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== Bénéfices anticipés ==
== Bénéfices anticipés ==
Les bénéfices obtenus avec l'activité physique sur la santé osseuse chez les adultes sont en lien avec l'augmentation de la densité minérale, de la force et du volume osseux<ref name=":0" />. L'impact positif de l'activité physique est le même pour les deux sexes et est dû, entre autres, à une augmentation de la section transversale des os<ref name=":8" />.  En effet, puisque la structure osseuse s'adapte en fonction des différentes forces à laquelle elle est exposée, les entraînements avec mise en charge permettent de transmettre des forces à travers l'os ce qui génèrent des signaux mécaniques tels que la tension osseuse qui sont détectés par les ostéocytes, une cellule mécanosensible qui se situe dans l'os<ref name=":11">Troy, K. L., Mancuso, M. E., Butler, T. A., & Johnson, J. E. (2018). Exercise early and often: effects of physical activity and exercise on women’s bone health. ''International journal of environmental research and public health'', ''15''(5), 878.</ref>. De plus, ces forces engendrent de petites déformations sur le tissu osseux et les signaux liés à la déformation initient une cascade de réponses biochimiques qui augmentent localement et systémiquement le renouvellement osseux<ref name=":11" />. En effet, lorsque les ostéocytes détectent des forces inhabituel, elle initient une réponses adaptatives avec l'action des ostéoclastes en réabsorbant le tissu osseux et en en produisant du nouveaux avec l'action des ostéoblastes<ref name=":11" />.  
Les bénéfices obtenus avec l'activité physique sur la santé osseuse chez les adultes sont en lien avec l'augmentation de la densité minérale, de la force et du volume osseux<ref name=":0" />. L'impact positif de l'activité physique est le même pour les deux sexes et est dû, entre autres, à une augmentation de la section transversale des os<ref name=":8" />.  En effet, puisque la structure osseuse s'adapte en fonction des différentes forces à laquelle elle est exposée, les entraînements avec mise en charge permettent de transmettre des forces à travers l'os ce qui génèrent des signaux mécaniques tels que la tension osseuse qui sont détectés par les ostéocytes, une cellule mécanosensible qui se situe dans l'os<ref name=":11">Troy, K. L., Mancuso, M. E., Butler, T. A., & Johnson, J. E. (2018). Exercise early and often: effects of physical activity and exercise on women’s bone health. ''International journal of environmental research and public health'', ''15''(5), 878.</ref>. De plus, ces forces engendrent de petites déformations sur le tissu osseux et les signaux liés à la déformation initient une cascade de réponses biochimiques qui augmentent localement et systémiquement le renouvellement osseux<ref name=":11" />. En effet, lorsque les ostéocytes détectent des forces inhabituel, elle initient une réponses adaptatives avec l'action des ostéoclastes en réabsorbant le tissu osseux et en en produisant du nouveaux avec l'action des ostéoblastes<ref name=":11" />. Pour une même force externe, la déformation du tissu osseux va être supérieure sur un os faible par rapport à un os fort<ref name=":11" />. Ce mécanisme d'adaptation osseux montre pourquoi il est préférable de faire des entraînements musculaires à intensité élevés et des entraînements cardiovasculaires avec mise en charge<ref name=":11" />.   


Outre ces bienfaits, l'amélioration de l'équilibre peut diminuer les chutes et ainsi diminuer le risque de fractures ostéoporotiques<ref name=":0" />.
Outre ces bienfaits, l'amélioration de l'équilibre peut diminuer les chutes et ainsi diminuer le risque de fractures ostéoporotiques<ref name=":0" />. En effet, la majorité des fractures sont précédées d'une chute, les programmes d'exercices même fait à la maison ont montré une réduction du risque de chute<ref name=":3" />. Aussi, les exercices de renforcement musculaire et d'équilibre peuvent réduire le risque de chute en augmentant la confiance et la coordination.<ref name=":3" /> L'hypercyphose qui est très présente chez les personnes avec de l'ostéoporose est associé à une diminution de l'équilibre et à une augmentation du risque de chute<ref name=":7" />. D'ailleurs, la combinaison des exercices musculaire et de flexibilité peut améliorer la posture et diminuer l'hypercyphose<ref name=":7" />. Les exercices musculaires quant à eux augmentent significativement la densité minérale osseuse surtout au niveau de la colonne vertébrale et du col du fémur en plus d'augmenter la force musculaire<ref name=":0" /><ref name=":6" />.   
 
En effet, les exercices de renforcement musculaire et d'équilibre peuvent réduire le risque de chute en augmentant la confiance et la coordination.<ref name=":3" /> L'hypercyphose est associé à une diminution de l'équilibre et à une augmentation du risque de chute. D'ailleurs, la combinaison des exercices musculaire et de flexibilité peut améliorer la posture et diminuer l'hypercyphose<ref name=":7" />.
 
- La majorité des fractures sont précédées d'une chute, les programmes d'exercices à la maison ont montré une réduction du risque de chute<ref name=":3" />. 
 
- Les exercices musculaires augmentent significativement la densité minérale osseuse surtout au niveau de la colonne vertébrale et du col du fémur en plus d'augmenter la force musculaire<ref name=":0" /><ref name=":6" />.   


== Notes ==
== Notes ==

Version du 12 mars 2022 à 13:45

Contexte

L'ostéoporose est une maladie caractérisée par une faible densité minérale osseuse accompagnée d'une fragilité osseuse qui est plus susceptible de se fracturer[1]. C'est un problème majeur en santé publique en considérant que 50% des adultes de 50 ans et plus vont avoir une faible densité minérale osseuse et que cette maladie a un impact sur la qualité de vie[1][2]. L'adoption de saine habitude de vie permet d'améliorer la santé osseuse[3]. Parmi celles-ci, on y retrouve la pratique d'activité physique[3]. En effet, c'est une composante importante en prévention de l'ostéoporose puisqu'elle permet de retarder l'apparition et aussi de réduire le risque de fracture[4][5]. De plus, c'est un des principaux traitements non pharmacologiques suite au diagnostic.[5] [4] À l'inverse, un faible volume d'activité physique favorise l'apparition précoce d'ostéoporose et augmente le risque de fracture dû à la perte de masse osseuse et musculaire[6][7]. Bref, la pratique d'activité physique avec mise en charge est essentielle à la santé osseuse à chaque période de la vie lorsqu'il y a une quantification adéquate du stress mécanique[8].

Indications

La recommandation générale en activité physique pour les personnes atteintes d'ostéoporose est de faire de l'intensité modérée avec des exercices nécessitant une mise en charge sans qu'il y ait apparition ou d'augmentation de la douleur[9]. Même les personnes âgées frêles devraient être physiquement actives en fonction de leur capacité pour préserver leur système musculosquelettique dû aux effets rapides et importants de l'immobilisation et de l'alitement sur la perte osseuse et le mauvais pronostic de récupération sur la densité minérale osseuse[9].

Contre-indications

Concernant les contre-indications, les exercices impliquant des mouvements explosifs ou des impacts élevés sont à éviter[9]. De plus, une attention particulière est à apporter lorsque des exercices de style «Yoga» ou «Pilates» sont effectués puisque certains mouvements et positions impliquent des torsions, des flexions et des compressions importantes au niveau de la colonne vertébrale ce qui est préférable d'éviter surtout chez les personnes ayant une très faible densité osseuse[9]. La présence de fractures, de blessures récentes ou d'une ostéoporose sévère peut être une contre-indication[10]. Par contre, il est préférable et plus bénéfique d'adapter les séances d'activité physique au lieu d'arrêter d'en faire[10]. Aussi, le choix des activités doit prendre en compte le risque de chute puisque celles à faible risque de chute sont à préconiser[8].

Prescription recommandée

Pour les individus avec de l'ostéoporose, la prescription idéale en activité physique est de faire des entraînements cardiovasculaires avec de la mise en charge et des entraînements musculaires avec des impacts et de l'intensité élevée[5]. De plus, puisque les chutes chez cette clientèle augmentent les risques de fracture, la prescription d'exercices devrait aussi comprendre une composante d'équilibre[9].

  • Pour l'entraînement cardiovasculaire, une fréquence de 4 à 5 fois par semaine devrait être ciblée[11]. L'intensité devrait être modérée donc correspondre à une perception d'effort de 3-4/10 sur l'échelle de Borg modifiée ou entre 40-59% de la fréquence cardiaque de réserve[11]. La durée des séances devrait débuter à 20 minutes et progresser graduellement jusqu'à un minimum de 30 minutes et à un maximum de 45-60 minutes[11]. Les entraînements cardiovasculaires peuvent se faire à la marche ou autres modalités permettant préférablement une mise en charge[11]. De plus, le vélo stationnaire est une alternative intéressante à la marche ou au tapis roulant pour les personnes avec de l'ostéoporose vertébrale sévère chez qui ils seraient plus risqués ou douloureux de faire la marche rapide[5]. D'ailleurs cette modalité permet d'entraîner ou d'évaluer la capacité cardiovasculaire à de plus hautes intensités en considérant les limitations mentionnées précédemment[5].
  • Pour l'entraînement musculaire, une fréquence de 1 à 2 fois par semaine à des journées non consécutives serait visée[11]. Par la suite, une progression jusqu'à 2 à 3 séances par semaine devrait être envisagée[11]. Il est préférable de débuter par 1 série de 8-12 répétitions et de progresser à 2 séries après approximativement 2 semaines en faisant au maximum 8 à 10 exercices par séance[11]. Concernant l'intensité, la résistance des exercices devrait toujours être ajustée pour que les deux dernières répétitions effectuées soient plus difficiles[11].
  • Pour l'équilibre, une fréquence d'une fois par jour durant 15-20 minutes est recommandée[12]. Les exercices devraient représenter des situations et des tâches du quotidien comme la montée et la descente d'escalier ou de trottoir en mettant l'emphase sur le contrôle du mouvement.
  • Pour l'entraînement en flexibilité, une fréquence de 5 à 7 fois par semaine en faisant de 2 à 4 répétitions par exercice est recommandée[11]. Concernant l'intensité, il faut étirer le muscle jusqu'à temps de sentir une tension ou un léger inconfort. À partir de ce moment, il faut maintenir la position statique entre 10 et 30 secondes[11].

Exécution

Toute séance d'activité physique devrait débuter par un échauffement de 5 à 10 minutes à une intensité légère entre 0 et 2/10 sur l'échelle de Borg modifiée[13]. L'échauffement permet de stimuler la vasodilatation et augmenter la perfusion des muscle. De plus, ça permet d'augmenter l'amplitude de mouvement et la flexibilité[13]. Chaque séance d'activité physique devrait se terminer par une période de récupération de la même durée et intensité que l'échauffement pour permettre une transition avant l'arrêt complet[13]. Cette période permet un retour plus sécuritaire à des valeurs normales de fréquence cardiaque et de tension artérielle en plus d'un retour aux valeurs initiales de température corporelle, d'acide lactique et d'adrénaline[13].

Plusieurs particularités sont à prendre en considération à l'exercice et lors de la progression.

  • Pour l'entraînement cardiovasculaire, il n'est pas recommandé de faire seulement ce type d'entraînement puisque le risque de fracture est augmenté chez les personnes ayant de l'ostéoporose par rapport à ceux qui combinent l'entraînement musculaire et cardiovasculaire[10]. Certaines modalités cardiovasculaires comme la course, la corde à danser et la montée d'escalier d'un pas plus rapide sont considérées comme des activités impliquant des impacts élevés[10]. Il est alors important de commencer l'activité avec un faible niveau d'impact et de progresser par la suite puisque les personnes peuvent développer des fractures s'ils débutent à un niveau d'impact trop élevé[10]. Cette même considération doit davantage être appliquée chez ceux ayant eu une fracture par le passé[10].
  • Pour l'entraînement musculaire, il est préférable de faire les exercices lentement tout en ayant un bon contrôle du mouvement. Les exercices impliquant des rotations de la colonne vertébrale sont aussi à éviter[12]. Il est recommandé de solliciter le renforcement des muscles posturaux et de la colonne vertébrale puisque l'hypercyphose est fréquente chez les personnes ayant de l'ostéoporose[12].
  • Pour l'équilibre, un renforcement des quadriceps, des ischio-jambiers, des fessiers ainsi que des muscles du tronc est à prioriser puisque c'est ces muscles qui sont impliqués principalement dans l'équilibre[9]. Pour obtenir le plus de bénéfices, les exercices devraient être progressé pour s'assurer qu'ils engendrent toujours de l'instabilité et qu'ils soient challengeant sur l'équilibre dans un contexte sécuritaire[9]. Un exercice de transfert de poids de gauche à droite et de devant derrière est un exemple qui peut s'ajouter facilement en faisant des tâches quotidiennes comme la vaisselle[9]. De plus, de multiples fractures vertébrales par compression peuvent mener à une diminution de la grandeur des individus et aussi à une déformation de la colonne vertébrale[5]. De ce fait, la capacité ventilatoire peut être affectée tout comme l'équilibre à la marche puisque le centre de gravité est déplacé vers l'avant[5].
  • Pour l'entraînement en flexibilité, pour les personnes ayant eu une fracture, il faut faire attention lors des étirements de muscles qui sont attachés à cet os[12]. De plus, il serait plus adéquat de faire des étirements dynamiques que statique et d'éviter les exercices de flexibilité impliquant des torsions[12]. Un programme de flexibilité impliquant les muscles de la posture serait bénéfique dû à l'hypercyphose[12]. L'emphase devrait être mis sur les muscles du haut du dos, sur les stabilisateurs de la scapulaire ainsi que sur les muscles de la poitrine comme les pectoraux[12].

Complications

Suivi

S'il y a des signes d'intolérance à l'effort, l'entraînement doit être cessé. De plus, si les entraînements sont accompagnées d'une fatigue importante, certaines options sont à considérer comme diminuer l'intensité ou fractionner les séances dans la journée ou la semaine.

La prescription cardiovasculaire ou musculaire ne devraient pas causer ou faire augmenter les douleurs[9]. Si tel est le cas, il faut la modifier et l'adapter en fonction de symptômes de la personne.

Encourager et accompagner les personnes avec de l'ostéoporose à maintenir un mode de vie actif en faisant des exercices d'équilibre, des entraînements musculaires et des entraînements cardiovasculaires avec de la mise en charge[2].

Bénéfices anticipés

Les bénéfices obtenus avec l'activité physique sur la santé osseuse chez les adultes sont en lien avec l'augmentation de la densité minérale, de la force et du volume osseux[5]. L'impact positif de l'activité physique est le même pour les deux sexes et est dû, entre autres, à une augmentation de la section transversale des os[8]. En effet, puisque la structure osseuse s'adapte en fonction des différentes forces à laquelle elle est exposée, les entraînements avec mise en charge permettent de transmettre des forces à travers l'os ce qui génèrent des signaux mécaniques tels que la tension osseuse qui sont détectés par les ostéocytes, une cellule mécanosensible qui se situe dans l'os[14]. De plus, ces forces engendrent de petites déformations sur le tissu osseux et les signaux liés à la déformation initient une cascade de réponses biochimiques qui augmentent localement et systémiquement le renouvellement osseux[14]. En effet, lorsque les ostéocytes détectent des forces inhabituel, elle initient une réponses adaptatives avec l'action des ostéoclastes en réabsorbant le tissu osseux et en en produisant du nouveaux avec l'action des ostéoblastes[14]. Pour une même force externe, la déformation du tissu osseux va être supérieure sur un os faible par rapport à un os fort[14]. Ce mécanisme d'adaptation osseux montre pourquoi il est préférable de faire des entraînements musculaires à intensité élevés et des entraînements cardiovasculaires avec mise en charge[14].

Outre ces bienfaits, l'amélioration de l'équilibre peut diminuer les chutes et ainsi diminuer le risque de fractures ostéoporotiques[5]. En effet, la majorité des fractures sont précédées d'une chute, les programmes d'exercices même fait à la maison ont montré une réduction du risque de chute[3]. Aussi, les exercices de renforcement musculaire et d'équilibre peuvent réduire le risque de chute en augmentant la confiance et la coordination.[3] L'hypercyphose qui est très présente chez les personnes avec de l'ostéoporose est associé à une diminution de l'équilibre et à une augmentation du risque de chute[12]. D'ailleurs, la combinaison des exercices musculaire et de flexibilité peut améliorer la posture et diminuer l'hypercyphose[12]. Les exercices musculaires quant à eux augmentent significativement la densité minérale osseuse surtout au niveau de la colonne vertébrale et du col du fémur en plus d'augmenter la force musculaire[5][10].

Notes

- Échelle de perception d'effort de Borg

- Fréquence cardiaque de réserve

Références

  1. 1,0 et 1,1 American College of Sports Medicine. (2019). ACSM's Clinical exercise physiology. Lippincott Williams & Wilkins. p.486
  2. 2,0 et 2,1 Camacho PM, Petak SM, Binkley N, Diab DL, Eldeiry LS, Farooki A, Harris ST, Hurley DL, Kelly J, Lewiecki EM, Pessah-Pollack R, McClung M, Wimalawansa SJ, Watts NB. AMERICAN ASSOCIATION OF CLINICAL ENDOCRINOLOGISTS/AMERICAN COLLEGE OF ENDOCRINOLOGY CLINICAL PRACTICE GUIDELINES FOR THE DIAGNOSIS AND TREATMENT OF POSTMENOPAUSAL OSTEOPOROSIS-2020 UPDATE. Endocr Pract. 2020 May;26(Suppl 1):1-46. doi: 10.4158/GL-2020-0524SUPPL. PMID: 32427503.
  3. 3,0 3,1 3,2 et 3,3 Compston, J., Cooper, A., Cooper, C. et al. UK clinical guideline for the prevention and treatment of osteoporosis. Arch Osteoporos 12, 43 (2017). https://doi-org.acces.bibl.ulaval.ca/10.1007/s11657-017-0324-5
  4. 4,0 et 4,1 Zhao R, Zhao M, Xu Z. The effects of differing resistance training modes on the preservation of bone mineral density in postmenopausal women: a meta-analysis. Osteoporos Int. 2015 May;26(5):1605-18. doi: 10.1007/s00198-015-3034-0. Epub 2015 Jan 21. PMID: 25603795.
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  9. 9,0 9,1 9,2 9,3 9,4 9,5 9,6 9,7 et 9,8 American College of Sports Medicine. (2017). ACSM's exercise testing and prescription. Lippincott Williams & Wilkins. p. 347
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  12. 12,0 12,1 12,2 12,3 12,4 12,5 12,6 12,7 et 12,8 American College of Sports Medicine. (2019). ACSM's Clinical exercise physiology. Lippincott Williams & Wilkins. p.490
  13. 13,0 13,1 13,2 et 13,3 Fletcher, G. F., Ades, P. A., Kligfield, P., Arena, R., Balady, G. J., Bittner, V. A., ... & Williams, M. A. (2013). Exercise standards for testing and training: a scientific statement from the American Heart Association. Circulation, 128(8), 873-934.
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