« Hypercalcémie » : différence entre les versions

De Wikimedica
Aucun résumé des modifications
Aucun résumé des modifications
Ligne 12 : Ligne 12 :
| spécialités = Endocrinologie, néphrologie
| spécialités = Endocrinologie, néphrologie
| version_de_classe = 3 <!-- Ne modifier que si la structure de la page et ses propriétés sont conformes à celles définies par cette version de la classe. -->
| version_de_classe = 3 <!-- Ne modifier que si la structure de la page et ses propriétés sont conformes à celles définies par cette version de la classe. -->
}}
}}{{Page objectif du CMC|nom=Troubles du métabolisme du calcium|identificateur=12-2}}
{{Section ontologique | classe = Maladie | nom = Définition}}{{Page objectif du CMC|nom=Troubles du métabolisme du calcium|identificateur=12-2}}


Le calcium est le cation le plus abondant dans le corps humain et joue un rôle essentiel dans la transmission neurale, l'activité enzymatique, la fonction myocardique, la coagulation et d'autres fonctions cellulaires.  
Le calcium est le cation le plus abondant dans le corps humain et joue un rôle essentiel dans la transmission neurale, l'activité enzymatique, la fonction myocardique, la coagulation et d'autres fonctions cellulaires.  


L'hypercalcémie est définie comme la concentration de calcium sérique supérieure à 2.6 mmol/L ou un calcium ionisé supérieur à 1.3 mmol/L <ref name=":1">{{Citation d'un lien web|langue=en-US|titre=Hypercalcemia - Endocrine and Metabolic Disorders|url=https://www.merckmanuals.com/professional/endocrine-and-metabolic-disorders/electrolyte-disorders/hypercalcemia?query=hypercalcemia|site=Merck Manuals Professional Edition|consulté le=2020-12-31}}</ref> L'hyperparathyroïdie primaire et la malignité représentent 90% des cas d'hypercalcémie. <ref>{{Citation d'un article|langue=en|prénom1=Salvatore|nom1=Minisola|prénom2=Jessica|nom2=Pepe|prénom3=Sara|nom3=Piemonte|prénom4=Cristiana|nom4=Cipriani|titre=The diagnosis and management of hypercalcaemia|périodique=BMJ|volume=350|date=2015-06-02|issn=1756-1833|pmid=26037642|doi=10.1136/bmj.h2723|lire en ligne=https://www.bmj.com/content/350/bmj.h2723|consulté le=2020-12-31}}</ref>
L'hypercalcémie est définie comme la concentration de '''calcium sérique supérieure à 2.6 mmol/L''' ou un '''calcium ionisé supérieur à 1.3 mmol/L''' <ref name=":1">{{Citation d'un lien web|langue=en-US|titre=Hypercalcemia - Endocrine and Metabolic Disorders|url=https://www.merckmanuals.com/professional/endocrine-and-metabolic-disorders/electrolyte-disorders/hypercalcemia?query=hypercalcemia|site=Merck Manuals Professional Edition|consulté le=2020-12-31}}</ref> L'hyperparathyroïdie primaire et la malignité représentent 90% des cas d'hypercalcémie. <ref>{{Citation d'un article|langue=en|prénom1=Salvatore|nom1=Minisola|prénom2=Jessica|nom2=Pepe|prénom3=Sara|nom3=Piemonte|prénom4=Cristiana|nom4=Cipriani|titre=The diagnosis and management of hypercalcaemia|périodique=BMJ|volume=350|date=2015-06-02|issn=1756-1833|pmid=26037642|doi=10.1136/bmj.h2723|lire en ligne=https://www.bmj.com/content/350/bmj.h2723|consulté le=2020-12-31}}</ref>


== Épidémiologie ==
== Épidémiologie ==
Ligne 33 : Ligne 32 :
*** Carcinomes renaux, cancer du sein, prostate, ovaire.<ref name=":1" />
*** Carcinomes renaux, cancer du sein, prostate, ovaire.<ref name=":1" />
** Lésions ostéolytiques:
** Lésions ostéolytiques:
*** Myélomes multiples, leucémies, lymphomes<ref name=":1" />
*** {{Étiologie|nom=Myélome multiple}}, leucémies, lymphomes<ref name=":1" />
* Liée à Vitamine D
* Liée à Vitamine D
** {{Étiologie|nom=Hypervitaminose D}}
** {{Étiologie|nom=Hypervitaminose D}}
** {{Étiologie|nom=Maladies granulomateuses}}
** {{Étiologie|nom=Maladies granulomateuses}} (par expression accrue de alpha-1 hydroxylase)
*** {{Étiologie|nom=Sarcoïdose}}
*** {{Étiologie|nom=Sarcoïdose}}
*** {{Étiologie|nom=Tuberculose}}
*** {{Étiologie|nom=Tuberculose}}
*** {{Étiologie|nom=Bérylliose}}
*** {{Étiologie|nom=Histoplasmose}}
* Désordre endocrinien:
* Désordre endocrinien:
** {{Étiologie|nom=Hyperthyroïdie}}
** {{Étiologie|nom=Hyperthyroïdie}}
Ligne 47 : Ligne 48 :
** {{Étiologie|nom=Lithium}}
** {{Étiologie|nom=Lithium}}
** {{Étiologie|nom=Thiazidiques}}
** {{Étiologie|nom=Thiazidiques}}
** {{Étiologie|nom=Milk-alkali syndrome}}
** {{Étiologie|nom=Syndrome des buveurs de lait et d'alcalins (syndrome de Burnett)}}
La principale cause d'hypercalcémie est un excès d'hormone parathyroïdienne (PTH). Les causes médiées par la PTH comprennent l'adénome / hyperplasie de la glande, l'hypercalcémie hypocalciurique familiale et les syndromes de néoplasie endocrinienne multiple (type 1, 2A).
** {{Étiologie|nom=Vitamine A}}
 
D'autres causes diverses incluent le syndrome de Williams, le syndrome de Murk Jansen, l'hypophosphatasie, l'hypervitaminose A, l'insuffisance rénale aiguë / chronique, l'utilisation de diurétiques thiazidiques ou de lithium, le syndrome du lait alcalin, la nécrose graisseuse sous-cutanée et l'immobilisation prolongée. Le syndrome de Williams-Beuren est caractérisé par un faciès elfique, une sténose aortique sous-valvulaire, une petite taille et un retard de développement. Les caractéristiques du syndrome de Murk Jansen comprennent une taille extrêmement courte (nanisme à membres courts), des yeux proéminents, un palais arqué, des fontanelles grandes ouvertes et une micrognathie.
 
== Physiopathologie ==
== Physiopathologie ==
Dans le sérum, environ 45% du calcium est lié aux protéines, 45% existe sous forme de calcium libre ou ionisé, la forme active, tandis que 10% sont liés aux anions. L'acidose systémique diminue la liaison du calcium à l'albumine en augmentant les taux sériques tandis que l'alcalose provoque l'effet inverse. Les concentrations sériques de calcium sont les plus élevées chez les nouveau-nés et les nourrissons, diminuent pendant l'enfance et l'adolescence et se stabilisent aux valeurs des adultes à 17 ans. La majeure partie du calcium se trouve dans les os sous forme de phosphate de calcium tandis qu'un petit pourcentage se trouve dans les cellules et les fluides extracellulaires.  
Dans le sérum, environ 45% du calcium est lié aux protéines, 45% existe sous forme de calcium libre ou ionisé, la forme active, tandis que 10% sont liés aux anions. L'acidose systémique diminue la liaison du calcium à l'albumine en augmentant les taux sériques tandis que l'alcalose provoque l'effet inverse. Les concentrations sériques de calcium sont les plus élevées chez les nouveau-nés et les nourrissons, diminuent pendant l'enfance et l'adolescence et se stabilisent aux valeurs des adultes à 17 ans. La majeure partie du calcium se trouve dans les os sous forme de phosphate de calcium tandis qu'un petit pourcentage se trouve dans les cellules et les fluides extracellulaires.  


La concentration de calcium est régulée par le récepteur du calcium de la membrane plasmique, la PTH et son récepteur, la calcitonine et son récepteur, et par l'action de la vitamine D sur les reins, les os et les intestins. La PTH mobilise le calcium directement en améliorant la résorption osseuse, et indirectement, en stimulant une alpha-hydroxylase qui augmente la production de vitamine D3, conduisant à son tour à une absorption accrue du calcium par l'intestin et à une résorption osseuse accrue. L'hyperparathyroïdie primaire est due à un adénome solitaire ou à une hyperplasie diffuse de la glande. Dans cette condition, il existe un point de consigne anormal dans la relation entre les taux de calcium et de PTH et la sécrétion de PTH indépendante du calcium. L'hypercalcémie hypocalciurique familiale est héréditaire de modèle autosomique dominant et est due à une mutation inactivante dans le gène du récepteur sensible au calcium. Les lésions granulomateuses provoquent une production ectopique de vitamine D. Une hypercalcémie néonatale transitoire peut rarement être observée chez les nourrissons nés de mères souffrant d'hypoparathyroïdie. <ref name=":6">https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/29078931</ref><ref name=":0">https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/28613465</ref>
La concentration de calcium est régulée par le récepteur du calcium de la membrane plasmique, la PTH et son récepteur, la calcitonine et son récepteur, et par l'action de la vitamine D sur les reins, les os et les intestins. La PTH mobilise le calcium directement en améliorant la résorption osseuse, et indirectement, en stimulant une alpha-hydroxylase qui augmente la production de vitamine D3, conduisant à son tour à une absorption accrue du calcium par l'intestin et à une résorption osseuse accrue.
 
L'hyperparathyroïdie primaire est due à un adénome solitaire ou à une hyperplasie diffuse de la glande. Dans cette condition, il existe un point de consigne anormal dans la relation entre les taux de calcium et de PTH et la sécrétion de PTH indépendante du calcium. L'hypercalcémie hypocalciurique familiale est héréditaire de modèle autosomique dominant et est due à une mutation inactivante dans le gène du récepteur sensible au calcium. Les lésions granulomateuses provoquent une production ectopique de vitamine D. Une hypercalcémie néonatale transitoire peut rarement être observée chez les nourrissons nés de mères souffrant d'hypoparathyroïdie. <ref name=":6">https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/29078931</ref><ref name=":0">https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/28613465</ref>


L'hypercacémie due à l'hyperparathyroïdie est légère et pourrait durer des années et être asymptomatique. L'hypercalcémie due à une tumeur maligne est associée à une augmentation rapide des taux de calcium <ref name=":0" />
L'hypercacémie due à l'hyperparathyroïdie est légère et pourrait durer des années et être asymptomatique. L'hypercalcémie due à une tumeur maligne est associée à une augmentation rapide des taux de calcium.


== Présentation clinique ==
== Présentation clinique ==
{{Section ontologique | classe = Maladie | nom = Présentation clinique}}
Les symptômes d'hypercalcémie sont généralement observés lorsque les taux de calcium sérique sont supérieurs à 12 mg / dl. Indépendamment de l'étiologie, les signes et symptômes généraux peuvent être résumés par «des gémissements, des os, des pierres, des gémissements, des trônes et des connotations psychiques» .<ref name=":0" />
Les symptômes d'hypercalcémie sont généralement observés lorsque les taux de calcium sérique sont supérieurs à 12 mg / dl. Indépendamment de l'étiologie, les signes et symptômes généraux peuvent être résumés par «des gémissements, des os, des pierres, des gémissements, des trônes et des connotations psychiques» .<ref name=":0" />
* Gémissements: symptômes gastro-intestinaux tels que douleur, nausée et vomissements. L'hypercalcémie peut entraîner un ulcère gastro-duodénal et une pancréatite.
* Gémissements: symptômes gastro-intestinaux tels que douleur, nausée et vomissements. L'hypercalcémie peut entraîner un ulcère gastro-duodénal et une pancréatite.
* Os: complications osseuses telles que douleurs osseuses. L'hypercalcémie peut entraîner l'ostéoporose, l'ostéomalacie, l'arthrite et des fractures pathologiques.
* Os: complications osseuses telles que douleurs osseuses. L'hypercalcémie peut entraîner l'ostéoporose, l'ostéomalacie, l'arthrite et des fractures pathologiques.
Ligne 73 : Ligne 69 :


Une hypercalcémie sévère inhibe la dépolarisation neuromusculaire et myocardique entraînant une faiblesse musculaire et des arythmies. Les effets cardiovasculaires comprennent un intervalle PR prolongé, un intervalle QT court, un complexe QRS élargi et une bradycardie. Une augmentation de la soif avec polydipsie et polyurie est initialement observée, évoluant vers une néphrolithiase et une néphrocalcinose dans les cas chroniques. Les caractéristiques neurologiques comprennent une concentration réduite, une altération de l'état mental allant de la confusion à l'irritabilité. Des niveaux supérieurs à 14 mg / dL peuvent provoquer une encéphalopathie et des niveaux supérieurs à 15 mg / dL constituent une urgence médicale. Une douleur abdominale aiguë sévère devrait être un indice pour évaluer la pancréatite. Les modifications osseuses peuvent entraîner des douleurs osseuses, des anomalies de la marche et des fractures et sont considérées radiologiquement comme une résorption osseuse sous-périostée et endostée. Chez les nourrissons et les jeunes enfants, l'hypercalcémie peut entraîner une faible prise de poids et un retard de croissance. <ref name=":0" />
Une hypercalcémie sévère inhibe la dépolarisation neuromusculaire et myocardique entraînant une faiblesse musculaire et des arythmies. Les effets cardiovasculaires comprennent un intervalle PR prolongé, un intervalle QT court, un complexe QRS élargi et une bradycardie. Une augmentation de la soif avec polydipsie et polyurie est initialement observée, évoluant vers une néphrolithiase et une néphrocalcinose dans les cas chroniques. Les caractéristiques neurologiques comprennent une concentration réduite, une altération de l'état mental allant de la confusion à l'irritabilité. Des niveaux supérieurs à 14 mg / dL peuvent provoquer une encéphalopathie et des niveaux supérieurs à 15 mg / dL constituent une urgence médicale. Une douleur abdominale aiguë sévère devrait être un indice pour évaluer la pancréatite. Les modifications osseuses peuvent entraîner des douleurs osseuses, des anomalies de la marche et des fractures et sont considérées radiologiquement comme une résorption osseuse sous-périostée et endostée. Chez les nourrissons et les jeunes enfants, l'hypercalcémie peut entraîner une faible prise de poids et un retard de croissance. <ref name=":0" />
=== Facteurs de risque ===
{{Section ontologique | classe = Maladie | nom = Facteurs de risque}}
* {{Facteur de risque | nom = Facteur de risque 1}}
* {{Facteur de risque | nom = Facteur de risque 2}}
* {{Facteur de risque | nom = Facteur de risque 3}}
* ...


=== Questionnaire ===
=== Questionnaire ===
Ligne 131 : Ligne 119 :


== Diagnostic différentiel ==
== Diagnostic différentiel ==
 
Voir section Étiologie
{{Section ontologique | classe = Maladie | nom = Diagnostic différentiel}}
* {{Diagnostic différentiel | nom = Diagnostic différentiel 1}}
* {{Diagnostic différentiel | nom = Diagnostic différentiel 2}}
* {{Diagnostic différentiel | nom = Diagnostic différentiel 3}}
* ...
* Hypermagnésémie
* Hyperparathyroïdie
* Hyperphosphatémie <ref name=":0" />


== Traitement ==
== Traitement ==
Ligne 164 : Ligne 144 :


{{Section ontologique | classe = Maladie | nom = Complications}}
{{Section ontologique | classe = Maladie | nom = Complications}}
* {{Complication | nom = Complication 1}}
* {{Complication | nom = Pancréatite aiguë|RR=|référence_RR=|RC=}}
* {{Complication | nom = Complication 2}}
* {{Complication | nom = Ulcère|RR=|référence_RR=|RC=}}
* {{Complication | nom = Complication 3}}
* {{Complication | nom = Lithiases rénales|RR=|référence_RR=|RC=}}
* ...
*  
* La dépression
* La dépression
* Calculs rénaux
* Calculs rénaux

Version du 31 décembre 2020 à 15:03

Hypercalcémie
Maladie
Caractéristiques
Signes Psychose (approche clinique), Douleur abdominale, Dépression
Symptômes
Douleur osseuse, Nausées, Perte de mémoire, Fatigue , Psychose (approche clinique), Douleur abdominale, Constipation , Vomissement , Dépression, Polyurie , ... [+]
Informations
Wikidata ID Q1474877
Spécialités Endocrinologie, néphrologie

Page non révisée
__NOVEDELETE__
Objectif du CMC
Troubles du métabolisme du calcium (12-2)

Le calcium est le cation le plus abondant dans le corps humain et joue un rôle essentiel dans la transmission neurale, l'activité enzymatique, la fonction myocardique, la coagulation et d'autres fonctions cellulaires.

L'hypercalcémie est définie comme la concentration de calcium sérique supérieure à 2.6 mmol/L ou un calcium ionisé supérieur à 1.3 mmol/L [1] L'hyperparathyroïdie primaire et la malignité représentent 90% des cas d'hypercalcémie. [2]

Épidémiologie

La prévalence de l'hypercalcémie dans la population générale est d'environ 1% à 2%. La plupart des cas (90%) d'hypercalcémie sont secondaires à une hyperparathyroïdie primaire et à une hypercalcémie associée à une malignité. La prévalence de l'hyperparathyroïdie primaire dans la population générale varie de 0,2% à 0,8% et augmente avec l'âge. Dans l'ensemble, 2% de tous les cancers sont associés à une hypercalcémie, mais dans le groupe d'âge pédiatrique, la prévalence est d'environ 0,4% à 1,3% .

Étiologies

Physiopathologie

Dans le sérum, environ 45% du calcium est lié aux protéines, 45% existe sous forme de calcium libre ou ionisé, la forme active, tandis que 10% sont liés aux anions. L'acidose systémique diminue la liaison du calcium à l'albumine en augmentant les taux sériques tandis que l'alcalose provoque l'effet inverse. Les concentrations sériques de calcium sont les plus élevées chez les nouveau-nés et les nourrissons, diminuent pendant l'enfance et l'adolescence et se stabilisent aux valeurs des adultes à 17 ans. La majeure partie du calcium se trouve dans les os sous forme de phosphate de calcium tandis qu'un petit pourcentage se trouve dans les cellules et les fluides extracellulaires.

La concentration de calcium est régulée par le récepteur du calcium de la membrane plasmique, la PTH et son récepteur, la calcitonine et son récepteur, et par l'action de la vitamine D sur les reins, les os et les intestins. La PTH mobilise le calcium directement en améliorant la résorption osseuse, et indirectement, en stimulant une alpha-hydroxylase qui augmente la production de vitamine D3, conduisant à son tour à une absorption accrue du calcium par l'intestin et à une résorption osseuse accrue.

L'hyperparathyroïdie primaire est due à un adénome solitaire ou à une hyperplasie diffuse de la glande. Dans cette condition, il existe un point de consigne anormal dans la relation entre les taux de calcium et de PTH et la sécrétion de PTH indépendante du calcium. L'hypercalcémie hypocalciurique familiale est héréditaire de modèle autosomique dominant et est due à une mutation inactivante dans le gène du récepteur sensible au calcium. Les lésions granulomateuses provoquent une production ectopique de vitamine D. Une hypercalcémie néonatale transitoire peut rarement être observée chez les nourrissons nés de mères souffrant d'hypoparathyroïdie. [4][5]

L'hypercacémie due à l'hyperparathyroïdie est légère et pourrait durer des années et être asymptomatique. L'hypercalcémie due à une tumeur maligne est associée à une augmentation rapide des taux de calcium.

Présentation clinique

Les symptômes d'hypercalcémie sont généralement observés lorsque les taux de calcium sérique sont supérieurs à 12 mg / dl. Indépendamment de l'étiologie, les signes et symptômes généraux peuvent être résumés par «des gémissements, des os, des pierres, des gémissements, des trônes et des connotations psychiques» .[5]

  • Gémissements: symptômes gastro-intestinaux tels que douleur, nausée et vomissements. L'hypercalcémie peut entraîner un ulcère gastro-duodénal et une pancréatite.
  • Os: complications osseuses telles que douleurs osseuses. L'hypercalcémie peut entraîner l'ostéoporose, l'ostéomalacie, l'arthrite et des fractures pathologiques.
  • Pierres: calculs rénaux provoquant de la douleur.
  • Gémissements: fait référence à la fatigue et au malaise.
  • Trônes: polyurie, polydipsie et constipation (assis sur les toilettes alors que vous êtes assis sur un trône).
  • Signes psychiques: léthargie, confusion, dépression et perte de mémoire.

Une hypercalcémie sévère inhibe la dépolarisation neuromusculaire et myocardique entraînant une faiblesse musculaire et des arythmies. Les effets cardiovasculaires comprennent un intervalle PR prolongé, un intervalle QT court, un complexe QRS élargi et une bradycardie. Une augmentation de la soif avec polydipsie et polyurie est initialement observée, évoluant vers une néphrolithiase et une néphrocalcinose dans les cas chroniques. Les caractéristiques neurologiques comprennent une concentration réduite, une altération de l'état mental allant de la confusion à l'irritabilité. Des niveaux supérieurs à 14 mg / dL peuvent provoquer une encéphalopathie et des niveaux supérieurs à 15 mg / dL constituent une urgence médicale. Une douleur abdominale aiguë sévère devrait être un indice pour évaluer la pancréatite. Les modifications osseuses peuvent entraîner des douleurs osseuses, des anomalies de la marche et des fractures et sont considérées radiologiquement comme une résorption osseuse sous-périostée et endostée. Chez les nourrissons et les jeunes enfants, l'hypercalcémie peut entraîner une faible prise de poids et un retard de croissance. [5]

Questionnaire

La section obligatoire Questionnaire ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section traite des symptômes à rechercher à l'anamnèse (questionnaire). Les symptômes sont ressentis et exprimés par les patients.
Formats:Liste à puces
Balises sémantiques: Symptôme, Élément d'histoire
Commentaires:
 
  • Cette section doit faire l'usage des propriétés sémantiques de type Élément d'histoire et Symptôme lors de l'énumération de ces éléments.
  • Attention de ne pas confondre les signes et les symptômes. Les signes sont objectivées à l'examen physique alors que les symptômes sont relatées par le patient.
    • La dyspnée est un symptôme, alors que la tachypnée est un signe.
    • La tachycardie est un signe, alors que la palpitation est un symptôme.
    • Rarement, certains éléments peuvent être à la fois des signes ET des symptômes. Par exemple, la fièvre peut être mesurée par le patient et figurer au questionnaire.
  • Les symptômes des complications potentielles peuvent être évoqués dans cette section, mais ils ne doivent pas être spécifiés avec des balises sémantiques.
  • Dans les modèles sémantiques, insérez un symptôme par modèle (ne pas regrouper). Par exemple, la nausée et les vomissements doivent être mis dans deux modèles distincts.
  • N'utilisez pas de tableau pour cette section : utilisez plutôt un texte ou une liste à puce. Il faut garder les tableaux pour les sections qui en nécessitent le plus dans le but de ne pas surcharger la page.
  • Les facteurs de risque sont déjà présents dans la section du même nom. Il est inutile de le mentionner de nouveau dans la section Questionnaire.
  • Si vous désirez discuter de la manière de distinguer certains diagnostics différentiels au questionnaire, il est préférable d'utiliser la section Approche clinique ou de créer/améliorer une page de type Approche clinique.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur des modèles Symptôme et Élément d'histoire (prévalence, sensibilité, spécificité, etc.).
Exemple:
 
Les symptômes de l'infarctus du myocarde sont :
  • une douleur thoracique [Symptôme] de type serrement irradiant dans le bras gauche ou dans la mâchoire
  • des nausées [Symptôme]
  • des sueurs [Symptôme]
  • de la dyspnée [Symptôme].

D'autres éléments à rechercher au questionnaire de l'infarctus sont :

  • la prise récente d'inhibiteur de la PDE [ne pas mettre de modèle Symptôme]
  • la prise récente de cocaïne [Élément d'histoire]
  • des palpitations (pourrait signaler des arythmies malignes) [ne pas mettre de modèle Symptôme].

Il est parfois pertinent de mentionner des symptômes qui sont absents, comme dans la pharyngite à streptocoque. Les symptômes de la pharyngite à streptocoque sont :

  • l'odynophagie [Symptôme]
  • la fièvre [Symptôme]
  • l'absence de rhinorrhée [Symptôme]
  • l'absence de changement de la voix [Symptôme]
  • l'absence de toux [Symptôme].

Examen clinique

La section obligatoire Examen clinique ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section traite des signes à rechercher lors de l'examen clinique.
Formats:Liste à puces
Balises sémantiques: Examen clinique, Signe clinique
Commentaires:
 
  • Cette section doit faire l'usage de propriétés sémantiques de type Signe clinique lors de l'énumération de ces éléments ainsi que des propriétés de type Examen clinique.
  • Dans certains cas, les signes peuvent être d'autres maladies (voir la section Exemple).
  • Ne pas mettre de symptôme dans l'examen clinique. Les signes cliniques sont objectivés à l'examen physique par le clinicien.
    • La dyspnée est un symptôme, alors que la tachypnée est un signe.
    • La tachycardie est un signe, alors que la palpitation est un symptôme.
    • Rarement, certains éléments peuvent être à la fois des signes ET des symptômes. Par exemple, la fièvre peut être mesurée par le patient et figurer au questionnaire.
  • Les signes des complications potentielles peuvent être évoqués dans cette section, mais ils ne doivent pas être spécifiés avec des balises sémantiques.
  • La liste à puce est le format à privilégier : rarement, un tableau peut être employé, mais cela est à réserver aux cas où la complexité de l'information l'exige.
  • Si vous désirez discuter de la manière de distinguer certains diagnostics différentiels à l'examen clinique, il est préférable d'utiliser la section Approche clinique ou de créer/améliorer une page de type Approche clinique.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur des modèles Examen clinique et Signe clinique (sensibilité, spécificité, VPP, VPN, etc.)
Exemple:
 
L'examen physique de l'appendicite démontrera les éléments suivants :
  • aux signes vitaux [examen clinique] :
    • de la fièvre [signe clinique]
    • des signes de choc septique [signe clinique] si appendicite compliquée (tachycardie, hypotension, tachypnée)
  • à l'examen abdominal [examen clinique]:
    • une sensibilité diffuse à la palpation (phase précoce) [signe clinique]
    • un signe de McBurney positif (généralement un peu plus tard dans la présentation) [signe clinique]
    • un signe de Rovsing positif [signe clinique]
    • un ressaut positif [signe clinique]
    • un signe du Psoas positif [signe clinique]
    • un signe de l'obturateur positif [signe clinique]
  • un examen gynécologique [examen clinique] normal [signe clinique].

Examens paracliniques

La section obligatoire Examens paracliniques ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section concerne les tests à demander lorsque la maladie est suspectée et les résultats attendus en présence de la maladie.
Formats:Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques: Examen paraclinique, Signe paraclinique
Commentaires:
 
  • Chaque examen paraclinique doit être spécifiée à l'aide du modèle Examen paraclinique et ses résultats attendus à l'aide du modèle Signe paraclinique.
  • La liste à puce est le format à utiliser, toujours précédée d'une courte phrase introductive avec un deux-points. Parfois, présenter les examens paracliniques/signes paracliniques sous la forme d'un tableau peut-être optimal, mais cela est à réserver aux cas où la complexité de l'information l'exige.
  • Il est important d'être précis. Par exemple, « radiographie du genou » est préférable à « radiographie », « TDM abdominal avec contraste » > « TDM abdominal », etc.
  • Il est possible de mettre des examens paracliniques qui sont indiqués pour une maladie, mais qui sont normaux. Par exemple, la radiographie thoracique dans l'infarctus du myocarde, qui sert essentiellement à dépister d'autres maladies (dissection aortique, oedème pulmonaire aigu).
  • Un signe paraclinique peut être normal. Par exemple, un trou anionique normal (signe paraclinique) peut être utile dans le contexte d'une acidose métabolique.
  • Il est utile de séparer les laboratoires et les imageries en deux sous-sections distinctes.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur des modèles Examen paraclinique et Signe paraclinique (sensibilité, spécificité, VPP, VPN, etc.).
Exemple:
 
Les examens suivants sont utiles dans la démarche d'investigation du VIPome :
  • les électrolytes fécaux [examen paraclinique] : le trou osmolaire fécal est habituellement inférieur à 50 mOsm/kg [signe paraclinique]
  • le taux de VIP sérique [examen paraclinique] : habituellement supérieur à 500 pg/mL [signe paraclinique]
  • le taux de catécholamines sériques [examen paraclinique]
  • le taux de polypeptides pancréatiques sériques : les polypeptides pancréatiques sériques sont habituellement augmentés [signe paraclinique]
  • les électrolytes sériques [examen paraclinique] : l'hypokaliémie [signe paraclinique], l'hyperchlorémie [signe paraclinique] et l'hypercalcémie [signe paraclinique] sont typiques
  • la glycémie [examen paraclinique]: l'hyperglycémie [signe paraclinique] est fréquente
  • le gaz artériel [examen paraclinique]/ gaz veineux [examen paraclinique] : le gaz artériel ou veineux peuvent détecter une acidose métabolique [signe paraclinique] à trou anionique normal [signe paraclinique]
  • l'ECG [examen paraclinique], si hypokaliémie ou hypercalcémie.

L'hypercalcémie peut être classée en [5]


  • Hypercalcémie légère: 10,5 à 11,9 mg / dL
  • Hypercalcémie modérée: 12,0 à 13,9 mg / dL
  • Crise hypercalécémique: 14,0 à 16,0 mg / dL[5]

La plupart des cas d'hypercalcémie sont détectés lors de tests de routine. Le travail pour l'étiologie comprend l'obtention de PTH sérique, de calcitonine, de vitamine D, de calcium ionisé, de phosphore, de magnésium, de taux de phosphatase alcaline, de fonctions rénales et de rapport calcium-créatinine urinaire. Des dosages immunochimiluminométriques sensibles et spécifiques doivent être utilisés pour mesurer l'hormone parathyroïdienne (PTH) (i-PTH). L'hyperparathyroïdie est caractérisée par des taux élevés de calcium, d'i-PTH et de faibles niveaux de phosphore. L'hypercalcémie hypocalciurique familiale a des taux de PTH anormalement normaux avec une clairance élevée de la créatinine en magnésium et en calcium faible. D'autres causes d'hypercalcémie ont généralement de faibles taux de PTH. Les patients souffrant d'hypercalcémie et d'hypervitaminose D ont des concentrations sériques élevées de calcidiol, tandis que les patients atteints d'une maladie granulomateuse ont des niveaux élevés de calcitriol. Chez les patients présentant une hypercalcémie associée à une tumeur maligne, les taux de peptides liés à la PTH sont élevés. L'imagerie est indiquée pour identifier la néphrolithiase et la néphrocalcinose. Les nouveau-nés et les nourrissons qui présentent une hypercalcémie en présence de signes dysmorphiques devraient inciter à une évaluation du syndrome de Williams ou de Murk Jansen.

Des études d'imagerie sont effectuées pour exclure la sarcoïdose ou le cancer du poumon. Une mammographie est utilisée pour exclure un cancer du sein et une tomodensitométrie est effectuée pour exclure un cancer du rein. Les glandes parathyroïdes sont examinées par échographie et IRM. [5]

Les caractéristiques ECG de l'hypercalcémie comprennent:


  • Aplatissement ou inversion de l'onde T
  • Légère prolongation des intervalles QRS et PR
  • Élévation ST
  • Présence de l'onde J à la fin du complexe QRS [5]

Approche clinique

La section facultative Approche clinique ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Alors que les sections Questionnaire, Examen clinique et Examens paracliniques servent à énumérer, cette section sert à intégrer tous ces éléments pour discuter du raisonnement du clinicien. C'est en quelque sorte la manière dont les cliniciens réfléchissent lorsque confrontés à cette maladie : c'est la section par excellence pour l'enseignement.
Formats:Texte, Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
  • C'est la seule section dans laquelle on peut répéter des informations qui ont déjà été mentionnées auparavant.
  • L'utilisation du modèle Flowchart (diagramme) est encouragée. Voir Aide:Diagramme.
  • Le format attendu est libre (texte, liste, tableau, diagramme).
Exemple:
 

Diagnostic

La section facultative Diagnostic ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Cette section traite de la manière dont on peut diagnostiquer une maladie en tenant compte de l'histoire, de l'examen clinique et des investigations. C'est dans cette section que se retrouveront les critères permettant d'infirmer ou de confirmer la présence de la maladie (lorsqu'ils existent).
Formats:Texte, Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
  • Si des critères diagnostiques précis et officiels existent, cette section sert à les répertorier.
  • Si la forme des critères diagnostiques est complexe, il est possible de présenter l'information sous forme de tableau. La liste à puce est néanmoins à privilégier.
Exemple:
 
L'asystolie est un diagnostic électrocardiographique. L'absence d'activité électrique chez un patient inconscient sans pouls permet de confirmer le diagnostic, tout en s'assurant qu'il n'y a pas de cable débranché et que la calibration du moniteur est adéquate.

Selon le Fourth Universal Definition of Myocardial Infarction, l'infarctus aigu du myocarde est diagnostiqué lorsqu'il y a :

  • une blessure myocardique aiguë
  • des évidences cliniques d'ischémie aiguë du myocarde
  • avec une élévation et/ou baisse des troponines sériques (avec au moins une valeur au-dessus du 99e percentile) et au moins un des éléments suivants :
    • des symptômes compatibles avec l'ischémie myocardique
    • un changement ischémique de novo à l'ECG
    • une apparition d'ondes Q pathologiques
    • une évidence à l'imagerie de nouvelles pertes de myocardes viables
    • une évidence à l'imagerie de nouvelles pertes de mobilité régionale de la contractilité
    • une identification d'un thrombus coronarien par angiographie ou autopsie.

Diagnostic différentiel

Voir section Étiologie

Traitement

La section obligatoire Traitement ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section décrit le traitement de la maladie.
Formats:Liste à puces, Tableau, Texte
Balises sémantiques: Traitement, Traitement pharmacologique
Commentaires:
 
  • Chaque traitement (et son indication) doit être spécifié à l'aide d'une propriété sémantique de type Traitement.
  • La liste à puce et le tableau sont les formats à privilégier.
  • La liste à puce doit toujours être précédée d'une courte phrase introductive avec un deux-points.
  • Il faut garder en tête lorsqu'on écrit cette section que le clinicien qui consulte cette page doit être en mesure de retrouver l'information dont il a besoin rapidement. La division de l'information doit tenir compte de cette contrainte.
  • Chaque traitement (et son indication) doit être spécifié à l'aide d'une propriété sémantique de type Traitement. Si disponible, ajoutez les données épidémiologiques dans le modèle sémantique du traitement par rapport à l'efficacité du traitement (RRA, RRR, NNT, NNH, etc.).
  • Indiquez la posologie des médicaments ainsi que la durée du traitement. Les posologies de médicaments doivent être systématiquement référencées. Un médicament mentionné sans la posologie a une utilité limitée pour le clinicien qui visite la page.
  • Si un traitement approprié de la maladie est une procédure, ne décrivez pas cette procédure dans la section traitement.
    • Ne décrivez pas comment on installe un drain thoracique dans le pneumothorax. La technique d'installation du drain thoracique sera détaillée sur une page de type Procédure. Tenez-vous en à l'indication de la procédure pour la présente maladie. Par exemple, le drain thoracique est indiqué en présence d'un pneumothorax de > 3 cm.
    • Ne détaillez pas l'onyxectomie dans la page sur l'ongle incarné. Dites plutôt que l'onyxectomie est appropriée dans l'ongle incarné dans les situations XYZ.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur du modèle Traitement (NNH, NNT, RRR, RRA, etc.)
  • Lorsqu'il n'y a pas de traitement, ajouter une balise de type [Traitement] et la faire pointer vers Absence d'intervention.
Exemple:
 

Un traitement de l'hypercalcémie est nécessaire si le patient est symptomatique ou si le taux de calcium est supérieur à 15 mg / dL, même chez les patients asymptomatiques. Les objectifs du traitement de l'hypercalcémie comprennent une élimination accrue du liquide extracellulaire, une réduction de l'absorption gastro-intestinale (GI) et une diminution de la résorption osseuse. Le traitement immédiat vise à restaurer le volume intravasculaire et à favoriser l'excrétion du calcium dans l'urine avec une perfusion de solution saline à 0,9% à deux fois le débit d'entretien jusqu'à ce que tout déficit hydrique soit remplacé et qu'une diurèse se produise (débit urinaire ≥ 200 mL / h à 300 mL / h) . L'hémodialyse est le traitement de choix pour diminuer rapidement la calcémie chez les patients souffrant d'insuffisance cardiaque ou rénale. Les diurétiques de l'anse doivent être utilisés avec prudence, car même s'ils peuvent augmenter l'excrétion rénale, une hypercalcémie paradoxale peut survenir en raison de la résorption osseuse.[5]

Les patients atteints d'hyperparathyroïdie nécessitent une exploration chirurgicale et l'élimination de la source de sécrétion accrue de PTH. En postopératoire, les patients doivent être étroitement surveillés pour le développement d'une hypocalcémie et d'une tétanie. Les bisphosphonates tels que l'étidronate, le pamidronate et l'alendronate sont les médicaments de choix pour l'hypercalcémie de malignité car ils inhibent l'activité ostéoclastique.[5]

La calcitonine peut être administrée par voie sous-cutanée mais dans la plupart des cas, les effets sont légers et limités à quelques jours. La mithramycine peut bloquer la fonction des ostéoclastes et est souvent administrée aux patients atteints d'hypercalcémie maligne. mais le médicament présente une toxicité rénale, hépatique et médullaire significative. [5]

L'hypercalcémie associée à un excès de vitamine D peut être traitée avec des stéroïdes car ils inhibent une activité alpha-hydroxylase. Le kétoconazole, un agent antifongique, a également été utilisé dans l'hypervitaminose D car il inhibe l'activité de la 1-alpha-hydroxylase. L'hypercalcémie d'immobilisation peut être évitée en encourageant l'activité comme une hydratation tolérée et adéquate. La cause spécifique de l'hypercalcémie doit être identifiée et le traitement dirigé en conséquence. [6][7][8][5]

Suivi

La section facultative Suivi ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Cette section traite du suivi de la maladie.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
  • Est-ce que la patient aura besoin d'être revu dans X semaines ?
  • Quels doivent être les consignes données au patient ?
  • Cette section peut également traiter du suivi intrahospitalier.
  • Quels sont les éléments cliniques (signes/symptômes) et paracliniques (imagerie et laboratoire) à répéter ? À quelle fréquence ? Pour quelle raison ?
Exemple:
 

Complications

La section obligatoire Complications ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section traite des complications possibles de la maladie.
Formats:Liste à puces, Texte
Balises sémantiques: Complication
Commentaires:
 
  • Chaque complication doit être spécifiée à l'aide du modèle Complication.
  • Si possible, veuillez ajouter la fréquence des complications.
  • Ne pas mentionner les complications de la procédure ou du traitement sur la page de la maladie.
    • Sur une page de tendinite, ne pas mettre dans les complications que l'ulcère d'estomac est une complication de la prise d'anti-inflammatoire. Cette complication figure seulement sur la page de type Médicament dans les effets indésirables.
    • Sur la page de l'appendicite, on ne nomme pas les complications de l'appendicectomie, mais seulement celles de l'appendicite. Les complications de l'appendicectomie sont décrites sur une page de type Procédure d'appendicectomie.
  • Ne pas confondre les facteurs de risque, les étiologies, les complications et le diagnostic différentiel. Les complications, ce sont les autres maladies qui se développent si on ne traite pas la maladie.
  • Le format attendu est la liste à puce, précédé d'une courte phrase introductive et d'un deux-points.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur du modèle Complication (risque relatif, etc.)
  • Lorsqu'il n'y a pas de complications, ajouter une balise de type [Complication] et la faire pointer vers Aucune complication.
Exemple:
 
Les complications de l'infarctus du myocarde sont :
  • la rupture d'un pilier mitral [Complication]
  • l'oedème aiguë du poumon [Complication]
  • la tachycardie ventriculaire [Complication]
  • le bloc AV de haut grade [Complication].

Évolution

La section facultative Évolution ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Cette section contient le pronostic et évolution naturelle de la maladie. Le pronostic est lié à la survie du patient atteint de la maladie. L'évolution naturelle est la manière dont évoluera la maladie du patient dans le temps.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
Exemple:
 
La dissection aortique est associée une mortalité très élevée. Au moins 30% des patients décèdent après leur arrivée à l'urgence, et ce, même après une intervention chirurgicale. Pour ceux qui survivent à la chirurgie, la morbidité est également très élevée et la qualité de vie est mauvaise. La mortalité la plus élevée d'une dissection aortique aiguë est dans les 10 premiers jours. Les patients qui ont une dissection chronique ont tendance à avoir un meilleur pronostic, mais leur espérance de vie est raccourcie par rapport à la population générale.[1] Sans traitement, la mortalité est de 1 à 3% par heure au cours des 24 premières heures, 30% à une semaine, 80% à deux semaines et 90% à un an.

L'hypercalcémie, lorsqu'elle survient à la suite d'un trouble bénin, a un bon pronostic mais lorsque la cause est secondaire à une tumeur maligne le pronostic est mauvais. Les patients présentant une hypercalcémie associée à une tumeur maligne sont souvent symptomatiques et nécessitent de fréquentes hospitalisations. Lorsque l'hypercalcémie est due à la production ectopique de protéines liées à la PTH, la plupart des patients sont décédés en quelques mois. Les lésions métastatiques ostéolytiques provoquent des fractures, des compressions nerveuses et des paralysies.[5]

Prévention

La section facultative Prévention ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Cette section traite des mesures préventives et du dépistage précoce de la maladie (lorsque pertinent).
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
Exemple:
 
La prévention primaire consiste à la prise en charge des facteurs de risque :
  • l'arrêt tabagique
  • l'activité physique régulière
  • la perte de poids si obésité
  • le bon contrôle du diabète, de l'hypertension et de l'hypercholestérolémie
  • éviter toute consommation de cocaïne.

Concepts clés

L'hypercalcémie doit être confirmée en prenant en compte le taux d'albumine sérique et en mesurant un taux de calcium ionisé.[5]

Références

__NOVEDELETE__
  1. 1,0 1,1 et 1,2 (en-US) « Hypercalcemia - Endocrine and Metabolic Disorders », sur Merck Manuals Professional Edition (consulté le 31 décembre 2020)
  2. (en) Salvatore Minisola, Jessica Pepe, Sara Piemonte et Cristiana Cipriani, « The diagnosis and management of hypercalcaemia », BMJ, vol. 350,‎ (ISSN 1756-1833, PMID 26037642, DOI 10.1136/bmj.h2723, lire en ligne)
  3. 3,0 et 3,1 (en) Marcella D. Walker et Shonni J. Silverberg, « Primary hyperparathyroidism », Nature Reviews Endocrinology, vol. 14, no 2,‎ , p. 115–125 (ISSN 1759-5037, DOI 10.1038/nrendo.2017.104, lire en ligne)
  4. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/29078931
  5. 5,00 5,01 5,02 5,03 5,04 5,05 5,06 5,07 5,08 5,09 5,10 5,11 5,12 et 5,13 https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/28613465
  6. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/29504223
  7. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/28857066
  8. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/25924757
Les sections suivantes sont remplies automatiquement et se peupleront d'éléments à mesure que des pages sont crées sur la plateforme. Pour participer à l'effort, allez sur la page Gestion:Contribuer. Pour comprendre comment fonctionne cette section, voir Aide:Fonctions sémantiques.

Fait partie de la présentation clinique de ...

Est une complication de ...