« Tension artérielle élevée (approche clinique) » : différence entre les versions
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* 2L'hypertension paroxystique, les maux de tête, la diaphorèse, les palpitations et la tachycardie sont des caractéristiques du phéochromocytome. | |||
* 2La fatigue, la perte de poids, la perte de cheveux, l'hypertension diastolique et la faiblesse musculaire sont observées dans l'hypothyroïdie. | |||
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** le {{Symptôme discriminant|nom=symptôme discriminant 3}} ne sera pas présent dans l'étiologie 3, mais presque toujours dans l 'étiologie 2 | ** le {{Symptôme discriminant|nom=symptôme discriminant 3}} ne sera pas présent dans l'étiologie 3, mais presque toujours dans l 'étiologie 2 | ||
** le {{Symptôme discriminant|nom=symptôme discriminant 4}} est inquiétant pour l'étiologie 1 | ** le {{Symptôme discriminant|nom=symptôme discriminant 4}} est inquiétant pour l'étiologie 1 | ||
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===Examen clinique=== | ===Examen clinique=== | ||
{{Section ontologique|classe=Approche clinique|nom=Examen clinique}} À l'examen physique, il est pertinent de rechercher les éléments suivants : | {{Section ontologique|classe=Approche clinique|nom=Examen clinique}} À l'examen physique, il est pertinent de rechercher les éléments suivants : |
Version du 5 novembre 2022 à 11:53
Hypertension artérielle (9-1)
Définition
Toute contribution serait appréciée.
Description: | Cette section contient la définition du concept et devrait se résumer à quelques phrases au maximum : il ne s'agit pas d'une introduction. S'il existe des pages alternatives ou des nuances qui seraient susceptibles d'intéresser le lecteur, elles seront mentionnées dans cette section avec des liens. Le format attendu est le texte. |
Formats: | Texte |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: | Une erreur fréquente est de mettre des signes, des symptômes et le traitement dans l'introduction. Dans un soucis de concision, et considérant que votre page sera consultée autant sur ordinateur que sur les téléphones intelligents, la définition sert à définir à la manière d'un dictionnaire. |
Exemple: | L'appendicite est l'inflammation et l'infection de l'appendice. |
Une tension artérielle élevée est définie par une pression artérielle mesurée au-delà de 140mmHg pour la pression artérielle systolique, et/ou 90mmHg pour la tension artérielle diastolique. Certaines populations présentent des seuils d'hypertension différentes, tels les diabétiques et les enfants, voir Pression artérielle élevée (signe clinique).
Le diagnostic repose d'abord et avant tout sur la méthode de mesure de la TA. Une valeur de TA élevée unique dans un contexte de bureau médical, pharmacie, ou valeur unique à la maison, ne suffit pas à poser un diagnostic de tension artérielle élevée. Une hypertension artérielle suspectée devrait être évaluée au moyen d'un appareil à oscillométrie et de plusieurs mesures séquentielles.
On parle de crise hypertensive ou d'urgence hypertensive lorsqu'un patient présente une hypertension artérielle sévère associée à une atteinte d'organes cibles, tel le système nerveux central et les reins.
Cette page vise à éclaircir l'approche clinique à adopter devant un patient qui présente une tension artérielle élevée.
Étiologies
Toute contribution serait appréciée.
Description: |
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Formats: | Liste à puces, Tableau |
Balises sémantiques: | Étiologie |
Commentaires: |
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Exemple: | Les étiologies de l'hémorragie digestive basse sont :
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Les étiologies d'une tension artérielle élevée sont :
- l'hypertension essentielle
- l'hypertension secondaire
- le syndrome du sarrau blanc
- les médicaments
- les intoxications
- la douleur
L'hypertension essentielle est une élévation primaire et permanente de la tension artérielle directement liée à une augmentation du risque cardiovasculaire. [1] Le diagnostic est principalement clinique et repose sur sa présentation et l'absence de caractéristiques en faveur d'une hypertension secondaire.
En effet, l'hypertension secondaire consiste en une pression artérielle élevée (TA) pour laquelle on peut identifier un élément causal. Certains indices cliniques peuvent évoquer une cause secondaire d'hypertension. [2]
- Hypertension résistante au traitement, i.e., TA élevée de façon persistante au-delà de 140/90 mm Hg malgré un traitement adéquat avec trois anti-hypertenseurs de classes différentes, dont un diurétique, tous à des doses suffisantes.
- Augmentation de la labilité ou élévation aiguë de la pression artérielle chez un patient qui avait des pressions précédemment stables.
- Hypertension qui se développe chez les patients non noirs de moins de 30 ans, qui ne présentent aucun autre facteur de risque d'hypertension, par exemple obésité, antécédents familiaux, etc.
- Patients souffrant d'hypertension sévère (TA supérieure à 180/110 mm Hg ) et les patients présentant des lésions des organes cibles comme une lésion rénale aiguë, des manifestations neurologiques, un œdème pulmonaire éclair, une rétinopathie hypertensive, une hypertrophie ventriculaire gauche, etc.
- Hypertension associée à des troubles électrolytiques comme l'hypokaliémie ou l'alcalose métabolique
- Âge d'apparition de l'hypertension avant la puberté
- TA avec absence de baisse nocturne ou baisse inversée lors de la surveillance de la pression artérielle ambulatoire sur 24 heures. Normalement, la pression artérielle la nuit est inférieure à la pression artérielle pendant la journée, c'est-à-dire qu'il y a une «baisse» de la pression artérielle la nuit. L'absence de cette baisse ou une "baisse inverse", c'est-à-dire une baisse de TA présente le jour plutôt que la nuit, peut être évocateur d'une cause secondaire d'hypertension.
Les causes d'hypertension secondaire est variée. Les causes se subdivisent en quatre catégories suivantes : [3]
A. Causes rénales : parmi celles-ci, les principales catégories sont les maladies parenchymateuses rénales (qui comprend la maladie rénale chronique et la maladie polykystique des reins) et les maladies réno-vasculaires (qui comprend la sténose de l'artère rénale et la dysplasie fibromusculaire). ).[3]
B. Causes endocriniennes : hyperaldostéronisme primaire, syndrome/maladie de Cushing, hyperthyroïdie, hypothyroïdie, hyperparathyroïdie, phéochromocytome, y compris crise de phéochromocytome médicamenteuse,[4] acromégalie, hyperplasie congénitale des surrénales.[3]
C. Vasculaire : coarctation de l'aorte.
D. Autre : apnée obstructive du sommeil, hypertension d'origine médicamenteuse, grossesse, sclérodermie.[3]
L'hypertension d'origine médicamenteuse est une cause importante d'hypertension secondaire. Par conséquent, il est essentiel de consulter la liste de médicaments du patient. Voici les médicaments qui peuvent causer l'hypertension[5]:[3]
Médicaments pouvant causer l'hypertension[5]:[3] |
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Évaluation clinique
Toute contribution serait appréciée.
Description: | Cette section contient les sous-sections Facteurs de risque, Questionnaire et Examen clinique. Elle détaille les différents items qu'un clinicien doit rechercher lorsqu'il évalue le patient. |
Formats: | Texte |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: |
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Exemple: |
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L'obtention d'une anamnèse complète et la réalisation d'un bon examen physique sont très importantes lorsque l'on essaie de trouver la cause sous-jacente cause de l'hypertension. Une revue complète des antécédents, une anamnèse ciblée et un examen physique méticuleus peuvent tous contribuer à identifier des facteurs de risque, des symptômes et des signes évocateurs d'une cause identifiable à l'hypertension[3]
- 3Le ronflement, l'obésité et la somnolence diurne peuvent indiquer une apnée obstructive du sommeil.
- 3Un souffle abdominal systolique/diastolique est audible dans la maladie réno-vasculaire.
- 3Des pouls fémoraux diminués ou retardés sont observés dans la coarctation de l'aorte.
- 2Gain de poids, fatigue, faiblesse, hirsutisme, aménorrhée, faciès lunaire, bosse dorsale, stries violettes et obésité tronculaire présents dans le syndrome/maladie de Cushing.
- 2L'hypertension paroxystique, les maux de tête, la diaphorèse, les palpitations et la tachycardie sont des caractéristiques du phéochromocytome.
- 2La fatigue, la perte de poids, la perte de cheveux, l'hypertension diastolique et la faiblesse musculaire sont observées dans l'hypothyroïdie.
- 2Une intolérance à la chaleur, une perte de poids, des palpitations, une hypertension systolique, une exophtalmie, des tremblements et une tachycardie se produiront dans l'hyperthyroïdie.
- 2Maux de tête, fatigue, problèmes visuels, hypertrophie des mains, des pieds et de la langue sont des caractéristiques de l'acromégalie.
- 3Brûlures d'estomac, phénomène de Raynaud, piqûres d'ongles à l'examen peuvent être évocateurs de sclérodermie.[3]
Facteurs de risque
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | Cette section contient les principaux facteurs de risque discriminants à l'histoire. Ces facteurs de risques servent à discriminer une étiologie par rapport à une autre ou une complication potentielle. |
Formats: | Liste à puces, Tableau |
Balises sémantiques: | Facteur de risque discriminant |
Commentaires: |
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Exemple: | Les facteurs de risque à rechercher chez les patients qui se présentent avec céphalée sont :
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Les facteurs de risque à rechercher sont : [3]
- Des antécédents d'insuffisance rénale, de cardiovasculaire athéroscléreuse et d'œdème évoquent la possibilité d'une maladie rénale chronique (maladie du parenchyme rénal) et justifier une évaluation plus approfondie.
- Des antécédents d'infections urinaires récurrentes, de lithiases rénales, de douleurs abdominales aiguës/chroniques, d'hématurie et d'insuffisance rénale progressive suggèrent un polykystose rénale autosomique dominante (maladie du parenchyme rénal).
- L'utilisation de sympathomimétiques et le stress aigu peuvent évoquer un contexte d'excès de cathécholmines.
- Une histoire de calculs rénaux, ostéoporose, dépression, léthargie et faiblesse musculaire peuvent évoquer une hyperparathyroïdie
- Un antécédent familial d'hypertension essentielle est en faveur d'hypertension essentielle si aucun autre signe ou symptôme est en faveur d'une cause secondaire, puisque c'est un diagnostic d'exclusion.
- L' utilisation de médicaments connus pour élever la pression (cf tableau ci-haut) supporte une cause iatrogène, bien qu'il faut tout de même s'assurer qu'il n'y a pas d'autres facteurs potentiellement contributifs.
Questionnaire
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: |
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Formats: | Liste à puces, Tableau |
Balises sémantiques: | Questionnaire, Symptôme discriminant, Élément d'histoire discriminant |
Commentaires: |
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Exemple: | Chez les patients atteints de dyspnée aiguë, les symptômes à rechercher sont :
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À l'anamnèse, plusieurs symptômes peuvent aider à orienter le diagnostic différentiel de la pression élevée: [3]
- 2Gain de poids, fatigue, faiblesse, hirsutisme, aménorrhée, faciès lunaire, bosse dorsale, stries violettes et obésité tronculaire présents dans le syndrome/maladie de Cushing.
- 2L'hypertension paroxystique, les maux de tête, la diaphorèse, les palpitations et la tachycardie sont des caractéristiques du phéochromocytome.
- 2La fatigue, la perte de poids, la perte de cheveux, l'hypertension diastolique et la faiblesse musculaire sont observées dans l'hypothyroïdie.
- 2Une intolérance à la chaleur, une perte de poids, des palpitations, une hypertension systolique, une exophtalmie, des tremblements et une tachycardie se produiront dans l'hyperthyroïdie.
- 2Maux de tête, fatigue, problèmes visuels, hypertrophie des mains, des pieds et de la langue sont des caractéristiques de l'acromégalie.
d'histoire discriminant|nom=élément d'histoire 1|affichage=élément d'histoire 1 (ex. FOOSH, un traumatisme crânien récent, bref quelque chose qui n'est ni un symptôme, ni un facteur de risque)}} évoque la présence de l'étiologie 1
- à la revue du système endocrinien :
- le hypertension paroxystique, les maux de tête, la diaphorèse, les palpitations et la tachycardie indique un patient atteint des étiologies 1 ou 3
- toujours questionner le symptôme discriminant 2, qui si présent évoque l'étiologie 4 et demande une prise en charge immédiate
- au questionnaire B :
- le symptôme discriminant 3 ne sera pas présent dans l'étiologie 3, mais presque toujours dans l 'étiologie 2
- le symptôme discriminant 4 est inquiétant pour l'étiologie 1
- au questionnaire B :
- le symptôme discriminant 3 ne sera pas présent dans l'étiologie 3, mais presque toujours dans l 'étiologie 2
- le symptôme discriminant 4 est inquiétant pour l'étiologie 1
- au questionnaire B :
- le symptôme discriminant 3 ne sera pas présent dans l'étiologie 3, mais presque toujours dans l 'étiologie 2
- le symptôme discriminant 4 est inquiétant pour l'étiologie 1
Examen clinique
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: |
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Formats: | Liste à puces, Tableau |
Balises sémantiques: | Examen clinique, Signe clinique discriminant |
Commentaires: |
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Exemple: | Chez les patients atteints d'une dyspnée aiguë, les éléments suivants sont à rechercher à l'examen clinique :
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À l'examen physique, il est pertinent de rechercher les éléments suivants :
- à l'examen clinique 1 (ceci est une balise de type examen clinique, modifié-la et copiez-la) :
- le signe clinique discriminant 1 (modifiez et copiez cette balise de signe clinique discriminant) indique la présence potentielle de l'étiologie 1
- le signe clinique discriminant 2 évoque l'étiologie 2
- à l'examen clinique 2 :
- le signe clinique discriminant 3 est caractéristique des étiologies 3 et 4
- le signe clinique discriminant 4 et une drapeau rouge et doit toujours être recherché car il peut signifier l'étiologie grave 5
- ... Consulte z la bannière ci-dessus pour plus de détails.
Examens paracliniques
Toute contribution serait appréciée.
Description: | Cette section décrit les examens paracliniques (ex. laboratoires, imageries, etc.) à effectuer pour cette approche clinique. Les signes paracliniques discriminants orientant vers une étiologie particulière ou une complication sont listés. |
Formats: | Liste à puces, Tableau |
Balises sémantiques: | Examen paraclinique, Signe paraclinique discriminant |
Commentaires: |
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Exemple: | Les examens paracliniques suggérés dans le cas d'une céphalée aiguë sont :
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Les examens paracliniques proposés dans le cas d'un patient qui se présente avec cette situation clinique sont :
- l'examen paraclinique 1 (Ceci est une balise de type examen paraclinique que vous devez modifier et pouvez copier) :
- le signe paraclinique discriminant 1 (Ceci est une balise de type signe clinique discriminant que vous devez utiliser et pouvez copier) sera typiquement entre 3,5 et 4,5 pour l'étiologie 1, mais au dessus de 8 pour l'étiologie 2
- le signe paraclinique discriminant 2 sera négative pour l'étiologie 3
- l'examen paraclinique 2 :
- le signe paraclin ique discriminant 3 évoque la présence de l'étiologie grave 3
- le signe paraclinique discriminant 4 sera parfois trouvée sur l'incidence latérale lorsque l'étiologie 4 est en cause
- .. Consultez la bannière ci-dessus pour plus de détails.
Les tests de laboratoire et les modalités d'imagerie aident également à diagnostiquer l'hypertension secondaire. Certaines des conclusions sur les tests courants qui peuvent créer des soupçons pour une cause sous-jacente de l'hypertension sont les suivantes : [3]
- Panel métabolique de base (BMP) : l'hypokaliémie se présente dans l'hyperaldostéronisme primaire et le syndrome/maladie de Cushing. L'alcalose métabolique et l'hypernatrémie sont également observées sur le BMP dans l'hyperaldostéronisme primaire. L'azote uréique sanguin (BUN) et la créatinine deviennent élevés dans la maladie parenchymateuse rénale.
- Numération sanguine complète (CBC) : la polycythémie peut être présente dans l'apnée obstructive du sommeil.
- Analyse d'urine : la protéinurie peut être une caractéristique de la maladie parenchymateuse rénale.
- La radiographie thoracique de la coarctation de l'aorte montre une encoche des côtes inférieures et un signe en forme de 3 (anomalie du contour de l'aorte). certains tests peuvent être utilisés pour exclure ou exclure spécifiquement une cause d'hypertension secondaire. Elles sont les suivantes : [3]
- Apnée obstructive du sommeil (AOS) : La polysomnographie (de préférence la polysomnographie en laboratoire) est l'étude diagnostique de choix en cas de suspicion d'apnée obstructive du sommeil.
- Hyperaldostéronisme primaire : Un rapport plasmatique aldostérone/rénine supérieur à 30, oriente vers un diagnostic d'aldostéronisme primaire. Un scanner de l'abdomen est également réalisé pour rechercher la présence d'adénomes ou d'hyperplasie des glandes surrénales.
- Maladie du parenchyme rénal : une diminution de la clairance de la créatinine se produit dans la maladie du parenchyme rénal. L'échographie rénale peut également être utilisée pour déterminer la cause de la diminution de la clairance de la créatinine. Plusieurs kystes se manifestent dans la polykystose rénale, et un petit rein contracté est une caractéristique de la maladie rénale chronique. Les tests génétiques peuvent également être utiles dans la PKRAD.
- Maladie réno-vasculaire : L'angiographie par résonance magnétique/angioscanner/doppler des artères rénales permet de rechercher la présence d'une sténose des artères rénales. D'autres tests qui peuvent être utiles sont la renographie radio-isotopique au captopril et l'artériographie rénale.
- Utilisation excessive de catécholamines : si le patient est normotendu en l'absence de catécholamines élevées, cela exclut l'excès de catécholamines comme cause.
- Coarctation de l'aorte : L'imagerie Doppler ou CT de l'aorte montrera un rétrécissement de l'aorte. L'échocardiographie est une autre modalité de choix.
- Syndrome/maladie de Cushing : un test de suppression nocturne de 1 mg de dexaméthasone et l'hormone corticotrope peuvent aider à diagnostiquer la maladie et le syndrome de Cushing.
- Phéochromocytome : les métabolites des catécholamines urinaires (acide vanillylmandélique, métanéphrines, normétanéphrines) deviennent élevés dans le phéochromocytome.
- Hyper/hypothyroïdie : les taux sériques d'hormone stimulant la thyroïde, de thyroxine et de triiodothyronine aident à diagnostiquer l'hyperthyroïdie et l'hypothyroïdie.
- Hyperparathyroïdie : les niveaux de calcium sérique et d'hormones parathyroïdiennes aident au diagnostic de l'hyperparathyroïdie.
- Acromégalie : un niveau élevé d'hormone de croissance peut indiquer une acromégalie.
- Sclérodermie/crise rénale sclérodermique : Microangiopathie thrombotique, auto-anticorps contre l'ARN polymérase III, anticorps antinucléaires positifs (ANA) présents dans la sclérodermie. [3]
Drapeaux rouges
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Description: |
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Formats: | Liste à puces |
Balises sémantiques: | Drapeau rouge |
Commentaires: |
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Exemple: | Les drapeaux rouges des patients qui se présentent en céphalée aiguë sont :
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Les drapeaux rouges à surveiller chez les patients qui présentent cette situation clinique sont :
- le drapeau rouge 1 (modifiez et copiez cette balise pour en définir d'autres) évoque la présence de l'étiologie grave 1
- le drapeau rouge 2 évoque la présence de l'étiologie grave 2
- ... Consultez la bannière ci-dessus pour plus de détails.
Approche clinique
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: |
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Formats: | Liste à puces, Tableau, Texte |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: |
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Exemple: | |
Le diagnostic différentiel des comme indiqué ci-dessus sont une maladie rénale chronique, une polykystose rénale autosomique dominante, une sténose de l'artère rénale, une dysplasie fibromusculaire, un hyperaldostéronisme primaire, le syndrome/maladie de Cushing, une hyperthyroïdie, une hypothyroïdie, une hyperparathyroïdie, un phéochromocytome, une acromégalie, une hyperplasie congénitale des surrénales, une coarctation de l'aorte, une apnée du sommeil, médicament hypertension induite, grossesse, sclérodermie.[3]
Traitement
Toute contribution serait appréciée.
Description: | La section contient la prise en charge générale qui s'applique à l'ensemble des étiologies. Que doit-on faire avant que la cause n'ait été clairement établie ? Des traitements généraux doivent-ils être amorcés avant l'identification de la cause ? Comment traite-t-on la symptomatologie du patient ? Quelles sont les indications d'hospitalisation ? Quand doit-on demander une consultation ? Un résumé de la prise en charge de certaines étiologie clés peut aussi être résumée avec un lien vers la page dédiée à la maladie. |
Formats: | Liste à puces, Tableau |
Balises sémantiques: | Traitement, Traitement pharmacologique (seulement pour le traitement des symptômes, pas pour les étiologies) |
Commentaires: |
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Exemple: | |
La prise en charge de l'hypertension secondaire comprend un contrôle adéquat de la pression artérielle avec des médicaments antihypertenseurs et le traitement des causes secondaires mentionnées ci-dessus. Cette section traite brièvement de la prise en charge des causes les plus courantes d'hypertension secondaire, à savoir : maladie du parenchyme rénal, hypertension rénovasculaire, hyperaldostéronisme primaire, apnée obstructive du sommeil, hypertension médicamenteuse et grossesse. [3] A. Maladie du parenchyme rénal :[3] L'hypertension entraînant une maladie du parenchyme rénal implique principalement une maladie rénale chronique (MRC) et une maladie polykystique des reins autosomique dominante (PKRAD).[3] i. La prise en charge de l'insuffisance rénale chronique comprend le traitement des causes réversibles responsables de l'IRC (par exemple, traiter l'hypovolémie avec des liquides, éviter l'utilisation de néphrotoxines, soulager l'obstruction des voies urinaires) et ralentir la vitesse de progression de la maladie. Pour ralentir le taux de progression, un contrôle adéquat de la pression artérielle, une diminution des protéines urinaires, un contrôle glycémique, des changements de style de vie comme la restriction des protéines alimentaires et l'aide au sevrage tabagique. Les inhibiteurs de l'enzyme de conversion de l'angiotensine (ECA) et les inhibiteurs des récepteurs de l'angiotensine II (ARA) sont les meilleurs antihypertenseurs à utiliser dans l'IRC protéinurique. L'utilisation de bicarbonate chez les patients atteints d'acidose métabolique chronique ralentit la progression vers l'insuffisance rénale terminale.[6][3] ii. Les patients atteints de PKRAD ont éventuellement besoin d'une thérapie de remplacement rénal. Avant ce stade, la prise en charge de l'hypertension se fait par des anti-hypertenseurs : IEC ou ARA et restriction sodée. Le tolvaptan est une option chez les patients qui présentent un risque élevé de progression vers l'IRC. Il diminue le taux de diminution du taux de filtration glomérulaire estimé.UNIQréf0000001F-QINU`"'? UNIQréf00000020-QINU`"'?
B. Hypertension rénovasculaire : [3]
La prise en charge de l'hypertension rénovasculaire (c'est-à-dire la sténose de l'artère rénale due à une maladie athéroscléreuse ou à une dysplasie fibromusculaire) se divise en thérapie médicale et revascularisation. La thérapie médicale implique l'utilisation d'antihypertenseurs pour contrôler la pression artérielle et, dans le cas de la maladie athéroscléreuse, l'utilisation d'antiplaquettaires, de statines, de régimes alimentaires et de changements de mode de vie. Les inhibiteurs de l'ECA et les ARA sont les antihypertenseurs de choix. Les autres antihypertenseurs qui sont des options de traitement sont les inhibiteurs calciques et les diurétiques thiazidiques.[3]
La revascularisation se fait généralement par angioplastie percutanée avec stenting de l'artère rénale. La chirurgie (qui comprend fréquemment un pontage aorto-rénal ou parfois l'ablation du rein «presseur») est réservée aux patients présentant une anatomie complexe.[3]
Chez les patients suivants, la revascularisation peut être plus bénéfique qu'un traitement médical seul : [3]
- Patients présentant un œdème pulmonaire éclair récurrent
- Échec ou intolérance à un traitement médical optimal
- HTA réfractaire
- Inexpliqué, progressif, une baisse de la fonction rénale,
- Initiation récente à la dialyse chez un patient suspecté de sténose de l'artère rénale
- Une augmentation aiguë de la créatinine après un traitement médical et chez les patients ayant un indice de résistance rénale inférieur à 80 mmHg au Doppler[3]
C. Hyperaldostéronisme primaire : [3]
L'hyperaldostéronisme primaire unilatéral (par exemple, l'hyperplasie surrénalienne unilatérale ou l'adénome produisant de l'aldostérone) est traité par surrénalectomie laparoscopique unilatérale. Si le patient n'est pas un candidat à la chirurgie ou s'il souffre d'une surrénale bilatérale, une prise en charge médicale avec un antagoniste des récepteurs minéralocorticoïdes est recommandée - la spironolactone étant l'agent principal et l'éplérénone étant l'alternative.[7] [3]
D. Apnée obstructive du sommeil : [3]
La thérapie par pression positive continue (PPC) est le pilier du traitement de l'AOS. À noter, cependant, les modifications du mode de vie comme la perte de poids, ainsi que l'utilisation de la CPAP ont un effet synergique sur l'abaissement de la tension artérielle et sont meilleures que l'une ou l'autre intervention seule.[8] [3]
Une alternative à la CPAP est les appareils buccaux, utilisés dans le SAOS léger à modéré, qui sont non inférieurs à la CPAP dans la réduction de la pression artérielle et peuvent même aider à une meilleure observance chez les patients. Chez les patients réfractaires au traitement ci-dessus, peu de chirurgies des voies respiratoires supérieures peuvent être effectuées pour soulager les symptômes et réduire la pression artérielle, comme l'uvulopalatopharyngoplastie (UPPP) chez les adultes et l'amygdalectomie et l'adénoïdectomie chez les enfants. Parallèlement à cela, les médicaments antihypertenseurs sont également utiles, en particulier ceux qui modulent le système rénine-angiotensine (les inhibiteurs de l'ECA, les ARA, les antagonistes de l'aldostérone et les bêta-bloquants sont les meilleures options).[9][3]
E. Hypertension d'origine médicamenteuse : dans l'hypertension d'origine médicamenteuse, dès l'identification du médicament coupable, la direction doit le retenir et rechercher une amélioration.[3]
F. Grossesse : L'hypertension pendant la grossesse comprend l'hypertension chronique, l'hypertension gestationnelle, la pré-éclampsie et l'éclampsie. L'hypertension chronique est lorsque l'hypertension survient avant la grossesse ou avant 20 semaines de gestation, alors que les trois autres surviennent après 20 semaines. La pré-éclampsie est associée à une protéinurie et l'éclampsie est associée à des convulsions.[3]
Les interventions pour l'hypertension pendant la grossesse sont les modifications du mode de vie et les antihypertenseurs. Les antihypertenseurs couramment utilisés pendant la grossesse sont le labétalol, la nifédipine et la méthyldopa.[3]
En cas d'hypertension artérielle sévère (prééclampsie sévère, éclampsie et syndrome HELLP), la norme de soins est l'accouchement, en particulier après 37 semaines de gestation. Si une diminution aiguë de la pression artérielle est nécessaire, le labétalol intraveineux ou l'hydralazine intraveineuse sont des options. Le sulfate de magnésium prévient les convulsions.[10][11][3]
Suivi
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | Cette section traite du suivi de l'approche clinique |
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Le médecin de soins primaires et/ou l'infirmière praticienne du patient peuvent être la principale personne impliquée dans le diagnostic d'une cause secondaire d'hypertension. Mais une équipe interprofessionnelle de spécialistes composée d'un néphrologue, d'un cardiologue, d'un endocrinologue, d'un rhumatologue et de chirurgiens peut aider au diagnostic et à la prise en charge du patient. Les infirmières jouent également un rôle essentiel dans les soins aux patients, tout comme les pharmaciens. Par conséquent, la communication interprofessionnelle et la coordination des soins entre les médecins, les infirmières et les autres professionnels de la santé sont essentielles pour améliorer les résultats pour les patients. [Niveau 5][3] Le pronostic de l'HTA secondaire est bon. Avec le traitement de l'affection sous-jacente, la pression artérielle peut diminuer ou même revenir à la normale.[3]
Complications
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | Cette section traite des complications possibles de l'approche clinique classées en ordre de probabilité (si possible). |
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Les complications en lien avec cette présentation clinique sont :
- la complication 1
- la complication 2
- ...
Consultez la bannière ci-dessus pour plus de détails.
La condition médicale sous-jacente qui cause l'hypertension artérielle peut être aggravée par l'hypertension secondaire. Certaines des complications de l'hypertension secondaire sont l'athérosclérose, l'anévrisme, l'insuffisance cardiaque, le syndrome métabolique, l'insuffisance rénale chronique et la rétinopathie.[12][3]
Particularités
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Description: | Cette section traite des particularités concernant la gestion de l'approche clinique pour certaines clientèles. |
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Gériatrie
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | Cette section mentionne les particularités concernant la gestion de l'approche clinique chez une clientèle gériatrique. |
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Pédiatrie
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Description: | Cette section mentionne les particularités concernant la gestion de l'approche clinique chez une clientèle pédiatrique. |
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Références
- Cette page a été modifiée ou créée le 2022/10/04 à partir de Secondary Hypertension (StatPearls / Secondary Hypertension (2022/06/21)), écrite par les contributeurs de StatPearls et partagée sous la licence CC-BY 4.0 international (jusqu'au 2022-12-08). Le contenu original est disponible à https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/31335025 (livre).
- ↑ Alexandre Vallée, Michel E. Safar et Jacques Blacher, « [Essential hypertension: Definitions, hemodynamic, clinical and therapeutic review] », Presse Medicale (Paris, France: 1983), vol. 48, no 1 Pt 1, , p. 19–28 (ISSN 2213-0276, PMID 30665781, DOI 10.1016/j.lpm.2018.11.017, lire en ligne)
- ↑ Sharana Hegde et Narothama R. Aeddula, StatPearls, StatPearls Publishing, (PMID 31335025, lire en ligne)
- ↑ 3,00 3,01 3,02 3,03 3,04 3,05 3,06 3,07 3,08 3,09 3,10 3,11 3,12 3,13 3,14 3,15 3,16 3,17 3,18 3,19 3,20 3,21 3,22 3,23 3,24 3,25 3,26 3,27 3,28 3,29 3,30 3,31 3,32 3,33 3,34 et 3,35 https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/31335025
- ↑ https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/21324811
- ↑ 5,0 et 5,1 https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/28936443
- ↑ https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/25019022
- ↑ https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/26934393
- ↑ https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/24918371
- ↑ https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/29147581
- ↑ https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/30575676
- ↑ https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/23928387
- ↑ https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/30571025