Utilisateur:Antoine Mercier-Linteau/Brouillons/Syndrome d'irradiation aiguë

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Syndrome d'irradiation aiguë
Maladie

Brûlures par radiation causée par une surexposition aux rayons X
Caractéristiques
Signes Tachycardie , Érythème cutané , Température corporelle élevée
Symptômes
Nausées, Non-spécifique, Céphalée , Fatigue , Diarrhée , Vomissement , Température corporelle élevée
Informations
Terme anglais Syndrome de rayonnement
Wikidata ID Q275459
Spécialités Médecine du travail, radiologie diagnostique

Page non révisée

Appelé aussi syndrome d'intoxication par radiation. Il fait référence aux effets des doses élevées de rayon-X ionisantes (généralement supérieurs à 0,5 Gy ou 50 rad). Il est défini par le Conseil national de radioprotection et de mesures comme[1]:

Le syndrome des rayonnements aigus est un terme large utilisé pour décrire une gamme de signes et de symptômes qui reflètent de graves dommages à des systèmes organiques spécifiques et qui peuvent entraîner la mort en quelques heures ou jusqu'à plusieurs mois après l'exposition. La prise en charge appropriée du syndrome de radiation aiguë nécessite une planification aux niveaux gouvernemental, local et médical pour assurer le traitement approprié et l'utilisation des ressources limitées.

Épidémiologie

Difficile à statuer mais propotionnelle aux doses de radiation et au débit d'exposition. En fait, les urgences radiologiques radiologiques ou nucléaires sont rares mais peuvent impliquer un nombre important de personnes. Par exemple, après la catastrophe de la centrale nucléaire de Tchernobyl en 1986, près de 6000 enfants ont développé un cancer de la thyroïde suite à l'inhalation de l'iode radioactif.[2][3][4][1]

Étiologies

La section facultative Étiologies ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Cette section décrit les étiologies de la maladie, c'est-à-dire ce qui cause la maladie (ex. le diabète de type 2 cause la néphropathie diabétique). Les étiologies doivent être identifiées avec le modèle Étiologies.
Formats:Texte, Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques: Étiologie
Commentaires:
 
  • Attention ! Les facteurs de risque et les étiologies d'une maladie ne sont pas synonymes. Les étiologies sont ce qui causent la maladie, alors que les facteurs de risque prédisposent. Prenons l'exemple de l'infarctus du myocarde. Parmi les étiologies de l'infarctus du myocarde, on retrouve la thrombose coronarienne, la dissection coronarienne et le vasospasme. Parmi les facteurs de risque de l'infarctus du myocarde, on retrouve le diabète, l'hypertension artérielle, la sédentarité, l'obésité, le tabagisme, etc.
  • Le format attendu est le texte, la liste à puce ou le tableau. S'il y a quelques étiologies, le format texte est à privilégier. S'il y a de multiples étiologies, la liste à puce est à privilégier, précédée par une courte phrase introductive suivie d'un deux-points. S'il y a des catégories d'étiologies avec de multiples étiologies, le tableau est à privilégier. Bref, si vous considérez que la structure est trop complexe, souvent le tableau est l'idéal. Sinon, privilégiez les formats simples, car l'affichage est meilleur pour les téléphones intelligents en format texte et liste à puce.
  • Si disponible, il est intéressant d'ajouter la fraction étiologique à l'intérieur du modèle Facteur de risque.
Exemple:
 
Parmi les étiologies les plus courantes d'occlusion de l'intestin grêle, on retrouve :
  • les adhérences post-chirurgicales [Étiologie] (la plus fréquente)
  • les néoplasies abdominales [Étiologie]
  • les hernies incarcérées [Étiologie]
  • les maladies inflammatoires de l'intestin [Étiologie] (Crohn)
  • l'impaction fécale [Étiologie]
  • les corps étrangers [Étiologie]
  • les abcès intra-péritonéaux [Étiologie]
  • le volvulus [Étiologie].
Les étiologies de l'infarctus du myocarde comprennent la thrombose coronarienne [Étiologie], la dissection coronarienne [Étiologie] et le vasospasme coronarien [Étiologie].

Le syndrome de rayonnement aigu peut résulter d'une exposition directe ou d'une contamination par des matières radioactives. L'exposition peut résulter d'un rayonnement de fond, d'une exposition médicqale, d'une exposition industrielle et d'événements nucléaires accidentels ou délibérés. Une exposition de 4.5Gy est léthale pour 50% des personnes exposées. Une exposition égale ou supérieure à 10 Gy est associée à 100% de mortalité.

Il existe plusieurs types d'exposition aux radiations qui peuvent être distincs ou simultanés.

L'irradiation se produit lorsque l'individu est exposé à un rayonnement pénétrant qui peut traverser ou être absorber par le corps. Les personnes irradiées ne sont pas radioactives et ne présentent donc pas de danger pour les autres tant qu'elle ne sont pas contaminées par des particules radioactives.

La contamination interne se produit lorsque les particules radioactives sont incorposées dans la cellule, le tissu ou l'organe suite à l'ingestion, l'inhalation ou absorption via une plaie ouverte ou les muqueuses. ce type de contamination est difficile à éliminer à cause de la forte liaison entre les particules radioactifs et le tissu humain. cette exposition présente un grand risque de développer un cancer surtout chez les enfants.

La contamination externe se produit lorsque des substances radioactives entrent en contact avec la peau, les cheveux ou les ongles du patient. ce type de contamination provoque rarement des effets cliniques significatifs sauf si présence de plaie ouverte. [5][6][7][8][1]

Physiopathologie

La radiation est préjudiciable aux tissus corporels en fonction de la rapidité avec laquelle leurs cellules se renouvellent. Ceux qui ont un indice mitotique élevé seront plus sévèrement affectés à une dose plus faible. Il s'agit notamment de la moelle osseuse, du tractus gastro-intestinal et de la peau.[1]

Il existe cinq types de rayonnements ionisants; ceux concernés ici sont les rayonnements alpha, bêta et gamma:[1]

  • Les particules alpha sont constituées de deux protons et de deux neutrons. Elles sont facilement bloquées par les vêtements mais peuvent être inhalé ou ingéré. Une fois à la surface des alvéoles ou de la muqueuse intestinale, elles peuven tprovoquer des lésions cellulaires entraînant certains cancers. Le radon est un exemple de matière nucléaire émettant des particules alpha.
  • Les particules bêta sont constituées d'électrons. Ils ont une pénétrance plus élevée que les particules alpha et peuvent endommager la peau. Ils peuvent également être inhalés ou ingérés. C'est le sous-produit des centrales nucléaires et des matières nucléaires médicales comme le xénon.
  • Les rayons gamma n'ont pas de masse et sont hautement pénétrants. Ils sont généralement le résultat d'une explosion nucléaire.

Présentation clinique

Enregistrer si et quand un patient a eu des vomissements ou des nausées après l'exposition. Les vomissements sont l'un des premiers signes d'exposition aux radiations. Un examen physique complet doit être effectué. À ce stade, ce serait une bonne idée de prélever des écouvillons de la bouche et des narines à envoyer pour des tests de radiation. Prenez note de toute brûlure ou blessure par explosion. Le patient doit être examiné pour la radiothérapie conformément à votre protocole régional. Toutes les blessures chirurgicales ou traumatiques doivent être triées de manière appropriée.

Facteurs de risque

Les facteurs de risques sont:

  • La dose de radiation
  • Le niveau de protection
  • La disponibilité des soins médicaux
  • L'exposition à la radiothérapie, les accidents de centrale nucléaire,
  • L'exposition à des armes nucléaires ou radiologiques.

Questionnaire

Histoire d'une exposition récente à une source de radiation du corps entier de près de 1 Gy (100 rad). Les doses inférieures à cette valeurs ne causent généralement pas ce syndrôme.

Les symptômes cliniques sont généralement non-spécifique. Généralement, on retrouve des manifestations cutanées, gastro-intestinaux, hématologique et neurologique:[1]

Examen clinique

Examens paracliniques

La section obligatoire Examens paracliniques ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section concerne les tests à demander lorsque la maladie est suspectée et les résultats attendus en présence de la maladie.
Formats:Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques: Examen paraclinique, Signe paraclinique
Commentaires:
 
  • Chaque examen paraclinique doit être spécifiée à l'aide du modèle Examen paraclinique et ses résultats attendus à l'aide du modèle Signe paraclinique.
  • La liste à puce est le format à utiliser, toujours précédée d'une courte phrase introductive avec un deux-points. Parfois, présenter les examens paracliniques/signes paracliniques sous la forme d'un tableau peut-être optimal, mais cela est à réserver aux cas où la complexité de l'information l'exige.
  • Il est important d'être précis. Par exemple, « radiographie du genou » est préférable à « radiographie », « TDM abdominal avec contraste » > « TDM abdominal », etc.
  • Il est possible de mettre des examens paracliniques qui sont indiqués pour une maladie, mais qui sont normaux. Par exemple, la radiographie thoracique dans l'infarctus du myocarde, qui sert essentiellement à dépister d'autres maladies (dissection aortique, oedème pulmonaire aigu).
  • Un signe paraclinique peut être normal. Par exemple, un trou anionique normal (signe paraclinique) peut être utile dans le contexte d'une acidose métabolique.
  • Il est utile de séparer les laboratoires et les imageries en deux sous-sections distinctes.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur des modèles Examen paraclinique et Signe paraclinique (sensibilité, spécificité, VPP, VPN, etc.).
Exemple:
 
Les examens suivants sont utiles dans la démarche d'investigation du VIPome :
  • les électrolytes fécaux [examen paraclinique] : le trou osmolaire fécal est habituellement inférieur à 50 mOsm/kg [signe paraclinique]
  • le taux de VIP sérique [examen paraclinique] : habituellement supérieur à 500 pg/mL [signe paraclinique]
  • le taux de catécholamines sériques [examen paraclinique]
  • le taux de polypeptides pancréatiques sériques : les polypeptides pancréatiques sériques sont habituellement augmentés [signe paraclinique]
  • les électrolytes sériques [examen paraclinique] : l'hypokaliémie [signe paraclinique], l'hyperchlorémie [signe paraclinique] et l'hypercalcémie [signe paraclinique] sont typiques
  • la glycémie [examen paraclinique]: l'hyperglycémie [signe paraclinique] est fréquente
  • le gaz artériel [examen paraclinique]/ gaz veineux [examen paraclinique] : le gaz artériel ou veineux peuvent détecter une acidose métabolique [signe paraclinique] à trou anionique normal [signe paraclinique]
  • l'ECG [examen paraclinique], si hypokaliémie ou hypercalcémie.
  • Formule sanguine complète (q 6 à 12h) pour surveiller l'épuisement du nombre de GB surtout
  • Groupé-croisé
  • Ions
  • Prélevement des surfaces muqueuses pour analyse de rayonnement.[1]

Approche clinique

Il existe 4 sous-syndromes qui peuvent se manifester individuellement ou en combinaison. Le sous-syndrome cutané, hématopoietique, gastro-intestinal et neurovasculaire.

Cutanée

Les effets sur la peau sont dose-dépendants

  • ≥ 3Gy : perte de cheveux
  • ≥6 Gy: erythème
  • > 10 Gy : desquamation sèche
  • > 15 Gy: desquamation humide
  • > 20 Gy : nécrose

Dans les cas d'exposition sévère, un érythème initial peut être suivi d'une rougeur intense, d'ampoules et d'ulcérations. peut aussi induire la nécrose de la région exposée.

De très fortes doses cutanées peuvent provoquer une perte permanente des cheveux, des lésions au niveau des glandes sébacées et sudoripares, une atrophie, une fibrose, des chéloïdes, des modifications de la pigmentation de la peau et une fibrose progressive du système vasculaire qui peut prendre des mois ou des années.

Hématopoietique

Manifestation sous forme de cytopénie accompagnée des conséquences cliniques relié à cela. Ces conséquences inclue les infections, la fatigue, les hémorragies. La première manifestation de cytopénie est la diminution de nombre de lymphocytes dans les premières heures post-exposition et dure plusieurs semaines. Par la suite, les neutrophiles, les plaquettes et les globules rouges, sont affectés. La neutropénie atteint sont maximum entre la 2ième et 4ième semaine , c'est aussi à ce moment que les infections augmentent. La thrombocytopénie peut persister plusieurs mois. L'anémie se manifeste suite aux saignements gastro-intestinaux, aux hémorragies et à la destruction de la moelle osseuse.

Les conséquences hématologiques deviennent apparente avec des doses >2 à 4 Gy.

La rémission peut se faire si la moelle osseuse et les cellules progénitrices ne sont pas complètement détruits.

C'est aussi associé à des effets à long terme tel que les tumeurs malignes myéloïdes (syndromes myélodysplasiques, leucémie myéloïde chronique ou leucémie myéloïde aiguë)

Gastro-intestinal

L'apparition des vomissements et avec le nombre de lymphocytes sont utilisés pour déterminer la dose d'exposition aux rayonnements.

À partir des dose de 1.5 Gy (150 rad), il y a apparition du prodrome gastro-intesinal qui inclut les nausées, vomissements et anorexie. à des doses d'exposition plus élevées, les manifestations GI peuvent être plus graves ou durer plus longtemps (plus de 5 jours). À des doses > 5 Gy, une diarrhée sanglante se sourrajoute, ainsi qu'un phénomène de malabsorption, des pertes de liquides, une hypovolémie et ainsi un diminution du volume circulant. Avec le bris de la barrière de la muqueuse intestinale, il y aura des risques de septicémie.

Neurovasculaire

L'effet de rayonnement sur le systène nerveux central varit en fonction de la dose et du temps d'exposition. Ces effets varient de non-spécifiques à des effets cognitifs et neurologiques graves. cela peut commencer par des nausées, des vomissement et de léthargie dans les minutes suivants. À des doses de rayonnement > 10 Gy, une incapacité sévère évoluant jusqu'au coma et la mort en 24 à 48h se manifeste. Dans les 24 à 48h suivant l'exposition, une désorientation, une ataxie, une prostration, des convulsions, une fièvre et une hypotension sont mauvais prédictifs.

La biopsie des personnes décédées révèle des hémorragies focales avec nécrose, de l'œdème de la substance blanche, de la démyélinisation et des lésions microvasculaires importantes.

Diagnostic

La section facultative Diagnostic ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Cette section traite de la manière dont on peut diagnostiquer une maladie en tenant compte de l'histoire, de l'examen clinique et des investigations. C'est dans cette section que se retrouveront les critères permettant d'infirmer ou de confirmer la présence de la maladie (lorsqu'ils existent).
Formats:Texte, Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
  • Si des critères diagnostiques précis et officiels existent, cette section sert à les répertorier.
  • Si la forme des critères diagnostiques est complexe, il est possible de présenter l'information sous forme de tableau. La liste à puce est néanmoins à privilégier.
Exemple:
 
L'asystolie est un diagnostic électrocardiographique. L'absence d'activité électrique chez un patient inconscient sans pouls permet de confirmer le diagnostic, tout en s'assurant qu'il n'y a pas de cable débranché et que la calibration du moniteur est adéquate.

Selon le Fourth Universal Definition of Myocardial Infarction, l'infarctus aigu du myocarde est diagnostiqué lorsqu'il y a :

  • une blessure myocardique aiguë
  • des évidences cliniques d'ischémie aiguë du myocarde
  • avec une élévation et/ou baisse des troponines sériques (avec au moins une valeur au-dessus du 99e percentile) et au moins un des éléments suivants :
    • des symptômes compatibles avec l'ischémie myocardique
    • un changement ischémique de novo à l'ECG
    • une apparition d'ondes Q pathologiques
    • une évidence à l'imagerie de nouvelles pertes de myocardes viables
    • une évidence à l'imagerie de nouvelles pertes de mobilité régionale de la contractilité
    • une identification d'un thrombus coronarien par angiographie ou autopsie.

Diagnostic différentiel

La section obligatoire Diagnostic différentiel ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section traite du diagnostic différentiel de la maladie, c'est-à-dire aux autres diagnostics à évoquer lorsque confronté à ce diagnostic.
Formats:Liste à puces
Balises sémantiques: Diagnostic différentiel
Commentaires:
 
  • Chaque diagnostic doit être spécifié à l'aide d'une propriété sémantique de type Diagnostic différentiel.
  • La liste à puce est le format à utiliser, toujours précédée d'une courte phrase introductive avec un deux-points. Évitez les tableaux dans cette section. Gardons-les pour d'autres sections pour garder l'efficacité de l'article.
  • Vous pouvez ajouter quelques éléments discriminants après chaque diagnostic différentiel. Si c'est un ou deux éléments, vous pouvez mettre ces éléments discriminants entre parenthèse après le modèle Diagnostic différentiel. S'il s'agit de quelques phrases, insérez une note de bas de page après le modèle Diagnostic différentiel. Pour élaborer plus longuement sur la manière de distinguer la maladie et ses diagnostics différentiels, servez-vous de la section Approche clinique.
  • Si vous désirez écrire un paragraphe sur les différentes manières de distinguer le diagnostic A du diagnostic B, vous pouvez écrire un paragraphe dans la section Approche clinique qui mentionnent tous les éléments qui permettent de distinguer ces diagnostics entre eux au questionnaire, à l'examen clinique et aux examens paracliniques.
  • Attention de ne pas confondre le diagnostic différentiel avec les étiologies et les complications. Le diagnostic différentiel, ce sont les autres maladies qui peuvent avoir une présentation clinique similaire. Les étiologies sont les entités qui causent la maladie. Les complications sont les entités qui découlent directement de la maladie.
Exemple:
 
Le diagnostic différentiel de l'appendicite comprend :
  • l'abcès tubo-ovarien [diagnostic différentiel]
  • l'atteinte inflammatoire pelvienne [diagnostic différentiel]
  • la grossesse ectopique [diagnostic différentiel] Pour différencier la grossesse ectopique de l'appendicite, il faut d'abord questionner les facteurs de risques XYZ du patient... (voir la section Commentaires de la présente bannière pour des instructions plus détaillées si vous désirez souligner des éléments discriminants.)
  • la cystite [diagnostic différentiel].
  • Dilatation gastrique aiguë [1]
  • Toxicité de l'acétaminophène [1]
  • Insuffisance surrénalienne [1]
  • Toxicité de l'aspirine [1]
  • Tumeur du SNC [1]
  • Toxicité de la digoxine [1]
  • Pancréatite [1]
  • Péritonite [1]

Traitement

La section obligatoire Traitement ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section décrit le traitement de la maladie.
Formats:Liste à puces, Tableau, Texte
Balises sémantiques: Traitement, Traitement pharmacologique
Commentaires:
 
  • Chaque traitement (et son indication) doit être spécifié à l'aide d'une propriété sémantique de type Traitement.
  • La liste à puce et le tableau sont les formats à privilégier.
  • La liste à puce doit toujours être précédée d'une courte phrase introductive avec un deux-points.
  • Il faut garder en tête lorsqu'on écrit cette section que le clinicien qui consulte cette page doit être en mesure de retrouver l'information dont il a besoin rapidement. La division de l'information doit tenir compte de cette contrainte.
  • Chaque traitement (et son indication) doit être spécifié à l'aide d'une propriété sémantique de type Traitement. Si disponible, ajoutez les données épidémiologiques dans le modèle sémantique du traitement par rapport à l'efficacité du traitement (RRA, RRR, NNT, NNH, etc.).
  • Indiquez la posologie des médicaments ainsi que la durée du traitement. Les posologies de médicaments doivent être systématiquement référencées. Un médicament mentionné sans la posologie a une utilité limitée pour le clinicien qui visite la page.
  • Si un traitement approprié de la maladie est une procédure, ne décrivez pas cette procédure dans la section traitement.
    • Ne décrivez pas comment on installe un drain thoracique dans le pneumothorax. La technique d'installation du drain thoracique sera détaillée sur une page de type Procédure. Tenez-vous en à l'indication de la procédure pour la présente maladie. Par exemple, le drain thoracique est indiqué en présence d'un pneumothorax de > 3 cm.
    • Ne détaillez pas l'onyxectomie dans la page sur l'ongle incarné. Dites plutôt que l'onyxectomie est appropriée dans l'ongle incarné dans les situations XYZ.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur du modèle Traitement (NNH, NNT, RRR, RRA, etc.)
  • Lorsqu'il n'y a pas de traitement, ajouter une balise de type [Traitement] et la faire pointer vers Absence d'intervention.
Exemple:
 

Le personnel doit être protégé de la contamination et tous les patients ayant des antécédents de contamination doivent être déshabillés et baignés. Vous pouvez réduire l'exposition de 80% simplement en retirant les vêtements contaminés. Les personnes atteintes de blessures potentiellement mortelles sont décontaminées au mieux, mais les urgences chirurgicales et traumatologiques auront la priorité. La chirurgie doit être pratiquée dans les 24 premières heures, car des changements significatifs dans la capacité du patient à combattre l'infection peuvent résulter de l'exposition aux rayonnements. Les soins de soutien sauvent des vies en cas de syndrome de rayonnement aigu. La gestion des fluides et le traitement précoce de tout signe d'infection seront fondamentaux pour un meilleur résultat. La prévention du cancer de la thyroïde doit être une priorité. Tous les enfants et toutes les femmes enceintes doivent se voir proposer de l'iodure de potassium pour protéger la thyroïde de l'absorption d'iode radioactif. Les mères qui allaitent devraient être encouragées à arrêter si possible. Les doses suivantes d'iodure de potassium doivent être utilisées quotidiennement dans la zone d'exposition: adulte 130 mg, enfant 65 mg et nourrisson d'un mois à l'enfant de trois ans 32 mg. Ceci est particulièrement important dans le cas d'accidents de centrales nucléaires. Les antiémétiques seront utiles pour contrôler les nausées. Le contrôle de la douleur pour les brûlures et autres blessures devrait être une priorité. Lors d'expositions modérées, il peut être nécessaire d'utiliser des cytokines et des facteurs de stimulation des colonies. L'utilisation précoce d'antibiotiques devrait être la règle. L'utilisation de la greffe de moelle osseuse a été utilisée pour des expositions à de fortes doses, mais reste controversée. Les agents chélateurs sont utilisés dans certaines expositions, mais ne doivent être démarrés qu'après consultation d'un spécialiste nucléaire (voir Ressources). Gardez à l'esprit le traumatisme psychologique qui peut résulter d'une exposition aux radiations. Ce traumatisme est plus prononcé chez les enfants car ils seront déplacés de leurs foyers et de leurs routines.[1]

Suivi

La section facultative Suivi ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Cette section traite du suivi de la maladie.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
  • Est-ce que la patient aura besoin d'être revu dans X semaines ?
  • Quels doivent être les consignes données au patient ?
  • Cette section peut également traiter du suivi intrahospitalier.
  • Quels sont les éléments cliniques (signes/symptômes) et paracliniques (imagerie et laboratoire) à répéter ? À quelle fréquence ? Pour quelle raison ?
Exemple:
 
Mortalité selon la dose reçue et les soins reçus

Complications

Même après une rémission, les patients demeurent à risque de complications à long terme. Ce sont des effets similaire à ceux manifestés suite à une radiothérapie. Les complications comprennent :

  • Syndrome myelodysplasique
  • Diverses leucémies
  • Tumeurs solides ( cancer de la thyroide, sein et SNC)
  • Maladies thyroidiennes

Évolution

Prodrome

Apparait 0 à 3 jours post-exposition. Les symptômes sont non spécifiques mais peut inclure l’anorexie, nausée, vomissement, diarrhée, fatigue, température, érythème cutané, céphalée, tachycardie. Une lymphopénie peut aussi être observée précocement. L'apparition précoce (moins de 2 heures post exposition) et la persistance de la nausée, vomissement et/ou la diarrhée, indiquent une exposition sévère à la radiation.

Phase de latente

Apparait 2 à 20 jours post-exposition. Peut durer des heures ou des semaines. Il y a une amélioration des symptômes.La durée est inversement porportionnelle à la dose de radiation recue. Ainsi, un patient ayant recu une dose léthale peut progresser de la phase prodromique à la phase symptomatique dans passer par la phase de latence.

Phase symptomatique

Apparait 21 à 60 jours post-exposition. Les manifestations varient selon l’exposition :

  • 1-8 Gy : syndrome hématopoïétique : infection, hémorragie
  • 5-20Gy : symptômes gastro-intestinaux : diarrhée, troubles électrolytiques, saignements gastro-intestinaux et perforation
  • Plus de 20 Gy : symptômes neurovasculaires : céphalée, déficits neurologiques focaux, altération de l’état de conscience, oedème cérébral

Phase terminale

Mortalité par syndrome hématopoïétique selon le débit de dose et la dose totale

Guérison ou décès.

Prévention

La section facultative Prévention ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Cette section traite des mesures préventives et du dépistage précoce de la maladie (lorsque pertinent).
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
Exemple:
 
La prévention primaire consiste à la prise en charge des facteurs de risque :
  • l'arrêt tabagique
  • l'activité physique régulière
  • la perte de poids si obésité
  • le bon contrôle du diabète, de l'hypertension et de l'hypercholestérolémie
  • éviter toute consommation de cocaïne.

Références

__NOVEDELETE__
  1. 1,00 1,01 1,02 1,03 1,04 1,05 1,06 1,07 1,08 1,09 1,10 1,11 1,12 1,13 1,14 1,15 1,16 et 1,17 Robert Acosta et Steven J. Warrington, StatPearls, StatPearls Publishing, (PMID 28722960, lire en ligne)
  2. V. O. Sushko, O. O. Kolosynska, O. M. Tatarenko et G. A. Nezgovorova, « PROBLEMS OF MEDICAL EXPERTISE FOR DISEASES THAT BRING TO DISABILITY AND DEATH AS A RESULT OF RADIATION EXPOSURE INFLUENCE IN CONDITIONS OF THE CHERNOBYL CATASTROPHE IN REMOTE POSTACCIDENTAL PERIOD », Problemy Radiatsiinoi Medytsyny Ta Radiobiolohii, vol. 23,‎ , p. 471–480 (ISSN 2304-8336, PMID 30582864, DOI 10.33145/2304-8336-2018-23-471-480, lire en ligne)
  3. O. D. Bazyka et D. O. Bilyi, « DISEASES OF CIRCULATORY SYSTEM AND COMORBID TYPE II DIABETES MELLITUS IN THE CHORNOBYL ACCIDENT CONSEQUENCES CLEAN-UP WORKERS », Problemy Radiatsiinoi Medytsyny Ta Radiobiolohii, vol. 23,‎ , p. 246–253 (ISSN 2304-8336, PMID 30582850, DOI 10.33145/2304-8336-2018-23-246-253, lire en ligne)
  4. H. M. Chobotko, L. A. Raichuk et V. P. Landin, « CHARACTERISTICS AND PROGNOSIS OF THE INTERNAL EXPOSURE DOSES OF THE UKRAINIAN POLISSYA RURAL POPULATION IN THE REMOTE PERIOD AFTER THE ACCIDENT AT THE CHERNOBYL NUCLEAR POWER PLANT (MONITORING STUDY) », Problemy Radiatsiinoi Medytsyny Ta Radiobiolohii, vol. 23,‎ , p. 216–228 (ISSN 2304-8336, PMID 30582847, DOI 10.33145/2304-8336-2018-23-216-228, lire en ligne)
  5. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/30624353
  6. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/30612971
  7. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/30624350
  8. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/30421807
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