« Hypertension artérielle (programme d'exercices) » : différence entre les versions

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Tout d’abord, Pescatello et al. ont exposé que la réduction de la tension artérielle (TA) suivant l’exercice chez les groupes atteints d’HTA était respectivement 2x et 4-5x plus importante que celle des groupes présentant une TA entre 130-139 mmHg/85-89mmHg et de TA <130 mmHg/<85mmHg.<sup>16-19</sup> Ainsi, l’AP aurait un facteur d’influence plus important sur une TA initialement plus élevée.<sup>16</sup> D’un point de vue clinique, les études épidémiologiques indiquent qu’une diminution de 2 mmHg de la TAS est susceptible de réduire la mortalité associée à l’AVC de 6% et la maladie coronarienne de 4%. Pour la TAD, une réduction de 5 mmHg est susceptible de réduire le risque de ces maladies de 14 et 9% respectivement.<sup>4</sup> L’effet aigu de l’exercice a également un effet hypotenseur demeurant actif pendant approximativement 22 heures.<sup>11</sup> De plus, les personnes physiquement actives présenteraient une meilleure capacité vasodilatatrice post-entrainement que les personnes non-entrainées.<sup>4</sup> La régularité de l’AP est donc la clé pour le maintien d’une TA abaissée. Par ailleurs, les entraînements par intervalles (HIIT) entre 80 et 100% de la FC<sub>peak</sub> engendrerait une diminution de la TA plus importante chez les individus présentant une fonction vasculaire altérée (obésité, HTA, le syndrome métabolique, Db II, maladie coronaire), que les entraînements continus à intensité modérée.<sup>6</sup> Sur cette même lancée, par rapport au diabète, l’hyperinsulinémie et la résistance à l’insuline ont pour effet d’augmenter notamment la viscosité sanguine, la TA et la sur-stimulation du système nerveux sympathique (SNS). Or, l’AP favorise une meilleure compliance endothéliale, notamment en diminuant l’activité du SNS, le glucose sanguin, les niveaux de noradrénaline, la résistance périphérique totale (RPT) et ultimement la TA.<sup>13</sup>  
Tout d’abord, Pescatello et al. ont exposé que la réduction de la tension artérielle (TA) suivant l’exercice chez les groupes atteints d’HTA était respectivement 2x et 4-5x plus importante que celle des groupes présentant une TA entre 130-139 mmHg/85-89mmHg et de TA <130 mmHg/<85mmHg.<sup>16-19</sup> Ainsi, l’AP aurait un facteur d’influence plus important sur une TA initialement plus élevée.<sup>16</sup> D’un point de vue clinique, les études épidémiologiques indiquent qu’une diminution de 2 mmHg de la TAS est susceptible de réduire la mortalité associée à l’AVC de 6% et la maladie coronarienne de 4%. Pour la TAD, une réduction de 5 mmHg est susceptible de réduire le risque de ces maladies de 14 et 9% respectivement.<sup>4</sup> L’effet aigu de l’exercice a également un effet hypotenseur demeurant actif pendant approximativement 22 heures.<sup>11</sup> De plus, les personnes physiquement actives présenteraient une meilleure capacité vasodilatatrice post-entrainement que les personnes non-entrainées.<sup>4</sup> La régularité de l’AP est donc la clé pour le maintien d’une TA abaissée. Par ailleurs, les entraînements par intervalles (HIIT) entre 80 et 100% de la FC<sub>peak</sub> engendrerait une diminution de la TA plus importante chez les individus présentant une fonction vasculaire altérée (obésité, HTA, le syndrome métabolique, Db II, maladie coronaire), que les entraînements continus à intensité modérée.<sup>6</sup> Sur cette même lancée, par rapport au diabète, l’hyperinsulinémie et la résistance à l’insuline ont pour effet d’augmenter notamment la viscosité sanguine, la TA et la sur-stimulation du système nerveux sympathique (SNS). Or, l’AP favorise une meilleure compliance endothéliale, notamment en diminuant l’activité du SNS, le glucose sanguin, les niveaux de noradrénaline, la résistance périphérique totale (RPT) et ultimement la TA.<sup>13</sup>  


Enfin, les exercices musculaires engendreraient une augmentation de la biodisponibilité de l’oxyde nitrique, traduisant ainsi une diminution de la RPT et ultimement de la TA.<sup>17</sup> En effet les exercices de résistance dynamique, impliquant des contractions répétées d’un groupe musculaire contre une charge donnée, contribuent à abaisser la TAS et TAD de manière efficace et sécuritaire. Bien que les exercices isométriques, impliquant une contraction statique soutenue d’un groupe musculaire pendant une période donnée, aient été démontrés efficaces pour réduire la TAS et TAD, les preuves de la sécurité et de l'efficacité de ce type d'entraînement sont insuffisantes. En effet, un exercice de résistance mal exécuté, notamment par le blocage de la respiration pendant la contraction (valsalva), pourrait entraîner une élévation de la TAS et TAD jusqu'à 320 mm Hg / 250 mm Hg, au cours d'une seule répétition à charge maximale (1-RM). En somme, l’AP engendre différents mécanismes physiologiques permettant de diminuer la TA et favorisant un meilleur pronostic pour la population atteinte d’HTA.<sup>7</sup> <references group="note" />
Enfin, les exercices musculaires engendreraient une augmentation de la biodisponibilité de l’oxyde nitrique, traduisant ainsi une diminution de la RPT et ultimement de la TA.<sup>17</sup> En effet les exercices de résistance dynamique, impliquant des contractions répétées d’un groupe musculaire contre une charge donnée, contribuent à abaisser la TAS et TAD de manière efficace et sécuritaire.<sup>7</sup> Bien que les exercices isométriques, impliquant une contraction statique soutenue d’un groupe musculaire pendant une période donnée, aient été démontrés efficaces pour réduire la TAS et TAD, les preuves de la sécurité et de l'efficacité de ce type d'entraînement sont insuffisantes. En effet, un exercice de résistance mal exécuté, notamment par le blocage de la respiration pendant l'exercice (valsalva), pourrait entraîner une élévation de la TAS et TAD jusqu'à 320 mm Hg / 250 mm Hg, au cours d'une seule répétition à charge maximale (1-RM). En somme, l’AP engendre différents mécanismes physiologiques permettant de diminuer la TA et favorisant un meilleur pronostic pour la population atteinte d’HTA.<sup>7</sup> <references group="note" />


== Références ==
== Références ==

Version du 2 mai 2021 à 17:50

Définition

Effets bénéfiques de l’activité physique (AP) sur la prévention et la gestion de l’hypertension artérielle (HTA).

Contexte

L’HTA représente un fléau pour la santé mondiale puisqu’elle est responsable de 9,4 millions de décès chaque année15, en plus d’être reliée à 13,9 milliards de dollars en coûts de santé annuels au Canada.18 En effet, cette pathologie affecte plus d'un adulte sur trois et serait la cause de 50% des décès reliés aux maladies cardiovasculaires (MCV), dont l’accident vasculaire cérébral (AVC)15. Le diagnostic de l’HTA est établi chez un individu présentant des valeurs de tension artérielle systolique (TAS) et diastolique (TAD), respectivement ≥140 mmHg et ≥ 90 mmHg, sur plus de deux jours distincts, selon une prise standardisée.3 Cependant, selon le consensus de 2017 entre l’American Heart Association (AHA) et l’American College of Cardiology (ACC), l’HTA devrait être diagnostiquée pour des valeurs supérieures à 130/80mmHg2. Par ailleurs, l’algorithme de traitement de l’HTA repose de prime abord sur la gestion des habitudes de vie, dont l’AP et de second abord sur la pharmacothérapie.5 En effet, puisque la sédentarité constitue l’un des facteurs de risque de l’HTA, il a été démontré que l’AP présentait des effets bénéfiques sur la gestion de la maladie et la prévention l’apparition de celle-ci. Le présent texte traitera donc des effets de l’AP sur la gestion de l’HTA à court et à long terme, les contre-indications à l’AP, les considérations particulières, ainsi que les lignes directrices de recommandations en matière d’AP.

Indications

  1. Les lignes directrices nationales et internationales sur le traitement de la prévention primaire et secondaire de l’HTA recommandent d’abord la modification d’habitudes de vie comme traitement de première ligne avant le traitement pharmacologique.5
  2. Les facteurs de risques influençant l’HTA sont : le tabagisme, une consommation de sel et d’alcool élevée, le surpoids/obésité ou encore la sédentarité.3
  3. L’accumulation de tissus adipeux au niveau viscéral (CT ˃ 102 cm ♂, CT ˃88 cm ♀) est liée à l'hyperactivité sympathique, au dysfonctionnement endothélial, à la rigidité artérielle, et à l’inflammation pouvant mener à l’HTA.3
  4. La perte de poids est donc également une cible de traitement, par une approche multidisciplinaire qui comprend l’éducation alimentaire, l’AP accrue et l’intervention comportementale.8-9
  5. Selon les Guidelines actuels, 30-60 min à raison de 4-7 jours /semaine d’exercice aérobie d’intensité modérée sont recommandées chez les sujets hypertendus et non-hypertendus, afin de réduire la TA et prévenir l’apparition de l’HTA respectivement ou d’améliorer le traitement antihypertenseur.8-9

Contre-indications

  • Les individus présentant de l’HTA non-contrôlée (TA repos ≥ 140 mmHg/ ≥ 90mmHg) devraient avoir recours à une consultation médicale, avant d’entamer une pratique d’AP ou un test d’évaluation de la condition physique.
  • Les individus présentant une HTA de stade 2 (TA ≥ 160 mmHg/ ≥ 100mmHg) ou avec une maladie au niveau d’un organe spécifique nécessite une évaluation médicale avant toute pratique d’AP.

Absolues

  1. Progression et détérioration de la tolérance à l’effort ou dyspnée au repos ou à l’exercice dans les 3-5 jours précédents
  2. Ischémie significative à faible effort (< 2METS ou 50 Watts)
  3. Diabète non contrôlé
  4. Maladie aiguë ou fièvre
  5. Embolie récente
  6. Thrombophlébite
  7. Péricardite ou myocardite active
  8. Sténose aortique sévère
  9. Insuffisance valvulaire nécessitant une chirurgie
  10. Infarctus dans les 3 semaines précédentes
  11. Nouvel épisode de fibrillation auriculaire

Relatives

  1. ≥ 1,8 kg d’augmentation du poids dans les 1-3 jours antérieurs
  2. Traitement à la dobutamine par intermittence ou en continu
  3. Diminution de la TA à l’effort
  4. Classe IV (New York Heart Association (NYHA) )
  5. Arythmies ventriculaires au repos ou apparaissant à l’effort
  6. FC ≥ 100 bpm en décubitus dorsal 1

Prescription recommandée

Selon l’American College of Sport Medicine (ACSM)3, les sujets présentant de l’HTA devraient effectuer les trois types d’activité physique, soit l’aérobie, la musculation et la flexibilité. En ce qui a trait à l’exercice en aérobie, 5 à 7 séances de plus de 30 min (ou fractionnées par tranches de 10 min) d’intensité modérée (40-59% du VO2peak ou FCR) sont suggérées. Les activités nécessitant les grandes masses musculaires, telles que la marche, le vélo ou encore la natation, constituent des activités de choix pour ce type d’activité. En ce qui concerne les exercices musculaires, ceux-ci sont recommandés d’être effectués 2 à 3 fois par semaine par l’utilisation d’appareils musculaires, de poids libres ou encore avec le poids du corps. L’ACSM recommande d’effectuer 2 à 4 séries de 8 à 12 répétitions pour chacun des groupes musculaires, à raison de 40-50% de1-RM, pour la population âgée ou novice, et de 60-70% de 1-RM (progression jusqu’à 80%), pour une population générale. Enfin, pour la composante de flexibilité, les étirements statiques, dynamiques et/ou par facilitation neuromusculaire proprioceptive (FNP) sont conseillés 2 à 3 fois par semaine, incluant 2 à 4 séries d’étirements étant maintenus durant 10-30 secondes.3

Complications

  1. Environ la moitié des sujets atteints d’HTA présentent des facteurs de risque de MCV (insuffisance cardiaque, infarctus du myocarde ou une mort cardiaque subite).10 De plus, cette pathologie peut engendrer de l’insuffisance rénale ou un accident vasculaire cérébral (AVC). En effet, l’HTA constitue le facteur le plus puissant d’incidence d’AVC.14
  2. La relation entre la TA et le risque d’AVC et d'autres événements cardiovasculaires augmente de manière continue au-delà d’une TAS > 115 mm Hg. En effet, à partir de cette TAS, chaque augmentation de 20 mmHg de la TAS double le risque de tels événements.7
  3. D’autre part, l'AP réduit le risque de progression des maladies cardiovasculaires (MCV) chez les individus atteints d'HTA. Certains auteurs ont d’ailleurs estimé une diminution du risque de maladie coronariennes de 4 à 22% et d’AVC de 6 % à 41 %.16

Suivi

L’exercice à intensité vigoureuse pour les individus présentant de l’HTA avec un risque modéré à élevé de complications cardiaques devraient être médicalement supervisés jusqu’à ce que la sécurité de l’activité ait été établie. D’autre part, les bêta-bloqueurs et les diurétiques pourraient affecter la fonction thermorégulatrice. De plus, ils pourraient également augmenter les risques d’hypoglycémies, surtout chez la population diabétique traitée par insuline ou sulfonylurées. De surcroît, les Bêta-bloqueurs pourraient également masquer les symptômes de l’hypoglycémie (surtout la tachycardie). De plus, les individus traités par ces molécules présenteront une fréquence cardiaque et une capacité à l’effort diminuées. L’échelle de perception de l’effort pourra alors être utilisée à titre de référence pour quantifier et évaluer l’intensité d’effort. Par ailleurs, la médication hypertensive ( bêta-bloqueurs, bloqueurs de canaux calciques et vasodilatateurs) peuvent mener à une réduction excessive de l’effet hypotenseur suivant l’exercice. Il est donc primordial de favoriser un retour au calme avec le suivi en temps réel de la TA et de la FC, avant l’arrêt de l’exercice.3 Ces considérations sont donc essentielles au suivi des sujets atteints d’HTA, afin d’assurer une intervention sécuritaire sur le long terme.

Bénéfices anticipés

Tout d’abord, Pescatello et al. ont exposé que la réduction de la tension artérielle (TA) suivant l’exercice chez les groupes atteints d’HTA était respectivement 2x et 4-5x plus importante que celle des groupes présentant une TA entre 130-139 mmHg/85-89mmHg et de TA <130 mmHg/<85mmHg.16-19 Ainsi, l’AP aurait un facteur d’influence plus important sur une TA initialement plus élevée.16 D’un point de vue clinique, les études épidémiologiques indiquent qu’une diminution de 2 mmHg de la TAS est susceptible de réduire la mortalité associée à l’AVC de 6% et la maladie coronarienne de 4%. Pour la TAD, une réduction de 5 mmHg est susceptible de réduire le risque de ces maladies de 14 et 9% respectivement.4 L’effet aigu de l’exercice a également un effet hypotenseur demeurant actif pendant approximativement 22 heures.11 De plus, les personnes physiquement actives présenteraient une meilleure capacité vasodilatatrice post-entrainement que les personnes non-entrainées.4 La régularité de l’AP est donc la clé pour le maintien d’une TA abaissée. Par ailleurs, les entraînements par intervalles (HIIT) entre 80 et 100% de la FCpeak engendrerait une diminution de la TA plus importante chez les individus présentant une fonction vasculaire altérée (obésité, HTA, le syndrome métabolique, Db II, maladie coronaire), que les entraînements continus à intensité modérée.6 Sur cette même lancée, par rapport au diabète, l’hyperinsulinémie et la résistance à l’insuline ont pour effet d’augmenter notamment la viscosité sanguine, la TA et la sur-stimulation du système nerveux sympathique (SNS). Or, l’AP favorise une meilleure compliance endothéliale, notamment en diminuant l’activité du SNS, le glucose sanguin, les niveaux de noradrénaline, la résistance périphérique totale (RPT) et ultimement la TA.13

Enfin, les exercices musculaires engendreraient une augmentation de la biodisponibilité de l’oxyde nitrique, traduisant ainsi une diminution de la RPT et ultimement de la TA.17 En effet les exercices de résistance dynamique, impliquant des contractions répétées d’un groupe musculaire contre une charge donnée, contribuent à abaisser la TAS et TAD de manière efficace et sécuritaire.7 Bien que les exercices isométriques, impliquant une contraction statique soutenue d’un groupe musculaire pendant une période donnée, aient été démontrés efficaces pour réduire la TAS et TAD, les preuves de la sécurité et de l'efficacité de ce type d'entraînement sont insuffisantes. En effet, un exercice de résistance mal exécuté, notamment par le blocage de la respiration pendant l'exercice (valsalva), pourrait entraîner une élévation de la TAS et TAD jusqu'à 320 mm Hg / 250 mm Hg, au cours d'une seule répétition à charge maximale (1-RM). En somme, l’AP engendre différents mécanismes physiologiques permettant de diminuer la TA et favorisant un meilleur pronostic pour la population atteinte d’HTA.7

Références

1.       AHA. (2015-2018). Position Stand

2.       American College of Cadiology. (2017). New ACC/AHA High Blood Pressure Guidelines Lower Definition of Hypertension. Repéré à : https://www.acc.org/latest-in-cardiology/articles/2017/11/08/11/47/mon-5pm-bp-guideline-aha-2017

3.       American College of Sports Medicine. (2019). Clinical Exercise Physiology. Walter R. Thompson, Philadelphia, p. 161, 279-283.

4.       Carpio-Rivera, E., Moncada-Jiménez, J., et al. (2016). Acute Effects of Exercise on Blood Pressure: A Meta-Analytic Investigation. Arquivos brasileiros de cardiologia, 106(5), 422–433. https://doi.org/10.5935/abc.20160064

5.       Cornelissen, V. A., & Smart, N. A. (2013). Exercise training for blood pressure: a systematic review and meta-analysis. Journal of the American Heart Association, 2(1), e004473. https://doi.org/10.1161/JAHA.112.004473

6.       Costa, E.C., Hay, J.L., Kehler, D.S. et al. Effects of High-Intensity Interval Training Versus Moderate-Intensity Continuous Training On Blood Pressure in Adults with Pre- to Established Hypertension: A Systematic Review and Meta-Analysis of Randomized Trials. Sports Med 48, 2127–2142 (2018). https://doi.org/10.1007/s40279-018-0944-y

7.       Ghadieh, A. S., & Saab, B. (2015). Evidence for exercise training in the management of hypertension in adults. Canadian family physician Medecin de famille canadien, 61(3), 233–239.

8.       Hypertension Canada. (2020). VI. Health behaviour management. Repéré à : https://guidelines.hypertension.ca/prevention-treatment/health-behaviour-management/

9.   Hypertension Canada. (2020). Prevention & Treatment. Repéré à : https://guidelines.hypertension.ca/prevention-treatment/

10.    2020 International Society of Hypertension Global Hypertension Practice Guidelines. (2020). Hypertension Journal. Juin 2020. June 2020, Vol 75, Issue 6. Repéré à : https://www.ahajournals.org/doi/10.1161/HYPERTENSIONAHA.120.15026

11.   Koch, L. (2017). Hypertension artérielle : rôle du pharmacien d’officine dans l’adhesion au traitement. Repéré à : http://thesesante.ups-tlse.fr/2077/1/2017TOU32097.pdf

12.   Lewington S., Clarke R., Qizilbash N., Peto R, Collins R. (2002). Age-specific relevance of usual blood pressure to vascular mortality. Lancet 2002; 360: 1903–1913.

13.    Liu, X., Zhang, D., Liu, Yu., Sun, X.,Han, C., Wang, B., Ren, Y., Zhou, J., Zhao, Y., Shi, Y., Hu, D. and Zhang, M. (2017).  Dose–Response Association Between Physical Activity and Incident Hypertension. Hypertension, Vol 69, Issue5, https://doi.org/10.1161/HYPERTENSIONAHA.116.08994

14.    Merck Manuals. (2019). Hypertension artérielle. Repéré à : https://www.merckmanuals.com/fr-ca/accueil/troubles-cardiaques-et-vasculaires/ hypertension-art%C3%A9rielle/hypertension-art%C3%A9rielle#:~:text=L'hyperte nsion%20art%C3%A9rielle%20non%20trait%C3%A9e,c%C3%A9r%C3%A9bral%20%C3%A0%20un%20%C3%A2ge%20pr%C3%A9coce

15.    Organisation mondiale de la Santé. (2015). Questions-réponses l’hypertension artérielle. Repéré à : https://www.who.int/features/qa/82/fr/

16.    Pescatello, L., Buchner, D., Jakicic, J., Powell, P., and al. (2019). Physical activity to prevent and treat hypertension: a systematic review, medicine & science in sports & exercise. Physical Activity guidelines advisory committee. volume 51 - issue 6 - p 1314-1323 doi: 10.1249/mss.0000000000001943

17.    Smart, Neil A.a; Way, Damiena; Carlson, Debraa, et al. (2019). Effects of isometric resistance training on resting blood pressure. Journal of Hypertension: Volume 37 - Issue 10 - p 1927-1938 doi: 10.1097/HJH.0000000000002105 à

18.   Statistiques Canada. (2017). Hypertension artérielle. Repéré à : https://www150.statcan.gc.ca/n1/pub/82-003-x/2019002/article/00002-fra.htm

19.   Unger, T., Borghi, C. Charchar, F et al. (2020). International Society of Hypertension Global Hypertension Practice Guidelines (2020). Hypertension. Vol;75:1334–1357. DOI : https://doi.org/10.1161/HYPERTENSIONAHA.120.15026

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