« Anaphylaxie » : différence entre les versions

De Wikimedica
(Étiologie ige et non-ige)
(Facteurs de risque)
Ligne 36 : Ligne 36 :
* les {{Étiologie | nom = Allergène professionnel|principale=0|affichage=allergènes professionnels}} <ref name=":15" />
* les {{Étiologie | nom = Allergène professionnel|principale=0|affichage=allergènes professionnels}} <ref name=":15" />
* le {{Étiologie | nom = Liquide séminal|principale=0|affichage=liquide séminal}} <ref name=":15" />.
* le {{Étiologie | nom = Liquide séminal|principale=0|affichage=liquide séminal}} <ref name=":15" />.
'''Pour les réactions immunologiques indépendantes aux IgE'''<ref name=":15" /> :
'''Pour les réactions immunologiques indépendantes aux IgE''' <ref name=":15" /> :
*les {{Étiologie | nom = Produit de contraste|principale=0|affichage=produits de contraste}}  
*les {{Étiologie | nom = Produit de contraste|principale=0|affichage=produits de contraste}}  
*les {{Étiologie | nom = AINS|principale=0|affichage=AINS}}
*les {{Étiologie | nom = AINS|principale=0|affichage=AINS}}
*les {{Étiologie | nom = Dextran|principale=0|affichage=dextrans}}
*les {{Étiologie | nom = Dextran|principale=0|affichage=dextrans}}
*les {{Étiologie | nom = Agent biologique|principale=0|affichage=agents biologiques}}
*les {{Étiologie | nom = Agent biologique|principale=0|affichage=agents biologiques}}.
'''Pour les réactions non-immunologiques (activation directe des mastocytes) <ref name=":15" />'''
'''Pour les réactions non-immunologiques (activation directe des mastocytes) <ref name=":15" />''' :
*les {{Étiologie | nom = Facteur physique|principale=0|affichage=facteurs physiques}} comme l'{{Étiologie | nom = Exercice|principale=0|affichage=exercice}}, le {{Étiologie | nom = Froid|principale=0|affichage=froid}}, la {{Étiologie | nom = Chaleur|principale=0|affichage=chaleur}} et la {{Étiologie | nom = Lumière du soleil|principale=0|affichage=lumière du soleil}}.
*les {{Étiologie | nom = Facteur physique|principale=0|affichage=facteurs physiques}} comme l'{{Étiologie | nom = Exercice|principale=0|affichage=exercice}}, le {{Étiologie | nom = Froid|principale=0|affichage=froid}}, la {{Étiologie | nom = Chaleur|principale=0|affichage=chaleur}} et la {{Étiologie | nom = Lumière du soleil|principale=0|affichage=lumière du soleil}}
* l'{{Étiologie | nom = Éthanol|principale=0|affichage=éthanol}}
* l'{{Étiologie | nom = Éthanol|principale=0|affichage=éthanol}}
* les {{Étiologie | nom = médicament|principale=0|affichage=médicaments}} comme les {{Étiologie | nom = Opioïdes|principale=0|affichage=opioïdes}}
* les {{Étiologie | nom = médicament|principale=0|affichage=médicaments}} comme les {{Étiologie | nom = Opioïdes|principale=0|affichage=opioïdes}}.
Parfois, l'agent fautif n'est pas identifié; ces réactions sont identifiées comme une anaphylaxie idiopathique. <ref name=":4">{{Citation d'un article|prénom1=Debendra|nom1=Pattanaik|prénom2=Phil|nom2=Lieberman|prénom3=Jay|nom3=Lieberman|prénom4=Thanai|nom4=Pongdee|titre=The changing face of anaphylaxis in adults and adolescents|périodique=Annals of Allergy, Asthma & Immunology: Official Publication of the American College of Allergy, Asthma, & Immunology|volume=121|numéro=5|date=2018-11|issn=1534-4436|pmid=30071303|doi=10.1016/j.anai.2018.07.017|lire en ligne=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/30071303/|consulté le=2021-03-20|pages=594–597}}</ref><ref name=":5">{{Citation d'un article|prénom1=I.|nom1=Mota|prénom2=Â|nom2=Gaspar|prénom3=F.|nom3=Benito-Garcia|prénom4=M.|nom4=Correia|titre=Drug-induced anaphylaxis: seven-year single-center survey|périodique=European Annals of Allergy and Clinical Immunology|volume=50|numéro=5|date=2018-09|issn=1764-1489|pmid=30028111|doi=10.23822/EurAnnACI.1764-1489.66|lire en ligne=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/30028111/|consulté le=2021-03-20|pages=211–216}}</ref><ref name=":6">{{Citation d'un article|prénom1=David|nom1=Yue|prénom2=Amanda|nom2=Ciccolini|prénom3=Ernie|nom3=Avilla|prénom4=Susan|nom4=Waserman|titre=Food allergy and anaphylaxis|périodique=Journal of Asthma and Allergy|volume=11|date=2018|issn=1178-6965|pmid=29950871|pmcid=6016602|doi=10.2147/JAA.S162456|lire en ligne=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/29950871/|consulté le=2021-03-20|pages=111–120}}</ref><ref name=":0" />
Parfois, l'agent fautif n'est pas identifié; ces réactions sont identifiées comme une anaphylaxie idiopathique. <ref name=":4">{{Citation d'un article|prénom1=Debendra|nom1=Pattanaik|prénom2=Phil|nom2=Lieberman|prénom3=Jay|nom3=Lieberman|prénom4=Thanai|nom4=Pongdee|titre=The changing face of anaphylaxis in adults and adolescents|périodique=Annals of Allergy, Asthma & Immunology: Official Publication of the American College of Allergy, Asthma, & Immunology|volume=121|numéro=5|date=2018-11|issn=1534-4436|pmid=30071303|doi=10.1016/j.anai.2018.07.017|lire en ligne=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/30071303/|consulté le=2021-03-20|pages=594–597}}</ref><ref name=":5">{{Citation d'un article|prénom1=I.|nom1=Mota|prénom2=Â|nom2=Gaspar|prénom3=F.|nom3=Benito-Garcia|prénom4=M.|nom4=Correia|titre=Drug-induced anaphylaxis: seven-year single-center survey|périodique=European Annals of Allergy and Clinical Immunology|volume=50|numéro=5|date=2018-09|issn=1764-1489|pmid=30028111|doi=10.23822/EurAnnACI.1764-1489.66|lire en ligne=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/30028111/|consulté le=2021-03-20|pages=211–216}}</ref><ref name=":6">{{Citation d'un article|prénom1=David|nom1=Yue|prénom2=Amanda|nom2=Ciccolini|prénom3=Ernie|nom3=Avilla|prénom4=Susan|nom4=Waserman|titre=Food allergy and anaphylaxis|périodique=Journal of Asthma and Allergy|volume=11|date=2018|issn=1178-6965|pmid=29950871|pmcid=6016602|doi=10.2147/JAA.S162456|lire en ligne=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/29950871/|consulté le=2021-03-20|pages=111–120}}</ref><ref name=":0" />


Ligne 73 : Ligne 73 :
=== Facteurs de risque ===
=== Facteurs de risque ===


{{Section ontologique | classe = Maladie | nom = Facteurs de risque}}
{{Section ontologique | classe = Maladie | nom = Facteurs de risque}}Plusieurs facteurs augmentent le risque d'anaphylaxie. Les facteurs de risque d'anaphylaxie à médiation IgE induite par la nourriture sont <ref>{{Citation d'un lien web|titre=UpToDate|url=https://www.uptodate.com/contents/food-induced-anaphylaxis?search=anaphylaxis%20risk%20factors&source=search_result&selectedTitle=5~150&usage_type=default&display_rank=5#H8|site=www.uptodate.com|consulté le=2021-03-21}}</ref>:
* {{Facteur de risque | nom = Facteur de risque 1}}
* la présence concomitante d'{{Facteur de risque | nom = Asthme|RR=|référence_RR=|RC=|affichage=asthme}}
* {{Facteur de risque | nom = Facteur de risque 2}}
* l'allergie aux {{Facteur de risque | nom = Allergie aux arachides|RR=|référence_RR=|RC=|affichage=arachides}}, {{Facteur de risque | nom = Allergie aux noix|RR=|référence_RR=|RC=|affichage=noix}}, {{Facteur de risque | nom = Allergie au poisson|RR=|référence_RR=|RC=|affichage=poisson}}, {{Facteur de risque | nom = Allergie aux fruits de mer|RR=|référence_RR=|RC=|affichage=fruits de mer}}
* {{Facteur de risque | nom = Facteur de risque 3}}
* une {{Facteur de risque | nom = Sensibilité extrême|RR=|référence_RR=|RC=|affichage=histoire passée de réactions allergiques à de très faibles quantités de nourriture}}
* ...
* une {{Facteur de risque | nom = Histoire passée de réaction anaphylactique|RR=|référence_RR=|RC=|affichage=histoire passée de réaction anaphylactique}} de n'importe quelle sévérité
* une {{Facteur de risque | nom = Réaction allergique lors de la saison du pollen chez une personne avec une sensibilité marquée au pollen|RR=|référence_RR=|RC=|affichage=réaction allergique lors de la saison du pollen chez une personne avec une sensibilité marquée au pollen}}.


=== Questionnaire ===
=== Questionnaire ===

Version du 21 mars 2021 à 16:28

Anaphylaxie
Maladie
Caractéristiques
Signes Stridor, Choc distributif, Arythmies, Angio-œdème, Tachycardie , Tachypnée , Dysphonie, Altération de l'état de conscience , Cyanose , Enrouement de la voix, ... [+]
Symptômes
Irritabilité, Dysphagie, Congestion nasale, Rhinorrhée, Nausées, Dyspnée , Vision en tunnel, Vertige , Bouffées vasomotrices, Incontinence urinaire , ... [+]
Diagnostic différentiel
Épilepsie, Choc cardiogénique, Attaque de panique, Choc distributif, Choc obstructif, Syndrome coronarien aigu, Arythmie, Choc septique, Dysfonctionnement des cordes vocales, Syndrome carcinoïde, ... [+]
Informations
Wikidata ID Q168800

Page non révisée
La section obligatoire Définition ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section contient la définition du concept et devrait se résumer à quelques phrases au maximum : il ne s'agit pas d'une introduction. S'il existe des pages alternatives ou des nuances qui seraient susceptibles d'intéresser le lecteur, elles seront mentionnées dans cette section avec des liens. Le format attendu est le texte.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
Une erreur fréquente est de mettre des signes, des symptômes et le traitement dans l'introduction. Dans un soucis de concision, et considérant que votre page sera consultée autant sur ordinateur que sur les téléphones intelligents, la définition sert à définir à la manière d'un dictionnaire.
Exemple:
 
L'appendicite est l'inflammation et l'infection de l'appendice.

L'anaphylaxie est une urgence médicale courante et une réaction d'hypersensibilité aiguë potentiellement mortelle. Elle peut être définie comme une réaction allergique généralisée et multi-systémique qui évolue rapidement. Sans traitement, l'anaphylaxie est souvent mortelle en raison de sa progression rapide vers un collapsus respiratoire. Historiquement parlant, les réactions anaphylactiques étaient classées comme des réponses à médiation IgE, tandis que les réactions anaphylactoïdes étaient classées comme des événements indépendants des IgE. Récemment, ces termes ont été regroupés en un seul diagnostic d'anaphylaxie puisque,* indépendamment de la cause, l'état clinique résultant et le traitement de chaque réaction sont identiques.[1][2][3][4]

Épidémiologie

La section facultative Épidémiologie ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Cette section contient les données épidémiologiques sur la maladie (ex. incidence, prévalence, coûts en hospitalisation, proportion d'hommes-femmes, régions où la prévalence est plus élevée, etc.). Chaque donnée épidémiologique doit être appuyée par une référence. Idéalement, des statistiques canadiennes et québécoises sont mentionnées lorsque disponibles.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
Les facteurs de risque ne sont pas présentés ici, mais bien dans la sous-section Facteurs de risque (Présentation clinique). Le pronostic et l'évolution naturelle de la maladie sont décrits dans la section Évolution.
Exemple:
 
La FRP est une maladie relativement rare qui affecte le plus souvent les patients âgés de 40 à 60 ans. Une prédominance masculine est observée avec un ratio H : F estimé à environ 2:1 ou 3:1. L'incidence de la FRP est inconnue, mais est estimée à 1 pour 200 000 à 500 000 par an.

La prévalence à vie mondiale est estimée de 1 à 3%, bien que la prévalence augmente. Bien que les anaphylaxies puissent survenir dans n'importe quel groupe d'âge, elles sont le plus souvent observées chez les jeunes et dans les pays développés. Malheureusement, l'anaphylaxie est souvent mal diagnostiquée ou ne l'est pas du tout. Les conséquences d'un diagnostic manqué ou retardé entraînent une augmentation de la morbidité et de la mortalité. [5][6][7][4]

Étiologies

La section facultative Étiologies ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Cette section décrit les étiologies de la maladie, c'est-à-dire ce qui cause la maladie (ex. le diabète de type 2 cause la néphropathie diabétique). Les étiologies doivent être identifiées avec le modèle Étiologies.
Formats:Texte, Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques: Étiologie
Commentaires:
 
  • Attention ! Les facteurs de risque et les étiologies d'une maladie ne sont pas synonymes. Les étiologies sont ce qui causent la maladie, alors que les facteurs de risque prédisposent. Prenons l'exemple de l'infarctus du myocarde. Parmi les étiologies de l'infarctus du myocarde, on retrouve la thrombose coronarienne, la dissection coronarienne et le vasospasme. Parmi les facteurs de risque de l'infarctus du myocarde, on retrouve le diabète, l'hypertension artérielle, la sédentarité, l'obésité, le tabagisme, etc.
  • Le format attendu est le texte, la liste à puce ou le tableau. S'il y a quelques étiologies, le format texte est à privilégier. S'il y a de multiples étiologies, la liste à puce est à privilégier, précédée par une courte phrase introductive suivie d'un deux-points. S'il y a des catégories d'étiologies avec de multiples étiologies, le tableau est à privilégier. Bref, si vous considérez que la structure est trop complexe, souvent le tableau est l'idéal. Sinon, privilégiez les formats simples, car l'affichage est meilleur pour les téléphones intelligents en format texte et liste à puce.
  • Si disponible, il est intéressant d'ajouter la fraction étiologique à l'intérieur du modèle Facteur de risque.
Exemple:
 
Parmi les étiologies les plus courantes d'occlusion de l'intestin grêle, on retrouve :
  • les adhérences post-chirurgicales [Étiologie] (la plus fréquente)
  • les néoplasies abdominales [Étiologie]
  • les hernies incarcérées [Étiologie]
  • les maladies inflammatoires de l'intestin [Étiologie] (Crohn)
  • l'impaction fécale [Étiologie]
  • les corps étrangers [Étiologie]
  • les abcès intra-péritonéaux [Étiologie]
  • le volvulus [Étiologie].
Les étiologies de l'infarctus du myocarde comprennent la thrombose coronarienne [Étiologie], la dissection coronarienne [Étiologie] et le vasospasme coronarien [Étiologie].

Il existe plusieurs déclencheurs à l'anaphylaxie. Ces derniers varient selon le type de réaction.

Pour les réactions immunologiques dépendantes aux IgE [4] :

Pour les réactions immunologiques indépendantes aux IgE [8] :

Pour les réactions non-immunologiques (activation directe des mastocytes) [8] :

Parfois, l'agent fautif n'est pas identifié; ces réactions sont identifiées comme une anaphylaxie idiopathique. [11][12][13][4]

Physiopathologie

La section facultative Physiopathologie ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: La physiopathologie traite des mécanismes biologiques qui conduisent à l'apparition d'une maladie.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
L'histopathologie doit figurer dans la section Examen paraclinique, et non dans la section physiopathologie.
Exemple:
 
Le VIP est une neurohormone composée de 28 acides aminés et appartenant à la famille des sécrétines-glucagon. Il est produit dans le système nerveux central ainsi que dans les neurones des voies gastro-intestinales, respiratoires et urogénitales. Il agit, via l'expression d'adénylate cyclase cellulaire (AMPc), à titre de vasodilatateur et de régulateur de l'activité des muscles lisses, de stimulateur de la sécrétion d'eau et d'électrolytes par le tractus intestinal, d'inhibiteur de la sécrétion d'acide gastrique et de promoteur du flux sanguin principalement dans le tractus gastro-intestinal. L'ensemble de ces éléments peuvent entraîner une hypokaliémie, une hyperglycémie, une hypomagnésémie et une hypercalcémie qui sont habituellement responsables de la présentation clinique.

Les mécanismes de l'anaphylaxie peuvent varier.

L'anaphylaxie secondaire à une réaction d'hypersensibilité à médiation IgE (type 1) est le mécanisme le plus fréquent. Elle nécessite d'abord la sensibilisation, étape durant laquelle l'exposition primaire à un allergène (habituellement une protéine) mène à la production d'IgE spécifiques par les plasmocytes[10]. Ces IgE se fixent aux récepteurs de haute affinité pour les IgE (FCεRI) des mastocytes et des basophiles. Lors de la ré-exposition, l'interaction de l'allergène avec les IgE fixés sur les récepteurs de haute affinité pour les IgE (FCεRI) induit la dégranulation des mastocytes et des basophiles avec la libération rapide de nombreux médiateurs chimiques[8]. Ces médiateurs chimiques comprennent l'histamine, la tryptase, la carboxypeptidase A et les protéoglycanes. Des phospholipase A, des cyclooxygénases et des lipoxygénases sont ensuite activés et forment alors des métabolites de l'acide arachidonique, y compris les leucotriènes, les prostaglandines et les facteurs d'activation des plaquettes. [14][15]. La réponse inflammatoire est alors médiée par le TNF-α (facteur de nécrose tumorale), à ​​la fois en tant que réactif préformé et qu'en phase tardive*. La physiologie détaillée de ces médiateurs chimiques est la suivante[4]:

  • L'histamine augmente la perméabilité vasculaire et induit une vasodilatation, ce qui conduit à une hypoperfusion des tissus. Le corps réagit à ces changements en augmentant la fréquence cardiaque et la contraction cardiaque.
  • La prostaglandine D est un bronchoconstricteur, avec une action de vasocontriction cardiaque et pulmonaire simultanée. Elle potentialise également la vasodilatation périphérique, contribuant ainsi à l'hypo-perfusion des organes vitaux.
  • Les leucotriènes contribuent à la bronchoconstriction et à l'augmentation de la perméabilité vasculaire. Ils induisent aussi un remodelage des voies respiratoires.
  • Le facteur d'activation plaquettaire agit également comme un bronchoconstricteur et augmente la perméabilité vasculaire.
  • Le TNF-alpha active les neutrophiles (dans le cadre de la leucocytose de la réponse au stress) et augmente la synthèse des chimiokines.[4]

L'anaphylaxie clinique peut aussi être causé à d'autres mécanismes que les réactions à médiation IgE et peuvent donc se produire dès la première exposition[16]. L'anaphylaxie à médiation non-IgE, autrefois appelé réaction anaphylactoïde, peut venir de la libération directe de médiateurs par les mastocytes secondaire à des médicaments ou des facteurs physiques (morphine, éthanol, exercice, froid), des perturbations du métabolisme des leucotriènes (aspirine et anti-inflammatoires non stéroïdiens), des agrégats immunitaires et l'activation du complément (produits sanguins), de l'activation probable du complément (colorants de radiocontraste, membranes de dialyse) ou les réactions médiées par les IgG (dextran de haut poids moléculaire, anticorps monoclonaux)[9][8].

Présentation clinique

La section obligatoire Présentation clinique ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section contient la sous-section optionnelle Facteurs de risque et les sous-sections obligatoires Questionnaire et Examen clinique.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
  • La section Présentation clinique ne sert qu'à accueillir ces trois sous-sections : aucune information ne doit se retrouver entre le titre de section Présentation clinique et les autres sous-titres. Ce sont les sous-sections qui doivent être détaillées.
  • Une erreur fréquente est de laisser les facteurs de risque, le questionnaire et l'examen physique en un ou des paragraphes dans la section Présentation clinique, mais de ne pas détailler les sous-sections Facteurs de risque, Questionnaire et Examen clinique.
Exemple:
 
  • Présentation clinique

(Aucun texte)

  • Facteurs de risque

(Texte)

  • Questionnaire

(Texte)

  • Examen clinique

(Texte)

La présentation clinique commence souvent par une réaction allergique légère. Les principaux symptômes dépendent du mode d'exposition à l'antigène causal. Bien que les bouffées de chaleur cutanées accompagnées de prurit et d'urticaire soient fréquentes, elles peuvent ne se développer qu'après l'apparition de symptômes respiratoires, ce qui est courant lors d'expositions orales. Plénitude ou "boule dans la gorge", un raclement persistant de la gorge ou des difficultés respiratoires sont tous des symptômes de l'anaphylaxie et doivent être traités de manière agressive. D'autres symptômes respiratoires comprennent l'enrouement, la respiration sifflante et le stridor. Si l'un de ces symptômes est présent, un traitement rapide doit être instauré avec de l'épinéphrine intramusculaire.[4]

L'anaphylaxie est le plus souvent une présentation évoluant rapidement, généralement dans l'heure suivant l'exposition. Environ la moitié des décès liés à l'anaphylactique surviennent au cours de cette première heure; par conséquent, la première heure après l'apparition initiale des symptômes est la plus cruciale pour le traitement. Il est important de noter que plus l'apparition et la progression des symptômes sont rapides, plus le processus de la maladie est grave. La morbidité et la mortalité sont le plus souvent liées à la perte des voies respiratoires et au choc distributif. Une reconnaissance précoce et un traitement agressif réduisent considérablement le risque d'issues indésirables.[4]

La première heure n'est pas la seule période de préoccupation; cependant, les réactions anaphylactiques peuvent également se présenter de manière biphasique dans jusqu'à 20% des cas. Même après une prise en charge réussie des premiers symptômes, il peut y avoir une récidive des symptômes atteignant un pic de 8 à 11 heures après la réaction initiale. Alors que la réponse biphasique n'est cliniquement significative que chez 4% à 5% des patients présentant une anaphylaxie diagnostiquée, la seconde réaction potentiellement mortelle ne doit pas être écartée après le traitement de la réaction initiale.

Bien que l'accent soit principalement mis sur les symptômes ci-dessus de la respiration, de la peau et de l'hypotension, il est important de comprendre et d'évaluer tout autre signe de lésion des organes terminaux par hypo-perfusion. Cela peut inclure des douleurs et crampes abdominales, des vomissements, une hypotonie, une syncope ou une incontinence. Les symptômes gastro-intestinaux (GI) sont présents chez 25% à 30% des patients. Bien que la perte de contrôle des voies respiratoires due à l'œdème laryngé soit la principale préoccupation, il ne faut pas manquer de reconnaître une anaphylaxie chez le patient qui n'approuve pas l'œdème des voies respiratoires supérieures ou les plaintes respiratoires.[4]

Facteurs de risque

La section facultative Facteurs de risque ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Cette section contient les facteurs de risque de la maladie. Ces facteurs de risque peuvent être des maladies, des anomalies génétiques, des caractéristiques individuelles (l'âge, le sexe, l'origine ethnique, un certain type d'alimentation), etc.
Formats:Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques: Facteur de risque
Commentaires:
 
  • Il est obligatoire d'utiliser des propriétés sémantiques de type Facteur de risque pour les énumérer.
  • Attention de ne pas confondre les étiologies avec les facteurs de risque. Les étiologies sont ce qui cause la maladie, alors que les facteurs de risque prédisposent.
  • Le format attendu est la liste à puce simple, qui doit toujours être précédée d'une phrase introductive et d'un deux-point.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur du modèle Facteur de risque (prévalence, RR, rapport de cote, risque attribuable, etc.).
  • Privilégiez la liste à puce aux tableaux. Les deux formes sont acceptées.
Exemple:
 
Les facteurs de risque de l'infarctus du myocarde sont :
  • l'obésité [Facteur de risque]
  • l'hypertension artérielle [Facteur de risque]
  • le tabagisme [Facteur de risque]
  • le diabète [Facteur de risque].

Plusieurs facteurs augmentent le risque d'anaphylaxie. Les facteurs de risque d'anaphylaxie à médiation IgE induite par la nourriture sont [17]:

Questionnaire

La section obligatoire Questionnaire ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section traite des symptômes à rechercher à l'anamnèse (questionnaire). Les symptômes sont ressentis et exprimés par les patients.
Formats:Liste à puces
Balises sémantiques: Symptôme, Élément d'histoire
Commentaires:
 
  • Cette section doit faire l'usage des propriétés sémantiques de type Élément d'histoire et Symptôme lors de l'énumération de ces éléments.
  • Attention de ne pas confondre les signes et les symptômes. Les signes sont objectivées à l'examen physique alors que les symptômes sont relatées par le patient.
    • La dyspnée est un symptôme, alors que la tachypnée est un signe.
    • La tachycardie est un signe, alors que la palpitation est un symptôme.
    • Rarement, certains éléments peuvent être à la fois des signes ET des symptômes. Par exemple, la fièvre peut être mesurée par le patient et figurer au questionnaire.
  • Les symptômes des complications potentielles peuvent être évoqués dans cette section, mais ils ne doivent pas être spécifiés avec des balises sémantiques.
  • Dans les modèles sémantiques, insérez un symptôme par modèle (ne pas regrouper). Par exemple, la nausée et les vomissements doivent être mis dans deux modèles distincts.
  • N'utilisez pas de tableau pour cette section : utilisez plutôt un texte ou une liste à puce. Il faut garder les tableaux pour les sections qui en nécessitent le plus dans le but de ne pas surcharger la page.
  • Les facteurs de risque sont déjà présents dans la section du même nom. Il est inutile de le mentionner de nouveau dans la section Questionnaire.
  • Si vous désirez discuter de la manière de distinguer certains diagnostics différentiels au questionnaire, il est préférable d'utiliser la section Approche clinique ou de créer/améliorer une page de type Approche clinique.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur des modèles Symptôme et Élément d'histoire (prévalence, sensibilité, spécificité, etc.).
Exemple:
 
Les symptômes de l'infarctus du myocarde sont :
  • une douleur thoracique [Symptôme] de type serrement irradiant dans le bras gauche ou dans la mâchoire
  • des nausées [Symptôme]
  • des sueurs [Symptôme]
  • de la dyspnée [Symptôme].

D'autres éléments à rechercher au questionnaire de l'infarctus sont :

  • la prise récente d'inhibiteur de la PDE [ne pas mettre de modèle Symptôme]
  • la prise récente de cocaïne [Élément d'histoire]
  • des palpitations (pourrait signaler des arythmies malignes) [ne pas mettre de modèle Symptôme].

Il est parfois pertinent de mentionner des symptômes qui sont absents, comme dans la pharyngite à streptocoque. Les symptômes de la pharyngite à streptocoque sont :

  • l'odynophagie [Symptôme]
  • la fièvre [Symptôme]
  • l'absence de rhinorrhée [Symptôme]
  • l'absence de changement de la voix [Symptôme]
  • l'absence de toux [Symptôme].

Examen clinique

La section obligatoire Examen clinique ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section traite des signes à rechercher lors de l'examen clinique.
Formats:Liste à puces
Balises sémantiques: Examen clinique, Signe clinique
Commentaires:
 
  • Cette section doit faire l'usage de propriétés sémantiques de type Signe clinique lors de l'énumération de ces éléments ainsi que des propriétés de type Examen clinique.
  • Dans certains cas, les signes peuvent être d'autres maladies (voir la section Exemple).
  • Ne pas mettre de symptôme dans l'examen clinique. Les signes cliniques sont objectivés à l'examen physique par le clinicien.
    • La dyspnée est un symptôme, alors que la tachypnée est un signe.
    • La tachycardie est un signe, alors que la palpitation est un symptôme.
    • Rarement, certains éléments peuvent être à la fois des signes ET des symptômes. Par exemple, la fièvre peut être mesurée par le patient et figurer au questionnaire.
  • Les signes des complications potentielles peuvent être évoqués dans cette section, mais ils ne doivent pas être spécifiés avec des balises sémantiques.
  • La liste à puce est le format à privilégier : rarement, un tableau peut être employé, mais cela est à réserver aux cas où la complexité de l'information l'exige.
  • Si vous désirez discuter de la manière de distinguer certains diagnostics différentiels à l'examen clinique, il est préférable d'utiliser la section Approche clinique ou de créer/améliorer une page de type Approche clinique.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur des modèles Examen clinique et Signe clinique (sensibilité, spécificité, VPP, VPN, etc.)
Exemple:
 
L'examen physique de l'appendicite démontrera les éléments suivants :
  • aux signes vitaux [examen clinique] :
    • de la fièvre [signe clinique]
    • des signes de choc septique [signe clinique] si appendicite compliquée (tachycardie, hypotension, tachypnée)
  • à l'examen abdominal [examen clinique]:
    • une sensibilité diffuse à la palpation (phase précoce) [signe clinique]
    • un signe de McBurney positif (généralement un peu plus tard dans la présentation) [signe clinique]
    • un signe de Rovsing positif [signe clinique]
    • un ressaut positif [signe clinique]
    • un signe du Psoas positif [signe clinique]
    • un signe de l'obturateur positif [signe clinique]
  • un examen gynécologique [examen clinique] normal [signe clinique].

Examens paracliniques

La section obligatoire Examens paracliniques ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section concerne les tests à demander lorsque la maladie est suspectée et les résultats attendus en présence de la maladie.
Formats:Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques: Examen paraclinique, Signe paraclinique
Commentaires:
 
  • Chaque examen paraclinique doit être spécifiée à l'aide du modèle Examen paraclinique et ses résultats attendus à l'aide du modèle Signe paraclinique.
  • La liste à puce est le format à utiliser, toujours précédée d'une courte phrase introductive avec un deux-points. Parfois, présenter les examens paracliniques/signes paracliniques sous la forme d'un tableau peut-être optimal, mais cela est à réserver aux cas où la complexité de l'information l'exige.
  • Il est important d'être précis. Par exemple, « radiographie du genou » est préférable à « radiographie », « TDM abdominal avec contraste » > « TDM abdominal », etc.
  • Il est possible de mettre des examens paracliniques qui sont indiqués pour une maladie, mais qui sont normaux. Par exemple, la radiographie thoracique dans l'infarctus du myocarde, qui sert essentiellement à dépister d'autres maladies (dissection aortique, oedème pulmonaire aigu).
  • Un signe paraclinique peut être normal. Par exemple, un trou anionique normal (signe paraclinique) peut être utile dans le contexte d'une acidose métabolique.
  • Il est utile de séparer les laboratoires et les imageries en deux sous-sections distinctes.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur des modèles Examen paraclinique et Signe paraclinique (sensibilité, spécificité, VPP, VPN, etc.).
Exemple:
 
Les examens suivants sont utiles dans la démarche d'investigation du VIPome :
  • les électrolytes fécaux [examen paraclinique] : le trou osmolaire fécal est habituellement inférieur à 50 mOsm/kg [signe paraclinique]
  • le taux de VIP sérique [examen paraclinique] : habituellement supérieur à 500 pg/mL [signe paraclinique]
  • le taux de catécholamines sériques [examen paraclinique]
  • le taux de polypeptides pancréatiques sériques : les polypeptides pancréatiques sériques sont habituellement augmentés [signe paraclinique]
  • les électrolytes sériques [examen paraclinique] : l'hypokaliémie [signe paraclinique], l'hyperchlorémie [signe paraclinique] et l'hypercalcémie [signe paraclinique] sont typiques
  • la glycémie [examen paraclinique]: l'hyperglycémie [signe paraclinique] est fréquente
  • le gaz artériel [examen paraclinique]/ gaz veineux [examen paraclinique] : le gaz artériel ou veineux peuvent détecter une acidose métabolique [signe paraclinique] à trou anionique normal [signe paraclinique]
  • l'ECG [examen paraclinique], si hypokaliémie ou hypercalcémie.

Le diagnostic d'anaphylaxie est un diagnostic clinique. Ainsi, des études de laboratoire ou d'autres diagnostics ne sont pas nécessaires. La plupart des décès anaphylactiques surviennent dans l'heure qui suit l'exposition à l'antigène, une reconnaissance et une action rapides sont impératives. [2][18][19][4]

Les tests de laboratoire sont peu ou pas utiles, car il n'y a pas de tests précis pour le diagnostic ou la confirmation. L'histamine sérique n'est d'aucune utilité en raison d'une élévation transitoire et d'une présentation tardive. La tryptase sérique peut être envisagée pour la confirmation d'un épisode anaphylactique car elle reste élevée pendant plusieurs heures, cependant, en tant que modalité de diagnostic, elle a une faible sensibilité. [4]

Approche clinique

La section facultative Approche clinique ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Alors que les sections Questionnaire, Examen clinique et Examens paracliniques servent à énumérer, cette section sert à intégrer tous ces éléments pour discuter du raisonnement du clinicien. C'est en quelque sorte la manière dont les cliniciens réfléchissent lorsque confrontés à cette maladie : c'est la section par excellence pour l'enseignement.
Formats:Texte, Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
  • C'est la seule section dans laquelle on peut répéter des informations qui ont déjà été mentionnées auparavant.
  • L'utilisation du modèle Flowchart (diagramme) est encouragée. Voir Aide:Diagramme.
  • Le format attendu est libre (texte, liste, tableau, diagramme).
Exemple:
 

Diagnostic

La section facultative Diagnostic ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Cette section traite de la manière dont on peut diagnostiquer une maladie en tenant compte de l'histoire, de l'examen clinique et des investigations. C'est dans cette section que se retrouveront les critères permettant d'infirmer ou de confirmer la présence de la maladie (lorsqu'ils existent).
Formats:Texte, Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
  • Si des critères diagnostiques précis et officiels existent, cette section sert à les répertorier.
  • Si la forme des critères diagnostiques est complexe, il est possible de présenter l'information sous forme de tableau. La liste à puce est néanmoins à privilégier.
Exemple:
 
L'asystolie est un diagnostic électrocardiographique. L'absence d'activité électrique chez un patient inconscient sans pouls permet de confirmer le diagnostic, tout en s'assurant qu'il n'y a pas de cable débranché et que la calibration du moniteur est adéquate.

Selon le Fourth Universal Definition of Myocardial Infarction, l'infarctus aigu du myocarde est diagnostiqué lorsqu'il y a :

  • une blessure myocardique aiguë
  • des évidences cliniques d'ischémie aiguë du myocarde
  • avec une élévation et/ou baisse des troponines sériques (avec au moins une valeur au-dessus du 99e percentile) et au moins un des éléments suivants :
    • des symptômes compatibles avec l'ischémie myocardique
    • un changement ischémique de novo à l'ECG
    • une apparition d'ondes Q pathologiques
    • une évidence à l'imagerie de nouvelles pertes de myocardes viables
    • une évidence à l'imagerie de nouvelles pertes de mobilité régionale de la contractilité
    • une identification d'un thrombus coronarien par angiographie ou autopsie.

Le diagnostic d'anaphylaxie est un diagnostic clinique. La prise en compte de l'anaphylaxie est appropriée en présence de 2 systèmes impliqués ou plus, même en l'absence d'atteinte des voies respiratoires ou d'hypotension. Des critères ont été sélectionnés pour améliorer la reconnaissance clinique afin de prévenir un traitement retardé [4].

Critère clinique de l'anaphylaxie (1 des éléments suivants avec début en quelques minutes à quelques heures) [4]
Exposition inconnue à un antigène avec de l'urticaire en développement rapide ou d'autres symptômes cutanés ou muqueux associés à l'un des éléments suivants :
  1. Symptômes respiratoires :
    • Dyspnée
    • Respiration sifflante
    • Stridor
    • Hypoxémie
    • Incapacité à maintenir la perméabilité
    • Toux persistante et/ou raclage de la gorge peuvent être des symptômes annonciateurs
  2. Hypotension
  3. Signes ou symptômes de dysfonctionnement des organes terminaux, par exemple, hypotonie, syncope, incontinence.
Exposition probable à un antigène et des symptômes impliquant l'un des deux systèmes corporels suivants :
  1. Symptômes tégumentaires (peau ou muqueuses) :
    • Éruption cutanée
    • Prurit
    • Érythème
    • Urticaire
    • Gonflement du visage, des lèvres, de la langue ou de la luette
  2. Symptômes respiratoires:
    • Dyspnée
    • Respiration sifflante
    • Stridor
    • Hypoxémie
    • Incapacité à maintenir la perméabilité
    • Une toux persistante et / ou un raclage de la gorge peut être des symptômes annonciateurs
  3. Hypotension
  4. Symptômes gastro-intestinaux
    • Crampes ou vomissements douloureux persistants
Exposition connue à un antigène et hypotension

Hypotension: systolique inférieure à 90 mm Hg ou une diminution de plus de 30% par rapport à la base

  • Remarque: Il n'est pas nécessaire de répondre à ces critères pour traiter, uniquement pour servir de guide de diagnostic [4]

Diagnostic différentiel

La section obligatoire Diagnostic différentiel ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section traite du diagnostic différentiel de la maladie, c'est-à-dire aux autres diagnostics à évoquer lorsque confronté à ce diagnostic.
Formats:Liste à puces
Balises sémantiques: Diagnostic différentiel
Commentaires:
 
  • Chaque diagnostic doit être spécifié à l'aide d'une propriété sémantique de type Diagnostic différentiel.
  • La liste à puce est le format à utiliser, toujours précédée d'une courte phrase introductive avec un deux-points. Évitez les tableaux dans cette section. Gardons-les pour d'autres sections pour garder l'efficacité de l'article.
  • Vous pouvez ajouter quelques éléments discriminants après chaque diagnostic différentiel. Si c'est un ou deux éléments, vous pouvez mettre ces éléments discriminants entre parenthèse après le modèle Diagnostic différentiel. S'il s'agit de quelques phrases, insérez une note de bas de page après le modèle Diagnostic différentiel. Pour élaborer plus longuement sur la manière de distinguer la maladie et ses diagnostics différentiels, servez-vous de la section Approche clinique.
  • Si vous désirez écrire un paragraphe sur les différentes manières de distinguer le diagnostic A du diagnostic B, vous pouvez écrire un paragraphe dans la section Approche clinique qui mentionnent tous les éléments qui permettent de distinguer ces diagnostics entre eux au questionnaire, à l'examen clinique et aux examens paracliniques.
  • Attention de ne pas confondre le diagnostic différentiel avec les étiologies et les complications. Le diagnostic différentiel, ce sont les autres maladies qui peuvent avoir une présentation clinique similaire. Les étiologies sont les entités qui causent la maladie. Les complications sont les entités qui découlent directement de la maladie.
Exemple:
 
Le diagnostic différentiel de l'appendicite comprend :
  • l'abcès tubo-ovarien [diagnostic différentiel]
  • l'atteinte inflammatoire pelvienne [diagnostic différentiel]
  • la grossesse ectopique [diagnostic différentiel] Pour différencier la grossesse ectopique de l'appendicite, il faut d'abord questionner les facteurs de risques XYZ du patient... (voir la section Commentaires de la présente bannière pour des instructions plus détaillées si vous désirez souligner des éléments discriminants.)
  • la cystite [diagnostic différentiel].

Les diagnostics différentiels comprennent: [4]

Traitement

La section obligatoire Traitement ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section décrit le traitement de la maladie.
Formats:Liste à puces, Tableau, Texte
Balises sémantiques: Traitement, Traitement pharmacologique
Commentaires:
 
  • Chaque traitement (et son indication) doit être spécifié à l'aide d'une propriété sémantique de type Traitement.
  • La liste à puce et le tableau sont les formats à privilégier.
  • La liste à puce doit toujours être précédée d'une courte phrase introductive avec un deux-points.
  • Il faut garder en tête lorsqu'on écrit cette section que le clinicien qui consulte cette page doit être en mesure de retrouver l'information dont il a besoin rapidement. La division de l'information doit tenir compte de cette contrainte.
  • Chaque traitement (et son indication) doit être spécifié à l'aide d'une propriété sémantique de type Traitement. Si disponible, ajoutez les données épidémiologiques dans le modèle sémantique du traitement par rapport à l'efficacité du traitement (RRA, RRR, NNT, NNH, etc.).
  • Indiquez la posologie des médicaments ainsi que la durée du traitement. Les posologies de médicaments doivent être systématiquement référencées. Un médicament mentionné sans la posologie a une utilité limitée pour le clinicien qui visite la page.
  • Si un traitement approprié de la maladie est une procédure, ne décrivez pas cette procédure dans la section traitement.
    • Ne décrivez pas comment on installe un drain thoracique dans le pneumothorax. La technique d'installation du drain thoracique sera détaillée sur une page de type Procédure. Tenez-vous en à l'indication de la procédure pour la présente maladie. Par exemple, le drain thoracique est indiqué en présence d'un pneumothorax de > 3 cm.
    • Ne détaillez pas l'onyxectomie dans la page sur l'ongle incarné. Dites plutôt que l'onyxectomie est appropriée dans l'ongle incarné dans les situations XYZ.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur du modèle Traitement (NNH, NNT, RRR, RRA, etc.)
  • Lorsqu'il n'y a pas de traitement, ajouter une balise de type [Traitement] et la faire pointer vers Absence d'intervention.
Exemple:
 

Triage[4]

Triage de toute réaction allergique avec urgence car elle présente un risque de détérioration rapide avec le développement d'une anaphylaxie, si elle n'est pas déjà anaphylactique.

Airway[4]

La gestion des voies respiratoires est primordiale. Examiner soigneusement le patient pour la perméabilité des voies respiratoires ou tout signe d'une perte imminente des voies respiratoires. L'œdème périoral, le stridor et l'œdème de Quincke sont à très haut risque et l'obtention d'une voie respiratoire définitive est impérative. Un retard peut réduire les chances de succès de l'intubation car un gonflement continu se produit, augmentant le risque d'une voie aérienne chirurgicale.[4]

Décontamination[4]

Une fois les voies respiratoires sécurisées, la décontamination des agents incriminés (si elle est connue) est la prochaine priorité pour éviter une exposition continue et une aggravation clinique. Retirez les dards dans le cas échéant. Ne tentez pas de lavage gastrique en cas d'ingestion car cela pourrait ne pas être efficace et retarder le traitement.[4]

Épinéphrine[4]

L'épinéphrine est administrée par injection intramusculaire à une dose de 0,3 à 0,5 mL d'une concentration d'épinéphrine de 1: 1 000. La dose pédiatrique est de 0,01 mg / kg ou 0,15 mg par voie intramusculaire (IM). Il a été prouvé que l'administration intramusculaire permet une administration plus rapide et produit de meilleurs résultats que sous-cutanée ou intravasculaire. Notez que si de l'épinéphrine intraveineuse (IV) doit être administrée, la concentration requise est de 1: 10 000. La cuisse est préférée au deltoïde lorsque cela est possible. Des études répétées ont montré que les prestataires attendent souvent trop longtemps avant d'administrer de l'épinéphrine, c'est le traitement de choix et le bénéfice rapide l'emporte largement sur les risques de suspension du traitement. Alors que la plupart des patients n'ont besoin que d'une seule dose, des doses répétées peuvent être administrées toutes les 5 à 10 minutes au besoin jusqu'à ce que les symptômes s'améliorent.[4]

  • Si les patients ont besoin de doses multiples, une perfusion continue d'épinéphrine peut être envisagée, commencez une perfusion IV initiale de 0,1 mg à 1: 10 000 administrée en 5 à 10 minutes. Si vous en avez besoin, commencez la perfusion à 1 mcg/minute et titrez pour obtenir l'effet. Arrêtez la perfusion IV si une arythmie ou une douleur thoracique se développe. Le risque de complications cardiovasculaires est beaucoup plus élevé avec l'épinéphrine IV. Pour les patients sous béta-bloqueurs, une surveillance étroite de la pression artérielle est suggérée en raison du risque d'effets alpha-adrénergiques non opposés de l'épinéphrine.[4]

Réanimation liquidienne IV [4]

L'anaphylaxie induit un choc distributif qui répond généralement à la réanimation liquidienne et à l'épinéphrine ci-dessus. Un bolus cristalloïde isotonique de 1 à 2 L ou de 10 à 20 mL / kg doit être administré en cas d'hypotension observée. L'albumine ou les solutions hypertoniques ne sont pas indiquées. [4]

Thérapies d'appoint [4]

Souvent, lorsqu'une anaphylaxie est diagnostiquée, un co-traitement est initié avec des stéroïdes, des antihistaminiques, des bronchodilatateurs inhalés et des vasopresseurs. Le glucagon peut également être utilisé si indiqué. Ces agents peuvent aider à l'anaphylaxie initiale réfractaire ou aider à la prévention des récidives et des réactions biphasiques.[4]

Corticostéroïdes[4]

Les corticostéroïdes sont administrés pour réduire la longueur ou la réponse biphasique de l'anaphylaxie. Il existe peu de littérature pour soutenir cette utilisation spécifiquement dans l'anaphylaxie, mais il s'est avéré efficace dans les maladies des voies respiratoires réactives. Par conséquent, l'utilisation, les dosages et le mécanisme d'action proposé imitent ceux des protocoles de gestion des voies respiratoires. [4]

La méthylprednisolone (80 à 125 mg IV) ou l'hydrocortisone (250 à 500 mg IV) sont les traitements acceptés pendant la phase aiguë, après quoi le traitement oral de prednisone (40 à 60 mg par jour ou divisé deux fois par jour) est poursuivi pendant 3 à 5 journées. Encore une fois, si la source est inconnue ou s'il y a un problème pendant une période prolongée avant le suivi médical, un sevrage sur 2 semaines peut être réalisé. L'activité minéralocorticoïde est responsable de la rétention d'eau; chez les personnes à risque, la dexaméthasone et la méthylprednisolone sont les agents privilégiés car elles induisent le moins d'effet minéralocorticoïde.[4]

Antihistaminiques[4]

Les antihistaminiques sont souvent utilisés en routine; le plus souvent est l'administration Hblocker de diphenhydramine 25 à 50 mg IV / IM. Alors que le bénéfice clinique n'est pas prouvé dans l'anaphylaxie, son utilité est évidente dans des processus allergiques plus mineurs. Dans les cas graves, les inhibiteurs H* tels que la ranitidine (50 mg IV sur 5 minutes) ou la cimétidine (300 mg IV) peuvent également être utilisés en association avec un H-bloquant car il existe des preuves suggérant que l'histamine a une sélectivité croisée des récepteurs. Notez que la cimétidine a de multiples précautions dans les populations à risque telles que les patients insuffisants rénaux ou hépatiques, ou ceux prenant des bêtabloquants. Bien que la voie intraveineuse soit la voie initiale pendant la stabilisation, une fois que le patient est stabilisé, il peut passer à la voie orale si la poursuite du traitement est souhaitée.

Bronchodilatateurs[4]

Les bronchodilatateurs sont des traitements adjuvants utiles chez les patients atteints de bronchospasme. Les patients ayant des antécédents de maladie respiratoire, notamment l'asthme, sont les plus à risque. Les bêta-agonistes inhalés sont le traitement de première intention de la respiration sifflante; l'albutérol seul ou sous forme de bromure d'ipratropium/albutérol. En cas de respiration sifflante réfractaire, le magnésium IV est approprié avec une posologie et un traitement similaires aux exacerbations sévères de l'asthme.[4]

Vasopresseurs[4]

Les vasopresseurs peuvent être remplacés lorsqu'un patient nécessite plus de doses d'épinéphrine mais présente des effets secondaires inacceptables de la perfusion IV d'épinéphrine (arythmie ou douleur thoracique). Dans ce cas, aucun presseur de deuxième ligne clair n'a été identifié, les directives de traitement suivraient celles de tout autre patient en état de choc hypotensif.[4]

Glucagon[4]

Le glucagon est l'agent d'inversion des bêtabloquants et peut être utilisé tel quel si nécessaire dans les cas où l'anaphylaxie est résistante au traitement chez les patients atteints de bêtabloquant. Les effets secondaires connus comprennent des nausées, des vomissements, une hypokaliémie, des étourdissements et une hyperglycémie.[4]

Suivi

La section facultative Suivi ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Cette section traite du suivi de la maladie.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
  • Est-ce que la patient aura besoin d'être revu dans X semaines ?
  • Quels doivent être les consignes données au patient ?
  • Cette section peut également traiter du suivi intrahospitalier.
  • Quels sont les éléments cliniques (signes/symptômes) et paracliniques (imagerie et laboratoire) à répéter ? À quelle fréquence ? Pour quelle raison ?
Exemple:
 

L'admission à l'hôpital est requise dans 4% ou moins des réactions allergiques aiguës diagnostiquées à l'urgence. Si l'épinéphrine est nécessaire, comme dans les cas d'anaphylaxie, une résolution complète est notée. Une observation au service des urgences (SU) pendant 4 heures est recommandée. Si aucune autre intervention n'est nécessaire, le patient peut être renvoyé chez lui avec une ordonnance pour un auto-injecteur d'épinéphrine et un suivi est approprié. Si le patient nécessite une intervention des voies respiratoires, est réfractaire au traitement ou est jugé instable, l'admission en unité de soins intensifs (USI) pour une surveillance étroite est conseillée. Pour les patients ayant des antécédents de réactions biphasiques, de réactions sévères, d'utilisation de bêtabloquants, les personnes âgées, celles qui vivent seules ou celles qui ont un accès limité aux soins de santé ou qui sont jugées à risque doivent être surveillées plus longtemps.

En plus de la prescription d'un stylo à épinéphrine, les antihistaminiques et les corticostéroïdes sont appropriés pendant 3 à 5 jours. Si la source d'incitation est inconnue et que le patient aura un temps prolongé avant le suivi, envisagez l'utilisation de corticostéroïdes pendant 1 à 2 semaines avec une réduction appropriée. Envisagez également d'écrire pour plusieurs auto-injecteurs d'épinéphrine afin de vous assurer qu'ils sont conservés à divers endroits (maison, école, travail, véhicule). Éduquez et documentez la nécessité d'un accès 24 heures sur 24 à l'auto-injecteur d'épinéphrine lorsque les symptômes commencent à se reproduire.[4]

Les patients présentant des réactions allergiques sévères et une anaphylaxie qui prennent des bêtabloquants sont plus à risque de présenter des symptômes prolongés ou plus graves; envisagez d'autres classes de médicaments si possible. Les patients peuvent également envisager de se procurer des bracelets d'alerte médicale ou autres pour obtenir de l'aide à l'avenir.[4]

Complication

La section obligatoire Complications ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section traite des complications possibles de la maladie.
Formats:Liste à puces, Texte
Balises sémantiques: Complication
Commentaires:
 
  • Chaque complication doit être spécifiée à l'aide du modèle Complication.
  • Si possible, veuillez ajouter la fréquence des complications.
  • Ne pas mentionner les complications de la procédure ou du traitement sur la page de la maladie.
    • Sur une page de tendinite, ne pas mettre dans les complications que l'ulcère d'estomac est une complication de la prise d'anti-inflammatoire. Cette complication figure seulement sur la page de type Médicament dans les effets indésirables.
    • Sur la page de l'appendicite, on ne nomme pas les complications de l'appendicectomie, mais seulement celles de l'appendicite. Les complications de l'appendicectomie sont décrites sur une page de type Procédure d'appendicectomie.
  • Ne pas confondre les facteurs de risque, les étiologies, les complications et le diagnostic différentiel. Les complications, ce sont les autres maladies qui se développent si on ne traite pas la maladie.
  • Le format attendu est la liste à puce, précédé d'une courte phrase introductive et d'un deux-points.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur du modèle Complication (risque relatif, etc.)
  • Lorsqu'il n'y a pas de complications, ajouter une balise de type [Complication] et la faire pointer vers Aucune complication.
Exemple:
 
Les complications de l'infarctus du myocarde sont :
  • la rupture d'un pilier mitral [Complication]
  • l'oedème aiguë du poumon [Complication]
  • la tachycardie ventriculaire [Complication]
  • le bloc AV de haut grade [Complication].

Les principales complications pouvant survenir à la suite d'une réaction anaphylactique comprennent [4] :

Évolution

La section facultative Évolution ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Cette section contient le pronostic et évolution naturelle de la maladie. Le pronostic est lié à la survie du patient atteint de la maladie. L'évolution naturelle est la manière dont évoluera la maladie du patient dans le temps.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
Exemple:
 
La dissection aortique est associée une mortalité très élevée. Au moins 30% des patients décèdent après leur arrivée à l'urgence, et ce, même après une intervention chirurgicale. Pour ceux qui survivent à la chirurgie, la morbidité est également très élevée et la qualité de vie est mauvaise. La mortalité la plus élevée d'une dissection aortique aiguë est dans les 10 premiers jours. Les patients qui ont une dissection chronique ont tendance à avoir un meilleur pronostic, mais leur espérance de vie est raccourcie par rapport à la population générale.[1] Sans traitement, la mortalité est de 1 à 3% par heure au cours des 24 premières heures, 30% à une semaine, 80% à deux semaines et 90% à un an.

Avec un traitement et une surveillance rapides et adéquats, le risque de morbidité et de mortalité est faible. Un accès rapide aux soins médicaux et une reconnaissance rapide du processus de la maladie sont essentiels au pronostic du patient. La première heure après l'exposition aux symptômes est responsable de la moitié des décès liés. [20][21][14][4]

Prévention

La section facultative Prévention ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Cette section traite des mesures préventives et du dépistage précoce de la maladie (lorsque pertinent).
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
Exemple:
 
La prévention primaire consiste à la prise en charge des facteurs de risque :
  • l'arrêt tabagique
  • l'activité physique régulière
  • la perte de poids si obésité
  • le bon contrôle du diabète, de l'hypertension et de l'hypercholestérolémie
  • éviter toute consommation de cocaïne.

Les patients doivent recevoir plusieurs auto-injecteurs d'épinéphrine avec accès 24 heures sur 24 et être informés de leur utilisation lorsque les symptômes commencent à réapparaître.

Les patients doivent être sensibilisés à l'importance de porter des bracelets d'alerte médicale ou similaires pour obtenir de l'aide à l'avenir.[4]

Concepts clés

Il n'y a pas de contre-indication absolue au traitement par épinéphrine dans l'anaphylaxie.[4]

Le traitement comprend les voies respiratoires, la décontamination, l'épinéphrine 1: 1000 0,3 à 0,5 mg IM et un bolus de liquide. Commencez ensuite les traitements secondaires. Éviter les agents incitants est la clé de la prévention.[4]

Les patients doivent toujours recevoir un auto-injecteur d'épinéphrine et leur apprendre comment l'utiliser. Les patients doivent également bénéficier d'un suivi ambulatoire avec un allergologue et un immunologiste pour aider à déterminer l'agent incitant et à prévenir de futures réapparitions. Une fois que le patient est stabilisé, des procédures de désensibilisation à court terme peuvent être entreprises.[4]

Références

__NOVEDELETE__
  1. Yusuke Okubo, Kotaro Nochioka et Marcia A. Testa, « Nationwide Survey of Hospitalization Due to Pediatric Food-Induced Anaphylaxis in the United States », Pediatric Emergency Care, vol. 35, no 11,‎ , p. 769–773 (ISSN 1535-1815, PMID 30113437, DOI 10.1097/PEC.0000000000001543, lire en ligne)
  2. 2,0 et 2,1 Amy Castilano, Britni Sternard, Earl D. Cummings et Runhua Shi, « Pitfalls in anaphylaxis diagnosis and management at a university emergency department », Allergy and Asthma Proceedings, vol. 39, no 4,‎ , p. 316–321 (ISSN 1539-6304, PMID 30095397, DOI 10.2500/aap.2018.39.4144, lire en ligne)
  3. Ayobami T. Akenroye, Abayomi Ajala, Elham Azimi-Nekoo et Gabriele S. de Vos, « Prevalence of anaphylaxis among adults admitted to critical care for severe asthma exacerbation », Emergency medicine journal: EMJ, vol. 35, no 10,‎ , p. 623–625 (ISSN 1472-0213, PMID 30093380, DOI 10.1136/emermed-2017-207076, lire en ligne)
  4. 4,00 4,01 4,02 4,03 4,04 4,05 4,06 4,07 4,08 4,09 4,10 4,11 4,12 4,13 4,14 4,15 4,16 4,17 4,18 4,19 4,20 4,21 4,22 4,23 4,24 4,25 4,26 4,27 4,28 4,29 4,30 4,31 4,32 4,33 4,34 4,35 4,36 4,37 4,38 4,39 4,40 4,41 4,42 4,43 4,44 et 4,45 Kevin McLendon et Britni T. Sternard, StatPearls, StatPearls Publishing, (PMID 29489197, lire en ligne)
  5. Christopher P. Parrish et Heidi Kim, « Food-Induced Anaphylaxis: an Update », Current Allergy and Asthma Reports, vol. 18, no 8,‎ , p. 41 (ISSN 1534-6315, PMID 29904820, DOI 10.1007/s11882-018-0795-5, lire en ligne)
  6. Jennifer L. P. Protudjer, Ola Olén, Mirja Vetander et Inger Kull, « Milk-Related Symptoms and Immunoglobulin E Reactivity in Swedish Children from Early Life to Adolescence », Nutrients, vol. 10, no 5,‎ (ISSN 2072-6643, PMID 29883392, Central PMCID 5986530, DOI 10.3390/nu10050651, lire en ligne)
  7. Katherine Anagnostou, « Anaphylaxis in Children: Epidemiology, Risk Factors and Management », Current Pediatric Reviews, vol. 14, no 3,‎ , p. 180–186 (ISSN 1875-6336, PMID 29732976, DOI 10.2174/1573396314666180507115115, lire en ligne)
  8. 8,0 8,1 8,2 8,3 8,4 8,5 8,6 8,7 8,8 et 8,9 Victoria Cardona, Ignacio J. Ansotegui, Motohiro Ebisawa et Yehia El-Gamal, « World Allergy Organization Anaphylaxis Guidance 2020 », World Allergy Organization Journal, vol. 13, no 10,‎ , p. 100472 (ISSN 1939-4551, PMID 33204386, Central PMCID PMC7607509, DOI 10.1016/j.waojou.2020.100472, lire en ligne)
  9. 9,0 et 9,1 Robert Kliegman, Bonita Stanton, Joseph W., III St. Geme et Nina Felice Schor, Nelson textbook of pediatrics, (ISBN 978-0-323-56888-3, 0-323-56888-2 et 978-0-323-52950-1, OCLC 1096283151, lire en ligne)
  10. 10,0 et 10,1 Ron M. Walls, Robert S. Hockberger et Marianne Gausche-Hill, Rosen's emergency medicine : concepts and clinical practice, (ISBN 978-0-323-39016-3, 0-323-39016-1 et 978-0-323-39017-0, OCLC 989157341, lire en ligne)
  11. Debendra Pattanaik, Phil Lieberman, Jay Lieberman et Thanai Pongdee, « The changing face of anaphylaxis in adults and adolescents », Annals of Allergy, Asthma & Immunology: Official Publication of the American College of Allergy, Asthma, & Immunology, vol. 121, no 5,‎ , p. 594–597 (ISSN 1534-4436, PMID 30071303, DOI 10.1016/j.anai.2018.07.017, lire en ligne)
  12. I. Mota, Â Gaspar, F. Benito-Garcia et M. Correia, « Drug-induced anaphylaxis: seven-year single-center survey », European Annals of Allergy and Clinical Immunology, vol. 50, no 5,‎ , p. 211–216 (ISSN 1764-1489, PMID 30028111, DOI 10.23822/EurAnnACI.1764-1489.66, lire en ligne)
  13. David Yue, Amanda Ciccolini, Ernie Avilla et Susan Waserman, « Food allergy and anaphylaxis », Journal of Asthma and Allergy, vol. 11,‎ , p. 111–120 (ISSN 1178-6965, PMID 29950871, Central PMCID 6016602, DOI 10.2147/JAA.S162456, lire en ligne)
  14. 14,0 et 14,1 Teodorikez Wilfox Jimenez-Rodriguez, Marlene Garcia-Neuer, Leila A. Alenazy et Mariana Castells, « Anaphylaxis in the 21st century: phenotypes, endotypes, and biomarkers », Journal of Asthma and Allergy, vol. 11,‎ , p. 121–142 (ISSN 1178-6965, PMID 29950872, Central PMCID 6016596, DOI 10.2147/JAA.S159411, lire en ligne)
  15. Rudolf Valenta, Alexander Karaulov, Verena Niederberger et Pia Gattinger, « Molecular Aspects of Allergens and Allergy », Advances in Immunology, vol. 138,‎ , p. 195–256 (ISSN 1557-8445, PMID 29731005, DOI 10.1016/bs.ai.2018.03.002, lire en ligne)
  16. J. Larry Jameson, Dennis L. Kasper, Dan L. Longo et Anthony S. Fauci, Harrison's principles of internal medicine, (ISBN 978-1-259-64403-0, 1-259-64403-0 et 978-1-259-64399-6, OCLC 1029074059, lire en ligne)
  17. « UpToDate », sur www.uptodate.com (consulté le 21 mars 2021)
  18. Linda V. Graudins, Jason A. Trubiano, Celia M. Zubrinich et Ainslee S. Elliott, « Medication-related anaphylaxis treated in hospital: Agents implicated, patient outcomes, and management lessons », Pharmacoepidemiology and Drug Safety, vol. 27, no 9,‎ , p. 1029–1033 (ISSN 1099-1557, PMID 30051944, DOI 10.1002/pds.4587, lire en ligne)
  19. Marcelo V. Aun, Jorge Kalil et Pedro Giavina-Bianchi, « Adults and children with anaphylaxis in the emergency room: why it is not recognized? », Current Opinion in Allergy and Clinical Immunology, vol. 18, no 5,‎ , p. 377–381 (ISSN 1473-6322, PMID 30020259, DOI 10.1097/ACI.0000000000000469, lire en ligne)
  20. Giulia De Feo, Roberta Parente et Massimo Triggiani, « Pitfalls in anaphylaxis », Current Opinion in Allergy and Clinical Immunology, vol. 18, no 5,‎ , p. 382–386 (ISSN 1473-6322, PMID 30028728, DOI 10.1097/ACI.0000000000000468, lire en ligne)
  21. Rachel A. Lindor, Erika M. McMahon, Joseph P. Wood et Annie T. Sadosty, « Anaphylaxis-related Malpractice Lawsuits », The Western Journal of Emergency Medicine, vol. 19, no 4,‎ , p. 693–700 (ISSN 1936-9018, PMID 30013706, Central PMCID 6040909, DOI 10.5811/westjem.2018.4.37453, lire en ligne)
Les sections suivantes sont remplies automatiquement et se peupleront d'éléments à mesure que des pages sont crées sur la plateforme. Pour participer à l'effort, allez sur la page Gestion:Contribuer. Pour comprendre comment fonctionne cette section, voir Aide:Fonctions sémantiques.

Fait partie de la présentation clinique de ...

Est une complication de ...