« Accident de décompression » : différence entre les versions

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{{Section ontologique | classe = Maladie | nom = Physiopathologie}}
{{Section ontologique | classe = Maladie | nom = Physiopathologie}}


L'ADD est causé par la formation de bulles gazeuses dans les vaisseaux et les tissus des organes secondaire à une dépressurisation rapide. La loi d'Henry énonce que: « À température constante et à saturation, la quantité de gaz dissout dans un liquide est proportionnelle à la pression partielle qu'exerce ce gaz sur le liquide.» Ainsi, un changement de pression ambiante provoque des changements directement proportionnelle pour la quantité de gaz dissous dans le corps.<ref>{{Citation d'un article|langue=fr|titre=Accident de décompression|périodique=Wikipédia|date=2021-01-14|lire en ligne=https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Accident_de_d%C3%A9compression&oldid=178791215|consulté le=2021-02-13}}</ref>
La loi d'Henry énonce que: « À température constante et à saturation, la quantité de gaz dissout dans un liquide est proportionnelle à la pression partielle qu'exerce ce gaz sur le liquide. » Ainsi, un changement de pression ambiante provoque des changements directement proportionnelle de la quantité de gaz dissous dans le corps.<ref>{{Citation d'un article|langue=fr|titre=Accident de décompression|périodique=Wikipédia|date=2021-01-14|lire en ligne=https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Accident_de_d%C3%A9compression&oldid=178791215|consulté le=2021-02-13}}</ref>


L'ADD est le plus souvent secondaire à l'exposition d'un environnement à pression élevée, causant alors une augmentation de la quantité de gaz dissous dans les fluides du corps. Dans le cas de la plongée sous-marine, les bulles gazeuses proviennent d'un excès de gaz dissous (principalement l'azote) dans les fluides du corps secondaire à la respiration de gaz comprimée soumis à des pressions élevées. Lors du passage vers un environnement à pression plus basse (à la remontée à la surface après la plongée), la solubilité des gaz diminuent, ce qui les force à retourner à leur état gazeux. Lors d'une décompression appropriée, c'est-à-dire une remontée progressive avec des paliers de décompressions, ces gaz dissous sont évacués par les poumons sans qu'il y ait formation significative de bulles. Dans l'ADD, l'excès de gaz dissous est soumis à des pressions suffisamment basses pour précipiter la formation des bulles se logeant dans le sang et les tissus du corps au lieu d'être filtré par les poumons.<ref name=":9">{{Citation d'un ouvrage|prénom1=Katharine L.|nom1=Boyd|prénom2=Anton A.|nom2=Wray|titre=StatPearls|éditeur=StatPearls Publishing|date=2020|pmid=32491626|lire en ligne=http://www.ncbi.nlm.nih.gov/books/NBK557694/|consulté le=2021-02-13}}</ref><ref name=":0" /><ref name=":11">{{Citation d'un ouvrage|prénom1=James|nom1=Adams|titre=Emergency medicine : clinical essentials|éditeur=Elsevier/ Saunders|date=2013|isbn=978-1-4377-3548-2|isbn2=1-4377-3548-7|isbn3=978-1-4557-3394-1|oclc=820203833|lire en ligne=https://www.worldcat.org/oclc/820203833|consulté le=2021-02-13}}</ref>
L'ADD est causé par la formation de bulles gazeuses dans les vaisseaux et les tissus des organes secondaire à une dépressurisation rapide.  À une pression élevée, la quantité de gaz dissous dans les fluides du corps augmente. Lors de la transition vers un environnement à plus basse pression, la solubilité des gaz diminuent, ce qui les force à retourner à leur état gazeux. Lors d'une *décompression appropriée*, ces gaz dissous sont évacués par les poumons sans qu'il n'y ait une formation significative de bulles. Dans l'ADD, l'excès de gaz dissous (principalement l'azote) est soumis à des pressions suffisamment basses pour précipiter la formation des bulles se logeant dans le sang et dans les tissus du corps au lieu d'être filtré par les poumons.<ref name=":9">{{Citation d'un ouvrage|prénom1=Katharine L.|nom1=Boyd|prénom2=Anton A.|nom2=Wray|titre=StatPearls|éditeur=StatPearls Publishing|date=2020|pmid=32491626|lire en ligne=http://www.ncbi.nlm.nih.gov/books/NBK557694/|consulté le=2021-02-13}}</ref><ref name=":0" /><ref name=":11">{{Citation d'un ouvrage|prénom1=James|nom1=Adams|titre=Emergency medicine : clinical essentials|éditeur=Elsevier/ Saunders|date=2013|isbn=978-1-4377-3548-2|isbn2=1-4377-3548-7|isbn3=978-1-4557-3394-1|oclc=820203833|lire en ligne=https://www.worldcat.org/oclc/820203833|consulté le=2021-02-13}}</ref>


L'ADD peut aussi être secondaire à l'exposition d'un environnement à basse pression, comme dans le cas des pilotes et des astronautes, provoque la formation de bulles gazeuses par un mécanisme similaire à celui expliqué ci-haut. Les ADD causés par des expositions à de basses pressions sont cependant bien moins courantes. <ref name=":11" />
L'ADD peut être secondaire à l'exposition à de haute pression, comme dans la plongée sous-marine, ou à de basse pression, comme pour les pilotes et les astronautes. Les ADD causés par des expositions à de basses pressions sont cependant bien moins courantes *trouver la source*. <ref name=":11" />


La croissance des bulles se fait à des sites spécifiques du corps. Dans le type I, elles se forment dans les espaces articulaires, les gaines tendineuses et les tissus péri-articulaires dont les nerfs périphériques<ref>{{Citation d'un lien web|titre=Service central d'authentification – Université de Sherbrooke|url=https://cas.usherbrooke.ca/login?service=https%3a%2f%2flogin.ezproxy.usherbrooke.ca%2flogin%3fqurl%3dezp.2aHR0cHM6Ly9hY2Nlc3NtZWRpY2luZS5taG1lZGljYWwuY29tL2NvbnRlbnQuYXNweD9zZWN0aW9uaWQ9ODAwMjkxMjUmYm9va2lkPTEzNDA-|site=cas.usherbrooke.ca|consulté le=2021-02-13}}</ref>. Au niveau de leur site, les bulles peuvent causer des lésions tissulaires par un blocage du flux sanguin ou un spasme vasculaire.<ref name=":4">{{Citation d'un article|prénom1=Ming|nom1=Geng|prénom2=Luting|nom2=Zhou|prénom3=Xiaohong|nom3=Liu|prénom4=Peifeng|nom4=Li|titre=Hyperbaric oxygen treatment reduced the lung injury of type II decompression sickness|périodique=International Journal of Clinical and Experimental Pathology|volume=8|numéro=2|date=2015|issn=1936-2625|pmid=25973070|pmcid=4396314|lire en ligne=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/25973070/|consulté le=2021-02-06|pages=1797–1803}}</ref> Elles causent aussi des lésions endothéliales qui active la cascade de coagulation intrinsèque et les plaquettes. Les lésions endothéliales provoquent aussi la libération de médiateurs inflammatoires qui, avec l'augmentation de la perméabilité endothéliale, cause le développement d'un œdème, ce qui conduit à une ischémie tissulaire.<ref name=":5">{{Citation d'un article|prénom1=Jennifer|nom1=Hall|titre=The risks of scuba diving: a focus on Decompression Illness|périodique=Hawai'i Journal of Medicine & Public Health: A Journal of Asia Pacific Medicine & Public Health|volume=73|numéro=11 Suppl 2|date=2014-11|issn=2165-8242|pmid=25478296|pmcid=4244896|lire en ligne=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/25478296/|consulté le=2021-02-06|pages=13–16}}</ref> <ref name=":0" />
Une fois formées, les bulles peuvent causer des symptômes. Elles peuvent causent une distorsion mécanique des tissus ou une obstruction vasculaire. causer des lésions tissulaires secondaire à un blocage du flux sanguin ou à un spasme vasculaire.<ref name=":4">{{Citation d'un article|prénom1=Ming|nom1=Geng|prénom2=Luting|nom2=Zhou|prénom3=Xiaohong|nom3=Liu|prénom4=Peifeng|nom4=Li|titre=Hyperbaric oxygen treatment reduced the lung injury of type II decompression sickness|périodique=International Journal of Clinical and Experimental Pathology|volume=8|numéro=2|date=2015|issn=1936-2625|pmid=25973070|pmcid=4396314|lire en ligne=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/25973070/|consulté le=2021-02-06|pages=1797–1803}}</ref> La présence de bulles intra-vasculaires engendrent aussi des lésions endothéliales avec une activation de la cascade de coagulation intrinsèque et une activation plaquettaire secondaires. Les lésions endothéliales provoquent aussi la libération de médiateurs inflammatoires qui, avec l'augmentation de la perméabilité endothéliale, cause le développement d'un œdème, ce qui conduit à une ischémie tissulaire.<ref name=":5">{{Citation d'un article|prénom1=Jennifer|nom1=Hall|titre=The risks of scuba diving: a focus on Decompression Illness|périodique=Hawai'i Journal of Medicine & Public Health: A Journal of Asia Pacific Medicine & Public Health|volume=73|numéro=11 Suppl 2|date=2014-11|issn=2165-8242|pmid=25478296|pmcid=4244896|lire en ligne=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/25478296/|consulté le=2021-02-06|pages=13–16}}</ref> <ref name=":0" />


Des bulles dans la peau ou les articulations entraînent des symptômes bénins. Un plus grand nombre de bulles dans le sang veineux peut causer des lésions pulmonaires. Des bulles impliquant la fonction de la moelle épinière peuvent entraîner une paralysie, un dysfonctionnement sensoriel ou la mort. S'il existe un shunt cardiaque de droite à gauche (par exemple, un foramen ovale persistant ou une malformation artério-veineuses), des bulles veineuses pourraient potentiellement pénétrer dans la circulation artérielle, entraînant une embolie gazeuse artérielle.<ref name=":11" /><ref name=":2">{{Citation d'un article|prénom1=J. R.|nom1=Clarke|prénom2=R. E.|nom2=Moon|prénom3=J. M.|nom3=Chimiak|prénom4=R.|nom4=Stinton|titre=Don't dive cold when you don't have to|périodique=Diving and Hyperbaric Medicine|volume=45|numéro=1|date=2015-03|issn=1833-3516|pmid=25964043|lire en ligne=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/25964043/|consulté le=2021-02-06|pages=62}}</ref>
Dans l'ADD type I, les bulles se forment dans les espaces articulaires, les gaines tendineuses et les tissus péri-articulaires dont les nerfs périphériques. Le type 2 implique le système nerveux central**. <ref>{{Citation d'un lien web|titre=Service central d'authentification – Université de Sherbrooke|url=https://cas.usherbrooke.ca/login?service=https%3a%2f%2flogin.ezproxy.usherbrooke.ca%2flogin%3fqurl%3dezp.2aHR0cHM6Ly9hY2Nlc3NtZWRpY2luZS5taG1lZGljYWwuY29tL2NvbnRlbnQuYXNweD9zZWN0aW9uaWQ9ODAwMjkxMjUmYm9va2lkPTEzNDA-|site=cas.usherbrooke.ca|consulté le=2021-02-13}}</ref>  


<nowiki>**</nowiki>type II(symptômes neurologiques) se produit lors de la dérivation de droite à gauche des bulles veineuses, phénomène possible avec un foramen perméable ou une malformation artério-veineuse***.
Des bulles au niveau de la peau ou des articulations entraînent des symptômes bénins. Un plus grand nombre de bulles dans le sang veineux peut causer des lésions pulmonaires. Des bulles impliquant la fonction de la moelle épinière peuvent entraîner une paralysie, un dysfonctionnement sensoriel ou la mort. S'il existe un shunt cardiaque de droite à gauche (par exemple, un foramen ovale persistant ou une malformation artério-veineuses), des bulles veineuses pourraient potentiellement pénétrer dans la circulation artérielle, entraînant une embolie gazeuse artérielle.<ref name=":11" /><ref name=":2">{{Citation d'un article|prénom1=J. R.|nom1=Clarke|prénom2=R. E.|nom2=Moon|prénom3=J. M.|nom3=Chimiak|prénom4=R.|nom4=Stinton|titre=Don't dive cold when you don't have to|périodique=Diving and Hyperbaric Medicine|volume=45|numéro=1|date=2015-03|issn=1833-3516|pmid=25964043|lire en ligne=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/25964043/|consulté le=2021-02-06|pages=62}}</ref>
 
Lors d'une décompression appropriée, c'est-à-dire une remontée progressive avec des paliers de décompressions,


== Présentation clinique ==
== Présentation clinique ==

Version du 24 février 2021 à 20:42

Accident de décompression
Maladie
Caractéristiques
Signes Paralysie, Anesthésiologie, Ataxie , Hyporéflexie, Nystagmus , Hyperréflexie, Crépitants pulmonaires, Diplopie , Tachycardie , Tirage , ... [+]
Symptômes
Impatience, Paralysie, Agitation, Myalgies, Paresthésie, Nausées, Dyspnée , Détresse respiratoire, Vertige , Altération de la mémoire, ... [+]
Diagnostic différentiel
Hypoglycémie, Oedème pulmonaire, Accident vasculaire cérébral, Noyade et quasi-noyade, Vertige alternobare, Vertige calorique, Embolie gazeuse artérielle, Hyperinflation du sinus maxillaire, Hyperinflation de l'oreille moyenne, Ingestion de toxines de fruits de mer, ... [+]
Informations
Wikidata ID Q460591

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Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section contient la définition du concept et devrait se résumer à quelques phrases au maximum : il ne s'agit pas d'une introduction. S'il existe des pages alternatives ou des nuances qui seraient susceptibles d'intéresser le lecteur, elles seront mentionnées dans cette section avec des liens. Le format attendu est le texte.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
Une erreur fréquente est de mettre des signes, des symptômes et le traitement dans l'introduction. Dans un soucis de concision, et considérant que votre page sera consultée autant sur ordinateur que sur les téléphones intelligents, la définition sert à définir à la manière d'un dictionnaire.
Exemple:
 
L'appendicite est l'inflammation et l'infection de l'appendice.

L'accident de décompression (ADD) se produit lorsque des gaz dissous (généralement de l'azote ou de l'hélium, des gaz utilisés dans une bouteille de plongée) sortent de leur état soluble et forment des bulles gazeuses à l'intérieur du corps lors de la dépressurisation. L'ADD est divisé en deux types : Le type I avec des symptômes impliquant uniquement la peau, le système musculo-squelettique ou le système lymphatique et le type II avec des symptômes impliquant le système nerveux central.[1]

Épidémiologie

La section facultative Épidémiologie ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Cette section contient les données épidémiologiques sur la maladie (ex. incidence, prévalence, coûts en hospitalisation, proportion d'hommes-femmes, régions où la prévalence est plus élevée, etc.). Chaque donnée épidémiologique doit être appuyée par une référence. Idéalement, des statistiques canadiennes et québécoises sont mentionnées lorsque disponibles.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
Les facteurs de risque ne sont pas présentés ici, mais bien dans la sous-section Facteurs de risque (Présentation clinique). Le pronostic et l'évolution naturelle de la maladie sont décrits dans la section Évolution.
Exemple:
 
La FRP est une maladie relativement rare qui affecte le plus souvent les patients âgés de 40 à 60 ans. Une prédominance masculine est observée avec un ratio H : F estimé à environ 2:1 ou 3:1. L'incidence de la FRP est inconnue, mais est estimée à 1 pour 200 000 à 500 000 par an.

L'incidence de l'accident de décompression est faible. Pour la plongée sportive, elle est estimé à 3 cas pour 10 000 plongées. Chez les plongeurs commerciaux, elle peut être plus élevée, allant de 1,5 à 10 pour 10 000 plongées. L'incidence dépend de la durée et de la profondeur de la plongée. [2] Le risque d'ADD est 2,5 fois plus élevé chez les hommes. [1]

Étiologies

La section facultative Étiologies ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Cette section décrit les étiologies de la maladie, c'est-à-dire ce qui cause la maladie (ex. le diabète de type 2 cause la néphropathie diabétique). Les étiologies doivent être identifiées avec le modèle Étiologies.
Formats:Texte, Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques: Étiologie
Commentaires:
 
  • Attention ! Les facteurs de risque et les étiologies d'une maladie ne sont pas synonymes. Les étiologies sont ce qui causent la maladie, alors que les facteurs de risque prédisposent. Prenons l'exemple de l'infarctus du myocarde. Parmi les étiologies de l'infarctus du myocarde, on retrouve la thrombose coronarienne, la dissection coronarienne et le vasospasme. Parmi les facteurs de risque de l'infarctus du myocarde, on retrouve le diabète, l'hypertension artérielle, la sédentarité, l'obésité, le tabagisme, etc.
  • Le format attendu est le texte, la liste à puce ou le tableau. S'il y a quelques étiologies, le format texte est à privilégier. S'il y a de multiples étiologies, la liste à puce est à privilégier, précédée par une courte phrase introductive suivie d'un deux-points. S'il y a des catégories d'étiologies avec de multiples étiologies, le tableau est à privilégier. Bref, si vous considérez que la structure est trop complexe, souvent le tableau est l'idéal. Sinon, privilégiez les formats simples, car l'affichage est meilleur pour les téléphones intelligents en format texte et liste à puce.
  • Si disponible, il est intéressant d'ajouter la fraction étiologique à l'intérieur du modèle Facteur de risque.
Exemple:
 
Parmi les étiologies les plus courantes d'occlusion de l'intestin grêle, on retrouve :
  • les adhérences post-chirurgicales [Étiologie] (la plus fréquente)
  • les néoplasies abdominales [Étiologie]
  • les hernies incarcérées [Étiologie]
  • les maladies inflammatoires de l'intestin [Étiologie] (Crohn)
  • l'impaction fécale [Étiologie]
  • les corps étrangers [Étiologie]
  • les abcès intra-péritonéaux [Étiologie]
  • le volvulus [Étiologie].
Les étiologies de l'infarctus du myocarde comprennent la thrombose coronarienne [Étiologie], la dissection coronarienne [Étiologie] et le vasospasme coronarien [Étiologie].

L'ADD se produit dans des situations causant une diminution de la pression ambiante comme [1] :

  • la décompression (ascension) en plongée sous-marine
    • Il se produit à partir d'une profondeur entre 20 et 25 pieds[3].
  • le travail dans un caisson à air comprimé, où les travailleurs sont sous haute pression pour éviter que l'eau s'introduise à l'intérieur
  • le vol d'avion sans cabine pressurisée à une haute altitude
    • Il s'agit d'une condition possible pour des passagers clandestins ou des pilotes dans un poste de pilotage ouvert[4].
    • Il se produit à partir d'une altitude de minimum 5 500 mètres. (voir ajout référence 6-7)
  • l'activité extra-véhiculaire d'un vaisseau spatial.

Physiopathologie

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Description: La physiopathologie traite des mécanismes biologiques qui conduisent à l'apparition d'une maladie.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
L'histopathologie doit figurer dans la section Examen paraclinique, et non dans la section physiopathologie.
Exemple:
 
Le VIP est une neurohormone composée de 28 acides aminés et appartenant à la famille des sécrétines-glucagon. Il est produit dans le système nerveux central ainsi que dans les neurones des voies gastro-intestinales, respiratoires et urogénitales. Il agit, via l'expression d'adénylate cyclase cellulaire (AMPc), à titre de vasodilatateur et de régulateur de l'activité des muscles lisses, de stimulateur de la sécrétion d'eau et d'électrolytes par le tractus intestinal, d'inhibiteur de la sécrétion d'acide gastrique et de promoteur du flux sanguin principalement dans le tractus gastro-intestinal. L'ensemble de ces éléments peuvent entraîner une hypokaliémie, une hyperglycémie, une hypomagnésémie et une hypercalcémie qui sont habituellement responsables de la présentation clinique.

La loi d'Henry énonce que: « À température constante et à saturation, la quantité de gaz dissout dans un liquide est proportionnelle à la pression partielle qu'exerce ce gaz sur le liquide. » Ainsi, un changement de pression ambiante provoque des changements directement proportionnelle de la quantité de gaz dissous dans le corps.[5]

L'ADD est causé par la formation de bulles gazeuses dans les vaisseaux et les tissus des organes secondaire à une dépressurisation rapide. À une pression élevée, la quantité de gaz dissous dans les fluides du corps augmente. Lors de la transition vers un environnement à plus basse pression, la solubilité des gaz diminuent, ce qui les force à retourner à leur état gazeux. Lors d'une *décompression appropriée*, ces gaz dissous sont évacués par les poumons sans qu'il n'y ait une formation significative de bulles. Dans l'ADD, l'excès de gaz dissous (principalement l'azote) est soumis à des pressions suffisamment basses pour précipiter la formation des bulles se logeant dans le sang et dans les tissus du corps au lieu d'être filtré par les poumons.[6][1][7]

L'ADD peut être secondaire à l'exposition à de haute pression, comme dans la plongée sous-marine, ou à de basse pression, comme pour les pilotes et les astronautes. Les ADD causés par des expositions à de basses pressions sont cependant bien moins courantes *trouver la source*. [7]

Une fois formées, les bulles peuvent causer des symptômes. Elles peuvent causent une distorsion mécanique des tissus ou une obstruction vasculaire. causer des lésions tissulaires secondaire à un blocage du flux sanguin ou à un spasme vasculaire.[8] La présence de bulles intra-vasculaires engendrent aussi des lésions endothéliales avec une activation de la cascade de coagulation intrinsèque et une activation plaquettaire secondaires. Les lésions endothéliales provoquent aussi la libération de médiateurs inflammatoires qui, avec l'augmentation de la perméabilité endothéliale, cause le développement d'un œdème, ce qui conduit à une ischémie tissulaire.[9] [1]

Dans l'ADD type I, les bulles se forment dans les espaces articulaires, les gaines tendineuses et les tissus péri-articulaires dont les nerfs périphériques. Le type 2 implique le système nerveux central**. [10]

Des bulles au niveau de la peau ou des articulations entraînent des symptômes bénins. Un plus grand nombre de bulles dans le sang veineux peut causer des lésions pulmonaires. Des bulles impliquant la fonction de la moelle épinière peuvent entraîner une paralysie, un dysfonctionnement sensoriel ou la mort. S'il existe un shunt cardiaque de droite à gauche (par exemple, un foramen ovale persistant ou une malformation artério-veineuses), des bulles veineuses pourraient potentiellement pénétrer dans la circulation artérielle, entraînant une embolie gazeuse artérielle.[7][11]

Lors d'une décompression appropriée, c'est-à-dire une remontée progressive avec des paliers de décompressions,

Présentation clinique

La section obligatoire Présentation clinique ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section contient la sous-section optionnelle Facteurs de risque et les sous-sections obligatoires Questionnaire et Examen clinique.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
  • La section Présentation clinique ne sert qu'à accueillir ces trois sous-sections : aucune information ne doit se retrouver entre le titre de section Présentation clinique et les autres sous-titres. Ce sont les sous-sections qui doivent être détaillées.
  • Une erreur fréquente est de laisser les facteurs de risque, le questionnaire et l'examen physique en un ou des paragraphes dans la section Présentation clinique, mais de ne pas détailler les sous-sections Facteurs de risque, Questionnaire et Examen clinique.
Exemple:
 
  • Présentation clinique

(Aucun texte)

  • Facteurs de risque

(Texte)

  • Questionnaire

(Texte)

  • Examen clinique

(Texte)

L'évaluation initiale d'un patient suspecté de DCS doit inclure une anamnèse détaillée et un examen physique. Pour un patient conscient, obtenez les détails de l'exposition, y compris l'apparition, la durée et la progression des symptômes. Pour un plongeur avec DCS, il est essentiel de déterminer le profil de plongée du patient et le mélange de gaz.[2] L'examen de l'oreille doit rechercher des signes de barotraumatisme. Le patient doit subir un examen neurologique détaillé. [1]

Le DCS survient le plus souvent dans les épaules, les coudes, les genoux et les chevilles. Les douleurs articulaires («les plis») représentent la plupart des cas, l'épaule étant le site le plus fréquent. Symptômes neurologiques présents dans 10% à 15% des cas de DCS avec un mal de tête et des troubles visuels étant les symptômes les plus courants. Les manifestations cutanées sont une caractéristique dans environ 10% à 15% des cas de DCS. Le DCS pulmonaire («les étranglements») est assez rare chez les plongeurs et beaucoup moins fréquemment observé chez les aviateurs en raison des protocoles de pré-respiration à l'oxygène. Des bulles dans la peau ou les articulations entraînent des symptômes bénins, un plus grand nombre de bulles dans le sang veineux peut causer des lésions pulmonaires et des bulles impliquant la fonction de la moelle épinière peuvent entraîner une paralysie, un dysfonctionnement sensoriel ou la mort. S'il existe un shunt cardiaque de droite à gauche (par exemple, un foramen ovale persistant), des bulles veineuses pourraient potentiellement pénétrer dans la circulation artérielle, entraînant une embolie gazeuse artérielle.

Un DCS doit être suspecté si des symptômes associés apparaissent suite à une chute de pression dans les 24 heures suivant la plongée. La confirmation du diagnostic est si les symptômes sont soulagés par la recompression. L'IRM ou la tomodensitométrie peuvent parfois identifier des bulles dans le DCS, mais elles ne sont pas efficaces pour déterminer le diagnostic et ne peuvent certainement pas être utilisées pour exclure le DCS.[1]

Facteurs de risque

La section facultative Facteurs de risque ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Cette section contient les facteurs de risque de la maladie. Ces facteurs de risque peuvent être des maladies, des anomalies génétiques, des caractéristiques individuelles (l'âge, le sexe, l'origine ethnique, un certain type d'alimentation), etc.
Formats:Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques: Facteur de risque
Commentaires:
 
  • Il est obligatoire d'utiliser des propriétés sémantiques de type Facteur de risque pour les énumérer.
  • Attention de ne pas confondre les étiologies avec les facteurs de risque. Les étiologies sont ce qui cause la maladie, alors que les facteurs de risque prédisposent.
  • Le format attendu est la liste à puce simple, qui doit toujours être précédée d'une phrase introductive et d'un deux-point.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur du modèle Facteur de risque (prévalence, RR, rapport de cote, risque attribuable, etc.).
  • Privilégiez la liste à puce aux tableaux. Les deux formes sont acceptées.
Exemple:
 
Les facteurs de risque de l'infarctus du myocarde sont :
  • l'obésité [Facteur de risque]
  • l'hypertension artérielle [Facteur de risque]
  • le tabagisme [Facteur de risque]
  • le diabète [Facteur de risque].

Il existe des facteurs individuels identifiés comme pouvant contribuer à un risque accru d'ADD:[1]

Pour les plongeurs, le risque de souffrir d'ADD augmente avec: [7]

  • l'inexpérience en plongée
  • le non-respect des tables de décompression
  • le vol en avion après la plongée
  • la plongée à profil inversé
  • les plongées multiples par jour
  • la plongée avec décompression.

Questionnaire

La section obligatoire Questionnaire ne contient pour le moment aucune information.
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Description: Cette section traite des symptômes à rechercher à l'anamnèse (questionnaire). Les symptômes sont ressentis et exprimés par les patients.
Formats:Liste à puces
Balises sémantiques: Symptôme, Élément d'histoire
Commentaires:
 
  • Cette section doit faire l'usage des propriétés sémantiques de type Élément d'histoire et Symptôme lors de l'énumération de ces éléments.
  • Attention de ne pas confondre les signes et les symptômes. Les signes sont objectivées à l'examen physique alors que les symptômes sont relatées par le patient.
    • La dyspnée est un symptôme, alors que la tachypnée est un signe.
    • La tachycardie est un signe, alors que la palpitation est un symptôme.
    • Rarement, certains éléments peuvent être à la fois des signes ET des symptômes. Par exemple, la fièvre peut être mesurée par le patient et figurer au questionnaire.
  • Les symptômes des complications potentielles peuvent être évoqués dans cette section, mais ils ne doivent pas être spécifiés avec des balises sémantiques.
  • Dans les modèles sémantiques, insérez un symptôme par modèle (ne pas regrouper). Par exemple, la nausée et les vomissements doivent être mis dans deux modèles distincts.
  • N'utilisez pas de tableau pour cette section : utilisez plutôt un texte ou une liste à puce. Il faut garder les tableaux pour les sections qui en nécessitent le plus dans le but de ne pas surcharger la page.
  • Les facteurs de risque sont déjà présents dans la section du même nom. Il est inutile de le mentionner de nouveau dans la section Questionnaire.
  • Si vous désirez discuter de la manière de distinguer certains diagnostics différentiels au questionnaire, il est préférable d'utiliser la section Approche clinique ou de créer/améliorer une page de type Approche clinique.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur des modèles Symptôme et Élément d'histoire (prévalence, sensibilité, spécificité, etc.).
Exemple:
 
Les symptômes de l'infarctus du myocarde sont :
  • une douleur thoracique [Symptôme] de type serrement irradiant dans le bras gauche ou dans la mâchoire
  • des nausées [Symptôme]
  • des sueurs [Symptôme]
  • de la dyspnée [Symptôme].

D'autres éléments à rechercher au questionnaire de l'infarctus sont :

  • la prise récente d'inhibiteur de la PDE [ne pas mettre de modèle Symptôme]
  • la prise récente de cocaïne [Élément d'histoire]
  • des palpitations (pourrait signaler des arythmies malignes) [ne pas mettre de modèle Symptôme].

Il est parfois pertinent de mentionner des symptômes qui sont absents, comme dans la pharyngite à streptocoque. Les symptômes de la pharyngite à streptocoque sont :

  • l'odynophagie [Symptôme]
  • la fièvre [Symptôme]
  • l'absence de rhinorrhée [Symptôme]
  • l'absence de changement de la voix [Symptôme]
  • l'absence de toux [Symptôme].

Les détails importants à rechercher au questionnaire sont [1]:

  • les détails de l'exposition, y compris l'apparition, la durée et la progression des symptômes
  • le profil de plongée (dans le cas d'un plongeur)
  • le mélange de gaz (dans le cas d'un plongeur).

L'ADD doit être suspecté avec une apparition de symptômes dans les 24 heures suivant l'exposition.

Parmi les symptômes constitutionnels précédant un ADD, on retrouve[13]: **

  • le malaise
  • la fatigue
  • l'anorexie
  • la céphalée

L'ADD est classé en deux types selon les manifestations cliniques. Parmi les symptômes du type 1, on retrouve [7] :

  • des arthralgies :
    • au niveau des épaules (site le plus fréquent), des coudes, des genoux et des chevilles
    • la distribution est souvent asymétrique[7]
    • Apparition dans les 24 heures après la remontée et rarement dans les premières minutes[7]
  • des manifestations cutanées dans environ 10% à 15% des cas
    • le prurit (souvent au niveau du torse)
    • les «puces» (sentiment d'insectes sur la peau)
    • le cutis marmorata
    • la peau d'orange
  • des manifestations lymphatiques (très rare) :
    • des lymphadénopathies
    • l'oedème des tissus mous

Parmi les symptômes du type 2, on retrouve :

  • des symptômes neurologiques dans 10% à 15% des cas[1] :
  • L'ADD cardio-pulmonaire («les étranglements»)
    • une toux sèche, persistante et non-productive
    • une douleur thoracique sous-sternal et pleurétique
    • un mal de gorge*
    • une respiration courte*
  • L'ADD neurologique
    • des picotements au niveau du torse
    • des engourdissements et des paresthésies progressifs
    • une faiblesse motrice ascendante
    • une incontinence fécale ou urinaire
    • une paralysie
    • une altération de la mémoire, de l'aphasie, des troubles visuelles, des changements de personnalité
  • ADD vestibulaire
    • un étourdissement
    • des nausées et des vomissements
    • un nystagmus
    • un perte auditive
    • un tinnitus

Examen clinique

La section obligatoire Examen clinique ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section traite des signes à rechercher lors de l'examen clinique.
Formats:Liste à puces
Balises sémantiques: Examen clinique, Signe clinique
Commentaires:
 
  • Cette section doit faire l'usage de propriétés sémantiques de type Signe clinique lors de l'énumération de ces éléments ainsi que des propriétés de type Examen clinique.
  • Dans certains cas, les signes peuvent être d'autres maladies (voir la section Exemple).
  • Ne pas mettre de symptôme dans l'examen clinique. Les signes cliniques sont objectivés à l'examen physique par le clinicien.
    • La dyspnée est un symptôme, alors que la tachypnée est un signe.
    • La tachycardie est un signe, alors que la palpitation est un symptôme.
    • Rarement, certains éléments peuvent être à la fois des signes ET des symptômes. Par exemple, la fièvre peut être mesurée par le patient et figurer au questionnaire.
  • Les signes des complications potentielles peuvent être évoqués dans cette section, mais ils ne doivent pas être spécifiés avec des balises sémantiques.
  • La liste à puce est le format à privilégier : rarement, un tableau peut être employé, mais cela est à réserver aux cas où la complexité de l'information l'exige.
  • Si vous désirez discuter de la manière de distinguer certains diagnostics différentiels à l'examen clinique, il est préférable d'utiliser la section Approche clinique ou de créer/améliorer une page de type Approche clinique.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur des modèles Examen clinique et Signe clinique (sensibilité, spécificité, VPP, VPN, etc.)
Exemple:
 
L'examen physique de l'appendicite démontrera les éléments suivants :
  • aux signes vitaux [examen clinique] :
    • de la fièvre [signe clinique]
    • des signes de choc septique [signe clinique] si appendicite compliquée (tachycardie, hypotension, tachypnée)
  • à l'examen abdominal [examen clinique]:
    • une sensibilité diffuse à la palpation (phase précoce) [signe clinique]
    • un signe de McBurney positif (généralement un peu plus tard dans la présentation) [signe clinique]
    • un signe de Rovsing positif [signe clinique]
    • un ressaut positif [signe clinique]
    • un signe du Psoas positif [signe clinique]
    • un signe de l'obturateur positif [signe clinique]
  • un examen gynécologique [examen clinique] normal [signe clinique].

L'examen de l'oreille doit rechercher des signes de barotraumatisme. Le patient doit subir un examen neurologique détaillé. [1]

  • Examen cutané : ADD cutanée
  • Examen musculo-squelettique [14]:
    • les articulations sont normales malgré la présence de douleur
    • l'absence de changement dans l'intensité de la douleur avec le mouvement [15]
  • Examen neurologique
    • des hypoesthésies, des hyperesthésies ou des paresthésies
    • des difficultés d'équilibre et de coordination
    • des parésies
    • une faiblesse du sphincter anal
    • des déficits moteurs ou sensoriels intermittents
    • une perte du réflexe bulbocaverneux
    • des réflexes anormaux généralisés

Pour l'ADD cardio-pulmonaire, l'examen physique révèle [16]: chap 132

Examens paracliniques

La section obligatoire Examens paracliniques ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section concerne les tests à demander lorsque la maladie est suspectée et les résultats attendus en présence de la maladie.
Formats:Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques: Examen paraclinique, Signe paraclinique
Commentaires:
 
  • Chaque examen paraclinique doit être spécifiée à l'aide du modèle Examen paraclinique et ses résultats attendus à l'aide du modèle Signe paraclinique.
  • La liste à puce est le format à utiliser, toujours précédée d'une courte phrase introductive avec un deux-points. Parfois, présenter les examens paracliniques/signes paracliniques sous la forme d'un tableau peut-être optimal, mais cela est à réserver aux cas où la complexité de l'information l'exige.
  • Il est important d'être précis. Par exemple, « radiographie du genou » est préférable à « radiographie », « TDM abdominal avec contraste » > « TDM abdominal », etc.
  • Il est possible de mettre des examens paracliniques qui sont indiqués pour une maladie, mais qui sont normaux. Par exemple, la radiographie thoracique dans l'infarctus du myocarde, qui sert essentiellement à dépister d'autres maladies (dissection aortique, oedème pulmonaire aigu).
  • Un signe paraclinique peut être normal. Par exemple, un trou anionique normal (signe paraclinique) peut être utile dans le contexte d'une acidose métabolique.
  • Il est utile de séparer les laboratoires et les imageries en deux sous-sections distinctes.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur des modèles Examen paraclinique et Signe paraclinique (sensibilité, spécificité, VPP, VPN, etc.).
Exemple:
 
Les examens suivants sont utiles dans la démarche d'investigation du VIPome :
  • les électrolytes fécaux [examen paraclinique] : le trou osmolaire fécal est habituellement inférieur à 50 mOsm/kg [signe paraclinique]
  • le taux de VIP sérique [examen paraclinique] : habituellement supérieur à 500 pg/mL [signe paraclinique]
  • le taux de catécholamines sériques [examen paraclinique]
  • le taux de polypeptides pancréatiques sériques : les polypeptides pancréatiques sériques sont habituellement augmentés [signe paraclinique]
  • les électrolytes sériques [examen paraclinique] : l'hypokaliémie [signe paraclinique], l'hyperchlorémie [signe paraclinique] et l'hypercalcémie [signe paraclinique] sont typiques
  • la glycémie [examen paraclinique]: l'hyperglycémie [signe paraclinique] est fréquente
  • le gaz artériel [examen paraclinique]/ gaz veineux [examen paraclinique] : le gaz artériel ou veineux peuvent détecter une acidose métabolique [signe paraclinique] à trou anionique normal [signe paraclinique]
  • l'ECG [examen paraclinique], si hypokaliémie ou hypercalcémie.

L'objectif du traitement chez tous les patients atteints d'ADD symptomatique est l'oxygène hyperbare (HBO). Il ne devrait y avoir aucun délai de traitement pour un examen diagnostique plus poussé. La seule exception est une radiographie thoracique, car les pneumothorax non-traités sont une contre-indication absolue pour HBO.[2] L'IRM ou la tomodensitométrie peuvent parfois identifier des bulles dans l'ADD, mais elles ne sont pas efficaces pour déterminer le diagnostic et ne peuvent certainement pas être utilisées pour exclure l'ADD.[1]

Approche clinique

La section facultative Approche clinique ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Alors que les sections Questionnaire, Examen clinique et Examens paracliniques servent à énumérer, cette section sert à intégrer tous ces éléments pour discuter du raisonnement du clinicien. C'est en quelque sorte la manière dont les cliniciens réfléchissent lorsque confrontés à cette maladie : c'est la section par excellence pour l'enseignement.
Formats:Texte, Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
  • C'est la seule section dans laquelle on peut répéter des informations qui ont déjà été mentionnées auparavant.
  • L'utilisation du modèle Flowchart (diagramme) est encouragée. Voir Aide:Diagramme.
  • Le format attendu est libre (texte, liste, tableau, diagramme).
Exemple:
 

Un ADD doit être suspecté lorsque des symptômes associés apparaissent dans les 24 heures suivant la plongée.

Diagnostic

La section facultative Diagnostic ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Cette section traite de la manière dont on peut diagnostiquer une maladie en tenant compte de l'histoire, de l'examen clinique et des investigations. C'est dans cette section que se retrouveront les critères permettant d'infirmer ou de confirmer la présence de la maladie (lorsqu'ils existent).
Formats:Texte, Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
  • Si des critères diagnostiques précis et officiels existent, cette section sert à les répertorier.
  • Si la forme des critères diagnostiques est complexe, il est possible de présenter l'information sous forme de tableau. La liste à puce est néanmoins à privilégier.
Exemple:
 
L'asystolie est un diagnostic électrocardiographique. L'absence d'activité électrique chez un patient inconscient sans pouls permet de confirmer le diagnostic, tout en s'assurant qu'il n'y a pas de cable débranché et que la calibration du moniteur est adéquate.

Selon le Fourth Universal Definition of Myocardial Infarction, l'infarctus aigu du myocarde est diagnostiqué lorsqu'il y a :

  • une blessure myocardique aiguë
  • des évidences cliniques d'ischémie aiguë du myocarde
  • avec une élévation et/ou baisse des troponines sériques (avec au moins une valeur au-dessus du 99e percentile) et au moins un des éléments suivants :
    • des symptômes compatibles avec l'ischémie myocardique
    • un changement ischémique de novo à l'ECG
    • une apparition d'ondes Q pathologiques
    • une évidence à l'imagerie de nouvelles pertes de myocardes viables
    • une évidence à l'imagerie de nouvelles pertes de mobilité régionale de la contractilité
    • une identification d'un thrombus coronarien par angiographie ou autopsie.

Un soulagement des symptômes à la recompression confirme le diagnostic.

Diagnostic différentiel

La section obligatoire Diagnostic différentiel ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section traite du diagnostic différentiel de la maladie, c'est-à-dire aux autres diagnostics à évoquer lorsque confronté à ce diagnostic.
Formats:Liste à puces
Balises sémantiques: Diagnostic différentiel
Commentaires:
 
  • Chaque diagnostic doit être spécifié à l'aide d'une propriété sémantique de type Diagnostic différentiel.
  • La liste à puce est le format à utiliser, toujours précédée d'une courte phrase introductive avec un deux-points. Évitez les tableaux dans cette section. Gardons-les pour d'autres sections pour garder l'efficacité de l'article.
  • Vous pouvez ajouter quelques éléments discriminants après chaque diagnostic différentiel. Si c'est un ou deux éléments, vous pouvez mettre ces éléments discriminants entre parenthèse après le modèle Diagnostic différentiel. S'il s'agit de quelques phrases, insérez une note de bas de page après le modèle Diagnostic différentiel. Pour élaborer plus longuement sur la manière de distinguer la maladie et ses diagnostics différentiels, servez-vous de la section Approche clinique.
  • Si vous désirez écrire un paragraphe sur les différentes manières de distinguer le diagnostic A du diagnostic B, vous pouvez écrire un paragraphe dans la section Approche clinique qui mentionnent tous les éléments qui permettent de distinguer ces diagnostics entre eux au questionnaire, à l'examen clinique et aux examens paracliniques.
  • Attention de ne pas confondre le diagnostic différentiel avec les étiologies et les complications. Le diagnostic différentiel, ce sont les autres maladies qui peuvent avoir une présentation clinique similaire. Les étiologies sont les entités qui causent la maladie. Les complications sont les entités qui découlent directement de la maladie.
Exemple:
 
Le diagnostic différentiel de l'appendicite comprend :
  • l'abcès tubo-ovarien [diagnostic différentiel]
  • l'atteinte inflammatoire pelvienne [diagnostic différentiel]
  • la grossesse ectopique [diagnostic différentiel] Pour différencier la grossesse ectopique de l'appendicite, il faut d'abord questionner les facteurs de risques XYZ du patient... (voir la section Commentaires de la présente bannière pour des instructions plus détaillées si vous désirez souligner des éléments discriminants.)
  • la cystite [diagnostic différentiel].

En plongé, le diagnostic varie selon l'apparition des symptômes[7] (tableau repris de la source)

Diagnostic différentiel des maladies en plongée selon l'apparition des symptômes
Apparition des symptômes Maladies à considérer
Descente Barotraumatisme de l'oreille ou des sinus

Barotraumatisme de l'oreille interne

Fond Narcose à l'azote

Toxicité de l'oxygène

Traumatisme

Ascension Embolie gazeuse artérielle

Pneumothorax

Pneumomédiastin

Emphysème sous-cutané

Maladie de décompression sévère

Barotraumatisme de l'oreille ou des sinus

Barodontalgie

Barotraumatisme gastro-intestinal

Traumatisme

Vertige alternobare

Paralysie faciale alternobare

15 minutes après la remontée Embolie gazeuse artérielle
15 minutes à 24 heures après la remontée Maladie de décompression

Le vertige peut être un symptôme de l'ADD. Cependant, dans le cas de la plongée, d'autres causes sont à considérer, comme :

  • le barotrauma de l'oreille interne
    • Il s'agit une contre-indication à la compression car du gaz à haute pression peut être forcé dans la cochlée, provoquant un traumatisme supplémentaire lors de la décompression.
  • le vertige alternobare
  • le vertige calorique

Le diagnostic différentiel pour les plongeurs doit également considérer que le stress de la plongée peut exacerber les problèmes médicaux chroniques. Envisager une maladie cardiaque chez les patients souffrant de douleurs thoraciques et d'exacerbation d'une maladie pulmonaire intrinsèque due à un essoufflement. D'autres considérations comprennent la douleur causée par une blessure musculo-squelettique antérieure et un accident vasculaire cérébral et une hypoglycémie pour altération de l'état mental. Les autres préoccupations incluent la noyade ou la quasi-noyade et le stress thermique.[2][1]

___

Le vertige peut indiquer l'ADD de l'oreille interne ou vestibulaire dans lequel des bulles se forment dans le liquide périlymphatique de la cochlée.[17] Cependant, d'autres causes liées à la plongée méritent d'être prises en considération, car la recompression et l'oxygène hyperbare peuvent provoquer une aggravation de certaines de ces conditions. Un barotraumatisme de l'oreille interne, en particulier, serait une contre-indication à la compression car du gaz à haute pression peut être forcé dans la cochlée, provoquant un traumatisme supplémentaire lors de la décompression.

Les vertiges alternobares et caloriques doivent être différenciés du mal de décompression par les antécédents. L'embolie gazeuse artérielle cérébrale affectant le mésencéphale ou le cervelet peut également se présenter sous la forme d'un mal de décompression de l'oreille interne, mais elle fait l'objet d'un traitement similaire.

Le diagnostic différentiel pour les plongeurs doit également considérer que le stress de la plongée peut exacerber les problèmes médicaux chroniques. Envisager une maladie cardiaque chez les patients souffrant de douleurs thoraciques et d'exacerbation d'une maladie pulmonaire intrinsèque due à un essoufflement. D'autres considérations comprennent la douleur causée par une blessure musculo-squelettique antérieure et un accident vasculaire cérébral et une hypoglycémie pour altération de l'état mental. Les autres préoccupations incluent la noyade ou la quasi-noyade et le stress thermique.[2][1]

Traitement

La section obligatoire Traitement ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section décrit le traitement de la maladie.
Formats:Liste à puces, Tableau, Texte
Balises sémantiques: Traitement, Traitement pharmacologique
Commentaires:
 
  • Chaque traitement (et son indication) doit être spécifié à l'aide d'une propriété sémantique de type Traitement.
  • La liste à puce et le tableau sont les formats à privilégier.
  • La liste à puce doit toujours être précédée d'une courte phrase introductive avec un deux-points.
  • Il faut garder en tête lorsqu'on écrit cette section que le clinicien qui consulte cette page doit être en mesure de retrouver l'information dont il a besoin rapidement. La division de l'information doit tenir compte de cette contrainte.
  • Chaque traitement (et son indication) doit être spécifié à l'aide d'une propriété sémantique de type Traitement. Si disponible, ajoutez les données épidémiologiques dans le modèle sémantique du traitement par rapport à l'efficacité du traitement (RRA, RRR, NNT, NNH, etc.).
  • Indiquez la posologie des médicaments ainsi que la durée du traitement. Les posologies de médicaments doivent être systématiquement référencées. Un médicament mentionné sans la posologie a une utilité limitée pour le clinicien qui visite la page.
  • Si un traitement approprié de la maladie est une procédure, ne décrivez pas cette procédure dans la section traitement.
    • Ne décrivez pas comment on installe un drain thoracique dans le pneumothorax. La technique d'installation du drain thoracique sera détaillée sur une page de type Procédure. Tenez-vous en à l'indication de la procédure pour la présente maladie. Par exemple, le drain thoracique est indiqué en présence d'un pneumothorax de > 3 cm.
    • Ne détaillez pas l'onyxectomie dans la page sur l'ongle incarné. Dites plutôt que l'onyxectomie est appropriée dans l'ongle incarné dans les situations XYZ.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur du modèle Traitement (NNH, NNT, RRR, RRA, etc.)
  • Lorsqu'il n'y a pas de traitement, ajouter une balise de type [Traitement] et la faire pointer vers Absence d'intervention.
Exemple:
 

Tous les patients atteints d'ADD symptomatique doivent recevoir un traitement d'oxygène hyperbare (HBO) le plus tôt possible. Les lésions cutanées marbrées, neurologiques, pulmonaires doivent être traitées avec un traitement par HBO même si elles sont observées après plusieurs jours.

Les traitements pour l'ADD sont [1] :

  • l'HBO: doit être entrepris pour un minimum de 4 heures.
  • l'oxygène 100% (Traitement initial jusqu'à ce que la thérapie HBO soit disponible) : Il s'agit du traitement initial pour tous les cas d'ADD. Il est à administrer jusqu'à ce que la thérapie HBO soit disponible.
  • l'administration de fluide IV : Elle permet de minimiser la déshydratation.

La recommandation d'administrer de l'aspirine n'est plus valable, car les analgésiques peuvent masquer les symptômes. Le patient doit être en position couchée ou, en cas de vomissement, en position de récupération. La position de Trendelenburg et la position de décubitus latéral gauche (manœuvre de Durant) sont potentiellement bénéfiques en cas de suspicion d'embolie gazeuse, mais ces positions ne sont plus recommandées pendant de longues périodes, en raison de préoccupations concernant l'œdème cérébral.

Si le patient présente un état mental altéré ou est inconscient, la prise en charge initiale doit se concentrer sur le traitement et la stabilisation des ABC (voies respiratoires, respiration et circulation). Ces patients doivent recevoir un traitement HBO le plus tôt possible.

Les patients qui doivent être évacués vers un centre de traitement définitif par transport aéromédical doivent voler dans un avion sous pression. Si les aéronefs non pressurisés, tels que les hélicoptères, sont le seul moyen de transport, l'altitude de vol doit être limitée à 300 m ou 1000 pieds si possible. [2][1]

Des patients peuvent bénéficier de thérapies HBO répétés en cas de symptômes persistants ou récurrents. (chap 132_ DIving med).

Suivi

La section facultative Suivi ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Cette section traite du suivi de la maladie.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
  • Est-ce que la patient aura besoin d'être revu dans X semaines ?
  • Quels doivent être les consignes données au patient ?
  • Cette section peut également traiter du suivi intrahospitalier.
  • Quels sont les éléments cliniques (signes/symptômes) et paracliniques (imagerie et laboratoire) à répéter ? À quelle fréquence ? Pour quelle raison ?
Exemple:
 

Complications

La section obligatoire Complications ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section traite des complications possibles de la maladie.
Formats:Liste à puces, Texte
Balises sémantiques: Complication
Commentaires:
 
  • Chaque complication doit être spécifiée à l'aide du modèle Complication.
  • Si possible, veuillez ajouter la fréquence des complications.
  • Ne pas mentionner les complications de la procédure ou du traitement sur la page de la maladie.
    • Sur une page de tendinite, ne pas mettre dans les complications que l'ulcère d'estomac est une complication de la prise d'anti-inflammatoire. Cette complication figure seulement sur la page de type Médicament dans les effets indésirables.
    • Sur la page de l'appendicite, on ne nomme pas les complications de l'appendicectomie, mais seulement celles de l'appendicite. Les complications de l'appendicectomie sont décrites sur une page de type Procédure d'appendicectomie.
  • Ne pas confondre les facteurs de risque, les étiologies, les complications et le diagnostic différentiel. Les complications, ce sont les autres maladies qui se développent si on ne traite pas la maladie.
  • Le format attendu est la liste à puce, précédé d'une courte phrase introductive et d'un deux-points.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur du modèle Complication (risque relatif, etc.)
  • Lorsqu'il n'y a pas de complications, ajouter une balise de type [Complication] et la faire pointer vers Aucune complication.
Exemple:
 
Les complications de l'infarctus du myocarde sont :
  • la rupture d'un pilier mitral [Complication]
  • l'oedème aiguë du poumon [Complication]
  • la tachycardie ventriculaire [Complication]
  • le bloc AV de haut grade [Complication].

Le mal de décompression peut causer des dommages à long terme. Des lésions du système nerveux central de la colonne vertébrale et du cerveau peuvent survenir. [1]

  • Ostéonécrose dysbarique

Évolution

La section facultative Évolution ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Cette section contient le pronostic et évolution naturelle de la maladie. Le pronostic est lié à la survie du patient atteint de la maladie. L'évolution naturelle est la manière dont évoluera la maladie du patient dans le temps.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
Exemple:
 
La dissection aortique est associée une mortalité très élevée. Au moins 30% des patients décèdent après leur arrivée à l'urgence, et ce, même après une intervention chirurgicale. Pour ceux qui survivent à la chirurgie, la morbidité est également très élevée et la qualité de vie est mauvaise. La mortalité la plus élevée d'une dissection aortique aiguë est dans les 10 premiers jours. Les patients qui ont une dissection chronique ont tendance à avoir un meilleur pronostic, mais leur espérance de vie est raccourcie par rapport à la population générale.[1] Sans traitement, la mortalité est de 1 à 3% par heure au cours des 24 premières heures, 30% à une semaine, 80% à deux semaines et 90% à un an.

Avoir eu un accident de décompression peut augmenter le risque d'événements similaires futurs. Le pronostic dépend de la gravité et dépend également de facteurs tels que le temps de recompression, la disponibilité et le temps à l'oxygène de surface et les soins de soutien. [1]

Près de 75% des cas d'ADD de type II ont une résolution complète des symptômes, alors qu'environ 16% ont des symptômes résiduels jusqu'à 3 mois. Cependant, lorsque le traitement est retardé, les effets positifs diminuent.[18]

Prévention

La section facultative Prévention ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Cette section traite des mesures préventives et du dépistage précoce de la maladie (lorsque pertinent).
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
Exemple:
 
La prévention primaire consiste à la prise en charge des facteurs de risque :
  • l'arrêt tabagique
  • l'activité physique régulière
  • la perte de poids si obésité
  • le bon contrôle du diabète, de l'hypertension et de l'hypercholestérolémie
  • éviter toute consommation de cocaïne.

Le risque d'accident de décompression est réduit de plusieurs manières. Les plongeurs doivent éviter de voler dans les 24 heures suivant leur dernière plongée. Des périodes d'interdiction plus longues peuvent être nécessaires en fonction du profil de plongée et guidées par des tables de décompression ou des ordinateurs. L'utilisation de gaz enrichi en oxygène peut également réduire le risque s'il est utilisé sur des «tables à air». L'utilisation d'une table de plongée plus conservatrice ou d'un réglage d'ordinateur de plongée réduira également les risques. La décompression isobare, respirer de l'oxygène en profondeur, peut également réduire la charge de gaz inerte et réduire le risque d'accident de décompression. [1]

L'exposition au froid, l'exercice intense, la consommation récente d'alcool et la déshydratation augmentent les risques et doivent donc être évités. Des recherches préliminaires montrent également que l'exercice plusieurs heures avant la plongée peut être protecteur, tandis que l'exercice après la plongée peut augmenter le risque d'ADD.[19] [1]

Concepts clés

Le traitement est à 100% d'oxygène, suivi d'une recompression dans une chambre hyperbare.[20] Dans la plupart des cas, cela évitera des effets à long terme. Cependant, des blessures permanentes de l'ADD sont possibles. Pour éviter la formation excessive de bulles conduisant au mal de décompression, les plongeurs limitent leur vitesse de remontée. La vitesse de remontée recommandée utilisée par les modèles de décompression les plus courants est d'environ 10 mètres (33 pieds) par minute.[1]

Planification du traitement

Il existe une variété de protocoles de traitement en chambre hyperbare pour l'ADD. Le protocole de traitement américain habituel est le US Navy Treatment Table 6, réalisé avec de l'oxygène à une pression de 2,8 atmosphères absolues (ATA). [1]

Références

__NOVEDELETE__
  1. 1,00 1,01 1,02 1,03 1,04 1,05 1,06 1,07 1,08 1,09 1,10 1,11 1,12 1,13 1,14 1,15 1,16 1,17 1,18 1,19 1,20 et 1,21 Jeffrey S. Cooper et Kenneth C. Hanson, StatPearls, StatPearls Publishing, (PMID 30725949, lire en ligne)
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