Utilisateur:Isabelle Thibault/Brouillons/Hypoglycémiants oraux

De Wikimedica
Hypoglycémiants oraux
Classe de médicament
Caractéristiques
Classes Classe de médicament
Voies d'administration
POS/L
Catégorie en grossesse
X
Informations
Terme anglais Médicaments hypoglycémiants oraux
Spécialité Endocrinologie

Page non révisée


La gestion la plus efficace du diabète sucré exige une approche interprofessionnelle impliquant à la fois des modifications du mode de vie avec un régime alimentaire et de l'exercice et des thérapies pharmacologiques au besoin pour atteindre des objectifs glycémiques individualisés. Les professionnels de la santé doivent encourager les patients à combiner des modifications du mode de vie avec des agents pharmacologiques oraux pour un contrôle glycémique optimal, en particulier à mesure que le diabète de type 2 progresse avec une perte continue de la fonction des cellules bêta du pancréas et de la production d'insuline.[1] L'ajustement du régime et la pratique de l'exercice physique font partie généralement des méthodes initiales de traitement les patients qui souffrent d'un diabète de type 2. Si ces mesures ne suffisent pas pour contrôler la glycémie, des médicaments antihyperglycémiants oraux, des antagonistes des récepteurs du glucagonlike peptide-1 (GLP-1), de l'insuline, ou une association de ces médicaments peuvent être prescrits.[1]

Tableau comparatif

Il existe différentes classes de médicaments hypoglycémiants. Parmi les plus fréquent, on retrouve:

  • les biguanides (Metformine)
  • Les agonistes des récepteurs du glucagon-like peptide (GLP-1)
  • Les inhibiteurs de la dipeptidyl peptidase-4 (DPP-4)
  • Les inhibiteurs des alpha-glucosidases
  • Les inhibiteurs du cotransporteur sodium-glucose de type 2 (SGLT2)
  • Les méglitinides
  • Les thiazolidinediones
  • Les sulfonylurée

Ces médicaments peuvent être utilisés seuls, mais sont le plus souvent prescrits en association pour permettre d'atteindre plus efficacement les cibles glycémiques.

Selon le tableau de Dr Pierre McCabe - juillet 2019 [2]
Classe Nom

(Nom commercial)

DFGe (ml/min/1,73m2) %↓ taux HbA1c effet sur le poids Risque hypo Innocuité CV

(Etude)

Coût Commentaires
<15

ou dialyse

<30 <45 <60
Metformine Metformine (Glucophage) X ↓↓ - base - neutre rare - $
Metformine (Glumetza) X ↓↓ - base - neutre rare - $$
Sécrétalogues Glyburide (Diabeta) X X Prudence ↓↓ ++ - $
Gliclazide (Diamicron) X ↓↓ + - $
Glimépiride (Amaryl) X Prudence ↓↓ ++ - $
Répaglinide (Gluconorm) Prudence ↓↓ + - $$
Alpha-glucosidase Acarbose (Glucobay) X X neutre rare neutre (ACE)[3] $$
TZD Pioglitazone (Actos) NR ↓↓↓↓ ↑↑ rare neutre (PROACTIVE)[4] $$
Rosiglitazone (Avandia) NR ↓↓↓↓ ↑↑ rare neutre (RECORD)[5] $$
iSGLT2 Canagliflozine (Invokana) X X ↓↓↓ ↓↓ rare ♥ (CANVAS)[6] $$$ Diminuer insulines basales de 20% à l'introduction car risque d'hypo lorsque combiné
Dapagliflozine (Farxiga) X X NR ↓↓↓ ↓↓ rare neutre (DECLARE) $$$
Empagliflozine (Jardiance) X X ↓↓↓ ↓↓ rare ♥ (EMPA-REG)[7] $$$
iDPP-4

Incrétines

Sitagliptine (Januvia) ↓↓ ↓↓ ↓↓ neutre rare neutre (TECOS) $$$
Saxagliptine (Onglyza) NR ↓↓ neutre rare neutre (SAVOIR-TIMI) $$$
Linagliptine (Trajenta) Prudence ↓↓ neutre rare neutre (CARMELINA) $$$
Alogliptine (Nesina) ↓↓ ↓↓ neutre rare neutre (EXAMINE) $$$
AR GLP-1

Incrétines

(S/C)

Liraglutide (Victoza) NR ↓↓↓↓ ↓↓ rare ♥ (LEADER)[8] $$$$
Dulaglutide (Trulicity) Prudence ↓↓↓↓ ↓↓ rare ♥(REWIND)[9] $$$$
Exénatide (Bydureon) X X Prudence ↓↓↓↓ ↓↓ rare neutre (EXSCEL) $$$$
Lixisénatide (Adlyxine) X X ↓↓↓ ↓↓ rare neutre (ELIXA) $$$$
Sémaglutide (Ozempic) NR NR ↓↓↓↓↓ ↓↓↓ rare ♥ (SUSTAIN 6)[10] $$$$
Combinaison

AP GLP1

+ insuline basale

(S/C)

Insuline glargine

Lixisénatide

(Soliqua)

X X ↓↓↓↓↓ +++ - $$$
Insuline dégludec

liraglutide

(Xultophy)

NR NR ↓↓↓↓↓↓ +++ - $$$$


********* TABLEAU À MODIFIER...PROVIENT DE RX VIGILANCE MAIS ICI À TITRE COMPARAISON********

Produits Nom

commercial

Activité Dose adulte

usuelle

Voie

administration

Prises

par jour

Effet

sur poids

Diminution

de HbA1c %

début

heures

durée

heures

mg/jour
biguanide
metformine Glucophage 6-12 500-2550 PO 2-3 neutre 1
agonistes des récepteurs du GLP-1
dulaglutide Trulicity 0.75-1.5 mg/semaine SC 1 fois par semaine 1.1-4.4 kg 0.6-1.4
exénatide Byetta 0.01-0.02 SC 2
Bydureon (libération prolongée) 2 mg/semaine SC 1 fois par semaine
liraglutide Victoza 24 1.2-1.8 SC 1
lixisénatide Adlyxine 0.01-0.02 SC 1
sémaglutide Ozempic 0.5-1 mg/semaine SC 1 fois par semaine
sémaglutide Rybelsus 24 7-14 PO 1
inhibiteurs de la DPP-4
alogliptine Nesina 24 25 PO 1 neutre 0.5-0.7
linagliptine Trajenta 24 5 PO 1
saxagliptine Onglyza 24 5 PO 1
sitagliptine Januvia 24 100 PO 1
inhibiteur des alpha-glucosidases
acarbose Glucobay 1-3 150-300 PO 3 neutre 0.7-0.8
inhibiteurs du SGLT2
canagliflozine Invokana < 24

(selon la dose)

24 100-300 PO 1 2-3 kg 0.5-0.7
dapagliflozine Forxiga 5-10 PO 1
empagliflozine Jardiance 10-25 PO 1
méglitinide
répaglinide Gluconorm 0.25-1 2-6 1.5-16 PO 2-4 1.4-3.3 kg 0.7-1.1
thiazolidinediones
pioglitazone Actos > 24 15-45 PO 1 2.0-2.5 kg 0.7-0.9
rosiglitazone Avandia 4-8 PO 1-2

Agent associé à une diminution du risque cardiovasculaire

Agent associé à une diminution de la progression de néphropathie

Agent associé à des bénéfices en insuffisance cardiaque

Produits Nom

commercial

Dose

équivalente *

Activité Dose adulte

usuelle

Voie

administration

Prises

par jour

Effet

sur poids

Diminution

de HbA1c %

mg/jour début

heures

durée

heures

mg/jour
sulfonylurées
chlorpropamide Diabinese 250-375 1 24-72 100-500 PO 1 1.2-3.2 kg 0.6-1.2
gliclazide Diamicron 80 12-24 40-320 PO 1-2
Diamicron MR 30 24 30-120 PO 1
glimépiride Amaryl 2 1-3 24 0.5-8 PO 1
glyburide Diabeta 5 ¼-1 ad 24 1.25-20 PO 1-2
tolbutamide Orinase 1000-1500 1 6-24 250-3000 PO 1-3

* Les doses équivalentes sont approximatives et doivent être individualisées à la condition clinique du patient. Elles sont fournies à titre indicatif et peuvent différer selon les références consultées. Une surveillance étroite de la glycémie, des symptômes d'hypoglycémie et de l'HbA1c pourrait être nécessaire durant la période de transition.


**********

Indications

Les médicaments hypoglycémiants oraux sont indiqués principalement sur le diabète sucré de type 2.[1] Ils agissent principalement pour:

Considérations posologiques

La section facultative Considérations posologiques ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: En dehors des doses particulières pour l'adulte et l'enfant, le médicament nécessite-t-il des ajustements dans d'autres populations ?
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
Exemple:
 

Femmes enceintes

La section facultative Femmes enceintes ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Quelles sont les considérations posologiques de cette classe de médicament chez la patiente enceinte ? Ce médicament est-il sécuritaire ? A-t-il été étudié ?
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
Exemple:
 

Allaitement

La section facultative Allaitement ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Quelles sont les considérations posologiques de cette classe de médicament durant l'allaitement ? Ce médicament est-il sécuritaire ? A-t-il été étudié ?
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
Exemple:
 

Insuffisance rénale

La section facultative Insuffisance rénale ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Ce médicament nécessite-t-il un ajustement selon la fonction rénale ? Si oui, svp insérer les calculateurs appropriées dans cette section. Est-il sécuritaire ? A-t-il été étudié ?
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
Exemple:
 

Insuffisance hépatique

La section facultative Insuffisance hépatique ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Ce médicament nécessite-t-il un ajustement en insuffisance hépatique ? Est-il sécuritaire ? A-t-il été étudié ?
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
Exemple:
 

Gériatrie

La section facultative Gériatrie ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Ce médicament nécessite-t-il un ajustement chez la personne âgée ? Est-il sécuritaire ? A-t-il été étudié ? Cette section peut inclure les critères de Beers, STOPP-START, FORTA, etc.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
Exemple:
 

Contre-indications

La section obligatoire Contre-indications ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description: Section dans laquelle est énumérée l'ensemble des contre-indications à effectuer la traitement. Les éléments de cette section sont définis avec des propriétés de type Contre-indication.
Formats:Liste à puces
Balises sémantiques: Contre-indication
Commentaires:
 
Exemple:
 

Ce qui suit sont des contre-indications pour différentes classes de médicaments hypoglycémiants oraux.[1]


  • Metformine : hypersensibilité au médicament, dysfonctionnement rénal sévère (DFGe inférieur à 30 mL/minute/1,73 m2) et acidose métabolique, y compris acidocétose diabétique.
  • Sulfonylurées : hypersensibilité au médicament ou aux dérivés sulfamides, diabète sucré de type 1 et acidocétose diabétique.
  • Pioglitazone : hypersensibilité au médicament, insuffisance cardiaque de classe III ou IV de la New York Heart Association, insuffisance hépatique grave, cancer de la vessie, antécédents d'hématurie macroscopique et grossesse.
  • Inhibiteurs de l'alpha-glucosidase : hypersensibilité à l'acarbose, acidocétose diabétique, cirrhose, maladie inflammatoire de l'intestin, ulcères de l'intestin, occlusion intestinale partielle, problèmes digestifs et d'absorption
  • Inhibiteurs du SGLT 2 : antécédents d'hypersensibilité grave au médicament, insuffisance rénale terminale (IRT) et patients dialysés.
  • Inhibiteurs de la DPP-4 : un ajustement de la dose de saxagliptine est nécessaire pour un DFGe inférieur à 45 ml/min/1,73 m^2 avec la dose de 2,5 mg une fois par jour. Pour la sitagliptine, une faible dose de 25 mg par jour est administrée aux patients présentant une clairance de la créatinine inférieure à 30 ml/min/1,73 m^2 et est contre-indiquée chez les patients sous hémodialyse ou dialyse péritonéale. La linagliptine ne nécessite aucun ajustement posologique.
  • Cycloset : Allergie au médicament, allaitement, et migraine syncopale[1]

Mises en garde et précautions

La section facultative Mises en garde et précautions ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Section dans laquelle les dangers importants sur le plan clinique ou mortels qu'entraînent l'administration du médicament doivent être mis en évidence. Attention de ne pas confondre cette section avec les contre-indications ou avec les effets indésirables.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
Exemple:
 

Effets indésirables

La section facultative Effets indésirables ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Quelles sont les conséquences néfastes ou les effets indésirables que peuvent subir les patients avec cette classe de médicament ? Ces renseignements devraient contenir les effets indésirables graves et importantes, les plus fréquentes et celles nécessitant le plus souvent le recours à une intervention clinique. Les effets indésirables doivent être définis avec le modèle Effet indésirable.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
Exemple:
 

Voici les effets indésirables de divers médicaments hypoglycémiants :[1]

Sulfonylurées : Syncope (moins de 3 %), étourdissements (2% à 7%), nervosité (4%), anxiété (moins de 3%), dépression (<3%), hypoesthésie (moins de 3%), insomnie ( <3%), douleur (<3%), paresthésie (moins de 3%), somnolence (2%), maux de tête (2%), diaphorèse (moins de 3%), prurit (1% à moins de 3%) , hypoglycémie (moins de 3 %), augmentation de la lactate déshydrogénase, diarrhée (1 à 5 %), flatulence (3 %), dyspepsie (moins de 3 %) et vomissements (moins de 3 %).[1]

Répaglinide : hypoglycémie (16 % à 31 %), prise de poids, maux de tête (9 % à 11 %), infection des voies respiratoires supérieures (10 % à 16 %) et ischémie cardiovasculaire (4 %).[1]

Metformine : troubles gastro-intestinaux tels que diarrhée (12 % à 53 %), nausées et vomissements (7 % à 26 %), flatulences (4 % à 12 %), gêne thoracique, bouffées vasomotrices, palpitations, maux de tête (5 % à 6 %) , frissons, vertiges, troubles du goût, transpiration, maladie des ongles, éruption cutanée, carence en vitamine B12. De plus, chez moins de 1% des patients, elle provoque une acidose lactique, qui peut mettre la vie en danger, et est précipitée par des conditions prédisposant à l'hypoperfusion et à l'hypoxémie, telles qu'une insuffisance rénale sévère (eGFR inférieur à 30 ml/min/1,73 m2) .[1]

Thiazolidinediones : Eddème (inférieur ou égal à 27 %), hypoglycémie (inférieure ou égale à 27 %), insuffisance cardiaque (inférieure ou égale à 8 %), maux de tête, fracture osseuse (inférieure ou égale à 5 %), myalgie (5%), sinusite (6%), et pharyngite.[1]

Inhibiteurs de l'alpha-glucosidase : les effets indésirables comprennent des flatulences (74 %) qui ont tendance à diminuer avec le temps, des diarrhées (31 %), des douleurs abdominales (19 %) et une augmentation des transaminases sériques (inférieures ou égales à 4 %).[1]


Inhibiteurs de la DPP4 : [1]


  • Sitagliptine : hypoglycémie (1 %), rhinopharyngite (5 %), augmentation de la créatinine sérique, pancréatite aiguë (y compris les formes hémorragiques ou nécrosantes) et insuffisance rénale aiguë.
  • Saxagliptine : dème périphérique (4 %), céphalées (7 %), hypoglycémie (6 %), infection urinaire (7 %), lymphocytopénie (2 %) et pancréatite aiguë.
  • Linagliptine : hypoglycémie (7 %), augmentation de l'acide urique (3 %), augmentation de la lipase sérique (8 % ; plus de trois fois la limite supérieure de la normale), rhinopharyngite (7%) et pancréatite aiguë.[1]

Inhibiteurs du SGLT-2 :  Dyslipidémie (3 %), hyperphosphatémie (2 %), hypovolémie (1 %), nausées, vaginose fongique (7 % à 8 %), infection des voies urinaires (6 %), augmentation du débit urinaire (3 % à 4 %), dysurie (2 %), grippe (2 % à 3 %), fracture osseuse (8 %) et insuffisance rénale.[1]

Cycloset : Vertiges, fatigue, maux de tête, constipation, rhinite, nausées et faiblesse.[1]

Sevrage

La section facultative Sevrage ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: La sémiologie clinique du sevrage de ce médicament devrait se retrouver dans cette section, ainsi que sa prise en charge. Si la prise en charge du sevrage de ce médicament est complexe, il vaut mieux alors créer une page de maladie prévue à cet effet.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
Exemple:
 

Interactions

La section facultative Interactions ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Quelles sont les interactions de cette classe de médicament ? Quelles sont les interactions médicamenteuses graves, médicament-médicament, médicament-aliment, médicament-plante médicinale, médicament-épreuves de laboratoire et médicament-style de vie ?
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
Exemple:
 

Suivi

La section facultative Suivi ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Section qui décrit le suivi à effectuer après le traitement (suivi radiologique, biochimique, clinique, etc.). Précisez la fréquence du suivi.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
Exemple:
 
  • La glycémie à jeun, la glycémie avant les repas et l'hémoglobine A1c sont mesurées semestriellement chez les patients ayant un bon contrôle de la glycémie et trimestriellement chez ceux qui n'ont pas atteint les objectifs du traitement ou qui ont changé de traitement.[11][12][13][14]
  • Chez les patients prenant de la metformine, une surveillance initiale et fréquente de l'hémoglobine, des indices érythrocytaires et des tests de la fonction rénale avant le début du traitement et au moins une fois par an. Le clinicien doit répéter ces tests tous les 3 à 6 mois si le taux de filtration glomérulaire est de 45 à moins de 60 ml/min/1,73 m2, et tous les trois mois si le taux de filtration glomérulaire est de 30 à moins de 45 ml/min/1,73 m^2. Les taux sériques de vitamine B12 et de folate doivent être mesurés si le patient est sous metformine à long terme pour exclure une anémie mégaloblastique.
  • Chez les patients prenant de la pioglitazone, l'aspartate transaminase, l'alanine transaminase, la phosphatase alcaline et la bilirubine totale sont mesurées avant l'initiation et périodiquement. Les signes et symptômes d'insuffisance cardiaque, la prise de poids, les signes évocateurs d'un cancer de la vessie (hématurie, dysurie et miction impérieuse) et les examens ophtalmologiques périodiques nécessitent une surveillance.
  • Notez tout signe et symptôme d'hypoglycémie (fatigue, faim excessive, transpiration abondante, engourdissement des extrémités), fonction hépatique anormale et fluctuations de poids (en raison du potentiel de prise de poids) chez les patients prenant des sulfonylurées.
  • Chez les patients prenant de l'acarbose, les taux sériques de créatinine et de transaminases doivent être surveillés tous les trois mois pendant la première année de traitement et périodiquement par la suite.
  • La fonction rénale (de base et périodiquement pendant le traitement) et le LDL nécessitent une surveillance pour les patients atteints d'inhibiteurs du SGLT 2.[1]

Surdosage

La section facultative Surdosage ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Comment définit-on un surdosage de cette classe de médicament ? Ne pas détailler tous les signes et symptômes du surdosage dans cette section. Créez une page de Maladie propre. Insérez un hyperlien sur la page de médicament qui redirige le lecteur vers la page de Maladie.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
Exemple:
 

Dose oubliée

La section facultative Dose oubliée ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Que faire en cas de dose(s) oubliée(s) ?
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
Exemple:
 

Pharmacologie clinique

La section facultative Pharmacologie clinique ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: On retrouve dans cette section tout ce qui a trait à la manière dont le médicament interagit avec l'organisme.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
Exemple:
 

Mécanisme d'action

La section facultative Mécanisme d'action ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Comment le médicament produit-il ses effets ?
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
Exemple:
 

Les sulfonylurées se lient aux canaux potassiques sensibles à l'adénosine triphosphate (canaux K-ATP) dans les cellules bêta du pancréas; cela conduit à l'inhibition de ces canaux et modifie le potentiel membranaire au repos de la cellule, provoquant un afflux de calcium et la stimulation de la sécrétion d'insuline.[1]

Les méglitinides exercent leurs effets via différents récepteurs des cellules bêta du pancréas, mais ils agissent de manière similaire aux sulfonylurées en régulant les canaux potassiques sensibles à l'adénosine triphosphate dans les cellules bêta du pancréas, provoquant ainsi une augmentation de la sécrétion d'insuline.[1]

La metformine augmente l'activité de la protéine kinase activée par l'adénosine monophosphate hépatique, réduisant ainsi la gluconéogenèse et la lipogenèse hépatiques et augmentant l'absorption du glucose par l'insuline dans les muscles.[1]

Les thiazolidinediones activent le récepteur gamma activé par les proliférateurs de peroxysomes (PPAR-γ), un récepteur nucléaire, qui augmente la sensibilité à l'insuline et l'absorption périphérique résultante de glucose et augmente le niveau d'adiponectine, une cytokine sécrétée par les tissus adipeux, qui augmente non seulement le nombre d'insuline -Adipocytes sensibles mais stimule également l'oxydation des acides gras.[1]

Les inhibiteurs de l'alpha-glucosidase inhibent de manière compétitive les enzymes alpha-glucosidase dans les cellules de la bordure en brosse intestinale qui digèrent l'amidon alimentaire, inhibant ainsi la réabsorption des polysaccharides et le métabolisme du saccharose en glucose et en fructose.[1]

Les inhibiteurs de la DPP-4 inhibent l'enzyme dipeptidyl peptidase 4 (DPP-4). Ceux-ci désactivent le polypeptide insulinotrope dépendant du glucose (GIP) et le peptide 1 semblable au glucagon (GLP-1), entre autres. Par conséquent, ceux-ci influencent le contrôle de la glycémie par le biais de multiples effets, tels que la diminution de la libération de glucagon et l'augmentation de la libération d'insuline dépendante du glucose, la diminution de la vidange gastrique et l'augmentation de la satiété. Les inhibiteurs du SGLT2 inhibent le co-transporteur sodium-glucose 2 (SGLT-2) dans les tubules proximaux de glomérules rénaux, provoquant une inhibition de la réabsorption du glucose à 90 % et entraînant une glycosurie chez les personnes atteintes de diabète, ce qui abaisse à son tour les taux de glucose plasmatique.[1]

Cycloset, un agoniste sympatholytique des récepteurs de la dopamine D2, réinitialise le rythme circadien hypothalamique, qui pourrait avoir été altéré par l'obésité. Cette action entraîne l'inversion de la résistance à l'insuline et une diminution de la production de glucose.[1]

Pharmacodynamique

La section facultative Pharmacodynamique ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Comment le médicament interagit-il avec l'organisme ?
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
Exemple:
 

Pharmacocinétique

La section facultative Pharmacocinétique ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Comment l'organisme interagit-il avec le médicament ?
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
Exemple:
 

Absorption

La section facultative Absorption ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Comment le médicament est-il absorbé ? À quelle vitesse ?
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
Exemple:
 

Distribution

La section facultative Distribution ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Comment le médicament se distribue-t-il dans le corps ?
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
Exemple:
 

Métabolisme

La section facultative Métabolisme ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Comment le médicament (et ses métabolites) est-il métabolisé ? SVP indiquer si la voie métabolique est significative ou si elle est secondaire.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
Exemple:
 

Élimination

La section facultative Élimination ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Comment le médicament est-il éliminé par l'organisme ?
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
Exemple:
 

Populations particulières (pharmacologie)

La section facultative Populations particulières (pharmacologie) ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Sections dans lesquelles seront décrites l'effet d'appartenir à une population en particulière (ex. pédiatrie, gériatrie, sexe, grossesse et allaitement, polymorphisme génétique, origine ethnique, insuffisance rénale, insuffisance hépatique, obésité) comporte sur la pharmacologie clinique. À ne pas confondre avec la section sur les posologies particulières !
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
Exemple:
 

Entreposage et stabilité

La section facultative Entreposage et stabilité ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Quelles sont les consignes d'entreposage et de stabilité du produit ? S'il s'agit d'un produit réfrigéré, quelle est la stabilité de ce produit hors frigo ?
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
Exemple:
 

Administration

La section facultative Administration ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Comment s'administre le médicament ? Ex. À jeûn ? En mangeant ? Intraveineux sur 5 minutes ?
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
Exemple:
 

Le glipizide est un comprimé de 2,5 mg à 10 mg, pris en une seule prise ou en deux prises, 30 minutes avant le petit-déjeuner. Le glimépiride est disponible sous forme de comprimés à 1 mg, 2 mg ou 4 mg, pris une fois par jour au petit-déjeuner ou deux fois par jour aux repas. Pour les patients présentant un risque accru d'hypoglycémie, tels que les patients plus âgés ou ceux souffrant d'insuffisance rénale chronique, la dose initiale pourrait être aussi faible que 0,5 mg par jour. Le glyburide est disponible sous forme de comprimés à 1,25 mg, 2,5 mg ou 5 mg, pris en une seule dose ou en deux doses fractionnées.[1]

Le répaglinide est disponible sous forme de comprimés à 0,5 mg, 1 mg ou 2 mg, pris par voie orale en deux à trois doses fractionnées par jour.[1]

La metformine est le médicament initial de choix chez les patients atteints de diabète sucré de type 2. Il est administré par voie orale en comprimés de 500 à 1000 mg deux fois par jour.[1]

Les inhibiteurs de l'alpha-glucosidase sont disponibles sous forme de comprimés de 25 mg, 50 mg ou 100 mg, administrés trois fois par jour juste avant les repas. [1]

La pioglitazone est administrée sous forme de comprimés de 15 mg, 30 mg ou 45 mg par jour. La rosiglitazone, bien que rarement utilisée, est administrée à raison de 2 mg, 4 mg ou 8 mg par jour.[1]

Parmi les inhibiteurs de la DPP-4, la linagliptine est disponible sous forme de 5 mg par jour. La vildagliptine est administrée à 50 mg une ou deux fois par semaine, la sitagliptine à 25 mg, 50 mg ou 100 mg une fois par jour et la saxagliptine à 2,5 mg ou 5 mg une fois par jour.[1]

Parmi les inhibiteurs du SGLT2, la canagliflozine est initialement administrée à 100 mg par jour, qui est progressivement augmentée à 300 mg par jour, la dapagliflozine à 5 mg ou 10 mg par jour et l'empagliflozine à 10 mg ou 25 mg par jour.[1]

Cycloset a une dose initiale de 0,8 mg une fois par jour, qui est progressivement augmentée jusqu'à la dose habituelle de 1,6 mg à 4,8 mg une fois par jour.[1]

Reconstitution

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Manipulation du produit

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Description: Comment manipuler le médicament ? Y a-t-il des consignes particulières à suivre pour les professionnels de la santé qui le manipule ?
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Classes

  • Inhibiteur de l'alpha-glucosidase
  • Biguanides
  • Sécrétagogue de l'insuline : Sulfonylurée et Métglitinide
  • Incrétine : Inhibiteur de la DPP-4, et Agoniste des récepteurs du GLP-1 (Augmentent la sécrétion pancréatique d'insuline)
  • Inhibiteur du SGLT-2 (Inhibe la réabsorption rénale de glucose)
  • Thiazolidinédione

Ces médicaments peuvent être utilisés seuls, mais sont le plus souvent prescrits en association pour permettre d'atteindre plus efficacement les cibles glycémiques.

Inhibiteur de l'alpha-glucosidase

Mécanisme d'action : Diminution de l'absorption intestinale de glucose

Effet : Diminution faible des valeurs d'HbA1c.

Provoque des effets secondaires gastro-intestinaux importants (flatulences, ballonnements, diarrhée). Pour cette raison, les patients sont peu observants au traitement et on utilise donc peu cette classe de médicament.

Biguanides

Metformine (Glucophage)

Mécanisme d'action

Le chlorhydrate de Metformine (Glucophage) est un dérivé de la famille des biguanides. Son effet hypoglycémiant fonctionne seulement chez l'humain diabétique dont le pancréas sécrète encore de l'insuline (diabète type II).

La Metformine n’exerce aucun effet sur les cellules bêta du pancréas. Son mécanisme d’action n’a pas encore été complètement élucidé, mais l'on croit que cette molécule améliore la sensibilité de l'organisme à l'insuline en augmentant son pouvoir d'action et/ou en favorisant sa liaison aux récepteurs périphériques. Une augmentation du nombre de récepteurs insuliniques semble aussi être à l'origine de cette plus grande sensibilité à l'insuline.

L'élimination de ce médicament se fait par voie rénale.

La Metformine est généralement utilisé en première ligne de traitement du diabète de type II.

Effets
  • Augmentation de la sensibilité à l'insuline
  • Diminution de la néoglucogénèse hépatique
  • Augmentation de l'utilisation de glucose en périphérie (aux muscles surtout)
  • Effet anti-lipolyse, avec diminution des acides gras libres
  • Stimulation des incrétines
  • Diminution d'événements cardiovasculaires chez les patients présentant un surplus de poids
Effets indésirables
  • Gastro-intestinaux (anorexie, nausées, inconfort abdominal, diarrhée). Toutefois, l'apparition de ces effets secondaires peut être évitée si l'on augmente progressivement les doses en début de traitement, et sont totalement réversibles à l'arrêt du traitement.
  • Déficit en B12

La Metformine administrée seule à des doses thérapeutiques n’entraîne pas d’hypoglycémie. Cependant, il peut y avoir une hypoglycémie si l’apport énergétique est insuffisant (Ex.: exercices épuisants sans apport calorique supplémentaire, administration simultanée d’un autre hypoglycémiant, consommation d'alcool).

Contre-indications
  • Atteinte de la fonction rénale avec un DFG < 30 ml/min
  • Insuffisance hépatique
  • Insuffisance cardiaque

La Metformine expose le patient à un risque d'acidose lactique. Il est donc important de mesurer la clairance de la créatinine avec d'instaurer ce traitement. Tout patient ayant un DFG < 60 ml/min devra subir un ajustement de doses.

Sulfonylurée

Noms génériques
  • Gliclazide
  • Glimépiride
  • Glyburide
  • Tolbutamine
Mécanisme d'action

Les sulfonylurées agissent directement au niveau des cellules bêta du pancréas en inhibant l’activité des canaux K+ ATP dépendants. Ceci empêche le flux sortant de potassium et provoque ainsi une dépolarisation de la cellule. La dépolarisation de la membrane cellulaire entraîne l’ouverture des canaux calciques voltage-dépendants. Cette augmentation de calcium intracellulaire vient alors stimuler le gène de l’expression de l’insuline via le CREB (Calcium responsive element binding protein) et engendre l'exocytose des vésicules contenant de l'insuline.

En bref, les sulfonylurées, tout comme les autres sécrétagogues tels que les Métglitinides, induisent une augmentation de la sécrétion d’insuline endogène par les cellules beta des îlots de Langerhans.

Effets indésirables
  • Hypoglycémie: Particulièrement chez les sujets âgés, en situation de jeûne, d'exercice physique important, d'interaction médicamenteuse ou en association avec un autre hypoglycémiant.
  • Gain de poids si le patient consomme du sucre en trop grande quantité

Contre-indications: Insuffisance rénale sévère (être prudent lors de leur usage chez ces patients)

Incrétines

Agoniste des récepteurs GLP-1

  • Liraglutide
  • Exanatide
  • Dulaglutide
  • Sémaglutide
  • Lixisénatide

Inhibiteur de la DPP-4

  • Alogliptine
  • Linagliptine
  • Saxagliptine
  • Sitagliptine
Mécanisme action

Le GLP-1 (Glucagon like peptide) est une incrétine, tout comme le GIP (glucose dependent insulinotropic polypeptide). Les incrétines sont des hormones intestinales sécrétées par les cellules K duodénales pour le GIP, et par les cellules L au niveau du jéjunum pour le GLP-1. Normalement, les incrétines sont rapidement dégradées par les enzymes DPP-4 (Dipepdidyl peptidase 4).

Ainsi, en stimulant les récepteurs à incrétine (les GLP-1), ou en inhibant l'enzyme responsable de la destruction des incrétines, ces deux classes d'hypoglémiant exercent leur effet en augmentant le pouvoir d'action des incrétines.

Effets des hormones incrétines

  • Augmentation de la sécrétion d'insuline en fonction de la glycémie
  • Diminution de la sécrétion gluco-dépendante de glucagon
  • Ralentissement de la vidange gastrique, ce qui diminue l'appétit et l'apport alimentaire
Effets
  • Diminution de la glycémie post-prandiale et à jeun, par augmentation de la sécrétion d'insuline et diminution de la sécrétion de glucagon en fonction de la glycémie.
  • Perte de poids : Diminution de l'apport alimentaire, via un ralentissement de la vidange gastrique
  • Diminution du risque d'événements cardiovasculaires (pour Liraglutide et Sémaglutide, des agonistes GLP-1)
Effets indésirables
  • Bien toléré en général
  • Troubles digestifs légers, surtout en début de traitement avec les agonistes GLP-1 (Nausées, vomissements, diarrhée, perte d'appétit)
  • Augmentation du risque d’hypoglycémie (si association à d’autres hypoglycémiants oraux qui favorisent la sécrétion d’insuline, comme les sulfonylurées)

La Saxagliptine peut provoquer une décompensation d'insuffisance cardiaque.

Contre-indications
  • Insuffisance rénale sévère (pour les agoniste GLP-1 et la Saxagliptine)
  • Histoire personnelle ou familiale de pancréatite chronique, de néoplasie médullaire thyroïdienne ou de MEN-2 (pour les agonistes GLP-1 surtout)

Inhibiteur du SGLT-2

Noms génériques

  • Canagliflozine
  • Dapagliflozine
  • Empagliflozine
Mécanisme d’action

Le cotransporteur sodium-glucose de type 2 (SGLT2), exprimé dans les tubules proximaux des reins, est responsable de la majorité de la réabsorption du glucose. En inhibant le SGLT2, il y a réduction de la réabsorption du glucose filtré et diminution du seuil rénale du glucose. Ceci engendre ultimement une diurèse osmotique.

Effets
  • Polyurie modérée (diurèse osmotique)
  • Perte de poids
  • Diminution de la tension artérielle systolique, par effet diurétique
Effets indésirables
  • Hypotension orthostatique, déplétion volémique
  • Augmentation du risque d’infections urogénitales (infection urinaire basse, balanite, vulvovaginite)

Les inhibiteurs du SGLT2 ne provoquent pas d’hypoglycémie lorsqu'administrés seuls, puisqu’ils ne stimulent pas directement la sécrétion d’insuline. Cependant, ils potentialisent le risque d’hypoglycémie en association à un autre hypoglycémiant.

Indications
  • En monothérapie chez les diabétiques de type 2 lorsque la Metformine est contre-indiquée ou mal tolérée.
  • En association avec d’autres hypoglycémiants oraux lorsque le traitement non pharmacologique ne permet pas d’atteindre les cibles glycémiques.


Références

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  1. 1,00 1,01 1,02 1,03 1,04 1,05 1,06 1,07 1,08 1,09 1,10 1,11 1,12 1,13 1,14 1,15 1,16 1,17 1,18 1,19 1,20 1,21 1,22 1,23 1,24 1,25 1,26 1,27 1,28 1,29 et 1,30 Kavitha Ganesan, Muhammad Burhan Majeed Rana et Senan Sultan, StatPearls, StatPearls Publishing, (PMID 29494008, lire en ligne)
  2. « antidiabétiques »
  3. Rury R. Holman, Ruth L. Coleman, Juliana C. N. Chan et Jean-Louis Chiasson, « Effects of acarbose on cardiovascular and diabetes outcomes in patients with coronary heart disease and impaired glucose tolerance (ACE): a randomised, double-blind, placebo-controlled trial », The Lancet. Diabetes & Endocrinology, vol. 5, no 11,‎ , p. 877–886 (ISSN 2213-8595, PMID 28917545, DOI 10.1016/S2213-8587(17)30309-1, lire en ligne)
  4. (en) John A. Dormandy, Bernard Charbonnel, David JA Eckland et Erland Erdmann, « Secondary prevention of macrovascular events in patients with type 2 diabetes in the PROactive Study (PROspective pioglitAzone Clinical Trial In macroVascular Events): a randomised controlled trial », The Lancet, vol. 366, no 9493,‎ , p. 1279–1289 (ISSN 0140-6736 et 1474-547X, PMID 16214598, DOI 10.1016/S0140-6736(05)67528-9, lire en ligne)
  5. Philip D. Home, Stuart J. Pocock, Henning Beck-Nielsen et Paula S. Curtis, « Rosiglitazone evaluated for cardiovascular outcomes in oral agent combination therapy for type 2 diabetes (RECORD): a multicentre, randomised, open-label trial », Lancet (London, England), vol. 373, no 9681,‎ , p. 2125–2135 (ISSN 1474-547X, PMID 19501900, DOI 10.1016/S0140-6736(09)60953-3, lire en ligne)
  6. Bruce Neal, Vlado Perkovic, Kenneth W. Mahaffey et Dick de Zeeuw, « Canagliflozin and Cardiovascular and Renal Events in Type 2 Diabetes », New England Journal of Medicine, vol. 377, no 7,‎ , p. 644–657 (ISSN 0028-4793, PMID 28605608, DOI 10.1056/NEJMoa1611925, lire en ligne)
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  8. Steven P. Marso, Gilbert H. Daniels, Kirstine Brown-Frandsen et Peter Kristensen, « Liraglutide and Cardiovascular Outcomes in Type 2 Diabetes », New England Journal of Medicine, vol. 375, no 4,‎ , p. 311–322 (ISSN 0028-4793, PMID 27295427, Central PMCID PMC4985288, DOI 10.1056/NEJMoa1603827, lire en ligne)
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  10. Steven P. Marso, Stephen C. Bain, Agostino Consoli et Freddy G. Eliaschewitz, « Semaglutide and Cardiovascular Outcomes in Patients with Type 2 Diabetes », New England Journal of Medicine, vol. 375, no 19,‎ , p. 1834–1844 (ISSN 0028-4793, PMID 27633186, DOI 10.1056/NEJMoa1607141, lire en ligne)
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  13. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/29975558
  14. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/29524188