Réactions aux agents de contraste
Maladie | |
Caractéristiques | |
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Signes | Érythème polymorphe, Détresse respiratoire, Angio-œdème, Oedème généralisé , Tachycardie , Arythmie, Purpura, Œdème des membres inférieurs, Toux , Éternuements, ... [+] |
Symptômes |
Frissons, Convulsions, Dysphagie, Flushing, Congestion nasale, Rhinorrhée, Conjonctivite allergique, Dyspnée , Vertige , Céphalée , ... [+] |
Diagnostic différentiel |
Insuffisance cardiaque, Syncope vasovagale, Attaque de panique, Anaphylaxie, Réactions allergiques, Exacerbation aiguë de l'asthme |
Informations | |
Autres noms | Allergie à l'iode, allergie au gadolinium |
Spécialité | Radiologie |
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Toute contribution serait appréciée.
Description: | Cette section contient la définition du concept et devrait se résumer à quelques phrases au maximum : il ne s'agit pas d'une introduction. S'il existe des pages alternatives ou des nuances qui seraient susceptibles d'intéresser le lecteur, elles seront mentionnées dans cette section avec des liens. Le format attendu est le texte. |
Formats: | Texte |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: | Une erreur fréquente est de mettre des signes, des symptômes et le traitement dans l'introduction. Dans un soucis de concision, et considérant que votre page sera consultée autant sur ordinateur que sur les téléphones intelligents, la définition sert à définir à la manière d'un dictionnaire. |
Exemple: | L'appendicite est l'inflammation et l'infection de l'appendice. |
Les réactions aux agents de contraste, également appelés produits de contraste, sont des complications iatrogènes résultant de l'administration d'un agent de contraste dans un contexte d'imagerie.
Étiologies
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | Cette section décrit les étiologies de la maladie, c'est-à-dire ce qui cause la maladie (ex. le diabète de type 2 cause la néphropathie diabétique). Les étiologies doivent être identifiées avec le modèle Étiologies. |
Formats: | Texte, Liste à puces, Tableau |
Balises sémantiques: | Étiologie |
Commentaires: |
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Exemple: | Parmi les étiologies les plus courantes d'occlusion de l'intestin grêle, on retrouve :
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Le type d'agent de contraste utilisé dépend de la modalité et de l'objectif de l'imagerie que le patient recevra.[1] Ils peuvent notamment être administré par voie orale, rectale ou intravasculaire. Pour les patients subissant une imagerie radiographique comme les rayons X ou la tomodensitométrie (TDM), les agents de contraste concernés sont les suivants[1][2][3] :
- les agents à base d'iode (les agents ioniques étant plus dangereux que les agents non ioniques)
- les agents de baryum
- les agents de gadolinium
- les agents par des microbulles.
La toxicité du contraste se produit lorsque la substance utilisée comme agent de contraste provoque des effets nocifs sur les tissus organiques; elle peut se produire chez n'importe quel patient avec n'importe quel produit de contraste[1]. Elle peut survenir lorsque les antécédents médicaux d'un patient ne sont pas entièrement compris, notamment sur les allergies, les problèmes cardiaques ou les maladies rénales.
À noter que l'amalgame entre les allergies aux crustacés et les allergies à l'iode était un mythe médical; on note qu'il n'y avait pas d'augmentation des réactions de type allergique de contraste chez les patients souffrant d'allergies connues aux fruits de mer.[1][4][5]
Épidémiologie
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Description: | Cette section contient les données épidémiologiques sur la maladie (ex. incidence, prévalence, coûts en hospitalisation, proportion d'hommes-femmes, régions où la prévalence est plus élevée, etc.). Chaque donnée épidémiologique doit être appuyée par une référence. Idéalement, des statistiques canadiennes et québécoises sont mentionnées lorsque disponibles. |
Formats: | Texte |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: | Les facteurs de risque ne sont pas présentés ici, mais bien dans la sous-section Facteurs de risque (Présentation clinique). Le pronostic et l'évolution naturelle de la maladie sont décrits dans la section Évolution. |
Exemple: | La FRP est une maladie relativement rare qui affecte le plus souvent les patients âgés de 40 à 60 ans. Une prédominance masculine est observée avec un ratio H : F estimé à environ 2:1 ou 3:1. L'incidence de la FRP est inconnue, mais est estimée à 1 pour 200 000 à 500 000 par an. |
Les néphropathies induite par le contraste (NIC) et les réactions allergiques sont les complications à craindre lors de l'injection des produits de contraste.
La littérature indique des taux de NIC estimés à 10 % de toutes les insuffisances rénales nosocomiales; le produit de contraste étant reconnu comme la 3e cause la plus fréquente de nouvelle insuffisance rénale aiguë chez les patients hospitalisés. Cela dit, une méta-analyse récente de 54 000 patients appariés n'a trouvé aucune différence dans la prévalence des lésions rénales aiguës entre les patients ayant reçu une imagerie avec ou sans contraste.[6] Ces études suggèrent que la fréquence des NIC est bien inférieure à ce que l'on croyait auparavant.[1]
De nombreuses études regroupent les effets indésirables autres que les NIC en réactions de type allergique et en réactions physiologiques. La prévalence des réactions d'hypersensibilité immédiates suite aux agents de contrastes iodés dépend de la solution injectée. Dans le passé, l'utilisation d'agents à haute osmolarité entraînait une réaction indésirable chez jusqu'à 15 % des patients. De nos jours, on estime à 2% la prévalence de réactions suite à l'injection d'un produit monomère ou dimère ionique, et une fréquence atteignant 0,5% pour les solutions non ioniques. Il en est de même pour les réactions sévères, se produisant chez 0,2% des patients recevant une solution ionique, comparativement à 0,04% chez ceux ayant reçu un agent non ionique.[7][8] Parmi ces effets, environ 90 % étaient des nausées, des vomissements et une légère éruption cutanée qui ont été gérés par l'observation et la diphenhydramine seule.
Physiopathologie
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Description: | La physiopathologie traite des mécanismes biologiques qui conduisent à l'apparition d'une maladie. |
Formats: | Texte |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: | L'histopathologie doit figurer dans la section Examen paraclinique, et non dans la section physiopathologie. |
Exemple: | Le VIP est une neurohormone composée de 28 acides aminés et appartenant à la famille des sécrétines-glucagon. Il est produit dans le système nerveux central ainsi que dans les neurones des voies gastro-intestinales, respiratoires et urogénitales. Il agit, via l'expression d'adénylate cyclase cellulaire (AMPc), à titre de vasodilatateur et de régulateur de l'activité des muscles lisses, de stimulateur de la sécrétion d'eau et d'électrolytes par le tractus intestinal, d'inhibiteur de la sécrétion d'acide gastrique et de promoteur du flux sanguin principalement dans le tractus gastro-intestinal. L'ensemble de ces éléments peuvent entraîner une hypokaliémie, une hyperglycémie, une hypomagnésémie et une hypercalcémie qui sont habituellement responsables de la présentation clinique. |
La toxicité aux agents de contraste peut se manifester de plusieurs façons et via plusieurs mécanismes sous-jacents.[1]
La NIC est caractérisée par une altération soudaine de la fonction rénale dans les 24 à 48 heures suivant l'exposition au produit de contraste. Tout comme son épidémiologie, la physiopathologie de la NIC est partiellement comprise. Bien qu'il n'existe actuellement aucun critère de diagnostic quantitatif pour la NIC, celui-ci est fortement suggéré si un patient présente l'un des éléments suivants dans les 48 heures suivant l'exposition à un agent de contraste iodé : [1]
- la créatinine sérique a augmenté de plus de 25 % par rapport au départ
- la créatinine sérique a augmenté 0,3 à 0,5 mg/dL
- le débit urinaire a diminué à moins de 0,5 mL/kg par heure pendant plus de 6 heures[1].
À noter que l'augmentation de la créatinine sérique atteindra un pic entre le 3e et 5e jour après l'administration du contraste pour revenir à la normal après 7 à 10 jours.[2]
De nombreux mécanismes de lésions rénales ont été postulés comme étant à l'origine de la nécrose tubulaire aiguë (ATN) après exposition au produit de contraste. Parmi celles-ci, l'explication la mieux acceptée est une combinaison de cytotoxicité directe sur les cellules des tubules rénaux et de vasoconstriction rénale induite. En effet, les agents de contraste semblent [1][9] :
- diminuer le taux de filtration glomérulaire en modifiant la viscosité du liquide tubulaire
- inhiber la rétroaction tubulo-glomérulaire en provoquant une diurèse
- endommager les membranes du néphron via une production accrue d'espèces réactives de l'oxygène.
La fonction cardiaque et l'état hémodynamique sont plus singuliers que les effets de la NIC. Plus précisément, la teneur élevée en osmolaire du produit de contraste entraîne une extraction de l'eau de l'interstitium et une augmentation du volume sanguin, entraînant une surcharge du cœur droit et une diminution des fonctions cardiaques.
On suppose que les réactions de type allergique aux agents de contraste sont médiées par la libération directe d'histamine et d'autres médiateurs par les basophiles et les éosinophiles. La réaction n'est pas associée à l'implication des IgE.[10] Les patients auront une réponse après l'exposition primaire au produit de contraste sans sensibilisation préalable. Les nouveaux agents non ioniques à faible osmolalité ont tendance à produire des niveaux inférieurs de libération d'histamine, ce qui entraîne moins d'événements indésirables. Bien que la présentation clinique d'une réaction à un produit de contraste est diverse, il est nécessaire d'avoir été exposé à un agent de contraste au cours des 72 heures[1].
Facteurs de risque
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Description: | Cette section contient les facteurs de risque de la maladie. Ces facteurs de risque peuvent être des maladies, des anomalies génétiques, des caractéristiques individuelles (l'âge, le sexe, l'origine ethnique, un certain type d'alimentation), etc. |
Formats: | Liste à puces, Tableau |
Balises sémantiques: | Facteur de risque |
Commentaires: |
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Exemple: | Les facteurs de risque de l'infarctus du myocarde sont :
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Pour le développement d'une néphropathie, on retrouve les facteurs de risques suivants[2] :
- une insuffisance rénale chronique
- un diabète préexistant
- la prise de metformine
- une maladie cardiovasculaire préexistante
- l'âge avancé
- un myélome multiple
- la déshydratation
- la prise d'un médicament néphrotoxique
- l'injection d'une forte dose du produit de contraste.
Le prédicteur du score de Roxana Mehran pour la NIC calcule le risque du patient en fonction des éléments suivants [1] :
- l'âge (4 points si plus de 75 ans)
- l'anémie (3 points)
- le diabète (3 points)
- l'insuffisance cardiaque congestive ( 5 points)
- la présence d'une pompe à ballon intra-aortique (5 points)
- un taux de filtration glomérulaire estimé (eGFR) de 40 à 60 (2 points)
- un eGFR de 20 à 40 (4 points)
- un eGFR inférieur à 20 (6 points)
- une hypotension nécessitant un support inotrope (5 points)
- un volume de produit de contraste élevé (1 point pour 100 mL).
Un score de moins de 6 points est défini comme un risque minimal de 7,5%. Le risque maximum est indiqué par plus de 16 points, calculé comme un risque de NIC de 57 %.[1]
Pour les réactions allergiques, les facteurs de risque sont[11][12] :
- une réaction anaphylactique antérieure : le risque de récurrence oscille entre 8% et 25%, mais on ne note pas de réactivité croisée entre les différentes classes d'agents de contraste
- les antécédents d'allergies : il y a un risque plus important d'être atteint d'urticaire. À titre de rappel, les allergies aux fruits de mer ne mettent pas significativement à risque le patient
- un asthme évolutif: on note une fréquence plus élevée de bronchospasme après l'injection du produit de contraste, mais il n'est pas recommandé de traiter en prévention basé uniquement sur cet élément. Un risque plus élevé de bronchospasme est aussi présent chez ceux avec des antécédents de maladie pulmonaire obstructive chronique (MPOC)
- une insuffisance rénale chronique
- l'anxiété: la littérature a démontré une prévalence de réactions aux agents de contraste plus importante chez les personnes anxieuses
- des antécédents de maladie cardiovasculaire : on note beaucoup plus de changements hémodynamiques chez ces patients.
À noter qu'en général, les femmes enceintes et les femmes qui allaitent sont particulièrement à risque de développer des effets indésirables dues à l'utilisation de produits de contraste.[1]
Questionnaire
Toute contribution serait appréciée.
Description: | Cette section traite des symptômes à rechercher à l'anamnèse (questionnaire). Les symptômes sont ressentis et exprimés par les patients. |
Formats: | Liste à puces |
Balises sémantiques: | Symptôme, Élément d'histoire |
Commentaires: |
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Exemple: | Les symptômes de l'infarctus du myocarde sont :
D'autres éléments à rechercher au questionnaire de l'infarctus sont :
Il est parfois pertinent de mentionner des symptômes qui sont absents, comme dans la pharyngite à streptocoque. Les symptômes de la pharyngite à streptocoque sont :
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Pour les NIC, se référer au prédicteur du score de Roxana Mehran.
Les réactions allergiques immédiates surviennent moins d'une 1 heure après l'injection du produit de contraste et peuvent se manifester sur plusieurs systèmes. Les réactions allergiques retardés vont se manifester entre 1 heure et 1 sem après l'injection du produit, et sont presque exclusivement des manifestations dermatologiques. On peut retrouver au questionnaire[7] :
- une congestion nasale
- du prurit
- une dyspnée
- des épisodes de manifestations digestives (diarrhée, nausées et vomissements).
Les réactions physiologiques comprennent les symptômes suivants[1][13] :
- des manifestations focales au point d'injection
- de la dysgueusie
- une chaleur au visage
- une réaction vagale
- des convulsions.
Examen clinique
Toute contribution serait appréciée.
Description: | Cette section traite des signes à rechercher lors de l'examen clinique. |
Formats: | Liste à puces |
Balises sémantiques: | Examen clinique, Signe clinique |
Commentaires: |
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Exemple: | L'examen physique de l'appendicite démontrera les éléments suivants :
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Selon la gravité de la réaction allergique, l'examen clinique permet d'objectiver les signes suivants[1][2][7] :
- en prenant les signes vitaux :
- à l'examen pulmonaire et examen cardiovasculaire:
- des sibilances
- une bradycardie
- une détresse respiratoire
- un œdème pulmonaire cardiogénique
- un arrêt cardiorespiratoire
- une diminution de la contractilité myocardique
- à l'examen cutané :
À noter qu'il n'existe actuellement aucun ensemble standardisé de tests requis pour évaluer la toxicité du contraste. Un examen physique plus complet peut être nécessaire pour évaluer la présence d'événements indésirables.[1]
Examens paracliniques
Toute contribution serait appréciée.
Description: | Cette section concerne les tests à demander lorsque la maladie est suspectée et les résultats attendus en présence de la maladie. |
Formats: | Liste à puces, Tableau |
Balises sémantiques: | Examen paraclinique, Signe paraclinique |
Commentaires: |
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Exemple: | Les examens suivants sont utiles dans la démarche d'investigation du VIPome :
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Avant l'utilisation d'agents de contraste, il est important d'évaluer :
- l'urée
- la créatinine.
Cela servira de base adéquate pour les futures évaluations de la fonction rénale.[1]
Approche clinique
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | Alors que les sections Questionnaire, Examen clinique et Examens paracliniques servent à énumérer, cette section sert à intégrer tous ces éléments pour discuter du raisonnement du clinicien. C'est en quelque sorte la manière dont les cliniciens réfléchissent lorsque confrontés à cette maladie : c'est la section par excellence pour l'enseignement. |
Formats: | Texte, Liste à puces, Tableau |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: |
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Exemple: | |
Diagnostic
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | Cette section traite de la manière dont on peut diagnostiquer une maladie en tenant compte de l'histoire, de l'examen clinique et des investigations. C'est dans cette section que se retrouveront les critères permettant d'infirmer ou de confirmer la présence de la maladie (lorsqu'ils existent). |
Formats: | Texte, Liste à puces, Tableau |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: |
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Exemple: | L'asystolie est un diagnostic électrocardiographique. L'absence d'activité électrique chez un patient inconscient sans pouls permet de confirmer le diagnostic, tout en s'assurant qu'il n'y a pas de cable débranché et que la calibration du moniteur est adéquate.
Selon le Fourth Universal Definition of Myocardial Infarction, l'infarctus aigu du myocarde est diagnostiqué lorsqu'il y a :
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Diagnostic différentiel
Toute contribution serait appréciée.
Description: | Cette section traite du diagnostic différentiel de la maladie, c'est-à-dire aux autres diagnostics à évoquer lorsque confronté à ce diagnostic. |
Formats: | Liste à puces |
Balises sémantiques: | Diagnostic différentiel |
Commentaires: |
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Exemple: | Le diagnostic différentiel de l'appendicite comprend :
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La présentation de la toxicité de contraste peut être concomitante avec d'autres troubles médicaux, incluant les suivants[1] :
- une insuffisance rénale aiguë ou chronique : en concomitance ou résultant aussi de l'exposition au contraste. On notera dans les deux cas une élévation de la créatinine ou des écarts dans les niveaux d'azote uréique sanguin
- une insuffisance cardiaque congestive : la surcharge cardiaque peut être due à une exposition au produit de contraste ou à des problèmes cardiaques préexistants, les deux pouvant présenter des symptômes de surcharge cardiaque droite
- une hypertension pulmonaire
- une anaphylaxie : l'urticaire et les nausées peuvent être dus à une exposition d'une autre substance; toutes nouvelles expositions doivent être envisagées. [1]
Traitement
Toute contribution serait appréciée.
Description: | Cette section décrit le traitement de la maladie. |
Formats: | Liste à puces, Tableau, Texte |
Balises sémantiques: | Traitement, Traitement pharmacologique |
Commentaires: |
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Exemple: | |
On traite les symptômes physiologiques de la manière suivante[14] :
- une hypotension et bradycardie : on couche le patient avec les jambes élevées à plus de 60 degrés (comme pour une réaction vasovagale)
- si présence symptômes de dysfonction d'organes : ressuscitation fluidique par solution saline normale
- chez l'adulte : 1-2L
- chez l'enfant : 20mL/kg sur 5 à 10 minutes, à répéter au besoin
- si le patient ne réponds pas à la ressuscitation, administrer de l'atropine, surtout en présence de bradycardie
- chez l'adulte : 0.6-1mg IV aux 3-5 minutes jusqu'à 3 mg. On peut considérer de l'adrénaline 1-4mcg/min jusqu'à 20mcg/min
- chez l'enfant : 0.02mg/kg IV jusqu'à 0,5mg. L'administration peut être répété à partir de 3-5 minutes après la première dose, jusqu'à 1mg.
- si présence symptômes de dysfonction d'organes : ressuscitation fluidique par solution saline normale
Tous les patients présentant une réaction allergique aiguë au produit de contraste doivent immédiatement arrêter l'administration de produit de contraste. Pour les réactions allergiques aigues, suivre la ligne procédurale suivante[14] :
- réaction légère : observation pour au moins 30 minutes
- réaction modérée à sévère : obtenir un accès IV et débuter une oxygénothérapie.
Pour les réactions retardées, débuter un traitement de support selon les manifestations suivantes[14] :
- pour des symptômes cutanés : des corticostéroïdes et des antihistaminiques
- pour de la fièvre : des antipyrétiques
- pour de la nausée : des antiémétiques
- pour une hypotension : observation 4-6h et effectuer une ressuscitation fluidique avec solution saline
- chez l'adulte : 1 à 2 L
- chez l'enfant : 20ml/kg sur 5 à 10 minutes, pour un maximum de 0,5 à 1L.
Consulter avec un dermatologiste ou un allergiste en cas de progression persistante des symptômes[14].
Si le patient ne répond pas, sécuriser les voies respiratoires et débuter le protocole ACLS. On cherchera ensuite à traiter les symptômes allergiques[14] :
- une hypotension et tachycardie : adrénaline et ressuscitation fluidique
- un bronchospasme :
- léger : salbutamol (ou autre agoniste-bêta). 2 bouffées de 100mcg/bouffée, répéter le cycle jusqu'à 3 fois
- modéré-sévère : adrénaline en complément à l'agoniste-bêta
- un œdème laryngé : adrénaline
- des symptômes cutanées généralisés :
- légers ou modérés : antihistaminiques H1 (diphenhydramine)
- chez l'adulte : 25-50 mg IM ou IV (PO seulement en cas léger)
- chez l'enfant : 1 mg/kg pour un maximum de 50mg
- sévères : adrénaline.
- légers ou modérés : antihistaminiques H1 (diphenhydramine)
L'administration de l'adrénaline, en intra-musculaire sur la zone médiane externe de la cuisse, doit suivre la référence de dosage du tableau suivant[14] :
Poids | Dosage privilégié | Dosage alternatif |
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<10 kg | Titrage de 0,01mg/kg | 1 des options suivantes :
Auto-injection de 0,1mg Auto-injection de 0,15mg Titrage de 0,1mg |
10 à 25 kg | Auto-injection de 0,15mg | Titrage de 0,15mg |
25 à 50 kg | Auto-injection de 0,3mg | Titrage de 0,3mg |
>50 kg | Titrage de 0,5mg | Auto-injection de 0,3mg |
L'effet de l'adrénaline est généralement noté après une seule dose administrée, mais il est est possible en cas de réponse insuffisante, d'administrer l'adrénaline à plusieurs reprise à intervalle de 5 à 15 minutes[14].
Complications
Toute contribution serait appréciée.
Description: | Cette section traite des complications possibles de la maladie. |
Formats: | Liste à puces, Texte |
Balises sémantiques: | Complication |
Commentaires: |
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Exemple: | Les complications de l'infarctus du myocarde sont :
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Les complications de la toxicité de contraste sont supposées varier de symptômes physiologiques mineurs à des réactions graves extrêmement rares mais potentiellement mortelles.[15] Cependant, il existe très peu de données sur ces complications et des recherches supplémentaires sont encore nécessaires pour élucider toutes les complications possibles de la toxicité du produit de contraste.
Certaines de ces complications possibles incluent [1][12] :
- une insuffisance rénale
- des événements cardiaques
- une anxiété
- des crises aiguës de drépanocytose
- une exacerbation des symptômes de la myasthénie grave (surtout dans les 24h suivant l'administration)
- une thyrotoxicose : il s'agit d'une complication rare chez les patients avec une histoire d'hyperthyroïdie ayant reçu un agent iodé
- un vasospasme.
On estime les décès à la suite de l'injection de ces produits de 1 à 2 cas pour 100 000 procédures[7].
Évolution
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | Cette section contient le pronostic et évolution naturelle de la maladie. Le pronostic est lié à la survie du patient atteint de la maladie. L'évolution naturelle est la manière dont évoluera la maladie du patient dans le temps. |
Formats: | Texte |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: | |
Exemple: | La dissection aortique est associée une mortalité très élevée. Au moins 30% des patients décèdent après leur arrivée à l'urgence, et ce, même après une intervention chirurgicale. Pour ceux qui survivent à la chirurgie, la morbidité est également très élevée et la qualité de vie est mauvaise. La mortalité la plus élevée d'une dissection aortique aiguë est dans les 10 premiers jours. Les patients qui ont une dissection chronique ont tendance à avoir un meilleur pronostic, mais leur espérance de vie est raccourcie par rapport à la population générale.[1] Sans traitement, la mortalité est de 1 à 3% par heure au cours des 24 premières heures, 30% à une semaine, 80% à deux semaines et 90% à un an. |
Le pronostic de la toxicité du produit de contraste est bénin, avec des événements indésirables graves survenant moins de 1 % du temps. Il a été documenté que le NIC se produit beaucoup plus fréquemment dans la plage de 10 %, mais des méta-analyses récentes ont remis cela en question. Dans l'ensemble, on considère que les avantages de l'administration d'un agent de contraste à des fins de diagnostic l'emportent considérablement sur la complication peu fréquente de la toxicité. [1]
Prévention
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | Cette section traite des mesures préventives et du dépistage précoce de la maladie (lorsque pertinent). |
Formats: | Texte |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: | |
Exemple: | La prévention primaire consiste à la prise en charge des facteurs de risque :
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La prévention de la toxicité de contraste est hautement individualisée car le risque de réactions indésirables est relativement faible et les avantages d'un diagnostic rapide et plus précis sont significatifs. Une discussion complète des risques, des avantages et des alternatives à l'utilisation d'agents de contraste peut être menée avant l'utilisation d'agents de contraste chez un patient. Le consentement éclairé n'est pas actuellement requis pour l'administration de contraste, mais une meilleure éducation des patients peut aider à prévenir et à se préparer aux événements indésirables liés à l'utilisation du contraste.[1]
Il est primordial de cesser les traitements hypoglycémiants oraux 48h avant l'injection des produits de contraste afin d'éviter leur accumulation résultant du NIC. Certaines études suggèrent que les bêta-bloquants ont pour effet de réduire le seuil de réaction aux agents, de réduire la réponse aux traitements d'épinéphrine et d'augmenter la sévérité des réactions.[11]
Pour prévenir le développement d'une lésion rénale aigue, il est important de débuter un protocole d'hydratation quelques heures avant l'injection, pouvant comprendre par exemple une solution physiologique à 0,9%, administré à 1 mL/kg en IV pour 24 heures [2]
Cela dit, chez les patients à risqué élevé de développer une réaction aux agents de contraste, on administre au préalable de la prednisone (50mg PO) 13 heures, 7 heures et 1 heure avant l'injection de l'agent. On administrera aussi 1 heure avant l'injection de la diphenhydramine (50mg PO ou IM). Dans le cas où l'imagerie doit immédiatement être obtenu, on administre la diphenhydramine (50mg PO ou IM) 1 heure avant l'injection, ainsi que de l'hydrocortisone (200 mg IV) toutes les 4 heures jusqu'à la fin de l'imagerie.[2]
Une revue systématique a trouvé une légère réduction des symptômes respiratoires et un compromis hémodynamique avec un prétraitement avec un nombre estimé de besoins à traiter (NNT) de 100 à 150.[16] Cependant, la prémédication ne semble pas réduire le risque de réactions modérées ou sévères. L'American College of Radiology recommande une prémédication pour les patients ayant des antécédents de réactions allergiques ou de type inconnu.[1] Le traitement des patients atteints de NIC est encore moins défini. L'administration d' acétylcystéine, de fénoldopam et l'hydratation avec une solution saline intraveineuse normale ou du bicarbonate de sodium ont toutes été utilisées dans des essais cliniques comme méthodes pour prévenir le développement de NIC avec des effets statistiquement insignifiants. La prise en charge de la NIC est généralement de soutien, avec une hydratation intraveineuse et une surveillance étroite de la créatinine sérique servant de pierres angulaires du traitement.[1][2]
Concepts clés
- Bien qu'il s'agisse d'un mécanisme largement accepté de lésion rénale, il existe peu de preuves de néphropathie induite par le contraste dans la littérature scientifique actuelle.
- La toxicité du contraste se présente de diverses manières, notamment une augmentation de la créatinine sérique, des réactions allergiques et une instabilité hémodynamique.
- Si un patient présente des symptômes de toxicité de contraste, arrêtez immédiatement l'administration de l'agent de contraste, puis traitez avec une hydratation intraveineuse et un stéroïde.[1]
Références
- Cette page a été modifiée ou créée le 2022/04/23 à partir de Contrast Agent Toxicity (StatPearls / Contrast Agent Toxicity (2021/05/10)), écrite par les contributeurs de StatPearls et partagée sous la licence CC-BY 4.0 international (jusqu'au 2022-12-08). Le contenu original est disponible à https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/30725844 (livre).
- ↑ 1,00 1,01 1,02 1,03 1,04 1,05 1,06 1,07 1,08 1,09 1,10 1,11 1,12 1,13 1,14 1,15 1,16 1,17 1,18 1,19 1,20 1,21 1,22 1,23 et 1,24 Margo O. Kaller et Jason An, StatPearls, StatPearls Publishing, (PMID 30725844, lire en ligne)
- ↑ 2,0 2,1 2,2 2,3 2,4 2,5 et 2,6 « Produits de contraste radiographique et réactions aux produits de contraste - Sujets spéciaux », sur Édition professionnelle du Manuel MSD (consulté le 3 juillet 2022)
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