph P.|nom1=Mizgerd|titre=Acute lower respiratory tract infection|périodique=The New England Journal of Medicine|volume=358|numéro=7|date=2008-02-14|issn=1533-4406|pmid=18272895|pmcid=2711392|doi=10.1056/NEJMra074111|lire en ligne=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/18272895|consulté le=2021-03-21|pages=716–727}}</ref> L'incidence de la PAC aux États-Unis est de plus de 5 millions par an; 80% de ces nouveaux cas sont traités en ambulatoire avec un taux de mortalité inférieur à 1%, et 20% sont traités comme des patients hospitalisés avec un taux de mortalité de 12% à 40% .<ref name=":0" />
Aux États-Unis, les infections des voies respiratoires inférieures sont responsables de plus de morbidité et de mortalité que toute autre infection.<ref name=":5">{{Citation d'un article|prénom1=Joseph P.|nom1=Mizgerd|titre=Acute lower respiratory tract infection|périodique=The New England Journal of Medicine|volume=358|numéro=7|date=2008-02-14|issn=1533-4406|pmid=18272895|pmcid=2711392|doi=10.1056/NEJMra074111|lire en ligne=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/18272895|consulté le=2021-03-21|pages=716–727}}</ref> L'incidence de la PAC aux États-Unis est de plus de 5 millions par an; 80% de ces nouveaux cas sont traités en ambulatoire avec un taux de mortalité inférieur à 1%, et 20% sont traités comme des patients hospitalisés avec un taux de mortalité de 12% à 40% .<ref name=":0" />


L'incidence de la PAC varie selon les sexes; par exemple, il est plus fréquent chez les hommes et les Afro-Américains que les femmes et les autres Américains. Cependant, le nombre total de décès est en augmentation chez les femmes. <ref name=":6">{{Citation d'un article|prénom1=Hsiang-Ching|nom1=Kung|prénom2=Donna L.|nom2=Hoyert|prénom3=Jiaquan|nom3=Xu|prénom4=Sherry L.|nom4=Murphy|titre=Deaths: final data for 2005|périodique=National Vital Statistics Reports: From the Centers for Disease Control and Prevention, National Center for Health Statistics, National Vital Statistics System|volume=56|numéro=10|date=2008-04-24|issn=1551-8922|pmid=18512336|lire en ligne=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/18512336/|consulté le=2021-03-21|pages=1–120}}</ref> Les taux d'incidence sont plus élevés aux extrêmes d'âge; le taux adulte est généralement de 5,15 à 7,06 cas pour 1000 personnes par an, mais dans la population âgée de moins de 4 ans et de plus de 60 ans, le taux est supérieur à 12 cas pour 1000 personnes. En 2005, la grippe et la pneumonie combinées étaient la huitième cause de décès la plus fréquente aux États-Unis et la septième cause de décès la plus courante au Canada. Le taux de mortalité est variable selon les régions, par exemple 7,3% pour les États-Unis et le Canada, 9,1% pour l'Europe et 13,3% pour l'Amérique latine.<ref name=":7">{{Citation d'un article|prénom1=Eun Ju|nom1=Shin|prénom2=Yunsun|nom2=Kim|prénom3=Jin-Young|nom3=Jeong|prénom4=Yu Mi|nom4=Jung|titre=The changes of prevalence and etiology of pediatric pneumonia from National Emergency Department Information System in Korea, between 2007 and 2014|périodique=Korean Journal of Pediatrics|volume=61|numéro=9|date=2018-09|issn=1738-1061|pmid=30274507|pmcid=6172518|doi=10.3345/kjp.2017.06100|lire en ligne=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/30274507|consulté le=2021-03-21|pages=291–300}}</ref><ref name=":8">{{Citation d'un article|prénom1=Ishaq|nom1=Lat|prénom2=Mitchell J.|nom2=Daley|prénom3=Anand|nom3=Shewale|prénom4=Mark H.|nom4=Pangrazzi|titre=A Multicenter, Prospective, Observational Study to Determine Predictive Factors for Multidrug-Resistant Pneumonia in Critically Ill Adults: The DEFINE Study|périodique=Pharmacotherapy|volume=39|numéro=3|date=2019-03|issn=1875-9114|pmid=30101412|doi=10.1002/phar.2171|lire en ligne=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/30101412|consulté le=2021-03-21|pages=253–260}}</ref><ref name=":0" />
L'incidence de la PAC varie selon les sexes; par exemple, il est plus fréquent chez les hommes et les Afro-Américains que les femmes et les autres Américains. Cependant, le nombre total de décès est en augmentation chez les femmes.<ref name=":6">{{Citation d'un article|prénom1=Hsiang-Ching|nom1=Kung|prénom2=Donna L.|nom2=Hoyert|prénom3=Jiaquan|nom3=Xu|prénom4=Sherry L.|nom4=Murphy|titre=Deaths: final data for 2005|périodique=National Vital Statistics Reports: From the Centers for Disease Control and Prevention, National Center for Health Statistics, National Vital Statistics System|volume=56|numéro=10|date=2008-04-24|issn=1551-8922|pmid=18512336|lire en ligne=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/18512336/|consulté le=2021-03-21|pages=1–120}}</ref> Les taux d'incidence sont plus élevés aux extrêmes d'âge; le taux adulte est généralement de 5,15 à 7,06 cas pour 1000 personnes par an, mais dans la population âgée de moins de 4 ans et de plus de 60 ans, le taux est supérieur à 12 cas pour 1000 personnes. En 2005, la grippe et la pneumonie combinées étaient la huitième cause de décès la plus fréquente aux États-Unis et la septième cause de décès la plus courante au Canada. Le taux de mortalité est variable selon les régions, par exemple 7,3% pour les États-Unis et le Canada, 9,1% pour l'Europe et 13,3% pour l'Amérique latine.<ref name=":7">{{Citation d'un article|prénom1=Eun Ju|nom1=Shin|prénom2=Yunsun|nom2=Kim|prénom3=Jin-Young|nom3=Jeong|prénom4=Yu Mi|nom4=Jung|titre=The changes of prevalence and etiology of pediatric pneumonia from National Emergency Department Information System in Korea, between 2007 and 2014|périodique=Korean Journal of Pediatrics|volume=61|numéro=9|date=2018-09|issn=1738-1061|pmid=30274507|pmcid=6172518|doi=10.3345/kjp.2017.06100|lire en ligne=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/30274507|consulté le=2021-03-21|pages=291–300}}</ref><ref name=":8">{{Citation d'un article|prénom1=Ishaq|nom1=Lat|prénom2=Mitchell J.|nom2=Daley|prénom3=Anand|nom3=Shewale|prénom4=Mark H.|nom4=Pangrazzi|titre=A Multicenter, Prospective, Observational Study to Determine Predictive Factors for Multidrug-Resistant Pneumonia in Critically Ill Adults: The DEFINE Study|périodique=Pharmacotherapy|volume=39|numéro=3|date=2019-03|issn=1875-9114|pmid=30101412|doi=10.1002/phar.2171|lire en ligne=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/30101412|consulté le=2021-03-21|pages=253–260}}</ref><ref name=":0" />


== Étiologies ==
== Étiologies ==
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{{Section ontologique | classe = Maladie | nom = Étiologies}}
{{Section ontologique | classe = Maladie | nom = Étiologies}}


* {{Étiologie | nom = Étiologie 1}}
Les bactéries causant les pneumonies bactériennes ont été classées en deux divisions sur la base de l'étiologie selon qu'il s'agit des organismes «typiques» ou «atypiques». Les organismes typiques peuvent être cultivés sur des milieux standards ou vus sur une coloration de Gram, mais les organismes "atypiques" n'ont pas de telles propriétés. <ref name=":4">{{Citation d'un article|prénom1=Sebnem|nom1=Calik|prénom2=Alpay|nom2=Ari|prénom3=Oktay|nom3=Bilgir|prénom4=Tugba|nom4=Cetintepe|titre=The relationship between mortality and microbiological parameters in febrile neutropenic patients with hematological malignancies|périodique=Saudi Medical Journal|volume=39|numéro=9|date=2018-09|issn=0379-5284|pmid=30251730|pmcid=6201010|doi=10.15537/smj.2018.9.22824|lire en ligne=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/30251730|consulté le=2021-03-21|pages=878–885}}</ref><ref name=":0" />
* {{Étiologie | nom = Étiologie 2}}
* La {{Étiologie|nom=pneumonie typique|principale=0}} causée par:
* {{Étiologie | nom = Étiologie 3}}
** le pathogène {{Étiologie|nom=Streptococcus pneumoniae|principale=0}}
* ...
** l'{{Étiologie|nom=Haemophilus influenzae|principale=0}}
La pneumonie communautaire peut être causée par une longue liste d'agents comprenant des bactéries, des virus, des champignons et des parasites, mais cet article se concentrera sur la pneumonie bactérienne et ses causes. Les bactéries ont été classiquement classées en deux divisions sur la base de l'étiologie, des organismes «typiques» et «atypiques». Les organismes typiques peuvent être cultivés sur des milieux standard ou vus sur une coloration de Gram, mais les organismes "atypiques" n'ont pas de telles propriétés. <ref name=":4">{{Citation d'un article|prénom1=Sebnem|nom1=Calik|prénom2=Alpay|nom2=Ari|prénom3=Oktay|nom3=Bilgir|prénom4=Tugba|nom4=Cetintepe|titre=The relationship between mortality and microbiological parameters in febrile neutropenic patients with hematological malignancies|périodique=Saudi Medical Journal|volume=39|numéro=9|date=2018-09|issn=0379-5284|pmid=30251730|pmcid=6201010|doi=10.15537/smj.2018.9.22824|lire en ligne=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/30251730|consulté le=2021-03-21|pages=878–885}}</ref><ref name=":0" />
** le {{Étiologie|nom=Staphylococcus aureus|principale=0}}
** le {{Étiologie|nom=Streptocoque du groupe A|principale=0}}
** le {{Étiologie|nom=Moraxella catarrhalis|principale=0}}
** les bactéries anaérobies et aérobies {{Étiologie|nom=Gram négatif|principale=0}}
* La {{Étiologie|nom=pneumonie atypique|principale=0}} causée par:
** le pathogène {{Étiologie|nom=Legionella|principale=0}},
** le {{Étiologie|nom=Mycoplasma pneumoniae|principale=0}}
** la {{Étiologie|nom=Chlamydia pneumoniae|principale=0}}
** la {{Étiologie|nom=Chlamydia psittaci|principale=0}}<ref name=":0" />


 
Les pathogènes causant la pneumonie bactérienne sont également légèrement différents selon s'ils proviennent de la communauté, s'ils sont de nature nosocomiale ou associés aux établissements de soins de santé. La cause la plus fréquente:
* La pneumonie typique fait référence à la pneumonie causée par Streptococcus pneumoniae, Haemophilus influenzae, Staphylococcus aureus, streptocoques du groupe A, Moraxella catarrhalis, anaérobies et bactéries aérobies à Gram négatif.
* de pneumonie PAC est {{Étiologie|nom=Streptococcus pneumoniae|principale=0}} suivie de {{Étiologie|nom=Klebsiella pneumoniae|principale=0}}, {{Étiologie|nom=Haemophilus influenzae|principale=0}} et {{Étiologie|nom=Pseudomonas aeruginosa|principale=0}}
* La pneumonie atypique est principalement causée par Legionella, Mycoplasma pneumoniae, Chlamydia pneumoniae et Chlamydia psittaci.<ref name=":0" />
* de HCAP et de HAP sont respectivement le {{Étiologie|nom=SARM|principale=0}} (Staphylococcus aureus résistant à la méthicilline) et {{Étiologie|nom=Pseudomonas aeruginosa|principale=0}}.  
 
* de la PAV comprennent à la fois les agents multirésistants (MDR) (p.ex.,{{Étiologie|nom=Streptococcus pneumoniae|principale=0}}, autres {{Étiologie|nom=Strep spp|principale=0}}, {{Étiologie|nom=Haemophilus influenzae|principale=0}} et MSSA) et non MDR (p.ex., {{Étiologie|nom=Pseudomonas aeruginosa|principale=0}}, {{Étiologie|nom=SARM|principale=0}} (Staphylococcus aureus résistant à la méthicilline), {{Étiologie|nom=Acinetobacter spp|principale=0}}. et les {{Étiologie|nom=entérobactéries résistantes aux antibiotiques|principale=0}}) <ref name=":0" />
La cause la plus fréquente de pneumonie communautaire (PAC) est S. pneumoniae, suivie de Klebsiella pneumoniae, Haemophilus influenzae et Pseudomonas aeruginosa. Les causes les plus fréquentes de HCAP et de HAP sont respectivement le SARM (Staphylococcus aureus résistant à la méthicilline) et Pseudomonas aeruginosa. Les agents responsables de la PAV comprennent à la fois les agents multirésistants (MDR) (p.ex., S. pneumoniae, autres Strep spp, H.influenzae et MSSA) et non MDR (p.ex., P. aeruginosa, Staphylococcus aureus résistant à la méthicilline, Acinetobacter spp. et les entérobactéries résistantes aux antibiotiques) pathogènes bactériens <ref name=":0" />
[[Fichier:Respiratory system complete en.svg|vignette|Système respiratoire]]


== Physiopathologie ==
== Physiopathologie ==


{{Section ontologique | classe = Maladie | nom = Physiopathologie}}
{{Section ontologique | classe = Maladie | nom = Physiopathologie}}
Les voies respiratoires inférieures ne sont pas stériles et sont toujours exposées à des agents pathogènes environnementaux. L'invasion et la propagation des bactéries mentionnées ci-dessus dans le parenchyme pulmonaire au niveau alvéolaire provoquent une pneumonie bactérienne, et la réponse inflammatoire du corps contre elle provoque le syndrome clinique de la pneumonie.<ref name=":0" />
Les voies respiratoires inférieures ne sont pas stériles et sont toujours exposées à des agents pathogènes environnementaux. L'invasion et la propagation des bactéries mentionnées ci-dessus dans le parenchyme pulmonaire au niveau alvéolaire provoquent une pneumonie bactérienne, et la réponse inflammatoire du corps provoque le syndrome clinique de la pneumonie.<ref name=":0" />
 
[[Fichier:Structure de la zone respiratoire et détail d'une alvéole.jpg|vignette|Alvéoles pulmonaire et pneumocytes]]
Pour empêcher cette prolifération de micro-organismes, il existe un certain nombre de défenses de l'hôte travaillant ensemble dans les poumons, telles que mécaniques (p. Ex., Poils dans les narines et mucus sur le nasopharynx et l'oropharynx) et chimiques (p. , qui ont la propriété intrinsèque de bactéries opsonisantes). Un autre composant du système de défense pulmonaire est constitué de cellules immunitaires telles que les macrophages alvéolaires, qui travaillent pour engloutir et tuer les bactéries proliférantes, mais une fois que les bactéries surmontent la capacité de défense de l'hôte, elles commencent à proliférer. Dans ce contexte, les macrophages alvéolaires déclenchent la réponse inflammatoire pour renforcer les défenses des voies respiratoires inférieures. Cette réponse inflammatoire est la principale raison de la manifestation clinique de la pneumonie bactérienne. Les cytokines sont libérées en réponse à la réaction inflammatoire et provoquent les symptômes constitutionnels, par exemple, l'IL-1 (interleukine-1) et le TNF (facteur de nécrose tumorale) provoquent de la fièvre. L'IL-8 de type chimiokine (interleukine-8) et les facteurs de stimulation des colonies comme le G-CSF (facteur de stimulation des colonies de granulocytes) favorisent respectivement la chimiotaxie et la maturation des neutrophiles, entraînant une leucocytose en laboratoire sérologique et des sécrétions purulentes. Ces cytokines sont responsables de la fuite de la membrane alvéolaire-capillaire au site de l'inflammation, provoquant une diminution de la compliance et un essoufflement. Parfois, même les érythrocytes traversent cette barrière et entraînent une hémoptysie. <ref name=":9">{{Citation d'un article|prénom1=Mia Johanna|nom1=Søndergaard|prénom2=Martin Barfred|nom2=Friis|prénom3=Dennis Schrøder|nom3=Hansen|prénom4=Inger Merete|nom4=Jørgensen|titre=Clinical manifestations in infants and children with Mycoplasma pneumoniae infection|périodique=PloS One|volume=13|numéro=4|date=2018|issn=1932-6203|pmid=29698412|pmcid=5919654|doi=10.1371/journal.pone.0195288|lire en ligne=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/29698412|consulté le=2021-03-21|pages=e0195288}}</ref><ref name=":10">{{Citation d'un article|prénom1=Ziyaattin|nom1=Karakuzu|prénom2=Remzi|nom2=Iscimen|prénom3=Halis|nom3=Akalin|prénom4=Nermin|nom4=Kelebek Girgin|titre=Prognostic Risk Factors in Ventilator-Associated Pneumonia|périodique=Medical Science Monitor: International Medical Journal of Experimental and Clinical Research|volume=24|date=2018-03-05|issn=1643-3750|pmid=29503436|pmcid=5848715|doi=10.12659/msm.905919|lire en ligne=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/29503436|consulté le=2021-03-21|pages=1321–1328}}</ref><ref name=":11">{{Citation d'un article|prénom1=Mathilde|nom1=Phillips-Houlbracq|prénom2=Jean-Damien|nom2=Ricard|prénom3=Arnaud|nom3=Foucrier|prénom4=Deborah|nom4=Yoder-Himes|titre=Pathophysiology of Escherichia coli pneumonia: Respective contribution of pathogenicity islands to virulence|périodique=International journal of medical microbiology: IJMM|volume=308|numéro=2|date=2018-03|issn=1618-0607|pmid=29325882|doi=10.1016/j.ijmm.2018.01.003|lire en ligne=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/29325882/|consulté le=2021-03-21|pages=290–296}}</ref><ref name=":0" />
Pour empêcher cette prolifération de micro-organismes, il existe au sein des voies respiratoires, un certain nombre de défenses naturelles de l'hôte. Certaines défenses sont mécaniques comme par exemple les poils dans les narines et le mucus sur le nasopharynx et l'oropharynx et d'autres chimiques comme certaines protéines produites par les cellules épithéliales des alvéoles que l'on nomme le surfactant A et D qui a la propriété de faire l'opsonisation les bactéries. Le système de défense pulmonaire comporte également des cellules immunitaires telles que les macrophages alvéolaires, qui travaillent pour engloutir et tuer les bactéries proliférantes. Cependant, il arrive que les bactéries surpassent la capacité de défense de l'hôte, et arrivent à proliférer. Dans ce contexte, les macrophages alvéolaires déclenchent la réponse inflammatoire pour renforcer les défenses des voies respiratoires inférieures. Cette réponse inflammatoire est la principale raison de la manifestation clinique de la pneumonie bactérienne. Les cytokines sont libérées en réponse à la réaction inflammatoire et provoquent les symptômes constitutionnels. Par exemple, l'IL-1 (interleukine-1) et le TNF (facteur de nécrose tumorale) libérés provoquent de la fièvre. L'IL-8 de type chimiokine (interleukine-8) et les facteurs de stimulation des colonies comme le G-CSF (facteur de stimulation des colonies de granulocytes) favorisent respectivement la chimiotaxie et la maturation des neutrophiles, entraînant une leucocytose en laboratoire sérologique et des sécrétions purulentes. Ces cytokines sont responsables de la fuite de la membrane alvéolaire-capillaire au site de l'inflammation, provoquant une diminution de la compliance et un essoufflement. Parfois, même les érythrocytes traversent cette barrière et entraînent une hémoptysie. <ref name=":9">{{Citation d'un article|prénom1=Mia Johanna|nom1=Søndergaard|prénom2=Martin Barfred|nom2=Friis|prénom3=Dennis Schrøder|nom3=Hansen|prénom4=Inger Merete|nom4=Jørgensen|titre=Clinical manifestations in infants and children with Mycoplasma pneumoniae infection|périodique=PloS One|volume=13|numéro=4|date=2018|issn=1932-6203|pmid=29698412|pmcid=5919654|doi=10.1371/journal.pone.0195288|lire en ligne=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/29698412|consulté le=2021-03-21|pages=e0195288}}</ref><ref name=":10">{{Citation d'un article|prénom1=Ziyaattin|nom1=Karakuzu|prénom2=Remzi|nom2=Iscimen|prénom3=Halis|nom3=Akalin|prénom4=Nermin|nom4=Kelebek Girgin|titre=Prognostic Risk Factors in Ventilator-Associated Pneumonia|périodique=Medical Science Monitor: International Medical Journal of Experimental and Clinical Research|volume=24|date=2018-03-05|issn=1643-3750|pmid=29503436|pmcid=5848715|doi=10.12659/msm.905919|lire en ligne=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/29503436|consulté le=2021-03-21|pages=1321–1328}}</ref><ref name=":11">{{Citation d'un article|prénom1=Mathilde|nom1=Phillips-Houlbracq|prénom2=Jean-Damien|nom2=Ricard|prénom3=Arnaud|nom3=Foucrier|prénom4=Deborah|nom4=Yoder-Himes|titre=Pathophysiology of Escherichia coli pneumonia: Respective contribution of pathogenicity islands to virulence|périodique=International journal of medical microbiology: IJMM|volume=308|numéro=2|date=2018-03|issn=1618-0607|pmid=29325882|doi=10.1016/j.ijmm.2018.01.003|lire en ligne=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/29325882/|consulté le=2021-03-21|pages=290–296}}</ref><ref name=":0" />


== Présentation clinique ==
== Présentation clinique ==


{{Section ontologique | classe = Maladie | nom = Présentation clinique}}
{{Section ontologique | classe = Maladie | nom = Présentation clinique}}
=== Facteurs de risque ===
{{Section ontologique | classe = Maladie | nom = Facteurs de risque}}Les différents facteurs de risque associés à la pneumonie bactérienne diffèrent selon:
* les {{Facteur de risque | nom = facteurs associés à l'hôte|RR=|référence_RR=|RC=}}<ref name=":0" />:
** l'{{Facteur de risque | nom = âge|RR=|référence_RR=|RC=}} (< 4 ans et > 60 ans)
** les {{Facteur de risque | nom = antécédents de maladies pulmonaires|RR=|référence_RR=|RC=}} (asthme, bronchite pulmonaire obstructive chronique(BPOC))
** le {{Facteur de risque | nom = tabagisme|RR=|référence_RR=|RC=}}
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** l'infection de la. {{Facteur de risque | nom = grippe à H. influenzae|RR=|référence_RR=|RC=}}
** les {{Facteur de risque | nom = antécédents sociaux|RR=|référence_RR=|RC=}} (institutionnalisation, habitudes sexuelles)
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** les {{Facteur de risque | nom = antécédents médicaux|RR=|référence_RR=|RC=}}
** la {{Facteur de risque | nom = malnutrition|RR=|référence_RR=|RC=}}
** la {{Facteur de risque | nom = splénectomie|RR=|référence_RR=|RC=}}
* les facteurs associés au {{Facteur de risque | nom = risque d'aspiration|RR=|référence_RR=|RC=}}: (plus susceptibles de développer une pneumonie secondaire à l'aspiration)<ref name=":0" />
** l'{{Facteur de risque | nom = alcoolisme|RR=|référence_RR=|RC=}}
** l'{{Facteur de risque | nom = asthme|RR=|référence_RR=|RC=}}
** l'{{Facteur de risque | nom = altération de l'état mental|RR=|référence_RR=|RC=}}
** l'{{Facteur de risque|nom=abus de drogue|RR=|référence_RR=|RC=}}
** la {{Facteur de risque | nom = dysphagie|RR=|référence_RR=|RC=}}
** le {{Facteur de risque | nom = reflux gastro-œsophagien (RGO)|RR=|référence_RR=|RC=}}
** {{Facteur de risque | nom = exposition|RR=|référence_RR=|RC=}}
** les {{Facteur de risque | nom = troubles épileptiques|RR=|référence_RR=|RC=}}
** les {{Facteur de risque | nom = comorbidités cardiaques|RR=|référence_RR=|RC=}}
* l'{{Facteur de risque | nom = exposition|RR=|référence_RR=|RC=}}:
** {{Facteur de risque | nom = exposition|RR=|référence_RR=|RC=}}
** {{Facteur de risque | nom = exposition|RR=|référence_RR=|RC=}}
** {{Facteur de risque | nom = exposition|RR=|référence_RR=|RC=}}
** {{Facteur de risque | nom = exposition|RR=|référence_RR=|RC=}}
*
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* ...
Tout en prenant les antécédents, il est essentiel d'explorer les expositions potentielles du patient, les risques d'aspiration, les facteurs de l'hôte et les symptômes de présentation.
Tout en prenant les antécédents, il est essentiel d'explorer les expositions potentielles du patient, les risques d'aspiration, les facteurs de l'hôte et les symptômes de présentation.


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* Certains oiseaux, tels que les poulets, les dindes et les canards, peuvent exposer une personne à Chlamydia psittaci.<ref name=":0" />
* Certains oiseaux, tels que les poulets, les dindes et les canards, peuvent exposer une personne à Chlamydia psittaci.<ref name=":0" />


Risques d'aspiration: Les patients qui présentent un risque accru d'aspiration sont plus susceptibles de développer une pneumonie secondaire à l'aspiration. Les risques associés sont: <ref name=":0" />
.  
 
 
* Mentation modifiée
* Abus de drogue
* Dysphagie
* Reflux gastro-œsophagien (RGO)
* Alcoolisme
* Trouble épileptique <ref name=":0" />
 
Mécanismes de l'hôte: Il est de la plus haute importance d'explorer une histoire détaillée pour trouver des indices sur l'étiologie de la pneumonie. Par exemple, des antécédents d'asthme, de BPCO, de tabagisme et de statut immunodéprimé peuvent indiquer une infection à H. influenzae. La grippe H apparaît le plus souvent pendant la saison hivernale. De même, les antécédents sociaux, sexuels, médicamenteux et familiaux peuvent tous être utiles pour déterminer la cause de la maladie.<ref name=":0" />


Les caractéristiques de l'histoire de la pneumonie bactérienne peuvent varier d'indolent à fulminant. La manifestation clinique comprend à la fois des découvertes constitutionnelles et des découvertes dues à des lésions pulmonaires et des tissus associés. Voici des résultats historiques importants: <ref name=":0" />
Les caractéristiques de l'histoire de la pneumonie bactérienne peuvent varier d'indolent à fulminant. La manifestation clinique comprend à la fois des découvertes constitutionnelles et des découvertes dues à des lésions pulmonaires et des tissus associés. Voici des résultats historiques importants: <ref name=":0" />
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* Nodules cutanés - Nocardiose
* Nodules cutanés - Nocardiose
* Myringite bulleuse - Mycoplasma.<ref name=":0" />
* Myringite bulleuse - Mycoplasma.<ref name=":0" />
=== Facteurs de risque ===
{{Section ontologique | classe = Maladie | nom = Facteurs de risque}}
* {{Facteur de risque | nom = Facteur de risque 1}}
* {{Facteur de risque | nom = Facteur de risque 2}}
* {{Facteur de risque | nom = Facteur de risque 3}}
* ...


=== Questionnaire ===
=== Questionnaire ===

Version du 31 mars 2021 à 10:14

Pneumonie acquise en communauté
Maladie
Caractéristiques
Signes Bronchophonie , Ronchi , Tachycardie , Tirage , Tachypnée , Matité, Égophonie, Diminution des murmures vésiculaires, Râles crépitants, Cyanose , ... [+]
Symptômes
Confusion, Frissons, Myalgies, Dyspnée , Toux productive, Céphalée , Fatigue , Arthralgie , Douleur pleurétique , Atteinte de l'état général, ... [+]
Diagnostic différentiel
Embolie pulmonaire, Insuffisance cardiaque, Maladie pulmonaire obstructive chronique, Asthme, Fongique, Néoplasie pulmonaire, Abcès pulmonaire, Bronchite aiguë, Bronchiolite, Atélectasie, ... [+]
Informations
Terme anglais Pneumonie bactérienne

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Description: Cette section contient la définition du concept et devrait se résumer à quelques phrases au maximum : il ne s'agit pas d'une introduction. S'il existe des pages alternatives ou des nuances qui seraient susceptibles d'intéresser le lecteur, elles seront mentionnées dans cette section avec des liens. Le format attendu est le texte.
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Commentaires:
 
Une erreur fréquente est de mettre des signes, des symptômes et le traitement dans l'introduction. Dans un soucis de concision, et considérant que votre page sera consultée autant sur ordinateur que sur les téléphones intelligents, la définition sert à définir à la manière d'un dictionnaire.
Exemple:
 
L'appendicite est l'inflammation et l'infection de l'appendice.

La pneumonie bactérienne est une inflammation aiguë du parenchyme pulmonaire provoquée par une infection bactérienne. Il existe de nombreuses causes de pneumonie comme les bactéries, les virus, les champignons et les parasites. Cet article se concentrera sur la pneumonie bactérienne, car c'est la principale cause de morbidité et de mortalité. Selon la nouvelle classification de la pneumonie, il existe quatre catégories: les pneumonies d'origine communautaire (CAP), nosocomiales (HAP), associées aux soins de santé (HCAP) et les pneumonies associées à la ventilation (PAV). [1][2][3][4]

Les types de pneumonie bactérienne sont définis de façon suivante:[4]

  • la CAP: infection aiguë du tissu pulmonaire chez un patient qui l'a contracté dans la communauté ou dans les 48 heures suivant l'admission à l'hôpital.
  • l'HAP: infection aiguë du tissu pulmonaire chez un patient non intubé qui se développe après 48 heures d'hospitalisation.
  • la PAV: type d'infection nosocomiale du tissu pulmonaire qui se développe généralement 48 heures ou plus après l'intubation pour ventilation mécanique.
  • l'HCAP: infection aiguë du tissu pulmonaire acquise dans les établissements de santé tels que les maisons de soins infirmiers, les centres de dialyse et les cliniques ambulatoires ou d'un patient ayant des antécédents d'hospitalisation au cours des trois derniers mois.

Certains articles incluent à la fois HAP et VAP dans la catégorie HCAP, donc la définition de HCAP est problématique et controversée.[4]

Épidémiologie

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Description: Cette section contient les données épidémiologiques sur la maladie (ex. incidence, prévalence, coûts en hospitalisation, proportion d'hommes-femmes, régions où la prévalence est plus élevée, etc.). Chaque donnée épidémiologique doit être appuyée par une référence. Idéalement, des statistiques canadiennes et québécoises sont mentionnées lorsque disponibles.
Formats:Texte
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Commentaires:
 
Les facteurs de risque ne sont pas présentés ici, mais bien dans la sous-section Facteurs de risque (Présentation clinique). Le pronostic et l'évolution naturelle de la maladie sont décrits dans la section Évolution.
Exemple:
 
La FRP est une maladie relativement rare qui affecte le plus souvent les patients âgés de 40 à 60 ans. Une prédominance masculine est observée avec un ratio H : F estimé à environ 2:1 ou 3:1. L'incidence de la FRP est inconnue, mais est estimée à 1 pour 200 000 à 500 000 par an.

Aux États-Unis, les infections des voies respiratoires inférieures sont responsables de plus de morbidité et de mortalité que toute autre infection.[5] L'incidence de la PAC aux États-Unis est de plus de 5 millions par an; 80% de ces nouveaux cas sont traités en ambulatoire avec un taux de mortalité inférieur à 1%, et 20% sont traités comme des patients hospitalisés avec un taux de mortalité de 12% à 40% .[4]

L'incidence de la PAC varie selon les sexes; par exemple, il est plus fréquent chez les hommes et les Afro-Américains que les femmes et les autres Américains. Cependant, le nombre total de décès est en augmentation chez les femmes.[6] Les taux d'incidence sont plus élevés aux extrêmes d'âge; le taux adulte est généralement de 5,15 à 7,06 cas pour 1000 personnes par an, mais dans la population âgée de moins de 4 ans et de plus de 60 ans, le taux est supérieur à 12 cas pour 1000 personnes. En 2005, la grippe et la pneumonie combinées étaient la huitième cause de décès la plus fréquente aux États-Unis et la septième cause de décès la plus courante au Canada. Le taux de mortalité est variable selon les régions, par exemple 7,3% pour les États-Unis et le Canada, 9,1% pour l'Europe et 13,3% pour l'Amérique latine.[7][8][4]

Étiologies

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Description: Cette section décrit les étiologies de la maladie, c'est-à-dire ce qui cause la maladie (ex. le diabète de type 2 cause la néphropathie diabétique). Les étiologies doivent être identifiées avec le modèle Étiologies.
Formats:Texte, Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques: Étiologie
Commentaires:
 
  • Attention ! Les facteurs de risque et les étiologies d'une maladie ne sont pas synonymes. Les étiologies sont ce qui causent la maladie, alors que les facteurs de risque prédisposent. Prenons l'exemple de l'infarctus du myocarde. Parmi les étiologies de l'infarctus du myocarde, on retrouve la thrombose coronarienne, la dissection coronarienne et le vasospasme. Parmi les facteurs de risque de l'infarctus du myocarde, on retrouve le diabète, l'hypertension artérielle, la sédentarité, l'obésité, le tabagisme, etc.
  • Le format attendu est le texte, la liste à puce ou le tableau. S'il y a quelques étiologies, le format texte est à privilégier. S'il y a de multiples étiologies, la liste à puce est à privilégier, précédée par une courte phrase introductive suivie d'un deux-points. S'il y a des catégories d'étiologies avec de multiples étiologies, le tableau est à privilégier. Bref, si vous considérez que la structure est trop complexe, souvent le tableau est l'idéal. Sinon, privilégiez les formats simples, car l'affichage est meilleur pour les téléphones intelligents en format texte et liste à puce.
  • Si disponible, il est intéressant d'ajouter la fraction étiologique à l'intérieur du modèle Facteur de risque.
Exemple:
 
Parmi les étiologies les plus courantes d'occlusion de l'intestin grêle, on retrouve :
  • les adhérences post-chirurgicales [Étiologie] (la plus fréquente)
  • les néoplasies abdominales [Étiologie]
  • les hernies incarcérées [Étiologie]
  • les maladies inflammatoires de l'intestin [Étiologie] (Crohn)
  • l'impaction fécale [Étiologie]
  • les corps étrangers [Étiologie]
  • les abcès intra-péritonéaux [Étiologie]
  • le volvulus [Étiologie].
Les étiologies de l'infarctus du myocarde comprennent la thrombose coronarienne [Étiologie], la dissection coronarienne [Étiologie] et le vasospasme coronarien [Étiologie].

Les bactéries causant les pneumonies bactériennes ont été classées en deux divisions sur la base de l'étiologie selon qu'il s'agit des organismes «typiques» ou «atypiques». Les organismes typiques peuvent être cultivés sur des milieux standards ou vus sur une coloration de Gram, mais les organismes "atypiques" n'ont pas de telles propriétés. [9][4]

Les pathogènes causant la pneumonie bactérienne sont également légèrement différents selon s'ils proviennent de la communauté, s'ils sont de nature nosocomiale ou associés aux établissements de soins de santé. La cause la plus fréquente:

Système respiratoire

Physiopathologie

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Description: La physiopathologie traite des mécanismes biologiques qui conduisent à l'apparition d'une maladie.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
L'histopathologie doit figurer dans la section Examen paraclinique, et non dans la section physiopathologie.
Exemple:
 
Le VIP est une neurohormone composée de 28 acides aminés et appartenant à la famille des sécrétines-glucagon. Il est produit dans le système nerveux central ainsi que dans les neurones des voies gastro-intestinales, respiratoires et urogénitales. Il agit, via l'expression d'adénylate cyclase cellulaire (AMPc), à titre de vasodilatateur et de régulateur de l'activité des muscles lisses, de stimulateur de la sécrétion d'eau et d'électrolytes par le tractus intestinal, d'inhibiteur de la sécrétion d'acide gastrique et de promoteur du flux sanguin principalement dans le tractus gastro-intestinal. L'ensemble de ces éléments peuvent entraîner une hypokaliémie, une hyperglycémie, une hypomagnésémie et une hypercalcémie qui sont habituellement responsables de la présentation clinique.

Les voies respiratoires inférieures ne sont pas stériles et sont toujours exposées à des agents pathogènes environnementaux. L'invasion et la propagation des bactéries mentionnées ci-dessus dans le parenchyme pulmonaire au niveau alvéolaire provoquent une pneumonie bactérienne, et la réponse inflammatoire du corps provoque le syndrome clinique de la pneumonie.[4]

Alvéoles pulmonaire et pneumocytes

Pour empêcher cette prolifération de micro-organismes, il existe au sein des voies respiratoires, un certain nombre de défenses naturelles de l'hôte. Certaines défenses sont mécaniques comme par exemple les poils dans les narines et le mucus sur le nasopharynx et l'oropharynx et d'autres chimiques comme certaines protéines produites par les cellules épithéliales des alvéoles que l'on nomme le surfactant A et D qui a la propriété de faire l'opsonisation les bactéries. Le système de défense pulmonaire comporte également des cellules immunitaires telles que les macrophages alvéolaires, qui travaillent pour engloutir et tuer les bactéries proliférantes. Cependant, il arrive que les bactéries surpassent la capacité de défense de l'hôte, et arrivent à proliférer. Dans ce contexte, les macrophages alvéolaires déclenchent la réponse inflammatoire pour renforcer les défenses des voies respiratoires inférieures. Cette réponse inflammatoire est la principale raison de la manifestation clinique de la pneumonie bactérienne. Les cytokines sont libérées en réponse à la réaction inflammatoire et provoquent les symptômes constitutionnels. Par exemple, l'IL-1 (interleukine-1) et le TNF (facteur de nécrose tumorale) libérés provoquent de la fièvre. L'IL-8 de type chimiokine (interleukine-8) et les facteurs de stimulation des colonies comme le G-CSF (facteur de stimulation des colonies de granulocytes) favorisent respectivement la chimiotaxie et la maturation des neutrophiles, entraînant une leucocytose en laboratoire sérologique et des sécrétions purulentes. Ces cytokines sont responsables de la fuite de la membrane alvéolaire-capillaire au site de l'inflammation, provoquant une diminution de la compliance et un essoufflement. Parfois, même les érythrocytes traversent cette barrière et entraînent une hémoptysie. [10][11][12][4]

Présentation clinique

La section obligatoire Présentation clinique ne contient pour le moment aucune information.
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Description: Cette section contient la sous-section optionnelle Facteurs de risque et les sous-sections obligatoires Questionnaire et Examen clinique.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
  • La section Présentation clinique ne sert qu'à accueillir ces trois sous-sections : aucune information ne doit se retrouver entre le titre de section Présentation clinique et les autres sous-titres. Ce sont les sous-sections qui doivent être détaillées.
  • Une erreur fréquente est de laisser les facteurs de risque, le questionnaire et l'examen physique en un ou des paragraphes dans la section Présentation clinique, mais de ne pas détailler les sous-sections Facteurs de risque, Questionnaire et Examen clinique.
Exemple:
 
  • Présentation clinique

(Aucun texte)

  • Facteurs de risque

(Texte)

  • Questionnaire

(Texte)

  • Examen clinique

(Texte)

Facteurs de risque

La section facultative Facteurs de risque ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Cette section contient les facteurs de risque de la maladie. Ces facteurs de risque peuvent être des maladies, des anomalies génétiques, des caractéristiques individuelles (l'âge, le sexe, l'origine ethnique, un certain type d'alimentation), etc.
Formats:Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques: Facteur de risque
Commentaires:
 
  • Il est obligatoire d'utiliser des propriétés sémantiques de type Facteur de risque pour les énumérer.
  • Attention de ne pas confondre les étiologies avec les facteurs de risque. Les étiologies sont ce qui cause la maladie, alors que les facteurs de risque prédisposent.
  • Le format attendu est la liste à puce simple, qui doit toujours être précédée d'une phrase introductive et d'un deux-point.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur du modèle Facteur de risque (prévalence, RR, rapport de cote, risque attribuable, etc.).
  • Privilégiez la liste à puce aux tableaux. Les deux formes sont acceptées.
Exemple:
 
Les facteurs de risque de l'infarctus du myocarde sont :
  • l'obésité [Facteur de risque]
  • l'hypertension artérielle [Facteur de risque]
  • le tabagisme [Facteur de risque]
  • le diabète [Facteur de risque].

Les différents facteurs de risque associés à la pneumonie bactérienne diffèrent selon:

Tout en prenant les antécédents, il est essentiel d'explorer les expositions potentielles du patient, les risques d'aspiration, les facteurs de l'hôte et les symptômes de présentation.

Exposition: Un historique détaillé des expositions possibles doit être recherché car il peut aider à établir les étiologies potentielles. Voici quelques associations d'expositions et d'étiologies de la pneumonie bactérienne: [4]


  • Les systèmes de climatisation et d'eau contaminés peuvent causer une pneumonie à légionellose
  • Les endroits bondés, tels que les prisons, les abris, etc. exposent une personne à la pneumonie streptococcique, aux mycobactéries, au mycoplasme et à la chlamydia
  • L'exposition à plusieurs animaux, tels que les chats, les moutons et les bovins, peut entraîner une infection à Coxiella burnetii
  • Certains oiseaux, tels que les poulets, les dindes et les canards, peuvent exposer une personne à Chlamydia psittaci.[4]

.

Les caractéristiques de l'histoire de la pneumonie bactérienne peuvent varier d'indolent à fulminant. La manifestation clinique comprend à la fois des découvertes constitutionnelles et des découvertes dues à des lésions pulmonaires et des tissus associés. Voici des résultats historiques importants: [4]


  • Fièvre accompagnée de tachycardie et / ou de frissons et de sueurs.
  • La toux peut être non productive ou productive avec des expectorations mucoïdes, purulentes ou teintées de sang.
  • Douleur thoracique pleurétique si la plèvre est impliquée.
  • Essoufflement avec un travail de routine quotidien normal.
  • Les autres symptômes comprennent la fatigue, les maux de tête, la myalgie et l'arthralgie.[4]

Pour des raisons inconnues, la présence de rigueurs est plus souvent le signe d'une pneumonie à pneumocoque que d'autres pathogènes bactériens. [13][4]

La présence d'une toux productive est le symptôme de présentation le plus courant et le plus significatif. Certaines causes bactériennes ont des manifestations particulières, telles que: [4]


  • S pneumoniae - Crachats de couleur rouille
  • Pseudomonas, Hemophilus - Crachats verts
  • Klebsiella - Crachats à la gelée de groseille rouge
  • Anaérobies - expectorations nauséabondes et nauséabondes [4]

La pneumonie atypique se manifeste par des manifestations pulmonaires et extra-pulmonaires, telles que la pneumonie à Legionella, souvent accompagnée de troubles mentaux et de symptômes gastro-intestinaux.

Les signes physiques varient également d'un patient à l'autre et dépendent principalement de la gravité de la consolidation pulmonaire, du type d'organisme, de l'étendue de l'infection, des facteurs de l'hôte et de l'existence ou non d'un épanchement pleural. Les principaux résultats cliniques sont les suivants: [4]


  • Augmentation de la température (généralement plus de 38 C ou 100,4 F) [14]
  • Diminution de la température (moins de 35 C ou 95 F)
  • Augmentation de la fréquence respiratoire (plus de 18 respirations / min)
  • Augmentation de la fréquence cardiaque (plus de 100 / min)
  • Bradycardie (moins de 60 / min)
  • Cyanose
  • Les sons de percussion varient de plat à terne
  • Frémitus tactile
  • Des craquements, des râles et des bruits de respiration bronchique sont entendus lors de l'auscultation
  • Déviation trachéale
  • Lymphadénopathie
  • Frottement pleural
  • Egophony[4]

La confusion se manifeste plus tôt chez les patients plus âgés. Un patient gravement malade peut présenter une septicémie ou une défaillance multi-organe. [4]

Certains résultats d'examen sont spécifiques à certaines étiologies, telles que: [4]


  • Bradycardie - Legionella
  • Maladies dentaires - Anaérobies
  • Insuffisance du réflexe nauséeux - Pneumonie par aspiration
  • Nodules cutanés - Nocardiose
  • Myringite bulleuse - Mycoplasma.[4]

Questionnaire

La section obligatoire Questionnaire ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section traite des symptômes à rechercher à l'anamnèse (questionnaire). Les symptômes sont ressentis et exprimés par les patients.
Formats:Liste à puces
Balises sémantiques: Symptôme, Élément d'histoire
Commentaires:
 
  • Cette section doit faire l'usage des propriétés sémantiques de type Élément d'histoire et Symptôme lors de l'énumération de ces éléments.
  • Attention de ne pas confondre les signes et les symptômes. Les signes sont objectivées à l'examen physique alors que les symptômes sont relatées par le patient.
    • La dyspnée est un symptôme, alors que la tachypnée est un signe.
    • La tachycardie est un signe, alors que la palpitation est un symptôme.
    • Rarement, certains éléments peuvent être à la fois des signes ET des symptômes. Par exemple, la fièvre peut être mesurée par le patient et figurer au questionnaire.
  • Les symptômes des complications potentielles peuvent être évoqués dans cette section, mais ils ne doivent pas être spécifiés avec des balises sémantiques.
  • Dans les modèles sémantiques, insérez un symptôme par modèle (ne pas regrouper). Par exemple, la nausée et les vomissements doivent être mis dans deux modèles distincts.
  • N'utilisez pas de tableau pour cette section : utilisez plutôt un texte ou une liste à puce. Il faut garder les tableaux pour les sections qui en nécessitent le plus dans le but de ne pas surcharger la page.
  • Les facteurs de risque sont déjà présents dans la section du même nom. Il est inutile de le mentionner de nouveau dans la section Questionnaire.
  • Si vous désirez discuter de la manière de distinguer certains diagnostics différentiels au questionnaire, il est préférable d'utiliser la section Approche clinique ou de créer/améliorer une page de type Approche clinique.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur des modèles Symptôme et Élément d'histoire (prévalence, sensibilité, spécificité, etc.).
Exemple:
 
Les symptômes de l'infarctus du myocarde sont :
  • une douleur thoracique [Symptôme] de type serrement irradiant dans le bras gauche ou dans la mâchoire
  • des nausées [Symptôme]
  • des sueurs [Symptôme]
  • de la dyspnée [Symptôme].

D'autres éléments à rechercher au questionnaire de l'infarctus sont :

  • la prise récente d'inhibiteur de la PDE [ne pas mettre de modèle Symptôme]
  • la prise récente de cocaïne [Élément d'histoire]
  • des palpitations (pourrait signaler des arythmies malignes) [ne pas mettre de modèle Symptôme].

Il est parfois pertinent de mentionner des symptômes qui sont absents, comme dans la pharyngite à streptocoque. Les symptômes de la pharyngite à streptocoque sont :

  • l'odynophagie [Symptôme]
  • la fièvre [Symptôme]
  • l'absence de rhinorrhée [Symptôme]
  • l'absence de changement de la voix [Symptôme]
  • l'absence de toux [Symptôme].

Examen clinique

La section obligatoire Examen clinique ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section traite des signes à rechercher lors de l'examen clinique.
Formats:Liste à puces
Balises sémantiques: Examen clinique, Signe clinique
Commentaires:
 
  • Cette section doit faire l'usage de propriétés sémantiques de type Signe clinique lors de l'énumération de ces éléments ainsi que des propriétés de type Examen clinique.
  • Dans certains cas, les signes peuvent être d'autres maladies (voir la section Exemple).
  • Ne pas mettre de symptôme dans l'examen clinique. Les signes cliniques sont objectivés à l'examen physique par le clinicien.
    • La dyspnée est un symptôme, alors que la tachypnée est un signe.
    • La tachycardie est un signe, alors que la palpitation est un symptôme.
    • Rarement, certains éléments peuvent être à la fois des signes ET des symptômes. Par exemple, la fièvre peut être mesurée par le patient et figurer au questionnaire.
  • Les signes des complications potentielles peuvent être évoqués dans cette section, mais ils ne doivent pas être spécifiés avec des balises sémantiques.
  • La liste à puce est le format à privilégier : rarement, un tableau peut être employé, mais cela est à réserver aux cas où la complexité de l'information l'exige.
  • Si vous désirez discuter de la manière de distinguer certains diagnostics différentiels à l'examen clinique, il est préférable d'utiliser la section Approche clinique ou de créer/améliorer une page de type Approche clinique.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur des modèles Examen clinique et Signe clinique (sensibilité, spécificité, VPP, VPN, etc.)
Exemple:
 
L'examen physique de l'appendicite démontrera les éléments suivants :
  • aux signes vitaux [examen clinique] :
    • de la fièvre [signe clinique]
    • des signes de choc septique [signe clinique] si appendicite compliquée (tachycardie, hypotension, tachypnée)
  • à l'examen abdominal [examen clinique]:
    • une sensibilité diffuse à la palpation (phase précoce) [signe clinique]
    • un signe de McBurney positif (généralement un peu plus tard dans la présentation) [signe clinique]
    • un signe de Rovsing positif [signe clinique]
    • un ressaut positif [signe clinique]
    • un signe du Psoas positif [signe clinique]
    • un signe de l'obturateur positif [signe clinique]
  • un examen gynécologique [examen clinique] normal [signe clinique].

Examens paracliniques

La section obligatoire Examens paracliniques ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section concerne les tests à demander lorsque la maladie est suspectée et les résultats attendus en présence de la maladie.
Formats:Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques: Examen paraclinique, Signe paraclinique
Commentaires:
 
  • Chaque examen paraclinique doit être spécifiée à l'aide du modèle Examen paraclinique et ses résultats attendus à l'aide du modèle Signe paraclinique.
  • La liste à puce est le format à utiliser, toujours précédée d'une courte phrase introductive avec un deux-points. Parfois, présenter les examens paracliniques/signes paracliniques sous la forme d'un tableau peut-être optimal, mais cela est à réserver aux cas où la complexité de l'information l'exige.
  • Il est important d'être précis. Par exemple, « radiographie du genou » est préférable à « radiographie », « TDM abdominal avec contraste » > « TDM abdominal », etc.
  • Il est possible de mettre des examens paracliniques qui sont indiqués pour une maladie, mais qui sont normaux. Par exemple, la radiographie thoracique dans l'infarctus du myocarde, qui sert essentiellement à dépister d'autres maladies (dissection aortique, oedème pulmonaire aigu).
  • Un signe paraclinique peut être normal. Par exemple, un trou anionique normal (signe paraclinique) peut être utile dans le contexte d'une acidose métabolique.
  • Il est utile de séparer les laboratoires et les imageries en deux sous-sections distinctes.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur des modèles Examen paraclinique et Signe paraclinique (sensibilité, spécificité, VPP, VPN, etc.).
Exemple:
 
Les examens suivants sont utiles dans la démarche d'investigation du VIPome :
  • les électrolytes fécaux [examen paraclinique] : le trou osmolaire fécal est habituellement inférieur à 50 mOsm/kg [signe paraclinique]
  • le taux de VIP sérique [examen paraclinique] : habituellement supérieur à 500 pg/mL [signe paraclinique]
  • le taux de catécholamines sériques [examen paraclinique]
  • le taux de polypeptides pancréatiques sériques : les polypeptides pancréatiques sériques sont habituellement augmentés [signe paraclinique]
  • les électrolytes sériques [examen paraclinique] : l'hypokaliémie [signe paraclinique], l'hyperchlorémie [signe paraclinique] et l'hypercalcémie [signe paraclinique] sont typiques
  • la glycémie [examen paraclinique]: l'hyperglycémie [signe paraclinique] est fréquente
  • le gaz artériel [examen paraclinique]/ gaz veineux [examen paraclinique] : le gaz artériel ou veineux peuvent détecter une acidose métabolique [signe paraclinique] à trou anionique normal [signe paraclinique]
  • l'ECG [examen paraclinique], si hypokaliémie ou hypercalcémie.

L'approche utilisée pour évaluer et diagnostiquer la pneumonie dépend de l'état clinique, des paramètres de laboratoire et de l'évaluation radiologique.[15][4]


  • Évaluation clinique: Cela comprend la prise d'une anamnèse minutieuse du patient et la réalisation d'un examen physique approfondi pour juger des signes cliniques et des symptômes mentionnés ci-dessus.
  • Évaluation en laboratoire: Cela comprend les valeurs de laboratoire telles que la numération formule sanguine complète avec différentiels, les biomarqueurs inflammatoires comme l'ESR et la protéine C-réactive, les hémocultures, l'analyse des expectorations ou la coloration de Gram et / ou le test d'antigène urinaire ou la réaction en chaîne par polymérase pour la détection d'acide nucléique les bactéries.
  • Un gaz sanguin artériel peut révéler une hypoxie et une acidose respiratoire.
  • Une oxymétrie de pouls de moins de 92% indique une hypoxie sévère et une CRP élevée prédit une infection grave.[16]
  • Des hémocultures doivent être obtenues avant d'administrer des antibiotiques. Malheureusement, ils ne sont positifs que dans 40% des cas.
  • L'évaluation des expectorations si la bonne qualité peut révéler plus de 25 WBC par champ de faible puissance et moins de 10 cellules épithéliales squameuses.
  • Certaines causes bactériennes présentent des preuves biochimiques spécifiques, telles que Legionella, peuvent présenter une hyponatrémie et une microhématurie.[4]


  • Évaluation radiologique: elle comprend une radiographie thoracique comme test d'imagerie initiale et la découverte d'infiltrats pulmonaires sur un film ordinaire est considérée comme un étalon-or pour le diagnostic lorsque le laboratoire et les caractéristiques cliniques sont favorables.[17][2]
  • La radiographie pulmonaire peut révéler une consolidation ou un épanchement parapneumonique.
  • La tomodensitométrie thoracique est effectuée pour les cas complexes dont la cause n'est pas connue.
  • Le lavage bronchoalvéolaire est effectué chez les patients qui sont intubés et peuvent fournir des échantillons pour la culture.[4]

Histopathologie

Sur le plan pathologique, la pneumonie lobaire est l'inflammation exsudative aiguë d'un lobe pulmonaire. Il comporte les quatre étapes avancées suivantes s'il n'est pas traité: [4]


  • Congestion: à ce stade, le parenchyme pulmonaire n'est pas complètement consolidé et, au microscope, les alvéoles ont des exsudats séreux, des agents pathogènes, quelques neutrophiles et des macrophages.
  • Hépatisation rouge: à ce stade, le lobe devient consolidé, ferme et semblable au foie. Au microscope, il y a un ajout de fibrine avec un exsudat séreux, des agents pathogènes, des neutrophiles et des macrophages. Les capillaires sont encombrés et les parois alvéolaires sont épaissies.
  • Hépatisation grise: Le lobe est toujours de consistance hépatique mais de couleur grise en raison d'alvéoles suppuratives et remplies d'exsudat.
  • Résolution: après une semaine, il commence à se résorber lorsque le drainage lymphatique ou une toux productive élimine l'exsudat.[4]

Approche clinique

La section facultative Approche clinique ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Alors que les sections Questionnaire, Examen clinique et Examens paracliniques servent à énumérer, cette section sert à intégrer tous ces éléments pour discuter du raisonnement du clinicien. C'est en quelque sorte la manière dont les cliniciens réfléchissent lorsque confrontés à cette maladie : c'est la section par excellence pour l'enseignement.
Formats:Texte, Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
  • C'est la seule section dans laquelle on peut répéter des informations qui ont déjà été mentionnées auparavant.
  • L'utilisation du modèle Flowchart (diagramme) est encouragée. Voir Aide:Diagramme.
  • Le format attendu est libre (texte, liste, tableau, diagramme).
Exemple:
 

Diagnostic

La section facultative Diagnostic ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Cette section traite de la manière dont on peut diagnostiquer une maladie en tenant compte de l'histoire, de l'examen clinique et des investigations. C'est dans cette section que se retrouveront les critères permettant d'infirmer ou de confirmer la présence de la maladie (lorsqu'ils existent).
Formats:Texte, Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
  • Si des critères diagnostiques précis et officiels existent, cette section sert à les répertorier.
  • Si la forme des critères diagnostiques est complexe, il est possible de présenter l'information sous forme de tableau. La liste à puce est néanmoins à privilégier.
Exemple:
 
L'asystolie est un diagnostic électrocardiographique. L'absence d'activité électrique chez un patient inconscient sans pouls permet de confirmer le diagnostic, tout en s'assurant qu'il n'y a pas de cable débranché et que la calibration du moniteur est adéquate.

Selon le Fourth Universal Definition of Myocardial Infarction, l'infarctus aigu du myocarde est diagnostiqué lorsqu'il y a :

  • une blessure myocardique aiguë
  • des évidences cliniques d'ischémie aiguë du myocarde
  • avec une élévation et/ou baisse des troponines sériques (avec au moins une valeur au-dessus du 99e percentile) et au moins un des éléments suivants :
    • des symptômes compatibles avec l'ischémie myocardique
    • un changement ischémique de novo à l'ECG
    • une apparition d'ondes Q pathologiques
    • une évidence à l'imagerie de nouvelles pertes de myocardes viables
    • une évidence à l'imagerie de nouvelles pertes de mobilité régionale de la contractilité
    • une identification d'un thrombus coronarien par angiographie ou autopsie.

Diagnostic différentiel

La section obligatoire Diagnostic différentiel ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section traite du diagnostic différentiel de la maladie, c'est-à-dire aux autres diagnostics à évoquer lorsque confronté à ce diagnostic.
Formats:Liste à puces
Balises sémantiques: Diagnostic différentiel
Commentaires:
 
  • Chaque diagnostic doit être spécifié à l'aide d'une propriété sémantique de type Diagnostic différentiel.
  • La liste à puce est le format à utiliser, toujours précédée d'une courte phrase introductive avec un deux-points. Évitez les tableaux dans cette section. Gardons-les pour d'autres sections pour garder l'efficacité de l'article.
  • Vous pouvez ajouter quelques éléments discriminants après chaque diagnostic différentiel. Si c'est un ou deux éléments, vous pouvez mettre ces éléments discriminants entre parenthèse après le modèle Diagnostic différentiel. S'il s'agit de quelques phrases, insérez une note de bas de page après le modèle Diagnostic différentiel. Pour élaborer plus longuement sur la manière de distinguer la maladie et ses diagnostics différentiels, servez-vous de la section Approche clinique.
  • Si vous désirez écrire un paragraphe sur les différentes manières de distinguer le diagnostic A du diagnostic B, vous pouvez écrire un paragraphe dans la section Approche clinique qui mentionnent tous les éléments qui permettent de distinguer ces diagnostics entre eux au questionnaire, à l'examen clinique et aux examens paracliniques.
  • Attention de ne pas confondre le diagnostic différentiel avec les étiologies et les complications. Le diagnostic différentiel, ce sont les autres maladies qui peuvent avoir une présentation clinique similaire. Les étiologies sont les entités qui causent la maladie. Les complications sont les entités qui découlent directement de la maladie.
Exemple:
 
Le diagnostic différentiel de l'appendicite comprend :
  • l'abcès tubo-ovarien [diagnostic différentiel]
  • l'atteinte inflammatoire pelvienne [diagnostic différentiel]
  • la grossesse ectopique [diagnostic différentiel] Pour différencier la grossesse ectopique de l'appendicite, il faut d'abord questionner les facteurs de risques XYZ du patient... (voir la section Commentaires de la présente bannière pour des instructions plus détaillées si vous désirez souligner des éléments discriminants.)
  • la cystite [diagnostic différentiel].

Distinguer la pneumonie des autres maladies pulmonaires peut être une tâche ardue, en particulier chez les patients présentant une pathologie pulmonaire coexistante. Les diagnostics différentiels sont différents pour les enfants et les adultes, comme mentionné ci-dessous: [4]

Diagnostic différentiel chez les enfants [4]


  • Asthme ou maladie des voies respiratoires réactives
  • Bronchiolite
  • Croupe
  • Syndrome de détresse respiratoire
  • Épiglottite [4]

Diagnostic différentiel chez les adultes [4]


  • Bronchite aiguë et chronique
  • Aspiration d'un corps étranger
  • Asthme
  • Atélectasie
  • Bronchectasie
  • Bronchiolite
  • Bronchopneumopathie chronique obstructive
  • Fongique
  • Abcès pulmonaire
  • Pneumonie à Pneumocystis jiroveci
  • Arrêt respiratoire
  • Infection virale [4]

Traitement

La section obligatoire Traitement ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section décrit le traitement de la maladie.
Formats:Liste à puces, Tableau, Texte
Balises sémantiques: Traitement, Traitement pharmacologique
Commentaires:
 
  • Chaque traitement (et son indication) doit être spécifié à l'aide d'une propriété sémantique de type Traitement.
  • La liste à puce et le tableau sont les formats à privilégier.
  • La liste à puce doit toujours être précédée d'une courte phrase introductive avec un deux-points.
  • Il faut garder en tête lorsqu'on écrit cette section que le clinicien qui consulte cette page doit être en mesure de retrouver l'information dont il a besoin rapidement. La division de l'information doit tenir compte de cette contrainte.
  • Chaque traitement (et son indication) doit être spécifié à l'aide d'une propriété sémantique de type Traitement. Si disponible, ajoutez les données épidémiologiques dans le modèle sémantique du traitement par rapport à l'efficacité du traitement (RRA, RRR, NNT, NNH, etc.).
  • Indiquez la posologie des médicaments ainsi que la durée du traitement. Les posologies de médicaments doivent être systématiquement référencées. Un médicament mentionné sans la posologie a une utilité limitée pour le clinicien qui visite la page.
  • Si un traitement approprié de la maladie est une procédure, ne décrivez pas cette procédure dans la section traitement.
    • Ne décrivez pas comment on installe un drain thoracique dans le pneumothorax. La technique d'installation du drain thoracique sera détaillée sur une page de type Procédure. Tenez-vous en à l'indication de la procédure pour la présente maladie. Par exemple, le drain thoracique est indiqué en présence d'un pneumothorax de > 3 cm.
    • Ne détaillez pas l'onyxectomie dans la page sur l'ongle incarné. Dites plutôt que l'onyxectomie est appropriée dans l'ongle incarné dans les situations XYZ.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur du modèle Traitement (NNH, NNT, RRR, RRA, etc.)
  • Lorsqu'il n'y a pas de traitement, ajouter une balise de type [Traitement] et la faire pointer vers Absence d'intervention.
Exemple:
 

Chez tous les patients atteints de pneumonie bactérienne, un traitement empirique doit être instauré dès que possible. La première étape du traitement est une évaluation des risques pour savoir si le patient doit être traité en ambulatoire ou en milieu hospitalier. Les affections cardiopulmonaires, l'âge et la gravité des symptômes affectent le risque de pneumonie bactérienne, en particulier CAP.[18][19][20][4]

Un score de gravité de la pneumonie CURB-65 ou CURB-65 élargi peut être utilisé pour la quantification du risque. Il comprend C = Confusion, U = Urémie (BUN supérieur à 20 mg / dL), R = Fréquence respiratoire (supérieure à 30 par min), B = B.P (TA inférieure à 90/60 mmHg) et âge supérieur à 65 ans. Un point est marqué pour chacun de ces facteurs de risque. Pour un score de 0 à 1, un traitement ambulatoire est conseillé. Si le score total est de 2 ou plus, cela indique une admission au service médical. Si le score total est de 3 ou plus, cela indique l'admission aux soins intensifs. Les traitements recommandés pour différents réglages sont les suivants: [4]


  • Milieu ambulatoire: pour les patients souffrant de comorbidités (par exemple, diabète, tumeur maligne, etc.), le régime est la fluoroquinolone ou les bêta-lactamines + macrolide. Pour les patients sans conditions comorbides, le macrolide ou la doxycycline peuvent être utilisés de manière empirique. Les tests ne sont généralement pas effectués car le schéma empirique réussit presque toujours.
  • En milieu hospitalier (non-USI): le traitement recommandé est la fluoroquinolone ou le macrolide + bêta-lactame.
  • En milieu hospitalier (USI): le traitement recommandé est le bêta-lactame + macrolide ou le bêta-lactame + fluoroquinolone.
  • SARM: de la vancomycine ou du linézolide peuvent être ajoutés.[4]

Après avoir obtenu un résultat de laboratoire positif à la culture, le traitement doit être modifié en fonction de l'agent pathogène spécifique à la culture.[4]

Le patient peut également bénéficier d'un sevrage tabagique, de conseils et d'une vaccination contre la grippe et le pneumocoque. [4]

Tous les patients traités à domicile doivent être programmés pour une visite de suivi dans les 2 jours pour évaluer toute complication de la pneumonie.[4]

Le rôle des corticostéroïdes reste controversé et peut être utilisé chez les patients qui restent hypotendus avec une insuffisance surrénalienne présumée.[4]

Autres mesures [4]


  • Hydratation
  • Physiothérapie thoracique
  • Surveillance avec oxymétrie de pouls
  • Positionnement vertical
  • Thérapie respiratoire avec bronchodilatateurs
  • Assistance mécanique si les patients sont en détresse respiratoire
  • Nutrition
  • Mobilisation précoce [4]

Suivi

La section facultative Suivi ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Cette section traite du suivi de la maladie.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
  • Est-ce que la patient aura besoin d'être revu dans X semaines ?
  • Quels doivent être les consignes données au patient ?
  • Cette section peut également traiter du suivi intrahospitalier.
  • Quels sont les éléments cliniques (signes/symptômes) et paracliniques (imagerie et laboratoire) à répéter ? À quelle fréquence ? Pour quelle raison ?
Exemple:
 

Complications

La section obligatoire Complications ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section traite des complications possibles de la maladie.
Formats:Liste à puces, Texte
Balises sémantiques: Complication
Commentaires:
 
  • Chaque complication doit être spécifiée à l'aide du modèle Complication.
  • Si possible, veuillez ajouter la fréquence des complications.
  • Ne pas mentionner les complications de la procédure ou du traitement sur la page de la maladie.
    • Sur une page de tendinite, ne pas mettre dans les complications que l'ulcère d'estomac est une complication de la prise d'anti-inflammatoire. Cette complication figure seulement sur la page de type Médicament dans les effets indésirables.
    • Sur la page de l'appendicite, on ne nomme pas les complications de l'appendicectomie, mais seulement celles de l'appendicite. Les complications de l'appendicectomie sont décrites sur une page de type Procédure d'appendicectomie.
  • Ne pas confondre les facteurs de risque, les étiologies, les complications et le diagnostic différentiel. Les complications, ce sont les autres maladies qui se développent si on ne traite pas la maladie.
  • Le format attendu est la liste à puce, précédé d'une courte phrase introductive et d'un deux-points.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur du modèle Complication (risque relatif, etc.)
  • Lorsqu'il n'y a pas de complications, ajouter une balise de type [Complication] et la faire pointer vers Aucune complication.
Exemple:
 
Les complications de l'infarctus du myocarde sont :
  • la rupture d'un pilier mitral [Complication]
  • l'oedème aiguë du poumon [Complication]
  • la tachycardie ventriculaire [Complication]
  • le bloc AV de haut grade [Complication].

Les complications les plus courantes de la pneumonie bactérienne sont l'insuffisance respiratoire, la septicémie, l'échec multiorganique, la coagulopathie et l'exacerbation de comorbidités préexistantes. Les autres complications potentielles de la pneumonie bactérienne comprennent: [4]


  • Fibrose pulmonaire
  • Destruction du parenchyme pulmonaire
  • Pneumonie nécrosante
  • Cavitation
  • Empyème
  • Abcès pulmonaire
  • Méningite
  • Décès[4]

Évolution

La section facultative Évolution ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Cette section contient le pronostic et évolution naturelle de la maladie. Le pronostic est lié à la survie du patient atteint de la maladie. L'évolution naturelle est la manière dont évoluera la maladie du patient dans le temps.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
Exemple:
 
La dissection aortique est associée une mortalité très élevée. Au moins 30% des patients décèdent après leur arrivée à l'urgence, et ce, même après une intervention chirurgicale. Pour ceux qui survivent à la chirurgie, la morbidité est également très élevée et la qualité de vie est mauvaise. La mortalité la plus élevée d'une dissection aortique aiguë est dans les 10 premiers jours. Les patients qui ont une dissection chronique ont tendance à avoir un meilleur pronostic, mais leur espérance de vie est raccourcie par rapport à la population générale.[1] Sans traitement, la mortalité est de 1 à 3% par heure au cours des 24 premières heures, 30% à une semaine, 80% à deux semaines et 90% à un an.

Le pronostic de la pneumonie dépend de nombreux facteurs, notamment l'âge, les comorbidités et le milieu hospitalier (hospitalisé ou ambulatoire). En général, le pronostic est prometteur chez des patients par ailleurs en bonne santé. Les patients âgés de plus de 60 ans ou de moins de 4 ans ont un pronostic relativement plus mauvais que les jeunes adultes. Si la pneumonie n'est pas traitée, la mortalité globale peut atteindre 30%. La résistance aux antibiotiques est très préoccupante en raison de l'utilisation excessive et injustifiée d'antibiotiques. L'indice de gravité de la pneumonie (PSI) peut être utilisé comme un outil pour établir le risque de mortalité d'un patient.

Une étude menée sur les étiologies de CAP, S pneumoniae s'est avérée être la cause de mortalité chez la plupart des patients; cependant, Pseudomonas, Staphylococcus aureus et les étiologies mixtes avaient les taux de mortalité les plus élevés chez les personnes touchées. [21][4]

Prévention

La section facultative Prévention ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Cette section traite des mesures préventives et du dépistage précoce de la maladie (lorsque pertinent).
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
Exemple:
 
La prévention primaire consiste à la prise en charge des facteurs de risque :
  • l'arrêt tabagique
  • l'activité physique régulière
  • la perte de poids si obésité
  • le bon contrôle du diabète, de l'hypertension et de l'hypercholestérolémie
  • éviter toute consommation de cocaïne.

Il faut conseiller aux patients d'arrêter de fumer, de s'abstenir de toute intoxication alcoolique et de garder une hygiène dentaire. En outre, pour prévenir la pneumonie bactérienne, les recommandations comprennent: [4]


  • Vaccination contre le pneumocoque
  • Le vaccin annuel contre la grippe H [4]

Les patients âgés et immunodéprimés doivent être informés de la nécessité de consulter un médecin dès qu'ils développent des symptômes tels que dyspnée, frissons ou fièvre.

Concepts clés

  • La plupart des patients répondent avec une amélioration dans les 48 à 72 heures.
  • Les résultats de la radiographie pulmonaire sont en retard par rapport aux caractéristiques cliniques et peuvent prendre de 6 à 12 semaines pour disparaître.
  • Si les patients ne s'améliorent pas dans les 72 heures, une autre cause doit être suspectée, une résistance aux antibiotiques ou le développement de complications comme l'empyème.

Références

__NOVEDELETE__
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