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* une augmentation des symptômes respiratoires (dyspnée, expectorations) par rapport à la base quotidienne de la MPOC
* une augmentation des symptômes respiratoires (dyspnée, expectorations) par rapport à la base quotidienne de la MPOC
* pour > 48h.
* pour > 48h.
Elle peut être sous-divisée en bactérienne (si expectorations purulentes avec une augmentation de la dyspnée et/ou de la quantité d'expectorations) ou non-bactérienne.
Elle peut être sous-divisée en exacerbation aigüe bactérienne (si expectorations purulentes avec une augmentation de la dyspnée et/ou de la quantité d'expectorations) ou non-bactérienne.


L'EAMPOC peut être catégorisée en une exacerbation simple (si sujet sans facteur de risque) ou compliquée si le sujet a l'un des facteurs de risque suivants, VEMS < 50 %, ≥ 4 exacerbations/an, comorbidité importante (maladie cardiaque ischémique, néoplasie pulmonaire), oxygénothérapie chronique, corticothérapie orale chronique ou utilisation d’antibiotique < 1 mois.
L'EAMPOC peut être catégorisée en une exacerbation simple (si sujet sans facteur de risque) ou compliquée si le sujet a l'un des facteurs de risque suivants:
 
VEMS < 50 %, ≥ 4 exacerbations/an, comorbidité importante (maladie cardiaque ischémique, néoplasie pulmonaire), oxygénothérapie chronique, corticothérapie orale chronique ou utilisation d’antibiotique < 1 mois.


==Épidémiologie==
==Épidémiologie==
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==Étiologies==
==Étiologies==
Comme les poumons ont tendance à être des organes vulnérables en raison de leur exposition aux particules nocives dans l'air, plusieurs facteurs peuvent provoquer une exacerbation aiguë de la MPOC :
Comme les poumons ont tendance à être des organes vulnérables en raison de leur exposition aux particules nocives dans l'air, plusieurs facteurs peuvent provoquer une exacerbation aiguë de la MPOC :
* [[Infection respiratoire]], responsable d'environ la moitié des exacerbations de la MPOC. Environ la moitié d'entre eux sont dus à des infections virales et une autre moitié semble être causée par des infections bactériennes. ''[[Moraxella catarrhalis]]''.<ref name="bsac">{{Citation d'un lien web |publisher=The British Society for Antimicrobial Chemotherapy |title=Acute exacerbations of chronic bronchitis (AECB) |url=https://web.archive.org/web/20060406154131/http://www.bsac.org.uk/pyxis/RTI/Chronic%20bronchitis/Chronic%20bronchitis.htm |archive-date=2006-04-06 }}</ref> Les agents pathogènes bactériens moins courants incluent ''[[Chlamydia pneumoniae]]'' et ''[[Staphylococcus aureus résistant à la méthicilline|MRSA]]''.<ref name="bsac" /> Les agents pathogènes observés plus fréquemment dans les patients présentant une altération de la fonction pulmonaire (VEMS<35 % de la valeur prévue) incluent ''[[Haemophilus parainfluenzae]]'' (après utilisation répétée d'antibiotiques), ''[[Mycoplasma pneumoniae]]'' et [[gram-négatif]] , [[agent pathogène opportuniste]] comme ''[[Pseudomonas aeruginosa]]'' et ''[[Klebsiella pneumoniae]]''.<ref name="bsac" />
* [[infection respiratoire]], responsable d'environ la moitié des exacerbations de la MPOC. Environ la moitié d'entre eux sont dus à des infections virales et une autre moitié semble être causée par des infections bactériennes. Les virus les plus fréquemment rencontrés sont le rhinovirus, l'influenza, l'adénovirus ou le coronavirus.<ref name="bsac">{{Citation d'un lien web |publisher=The British Society for Antimicrobial Chemotherapy |title=Acute exacerbations of chronic bronchitis (AECB) |url=https://web.archive.org/web/20060406154131/http://www.bsac.org.uk/pyxis/RTI/Chronic%20bronchitis/Chronic%20bronchitis.htm |archive-date=2006-04-06 }}</ref> Les agents pathogènes observés plus fréquemment dans les patients présentant une altération de la fonction pulmonaire (VEMS<35 % de la valeur prévue) incluent ''[[Haemophilus parainfluenzae]]'' (après utilisation répétée d'antibiotiques), ''[[Mycoplasma pneumoniae]]'' et [[gram-négatif]] , [[agent pathogène opportuniste]] comme ''[[Pseudomonas aeruginosa]]'' et ''[[Klebsiella pneumoniae]]''.<ref name="bsac" /> Les agents pathogènes bactériens moins courants incluent ''[[Chlamydia pneumoniae]]'' et ''[[Staphylococcus aureus résistant à la méthicilline|MRSA]]''.<ref name="bsac" />  
* [[Allergènes]], par exemple, pollens, fumée de bois ou de cigarette, pollution<ref name="medbroadcast">{{Citation d'un lien web |url=https://medbroadcast.com/condition/getcondition/acute-exacerbations-of-chronic-bronchitis |title=Acute Exacerbations of Chronic Bronchitis (AECB) |publisher=MedBroadcast}}</ref>
* [[allergènes]], par exemple, pollens, fumée de bois ou de cigarette, pollution<ref name="medbroadcast">{{Citation d'un lien web |url=https://medbroadcast.com/condition/getcondition/acute-exacerbations-of-chronic-bronchitis |title=Acute Exacerbations of Chronic Bronchitis (AECB) |publisher=MedBroadcast}}</ref>
* Toxines, y compris une variété de produits chimiques différents<ref name="medbroadcast" />
* toxines, y compris une variété de produits chimiques différents<ref name="medbroadcast" />
* [[La pollution de l'air]]
* [[La pollution de l'air|pollution de l'air]]
* Ne pas suivre un programme de [[pharmacothérapie]], par ex. mauvaise utilisation d'un [[inhalateur]]
* Ne pas suivre un programme de [[pharmacothérapie]], par ex. mauvaise utilisation d'un [[inhalateur]]


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*[[Infection]] (75 %)
*[[Infection]] (75 %)
**50 % viral (adénovirus, coronavirus, influenza, rhinovirus), 50 % bactérien (''H. influenzae Moraxella catarrhalis, Pseudomonas aeruginosa'')
**50 % viral (adénovirus, coronavirus, influenza, rhinovirus), 50 % bactérien (''H. influenzae Moraxella catarrhalis, Pseudomonas aeruginosa'')
*Temps froid et pollution de l'environnement
*temps froid
*idiopathique (30% des exacerbations)
*idiopathique (30% des exacerbations)
*[[Bêta-bloquants]]
*[[Bêta-bloquants]]
*[[Opioïdes]]
*[[Opioïdes]]
*[[Sédatifs/Hypnotiques]] agents
*[[Sédatifs/Hypnotiques]] agents
*[[Pneumothorax]]
*[[pneumothorax]]
*[[PE]]
*[[insuffisance cardiaque congestive]]
*[[Insuffisance cardiaque congestive]]
*[[Arythmie]]
*[[Arythmie]]
*Trauma ([[fractures de côtes]], [[contusion pulmonaire]])
*Trauma ([[fractures de côtes]], [[contusion pulmonaire]])
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*Isolement antérieur de pseudomonas
*Isolement antérieur de pseudomonas
==Physiopathologie==
==Physiopathologie==
La pathophysiologie derrière l'exacerbation de la MPOC causée par les virus a état partiellement élucidée. . Viral infection of the airway epithelial cells induces inflammation [20]. This causes airway epithelial damage, muscarinic receptor stimulation, and induction of inflammatory mediators (eg, cytokines, chemokines) [21]. Airway eosinophilia is sometimes associated with viral-mediated exacerbations, which highlights the importance of the host response to infection and its impact on both inflammation and symptoms [13].


==Présentation clinique==
==Présentation clinique==
 
Les trois symptômes cardinaux d'une exacerbation aiguë de la MPOC sont une augmentation de la dyspnée, de la toux et une augmentation et un changement dans la viscosité des expectorations. <ref name="medbroadcast" /> Une exacerbation est considérée légère si présence d'un des trois symptômes cardinaux et modérée à sévère si 2 symptômes ou plus. <ref>{{Citation d'un lien web|titre=UpToDate|url=https://www.uptodate.com/contents/management-of-infection-in-exacerbations-of-chronic-obstructive-pulmonary-disease?search=exacerbation%20of%20copd&topicRef=108592&source=see_link|site=www.uptodate.com|consulté le=2022-05-23}}</ref>Elle s'accompagne souvent d'une aggravation de l'inconfort thoracique, une altération du sommeil et plus d'anxiété et fatigue. L'[[essoufflement]] et la respiration sifflante sont présents dans de nombreux cas.<ref name="medbroadcast" /> Les exacerbations peuvent s'accompagner d'une augmentation de la production de [[toux]] et d'[[expectoration]], et d'une modification de l'apparence des expectorations. Les patients ayant une hypoxie et une hypercapnie sont particulièrement à risque de développer un coeur pulmonaire en raison d'une [[hypertension pulmonaire]]. Cela peut entrainer une [[insuffisance cardiaque droite]], et donc un [[oedème des membres inférieurs]] et des symptômes de congestion hépatique. De plus, une aggravation brutale des symptômes de la BPCO peut provoquer une rupture des voies respiratoires dans les [[poumons]], qui à son tour peut provoquer un [[pneumothorax spontané]].<ref name="merck">{{Citation d'un lien web|title=Chronic Obstructive Pulmonary Disease (COPD)|url=http://www.merckmanuals.com/professional/pulmonary_disorders/chronic_obstructive_pulmonary_disease_and_related_disorders/chronic_obstructive_pulmonary_disease_copd.html?qt=&sc=&alt=|publisher=Merck Sharp & Dohme Corp|access-date=19 May 2014}}</ref>
{{Section ontologique|classe=Maladie|nom=Présentation clinique}}
Une exacerbation aiguë de la BPCO est associée à une augmentation de la fréquence et de la gravité de la toux.<ref name="medbroadcast" /> Elle s'accompagne souvent d'une aggravation de la congestion thoracique et de l'inconfort. L'[[essoufflement]] et la respiration sifflante sont présents dans de nombreux cas.<ref name="medbroadcast" /> Les exacerbations peuvent s'accompagner d'une augmentation de la production de [[toux]] et d'[[expectoration]], et d'une modification de l'apparence des expectorations. Les patients ayant une hypoxie et une hypercapnie sont particulièrement à risque de développer un coeur pulmonaire en raison d'une [[hypertension pulmonaire]]. Cela peut entrainer une [[insuffisance cardiaque droite]], et donc un [[oedème des membres inférieurs]] et des symptômes de congestion hépatique. De plus, une aggravation brutale des symptômes de la BPCO peut provoquer une rupture des voies respiratoires dans les [[poumons]], qui à son tour peut provoquer un [[pneumothorax spontané]].<ref name="merck">{{Citation d'un lien web|title=Chronic Obstructive Pulmonary Disease (COPD)|url=http://www.merckmanuals.com/professional/pulmonary_disorders/chronic_obstructive_pulmonary_disease_and_related_disorders/chronic_obstructive_pulmonary_disease_copd.html?qt=&sc=&alt=|publisher=Merck Sharp & Dohme Corp|access-date=19 May 2014}}</ref>


Dans l'infection, il y a souvent de la faiblesse, de la fièvre et des frissons. S'il est dû à une infection bactérienne, les crachats peuvent être légèrement striés de sang et colorés en jaune ou en vert.<ref name="medbroadcast" />
Dans l'infection, il y a souvent de la faiblesse, de la fièvre et des frissons. S'il est dû à une infection bactérienne, les crachats peuvent être légèrement striés de sang et colorés en jaune ou en vert.<ref name="medbroadcast" />
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===Questionnaire===
===Questionnaire===
{{Section ontologique|classe=Maladie|nom=Questionnaire}}
Les symptômes sont<ref name=":0" />:
Les symptômes sont<ref name=":0" />:
* l'augmentation de {{Symptôme|nom=Toux (symptôme)|affichage=toux}} et de la {{Symptôme|nom=Dyspnée (symptôme)|affichage=dyspnée}} au-delà de la variation quotidienne normale
* l'augmentation de {{Symptôme|nom=Toux (symptôme)|affichage=toux}} et de la {{Symptôme|nom=Dyspnée (symptôme)|affichage=dyspnée}} au-delà de la variation quotidienne normale
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** hypoxémie
** hypoxémie
* à l'examen cardiaque
* à l'examen cardiaque
** élévation de la pression veineuse jugulaire si cor pulmonae
** élévation de la pression veineuse jugulaire si présence de cor pulmonae
** soulèvement parasternal gauche
** soulèvement parasternal gauche


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** La radiographie ne permet pas de diagnostiquer une EAMPOC, mais permet d'exclure des diagnostics alternatifs / supplémentaires (par exemple, pneumonie, ICC, pneumothorax, épanchements)
** La radiographie ne permet pas de diagnostiquer une EAMPOC, mais permet d'exclure des diagnostics alternatifs / supplémentaires (par exemple, pneumonie, ICC, pneumothorax, épanchements)
*Culture d'expectorations
*Culture d'expectorations
**Habituellement non indiqué sauf pour les patients ayant récemment échoué aux antibiotiques ou ceux ayant des facteurs de risque de ''Pseudomonas Aeruginosa.''
**Habituellement non indiqué sauf pour les patients ayant récemment échoué aux antibiotiques, ceux hospitalisés avec une insuffisance respiratoire aigue ou ceux ayant des facteurs de risque de ''Pseudomonas Aeruginosa.''
*[[ECG]]
*[[ECG]]
**Les troubles du rythme les plus courants sont la [[fibrillation auriculaire]] et la [[tachycardie auriculaire multifocale]]
**Les troubles du rythme les plus courants sont la [[fibrillation auriculaire]] et la [[tachycardie auriculaire multifocale]]
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{{Section ontologique|classe=Maladie|nom=Diagnostic}}
{{Section ontologique|classe=Maladie|nom=Diagnostic}}
Les critères diagnostiques de l'exacerbation aiguë de la BPCO incluent généralement une production d'expectoration qui est [[Pus|purulent]]<ref name="bsac" /> et peut être plus épais<ref name="medbroadcast" /> que d'habitude, mais sans signe de [[pneumonie]] (qui implique principalement l'[[alvéole pulmonaire| alvéoles]] plutôt que les [[bronches]]).<ref name="medbroadcast" /> En outre, les critères de diagnostic peuvent inclure une augmentation de la fréquence et de la gravité de la toux,<ref name="medbroadcast" /> ainsi qu'un essoufflement accru.<ref name="bsac" />
Les critères diagnostiques de l'exacerbation aiguë de la MPOC incluent généralement une augmentation de la dyspnée, de la toux et une augmentation et un changement dans la viscosité des expectorations (plus épais habituellement) et une exclusion de tous les autres diagnostics alternatifs.  Une exacerbation est considérée légère s'il y présence d'un des trois symptômes cardinaux, et modérée à sévère si 2 symptômes ou plus., <ref name="medbroadcast" />  


Une [[radiographie thoracique]] est généralement pratiquée chez les personnes fébriles et, en particulier, [[hémoptysie]] (sang dans les crachats), pour exclure une pneumonie et obtenir des informations sur la gravité de l'exacerbation. L'hémoptysie peut également indiquer d'autres conditions médicales potentiellement mortelles.<ref name="medbroadcast" />
Une [[radiographie thoracique]] est généralement pratiquée chez les personnes fébriles et, en particulier, [[hémoptysie]] (sang dans les crachats), pour exclure une pneumonie et obtenir des informations sur la gravité de l'exacerbation. L'hémoptysie peut également indiquer d'autres conditions médicales potentiellement mortelles.<ref name="medbroadcast" />


Une histoire d'exposition aux causes potentielles et l'évaluation des symptômes peuvent aider à révéler la cause de l'exacerbation, ce qui aide à choisir le meilleur traitement. Une [[culture d'expectorations]] peut préciser quelle souche est à l'origine d'une AECB bactérienne.<ref name="medbroadcast" /> Un prélèvement tôt le matin est préférable.<ref name="bsac" />
Une histoire d'exposition aux causes potentielles et l'évaluation des symptômes peuvent aider à révéler la cause de l'exacerbation, ce qui aide à choisir le meilleur traitement. Une [[culture d'expectorations]] peut préciser quelle souche est à l'origine d'une EAMPOC bactérienne.<ref name="medbroadcast" /> Un prélèvement tôt le matin est préférable.<ref name="bsac" />


La définition d'une exacerbation de MPOC est communément décrite comme "perdue dans la traduction", <ref>{{Citation d'un article |auteurs=Makris D, Bouros D |title=COPD Exacerbtion: Lost in Translation |journal=BMC Pulm Med |volume=9 |issue=6 |pages= 6|date=January 2009 |pmid=19178701 |doi=10.1186/1471-2466-9-6 |pmc=2640343}}</ref>, ce qui signifie qu'il n'existe pas de norme universellement acceptée en ce qui concerne la définition d'une exacerbation aiguë de MPOC. De nombreuses organisations considèrent qu'il est prioritaire de créer une telle norme, car ce serait une avancée majeure dans le diagnostic et la qualité du traitement de la MPOC.
La définition d'une exacerbation de MPOC est communément décrite comme "perdue dans la traduction", <ref>{{Citation d'un article |auteurs=Makris D, Bouros D |title=COPD Exacerbtion: Lost in Translation |journal=BMC Pulm Med |volume=9 |issue=6 |pages= 6|date=January 2009 |pmid=19178701 |doi=10.1186/1471-2466-9-6 |pmc=2640343}}</ref>, ce qui signifie qu'il n'existe pas de norme universellement acceptée en ce qui concerne la définition d'une exacerbation aiguë de MPOC. De nombreuses organisations considèrent qu'il est prioritaire de créer une telle norme, car ce serait une avancée majeure dans le diagnostic et la qualité du traitement de la MPOC.
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Selon la gravité, différents traitements peuvent être utilisés.<ref name="Gold">{{Citation d'un ouvrage |url=https://goldcopd.org/wp-content/uploads/2018/11/GOLD-2019-v1.7-FINAL-14Nov2018-WMS.pdf |title=Global Strategy for the Diagnosis, Management, and Prevention of Chronic Obstructive Pulmonary Disease |date=2019 |publisher=Global Initiative for Chronic Obstructive Lung Disease |chapter=2 Diagnosis and Initial Assessment § Assessment of exacerbation risk|pages=32–33|access-date=22 September 2019}}</ref> Les exacerbations légères sont traitées avec des bronchodilatateurs à courte durée d'action (BACA). Les exacerbations modérées sont traitées avec des BACA avec des antibiotiques ou des corticostéroïdes oraux, ou les deux. Les exacerbations sévères nécessitent un traitement hospitalier et le pronostic est sombre.<ref name="Gold" />
Selon la gravité de l'exacerbation, différents traitements peuvent être utilisés.<ref name="Gold">{{Citation d'un ouvrage |url=https://goldcopd.org/wp-content/uploads/2018/11/GOLD-2019-v1.7-FINAL-14Nov2018-WMS.pdf |title=Global Strategy for the Diagnosis, Management, and Prevention of Chronic Obstructive Pulmonary Disease |date=2019 |publisher=Global Initiative for Chronic Obstructive Lung Disease |chapter=2 Diagnosis and Initial Assessment § Assessment of exacerbation risk|pages=32–33|access-date=22 September 2019}}</ref> Les exacerbations légères sont traitées avec des bronchodilatateurs à courte durée d'action (BACA). Les exacerbations modérées sont traitées avec des BACA et des antibiotiques ou des corticostéroïdes oraux, ou les deux. Les exacerbations sévères nécessitent un traitement hospitalier et le pronostic est sombre.<ref name="Gold" />


===Oxygène===
===Oxygène===
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Les symptômes des exacerbations aiguës sont traités à l'aide de bronchodilatateurs à courte durée d'action. Une cure de corticostéroïdes, généralement sous forme de comprimés ou par voie intraveineuse plutôt qu'inhalée, peut accélérer la récupération. une infection.<ref>Gibson, et al. ''Evidence-based Respiratory Medicine''. Blackwell Publishing, 2005. {{ISBN|0-7279-1605-X}}. [https://books.google.com/books?id=mobHvIEVlsMC&pg=PA390&lpg=PA390&dq=antibiotics+copd&source=web&ots=u-9MNcI_NV&sig=Qx0PJB2Al3H2BDt4xYvY0QympLc&hl=en&sa=X&oi=book_result&resnum=4&ct=result#PPA392,M1 pp. 390–392.]</ref> Les antibiotiques sont indiqués lorsqu'un patient remarque une augmentation de la production d'expectorations,<ref name=uppsala>Uppsala Academic Hospital > Guidelines for treatment of acute lung diseases. August 2004. Authors: Christer Hanson, Carl-Axel Karlsson, Mary Kämpe, Kristina Lamberg, Eva Lindberg, Lavinia Machado Boman, Gunnemar Stålenheim</ref> [[purulent]] crachats,<ref name="uppsala" /> a augmenté [[dyspnée]],<ref name="uppsala" /> a un nombre élevé de blancs ou est [[fébrile]]. Des exemples d'antibiotiques de première intention sont l'amoxicilline, la doxycycline <ref name="uppsala" />, la doxycycline <ref name="uppsala" /> et le [[co-trimoxazole]].<ref name="uppsala" />
Les symptômes des exacerbations aiguës sont traités à l'aide de bronchodilatateurs à courte durée d'action. Une cure de corticostéroïdes, généralement sous forme de comprimés ou par voie intraveineuse plutôt qu'inhalée, peut accélérer la récupération. une infection.<ref>Gibson, et al. ''Evidence-based Respiratory Medicine''. Blackwell Publishing, 2005. {{ISBN|0-7279-1605-X}}. [https://books.google.com/books?id=mobHvIEVlsMC&pg=PA390&lpg=PA390&dq=antibiotics+copd&source=web&ots=u-9MNcI_NV&sig=Qx0PJB2Al3H2BDt4xYvY0QympLc&hl=en&sa=X&oi=book_result&resnum=4&ct=result#PPA392,M1 pp. 390–392.]</ref> Les antibiotiques sont indiqués lorsqu'un patient remarque une augmentation de la production d'expectorations,<ref name=uppsala>Uppsala Academic Hospital > Guidelines for treatment of acute lung diseases. August 2004. Authors: Christer Hanson, Carl-Axel Karlsson, Mary Kämpe, Kristina Lamberg, Eva Lindberg, Lavinia Machado Boman, Gunnemar Stålenheim</ref> [[purulent]] crachats,<ref name="uppsala" /> a augmenté [[dyspnée]],<ref name="uppsala" /> a un nombre élevé de blancs ou est [[fébrile]]. Des exemples d'antibiotiques de première intention sont l'amoxicilline, la doxycycline <ref name="uppsala" />, la doxycycline <ref name="uppsala" /> et le [[co-trimoxazole]].<ref name="uppsala" />
== [[EBQ : NIPPV dans la MPOC|Ventilation non invasive]] (CPAP ou BiPaP) ==
*[[CPAP]] : démarrer à un niveau bas et titrer jusqu'à 15 max.
*[[BiPAP]] : Démarrer IPAP 8 (max 20), EPAP 4 (max 15)
Indiqués chez les patients avec dyspnée et utilisation des muscles accessoires, avec une acidose respiratoire légère (pH ≤ 7,35 et pCO2 > 45 mmHg), tirage intercostal, utilisation des muscles respiratoires accessoires, mais sans altération de l’état de conscience, insuffisance respiratoire imminente ou instabilité hémodynamique. Un suivi avec gaz artériel doit être fait 1-2 heures plus tard.


===Ventilation mécanique===
===Ventilation mécanique===


Les exacerbations sévères peuvent nécessiter des soins hospitaliers où des traitements tels que l'oxygène et la [[ventilation mécanique]] peuvent être nécessaires.<ref>{{Citation d'un article |auteurs=Quon BS, Gan WQ, Sin DD |title=Contemporary management of acute exacerbations of COPD: a systematic review and metaanalysis |journal=Chest |volume=133 |issue=3 |pages=756–66 |date=March 2008 |pmid=18321904 |doi=10.1378/chest.07-1207|citeseerx=10.1.1.619.4554 }}</ref> La ventilation mécanique peut être invasive ([[intubation endotrachéale]]) ou des formes de ventilation non invasives telles que la pression]] (CPAP) ou [[pression des voies respiratoires positives à deux niveaux]] (BiPAP).
Les indications pour la ventilation mécanique sont:
 
*dyspnée sévère avec sollicitation des muscles accessoires et respiration paradoxale
<nowiki>----------------------------------------------</nowiki> WikEM ------------------------------------
*rythme respiratoire > 35 bpm avec évolution clinique anticipée de l'insuffisance respiratoire
*[[arrêt respiratoire]]
*PaO<sub>2</sub> <50 ou PaO2/FiO2 <200
*pH <7,25 et PaCO2 >60
*[[état mental altéré]]
*complications cardiovasculaires ([[hypotension]], [[choc]], [[CHF|insuffisance cardiaque décompensée]])
*échec de la ventilation non-invasive
Envisager la [[kétamine]] pour la sédation pour l'intubation (en combinaison avec paralytique) car la kétamine a un effet bronchodilatateur


Principes généraux pour les réglages du ventilateur
*Envisager un contrôle de la pression pour éviter des pics de pression nettement élevés
*Maximiser le temps expiratoire en modifiant le rapport I:E
*Si le patient présente une aggravation de l'hypercapnie, il peut bénéficier d'une diminution paradoxale de la fréquence respiratoire pour améliorer le temps expiratoire et améliorer les échanges gazeux.
===[[Oxygène]]===
===[[Oxygène]]===
*Certains patients atteints de BPCO habitués à une hypoxie relative, donc des niveaux d'oxygène plus élevés peuvent--> perte de vasoconstriction hypoxique-->augmentation du shunt + augmentation de l'espace mort alvéolaire + effet haldane --> suppression de la commande respiratoire entraîner des niveaux élevés d'oxygène peut entraîner une perte de vasoconstriction hypoxique provoquant des zones de shunt accru et un espace mort alvéolaire accru ainsi que l'effet Haldane et la suppression de la commande respiratoire.
*L'oxygène administré chez les patients souffrant de MPOC peut résulter en l’élévation de sa P<sub>a</sub>CO<sub>2</sub>. En effet, certains patients atteints de MPOC sont habitués à une hypoxie relative, donc lorsque des niveaux d'oxygène plus élevés leur sont données, il peut y avoir une perte de la vasoconstriction hypoxique, ce qui contribue à la création de zones d’espace-mort physiologique. effet haldane --> suppression de la commande respiratoire entraîner des niveaux élevés d'oxygène peut entraîner une perte de vasoconstriction hypoxique provoquant des zones de shunt accru et un espace mort alvéolaire accru ainsi que l'effet Haldane et la suppression de la commande respiratoire.
** Ne pas retenir O<sub>2</sub> si SpO<sub>2</sub> <88 %
** Ne pas retenir O<sub>2</sub> si SpO<sub>2</sub> <88 %
*Maintenir PaO<sub>2</sub> au-dessus de 60 mmHg ou SpO<sub>2</sub> 88-92 %
*Maintenir PaO<sub>2</sub> au-dessus de 60 mmHg ou SpO<sub>2</sub> 88-92 %
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*[[Prednisone]] 60 mg x 1, puis 40 mg PO par jour x 5 jours
*[[Prednisone]] 60 mg x 1, puis 40 mg PO par jour x 5 jours
**Pour les patients ambulatoires, une dose de 5 jours semble aussi efficace que des doses plus longues et une réduction progressive n'est pas nécessaire. maladie. Am J Respir Crit Care Med 2010; 182:693-718<nowiki></ref></nowiki>
**Pour les patients ambulatoires, une dose de 5 jours semble aussi efficace que des doses plus longues et une réduction progressive n'est pas nécessaire. maladie. Am J Respir Crit Care Med 2010; 182:693-718<nowiki></ref></nowiki>
===[[Magnésium]]===
*Mécanisme : relaxation des muscles lisses bronchiques
*Des études ont montré que, bien qu'utiles dans l'asthme, les résultats sont mitigés pour la MPOC<ref>Shivanthan MC, Rajapakse S. Magnésium pour l'exacerbation aiguë de la maladie pulmonaire obstructive chronique : une revue systématique des essais randomisés. Anne Thorac Med. 2014 avr;9(2):77-80.</ref>
===[[Antibiotiques]]===
===[[Antibiotiques]]===
'' Indiqué pour les patients présentant des expectorations purulentes, une augmentation de la production d'expectorations ou nécessitant une [[EBQ:NIPPV_in_COPD|Non Invasive Positive Pressure Ventilation]]<ref>GOLD collaborateurs</ref> (NNT = 3 pour prévenir l'échec du traitement et 8 pour prévenir le décès )<ref>Ram FS, Rodriguez-Roisin R, Granados-Navarrete A, et al. Antibiotiques pour les exacerbations de la maladie pulmonaire obstructive chronique. Cochrane Database Syst Rev. 2006 ; 19(2):CD004403.</ref>''
'' Indiqué pour les patients présentant des expectorations purulentes, une augmentation de la production d'expectorations ou nécessitant une [[EBQ:NIPPV_in_COPD|Non Invasive Positive Pressure Ventilation]]<ref>GOLD collaborateurs</ref> (NNT = 3 pour prévenir l'échec du traitement et 8 pour prévenir le décès )<ref>Ram FS, Rodriguez-Roisin R, Granados-Navarrete A, et al. Antibiotiques pour les exacerbations de la maladie pulmonaire obstructive chronique. Cochrane Database Syst Rev. 2006 ; 19(2):CD004403.</ref>''
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**[[Levofloxacine]] ou [[Moxifloxacine]] PO ou IV OU [[Ceftriaxone]] IV OU [[Céfotaxime]] IV
**[[Levofloxacine]] ou [[Moxifloxacine]] PO ou IV OU [[Ceftriaxone]] IV OU [[Céfotaxime]] IV
**Envisagez [[oseltamivir]] pendant la saison grippale
**Envisagez [[oseltamivir]] pendant la saison grippale
===[[EBQ : NIPPV dans la MPOC|Ventilation non invasive]] (CPAP ou BiPaP)===
 
*[[CPAP]] : démarrer à un niveau bas et titrer jusqu'à 15 max.
*
*[[BiPAP]] : Démarrer IPAP 8 (max 20), EPAP 4 (max 15)
====Résultats====
====Résultats====
*Améliore l'acidose et soulage la détresse respiratoire
*Améliore l'acidose et soulage la détresse respiratoire
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*Instabilité hémodynamique
*Instabilité hémodynamique
*Obstruction des voies respiratoires supérieures, traumatisme craniofacial, chirurgie craniofaciale récente
*Obstruction des voies respiratoires supérieures, traumatisme craniofacial, chirurgie craniofaciale récente
===[[Ventilation mécanique]]===
''Les indications:''
*Dyspnée sévère avec sollicitation des muscles accessoires et respiration paradoxale
*RR>35 bpm avec évolution clinique anticipée de l'insuffisance respiratoire
*[[Arrêt respiratoire]]
*PaO<sub>2</sub> <50 ou PaO2/FiO2 <200
*pH <7,25 et PaCO2 >60
*[[État mental altéré]]
*Complications cardiovasculaires ([[hypotension]], [[choc]], [[CHF]])
*Échec de la ventilation non invasive
''Envisager la [[kétamine]] pour la sédation pour l'intubation (en combinaison avec paralytique) car la kétamine a un effet bronchodilatateur''


''Principes généraux pour les réglages du ventilateur''
*
*Envisager un contrôle de la pression pour éviter des pics de pression nettement élevés
*Maximiser le temps expiratoire en modifiant le rapport I:E
*Si le patient présente une aggravation de l'hypercapnie, peut bénéficier d'une diminution paradoxale de la fréquence respiratoire pour améliorer le temps expiratoire et améliorer les échanges gazeux
==Suivi==
==Suivi==



Version du 23 mai 2022 à 10:29

Exacerbation aiguë de la maladie pulmonaire obstructive chronique (EAMPOC)
Maladie

EAMPOC à H. influenza
Caractéristiques
Signes Confusion, Hypoxémie, Tachycardie , Tirage , Tachypnée , Diminution du murmure vésiculaire, Altération de l'état de conscience , Cyanose , Respiration abdominale , Wheezing, ... [+]
Symptômes
Confusion, Dyspnée , Expectorations, Fatigue , Douleur thoracique , Toux
Diagnostic différentiel
Embolie pulmonaire, Pneumothorax, Syndrome coronarien aigu, Arythmie cardiaque, Tamponnade cardiaque, Pneumonie, Anaphylaxie, Insuffisance cardiaque décompensée, Corps étranger inhalé, Exacerbation aigüe d'asthme, ... [+]
Informations
Terme anglais Acute exacerbation of chronic obstructive pulmonary disease
Autres noms Exacerbation aiguë de la bronchopneumopathie chronique obstructive (EABPCO)
Wikidata ID Q4677923
Spécialités Pneumologie, médecine d'urgence, médecine de famille

Page non révisée

Une exacerbation aiguë de maladie pulmonaire obstructive chronique (EAMPOC) ou exacerbation aiguë de la bronchopneumopathie chronique obstructive (EABPCO) est définie comme[1]:

  • une augmentation des symptômes respiratoires (dyspnée, expectorations) par rapport à la base quotidienne de la MPOC
  • pour > 48h.

Elle peut être sous-divisée en exacerbation aigüe bactérienne (si expectorations purulentes avec une augmentation de la dyspnée et/ou de la quantité d'expectorations) ou non-bactérienne.

L'EAMPOC peut être catégorisée en une exacerbation simple (si sujet sans facteur de risque) ou compliquée si le sujet a l'un des facteurs de risque suivants:

VEMS < 50 %, ≥ 4 exacerbations/an, comorbidité importante (maladie cardiaque ischémique, néoplasie pulmonaire), oxygénothérapie chronique, corticothérapie orale chronique ou utilisation d’antibiotique < 1 mois.

Épidémiologie

L'incidence varie selon la définition utilisée, mais selon les définitions de Anthonisen et al.[2], le patient type atteint de BPCO connaît en moyenne deux à trois épisodes d'EABC par an.[3] Avec une prévalence de MPOC de plus de 12 millions (probablement 24 millions, y compris celles non diagnostiquées) aux États-Unis, [4] il y a au moins 30 millions d'incidences d'AECB chaque année aux États-Unis.

Parmi près de 100 000 patients atteints de MPOC, le nombre d'exacerbations au cours d'une année d'observation de base prédisait le taux au cours des 10 années suivantes[5]. Environ 25 % n'ont pas eu d'exacerbation ; ceux avec une exacerbation de base étaient susceptibles d'en avoir une autre et ceux avec ≥5 événements étaient encore plus susceptibles d'avoir des événements futurs.

Étiologies

Comme les poumons ont tendance à être des organes vulnérables en raison de leur exposition aux particules nocives dans l'air, plusieurs facteurs peuvent provoquer une exacerbation aiguë de la MPOC :

Dans un tiers de tous les cas d'exacerbation de MPOC, la cause ne peut être identifiée.

Les étiologies sont[8]:

Facteurs de risque de pseudomonas

Les facteurs de risques de pseudomonas[8]:

  • Hospitalisation récente (> 2 jours au cours des 3 mois précédents)
  • Traitement antibiotique fréquent (> 4 cours au cours de la dernière année)
  • BPCO sous-jacente sévère (FEV1 < 50 % prévu)
  • Isolement antérieur de pseudomonas

Physiopathologie

La pathophysiologie derrière l'exacerbation de la MPOC causée par les virus a état partiellement élucidée. . Viral infection of the airway epithelial cells induces inflammation [20]. This causes airway epithelial damage, muscarinic receptor stimulation, and induction of inflammatory mediators (eg, cytokines, chemokines) [21]. Airway eosinophilia is sometimes associated with viral-mediated exacerbations, which highlights the importance of the host response to infection and its impact on both inflammation and symptoms [13].

Présentation clinique

Les trois symptômes cardinaux d'une exacerbation aiguë de la MPOC sont une augmentation de la dyspnée, de la toux et une augmentation et un changement dans la viscosité des expectorations. [7] Une exacerbation est considérée légère si présence d'un des trois symptômes cardinaux et modérée à sévère si 2 symptômes ou plus. [9]Elle s'accompagne souvent d'une aggravation de l'inconfort thoracique, une altération du sommeil et plus d'anxiété et fatigue. L'essoufflement et la respiration sifflante sont présents dans de nombreux cas.[7] Les exacerbations peuvent s'accompagner d'une augmentation de la production de toux et d'expectoration, et d'une modification de l'apparence des expectorations. Les patients ayant une hypoxie et une hypercapnie sont particulièrement à risque de développer un coeur pulmonaire en raison d'une hypertension pulmonaire. Cela peut entrainer une insuffisance cardiaque droite, et donc un oedème des membres inférieurs et des symptômes de congestion hépatique. De plus, une aggravation brutale des symptômes de la BPCO peut provoquer une rupture des voies respiratoires dans les poumons, qui à son tour peut provoquer un pneumothorax spontané.[10]

Dans l'infection, il y a souvent de la faiblesse, de la fièvre et des frissons. S'il est dû à une infection bactérienne, les crachats peuvent être légèrement striés de sang et colorés en jaune ou en vert.[7]

Facteurs de risque

Les facteurs de risque sont[11] :

  • l'âge avancé
  • hospitalisation reliée à la maladie pulmonaire obstructive chronique (MPOC) dans la dernière année
  • hypersécrétion muqueuse chronique
  • traitement à la théophylline
  • présence d'une ou plusieurs co-morbidités (cardiomyopathie ischémique, insuffisance cardiaque chronique, diabète type II)
  • MPOC de longue date
  • historique d'antibiothérapie
  • toux productive
  • reflux gastro-oesophagien
  • hypertension pulmonaire

Questionnaire

Les symptômes sont[8]:

  • l'augmentation de toux et de la dyspnée au-delà de la variation quotidienne normale
  • changement dans la couleur des expectorations
  • augmentation de la quantité d'expectorations
  • fatigue
  • l'élément d'histoire 1

D'autres éléments à rechercher à l'histoire sont:

  • l'adhésion aux traitements d'entretien
  • l'utilisation adéquate des dispositifs d'inhalation
  • l'usage de tabac ou de vapoteuse
  • l'utilisation d'oxygène à la maison présentement ou dans le passé
  • le nombre d'exacerbations passées
  • l'utilisation de glucocorticoïdes systémiques
  • nombre d'hospitalisations reliées aux exacerbations, et la réponse à la thérapie lors de ces exacerbations

Des éléments à l'histoire qui pourraient suggérer un autre diagnostic sont:

  • la présence de symptômes constitutionnels (fièvre, sueurs nocturnes, perte de poids)
  • la présence de douleur thoracique
  • la présence d'oedème des membres inférieurs
  • la présence de palpitations
  • facteurs de risque de maladie thromboembolique



Examen clinique

La section obligatoire Examen clinique ne contient pour le moment aucune information.
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Description: Cette section traite des signes à rechercher lors de l'examen clinique.
Formats:Liste à puces
Balises sémantiques: Examen clinique, Signe clinique
Commentaires:
 
  • Cette section doit faire l'usage de propriétés sémantiques de type Signe clinique lors de l'énumération de ces éléments ainsi que des propriétés de type Examen clinique.
  • Dans certains cas, les signes peuvent être d'autres maladies (voir la section Exemple).
  • Ne pas mettre de symptôme dans l'examen clinique. Les signes cliniques sont objectivés à l'examen physique par le clinicien.
    • La dyspnée est un symptôme, alors que la tachypnée est un signe.
    • La tachycardie est un signe, alors que la palpitation est un symptôme.
    • Rarement, certains éléments peuvent être à la fois des signes ET des symptômes. Par exemple, la fièvre peut être mesurée par le patient et figurer au questionnaire.
  • Les signes des complications potentielles peuvent être évoqués dans cette section, mais ils ne doivent pas être spécifiés avec des balises sémantiques.
  • La liste à puce est le format à privilégier : rarement, un tableau peut être employé, mais cela est à réserver aux cas où la complexité de l'information l'exige.
  • Si vous désirez discuter de la manière de distinguer certains diagnostics différentiels à l'examen clinique, il est préférable d'utiliser la section Approche clinique ou de créer/améliorer une page de type Approche clinique.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur des modèles Examen clinique et Signe clinique (sensibilité, spécificité, VPP, VPN, etc.)
Exemple:
 
L'examen physique de l'appendicite démontrera les éléments suivants :
  • aux signes vitaux [examen clinique] :
    • de la fièvre [signe clinique]
    • des signes de choc septique [signe clinique] si appendicite compliquée (tachycardie, hypotension, tachypnée)
  • à l'examen abdominal [examen clinique]:
    • une sensibilité diffuse à la palpation (phase précoce) [signe clinique]
    • un signe de McBurney positif (généralement un peu plus tard dans la présentation) [signe clinique]
    • un signe de Rovsing positif [signe clinique]
    • un ressaut positif [signe clinique]
    • un signe du Psoas positif [signe clinique]
    • un signe de l'obturateur positif [signe clinique]
  • un examen gynécologique [examen clinique] normal [signe clinique].

L'examen clinique permet d'objectiver les signes suivants[8]:

  • à l'apparence générale
    • expiration lèvres pincées
    • thorax en tonneau
    • si insuffisance respiratoire:
      • cyanose des lèvres
      • altération de l'état de conscience
      • confusion ou désorientation
      • diaphorèse
  • aux signes vitaux:
    • tachycardie
    • hypertension
    • tachypnée
    • hypoxémie
  • à l'examen cardiaque
    • élévation de la pression veineuse jugulaire si présence de cor pulmonae
    • soulèvement parasternal gauche
  • à l'examen pulmonaire:
    • utilisation des muscles respiratoires accessoires
    • mouvement thoracique/abdominal paradoxal (asynchronie entre le mouvement abdominal et thoracique à la respiration)
    • wheezing diffus à l'auscultation
    • murmures vésiculaires lointains
  • à l'examen des membres inférieurs:
    • si cor pulmonae, oedème des membres inférieurs

Examens paracliniques

La section obligatoire Examens paracliniques ne contient pour le moment aucune information.
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Description: Cette section concerne les tests à demander lorsque la maladie est suspectée et les résultats attendus en présence de la maladie.
Formats:Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques: Examen paraclinique, Signe paraclinique
Commentaires:
 
  • Chaque examen paraclinique doit être spécifiée à l'aide du modèle Examen paraclinique et ses résultats attendus à l'aide du modèle Signe paraclinique.
  • La liste à puce est le format à utiliser, toujours précédée d'une courte phrase introductive avec un deux-points. Parfois, présenter les examens paracliniques/signes paracliniques sous la forme d'un tableau peut-être optimal, mais cela est à réserver aux cas où la complexité de l'information l'exige.
  • Il est important d'être précis. Par exemple, « radiographie du genou » est préférable à « radiographie », « TDM abdominal avec contraste » > « TDM abdominal », etc.
  • Il est possible de mettre des examens paracliniques qui sont indiqués pour une maladie, mais qui sont normaux. Par exemple, la radiographie thoracique dans l'infarctus du myocarde, qui sert essentiellement à dépister d'autres maladies (dissection aortique, oedème pulmonaire aigu).
  • Un signe paraclinique peut être normal. Par exemple, un trou anionique normal (signe paraclinique) peut être utile dans le contexte d'une acidose métabolique.
  • Il est utile de séparer les laboratoires et les imageries en deux sous-sections distinctes.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur des modèles Examen paraclinique et Signe paraclinique (sensibilité, spécificité, VPP, VPN, etc.).
Exemple:
 
Les examens suivants sont utiles dans la démarche d'investigation du VIPome :
  • les électrolytes fécaux [examen paraclinique] : le trou osmolaire fécal est habituellement inférieur à 50 mOsm/kg [signe paraclinique]
  • le taux de VIP sérique [examen paraclinique] : habituellement supérieur à 500 pg/mL [signe paraclinique]
  • le taux de catécholamines sériques [examen paraclinique]
  • le taux de polypeptides pancréatiques sériques : les polypeptides pancréatiques sériques sont habituellement augmentés [signe paraclinique]
  • les électrolytes sériques [examen paraclinique] : l'hypokaliémie [signe paraclinique], l'hyperchlorémie [signe paraclinique] et l'hypercalcémie [signe paraclinique] sont typiques
  • la glycémie [examen paraclinique]: l'hyperglycémie [signe paraclinique] est fréquente
  • le gaz artériel [examen paraclinique]/ gaz veineux [examen paraclinique] : le gaz artériel ou veineux peuvent détecter une acidose métabolique [signe paraclinique] à trou anionique normal [signe paraclinique]
  • l'ECG [examen paraclinique], si hypokaliémie ou hypercalcémie.

Les examens paracliniques pertinents sont [8]:

  • Laboratoires :
    • FSC, créatinine, électrolytes
    • gaz sanguin si désaturation (acidose respiratoire hypercapnique)
    • Troponines si suspicion d'un syndrome coronaire aigu
    • NT-proBNP ou BNP si suspicion d'une insuffisance cardiaque décompenséeà
    • D-Dimères si suspicion d'une maladie thromboembolique
    • test influenza si en période grippale
    • test COVID-19
  • VBG/ABG
    • À effectuer si SpO2 < 90 % ou en cas d'hypercapnie symptomatique, mais son utilisation systématique n'est pas recommandée
    • La surveillance de l'état clinique du patient et l'oxymétrie de pouls sont souvent suffisantes
    • La décision de commencer une ventilation non invasive ou d'intuber doit être guidée par l'état clinique du patient, la présence de fatigue et la réponse au traitement
    • Pour chaque augmentation de PaC02 de 10 mmHg, le pH devrait changer de 0,08
  • Débit de pointe
    • <100 L/min indique une exacerbation sévère
  • Radiographie du poumon
    • La radiographie ne permet pas de diagnostiquer une EAMPOC, mais permet d'exclure des diagnostics alternatifs / supplémentaires (par exemple, pneumonie, ICC, pneumothorax, épanchements)
  • Culture d'expectorations
    • Habituellement non indiqué sauf pour les patients ayant récemment échoué aux antibiotiques, ceux hospitalisés avec une insuffisance respiratoire aigue ou ceux ayant des facteurs de risque de Pseudomonas Aeruginosa.
  • ECG

Approche clinique

La section facultative Approche clinique ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Alors que les sections Questionnaire, Examen clinique et Examens paracliniques servent à énumérer, cette section sert à intégrer tous ces éléments pour discuter du raisonnement du clinicien. C'est en quelque sorte la manière dont les cliniciens réfléchissent lorsque confrontés à cette maladie : c'est la section par excellence pour l'enseignement.
Formats:Texte, Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
  • C'est la seule section dans laquelle on peut répéter des informations qui ont déjà été mentionnées auparavant.
  • L'utilisation du modèle Flowchart (diagramme) est encouragée. Voir Aide:Diagramme.
  • Le format attendu est libre (texte, liste, tableau, diagramme).
Exemple:
 

Diagnostic

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Description: Cette section traite de la manière dont on peut diagnostiquer une maladie en tenant compte de l'histoire, de l'examen clinique et des investigations. C'est dans cette section que se retrouveront les critères permettant d'infirmer ou de confirmer la présence de la maladie (lorsqu'ils existent).
Formats:Texte, Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
  • Si des critères diagnostiques précis et officiels existent, cette section sert à les répertorier.
  • Si la forme des critères diagnostiques est complexe, il est possible de présenter l'information sous forme de tableau. La liste à puce est néanmoins à privilégier.
Exemple:
 
L'asystolie est un diagnostic électrocardiographique. L'absence d'activité électrique chez un patient inconscient sans pouls permet de confirmer le diagnostic, tout en s'assurant qu'il n'y a pas de cable débranché et que la calibration du moniteur est adéquate.

Selon le Fourth Universal Definition of Myocardial Infarction, l'infarctus aigu du myocarde est diagnostiqué lorsqu'il y a :

  • une blessure myocardique aiguë
  • des évidences cliniques d'ischémie aiguë du myocarde
  • avec une élévation et/ou baisse des troponines sériques (avec au moins une valeur au-dessus du 99e percentile) et au moins un des éléments suivants :
    • des symptômes compatibles avec l'ischémie myocardique
    • un changement ischémique de novo à l'ECG
    • une apparition d'ondes Q pathologiques
    • une évidence à l'imagerie de nouvelles pertes de myocardes viables
    • une évidence à l'imagerie de nouvelles pertes de mobilité régionale de la contractilité
    • une identification d'un thrombus coronarien par angiographie ou autopsie.

Les critères diagnostiques de l'exacerbation aiguë de la MPOC incluent généralement une augmentation de la dyspnée, de la toux et une augmentation et un changement dans la viscosité des expectorations (plus épais habituellement) et une exclusion de tous les autres diagnostics alternatifs. Une exacerbation est considérée légère s'il y présence d'un des trois symptômes cardinaux, et modérée à sévère si 2 symptômes ou plus., [7]

Une radiographie thoracique est généralement pratiquée chez les personnes fébriles et, en particulier, hémoptysie (sang dans les crachats), pour exclure une pneumonie et obtenir des informations sur la gravité de l'exacerbation. L'hémoptysie peut également indiquer d'autres conditions médicales potentiellement mortelles.[7]

Une histoire d'exposition aux causes potentielles et l'évaluation des symptômes peuvent aider à révéler la cause de l'exacerbation, ce qui aide à choisir le meilleur traitement. Une culture d'expectorations peut préciser quelle souche est à l'origine d'une EAMPOC bactérienne.[7] Un prélèvement tôt le matin est préférable.[6]

La définition d'une exacerbation de MPOC est communément décrite comme "perdue dans la traduction", [12], ce qui signifie qu'il n'existe pas de norme universellement acceptée en ce qui concerne la définition d'une exacerbation aiguë de MPOC. De nombreuses organisations considèrent qu'il est prioritaire de créer une telle norme, car ce serait une avancée majeure dans le diagnostic et la qualité du traitement de la MPOC.

Diagnostic différentiel

Le diagnostic différentiel de la maladie est :

  • l'insuffisance cardiaque décompensée aiguë
  • une arythmie cardiaque, telle la fibrillation auriculaire
  • une pneumonie
  • un pneumothorax
  • une embolie pulmonaire

Traitement

La section obligatoire Traitement ne contient pour le moment aucune information.
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Description: Cette section décrit le traitement de la maladie.
Formats:Liste à puces, Tableau, Texte
Balises sémantiques: Traitement, Traitement pharmacologique
Commentaires:
 
  • Chaque traitement (et son indication) doit être spécifié à l'aide d'une propriété sémantique de type Traitement.
  • La liste à puce et le tableau sont les formats à privilégier.
  • La liste à puce doit toujours être précédée d'une courte phrase introductive avec un deux-points.
  • Il faut garder en tête lorsqu'on écrit cette section que le clinicien qui consulte cette page doit être en mesure de retrouver l'information dont il a besoin rapidement. La division de l'information doit tenir compte de cette contrainte.
  • Chaque traitement (et son indication) doit être spécifié à l'aide d'une propriété sémantique de type Traitement. Si disponible, ajoutez les données épidémiologiques dans le modèle sémantique du traitement par rapport à l'efficacité du traitement (RRA, RRR, NNT, NNH, etc.).
  • Indiquez la posologie des médicaments ainsi que la durée du traitement. Les posologies de médicaments doivent être systématiquement référencées. Un médicament mentionné sans la posologie a une utilité limitée pour le clinicien qui visite la page.
  • Si un traitement approprié de la maladie est une procédure, ne décrivez pas cette procédure dans la section traitement.
    • Ne décrivez pas comment on installe un drain thoracique dans le pneumothorax. La technique d'installation du drain thoracique sera détaillée sur une page de type Procédure. Tenez-vous en à l'indication de la procédure pour la présente maladie. Par exemple, le drain thoracique est indiqué en présence d'un pneumothorax de > 3 cm.
    • Ne détaillez pas l'onyxectomie dans la page sur l'ongle incarné. Dites plutôt que l'onyxectomie est appropriée dans l'ongle incarné dans les situations XYZ.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur du modèle Traitement (NNH, NNT, RRR, RRA, etc.)
  • Lorsqu'il n'y a pas de traitement, ajouter une balise de type [Traitement] et la faire pointer vers Absence d'intervention.
Exemple:
 

Les traitements proposés sont les suivants :

Traitement Indication
O2
Bronchodilatateurs
Antibiotiques
Corticostéroïdes
ventilation non invasive
  • CPAP
  • BiPAP
ventilation mécanique

Selon la gravité de l'exacerbation, différents traitements peuvent être utilisés.[13] Les exacerbations légères sont traitées avec des bronchodilatateurs à courte durée d'action (BACA). Les exacerbations modérées sont traitées avec des BACA et des antibiotiques ou des corticostéroïdes oraux, ou les deux. Les exacerbations sévères nécessitent un traitement hospitalier et le pronostic est sombre.[13]

Oxygène

L'oxygénothérapie doit être initiée en cas de faible taux d'oxygène dans le sang. L'oxygène à haut débit peut être nocif chez les personnes souffrant d'une exacerbation aiguë de la MPOC. Dans l'environnement préhospitalier, ceux qui recevaient un débit élevé d'O2 plutôt que de titrer leurs saturations en O2 à 88 % à 92 % avaient de moins bons résultats.[14] Les antibiotiques et les stéroïdes semblent utiles dans les cas légers à maladie grave.[15]

Médicaments

  • les bronchodilatateurs inhalés sont le pilier du traitement de l'EAMPOC. Ils ouvrent les voies respiratoires dans les poumons. [7] Les médicaments peuvent être administrés via un inhalateur ou un nébuliseur. Il n'y a aucune preuve de préférer un nébuliseur à un inhalateur.[16]
  • les corticostéroïdes systémiques tels que la prednisone réduisent l'inflammation des voies respiratoires, améliorent la fonction pulmonaire et réduisent la durée de l'exacerbation et l'hospitalisation. La dose de prednisone recommandée est de 25 à 50 mg/jour pendant 5 à 10 jours. 14 jours de thérapie sont souvent nécessaires pour le traitement de l'exacerbation de la BPCO (Odds ratio (OR) 0,72, intervalle de confiance (IC) à 95 % 0,36 à 1,46).[17]
  • les antibiotiques sont indiqués si une infection bactérienne est la cause suspectée.[7] Cependant, les antibiotiques ne traiteront pas les exacerbations causées par des virus. Les infections virales seront généralement guéries avec le temps à l'aide d'un repos et de soins appropriés. Néanmoins, d'autres médicaments peuvent être nécessaires pour contrôler les symptômes.[7] Les antibiotiques liposolubles tels que les macrolides, les tétracyclines et les fluoroquinolones pénètrent bien dans le tissu pulmonaire.[6] Les macrolides sont plus actifs contre Streptococcus pneumoniae que les tétracyclines et les anciennes fluoroquinolones.[6] Parmi les macrolides, les plus récents sont plus actifs contre Haemophilus influenzae que l'ancienne érythromycine. Les schémas thérapeutiques doivent généralement être administrés pendant cinq jours.[6] Le choix des antibiotiques dépend également de la sévérité des symptômes :
    • La MPOC « simple » correspond généralement à une personne de 65 ans ou moins, présente moins de quatre exacerbations par an, présente une altération minimale ou modérée de la fonction respiratoire et aucune comorbidité.[6] Chez les patients atteints de MPOC « simple », le traitement doit être ciblé sur Haemophilus influenzae, Moraxella catarrhalis, Streptococcus pneumoniae, et éventuellement les agents pathogènes de la pneumonie atypique.[6] Le traitement de première ligne est un bêta-lactamine tel que l'amoxicilline. Le choix dépendra des proson de résistance.[6] Chez les patients présentant une allergie à la pénicilline, la doxycycline ou le triméthoprime sont préférés.[6]
    • Une exacerbation est considérée compliquée lorsque le patient a plus de 65 ans, présente au moins quatre exacerbations par an, a un rapport VEMS/CVF inférieur à 50 % à la spirométrie, n'a pas répondu à un traitement antibiotique antérieur et/ou présente une comorbidité.[6] Dans ces cas, le traitement doit viser les bactéries Gram-négatives et la possibilité d'une résistance aux antibiotiques élevée doit être envisagée.[6] Les résultats de la culture des expectorations sont d'une grande valeur dans la détermination de la résistance aux antibiotiques.[6] Le traitement de première intention est l'amoxicilline-clavulanate, le lévofloxacine ou la moxifloxacine.[6] Le traitement de troisième intention, ainsi que le traitement chez les patients allergiques à la pénicilline, est une fluoroquinolone telle que ciprofloxacine.[6] Un agent actif contre Streptococcus pneumoniae peut devoir être ajouté.[6]
  • La théophylline n'est généralement pas recommandée.

Il devrait également y avoir un "plan de soins" en cas d'exacerbations futures. Les patients peuvent surveiller les symptômes, tels que l'essoufflement, le changement de caractère ou la quantité de mucus, et commencer l'auto-traitement comme discuté avec un fournisseur de soins de santé. Cela permet un traitement immédiat jusqu'à ce qu'un médecin puisse être vu.[7]

Les symptômes des exacerbations aiguës sont traités à l'aide de bronchodilatateurs à courte durée d'action. Une cure de corticostéroïdes, généralement sous forme de comprimés ou par voie intraveineuse plutôt qu'inhalée, peut accélérer la récupération. une infection.[18] Les antibiotiques sont indiqués lorsqu'un patient remarque une augmentation de la production d'expectorations,[19] purulent crachats,[19] a augmenté dyspnée,[19] a un nombre élevé de blancs ou est fébrile. Des exemples d'antibiotiques de première intention sont l'amoxicilline, la doxycycline [19], la doxycycline [19] et le co-trimoxazole.[19]

Ventilation non invasive (CPAP ou BiPaP)

  • CPAP : démarrer à un niveau bas et titrer jusqu'à 15 max.
  • BiPAP : Démarrer IPAP 8 (max 20), EPAP 4 (max 15)

Indiqués chez les patients avec dyspnée et utilisation des muscles accessoires, avec une acidose respiratoire légère (pH ≤ 7,35 et pCO2 > 45 mmHg), tirage intercostal, utilisation des muscles respiratoires accessoires, mais sans altération de l’état de conscience, insuffisance respiratoire imminente ou instabilité hémodynamique. Un suivi avec gaz artériel doit être fait 1-2 heures plus tard.

Ventilation mécanique

Les indications pour la ventilation mécanique sont:

Envisager la kétamine pour la sédation pour l'intubation (en combinaison avec paralytique) car la kétamine a un effet bronchodilatateur

Principes généraux pour les réglages du ventilateur

  • Envisager un contrôle de la pression pour éviter des pics de pression nettement élevés
  • Maximiser le temps expiratoire en modifiant le rapport I:E
  • Si le patient présente une aggravation de l'hypercapnie, il peut bénéficier d'une diminution paradoxale de la fréquence respiratoire pour améliorer le temps expiratoire et améliorer les échanges gazeux.

Oxygène

  • L'oxygène administré chez les patients souffrant de MPOC peut résulter en l’élévation de sa PaCO2. En effet, certains patients atteints de MPOC sont habitués à une hypoxie relative, donc lorsque des niveaux d'oxygène plus élevés leur sont données, il peut y avoir une perte de la vasoconstriction hypoxique, ce qui contribue à la création de zones d’espace-mort physiologique. effet haldane --> suppression de la commande respiratoire entraîner des niveaux élevés d'oxygène peut entraîner une perte de vasoconstriction hypoxique provoquant des zones de shunt accru et un espace mort alvéolaire accru ainsi que l'effet Haldane et la suppression de la commande respiratoire.
    • Ne pas retenir O2 si SpO2 <88 %
  • Maintenir PaO2 au-dessus de 60 mmHg ou SpO2 88-92 %
    • SpO2 > 93 % associée à une mortalité hospitalière plus élevée
  • Si vous ne parvenez pas à corriger l'hypoxémie avec une faible FiO2, envisagez un autre diagnostic
  • Une oxygénation adéquate est essentielle, même si elle entraîne une hypercapnie
  • Si l'hypercapnie entraîne une altération de l'état mental, des troubles du rythme ou une acidémie, envisager Intubation

Albutérol/ipratropium

  • Améliore l'obstruction des voies respiratoires et le traitement doit impliquer une administration rapide dès la reconnaissance de l'exacerbation de la MPOC. [20]

Stéroïdes[21]

Efficacité similaire entre voie orale et intraveineuse. Les options de traitement comprennent :

  • Hydrocortisone 100-125mg Q6H x 5 jours
  • Méthylprednisolone 1-2 mg/kg IV par jour (dose habituelle chez l'adulte 125 mg)[22]
  • Prednisone 60 mg x 1, puis 40 mg PO par jour x 5 jours
    • Pour les patients ambulatoires, une dose de 5 jours semble aussi efficace que des doses plus longues et une réduction progressive n'est pas nécessaire. maladie. Am J Respir Crit Care Med 2010; 182:693-718</ref>

Antibiotiques

Indiqué pour les patients présentant des expectorations purulentes, une augmentation de la production d'expectorations ou nécessitant une Non Invasive Positive Pressure Ventilation[23] (NNT = 3 pour prévenir l'échec du traitement et 8 pour prévenir le décès )[24]

  • Les antibiotiques pour les exacerbations de MPOC ont un NNT de[25] :
    • 3:1 pour prévenir l'échec du traitement conservateur
    • 8:1 pour prévenir la mortalité à court terme
    • 20:1 pour provoquer la diarrhée

Santé ambulatoire

Ambulatoire malsain

Patient hospitalisé

Résultats

  • Améliore l'acidose et soulage la détresse respiratoire

Contre-indications :

  • Patient peu coopératif ou obnubilé
  • Incapacité à éliminer les sécrétions, risque d'aspiration élevé
  • Instabilité hémodynamique
  • Obstruction des voies respiratoires supérieures, traumatisme craniofacial, chirurgie craniofaciale récente

Suivi

La section facultative Suivi ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Cette section traite du suivi de la maladie.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
  • Est-ce que la patient aura besoin d'être revu dans X semaines ?
  • Quels doivent être les consignes données au patient ?
  • Cette section peut également traiter du suivi intrahospitalier.
  • Quels sont les éléments cliniques (signes/symptômes) et paracliniques (imagerie et laboratoire) à répéter ? À quelle fréquence ? Pour quelle raison ?
Exemple:
 

Envisager une hospitalisation pour [8]:

  • Augmentation marquée de l'intensité des symptômes (par exemple, développement soudain d'une dyspnée de repos)
  • Antécédents de BPCO sévère
  • Aggravation de l'hypoxie ou de l'hypercapnie (par rapport au départ)
  • Apparition de nouveaux signes physiques (par exemple, cyanose, œdème périphérique)
  • chec de l'exacerbation à répondre à la prise en charge médicale initiale
  • Comorbidités importantes
  • Arythmies d'apparition récente
  • Incertitude diagnostique
  • Âge avancé
  • Soutien à domicile insuffisant

Complications

La section obligatoire Complications ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section traite des complications possibles de la maladie.
Formats:Liste à puces, Texte
Balises sémantiques: Complication
Commentaires:
 
  • Chaque complication doit être spécifiée à l'aide du modèle Complication.
  • Si possible, veuillez ajouter la fréquence des complications.
  • Ne pas mentionner les complications de la procédure ou du traitement sur la page de la maladie.
    • Sur une page de tendinite, ne pas mettre dans les complications que l'ulcère d'estomac est une complication de la prise d'anti-inflammatoire. Cette complication figure seulement sur la page de type Médicament dans les effets indésirables.
    • Sur la page de l'appendicite, on ne nomme pas les complications de l'appendicectomie, mais seulement celles de l'appendicite. Les complications de l'appendicectomie sont décrites sur une page de type Procédure d'appendicectomie.
  • Ne pas confondre les facteurs de risque, les étiologies, les complications et le diagnostic différentiel. Les complications, ce sont les autres maladies qui se développent si on ne traite pas la maladie.
  • Le format attendu est la liste à puce, précédé d'une courte phrase introductive et d'un deux-points.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur du modèle Complication (risque relatif, etc.)
  • Lorsqu'il n'y a pas de complications, ajouter une balise de type [Complication] et la faire pointer vers Aucune complication.
Exemple:
 
Les complications de l'infarctus du myocarde sont :
  • la rupture d'un pilier mitral [Complication]
  • l'oedème aiguë du poumon [Complication]
  • la tachycardie ventriculaire [Complication]
  • le bloc AV de haut grade [Complication].

Les complications de cette maladie sont :

  • la complication 1
  • la complication 2
  • la complication 3
  • ...
  • Une complication potentielle de la MPOC est le développement de l'HTA pulmonaire. o Si elle est chronique, cela augmente la charge de travail du VD. À long-terme, cela provoque une hypertrophie du VD et peut entraîner son insuffisance. • Le « cœur pulmonaire » désigne la maladie du VD secondaire à une pathologie pulmonaire (objectif 8). • L'hypoxie alvéolaire est la principale caractéristique de la MPOC entraînant une hypertension artérielle pulmonaire et, éventuellement, un cœur pulmonaire. o Une diminution de PO2 stimule fortement la constriction des artérioles pulmonaires.

Évolution

À mesure que la MPOC progresse, les exacerbations ont tendance à devenir plus fréquentes, la moyenne étant d'environ 3 épisodes par an.[10]

Prévention

Les exacerbations aiguës peuvent être partiellement prévenues. Certaines infections peuvent être prévenues par la vaccination contre des agents pathogènes tels que l'influenza et Streptococcus pneumoniae. L'utilisation régulière de médicaments peut prévenir certaines exacerbations de la MPOC; Il a été démontré que les agonistes des récepteurs bêta-adrénergiques à longue durée d'action (BALA), les anticholinergiques à longue durée d'action, les corticostéroïdes inhalés et la théophylline à faible dose réduisent la fréquence des exacerbations de la MPOC. :

  • arrêter de fumer et éviter la poussière, tabagisme passif et autres irritants inhalés[7]
  • influenza annuel et vaccinations antipneumococciques[7]
  • exercice régulier, repos approprié et alimentation saine[7]
  • éviter les personnes actuellement infectées par ex. rhume et grippe[7]
  • maintenir un bon apport hydrique et humidifier la maison, afin de contribuer à réduire la formation de crachats épais et la congestion thoracique.[7]
  • joindre une clinique de MPOC ou un programme de réadaptation pulmonaire, si les services sont disponibles dans le milieu.
  • avoir un plan d'action, qui enseigne aux patients comment reconnaitre les signes avant-coureurs d’une EAMPOC.

Références

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  1. « GUO Exacerbation aiguë de la MPOC », sur inesss.qc.ca, (consulté le 17 mai 2022)
  2. Anthonisen NR, Manfreda J, Warren CP, Hershfield ES, Harding GK, Nelson NA, « Antibiotic therapy in exacerbations of chronic obstructive pulmonary disease », Ann. Intern. Med., vol. 106, no 2,‎ , p. 196–204 (PMID 3492164, DOI 10.7326/0003-4819-106-2-196)
  3. Page 249 in: Balter MS, La Forge J, Low DE, Mandell L, Grossman RF, « Canadian guidelines for the management of acute exacerbations of chronic bronchitis », Can. Respir. J., vol. 10 Suppl B,‎ , p. 3B–32B (PMID 12944998, DOI 10.1155/2003/486285)
    « Archived copy » [archive du ]
  4. « MORBIDITY & MORTALITY: 2009 CHART BOOK ON CARDIOVASCULAR, LUNG, AND BLOOD DISEASES » [archive du ], National Heart, Lung, and Blood Institute
  5. Kieran J. Rothnie, Hana Müllerová, Liam Smeeth et Jennifer K. Quint, « Natural History of Chronic Obstructive Pulmonary Disease Exacerbations in a General Practice-based Population with Chronic Obstructive Pulmonary Disease », American Journal of Respiratory and Critical Care Medicine, vol. 198, no 4,‎ , p. 464–471 (ISSN 1535-4970, PMID 29474094, Central PMCID 6118021, DOI 10.1164/rccm.201710-2029OC, lire en ligne)
  6. 6,00 6,01 6,02 6,03 6,04 6,05 6,06 6,07 6,08 6,09 6,10 6,11 6,12 6,13 6,14 6,15 et 6,16 « Acute exacerbations of chronic bronchitis (AECB) », The British Society for Antimicrobial Chemotherapy
  7. 7,00 7,01 7,02 7,03 7,04 7,05 7,06 7,07 7,08 7,09 7,10 7,11 7,12 7,13 7,14 7,15 et 7,16 « Acute Exacerbations of Chronic Bronchitis (AECB) », MedBroadcast
  8. 8,0 8,1 8,2 8,3 8,4 et 8,5 (en) « COPD exacerbation », sur WikEM (consulté le 17 mai 2022)
  9. « UpToDate », sur www.uptodate.com (consulté le 23 mai 2022)
  10. 10,0 et 10,1 « Chronic Obstructive Pulmonary Disease (COPD) », Merck Sharp & Dohme Corp
  11. « UpToDate », sur www.uptodate.com (consulté le 21 mai 2022)
  12. Makris D, Bouros D, « COPD Exacerbtion: Lost in Translation », BMC Pulm Med, vol. 9, no 6,‎ , p. 6 (PMID 19178701, Central PMCID 2640343, DOI 10.1186/1471-2466-9-6)
  13. 13,0 et 13,1 Global Strategy for the Diagnosis, Management, and Prevention of Chronic Obstructive Pulmonary Disease, Global Initiative for Chronic Obstructive Lung Disease, , 32–33 p. (lire en ligne), « 2 Diagnosis and Initial Assessment § Assessment of exacerbation risk »
  14. Austin MA, Wills KE, Blizzard L, Walters EH, Wood-Baker R, « Effect of high flow oxygen on mortality in chronic obstructive pulmonary disease patients in prehospital setting: randomised controlled trial », BMJ, vol. 341,‎ , c5462 (PMID 20959284, Central PMCID 2957540, DOI 10.1136/bmj.c5462)
  15. CC Dobler, AS Morrow, B Beuschel, MH Farah, AM Majzoub, ME Wilson, B Hasan, MO Seisa, L Daraz, LJ Prokop, MH Murad et Z Wang, « Pharmacologic Therapies in Patients With Exacerbation of Chronic Obstructive Pulmonary Disease: A Systematic Review With Meta-analysis. », Annals of Internal Medicine, vol. 172, no 6,‎ , p. 413–422 (PMID 32092762, DOI 10.7326/M19-3007)
  16. « Bronchodilators delivered by nebuliser versus pMDI with spacer or DPI for exacerbations of COPD », The Cochrane Database of Systematic Reviews, no 8,‎ , CD011826 (PMID 27569680, Central PMCID 8487315, DOI 10.1002/14651858.CD011826.pub2)
  17. Julia Ae Walters, Daniel J. Tan, Clinton J. White et Richard Wood-Baker, « Different durations of corticosteroid therapy for exacerbations of chronic obstructive pulmonary disease », The Cochrane Database of Systematic Reviews, vol. 3,‎ , CD006897 (ISSN 1469-493X, PMID 29553157, Central PMCID 6494402, DOI 10.1002/14651858.CD006897.pub4)
  18. Gibson, et al. Evidence-based Respiratory Medicine. Blackwell Publishing, 2005. (ISBN 0-7279-1605-X). pp. 390–392.
  19. 19,0 19,1 19,2 19,3 19,4 et 19,5 Uppsala Academic Hospital > Guidelines for treatment of acute lung diseases. August 2004. Authors: Christer Hanson, Carl-Axel Karlsson, Mary Kämpe, Kristina Lamberg, Eva Lindberg, Lavinia Machado Boman, Gunnemar Stålenheim
  20. Celli BR. Mise à jour sur la prise en charge de la MPOC. Coffre. juin 2008;133(6):1451-62.
  21. Les corticostéroïdes systémiques améliorent-ils les résultats dans les exacerbations de la MPOC ? Février 2016. Annales d'EM. 67(2):258-259
  22. Eisner MD, et al : Déclaration de politique publique officielle de l'American Thoracic Society : Nouveaux facteurs de risque et fardeau mondial de la maladie pulmonaire obstructive chronique. Am J Respir Crit Care Med 2010; 182:693-718
  23. GOLD collaborateurs
  24. Ram FS, Rodriguez-Roisin R, Granados-Navarrete A, et al. Antibiotiques pour les exacerbations de la maladie pulmonaire obstructive chronique. Cochrane Database Syst Rev. 2006 ; 19(2):CD004403.
  25. Ram FS, et al. Antibiotiques pour les exacerbations de la maladie pulmonaire obstructive chronique. Cochrane Database Syst Rev. 2006.19(2).
  26. Rothberg MB, et al : traitement antibiotique et échec du traitement chez les patients hospitalisés pour des exacerbations aiguës de maladie pulmonaire obstructive chronique. JAMA 2010 ; 303:2035-2042
  27. Anzueto A, Miravitlles M : Thérapie de courte durée aux fluoroquinolones dans les exacerbations de la bronchite chronique et de la BPCO. Respir Med 2010 ; 104:1396-1403
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