« Accident de décompression » : différence entre les versions

De Wikimedica
(Pathophysiologie)
(Traduction symptômes et autres)
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{{Section ontologique | classe = Maladie | nom = Définition}}
{{Section ontologique | classe = Maladie | nom = Définition}}
L'accident de décompression (ADD) se produit lorsque des gaz dissous (généralement de l'azote ou de l'hélium, utilisés dans la bouteille de plongée) sortent de leur état soluble et forment des bulles gazeuses à l'intérieur du corps lors de la dépressurisation. L'ADD est divisé en deux types : Le type I avec des symptômes impliquant uniquement la peau, le système musculo-squelettique ou le système lymphatique et le type II avec des symptômes impliquant le système nerveux central.<ref name=":0">{{Citation d'un ouvrage|prénom1=Jeffrey S.|nom1=Cooper|prénom2=Kenneth C.|nom2=Hanson|titre=StatPearls|éditeur=StatPearls Publishing|date=2020|pmid=30725949|lire en ligne=http://www.ncbi.nlm.nih.gov/books/NBK537264/|consulté le=2021-02-06}}</ref>
L'accident de décompression (ADD) se produit lorsque des gaz dissous (généralement de l'azote ou de l'hélium, des gaz utilisés dans une bouteille de plongée) sortent de leur état soluble et forment des bulles gazeuses à l'intérieur du corps lors de la dépressurisation. L'ADD est divisé en deux types : Le type I avec des symptômes impliquant uniquement la peau, le système musculo-squelettique ou le système lymphatique et le type II avec des symptômes impliquant le système nerveux central.<ref name=":0">{{Citation d'un ouvrage|prénom1=Jeffrey S.|nom1=Cooper|prénom2=Kenneth C.|nom2=Hanson|titre=StatPearls|éditeur=StatPearls Publishing|date=2020|pmid=30725949|lire en ligne=http://www.ncbi.nlm.nih.gov/books/NBK537264/|consulté le=2021-02-06}}</ref>


On pense que le mal de décompression de type II (symptômes neurologiques) se produit lors de la dérivation de droite à gauche des bulles veineuses.<ref name=":2">{{Citation d'un article|prénom1=J. R.|nom1=Clarke|prénom2=R. E.|nom2=Moon|prénom3=J. M.|nom3=Chimiak|prénom4=R.|nom4=Stinton|titre=Don't dive cold when you don't have to|périodique=Diving and Hyperbaric Medicine|volume=45|numéro=1|date=2015-03|issn=1833-3516|pmid=25964043|lire en ligne=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/25964043/|consulté le=2021-02-06|pages=62}}</ref>
On pense que le mal de décompression de type II (symptômes neurologiques) se produit lors de la dérivation de droite à gauche des bulles veineuses.<ref name=":2">{{Citation d'un article|prénom1=J. R.|nom1=Clarke|prénom2=R. E.|nom2=Moon|prénom3=J. M.|nom3=Chimiak|prénom4=R.|nom4=Stinton|titre=Don't dive cold when you don't have to|périodique=Diving and Hyperbaric Medicine|volume=45|numéro=1|date=2015-03|issn=1833-3516|pmid=25964043|lire en ligne=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/25964043/|consulté le=2021-02-06|pages=62}}</ref>
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{{Section ontologique | classe = Maladie | nom = Épidémiologie}}
{{Section ontologique | classe = Maladie | nom = Épidémiologie}}
L'incidence de l'accident de décompression est faible. Pour la plongée sportive, elle est estimé à 3 cas pour 10 000 plongées. Chez les plongeurs commerciaux, elle peut être plus élevée, allant de 1,5 à 10 pour 10 000 plongées. L'incidence dépend de la durée et de la profondeur de la plongée. <ref name=":3">{{Citation d'un article|prénom1=Neal W.|nom1=Pollock|prénom2=Dominique|nom2=Buteau|titre=Updates in Decompression Illness|périodique=Emergency Medicine Clinics of North America|volume=35|numéro=2|date=2017-05|issn=1558-0539|pmid=28411929|doi=10.1016/j.emc.2016.12.002|lire en ligne=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/28411929/|consulté le=2021-02-06|pages=301–319}}</ref> Le risque d'ADD est 2,5 fois plus élevé chez les hommes.
L'incidence de l'accident de décompression est faible. Pour la plongée sportive, elle est estimé à 3 cas pour 10 000 plongées. Chez les plongeurs commerciaux, elle peut être plus élevée, allant de 1,5 à 10 pour 10 000 plongées. L'incidence dépend de la durée et de la profondeur de la plongée. <ref name=":3">{{Citation d'un article|prénom1=Neal W.|nom1=Pollock|prénom2=Dominique|nom2=Buteau|titre=Updates in Decompression Illness|périodique=Emergency Medicine Clinics of North America|volume=35|numéro=2|date=2017-05|issn=1558-0539|pmid=28411929|doi=10.1016/j.emc.2016.12.002|lire en ligne=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/28411929/|consulté le=2021-02-06|pages=301–319}}</ref> Le risque d'ADD est 2,5 fois plus élevé chez les hommes. <ref name=":0" />


== Étiologies ==
== Étiologies ==
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{{Section ontologique | classe = Maladie | nom = Physiopathologie}}
{{Section ontologique | classe = Maladie | nom = Physiopathologie}}


Selon la loi d'Henry, « la quantité de gaz dissout dans un liquide est proportionnelle à la pression partielle qu'exerce ce gaz sur le liquide. » "Les teneurs en gaz dans le sang répondent à cette loi et dépendent donc de leur pressions partielles."
La loi d'Henry énonce que: « À température constante et à saturation, la quantité de gaz dissout dans un liquide est proportionnelle à la pression partielle qu'exerce ce gaz sur le liquide. » Les teneurs en gaz dans le sang répondent à cette loi et dépendent directement de leur pressions partielles dans l'atmosphère. <ref>{{Citation d'un article|langue=fr|titre=Loi de Henry|périodique=Wikipédia|date=2021-01-12|lire en ligne=https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Loi_de_Henry&oldid=178707548|consulté le=2021-02-13}}</ref>


L'ADD se produit avec la formation de bulles gazeuses secondaire à la dépressurisation. La réduction de la pression ambiante cause une diminution de la solubilité des gaz (loi d'Henry). Les gaz (généralement l'azote), initialement sous forme dissoute, quittent donc leur état soluble et forment des bulles gazeuses à l'intérieur du corps lors de la dépressurisation
L'ADD se produit avec la formation de bulles gazeuses à l'intérieur du corps secondaire à une dépressurisation. En effet, la réduction de la pression ambiante cause une diminution de la solubilité des gaz (loi d'Henry). Les gaz (généralement l'azote), initialement sous forme dissoute, quittent alors leur état soluble pour former des bulles gazeuses. Par exemple, lorsqu'un individu respire de l'air dans un environnement sous pression, il atteint un nouvel état d'équilibre/saturation de gaz dans son sang. Ce gaz dissous est ensuite chassé de la solution lorsque l'individu quitte vers un environnement à pression plus basse, comme dans une remontée à la surface après une plongée. 


Par exemple, lorsqu'un individu respire de l'air dans un environnement sous pression, la quantité de gaz dissous, dont l'azote, augmente dans son sang. Ce gaz dissous est ensuite chassé de la solution lorsque l'individu quitte vers un environnement à pression plus basse, comme dans une remontée à la surface après une plongée.
La physiopathologie de l'ADD est directement due à la formation de bulles sortant de leur état soluble. Les lésions tissulaires résultent de plusieurs mécanismes, notamment le blocage du flux sanguin et les spasmes vasculaires.<ref name=":4">{{Citation d'un article|prénom1=Ming|nom1=Geng|prénom2=Luting|nom2=Zhou|prénom3=Xiaohong|nom3=Liu|prénom4=Peifeng|nom4=Li|titre=Hyperbaric oxygen treatment reduced the lung injury of type II decompression sickness|périodique=International Journal of Clinical and Experimental Pathology|volume=8|numéro=2|date=2015|issn=1936-2625|pmid=25973070|pmcid=4396314|lire en ligne=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/25973070/|consulté le=2021-02-06|pages=1797–1803}}</ref> Les bulles de gaz provoquent également des lésions endothéliales entraînant l'activation de la cascade de coagulation intrinsèque avec l'activation des plaquettes. Des médiateurs inflammatoires sont libérés et, avec une augmentation de la perméabilité endothéliale, un œdème se développe, ce qui conduit à une ischémie tissulaire.<ref name=":5">{{Citation d'un article|prénom1=Jennifer|nom1=Hall|titre=The risks of scuba diving: a focus on Decompression Illness|périodique=Hawai'i Journal of Medicine & Public Health: A Journal of Asia Pacific Medicine & Public Health|volume=73|numéro=11 Suppl 2|date=2014-11|issn=2165-8242|pmid=25478296|pmcid=4244896|lire en ligne=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/25478296/|consulté le=2021-02-06|pages=13–16}}</ref> <ref name=":0" />
 
La physiopathologie de l'ADD est directement due à la formation de bulles sortant de leur état soluble. Les lésions tissulaires résultent de plusieurs mécanismes, notamment le blocage du flux sanguin et les spasmes vasculaires.<ref name=":4">{{Citation d'un article|prénom1=Ming|nom1=Geng|prénom2=Luting|nom2=Zhou|prénom3=Xiaohong|nom3=Liu|prénom4=Peifeng|nom4=Li|titre=Hyperbaric oxygen treatment reduced the lung injury of type II decompression sickness|périodique=International Journal of Clinical and Experimental Pathology|volume=8|numéro=2|date=2015|issn=1936-2625|pmid=25973070|pmcid=4396314|lire en ligne=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/25973070/|consulté le=2021-02-06|pages=1797–1803}}</ref> Les bulles de gaz provoquent également des lésions endothéliales entraînant l'activation de la cascade de coagulation intrinsèque avec l'activation des plaquettes. Des médiateurs inflammatoires sont libérés et avec une augmentation de la perméabilité endothéliale, un œdème se développe, ce qui conduit à une ischémie tissulaire.<ref name=":5">{{Citation d'un article|prénom1=Jennifer|nom1=Hall|titre=The risks of scuba diving: a focus on Decompression Illness|périodique=Hawai'i Journal of Medicine & Public Health: A Journal of Asia Pacific Medicine & Public Health|volume=73|numéro=11 Suppl 2|date=2014-11|issn=2165-8242|pmid=25478296|pmcid=4244896|lire en ligne=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/25478296/|consulté le=2021-02-06|pages=13–16}}</ref> <ref name=":0" />


== Présentation clinique ==
== Présentation clinique ==
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{{Section ontologique | classe = Maladie | nom = Facteurs de risque}}Il existe des facteurs individuels identifiés comme pouvant contribuer à un risque accru d'ADD:<ref name=":0" />
{{Section ontologique | classe = Maladie | nom = Facteurs de risque}}Il existe des facteurs individuels identifiés comme pouvant contribuer à un risque accru d'ADD:<ref name=":0" />
* {{Facteur de risque | nom = la déshydratation|RR=|référence_RR=|RC=}}
* la {{Facteur de risque | nom = déshydratation|RR=|référence_RR=|RC=}}
* {{Facteur de risque | nom = le foramen oval perméable|RR=|référence_RR=|RC=}}<ref name=":1">{{Citation d'un article|prénom1=Devon M.|nom1=Livingstone|prénom2=Kristine A.|nom2=Smith|prénom3=Beth|nom3=Lange|titre=Scuba diving and otology: a systematic review with recommendations on diagnosis, treatment and post-operative care|périodique=Diving and Hyperbaric Medicine|volume=47|numéro=2|date=2017-06|issn=1833-3516|pmid=28641322|pmcid=6147252|doi=10.28920/dhm47.2.97-109|lire en ligne=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/28641322/|consulté le=2021-02-06|pages=97–109}}</ref>
* le {{Facteur de risque | nom = foramen oval perméable|RR=|référence_RR=|RC=}}<ref name=":1">{{Citation d'un article|prénom1=Devon M.|nom1=Livingstone|prénom2=Kristine A.|nom2=Smith|prénom3=Beth|nom3=Lange|titre=Scuba diving and otology: a systematic review with recommendations on diagnosis, treatment and post-operative care|périodique=Diving and Hyperbaric Medicine|volume=47|numéro=2|date=2017-06|issn=1833-3516|pmid=28641322|pmcid=6147252|doi=10.28920/dhm47.2.97-109|lire en ligne=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/28641322/|consulté le=2021-02-06|pages=97–109}}</ref>
* {{Facteur de risque | nom = les blessures antérieures|RR=|référence_RR=|RC=}}
* les {{Facteur de risque | nom = blessures antérieures|RR=|référence_RR=|RC=}}
* {{Facteur de risque|nom=la température ambiante froide|RR=|référence_RR=|RC=}}
* la {{Facteur de risque|nom=température ambiante froide|RR=|référence_RR=|RC=}}
* {{Facteur de risque|nom=la consommation d'alcool|RR=|référence_RR=|RC=}}
* la {{Facteur de risque|nom=consommation d'alcool|RR=|référence_RR=|RC=}}
* {{Facteur de risque|nom=la teneur élevée en graisse corporelle|RR=|référence_RR=|RC=}}
* la {{Facteur de risque|nom=teneur élevée en graisse corporelle|RR=|référence_RR=|RC=}}.
 
*
=== Questionnaire ===
=== Questionnaire ===


{{Section ontologique | classe = Maladie | nom = Questionnaire}}Les détails importants à rechercher au questionnaire sont:
{{Section ontologique | classe = Maladie | nom = Questionnaire}}Les détails importants à rechercher au questionnaire sont <ref name=":0" />:
* les détails de l'exposition, y compris l'apparition, la durée et la progression des symptômes
* les détails de l'exposition, y compris l'apparition, la durée et la progression des symptômes
* le profil de plongée (dans le cas d'un plongeur)
* le profil de plongée (dans le cas d'un plongeur)
* le mélange de gaz (dans le cas d'un plongeur)
* le mélange de gaz (dans le cas d'un plongeur).


Les DCS surviennent le plus souvent dans les épaules, les coudes, les genoux et les chevilles. Les douleurs articulaires («les plis») représentent la plupart des cas, l'épaule étant le site le plus fréquent.
Parmi les symptômes les plus courants, on retrouve
 
* des {{Symptôme|nom=Arthralgie (symptôme)|affichage=arthralgies|prévalence=}} («bends») : le plus souvent dans les épaules (site le plus fréquent), les coudes, les genoux et les chevilles  
Les ADD peuvent aussi se présenter avec des symptômes neurologiques dans 10% à 15% des cas. Les plus courants sont:
* des symptômes neurologiques dans 10% à 15% des cas. Les plus courants sont <ref name=":0" /> :  
* {{Symptôme|nom=Céphalée (symptôme)|affichage=la céphalée|prévalence=}}
** la {{Symptôme|nom=Céphalée (symptôme)|affichage=céphalée|prévalence=}}
* {{Symptôme|nom=Troubles visuels|affichage=les troubles visuels|prévalence=}}
** les {{Symptôme|nom=Troubles visuels|affichage=troubles visuels|prévalence=}}
Les manifestations cutanées sont une caractéristique dans environ 10% à 15% des cas.
* des manifestations cutanées dans environ 10% à 15% des cas
 
* L'ADD pulmonaire («les étranglements»)  
Le DCS pulmonaire («les étranglements») est assez rare chez les plongeurs et beaucoup moins fréquemment observé chez les aviateurs en raison des protocoles de pré-respiration à l'oxygène. Des bulles dans la peau ou les articulations entraînent des symptômes bénins, un plus grand nombre de bulles dans le sang veineux peut causer des lésions pulmonaires et des bulles impliquant la fonction de la moelle épinière peuvent entraîner une paralysie, un dysfonctionnement sensoriel ou la mort. S'il existe un shunt cardiaque de droite à gauche (par exemple, un foramen ovale persistant), des bulles veineuses pourraient potentiellement pénétrer dans la circulation artérielle, entraînant une embolie gazeuse artérielle.
** Il est assez rare chez les plongeurs et beaucoup moins fréquemment observé chez les aviateurs en raison des protocoles de pré-respiration à l'oxygèn
Des bulles dans la peau ou les articulations entraînent des symptômes bénins. Un plus grand nombre de bulles dans le sang veineux peut causer des lésions pulmonaires. Des bulles impliquant la fonction de la moelle épinière peuvent entraîner une paralysie, un dysfonctionnement sensoriel ou la mort. S'il existe un shunt cardiaque de droite à gauche (par exemple, un foramen ovale persistant), des bulles veineuses pourraient potentiellement pénétrer dans la circulation artérielle, entraînant une embolie gazeuse artérielle.
* {{Symptôme | nom = Symptôme 1}}
* {{Symptôme | nom = Symptôme 1}}
* {{Symptôme | nom = Symptôme 2}}
* {{Symptôme | nom = Symptôme 2}}
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=== Examen clinique ===
=== Examen clinique ===


{{Section ontologique | classe = Maladie | nom = Examen clinique}}
{{Section ontologique | classe = Maladie | nom = Examen clinique}}L'examen de l'oreille doit rechercher des signes de barotraumatisme. Le patient doit subir un examen neurologique détaillé. <ref name=":0" />
* {{Examen clinique | nom = Examen clinique 1}}: {{Signe | nom = Signe 1}}, {{Signe | nom = Signe 2}}
* {{Examen clinique | nom = Examen clinique 1}}: {{Signe | nom = Signe 1}}, {{Signe | nom = Signe 2}}
* {{Examen clinique | nom = Examen clinique 2}}: {{Signe | nom = Signe 3}}
* {{Examen clinique | nom = Examen clinique 2}}: {{Signe | nom = Signe 3}}
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* {{Investigation | nom = Investigation 2 | indication = Indication}}: {{Signe paraclinique | nom = Signe paraclinique 3}}, {{Signe paraclinique | nom = Signe paraclinique 4}}, ...
* {{Investigation | nom = Investigation 2 | indication = Indication}}: {{Signe paraclinique | nom = Signe paraclinique 3}}, {{Signe paraclinique | nom = Signe paraclinique 4}}, ...
* ...
* ...
L'objectif du traitement de tous les patients atteints de DCS symptomatique est l'oxygène hyperbare (HBO), l'accent étant mis sur la recompression. Il ne devrait y avoir aucun délai de traitement pour un examen diagnostique plus poussé. La seule exception est une radiographie thoracique, car les pneumothoraces non traités sont une contre-indication absolue pour HBO.<ref name=":3" /><ref name=":0" />
L'objectif du traitement chez tous les patients atteints d'ADD symptomatique est l'oxygène hyperbare (HBO). L'accent est mis sur la recompression. Il ne devrait y avoir aucun délai de traitement pour un examen diagnostique plus poussé. La seule exception est une radiographie thoracique, car les pneumothorax non-traités sont une contre-indication absolue pour HBO.<ref name=":3" /><ref name=":0" />


== Approche clinique ==
== Approche clinique ==


{{Section ontologique | classe = Maladie | nom = Approche clinique}}
{{Section ontologique | classe = Maladie | nom = Approche clinique}}Un ADD doit être suspecté si des symptômes associés apparaissent suite à une réduction de pression dans les 24 heures suivant la plongée.


== Diagnostic ==
== Diagnostic ==


{{Section ontologique | classe = Maladie | nom = Diagnostic}}
{{Section ontologique | classe = Maladie | nom = Diagnostic}}Un soulagement des symptômes à la recompression confirme le diagnostic. L'IRM ou la tomodensitométrie peuvent parfois identifier des bulles dans l'ADD, mais elles ne sont pas efficaces pour déterminer le diagnostic et ne peuvent certainement pas être utilisées pour exclure l'ADD.


== Diagnostic différentiel ==
== Diagnostic différentiel ==
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== Traitement ==
== Traitement ==


{{Section ontologique | classe = Maladie | nom = Traitement}}
{{Section ontologique | classe = Maladie | nom = Traitement}}Tous les cas de maladie de décompression doivent recevoir un traitement initial avec 100% d'oxygène jusqu'à ce que la thérapie HBO soit disponible. Les lésions cutanées neurologiques, pulmonaires et marbrées doivent être traitées avec un traitement par HBO même si elles sont observées plusieurs jours après le développement. L'administration de liquide est indiquée, car elle permet de minimiser la déshydratation. La recommandation d'administrer de l'aspirine n'est plus valable, car les analgésiques peuvent masquer les symptômes. Le placement du patient est en position couchée ou en position de récupération en cas de vomissement. La position de Trendelenburg et la position de décubitus latéral gauche (manœuvre de Durant) sont potentiellement bénéfiques en cas de suspicion d'embolie gazeuse, mais ces positions ne sont plus recommandées pendant de longues périodes, en raison de préoccupations concernant l'œdème cérébral. Si le patient présente un état mental altéré ou est inconscient, la prise en charge initiale doit se concentrer sur le traitement et la stabilisation des ABC (voies respiratoires, respiration et circulation). Les patients doivent recevoir un traitement HBO le plus tôt possible.<ref name=":0" />
 
* {{Traitement | nom = Traitement 1}}
* {{Traitement | nom = Traitement 1}}
* {{Traitement | nom = Traitement 2}}
* {{Traitement | nom = Traitement 2}}
* {{Traitement | nom = Traitement 3}}
* {{Traitement | nom = Traitement 3}}
* ...
* ...
Tous les cas de maladie de décompression doivent recevoir un traitement initial avec 100% d'oxygène jusqu'à ce que la thérapie HBO soit disponible. Les lésions cutanées neurologiques, pulmonaires et marbrées doivent être traitées avec un traitement par HBO même si elles sont observées plusieurs jours après le développement. L'administration de liquide est indiquée, car elle permet de minimiser la déshydratation. La recommandation d'administrer de l'aspirine n'est plus valable, car les analgésiques peuvent masquer les symptômes. Le placement du patient est en position couchée ou en position de récupération en cas de vomissement. La position de Trendelenburg et la position de décubitus latéral gauche (manœuvre de Durant) sont potentiellement bénéfiques en cas de suspicion d'embolie gazeuse, mais ces positions ne sont plus recommandées pendant de longues périodes, en raison de préoccupations concernant l'œdème cérébral. Si le patient présente un état mental altéré ou est inconscient, la prise en charge initiale doit se concentrer sur le traitement et la stabilisation des ABC (voies respiratoires, respiration et circulation). Les patients doivent recevoir un traitement HBO le plus tôt possible.<ref name=":0" />
Les patients qui doivent être évacués vers un centre de traitement définitif par transport aéromédical doivent voler dans un avion sous pression. Si les aéronefs non pressurisés, tels que les hélicoptères, sont le seul moyen de transport, l'altitude de vol doit être limitée à 300 m ou 1000 ft si possible. <ref name=":3" /><ref name=":0" />
Les patients qui doivent être évacués vers un centre de traitement définitif par transport aéromédical doivent voler dans un avion sous pression. Si les aéronefs non pressurisés, tels que les hélicoptères, sont le seul moyen de transport, l'altitude de vol doit être limitée à 300 m ou 1000 ft si possible. <ref name=":3" /><ref name=":0" />



Version du 13 février 2021 à 13:43

Accident de décompression
Maladie
Caractéristiques
Signes Paralysie, Anesthésiologie, Ataxie , Hyporéflexie, Nystagmus , Hyperréflexie, Crépitants pulmonaires, Diplopie , Tachycardie , Tirage , ... [+]
Symptômes
Impatience, Paralysie, Agitation, Myalgies, Paresthésie, Nausées, Dyspnée , Détresse respiratoire, Vertige , Altération de la mémoire, ... [+]
Diagnostic différentiel
Hypoglycémie, Oedème pulmonaire, Accident vasculaire cérébral, Noyade et quasi-noyade, Vertige alternobare, Vertige calorique, Embolie gazeuse artérielle, Hyperinflation du sinus maxillaire, Hyperinflation de l'oreille moyenne, Ingestion de toxines de fruits de mer, ... [+]
Informations
Wikidata ID Q460591

Page non révisée
La section obligatoire Définition ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section contient la définition du concept et devrait se résumer à quelques phrases au maximum : il ne s'agit pas d'une introduction. S'il existe des pages alternatives ou des nuances qui seraient susceptibles d'intéresser le lecteur, elles seront mentionnées dans cette section avec des liens. Le format attendu est le texte.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
Une erreur fréquente est de mettre des signes, des symptômes et le traitement dans l'introduction. Dans un soucis de concision, et considérant que votre page sera consultée autant sur ordinateur que sur les téléphones intelligents, la définition sert à définir à la manière d'un dictionnaire.
Exemple:
 
L'appendicite est l'inflammation et l'infection de l'appendice.

L'accident de décompression (ADD) se produit lorsque des gaz dissous (généralement de l'azote ou de l'hélium, des gaz utilisés dans une bouteille de plongée) sortent de leur état soluble et forment des bulles gazeuses à l'intérieur du corps lors de la dépressurisation. L'ADD est divisé en deux types : Le type I avec des symptômes impliquant uniquement la peau, le système musculo-squelettique ou le système lymphatique et le type II avec des symptômes impliquant le système nerveux central.[1]

On pense que le mal de décompression de type II (symptômes neurologiques) se produit lors de la dérivation de droite à gauche des bulles veineuses.[2]

Épidémiologie

La section facultative Épidémiologie ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Cette section contient les données épidémiologiques sur la maladie (ex. incidence, prévalence, coûts en hospitalisation, proportion d'hommes-femmes, régions où la prévalence est plus élevée, etc.). Chaque donnée épidémiologique doit être appuyée par une référence. Idéalement, des statistiques canadiennes et québécoises sont mentionnées lorsque disponibles.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
Les facteurs de risque ne sont pas présentés ici, mais bien dans la sous-section Facteurs de risque (Présentation clinique). Le pronostic et l'évolution naturelle de la maladie sont décrits dans la section Évolution.
Exemple:
 
La FRP est une maladie relativement rare qui affecte le plus souvent les patients âgés de 40 à 60 ans. Une prédominance masculine est observée avec un ratio H : F estimé à environ 2:1 ou 3:1. L'incidence de la FRP est inconnue, mais est estimée à 1 pour 200 000 à 500 000 par an.

L'incidence de l'accident de décompression est faible. Pour la plongée sportive, elle est estimé à 3 cas pour 10 000 plongées. Chez les plongeurs commerciaux, elle peut être plus élevée, allant de 1,5 à 10 pour 10 000 plongées. L'incidence dépend de la durée et de la profondeur de la plongée. [3] Le risque d'ADD est 2,5 fois plus élevé chez les hommes. [1]

Étiologies

La section facultative Étiologies ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Cette section décrit les étiologies de la maladie, c'est-à-dire ce qui cause la maladie (ex. le diabète de type 2 cause la néphropathie diabétique). Les étiologies doivent être identifiées avec le modèle Étiologies.
Formats:Texte, Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques: Étiologie
Commentaires:
 
  • Attention ! Les facteurs de risque et les étiologies d'une maladie ne sont pas synonymes. Les étiologies sont ce qui causent la maladie, alors que les facteurs de risque prédisposent. Prenons l'exemple de l'infarctus du myocarde. Parmi les étiologies de l'infarctus du myocarde, on retrouve la thrombose coronarienne, la dissection coronarienne et le vasospasme. Parmi les facteurs de risque de l'infarctus du myocarde, on retrouve le diabète, l'hypertension artérielle, la sédentarité, l'obésité, le tabagisme, etc.
  • Le format attendu est le texte, la liste à puce ou le tableau. S'il y a quelques étiologies, le format texte est à privilégier. S'il y a de multiples étiologies, la liste à puce est à privilégier, précédée par une courte phrase introductive suivie d'un deux-points. S'il y a des catégories d'étiologies avec de multiples étiologies, le tableau est à privilégier. Bref, si vous considérez que la structure est trop complexe, souvent le tableau est l'idéal. Sinon, privilégiez les formats simples, car l'affichage est meilleur pour les téléphones intelligents en format texte et liste à puce.
  • Si disponible, il est intéressant d'ajouter la fraction étiologique à l'intérieur du modèle Facteur de risque.
Exemple:
 
Parmi les étiologies les plus courantes d'occlusion de l'intestin grêle, on retrouve :
  • les adhérences post-chirurgicales [Étiologie] (la plus fréquente)
  • les néoplasies abdominales [Étiologie]
  • les hernies incarcérées [Étiologie]
  • les maladies inflammatoires de l'intestin [Étiologie] (Crohn)
  • l'impaction fécale [Étiologie]
  • les corps étrangers [Étiologie]
  • les abcès intra-péritonéaux [Étiologie]
  • le volvulus [Étiologie].
Les étiologies de l'infarctus du myocarde comprennent la thrombose coronarienne [Étiologie], la dissection coronarienne [Étiologie] et le vasospasme coronarien [Étiologie].

L'ADD se produit dans des situations de dépressurisation comme :

  • la décompression (ascension) en plongée sous-marine
  • le travail dans un caisson à air comprimé
  • le vol dans un avion non pressurisé
  • l'activité extra-véhiculaire d'un vaisseau spatial

Physiopathologie

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Description: La physiopathologie traite des mécanismes biologiques qui conduisent à l'apparition d'une maladie.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
L'histopathologie doit figurer dans la section Examen paraclinique, et non dans la section physiopathologie.
Exemple:
 
Le VIP est une neurohormone composée de 28 acides aminés et appartenant à la famille des sécrétines-glucagon. Il est produit dans le système nerveux central ainsi que dans les neurones des voies gastro-intestinales, respiratoires et urogénitales. Il agit, via l'expression d'adénylate cyclase cellulaire (AMPc), à titre de vasodilatateur et de régulateur de l'activité des muscles lisses, de stimulateur de la sécrétion d'eau et d'électrolytes par le tractus intestinal, d'inhibiteur de la sécrétion d'acide gastrique et de promoteur du flux sanguin principalement dans le tractus gastro-intestinal. L'ensemble de ces éléments peuvent entraîner une hypokaliémie, une hyperglycémie, une hypomagnésémie et une hypercalcémie qui sont habituellement responsables de la présentation clinique.

La loi d'Henry énonce que: « À température constante et à saturation, la quantité de gaz dissout dans un liquide est proportionnelle à la pression partielle qu'exerce ce gaz sur le liquide. » Les teneurs en gaz dans le sang répondent à cette loi et dépendent directement de leur pressions partielles dans l'atmosphère. [4]

L'ADD se produit avec la formation de bulles gazeuses à l'intérieur du corps secondaire à une dépressurisation. En effet, la réduction de la pression ambiante cause une diminution de la solubilité des gaz (loi d'Henry). Les gaz (généralement l'azote), initialement sous forme dissoute, quittent alors leur état soluble pour former des bulles gazeuses. Par exemple, lorsqu'un individu respire de l'air dans un environnement sous pression, il atteint un nouvel état d'équilibre/saturation de gaz dans son sang. Ce gaz dissous est ensuite chassé de la solution lorsque l'individu quitte vers un environnement à pression plus basse, comme dans une remontée à la surface après une plongée.

La physiopathologie de l'ADD est directement due à la formation de bulles sortant de leur état soluble. Les lésions tissulaires résultent de plusieurs mécanismes, notamment le blocage du flux sanguin et les spasmes vasculaires.[5] Les bulles de gaz provoquent également des lésions endothéliales entraînant l'activation de la cascade de coagulation intrinsèque avec l'activation des plaquettes. Des médiateurs inflammatoires sont libérés et, avec une augmentation de la perméabilité endothéliale, un œdème se développe, ce qui conduit à une ischémie tissulaire.[6] [1]

Présentation clinique

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Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section contient la sous-section optionnelle Facteurs de risque et les sous-sections obligatoires Questionnaire et Examen clinique.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
  • La section Présentation clinique ne sert qu'à accueillir ces trois sous-sections : aucune information ne doit se retrouver entre le titre de section Présentation clinique et les autres sous-titres. Ce sont les sous-sections qui doivent être détaillées.
  • Une erreur fréquente est de laisser les facteurs de risque, le questionnaire et l'examen physique en un ou des paragraphes dans la section Présentation clinique, mais de ne pas détailler les sous-sections Facteurs de risque, Questionnaire et Examen clinique.
Exemple:
 
  • Présentation clinique

(Aucun texte)

  • Facteurs de risque

(Texte)

  • Questionnaire

(Texte)

  • Examen clinique

(Texte)

L'évaluation initiale d'un patient suspecté de DCS doit inclure une anamnèse détaillée et un examen physique. Pour un patient conscient, obtenez les détails de l'exposition, y compris l'apparition, la durée et la progression des symptômes. Pour un plongeur avec DCS, il est essentiel de déterminer le profil de plongée du patient et le mélange de gaz.[3] L'examen de l'oreille doit rechercher des signes de barotraumatisme. Le patient doit subir un examen neurologique détaillé. [1]

Le DCS survient le plus souvent dans les épaules, les coudes, les genoux et les chevilles. Les douleurs articulaires («les plis») représentent la plupart des cas, l'épaule étant le site le plus fréquent. Symptômes neurologiques présents dans 10% à 15% des cas de DCS avec un mal de tête et des troubles visuels étant les symptômes les plus courants. Les manifestations cutanées sont une caractéristique dans environ 10% à 15% des cas de DCS. Le DCS pulmonaire («les étranglements») est assez rare chez les plongeurs et beaucoup moins fréquemment observé chez les aviateurs en raison des protocoles de pré-respiration à l'oxygène. Des bulles dans la peau ou les articulations entraînent des symptômes bénins, un plus grand nombre de bulles dans le sang veineux peut causer des lésions pulmonaires et des bulles impliquant la fonction de la moelle épinière peuvent entraîner une paralysie, un dysfonctionnement sensoriel ou la mort. S'il existe un shunt cardiaque de droite à gauche (par exemple, un foramen ovale persistant), des bulles veineuses pourraient potentiellement pénétrer dans la circulation artérielle, entraînant une embolie gazeuse artérielle.

Un DCS doit être suspecté si des symptômes associés apparaissent suite à une chute de pression dans les 24 heures suivant la plongée. La confirmation du diagnostic est si les symptômes sont soulagés par la recompression. L'IRM ou la tomodensitométrie peuvent parfois identifier des bulles dans le DCS, mais elles ne sont pas efficaces pour déterminer le diagnostic et ne peuvent certainement pas être utilisées pour exclure le DCS.[1]

Facteurs de risque

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Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Cette section contient les facteurs de risque de la maladie. Ces facteurs de risque peuvent être des maladies, des anomalies génétiques, des caractéristiques individuelles (l'âge, le sexe, l'origine ethnique, un certain type d'alimentation), etc.
Formats:Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques: Facteur de risque
Commentaires:
 
  • Il est obligatoire d'utiliser des propriétés sémantiques de type Facteur de risque pour les énumérer.
  • Attention de ne pas confondre les étiologies avec les facteurs de risque. Les étiologies sont ce qui cause la maladie, alors que les facteurs de risque prédisposent.
  • Le format attendu est la liste à puce simple, qui doit toujours être précédée d'une phrase introductive et d'un deux-point.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur du modèle Facteur de risque (prévalence, RR, rapport de cote, risque attribuable, etc.).
  • Privilégiez la liste à puce aux tableaux. Les deux formes sont acceptées.
Exemple:
 
Les facteurs de risque de l'infarctus du myocarde sont :
  • l'obésité [Facteur de risque]
  • l'hypertension artérielle [Facteur de risque]
  • le tabagisme [Facteur de risque]
  • le diabète [Facteur de risque].

Il existe des facteurs individuels identifiés comme pouvant contribuer à un risque accru d'ADD:[1]

Questionnaire

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Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section traite des symptômes à rechercher à l'anamnèse (questionnaire). Les symptômes sont ressentis et exprimés par les patients.
Formats:Liste à puces
Balises sémantiques: Symptôme, Élément d'histoire
Commentaires:
 
  • Cette section doit faire l'usage des propriétés sémantiques de type Élément d'histoire et Symptôme lors de l'énumération de ces éléments.
  • Attention de ne pas confondre les signes et les symptômes. Les signes sont objectivées à l'examen physique alors que les symptômes sont relatées par le patient.
    • La dyspnée est un symptôme, alors que la tachypnée est un signe.
    • La tachycardie est un signe, alors que la palpitation est un symptôme.
    • Rarement, certains éléments peuvent être à la fois des signes ET des symptômes. Par exemple, la fièvre peut être mesurée par le patient et figurer au questionnaire.
  • Les symptômes des complications potentielles peuvent être évoqués dans cette section, mais ils ne doivent pas être spécifiés avec des balises sémantiques.
  • Dans les modèles sémantiques, insérez un symptôme par modèle (ne pas regrouper). Par exemple, la nausée et les vomissements doivent être mis dans deux modèles distincts.
  • N'utilisez pas de tableau pour cette section : utilisez plutôt un texte ou une liste à puce. Il faut garder les tableaux pour les sections qui en nécessitent le plus dans le but de ne pas surcharger la page.
  • Les facteurs de risque sont déjà présents dans la section du même nom. Il est inutile de le mentionner de nouveau dans la section Questionnaire.
  • Si vous désirez discuter de la manière de distinguer certains diagnostics différentiels au questionnaire, il est préférable d'utiliser la section Approche clinique ou de créer/améliorer une page de type Approche clinique.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur des modèles Symptôme et Élément d'histoire (prévalence, sensibilité, spécificité, etc.).
Exemple:
 
Les symptômes de l'infarctus du myocarde sont :
  • une douleur thoracique [Symptôme] de type serrement irradiant dans le bras gauche ou dans la mâchoire
  • des nausées [Symptôme]
  • des sueurs [Symptôme]
  • de la dyspnée [Symptôme].

D'autres éléments à rechercher au questionnaire de l'infarctus sont :

  • la prise récente d'inhibiteur de la PDE [ne pas mettre de modèle Symptôme]
  • la prise récente de cocaïne [Élément d'histoire]
  • des palpitations (pourrait signaler des arythmies malignes) [ne pas mettre de modèle Symptôme].

Il est parfois pertinent de mentionner des symptômes qui sont absents, comme dans la pharyngite à streptocoque. Les symptômes de la pharyngite à streptocoque sont :

  • l'odynophagie [Symptôme]
  • la fièvre [Symptôme]
  • l'absence de rhinorrhée [Symptôme]
  • l'absence de changement de la voix [Symptôme]
  • l'absence de toux [Symptôme].

Les détails importants à rechercher au questionnaire sont [1]:

  • les détails de l'exposition, y compris l'apparition, la durée et la progression des symptômes
  • le profil de plongée (dans le cas d'un plongeur)
  • le mélange de gaz (dans le cas d'un plongeur).

Parmi les symptômes les plus courants, on retrouve

  • des arthralgies («bends») : le plus souvent dans les épaules (site le plus fréquent), les coudes, les genoux et les chevilles
  • des symptômes neurologiques dans 10% à 15% des cas. Les plus courants sont [1] :
  • des manifestations cutanées dans environ 10% à 15% des cas
  • L'ADD pulmonaire («les étranglements»)
    • Il est assez rare chez les plongeurs et beaucoup moins fréquemment observé chez les aviateurs en raison des protocoles de pré-respiration à l'oxygèn

Des bulles dans la peau ou les articulations entraînent des symptômes bénins. Un plus grand nombre de bulles dans le sang veineux peut causer des lésions pulmonaires. Des bulles impliquant la fonction de la moelle épinière peuvent entraîner une paralysie, un dysfonctionnement sensoriel ou la mort. S'il existe un shunt cardiaque de droite à gauche (par exemple, un foramen ovale persistant), des bulles veineuses pourraient potentiellement pénétrer dans la circulation artérielle, entraînant une embolie gazeuse artérielle.

Examen clinique

La section obligatoire Examen clinique ne contient pour le moment aucune information.
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Description: Cette section traite des signes à rechercher lors de l'examen clinique.
Formats:Liste à puces
Balises sémantiques: Examen clinique, Signe clinique
Commentaires:
 
  • Cette section doit faire l'usage de propriétés sémantiques de type Signe clinique lors de l'énumération de ces éléments ainsi que des propriétés de type Examen clinique.
  • Dans certains cas, les signes peuvent être d'autres maladies (voir la section Exemple).
  • Ne pas mettre de symptôme dans l'examen clinique. Les signes cliniques sont objectivés à l'examen physique par le clinicien.
    • La dyspnée est un symptôme, alors que la tachypnée est un signe.
    • La tachycardie est un signe, alors que la palpitation est un symptôme.
    • Rarement, certains éléments peuvent être à la fois des signes ET des symptômes. Par exemple, la fièvre peut être mesurée par le patient et figurer au questionnaire.
  • Les signes des complications potentielles peuvent être évoqués dans cette section, mais ils ne doivent pas être spécifiés avec des balises sémantiques.
  • La liste à puce est le format à privilégier : rarement, un tableau peut être employé, mais cela est à réserver aux cas où la complexité de l'information l'exige.
  • Si vous désirez discuter de la manière de distinguer certains diagnostics différentiels à l'examen clinique, il est préférable d'utiliser la section Approche clinique ou de créer/améliorer une page de type Approche clinique.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur des modèles Examen clinique et Signe clinique (sensibilité, spécificité, VPP, VPN, etc.)
Exemple:
 
L'examen physique de l'appendicite démontrera les éléments suivants :
  • aux signes vitaux [examen clinique] :
    • de la fièvre [signe clinique]
    • des signes de choc septique [signe clinique] si appendicite compliquée (tachycardie, hypotension, tachypnée)
  • à l'examen abdominal [examen clinique]:
    • une sensibilité diffuse à la palpation (phase précoce) [signe clinique]
    • un signe de McBurney positif (généralement un peu plus tard dans la présentation) [signe clinique]
    • un signe de Rovsing positif [signe clinique]
    • un ressaut positif [signe clinique]
    • un signe du Psoas positif [signe clinique]
    • un signe de l'obturateur positif [signe clinique]
  • un examen gynécologique [examen clinique] normal [signe clinique].

L'examen de l'oreille doit rechercher des signes de barotraumatisme. Le patient doit subir un examen neurologique détaillé. [1]

Examens paracliniques

La section obligatoire Examens paracliniques ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section concerne les tests à demander lorsque la maladie est suspectée et les résultats attendus en présence de la maladie.
Formats:Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques: Examen paraclinique, Signe paraclinique
Commentaires:
 
  • Chaque examen paraclinique doit être spécifiée à l'aide du modèle Examen paraclinique et ses résultats attendus à l'aide du modèle Signe paraclinique.
  • La liste à puce est le format à utiliser, toujours précédée d'une courte phrase introductive avec un deux-points. Parfois, présenter les examens paracliniques/signes paracliniques sous la forme d'un tableau peut-être optimal, mais cela est à réserver aux cas où la complexité de l'information l'exige.
  • Il est important d'être précis. Par exemple, « radiographie du genou » est préférable à « radiographie », « TDM abdominal avec contraste » > « TDM abdominal », etc.
  • Il est possible de mettre des examens paracliniques qui sont indiqués pour une maladie, mais qui sont normaux. Par exemple, la radiographie thoracique dans l'infarctus du myocarde, qui sert essentiellement à dépister d'autres maladies (dissection aortique, oedème pulmonaire aigu).
  • Un signe paraclinique peut être normal. Par exemple, un trou anionique normal (signe paraclinique) peut être utile dans le contexte d'une acidose métabolique.
  • Il est utile de séparer les laboratoires et les imageries en deux sous-sections distinctes.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur des modèles Examen paraclinique et Signe paraclinique (sensibilité, spécificité, VPP, VPN, etc.).
Exemple:
 
Les examens suivants sont utiles dans la démarche d'investigation du VIPome :
  • les électrolytes fécaux [examen paraclinique] : le trou osmolaire fécal est habituellement inférieur à 50 mOsm/kg [signe paraclinique]
  • le taux de VIP sérique [examen paraclinique] : habituellement supérieur à 500 pg/mL [signe paraclinique]
  • le taux de catécholamines sériques [examen paraclinique]
  • le taux de polypeptides pancréatiques sériques : les polypeptides pancréatiques sériques sont habituellement augmentés [signe paraclinique]
  • les électrolytes sériques [examen paraclinique] : l'hypokaliémie [signe paraclinique], l'hyperchlorémie [signe paraclinique] et l'hypercalcémie [signe paraclinique] sont typiques
  • la glycémie [examen paraclinique]: l'hyperglycémie [signe paraclinique] est fréquente
  • le gaz artériel [examen paraclinique]/ gaz veineux [examen paraclinique] : le gaz artériel ou veineux peuvent détecter une acidose métabolique [signe paraclinique] à trou anionique normal [signe paraclinique]
  • l'ECG [examen paraclinique], si hypokaliémie ou hypercalcémie.

L'objectif du traitement chez tous les patients atteints d'ADD symptomatique est l'oxygène hyperbare (HBO). L'accent est mis sur la recompression. Il ne devrait y avoir aucun délai de traitement pour un examen diagnostique plus poussé. La seule exception est une radiographie thoracique, car les pneumothorax non-traités sont une contre-indication absolue pour HBO.[3][1]

Approche clinique

La section facultative Approche clinique ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Alors que les sections Questionnaire, Examen clinique et Examens paracliniques servent à énumérer, cette section sert à intégrer tous ces éléments pour discuter du raisonnement du clinicien. C'est en quelque sorte la manière dont les cliniciens réfléchissent lorsque confrontés à cette maladie : c'est la section par excellence pour l'enseignement.
Formats:Texte, Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
  • C'est la seule section dans laquelle on peut répéter des informations qui ont déjà été mentionnées auparavant.
  • L'utilisation du modèle Flowchart (diagramme) est encouragée. Voir Aide:Diagramme.
  • Le format attendu est libre (texte, liste, tableau, diagramme).
Exemple:
 

Un ADD doit être suspecté si des symptômes associés apparaissent suite à une réduction de pression dans les 24 heures suivant la plongée.

Diagnostic

La section facultative Diagnostic ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Cette section traite de la manière dont on peut diagnostiquer une maladie en tenant compte de l'histoire, de l'examen clinique et des investigations. C'est dans cette section que se retrouveront les critères permettant d'infirmer ou de confirmer la présence de la maladie (lorsqu'ils existent).
Formats:Texte, Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
  • Si des critères diagnostiques précis et officiels existent, cette section sert à les répertorier.
  • Si la forme des critères diagnostiques est complexe, il est possible de présenter l'information sous forme de tableau. La liste à puce est néanmoins à privilégier.
Exemple:
 
L'asystolie est un diagnostic électrocardiographique. L'absence d'activité électrique chez un patient inconscient sans pouls permet de confirmer le diagnostic, tout en s'assurant qu'il n'y a pas de cable débranché et que la calibration du moniteur est adéquate.

Selon le Fourth Universal Definition of Myocardial Infarction, l'infarctus aigu du myocarde est diagnostiqué lorsqu'il y a :

  • une blessure myocardique aiguë
  • des évidences cliniques d'ischémie aiguë du myocarde
  • avec une élévation et/ou baisse des troponines sériques (avec au moins une valeur au-dessus du 99e percentile) et au moins un des éléments suivants :
    • des symptômes compatibles avec l'ischémie myocardique
    • un changement ischémique de novo à l'ECG
    • une apparition d'ondes Q pathologiques
    • une évidence à l'imagerie de nouvelles pertes de myocardes viables
    • une évidence à l'imagerie de nouvelles pertes de mobilité régionale de la contractilité
    • une identification d'un thrombus coronarien par angiographie ou autopsie.

Un soulagement des symptômes à la recompression confirme le diagnostic. L'IRM ou la tomodensitométrie peuvent parfois identifier des bulles dans l'ADD, mais elles ne sont pas efficaces pour déterminer le diagnostic et ne peuvent certainement pas être utilisées pour exclure l'ADD.

Diagnostic différentiel

La section obligatoire Diagnostic différentiel ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section traite du diagnostic différentiel de la maladie, c'est-à-dire aux autres diagnostics à évoquer lorsque confronté à ce diagnostic.
Formats:Liste à puces
Balises sémantiques: Diagnostic différentiel
Commentaires:
 
  • Chaque diagnostic doit être spécifié à l'aide d'une propriété sémantique de type Diagnostic différentiel.
  • La liste à puce est le format à utiliser, toujours précédée d'une courte phrase introductive avec un deux-points. Évitez les tableaux dans cette section. Gardons-les pour d'autres sections pour garder l'efficacité de l'article.
  • Vous pouvez ajouter quelques éléments discriminants après chaque diagnostic différentiel. Si c'est un ou deux éléments, vous pouvez mettre ces éléments discriminants entre parenthèse après le modèle Diagnostic différentiel. S'il s'agit de quelques phrases, insérez une note de bas de page après le modèle Diagnostic différentiel. Pour élaborer plus longuement sur la manière de distinguer la maladie et ses diagnostics différentiels, servez-vous de la section Approche clinique.
  • Si vous désirez écrire un paragraphe sur les différentes manières de distinguer le diagnostic A du diagnostic B, vous pouvez écrire un paragraphe dans la section Approche clinique qui mentionnent tous les éléments qui permettent de distinguer ces diagnostics entre eux au questionnaire, à l'examen clinique et aux examens paracliniques.
  • Attention de ne pas confondre le diagnostic différentiel avec les étiologies et les complications. Le diagnostic différentiel, ce sont les autres maladies qui peuvent avoir une présentation clinique similaire. Les étiologies sont les entités qui causent la maladie. Les complications sont les entités qui découlent directement de la maladie.
Exemple:
 
Le diagnostic différentiel de l'appendicite comprend :
  • l'abcès tubo-ovarien [diagnostic différentiel]
  • l'atteinte inflammatoire pelvienne [diagnostic différentiel]
  • la grossesse ectopique [diagnostic différentiel] Pour différencier la grossesse ectopique de l'appendicite, il faut d'abord questionner les facteurs de risques XYZ du patient... (voir la section Commentaires de la présente bannière pour des instructions plus détaillées si vous désirez souligner des éléments discriminants.)
  • la cystite [diagnostic différentiel].

Le vertige peut indiquer un mal de l'oreille interne ou de la décompression vestibulaire dans lequel des bulles se forment dans le liquide périlymphatique de la cochlée.[8] Cependant, d'autres causes liées à la plongée méritent d'être prises en considération, car la recompression et l'oxygène hyperbare peuvent provoquer une aggravation de certaines de ces conditions. Un barotraumatisme de l'oreille interne, en particulier, serait une contre-indication à la compression car du gaz à haute pression peut être forcé dans la cochlée, provoquant un traumatisme supplémentaire lors de la décompression. Les vertiges alternobares et caloriques doivent être différenciés du mal de décompression par les antécédents. L'embolie gazeuse artérielle cérébrale affectant le mésencéphale ou le cervelet peut également se présenter sous la forme d'un mal de décompression de l'oreille interne, mais elle fait l'objet d'un traitement similaire.

Le diagnostic différentiel pour les plongeurs doit également considérer que le stress de la plongée peut exacerber les problèmes médicaux chroniques. Envisager une maladie cardiaque chez les patients souffrant de douleurs thoraciques et d'exacerbation d'une maladie pulmonaire intrinsèque due à un essoufflement. D'autres considérations comprennent la douleur causée par une blessure musculo-squelettique antérieure et un accident vasculaire cérébral et une hypoglycémie pour altération de l'état mental. Les autres préoccupations incluent la noyade ou la quasi-noyade et le stress thermique.[3][1]

Traitement

La section obligatoire Traitement ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section décrit le traitement de la maladie.
Formats:Liste à puces, Tableau, Texte
Balises sémantiques: Traitement, Traitement pharmacologique
Commentaires:
 
  • Chaque traitement (et son indication) doit être spécifié à l'aide d'une propriété sémantique de type Traitement.
  • La liste à puce et le tableau sont les formats à privilégier.
  • La liste à puce doit toujours être précédée d'une courte phrase introductive avec un deux-points.
  • Il faut garder en tête lorsqu'on écrit cette section que le clinicien qui consulte cette page doit être en mesure de retrouver l'information dont il a besoin rapidement. La division de l'information doit tenir compte de cette contrainte.
  • Chaque traitement (et son indication) doit être spécifié à l'aide d'une propriété sémantique de type Traitement. Si disponible, ajoutez les données épidémiologiques dans le modèle sémantique du traitement par rapport à l'efficacité du traitement (RRA, RRR, NNT, NNH, etc.).
  • Indiquez la posologie des médicaments ainsi que la durée du traitement. Les posologies de médicaments doivent être systématiquement référencées. Un médicament mentionné sans la posologie a une utilité limitée pour le clinicien qui visite la page.
  • Si un traitement approprié de la maladie est une procédure, ne décrivez pas cette procédure dans la section traitement.
    • Ne décrivez pas comment on installe un drain thoracique dans le pneumothorax. La technique d'installation du drain thoracique sera détaillée sur une page de type Procédure. Tenez-vous en à l'indication de la procédure pour la présente maladie. Par exemple, le drain thoracique est indiqué en présence d'un pneumothorax de > 3 cm.
    • Ne détaillez pas l'onyxectomie dans la page sur l'ongle incarné. Dites plutôt que l'onyxectomie est appropriée dans l'ongle incarné dans les situations XYZ.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur du modèle Traitement (NNH, NNT, RRR, RRA, etc.)
  • Lorsqu'il n'y a pas de traitement, ajouter une balise de type [Traitement] et la faire pointer vers Absence d'intervention.
Exemple:
 

Tous les cas de maladie de décompression doivent recevoir un traitement initial avec 100% d'oxygène jusqu'à ce que la thérapie HBO soit disponible. Les lésions cutanées neurologiques, pulmonaires et marbrées doivent être traitées avec un traitement par HBO même si elles sont observées plusieurs jours après le développement. L'administration de liquide est indiquée, car elle permet de minimiser la déshydratation. La recommandation d'administrer de l'aspirine n'est plus valable, car les analgésiques peuvent masquer les symptômes. Le placement du patient est en position couchée ou en position de récupération en cas de vomissement. La position de Trendelenburg et la position de décubitus latéral gauche (manœuvre de Durant) sont potentiellement bénéfiques en cas de suspicion d'embolie gazeuse, mais ces positions ne sont plus recommandées pendant de longues périodes, en raison de préoccupations concernant l'œdème cérébral. Si le patient présente un état mental altéré ou est inconscient, la prise en charge initiale doit se concentrer sur le traitement et la stabilisation des ABC (voies respiratoires, respiration et circulation). Les patients doivent recevoir un traitement HBO le plus tôt possible.[1]

Les patients qui doivent être évacués vers un centre de traitement définitif par transport aéromédical doivent voler dans un avion sous pression. Si les aéronefs non pressurisés, tels que les hélicoptères, sont le seul moyen de transport, l'altitude de vol doit être limitée à 300 m ou 1000 ft si possible. [3][1]

Suivi

La section facultative Suivi ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Cette section traite du suivi de la maladie.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
  • Est-ce que la patient aura besoin d'être revu dans X semaines ?
  • Quels doivent être les consignes données au patient ?
  • Cette section peut également traiter du suivi intrahospitalier.
  • Quels sont les éléments cliniques (signes/symptômes) et paracliniques (imagerie et laboratoire) à répéter ? À quelle fréquence ? Pour quelle raison ?
Exemple:
 

Complications

La section obligatoire Complications ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section traite des complications possibles de la maladie.
Formats:Liste à puces, Texte
Balises sémantiques: Complication
Commentaires:
 
  • Chaque complication doit être spécifiée à l'aide du modèle Complication.
  • Si possible, veuillez ajouter la fréquence des complications.
  • Ne pas mentionner les complications de la procédure ou du traitement sur la page de la maladie.
    • Sur une page de tendinite, ne pas mettre dans les complications que l'ulcère d'estomac est une complication de la prise d'anti-inflammatoire. Cette complication figure seulement sur la page de type Médicament dans les effets indésirables.
    • Sur la page de l'appendicite, on ne nomme pas les complications de l'appendicectomie, mais seulement celles de l'appendicite. Les complications de l'appendicectomie sont décrites sur une page de type Procédure d'appendicectomie.
  • Ne pas confondre les facteurs de risque, les étiologies, les complications et le diagnostic différentiel. Les complications, ce sont les autres maladies qui se développent si on ne traite pas la maladie.
  • Le format attendu est la liste à puce, précédé d'une courte phrase introductive et d'un deux-points.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur du modèle Complication (risque relatif, etc.)
  • Lorsqu'il n'y a pas de complications, ajouter une balise de type [Complication] et la faire pointer vers Aucune complication.
Exemple:
 
Les complications de l'infarctus du myocarde sont :
  • la rupture d'un pilier mitral [Complication]
  • l'oedème aiguë du poumon [Complication]
  • la tachycardie ventriculaire [Complication]
  • le bloc AV de haut grade [Complication].

Le mal de décompression peut causer des dommages à long terme. Des lésions du système nerveux central de la colonne vertébrale et du cerveau peuvent survenir. [1]

Évolution

La section facultative Évolution ne contient pour le moment aucune information.
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Description: Cette section contient le pronostic et évolution naturelle de la maladie. Le pronostic est lié à la survie du patient atteint de la maladie. L'évolution naturelle est la manière dont évoluera la maladie du patient dans le temps.
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La dissection aortique est associée une mortalité très élevée. Au moins 30% des patients décèdent après leur arrivée à l'urgence, et ce, même après une intervention chirurgicale. Pour ceux qui survivent à la chirurgie, la morbidité est également très élevée et la qualité de vie est mauvaise. La mortalité la plus élevée d'une dissection aortique aiguë est dans les 10 premiers jours. Les patients qui ont une dissection chronique ont tendance à avoir un meilleur pronostic, mais leur espérance de vie est raccourcie par rapport à la population générale.[1] Sans traitement, la mortalité est de 1 à 3% par heure au cours des 24 premières heures, 30% à une semaine, 80% à deux semaines et 90% à un an.

Avoir eu un accident de décompression peut augmenter le risque d'événements similaires futurs. Le pronostic dépend de la gravité et dépend également de facteurs tels que le temps de recompression, la disponibilité et le temps de surface de l'oxygène, et les soins de soutien. [1]

Prévention

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Description: Cette section traite des mesures préventives et du dépistage précoce de la maladie (lorsque pertinent).
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La prévention primaire consiste à la prise en charge des facteurs de risque :
  • l'arrêt tabagique
  • l'activité physique régulière
  • la perte de poids si obésité
  • le bon contrôle du diabète, de l'hypertension et de l'hypercholestérolémie
  • éviter toute consommation de cocaïne.

Le risque d'accident de décompression est réduit de plusieurs manières. Les plongeurs doivent éviter de voler dans les 24 heures suivant leur dernière plongée et des périodes d'interdiction de vol plus longues peuvent être nécessaires en fonction des proson de plongée et guidées par des tables de décompression ou des ordinateurs. L'utilisation de gaz enrichi en oxygène peut également réduire le risque s'il est utilisé sur des «tables à air». L'utilisation d'une table de plongée plus conservatrice ou d'un réglage d'ordinateur de plongée réduira également les risques. La décompression isobare, respirer de l'oxygène en profondeur, peut également réduire la charge de gaz inerte et réduire le risque d'accident de décompression. [1]

L'exposition au froid, l'exercice intense, la consommation récente d'alcool et la déshydratation augmentent tous les risques et doivent être évités. Des recherches préliminaires montrent également que l'exercice plusieurs heures avant la plongée peut être protecteur, tandis que l'exercice après la plongée peut augmenter le risque de DCS.[9] [1]

Concepts clés

Le traitement est à 100% d'oxygène, suivi d'une recompression dans une chambre hyperbare.[10] Dans la plupart des cas, cela évitera les effets à long terme. Cependant, des blessures permanentes du DCS sont possibles. Pour éviter la formation excessive de bulles conduisant au mal de décompression, les plongeurs limitent leur vitesse de remontée. La vitesse de remontée recommandée utilisée par les modèles de décompression les plus courants est d'environ 10 mètres (33 pieds) par minute.[1]

Planification du traitement

Il existe une variété de protocoles de traitement en chambre hyperbare pour le mal de décompression. Ces différences sont basées sur des éléments tels que la gravité de l'insulte, la disponibilité de l'oxygène. Il existe également des protocoles de recompression de l'eau. Le protocole de traitement américain habituel est une table de traitement 6 de la marine américaine réalisée avec de l'oxygène sous pression à 2,8 atmosphères absolues (ATA). Dans l'eau, la recompression est un risque relativement élevé, mais elle doit être prise en considération s'il y aurait autrement des retards importants dans le traitement, des difficultés logistiques ou d'autres problèmes. Cela nécessite une formation, un équipement et une planification préalables appropriés. Un traitement immédiat à la surface avec de l'oxygène est bénéfique pour améliorer les résultats et réduire les traitements de recompression. [1]

Le traitement des DCS utilisant la table de traitement 6 de la marine américaine avec de l'oxygène à 18 m est la norme de soins. Un retard important du traitement, des difficultés de transport et des installations avec une expérience limitée peuvent conduire à envisager un traitement sur place. Il a été démontré que l'oxygène de surface pour les premiers soins améliore l'efficacité de la recompression et diminue le nombre de traitements de recompression nécessaires lorsqu'il est administré moins de quatre heures après la plongée. En recompression de l'eau (IWR) à 9 m, respirer de l'oxygène est une option qui a fait ses preuves au fil des ans. IWR n'est pas sans risque et nécessite certaines précautions. IWR ne conviendrait qu'à un groupe de plongeurs organisé et discipliné avec un équipement approprié et une formation pratique à la procédure.

Références

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  1. 1,00 1,01 1,02 1,03 1,04 1,05 1,06 1,07 1,08 1,09 1,10 1,11 1,12 1,13 1,14 1,15 1,16 1,17 et 1,18 Jeffrey S. Cooper et Kenneth C. Hanson, StatPearls, StatPearls Publishing, (PMID 30725949, lire en ligne)
  2. J. R. Clarke, R. E. Moon, J. M. Chimiak et R. Stinton, « Don't dive cold when you don't have to », Diving and Hyperbaric Medicine, vol. 45, no 1,‎ , p. 62 (ISSN 1833-3516, PMID 25964043, lire en ligne)
  3. 3,0 3,1 3,2 3,3 et 3,4 Neal W. Pollock et Dominique Buteau, « Updates in Decompression Illness », Emergency Medicine Clinics of North America, vol. 35, no 2,‎ , p. 301–319 (ISSN 1558-0539, PMID 28411929, DOI 10.1016/j.emc.2016.12.002, lire en ligne)
  4. « Loi de Henry », Wikipédia,‎ (lire en ligne)
  5. Ming Geng, Luting Zhou, Xiaohong Liu et Peifeng Li, « Hyperbaric oxygen treatment reduced the lung injury of type II decompression sickness », International Journal of Clinical and Experimental Pathology, vol. 8, no 2,‎ , p. 1797–1803 (ISSN 1936-2625, PMID 25973070, Central PMCID 4396314, lire en ligne)
  6. Jennifer Hall, « The risks of scuba diving: a focus on Decompression Illness », Hawai'i Journal of Medicine & Public Health: A Journal of Asia Pacific Medicine & Public Health, vol. 73, no 11 Suppl 2,‎ , p. 13–16 (ISSN 2165-8242, PMID 25478296, Central PMCID 4244896, lire en ligne)
  7. Devon M. Livingstone, Kristine A. Smith et Beth Lange, « Scuba diving and otology: a systematic review with recommendations on diagnosis, treatment and post-operative care », Diving and Hyperbaric Medicine, vol. 47, no 2,‎ , p. 97–109 (ISSN 1833-3516, PMID 28641322, Central PMCID 6147252, DOI 10.28920/dhm47.2.97-109, lire en ligne)
  8. Simon J. Mitchell et David J. Doolette, « Pathophysiology of inner ear decompression sickness: potential role of the persistent foramen ovale », Diving and Hyperbaric Medicine, vol. 45, no 2,‎ , p. 105–110 (ISSN 1833-3516, PMID 26165533, lire en ligne)
  9. Dennis Madden, Stephen R. Thom et Zeljko Dujic, « Exercise before and after SCUBA diving and the role of cellular microparticles in decompression stress », Medical Hypotheses, vol. 86,‎ , p. 80–84 (ISSN 1532-2777, PMID 26804603, DOI 10.1016/j.mehy.2015.12.006, lire en ligne)
  10. Walter Chin, Ellie Joo, Scott Ninokawa et Daniel A. Popa, « Efficacy of the U.S. Navy Treatment Tables in treating DCS in 103 recreational scuba divers », Undersea & Hyperbaric Medicine: Journal of the Undersea and Hyperbaric Medical Society, Inc, vol. 44, no 5,‎ 2017 sept-oct, p. 399–405 (ISSN 1066-2936, PMID 29116694, lire en ligne)
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