Utilisateur:Vincent Forget/Brouillons/Antibiotiques

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Antibiotiques (ATB)
Classe de médicament
Caractéristiques
Voies d'administration POS / L
Informations
Autres noms Antibiothérapie
Wikidata ID Q12187
Spécialité Infectiologie

Page non révisée

La présente page se veut une introduction. Chaque antibiotique (ATB) a sa propre page dédiée, allant plus en profondeur et détaillant chacune de leurs particularités. Toute antibiothérapie n'a pour but que d'aider le système immunitaire à éradiquer les bactéries pathogènes. Un antibiotique seul ne pourra donc pas, in vivo, arrêter une infection. C'est de ce constat que vient l'importance d'établir et de reconnaître les 3 éléments clés à toute infection :

  • L'hôte
  • Le pathogène
  • L'environnement

Alertes

Cette section résume les principaux avis en vigueur quant à l'utilisation des antibiotiques.

Classification et spectre d'action des antibiotiques[1][2][3]

  • pénicillines : ß-lactam
    • Pénicillines G (IV) et V (per os) : Couverture limitée à
      • Streptocoques (peu de résistance)
      • Staphylococcus aureus non-résistant (Staphylococcus aureus sensibile à oxacilline) : Typiquement résistance innée aux pénicillines
      • Anaérobes oraux (exception notable de Bacteroides fragilis)
      • Neisseria meningitidis
    • Aminopénicillines : Inclut ampicilline, amoxicilline.
      • Couverture similaire à pénicillines en plus de Enterococcus faecalis
    • Pénicillines M (résistantes aux pénicillinases) : Inclut cloxacilline, oxacilline et méticilline.
      • Meilleure couverture des SASO, mais diminution couverture des streptocoques.
    • Carboxypénicillines : Inclut ticarcilline
    • Uréidopénicillines : Inclut pipéracilline, azlocilline, mezlocilline
      • Couverture similaire à pénicillines en plus de BGN (incluant Pseudomonas aeruginosa) et entérocoques
        • S'explique par chaîne latérale permettant une meilleure pénétration des BGN et une meilleure résistance au clivage par leurs enzymes
    • Amidinopénicillines : Inclut mécillinam, pivmécillinam
    • En combinaison avec les ß-lactamases (i.e. tazobactam, acide clavulanique) : Meilleure couverture des organismes produisant des ß-lactamases (incluant les anaérobes)
  • céphalosporines : ß-lactam
    • 1ère génération : Inclut céfazolin, céphalexine
      • Couverture principalement des GP (incluant streptocoques et SASO)
    • 2ème génération : Inclut céfuroxime et cefprozil
      • Couverture à mi-chemin entre 2ème et 3ème génération : GP et GN (en partie), anaérobes
    • 3ème génération : Inclut ceftriaxone, ceftazidime, céfixime/céfotaxime
      • Ceftazidime : Couverture limitée à BGN (inclut Pseudomonas aeruginosa)
      • Ceftolozane (seulement en combinaison avec tazobactam) : Couverture GN, typiquement de ceux considéré résistant (P. aerguinosa, BLSE)
    • 4ème génération : Inclut céfépime
      • Couverture GP, GN et anaérobes
    • 5ème génération : Inclut ceftaroline, ceftobiprole
      • Couverture GP, GN (efficacité limitée) et SARM
  • glycopeptides : ß-lactam
    • Inclut vancomycine
    • Couverture GP, incluant SARM, C. difficile
  • Carbapenems : ß-lactam
    • Inclut imipenem, ertapenem, méropenem : Couverture large => GP, GN et anaérobes. Particulièrement efficace vs entérocoques
      • Imipenem et méropenem : Couverture Pseudomonas
  • Aminosides (-cine) : GN AÉROBES (inclut Pseudomonas)
    • Gentamicine, tobramycine, amikacine
  • Macrolides (-mycine) : GP, Haemophilus spp (GN) et bactéries atypiques (Legionnella, Mycoplasma, Chlamydophila)
    • Azithromycine, érythromycine, clarithromycine
  • Fluoroquinolones (-floxacine) : GN
    • Ciprofloxacine : GN, Pseudomonas
    • Norfloxacine : Infx urinaires seulement, faible biodisponibilité a/n pulmonaire)
    • Fluoroquinolones respiratoires : quelques GP (incluant pneumocoque), GN, bactéries atypiques et mycobactéries
      • Lévofloxacine, ofloxacine = classique
      • Moxifloxacine : Couverture anaérobes
  • Tétracycline et doxycycline : GP, Bactéries atypiques (Mycoplasma, Chlamydophila), Syphilis, Rickettsia
  • Lincosamides :
    • Clindamycine : GP, GN, anaérobes => inclut SARM communautaire
    • Linézolide : GP (incluant SARM)
  • TMP/SMX: S.aureus (incluant SARM communautaire), GN aérobes (germes urinaires), PCP
  • Métronidazole : Anaérobes (inclut C.difficile), parasites (protozoaires, amibes => Trichomonas, Entamoeba)
  • Nitrofurantoïne : Germes urinaires =>  Bacilles GN, S. saprophyticus, Enterococcus
  • Tigécycline : GP résistant, GN, anaérobes, bactéries atypiques (Chlamydophila, Mycoplasma), Rickettsia


Spectre d'action des antibiotiques[4]
Pénicilines Céphalosporines Carbapénèmes Fluoroquinolones Glycopeptides Animosides Macrolides Fluoroquinolones Tétracyclines Lincosamides TMP/SMX Métronidazole Nitrofurantoïne Tigécycline
Pénicilines G (IV) et V (PO) Oxacilline

Nafciline

Dicloxaciline

Aminopénicilines Piperraciline + Tazobactam Pénicilines M 1ère 2e 3e 4e Iminpénèm / Méropénem Ertapénem Ciprofloxacine Lévofloqacine Vancomycine
Amoxicilline

Ampiciline

Amoxiciline +

Clavulanate

Ampiciline + Sulbactam Céfazoline / Céphalexine Céfuroxime Cefprozil Cefpodoxime Ceftriaxone Cefepime
Gram +
Enterococcus fecalis
Enterococcus faecium
ERV
Listeria monocytogenes
Streptocoques -
  • Groupe A, B, C, G
  • S. pneumoniae
  • S. viridans
Staphylocoques -
  • S. aureus (SASM)
  • S. epidermidis
Gram -
Acetinobacter spp. +
Borrelia spp,
E. coli
Escherichia / Klebsiella
H. influenza
Klebsiella spp.
Moraxella catarrhalis
N. meningitidis
Pasteurella multicocida
Proteus spp.
Pseudomonas aeruginosa
Salmonella spp.
Treponema pallidum
Vibrio vulnificus
Autres
Mycoplasma pneumoniae
Legionella spp.
Rickettsia spp.
Anaérobes
Bacteroides fragilis
C. difficile +
Clostridium spp.
Peptostreptococcus spp.

Considérations posologiques

Plusieurs situations nécessitent une attention particulière quant aux doses et à la voie d'administration. Il faut savoir les identifier systématiquement et reconnaître l'expertise des pharmaciens des infectiologues-microbiologistes.

  • Insuffisance rénale : Aiguë vs chronique? Est-ce que le patient est dialysé ? Si oui, quelle méthode de dialyse est utilisée?
  • Insuffisance hépatique : Aiguë vs chronique
  • Grossesse et allaitement : Voir ci-bas

Femmes enceintes et allaitement

Les ß-lactams sont privilégiés étant donnés leur profil d'effets secondaires. On évite généralement les macrolides, les fluoroquinolones et les tétracyclines vu que le risque de fausses couches augmentées au 1er trimestre et l'augmentation possible de malformations congénitales majeures.

L'utilisation de la nitrofurantoïne est considérée sécuritaire, sauf exception de patiente avec déficit en G6PD (rare, maladie à transmission liée à l'X, donc surtout chez les hommes). Il en est de même pour la clindamycine.

Il existe une zone grise pour certains antibiotiques. Il faut alors considérer les risques vs les bénéfices. Voici une liste non-exhaustive :

  • TMP-SMX : Effet tératogène (système nerveux central, cardiovasculaire, fentes palatines) en T1 et élévation bilirubinémie chez nouveau-né lorsque donné en T3.
  • Ciprofloxacine : Effet tératogène chez l'animal jamais démontré chez l'humain.
  • Métronidazole : Possible association avec le travail préterme.

Contre-indications

Propre à chaque antibiotique. La seule contre-indication absolue et commune est l'absence d'infection bactérienne.

Effets indésirables

Se référer à la page propre à chaque ATB. [5]

Il existe de multiples effets secondaires, souvent prévisibles et parfois idiosyncratiques. Certains antibiotiques nécessitent un suivi davantage serré. Par exemple, il est commun de faire un audiogramme avant l'utilisation d'aminosides, tout particulièrement chez les jeunes enfants. De plus, les aminosides, tout comme la vancomycine, doivent être dosé afin d'ajuster le dosage selon leur fenêtre thérapeutique respective.

Voici quelques effets secondaires généraux :

  • Réactions d'hypersensibilité (type 1 à 4), incluant classiquement la néphrite interstitielle aiguë et les rash médicamenteux.
    • Les rash médicamenteux 2˚ aux antibiotiques présentent un spectre de sévérité, allant du classique rash morbiliforme bénin aux toxidermies sévères (i.e. syndrome de Stevens-Johnson, nécrolyse toxique épidermique)
  • Diarrhée :
    • 2˚ à perturbation de la flore intestinale
    • C. difficile : historiquement et classiquement associé à clindamycine, fluoroquinolones, céphalosporines et aminopénicillines[6]
  • Atteintes organes cibles :
    • Rénal
    • Hépatique
    • Cardiaque : Allongement intervalle QT
      • Inclut fluoroquinolones, macrolides
    • Hématologique : Élévation INR (2˚ perturbation flore intestinale), cytopénies (i.e. ß-lactams, linézolide [agranulocytose])
    • Neurologique
    • Musculo-squelettique :
      • Exemple typique : Tendinopathie 2˚ utilisation fluoroquinolones

Interactions

Se référer à la page propre à chaque ATB.

Suivi

Sauf exception (i.e. linézolide), le suivi clinique se fait selon l'infection qu'on traite. Il va de soi qu'un tel suivi comprend la surveillance des effets indésirables propre à chaque ATB.

Pharmacologie clinique

Cette section résume les principales mécanismes d'action des ATB et les mécanisme de résistance des agents pathogènes. Vous trouverez plus d'informations dans les pages dédiées à chaque antibiotique.

Deux principales définitions sont à retenir :

  • la concentration minimale inhibitrice (CMI) : concentration la plus faible qui inhibe la croissance bactérienne visible à 24 heures
  • la concentration bactéricide minimale (MBC) : concentration d'un antibiotique qui réduit la densité bactérienne de 1000 fois à 24 heures

Pharmacodynamie

Elle décrit l'action du principe actif (ATB). Il existe trois principes fondamentaux régissant l'efficacité propre à une ou plusieurs classes de ATB [5][7]:

  • Pourcentage de temps au-dessus de la CMI : ß-lactams et tétracyclines
  • Concentration maximale de CMI : aminosides, fluoroquinolones, daptomycine
  • Quantité de surface de médicament libre sous la CMI

Mécanisme d'action

Avant toute chose, il importe de savoir que les termes bactériostatiques et bactéricides se rapportent principalement à des observations in vitro. Un agent est dit bactéricide lorsqu'une concentration donnée (déterminé de façon arbitraire) permet d'éliminer la colonie de bactéries sur le milieu de croissance. Cela correspond à un rapport MBC / CMI inférieur ou égal à 4 est bactéricide.[8] Le terme bactériostatique indique une inhibition de la prolifération bactérienne dans les concentrations arbitraires expérimentales, étant donné la persistance de la colonie des germes en question. Plus précisément, elle définit par un rapport MBC / MIC supérieur à 4. Toutefois, tout antibiotique est ultimement bactéricide, certains à des concentrations moindre que d'autres. Le tout varie selon l'hôte et le pathogène en question, ladite concentration fluctuant selon plusieurs variables. [9]

Voici une liste non-exhaustive des divers ATB selon la classification bactéricide et bactériostatique[5] :

  • Bactéricide : ß-lactam (pénicillines, céphalosporines, carbapénèmes), vancomycine, daptomycine, fluoroquinolones, aminosides, métronidazole
  • Bactériostatique : macrolides, clindamycine, TMP-SMX, tétracyclines, chloramphénicol, glycylcyclines (tigécycline)

Un autre type de classification est selon leur mécanisme d'action propre :

  • Inhibiteurs de la paroi cellulaire : ß-lactam (pénicillines, céphalosporines, carbapénèmes), glycopeptides
  • Inhibiteurs de la synthèse protéique (anti-ribosomaux) :
    • anti-ribosome 50S : macrolides, lincosamides (clindamycine, chloramphénicol), oxazolidinones (linézolide)
    • anti-ribosome 30S : aminosides, tétracyclines
  • Inhibiteurs de la topoisomérase : fluoroquinolones
  • Anti-métabolites :
    • TMP-SMX : Inhibition voie métabolique de l'acide folique (TMP vs DHFR, SMX vs PABA)
    • Nitrofurantoïne : Métabolites actifs => inhibition production ribosomale de protéines
    • Sulfones : Inhibition synthèse acide folique (vs PABA)
  • Anti-mycobactéries :
    • Isoniazid (INH) : Inhibition synthèse acide mycolique
    • Rifampin : Inhibiteurs RNA-polymérase.
    • Éthambutol : Inhibition synthèse acide mycolique
    • Pyrazinamide (PZA) : Mécanisme d'action inconnu
  • Autres :
    • Métronidazole : Production métabolites toxiques a/n bactéries => ∆ ADN
    • Daptomycine : Déplétion intraø K+ par formation canaux ioniques a/n paroi cellulaire

Mécanisme de résistance

INR: Ratio normalisé international [5]

Résistance aux antibiotiques [5]

L'utilisation accrue d'agents antimicrobiens dans la pratique clinique et dans d'autres industries telles que l'élevage a conduit à des bactéries résistantes aux agents antibiotiques. Les bactéries ont développé des mécanismes pour favoriser cette résistance afin de survivre. [5]

La CMI d'un isolat bactérien peut servir de mesure de la sensibilité bactérienne à certains antibiotiques.[10] Une CMI élevée au-dessus du seuil de sensibilité à un antibiotique sera signalée comme résistante. Les bactéries peuvent posséder une résistance à un agent antimicrobien en raison de propriétés intrinsèques ou acquises. Tous les antibiotiques ne sont pas efficaces contre tous les types de bactéries. Si une bactérie ne contient pas la cible d'un antibiotique particulier, elle est connue pour avoir une résistance intrinsèque.[11] La vancomycine, un antibiotique connu pour cibler l'action contre les bactéries Gram-positives, n'est pas capable de traverser la paroi cellulaire des bactéries Gram-négatives. [12] De plus, les antibiotiques bêta-lactamines nécessitent une paroi cellulaire pour fonctionner et ne seront donc pas efficaces contre les bactéries telles que les espèces Mycoplasma qui ne possèdent pas ce composant cellulaire. [5]

Les bactéries ont également la capacité d'acquérir une résistance en obtenant des gènes de résistance d'autres bactéries ou en développant une mutation entraînant une réduction ou une élimination de l'efficacité des antibiotiques. Ce type de résistance est connu sous le nom de résistance acquise. [11][5]

Plus d'un type de résistance bactérienne peut être présent dans un organisme bactérien. Les stratégies de résistance courantes sont répertoriées ici. [5]

Mécanismes de résistance et exemples[11][12][5]

Réduction des concentrations d'antibiotiques intracellulaires [5]


  • Augmentation de l'efflux
  • Diminution de l'afflux [5]

Inactivation des antibiotiques [5]


  • Modification enzymatique
  • Dégradation chimique [5]

Modification du site cible[5]


  • Mutation du site cible
  • Modification antibiotique
  • Protection du site cible
  • Élimination du site cible[5]

Pharmacocinétique

Se référer à la page propre à chaque ATB. Elle inclut l'absorption, la distribution, le métabolisme et l'excrétion du principe actif.[13]

La distribution de l'antibiotique est importante à connaître. Par exemple, ce ne sont pas tous les antibiotiques qui traversent la barrière hémato-encéphalique. Dans de telles situations (i.e. méningite), l'utilisation de la vancomycine à haute et des ß-lactams sera privilégiée. À retenir que inhibiteurs de ß-lactamases présentes en combinaison avec les ß-lactams ne traverseront pas la barrière hémato-encéphalique.

Administration

La section facultative Administration ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Comment s'administre le médicament ? Ex. À jeûn ? En mangeant ? Intraveineux sur 5 minutes ?
Formats:Texte
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Problèmes de préoccupation

Signification clinique

Approche de la thérapie antimicrobienne [5]

Les organismes responsables et la source de l'infection ne sont pas toujours connus lors de la première présentation d'un patient. L'antibiothérapie est souvent initiée avant qu'un diagnostic exact de maladie infectieuse ne soit posé et que les résultats microbiologiques ne soient disponibles. Les antibiotiques utilisés de cette manière sont appelés thérapie empirique. Cette approche tente de couvrir tous les agents pathogènes potentiels. Lorsque les résultats des tests microbiologiques et la sensibilité aux antibiotiques sont connus, une antibiothérapie définitive peut alors être adaptée à l'étiologie spécifique de l'infection.

La thérapie prophylactique est utilisée pour prévenir les infections chez les patients qui n'ont pas d'infection active. Les patients immunodéprimés peuvent recevoir une prophylaxie contre certains agents pathogènes opportunistes. Les antibiotiques prophylactiques sont également utilisés avant les interventions chirurgicales et dans les blessures traumatiques telles que les fractures ouvertes et les morsures d'animaux.[14][5]

La gravité de l'infection bactérienne potentielle déterminera le niveau d'agressivité de l'antibiothérapie. Par exemple, dans une maladie infectieuse potentiellement mortelle telle que la septicémie, des antibiotiques parentéraux empiriques à large spectre doivent être administrés rapidement après l'identification de la septicémie et poursuivis jusqu'à ce que plus d'informations soient recueillies concernant l'étiologie et les bactéries responsables. bactéries avant les résultats de la culture. Une fois que les cultures bactériennes sont disponibles et ont résulté, les antibiotiques peuvent alors être désescaladés jusqu'à ce qui est nécessaire. Cette approche est appelée antibiothérapie dirigée. Tandis que, dans le cas d'une simple infection de la peau et des tissus mous qui ne nécessite pas d'hospitalisation, des antibiotiques à spectre plus étroit peuvent être administrés par voie orale.

En plus de la ou des sources possibles d'infection, des agents pathogènes probables et de l'urgence de la situation, différents facteurs liés au patient doivent être pris en considération. , et l'utilisation récente d'antibiotiques doit être évaluée avant une sélection d'antibiotiques. Bon nombre de ces facteurs liés au patient contribuent à la pharmacodynamique et aux actions pharmacocinétiques des antibiotiques qui influenceront la posologie pour optimiser l'efficacité.

Références

  1. Philippe Furger, François Leblanc, Martin Parent, Alain Vadeboncoeur, Docteur med, Édition 2019, Suisse, Éditions D&F GmbH/Sàrl, , 1562 p.
  2. (en) Dennis L. Kasper, Anthony S. Fauci, Stephen L. Hauser, Dan L. Longo, J. Larry Jameson, Joseph Loscalzo, Harrison's : Principles of Internal Medicine, 19th Edition, New York, McGraw-Hill Education, , 3985 p.
  3. The Sanford Guide to Antimicrobial Therapy. Dallas, TX :Antimicrobial Therapy, Inc., 2020
  4. Levine, Brian J. (Physician),, Christiana Care Health System, et Emergency Medicine Residents' Association,, EMRA antibiotic guide (ISBN 978-1-929854-50-9 et 1-929854-50-1, OCLC 1074374438, lire en ligne)
  5. 5,00 5,01 5,02 5,03 5,04 5,05 5,06 5,07 5,08 5,09 5,10 5,11 5,12 5,13 5,14 5,15 5,16 et 5,17 https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/30571064
  6. (en) Leffler DA, Lamont JT, « Clostridium difficile Infection », New England Journal of Medicine,‎ , p. 1539-1548 ([doi:10.1056/NEJMra1403772 lire en ligne])
  7. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/17143821
  8. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/14999632
  9. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/25266070
  10. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/27080241
  11. 11,0 11,1 et 11,2 https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/19909886
  12. 12,0 et 12,1 https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/29327680
  13. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/27449411
  14. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/21282489
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