Réactions aux agents de contraste

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Réactions aux agents de contraste
Maladie
Caractéristiques
Signes Érythème polymorphe, Détresse respiratoire, Angio-œdème, Oedème généralisé , Tachycardie , Arythmie, Purpura, Œdème des membres inférieurs, Toux , Éternuements, ... [+]
Symptômes
Frissons, Convulsions, Dysphagie, Flushing, Congestion nasale, Rhinorrhée, Conjonctivite allergique, Dyspnée , Vertige , Céphalée , ... [+]
Diagnostic différentiel
Insuffisance cardiaque, Syncope vasovagale, Attaque de panique, Anaphylaxie, Réactions allergiques, Exacerbation aiguë de l'asthme
Informations
Autres noms Allergie à l'iode, allergie au gadolinium
Spécialité Radiologie

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Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section contient la définition du concept et devrait se résumer à quelques phrases au maximum : il ne s'agit pas d'une introduction. S'il existe des pages alternatives ou des nuances qui seraient susceptibles d'intéresser le lecteur, elles seront mentionnées dans cette section avec des liens. Le format attendu est le texte.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
Une erreur fréquente est de mettre des signes, des symptômes et le traitement dans l'introduction. Dans un soucis de concision, et considérant que votre page sera consultée autant sur ordinateur que sur les téléphones intelligents, la définition sert à définir à la manière d'un dictionnaire.
Exemple:
 
L'appendicite est l'inflammation et l'infection de l'appendice.

Les réactions aux agents de contraste, également appelés produits de contraste, sont des complications iatrogènes résultant de l'administration d'un agent de contraste dans un contexte d'imagerie.

Les agents de contraste sont des substances utilisées pour améliorer la radiodensité d'un tissu ciblé en modifiant le passage des rayonnements électromagnétiques ou des ondes ultrasonores à travers le corps. L'usage de ces types d'agent est parfois nécessaire au diagnostic de la pathologie en question, surtout si elle touche des tissus de radio-opacité similaires. Ces substances peuvent être administrées au patient par voie orale, rectale ou intraveineuse.

L'utilisation d'agents de contraste est devenue omniprésente dans la pratique clinique récente. Avec la prolifération de l'utilisation des produits de contraste, les préoccupations concernant la toxicité des différents agents ont également augmenté rapidement.

Étiologies

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Description: Cette section décrit les étiologies de la maladie, c'est-à-dire ce qui cause la maladie (ex. le diabète de type 2 cause la néphropathie diabétique). Les étiologies doivent être identifiées avec le modèle Étiologies.
Formats:Texte, Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques: Étiologie
Commentaires:
 
  • Attention ! Les facteurs de risque et les étiologies d'une maladie ne sont pas synonymes. Les étiologies sont ce qui causent la maladie, alors que les facteurs de risque prédisposent. Prenons l'exemple de l'infarctus du myocarde. Parmi les étiologies de l'infarctus du myocarde, on retrouve la thrombose coronarienne, la dissection coronarienne et le vasospasme. Parmi les facteurs de risque de l'infarctus du myocarde, on retrouve le diabète, l'hypertension artérielle, la sédentarité, l'obésité, le tabagisme, etc.
  • Le format attendu est le texte, la liste à puce ou le tableau. S'il y a quelques étiologies, le format texte est à privilégier. S'il y a de multiples étiologies, la liste à puce est à privilégier, précédée par une courte phrase introductive suivie d'un deux-points. S'il y a des catégories d'étiologies avec de multiples étiologies, le tableau est à privilégier. Bref, si vous considérez que la structure est trop complexe, souvent le tableau est l'idéal. Sinon, privilégiez les formats simples, car l'affichage est meilleur pour les téléphones intelligents en format texte et liste à puce.
  • Si disponible, il est intéressant d'ajouter la fraction étiologique à l'intérieur du modèle Facteur de risque.
Exemple:
 
Parmi les étiologies les plus courantes d'occlusion de l'intestin grêle, on retrouve :
  • les adhérences post-chirurgicales [Étiologie] (la plus fréquente)
  • les néoplasies abdominales [Étiologie]
  • les hernies incarcérées [Étiologie]
  • les maladies inflammatoires de l'intestin [Étiologie] (Crohn)
  • l'impaction fécale [Étiologie]
  • les corps étrangers [Étiologie]
  • les abcès intra-péritonéaux [Étiologie]
  • le volvulus [Étiologie].
Les étiologies de l'infarctus du myocarde comprennent la thrombose coronarienne [Étiologie], la dissection coronarienne [Étiologie] et le vasospasme coronarien [Étiologie].

Le type d'agent de contraste utilisé dépend de la modalité et de l'objectif de l'imagerie que le patient recevra.[1] Pour les patients subissant une imagerie radiographique comme les rayons X ou la tomodensitométrie (TDM), les agents de contraste sont à base d'iode, de baryum, de gadolinium ou par des microbulles.

Les agents iodés sont classés en fonction de leur osmolalité selon plasma sanguin (280-300 mOsm/kg H2O) et de leur état ioniques. L'osmolalité des agents est divisée en 3 catégories: forte osmolarité (5-8 fois celle du plasma), faible osmolarité (2-3 fois celle du plasma) et iso-osmolarité. Les agents ioniques, des sels hyperosmolaires, sont utilisés avec parcimonie dû à leur toxicité significative, pouvant résulter entre autres à des embolies pulmonaires et des dommages neurologiques. Les agents non ioniques sont soit iso-osmolaire ou faiblement hyperosmolaire[2]. Les agents de contraste iodés non ioniques sont les produits avec le moins de risque d'effets secondaire[3].

L'iode étant la substance radio-opaque de tous les produits de contraste iodés, sa concentration a un effet important sur la radio-opacité produite par l'administration de ces produits. Ces agents sont le plus souvent administrés par injection intravasculaire, mais se redistribuent rapidement dans l'espace extravasculaire due à la perméabilité capillaire des molécules de contraste.[1] Pour l'imagerie intestinale, il est préférable d'administrer l'agent iodé par voie orale ou rectale. Cela dit, il est à noter que le sulfate de baryum est l'agent de contraste prédominant utilisé pour l'imagerie gastro-intestinale.

Les agents de contraste à base de baryum sont généralement administrés sous la forme d'une solution de poudre de baryum finement pulvérisée et mélangée dans une bouillie avec environ 236,5 à 473,2 mm de liquide. Le patient peut alors ingérer oralement cette solution ou subir un lavement rectale.[1] Dans le cadre de l'imagerie par résonance magnétique (IRM), la plupart des produits de contraste sont à base de gadolinium chélaté.

Contrairement aux agents de contraste iodés ou barytés qui atténuent les rayons X pour améliorer l'imagerie, les agents de contraste au gadolinium améliorent l'intensité du signal des tissus biologiques en diminuant le temps nécessaire aux protons de l'eau pour s'aligner sur le champ magnétique créé par la machine d'imagerie. Les agents chélatants contenus dans les agents de contraste au gadolinium permettent également à la substance de rester dans les vaisseaux circulatoires plus longtemps que les agents de contraste radiographiques avant de s'extravaser.

Il existe une 4e classe d'agents de contraste, composés de microbulles fait d'un noyau gazeux et d'une enveloppe biologique stabilisée. Cette classe est parfois utilisée pour améliorer les images échographiques. Ces bulles ont une taille comprise entre 1 et 10 uM, soit environ les dimensions d'un globule rouge, et sont administrées au patient par voie intraveineuse.[1]

La toxicité du contraste se produit lorsque la substance utilisée comme agent de contraste provoque des effets nocifs sur les tissus organiques. Elle peut survenir lorsque les antécédents médicaux d'un patient ne sont pas entièrement compris, notamment sur les allergies, les problèmes cardiaques ou les maladies rénales.

Les réglementations actuelles de la Food and Drug Administration (FDA) aux États-Unis ont un nombre limité d'agents de contraste approuvés pour des utilisations spécifiques dans des zones spécifiques du corps. Étant donné que la FDA n'a pas encore été en mesure de tester de manière exhaustive tous les agents de contraste dans toutes les populations et à toutes fins, l'utilisation clinique réelle des agents de contraste doit nécessairement englober une utilisation hors autorisation de la mise sur le marché (AMM) non encore évaluée par la FDA. Les besoins diagnostiques dans les populations d'angiographie IRM, cardiaques et pédiatriques sont parmi ceux les moins pris en compte par la FDA qui restent fréquemment requis dans la pratique clinique. a été approuvé par les directives de la FDA, la toxicité du produit de contraste peut toujours se produire simplement en raison de l'interaction d'une substance étrangère avec un tissu organique. En bref, la toxicité de contraste peut être causée par n'importe quel produit de contraste chez tout patient exposé.[1]

Épidémiologie

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Description: Cette section contient les données épidémiologiques sur la maladie (ex. incidence, prévalence, coûts en hospitalisation, proportion d'hommes-femmes, régions où la prévalence est plus élevée, etc.). Chaque donnée épidémiologique doit être appuyée par une référence. Idéalement, des statistiques canadiennes et québécoises sont mentionnées lorsque disponibles.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
Les facteurs de risque ne sont pas présentés ici, mais bien dans la sous-section Facteurs de risque (Présentation clinique). Le pronostic et l'évolution naturelle de la maladie sont décrits dans la section Évolution.
Exemple:
 
La FRP est une maladie relativement rare qui affecte le plus souvent les patients âgés de 40 à 60 ans. Une prédominance masculine est observée avec un ratio H : F estimé à environ 2:1 ou 3:1. L'incidence de la FRP est inconnue, mais est estimée à 1 pour 200 000 à 500 000 par an.


Les néphropathies induite par le contraste (NIC) et les réactions allergiques sont les complications à craindre lors de l'injection des produits de contraste.

Les taux de NIC ont été estimés à 10 % de toutes les insuffisances rénales nosocomiales; le produit de contraste étant reconnu comme la 3e cause la plus fréquente de nouvelle insuffisance rénale aiguë chez les patients hospitalisés. Cela dit, une méta-analyse récente de 54 000 patients appariés n'a trouvé aucune différence dans la prévalence des lésions rénales aiguës entre les patients ayant reçu une imagerie avec ou sans contraste.[4] Ces études suggèrent que la fréquence des NIC est bien inférieure à ce que l'on croyait auparavant.[1]

De nombreuses études regroupent les effets indésirables autres que les NIC en réactions de type allergique et en réactions physiologiques. La prévalence des réactions d'hypersensibilité immédiates suite aux agents de contrastes iodés dépend de la solution injectée. Dans le passé, l'utilisation d'agents à haute osmolarité entraînait une réaction indésirable chez jusqu'à 15 % des patients. De nos jours, on estime à 2% la prévalence de réactions suite à l'injection d'un produit monomère ou dimère ionique, et une fréquence atteignant 0,5% pour les solutions non ioniques. Il en est de même pour les réactions sévères, se produisant chez 0,2% des patients recevant une solution ionique, comparativement à 0,04% chez ceux ayant reçu un agent non ionique.[5][6]

Parmi ces effets, environ 90 % étaient des nausées, des vomissements et une légère éruption cutanée qui ont été gérés par l'observation et la diphenhydramine seule. Une revue de la littérature récente a également montré que l'amalgame entre les allergies aux crustacés et les allergies à l'iode était un mythe médical, notant qu'il n'y avait pas d'augmentation des réactions de type allergique de contraste chez les patients souffrant d'allergies connues aux fruits de mer.[7] L'American College of Radiology déclare spécifiquement qu'il y a aucune preuve à l'appui de la pratique consistant à se renseigner sur les antécédents d'allergie aux fruits de mer d'un patient avant de donner le produit de contraste.[1][8]

Physiopathologie

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Description: La physiopathologie traite des mécanismes biologiques qui conduisent à l'apparition d'une maladie.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
L'histopathologie doit figurer dans la section Examen paraclinique, et non dans la section physiopathologie.
Exemple:
 
Le VIP est une neurohormone composée de 28 acides aminés et appartenant à la famille des sécrétines-glucagon. Il est produit dans le système nerveux central ainsi que dans les neurones des voies gastro-intestinales, respiratoires et urogénitales. Il agit, via l'expression d'adénylate cyclase cellulaire (AMPc), à titre de vasodilatateur et de régulateur de l'activité des muscles lisses, de stimulateur de la sécrétion d'eau et d'électrolytes par le tractus intestinal, d'inhibiteur de la sécrétion d'acide gastrique et de promoteur du flux sanguin principalement dans le tractus gastro-intestinal. L'ensemble de ces éléments peuvent entraîner une hypokaliémie, une hyperglycémie, une hypomagnésémie et une hypercalcémie qui sont habituellement responsables de la présentation clinique.

La toxicité aux agents de contraste peut se manifester de plusieurs façons et via plusieurs mécanismes sous-jacents.[1]

La NIC est caractérisée par une altération soudaine de la fonction rénale dans les 24 à 48 heures suivant l'exposition au produit de contraste. Tout comme son épidémiologie, la physiopathologie de la NIC est partiellement comprise. Bien qu'il n'existe actuellement aucun critère de diagnostic quantitatif pour la NIC, celui-ci est fortement suggéré si un patient présente l'un des éléments suivants dans les 48 heures suivant l'exposition à un agent de contraste iodé : [1]

  • La créatinine sérique a augmenté de plus de 25 % par rapport au départ
  • La créatinine sérique a augmenté 0,3 à 0,5 mg/dL
  • Le débit urinaire a diminué à moins de 0,5 mL/kg par heure pendant plus de 6 heures[1].

À noter que l'augmentation de la créatinine sérique atteindra un pic entre le 3e et 5e jour après l'administration du contraste pour revenir à la normal après 7 à 10 jours.[2]

De nombreux mécanismes de lésions rénales ont été postulés comme étant à l'origine de la nécrose tubulaire aiguë (ATN) après exposition au produit de contraste. Parmi celles-ci, l'explication la mieux acceptée est une combinaison de cytotoxicité directe sur les cellules des tubules rénaux et de vasoconstriction rénale induite. En effet, les agents de contraste semblent [1][9] :

  • diminuer le taux de filtration glomérulaire en modifiant la viscosité du liquide tubulaire
  • inhiber la rétroaction tubulo-glomérulaire en provoquant une diurèse
  • endommager les membranes du néphron via une production accrue d'espèces réactives de l'oxygène.

La fonction cardiaque et l'état hémodynamique sont plus singuliers que les effets de la NIC. Plus précisément, la teneur élevée en osmolaire du produit de contraste entraîne une extraction de l'eau de l'interstitium et une augmentation du volume sanguin, entraînant une surcharge du cœur droit et une diminution des fonctions cardiaques.

On suppose que les réactions de type allergique aux agents de contraste sont médiées par la libération directe d'histamine et d'autres médiateurs par les basophiles et les éosinophiles. La réaction n'est pas associée à l'implication des IgE.[10] Les patients auront une réponse après l'exposition primaire au produit de contraste sans sensibilisation préalable. Les nouveaux agents non ioniques à faible osmolalité ont tendance à produire des niveaux inférieurs de libération d'histamine, ce qui entraîne moins d'événements indésirables. Bien que la présentation clinique d'une réaction à un produit de contraste est diverse, il est nécessaire d'avoir été exposé à un agent de contraste au cours des 72 heures[1].

Facteurs de risque

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Description: Cette section contient les facteurs de risque de la maladie. Ces facteurs de risque peuvent être des maladies, des anomalies génétiques, des caractéristiques individuelles (l'âge, le sexe, l'origine ethnique, un certain type d'alimentation), etc.
Formats:Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques: Facteur de risque
Commentaires:
 
  • Il est obligatoire d'utiliser des propriétés sémantiques de type Facteur de risque pour les énumérer.
  • Attention de ne pas confondre les étiologies avec les facteurs de risque. Les étiologies sont ce qui cause la maladie, alors que les facteurs de risque prédisposent.
  • Le format attendu est la liste à puce simple, qui doit toujours être précédée d'une phrase introductive et d'un deux-point.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur du modèle Facteur de risque (prévalence, RR, rapport de cote, risque attribuable, etc.).
  • Privilégiez la liste à puce aux tableaux. Les deux formes sont acceptées.
Exemple:
 
Les facteurs de risque de l'infarctus du myocarde sont :
  • l'obésité [Facteur de risque]
  • l'hypertension artérielle [Facteur de risque]
  • le tabagisme [Facteur de risque]
  • le diabète [Facteur de risque].

Les femmes enceintes et les femmes qui allaitent sont particulièrement à risque de développer des effets indésirables dues à l'utilisation de produits de contraste. Les radiologues réalisant une imagerie avec contraste ne connaissent souvent pas bien le patient et doivent se fier au jugement d'un médecin traitant ou à un processus de consentement éclairé limité dans le temps pour évaluer la pertinence de l'étude demandée.[1]

Pour le développement d'une néphropathie, on retrouve les facteurs de risques suivants[2] :

Le prédicteur du score de Roxana Mehran pour la NIC calcule le risque du patient en fonction des éléments suivants [1] :

Un score de moins de 6 points est défini comme un risque minimal de 7,5%. Le risque maximum est indiqué par plus de 16 points, calculé comme un risque de NIC de 57 %.[1]

Il est primordial de cesser les traitements hypoglycémiants oraux 48h avant l'injection des produits de contraste afin d'éviter leur accumulation résultant du NIC. Certaines études suggèrent que les bêta-bloquants ont pour effet de réduire le seuil de réaction aux agents, de réduire la réponse aux traitements d'épinéphrine et d'augmenter la sévérité des réactions.[11]

Fait intéressant, tous les cas de NIC ont été détectés après l'administration d'agents de contraste radiographiques. Les agents à base de gadolinium pour l'IRM ont fait l'objet d'études approfondies; il fut noté que même chez les patients présentant une insuffisance rénale initiale, ces agents ne provoquent pas une telle altération de la fonction rénale. Néanmoins, Une association a vaguement été émise avec la fibrose systémique néphrogénique (FSN), une maladie chronique caractérisée par une induration cutanée sévère. Il n'existe actuellement aucun mécanisme proposé pour la FSN, mais l'exposition au gadolinium chez un patient atteint d'insuffisance rénale avancée est devenue un facteur de risque accepté pour le développement de la FSN.[1]Pour les réactions allergiques, les facteurs de risque sont[11][12] :

  • Une réaction anaphylactique antérieure : le risque de récurrence oscille entre 8% et 25%, mais on ne note pas de réactivité croisée entre les différentes classes d'agents de contraste
  • les antécédents d'allergies : il y a un risque plus important d'être atteint d'urticaire. À titre de rappel, les allergies aux fruits de mer ne mettent pas significativement à risque le patient
  • un asthme évolutif: on note une fréquence plus élevée de bronchospasme après l'injection du produit de contraste, mais il n'est pas recommandé de traiter en prévention basé uniquement sur cet élément
  • une insuffisance rénale chronique
  • l'anxiété: la littérature a démontré une prévalence de réactions aux agents de contraste plus importante chez les personnes anxieuses.

Des affections préexistantes peuvent augmenter le risque de certains événements indésirables. Les patients ayant des antécédents de maladie pulmonaire obstructive chronique (MPOC) ou d'asthme sont plus à risque de bronchospasme. Les changements hémodynamiques sont plus fréquents chez les patients ayant des antécédents de maladie cardiovasculaire. Les patients ayant des antécédents de myasthénie grave présentent une augmentation significative de l'exacerbation des symptômes liés à la maladie dans les 24 heures suivant le contrat.[12] En bref, le plus grand facteur de risque d'événements indésirables semble être un antécédent de ces événements.[1]

Questionnaire

La section obligatoire Questionnaire ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section traite des symptômes à rechercher à l'anamnèse (questionnaire). Les symptômes sont ressentis et exprimés par les patients.
Formats:Liste à puces
Balises sémantiques: Symptôme, Élément d'histoire
Commentaires:
 
  • Cette section doit faire l'usage des propriétés sémantiques de type Élément d'histoire et Symptôme lors de l'énumération de ces éléments.
  • Attention de ne pas confondre les signes et les symptômes. Les signes sont objectivées à l'examen physique alors que les symptômes sont relatées par le patient.
    • La dyspnée est un symptôme, alors que la tachypnée est un signe.
    • La tachycardie est un signe, alors que la palpitation est un symptôme.
    • Rarement, certains éléments peuvent être à la fois des signes ET des symptômes. Par exemple, la fièvre peut être mesurée par le patient et figurer au questionnaire.
  • Les symptômes des complications potentielles peuvent être évoqués dans cette section, mais ils ne doivent pas être spécifiés avec des balises sémantiques.
  • Dans les modèles sémantiques, insérez un symptôme par modèle (ne pas regrouper). Par exemple, la nausée et les vomissements doivent être mis dans deux modèles distincts.
  • N'utilisez pas de tableau pour cette section : utilisez plutôt un texte ou une liste à puce. Il faut garder les tableaux pour les sections qui en nécessitent le plus dans le but de ne pas surcharger la page.
  • Les facteurs de risque sont déjà présents dans la section du même nom. Il est inutile de le mentionner de nouveau dans la section Questionnaire.
  • Si vous désirez discuter de la manière de distinguer certains diagnostics différentiels au questionnaire, il est préférable d'utiliser la section Approche clinique ou de créer/améliorer une page de type Approche clinique.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur des modèles Symptôme et Élément d'histoire (prévalence, sensibilité, spécificité, etc.).
Exemple:
 
Les symptômes de l'infarctus du myocarde sont :
  • une douleur thoracique [Symptôme] de type serrement irradiant dans le bras gauche ou dans la mâchoire
  • des nausées [Symptôme]
  • des sueurs [Symptôme]
  • de la dyspnée [Symptôme].

D'autres éléments à rechercher au questionnaire de l'infarctus sont :

  • la prise récente d'inhibiteur de la PDE [ne pas mettre de modèle Symptôme]
  • la prise récente de cocaïne [Élément d'histoire]
  • des palpitations (pourrait signaler des arythmies malignes) [ne pas mettre de modèle Symptôme].

Il est parfois pertinent de mentionner des symptômes qui sont absents, comme dans la pharyngite à streptocoque. Les symptômes de la pharyngite à streptocoque sont :

  • l'odynophagie [Symptôme]
  • la fièvre [Symptôme]
  • l'absence de rhinorrhée [Symptôme]
  • l'absence de changement de la voix [Symptôme]
  • l'absence de toux [Symptôme].

Pour les NIC, se référer au prédicteur du score de Roxana Mehran.

Les réactions allergiques immédiates surviennent moins d'une 1 heure après l'injection du produit de contraste et peuvent se manifester sur plusieurs systèmes. Les réactions allergiques retardés vont se manifester entre 1 heure et 1 sem après l'injection du produit, et sont presque exclusivement des manifestations dermatologiques. Il sera possible de retrouver au questionnaire[5] :

Les réactions physiologiques comprennent les symptômes suivants[1][13] :

Examen clinique

La section obligatoire Examen clinique ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section traite des signes à rechercher lors de l'examen clinique.
Formats:Liste à puces
Balises sémantiques: Examen clinique, Signe clinique
Commentaires:
 
  • Cette section doit faire l'usage de propriétés sémantiques de type Signe clinique lors de l'énumération de ces éléments ainsi que des propriétés de type Examen clinique.
  • Dans certains cas, les signes peuvent être d'autres maladies (voir la section Exemple).
  • Ne pas mettre de symptôme dans l'examen clinique. Les signes cliniques sont objectivés à l'examen physique par le clinicien.
    • La dyspnée est un symptôme, alors que la tachypnée est un signe.
    • La tachycardie est un signe, alors que la palpitation est un symptôme.
    • Rarement, certains éléments peuvent être à la fois des signes ET des symptômes. Par exemple, la fièvre peut être mesurée par le patient et figurer au questionnaire.
  • Les signes des complications potentielles peuvent être évoqués dans cette section, mais ils ne doivent pas être spécifiés avec des balises sémantiques.
  • La liste à puce est le format à privilégier : rarement, un tableau peut être employé, mais cela est à réserver aux cas où la complexité de l'information l'exige.
  • Si vous désirez discuter de la manière de distinguer certains diagnostics différentiels à l'examen clinique, il est préférable d'utiliser la section Approche clinique ou de créer/améliorer une page de type Approche clinique.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur des modèles Examen clinique et Signe clinique (sensibilité, spécificité, VPP, VPN, etc.)
Exemple:
 
L'examen physique de l'appendicite démontrera les éléments suivants :
  • aux signes vitaux [examen clinique] :
    • de la fièvre [signe clinique]
    • des signes de choc septique [signe clinique] si appendicite compliquée (tachycardie, hypotension, tachypnée)
  • à l'examen abdominal [examen clinique]:
    • une sensibilité diffuse à la palpation (phase précoce) [signe clinique]
    • un signe de McBurney positif (généralement un peu plus tard dans la présentation) [signe clinique]
    • un signe de Rovsing positif [signe clinique]
    • un ressaut positif [signe clinique]
    • un signe du Psoas positif [signe clinique]
    • un signe de l'obturateur positif [signe clinique]
  • un examen gynécologique [examen clinique] normal [signe clinique].

Selon la gravité de la réaction allergique, l'examen clinique permet d'objectiver les signes suivants[1][2][5] :

À noter qu'il n'existe actuellement aucun ensemble standardisé de tests requis pour évaluer la toxicité du contraste. Un examen physique plus complet peut être nécessaire pour évaluer la présence d'événements indésirables.[1]

Examens paracliniques

La section obligatoire Examens paracliniques ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section concerne les tests à demander lorsque la maladie est suspectée et les résultats attendus en présence de la maladie.
Formats:Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques: Examen paraclinique, Signe paraclinique
Commentaires:
 
  • Chaque examen paraclinique doit être spécifiée à l'aide du modèle Examen paraclinique et ses résultats attendus à l'aide du modèle Signe paraclinique.
  • La liste à puce est le format à utiliser, toujours précédée d'une courte phrase introductive avec un deux-points. Parfois, présenter les examens paracliniques/signes paracliniques sous la forme d'un tableau peut-être optimal, mais cela est à réserver aux cas où la complexité de l'information l'exige.
  • Il est important d'être précis. Par exemple, « radiographie du genou » est préférable à « radiographie », « TDM abdominal avec contraste » > « TDM abdominal », etc.
  • Il est possible de mettre des examens paracliniques qui sont indiqués pour une maladie, mais qui sont normaux. Par exemple, la radiographie thoracique dans l'infarctus du myocarde, qui sert essentiellement à dépister d'autres maladies (dissection aortique, oedème pulmonaire aigu).
  • Un signe paraclinique peut être normal. Par exemple, un trou anionique normal (signe paraclinique) peut être utile dans le contexte d'une acidose métabolique.
  • Il est utile de séparer les laboratoires et les imageries en deux sous-sections distinctes.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur des modèles Examen paraclinique et Signe paraclinique (sensibilité, spécificité, VPP, VPN, etc.).
Exemple:
 
Les examens suivants sont utiles dans la démarche d'investigation du VIPome :
  • les électrolytes fécaux [examen paraclinique] : le trou osmolaire fécal est habituellement inférieur à 50 mOsm/kg [signe paraclinique]
  • le taux de VIP sérique [examen paraclinique] : habituellement supérieur à 500 pg/mL [signe paraclinique]
  • le taux de catécholamines sériques [examen paraclinique]
  • le taux de polypeptides pancréatiques sériques : les polypeptides pancréatiques sériques sont habituellement augmentés [signe paraclinique]
  • les électrolytes sériques [examen paraclinique] : l'hypokaliémie [signe paraclinique], l'hyperchlorémie [signe paraclinique] et l'hypercalcémie [signe paraclinique] sont typiques
  • la glycémie [examen paraclinique]: l'hyperglycémie [signe paraclinique] est fréquente
  • le gaz artériel [examen paraclinique]/ gaz veineux [examen paraclinique] : le gaz artériel ou veineux peuvent détecter une acidose métabolique [signe paraclinique] à trou anionique normal [signe paraclinique]
  • l'ECG [examen paraclinique], si hypokaliémie ou hypercalcémie.

Avant l'utilisation d'agents de contraste, il est important d'évaluer :

Cela servira de base adéquate pour les futures évaluations de la fonction rénale.[1]

Approche clinique

La section facultative Approche clinique ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Alors que les sections Questionnaire, Examen clinique et Examens paracliniques servent à énumérer, cette section sert à intégrer tous ces éléments pour discuter du raisonnement du clinicien. C'est en quelque sorte la manière dont les cliniciens réfléchissent lorsque confrontés à cette maladie : c'est la section par excellence pour l'enseignement.
Formats:Texte, Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
  • C'est la seule section dans laquelle on peut répéter des informations qui ont déjà été mentionnées auparavant.
  • L'utilisation du modèle Flowchart (diagramme) est encouragée. Voir Aide:Diagramme.
  • Le format attendu est libre (texte, liste, tableau, diagramme).
Exemple:
 

Diagnostic

La section facultative Diagnostic ne contient pour le moment aucune information.
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Description: Cette section traite de la manière dont on peut diagnostiquer une maladie en tenant compte de l'histoire, de l'examen clinique et des investigations. C'est dans cette section que se retrouveront les critères permettant d'infirmer ou de confirmer la présence de la maladie (lorsqu'ils existent).
Formats:Texte, Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
  • Si des critères diagnostiques précis et officiels existent, cette section sert à les répertorier.
  • Si la forme des critères diagnostiques est complexe, il est possible de présenter l'information sous forme de tableau. La liste à puce est néanmoins à privilégier.
Exemple:
 
L'asystolie est un diagnostic électrocardiographique. L'absence d'activité électrique chez un patient inconscient sans pouls permet de confirmer le diagnostic, tout en s'assurant qu'il n'y a pas de cable débranché et que la calibration du moniteur est adéquate.

Selon le Fourth Universal Definition of Myocardial Infarction, l'infarctus aigu du myocarde est diagnostiqué lorsqu'il y a :

  • une blessure myocardique aiguë
  • des évidences cliniques d'ischémie aiguë du myocarde
  • avec une élévation et/ou baisse des troponines sériques (avec au moins une valeur au-dessus du 99e percentile) et au moins un des éléments suivants :
    • des symptômes compatibles avec l'ischémie myocardique
    • un changement ischémique de novo à l'ECG
    • une apparition d'ondes Q pathologiques
    • une évidence à l'imagerie de nouvelles pertes de myocardes viables
    • une évidence à l'imagerie de nouvelles pertes de mobilité régionale de la contractilité
    • une identification d'un thrombus coronarien par angiographie ou autopsie.

Diagnostic différentiel

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Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section traite du diagnostic différentiel de la maladie, c'est-à-dire aux autres diagnostics à évoquer lorsque confronté à ce diagnostic.
Formats:Liste à puces
Balises sémantiques: Diagnostic différentiel
Commentaires:
 
  • Chaque diagnostic doit être spécifié à l'aide d'une propriété sémantique de type Diagnostic différentiel.
  • La liste à puce est le format à utiliser, toujours précédée d'une courte phrase introductive avec un deux-points. Évitez les tableaux dans cette section. Gardons-les pour d'autres sections pour garder l'efficacité de l'article.
  • Vous pouvez ajouter quelques éléments discriminants après chaque diagnostic différentiel. Si c'est un ou deux éléments, vous pouvez mettre ces éléments discriminants entre parenthèse après le modèle Diagnostic différentiel. S'il s'agit de quelques phrases, insérez une note de bas de page après le modèle Diagnostic différentiel. Pour élaborer plus longuement sur la manière de distinguer la maladie et ses diagnostics différentiels, servez-vous de la section Approche clinique.
  • Si vous désirez écrire un paragraphe sur les différentes manières de distinguer le diagnostic A du diagnostic B, vous pouvez écrire un paragraphe dans la section Approche clinique qui mentionnent tous les éléments qui permettent de distinguer ces diagnostics entre eux au questionnaire, à l'examen clinique et aux examens paracliniques.
  • Attention de ne pas confondre le diagnostic différentiel avec les étiologies et les complications. Le diagnostic différentiel, ce sont les autres maladies qui peuvent avoir une présentation clinique similaire. Les étiologies sont les entités qui causent la maladie. Les complications sont les entités qui découlent directement de la maladie.
Exemple:
 
Le diagnostic différentiel de l'appendicite comprend :
  • l'abcès tubo-ovarien [diagnostic différentiel]
  • l'atteinte inflammatoire pelvienne [diagnostic différentiel]
  • la grossesse ectopique [diagnostic différentiel] Pour différencier la grossesse ectopique de l'appendicite, il faut d'abord questionner les facteurs de risques XYZ du patient... (voir la section Commentaires de la présente bannière pour des instructions plus détaillées si vous désirez souligner des éléments discriminants.)
  • la cystite [diagnostic différentiel].

La présentation de la toxicité de contraste peut être concomitante avec d'autres troubles médicaux, incluant les suivants[1] :

  • une insuffisance rénale aiguë ou chronique : en concomitance ou résultant aussi de l'exposition au contraste. On notera dans les deux cas une élévation de la créatinine ou des écarts dans les niveaux d'azote uréique sanguin
  • une insuffisance cardiaque congestive : la surcharge cardiaque peut être due à une exposition au produit de contraste ou à des problèmes cardiaques préexistants, les deux pouvant présenter des symptômes de surcharge cardiaque droite
  • une hypertension pulmonaire
  • une anaphylaxie : l'urticaire et les nausées peuvent être dus à une exposition d'une autre substance; toutes nouvelles expositions doivent être envisagées. [1]

Traitement

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Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section décrit le traitement de la maladie.
Formats:Liste à puces, Tableau, Texte
Balises sémantiques: Traitement, Traitement pharmacologique
Commentaires:
 
  • Chaque traitement (et son indication) doit être spécifié à l'aide d'une propriété sémantique de type Traitement.
  • La liste à puce et le tableau sont les formats à privilégier.
  • La liste à puce doit toujours être précédée d'une courte phrase introductive avec un deux-points.
  • Il faut garder en tête lorsqu'on écrit cette section que le clinicien qui consulte cette page doit être en mesure de retrouver l'information dont il a besoin rapidement. La division de l'information doit tenir compte de cette contrainte.
  • Chaque traitement (et son indication) doit être spécifié à l'aide d'une propriété sémantique de type Traitement. Si disponible, ajoutez les données épidémiologiques dans le modèle sémantique du traitement par rapport à l'efficacité du traitement (RRA, RRR, NNT, NNH, etc.).
  • Indiquez la posologie des médicaments ainsi que la durée du traitement. Les posologies de médicaments doivent être systématiquement référencées. Un médicament mentionné sans la posologie a une utilité limitée pour le clinicien qui visite la page.
  • Si un traitement approprié de la maladie est une procédure, ne décrivez pas cette procédure dans la section traitement.
    • Ne décrivez pas comment on installe un drain thoracique dans le pneumothorax. La technique d'installation du drain thoracique sera détaillée sur une page de type Procédure. Tenez-vous en à l'indication de la procédure pour la présente maladie. Par exemple, le drain thoracique est indiqué en présence d'un pneumothorax de > 3 cm.
    • Ne détaillez pas l'onyxectomie dans la page sur l'ongle incarné. Dites plutôt que l'onyxectomie est appropriée dans l'ongle incarné dans les situations XYZ.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur du modèle Traitement (NNH, NNT, RRR, RRA, etc.)
  • Lorsqu'il n'y a pas de traitement, ajouter une balise de type [Traitement] et la faire pointer vers Absence d'intervention.
Exemple:
 

Tous les patients présentant une réaction allergique aiguë au produit de contraste doivent immédiatement arrêter l'administration de produit de contraste si possible, et recevoir une hydratation ainsi qu'un traitement antihistaminique. Bien que la revue de la littérature démontre l'absence de schémas thérapeutiques spécifiques, le traitement des réactions de type allergique aux agents de contraste inclut l'administration intraveineuse de diphenhydramine (25 à 50 mg) pour les réactions légères ou modérées, et de l'adrénaline pour les réactions sévères. Il est aussi possible de débuter l'oxygénothérapie et administrer de l'atropine en présence de bradycardie. Pour prévenir le développement d'une lésion rénale aigue, il est important de débuter un protocole d'hydratation quelques heures avant l'injection, pouvant comprendre par exemple une solution physiologique à 0,9%, administré à 1 mL/kg en IV pour 24 heures [2]

D'autres schémas thérapeutiques impliquent l'usage d'hydrocortisone pour les réactions anaphylactoïdes sévères, ainsi que la prednisone, la méthylprednisone, l'hydrocortisone et la diphenhydramine en prophylaxie chez les patients avec facteurs de risque allergiques.

Une revue systématique a trouvé une légère réduction des symptômes respiratoires et un compromis hémodynamique avec un prétraitement avec un nombre estimé de besoins à traiter (NNT) de 100 à 150.[14] Cependant, la prémédication ne semble pas réduire le risque de réactions modérées ou sévères. L'American College of Radiology recommande une prémédication pour les patients ayant des antécédents de réactions allergiques ou de type inconnu.[1] Le traitement des patients atteints de NIC est encore moins défini. L'administration d' acétylcystéine, de fénoldopam et l'hydratation avec une solution saline intraveineuse normale ou du bicarbonate de sodium ont toutes été utilisées dans des essais cliniques comme méthodes pour prévenir le développement de NIC avec des effets statistiquement insignifiants. La prise en charge de la NIC est généralement de soutien, avec une hydratation intraveineuse et une surveillance étroite de la créatinine sérique servant de pierres angulaires du traitement.[1][2]

Complications

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Description: Cette section traite des complications possibles de la maladie.
Formats:Liste à puces, Texte
Balises sémantiques: Complication
Commentaires:
 
  • Chaque complication doit être spécifiée à l'aide du modèle Complication.
  • Si possible, veuillez ajouter la fréquence des complications.
  • Ne pas mentionner les complications de la procédure ou du traitement sur la page de la maladie.
    • Sur une page de tendinite, ne pas mettre dans les complications que l'ulcère d'estomac est une complication de la prise d'anti-inflammatoire. Cette complication figure seulement sur la page de type Médicament dans les effets indésirables.
    • Sur la page de l'appendicite, on ne nomme pas les complications de l'appendicectomie, mais seulement celles de l'appendicite. Les complications de l'appendicectomie sont décrites sur une page de type Procédure d'appendicectomie.
  • Ne pas confondre les facteurs de risque, les étiologies, les complications et le diagnostic différentiel. Les complications, ce sont les autres maladies qui se développent si on ne traite pas la maladie.
  • Le format attendu est la liste à puce, précédé d'une courte phrase introductive et d'un deux-points.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur du modèle Complication (risque relatif, etc.)
  • Lorsqu'il n'y a pas de complications, ajouter une balise de type [Complication] et la faire pointer vers Aucune complication.
Exemple:
 
Les complications de l'infarctus du myocarde sont :
  • la rupture d'un pilier mitral [Complication]
  • l'oedème aiguë du poumon [Complication]
  • la tachycardie ventriculaire [Complication]
  • le bloc AV de haut grade [Complication].

Les complications de la toxicité de contraste sont supposées varier de symptômes physiologiques mineurs à des réactions graves extrêmement rares mais potentiellement mortelles.[15] Cependant, il existe très peu de données sur ces complications et des recherches supplémentaires sont encore nécessaires pour élucider toutes les complications possibles de la toxicité du produit de contraste.

Certaines de ces complications possibles incluent [1] :

On estime les décès à la suite de l'injection de ces produits de 1 à 2 cas pour 100 000 procédures[5].

Évolution

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Description: Cette section contient le pronostic et évolution naturelle de la maladie. Le pronostic est lié à la survie du patient atteint de la maladie. L'évolution naturelle est la manière dont évoluera la maladie du patient dans le temps.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
Exemple:
 
La dissection aortique est associée une mortalité très élevée. Au moins 30% des patients décèdent après leur arrivée à l'urgence, et ce, même après une intervention chirurgicale. Pour ceux qui survivent à la chirurgie, la morbidité est également très élevée et la qualité de vie est mauvaise. La mortalité la plus élevée d'une dissection aortique aiguë est dans les 10 premiers jours. Les patients qui ont une dissection chronique ont tendance à avoir un meilleur pronostic, mais leur espérance de vie est raccourcie par rapport à la population générale.[1] Sans traitement, la mortalité est de 1 à 3% par heure au cours des 24 premières heures, 30% à une semaine, 80% à deux semaines et 90% à un an.

Le pronostic de la toxicité du produit de contraste est bénin, avec des événements indésirables graves survenant moins de 1 % du temps. Il a été documenté que le NIC se produit beaucoup plus fréquemment dans la plage de 10 %, mais des méta-analyses récentes ont remis cela en question. Dans l'ensemble, on considère que les avantages de l'administration d'un agent de contraste à des fins de diagnostic l'emportent considérablement sur la complication peu fréquente de la toxicité. [1]

Prévention

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Description: Cette section traite des mesures préventives et du dépistage précoce de la maladie (lorsque pertinent).
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
Exemple:
 
La prévention primaire consiste à la prise en charge des facteurs de risque :
  • l'arrêt tabagique
  • l'activité physique régulière
  • la perte de poids si obésité
  • le bon contrôle du diabète, de l'hypertension et de l'hypercholestérolémie
  • éviter toute consommation de cocaïne.

La prévention de la toxicité de contraste est hautement individualisée car le risque de réactions indésirables est relativement faible et les avantages d'un diagnostic rapide et plus précis sont significatifs. Une discussion complète des risques, des avantages et des alternatives à l'utilisation d'agents de contraste peut être menée avant l'utilisation d'agents de contraste chez un patient. Le consentement éclairé n'est pas actuellement requis pour l'administration de contraste, mais une meilleure éducation des patients peut aider à prévenir et à se préparer aux événements indésirables liés à l'utilisation du contraste.[1]

Cela dit, chez les patients à risqué élevé de développer une réaction aux agents de contraste, on administre au préalable de la prednisone (50mg PO) 13 heures, 7 heures et 1 heure avant l'injection de l'agent. On administrera aussi 1 heure avant l'injection de la diphenhydramine (50mg PO ou IM). Dans le cas où l'imagerie doit immédiatement être obtenu, on administre la diphenhydramine (50mg PO ou IM) 1 heure avant l'injection, ainsi que de l'hydrocortisone (200 mg IV) toutes les 4 heures jusqu'à la fin de l'imagerie.[2]

Concepts clés

  • Bien qu'il s'agisse d'un mécanisme largement accepté de lésion rénale, il existe peu de preuves de néphropathie induite par le contraste dans la littérature scientifique actuelle.
  • La toxicité du contraste se présente de diverses manières, notamment une augmentation de la créatinine sérique, des réactions allergiques et une instabilité hémodynamique.
  • Si un patient présente des symptômes de toxicité de contraste, arrêtez immédiatement l'administration de l'agent de contraste, puis traitez avec une hydratation intraveineuse et un stéroïde.[1]

Références

__NOVEDELETE__
  1. 1,00 1,01 1,02 1,03 1,04 1,05 1,06 1,07 1,08 1,09 1,10 1,11 1,12 1,13 1,14 1,15 1,16 1,17 1,18 1,19 1,20 1,21 1,22 1,23 1,24 1,25 1,26 1,27 et 1,28 Margo O. Kaller et Jason An, StatPearls, StatPearls Publishing, (PMID 30725844, lire en ligne)
  2. 2,0 2,1 2,2 2,3 2,4 2,5 et 2,6 « Produits de contraste radiographique et réactions aux produits de contraste - Sujets spéciaux », sur Édition professionnelle du Manuel MSD (consulté le 3 juillet 2022)
  3. Fei Zhao, Rong Lei, Shi-Kun Yang et Min Luo, « Comparative effect of iso-osmolar versus low-osmolar contrast media on the incidence of contrast-induced acute kidney injury in diabetic patients: a systematic review and meta-analysis », Cancer Imaging, vol. 19, no 1,‎ , p. 38 (ISSN 1470-7330, PMID 31215488, Central PMCID PMC6580528, DOI 10.1186/s40644-019-0224-6, lire en ligne)
  4. Jeremiah S. Hinson, Michael R. Ehmann, Derek M. Fine et Elliot K. Fishman, « Risk of Acute Kidney Injury After Intravenous Contrast Media Administration », Annals of Emergency Medicine, vol. 69, no 5,‎ , p. 577–586.e4 (ISSN 1097-6760, PMID 28131489, DOI 10.1016/j.annemergmed.2016.11.021, lire en ligne)
  5. 5,0 5,1 5,2 et 5,3 Françoise de Barbot, « Parler avec l’enfant des résultats d’un examen psychologique », Contraste, vol. N° 49, no 1,‎ , p. 77–90 (ISSN 1254-7689, DOI 10.3917/cont.049.0077, lire en ligne)
  6. Christopher H. Hunt, Robert P. Hartman et Gina K. Hesley, « Frequency and severity of adverse effects of iodinated and gadolinium contrast materials: retrospective review of 456,930 doses », AJR. American journal of roentgenology, vol. 193, no 4,‎ , p. 1124–1127 (ISSN 1546-3141, PMID 19770337, DOI 10.2214/AJR.09.2520, lire en ligne)
  7. Esteban Schabelman et Michael Witting, « The relationship of radiocontrast, iodine, and seafood allergies: a medical myth exposed », The Journal of Emergency Medicine, vol. 39, no 5,‎ , p. 701–707 (ISSN 0736-4679, PMID 20045605, DOI 10.1016/j.jemermed.2009.10.014, lire en ligne)
  8. Andrew D. Beaty, Philip L. Lieberman et Raymond G. Slavin, « Seafood allergy and radiocontrast media: are physicians propagating a myth? », The American Journal of Medicine, vol. 121, no 2,‎ , p. 158.e1–4 (ISSN 1555-7162, PMID 18261505, DOI 10.1016/j.amjmed.2007.08.025, lire en ligne)
  9. P. B. Persson et M. Tepel, « Contrast medium-induced nephropathy: the pathophysiology », Kidney International. Supplement, no 100,‎ , S8–10 (ISSN 0098-6577, PMID 16612403, DOI 10.1038/sj.ki.5000367, lire en ligne)
  10. Henrik S. Thomsen, « How to Manage (Treat) Immediate-type Adverse Reactions to GBCA », Topics in magnetic resonance imaging: TMRI, vol. 25, no 6,‎ , p. 269–274 (ISSN 1536-1004, PMID 27849654, DOI 10.1097/RMR.0000000000000107, lire en ligne)
  11. 11,0 et 11,1 (en) Contrast Media, Virginie, États-Unis, American College of Radiology, , 139 p. (ISBN 978-1-55903-012-0, lire en ligne), p. 5-7
  12. 12,0 et 12,1 Deepak K. Somashekar, Matthew S. Davenport, Richard H. Cohan et Jonathan R. Dillman, « Effect of intravenous low-osmolality iodinated contrast media on patients with myasthenia gravis », Radiology, vol. 267, no 3,‎ , p. 727–734 (ISSN 1527-1315, PMID 23360741, DOI 10.1148/radiol.12121508, lire en ligne)
  13. An Tang, « Les produits de contraste : noir ou blanc? », Le Médecin du Québec,‎ , p. 33-37 (lire en ligne)
  14. Martin R. Tramèr, Erik von Elm, Pierre Loubeyre et Conrad Hauser, « Pharmacological prevention of serious anaphylactic reactions due to iodinated contrast media: systematic review », BMJ (Clinical research ed.), vol. 333, no 7570,‎ , p. 675 (ISSN 1756-1833, PMID 16880193, Central PMCID 1584363, DOI 10.1136/bmj.38905.634132.AE, lire en ligne)
  15. S. K. Morcos, « Review article: Acute serious and fatal reactions to contrast media: our current understanding », The British Journal of Radiology, vol. 78, no 932,‎ , p. 686–693 (ISSN 0007-1285, PMID 16046418, DOI 10.1259/bjr/26301414, lire en ligne)
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