« Tension artérielle élevée (approche clinique) » : différence entre les versions

De Wikimedica
(→‎Étiologies : examen clinique)
(approche clinique)
Ligne 108 : Ligne 108 :
*  
*  
* à l'{{Examen clinique |nom=examen clinique 1|affichage=apparence générale}} :
* à l'{{Examen clinique |nom=examen clinique 1|affichage=apparence générale}} :
** l'association de {{Signe clinique discriminant|nom= signe clinique discriminant 1|affichage=faciès lunaire, bosse dorsale, stries violettes et obésité tronculaire}} évoque la possibilité d'un syndrome ou d'une maladie de Cushing
** l'association de {{Signe clinique discriminant|nom=signe clinique discriminant 1|affichage=faciès lunaire}}, d'une {{Signe clinique discriminant|nom=signe clinique discriminant 1|affichage=bosse dorsale}} ([[bosse de bison]]), de {{Signe clinique discriminant|nom=signe clinique discriminant 1|affichage=stries violettes}} ([[vergetures]], principalement sur l'abdomen) et d'{{Signe clinique discriminant|nom=signe clinique discriminant 1|affichage=obésité tronculaire}} évoquent la possibilité d'un syndrome ou d'une [[maladie de Cushing]]
** l'{{Signe clinique discriminant|nom= obésité, rétrognatie}} indiquent la possibilité d'un syndrome d'apnée obstructive du sommeil
** l'{{Signe clinique discriminant|nom=obésité}} et la {{Signe clinique discriminant|nom=rétrognatie}} indiquent la possibilité d'un syndrome d'apnée obstructive du sommeil
** des signes et symptômes en faveur de {{Signe clinique discriminant|nom= Toxidromes}} sérotoninergique, anticholinergique et sympatomimétique peuvent orienter vers une hypertension liée à une intoxication.
** des signes et symptômes en faveur de {{Signe clinique discriminant|nom= Toxidromes}} sérotoninergique, anticholinergique et sympatomimétique peuvent orienter vers une hypertension liée à une intoxication.
* à l'examen {{Examen clinique|nom=vasculaire et cardiaque}} :
* à l'examen {{Examen clinique|nom=vasculaire et cardiaque}} :
** des {{Signe clinique discriminant|nom=pouls fémoraux diminués ou retardés, et une différence de pression artérielle entre les deux bras}} est caractéristique de la coarctation de l'aorte
** des {{Signe clinique discriminant|nom=pouls fémoraux diminués ou retardés}} et {{Signe clinique discriminant|nom=une différence de pression artérielle entre les deux bras}} sont caractéristiques de la coarctation de l'aorte
** un {{Signe clinique discriminant|nom=souffle abdominal systolique/diastolique}} peut entre en faveur d'une maladie rénovasculaire
** un {{Signe clinique discriminant|nom=souffle abdominal systolique/diastolique}} peut entre en faveur d'une maladie rénovasculaire
** l'{{Signe clinique discriminant|nom=hypertension diastolique}} peut faire penser à l'hypothyroïdie lorsque associée à d'autres signes cliniques en faveur (peau sèche et froide, cheveux cassants, myxœdème, gain de poids, ralentissement de la phase de relaxation des réflexes tendineux profonds).
** l'{{Signe clinique discriminant|nom=hypertension diastolique}} peut faire penser à l'[[hypothyroïdie]] lorsqu'elle est associée à d'autres signes cliniques en faveur (peau sèche et froide, cheveux cassants, myxœdème, gain de poids, ralentissement de la phase de relaxation des réflexes tendineux profonds).
** l'{{Signe clinique discriminant|nom=hypertension systolique}} peut évoquer une hyperthyroïdie lorsqu'en présence d'ophtalmopathie, de myopathie proximale, d'acropachie, de myxoedème prétibial et/ou de réflexes ostéotendineux vifs.
** l'{{Signe clinique discriminant|nom=hypertension systolique}} peut évoquer une [[hyperthyroïdie]] lorsqu'en présence d'ophtalmopathie, de myopathie proximale, d'acropachie, de myxoedème prétibial et/ou de réflexes ostéotendineux vifs.
==Examens paracliniques==
==Examens paracliniques==
{{Section ontologique|classe=Approche clinique|nom=Examens paracliniques}} Les examens paracliniques proposés dans le cas d'un patient hypertendus dépendent de la présentation clinique. En effet, les facteurs de risque, l'anamnèse et l'examen physique suffisent la plupart du temps à générer une hypothèse diagnostique la plus probable. Les tests paracliniques peuvent aider à préciser la cause du diagnostic, notamment d'hypertension secondaire :<ref name=":0" />  
{{Section ontologique|classe=Approche clinique|nom=Examens paracliniques}} Les examens paracliniques proposés dans le cas d'un patient hypertendus dépendent de la présentation clinique. En effet, les facteurs de risque, l'anamnèse et l'examen physique suffisent la plupart du temps à générer une hypothèse diagnostique la plus probable. Les tests paracliniques peuvent aider à préciser la cause du diagnostic, notamment d'hypertension secondaire :<ref name=":0" />  
*les {{Examen paraclinique|nom=examen paraclinique 1|affichage=bilans sanguins et urinaires}} :
*les {{Examen paraclinique|nom=examen paraclinique 1|affichage=bilans sanguins et urinaires}} :
** une {{Signe paraclinique discriminant|nom=signe paraclinique discriminant 1|affichage= hypokaliémie associée à une hypernatrémie et une alcalose métabolique}} peut faire penser aux diagnostics d'hyperaldostéronisme primaire et/ou de maladie/syndrome de Cushing.
** une {{Signe paraclinique discriminant|nom=signe paraclinique discriminant 1|affichage= hypokaliémie}} associée à une {{Signe paraclinique discriminant|nom=signe paraclinique discriminant 1|affichage= hypernatrémie}} et une {{Signe paraclinique discriminant|nom=signe paraclinique discriminant 1|affichage= alcalose métabolique}} peuvent faire penser aux diagnostics d'[[hyperaldostéronisme primaire]] et/ou de [[maladie/syndrome de Cushing.]]
** le {{Signe paraclinique discriminant|nom=rapport plasmatique Aldostérone/Rénine supérieur à 30}} est suggestif d'hyperaldostéronisme primaire
** le {{Signe paraclinique discriminant|nom=rapport plasmatique Aldostérone/Rénine supérieur à 30}} est suggestif d'hyperaldostéronisme primaire
** une {{Signe paraclinique discriminant|nom=polycythémie}} peut être présente dans le syndrome d'apnée obstructive du sommeil
** une {{Signe paraclinique discriminant|nom=polycythémie}} peut être présente dans le syndrome d'apnée obstructive du sommeil
** l'{{Signe paraclinique discriminant|nom=élévation de la créatinine et de l'urée avec une diminution du DFG}} est suggestif de maladie parenchymateuse rénale, dont l'hypothèse est renforcée par la présence de {{Signe paraclinique discriminant|nom=Protéinurie}} significative
** l'{{Signe paraclinique discriminant|nom=élévation de la créatinine}}, l'{{Signe paraclinique discriminant|nom=élévation de l'urée}} et la {{Signe paraclinique discriminant|nom=diminution du DFG}}e sont suggestifs de maladie parenchymateuse rénale, dont l'hypothèse est renforcée par la présence de {{Signe paraclinique discriminant|nom=protéinurie}} significative
** une {{Signe paraclinique discriminant|nom=modification de la TSH et de la T4}} signe une dysthyroidie
** une {{Signe paraclinique discriminant|nom=modification de la TSH}} et de la {{Signe paraclinique discriminant|nom=T4}} signent une [[dysthyroidie]]
** une {{Signe paraclinique discriminant|nom=hypercalcémie avec une élévation des hormones parathyroïdiennes}} est hautement suggestif d'hyperparathyroïdie
** une {{Signe paraclinique discriminant|nom=hypercalcémie avec une élévation des hormones parathyroïdiennes}} est hautement suggestif d'hyperparathyroïdie
** une {{Signe paraclinique discriminant|nom=élévation de la GH}} associée aux signes cliniques appropriés peut être en faveur d'une acromégalie.
** une {{Signe paraclinique discriminant|nom=élévation de la GH}} associée aux signes cliniques appropriés peut être en faveur d'une acromégalie.
**  
**  
* l'{{Examen paraclinique|nom=imagerie}} :
* l'{{Examen paraclinique|nom=imagerie}} :
** le {{Signe paraclinique discriminant|nom=radiographie thoracique, l'echo doppler ou le CT thoracique}} peut identifier une coarctation de l'aorte
** le {{Signe paraclinique discriminant|nom=radiographie thoracique}} ,l'{{Signe paraclinique discriminant|nom=echo doppler}} ou le {{Signe paraclinique discriminant|nom=CT thoracique}} peuvent identifier une coarctation de l'aorte
** le {{Signe paraclinique discriminant|nom=scan abdomino-pelvien}} peut démontrer un adénome ou une hyperplasie des surrénales
** le {{Signe paraclinique discriminant|nom=scan abdomino-pelvien}} peut démontrer un [[adénome]] ou une [[hyperplasie des surrénales]]
** la sténose des artères rénales peut être identifiée avec {{Signe paraclinique discriminant|nom=l'angiographie par résonance magnétique/angioscanner/doppler des artères rénales ou renographie radio-isotopique au captopril et l'artériographie rénale}}
** la sténose des artères rénales peut être identifiée avec l'{{Signe paraclinique discriminant|nom=angiographie par résonance magnétique}}, l'{{Signe paraclinique discriminant|nom=angioscanner/doppler}} des artères rénales ({{Signe paraclinique discriminant|nom=renographie radio-isotopique au captopril}} et l' {{Signe paraclinique discriminant|nom=artériographie rénale}}
** l'{{Signe paraclinique discriminant|nom=échographie abdominale}} aide au diagnostic des pathologies parenchymateuses rénales, notamment avec l'atrophie rénale en insuffisance rénale chronique, et la présence de kystes dans la maladie polykystique rénale.
** l'{{Signe paraclinique discriminant|nom=échographie abdominale}} aide au diagnostic des pathologies parenchymateuses rénales, notamment avec l'atrophie rénale en insuffisance rénale chronique, et la présence de kystes dans la maladie polykystique rénale.
* d'{{Examen paraclinique|nom=autres investigations paracliniques}} :
* d'{{Examen paraclinique|nom=autres investigations paracliniques}} :
Ligne 141 : Ligne 141 :
{{Section ontologique|classe=Approche clinique|nom=Drapeaux rouges}} Plusieurs signes cliniques chez le patient hypertendus représentent des signaux d'alarme pour une condition grave qui pourrait nécessiter une prise en charge immédiate. Selon le contexte clinique, l'hypertension comme telle peut être la cause tout comme la conséquence d'une condition médicale urgente.  
{{Section ontologique|classe=Approche clinique|nom=Drapeaux rouges}} Plusieurs signes cliniques chez le patient hypertendus représentent des signaux d'alarme pour une condition grave qui pourrait nécessiter une prise en charge immédiate. Selon le contexte clinique, l'hypertension comme telle peut être la cause tout comme la conséquence d'une condition médicale urgente.  


Les signes suivants évoquent une atteinte des organes cibles liées à une crise hypertensive (TA >180/110) et nécessitent tous une prise en charge immédiate à l'urgence <ref name=":1" /><ref name=":2" />:  
Les signes suivants évoquent une atteinte des organes cibles liées à une {{Drapeau rouge|nom=crise hypertensive}} (TA >180/110) et nécessitent tous une prise en charge immédiate à l'urgence <ref name=":1" /><ref name=":2" />:  


* des {{Drapeau rouge|nom=Symptômes neurologiques focaux (symptôme)}}, qui évoquent la possibilité processus neurologique aigu (AVC, AIT, hémorragie) dans lequel l'hypertension artérielle peut avoir contribué comme cause à ce dernier, mais peut aussi être secondaire à celui-ci.
* des {{Drapeau rouge|nom=symptômes neurologiques focaux (symptôme)}}, qui évoquent la possibilité d'un processus neurologique aigu (AVC, AIT, hémorragie) dans lequel l'hypertension artérielle peut avoir contribué comme cause à ce dernier, mais peut aussi être secondaire à celui-ci.
* la présence {{Drapeau rouge|nom=drapeau rouge 1|affichage=symptômes neurologiques généraux}} (agitation, délirium, convulsions)
* la présence {{Drapeau rouge|nom=drapeau rouge 1|affichage=symptômes neurologiques généraux}} (agitation, délirium, convulsions)
* des {{Drapeau rouge|nom=hémorragies ou exsudats rétiniens, papillœdème}}
* des {{Drapeau rouge|nom=hémorragies ou exsudats rétiniens}},un {{Drapeau rouge|nom=papillœdème}}, suggérant une hypertension intracrânienne
* des nausées et vomissements
* des {{Drapeau rouge|nom=nausées}} et {{Drapeau rouge|nom=vomissements}} suggérant hypertension intracrânienne ou trauma crânien
* une douleur thoracique
* une {{Drapeau rouge|nom=douleur thoracique}}, pouvant être associée à un problème cardiaque, un anévrysme
* une dyspnée importante
* une {{Drapeau rouge|nom=dyspnée importante}}
* une douleur dorsale aiguë et sévère, suggérant la possibilité d'une dissection aortique.
* une {{Drapeau rouge|nom=douleur dorsale aiguë et sévère}}, suggérant la possibilité d'une dissection aortique.


D'autres signes cliniques peuvent aussi représenter des drapeaux rouges, tels :   
D'autres signes cliniques peuvent aussi représenter des drapeaux rouges, tels :   
Ligne 163 : Ligne 163 :
Le clinicien évaluant un patient avec une hypertension artérielle doit utiliser une approche clinique complète en identifiant les facteurs de risques, les éléments pertinents de l'anamnèse et de l'examen physique tels que mentionnés ci-haut. Il doit garder en tête tous les signaux d'alarmes pouvant soulever la possibilité d'une condition grave et urgente nécessitant une prise en charge immédiate. On parle de crise hypertensive ou d'urgence hypertensive lorsqu'un patient présente une hypertension artérielle sévère associée à une atteinte d'organes cibles, tel le système nerveux central et les reins.
Le clinicien évaluant un patient avec une hypertension artérielle doit utiliser une approche clinique complète en identifiant les facteurs de risques, les éléments pertinents de l'anamnèse et de l'examen physique tels que mentionnés ci-haut. Il doit garder en tête tous les signaux d'alarmes pouvant soulever la possibilité d'une condition grave et urgente nécessitant une prise en charge immédiate. On parle de crise hypertensive ou d'urgence hypertensive lorsqu'un patient présente une hypertension artérielle sévère associée à une atteinte d'organes cibles, tel le système nerveux central et les reins.


Par ailleurs, le clinicien peut utiliser les différents examens paracliniques à sa disposition, tels que nommés ci-dessus, pour aiguiller son diagnostic. À nouveaux, le diagnostic différentiel du patient hypertendu est une maladie rénale chronique, une polykystose rénale autosomique dominante, une sténose de l'artère rénale, une dysplasie fibromusculaire, un hyperaldostéronisme primaire, le syndrome/maladie de Cushing, une hyperthyroïdie, une hypothyroïdie, une hyperparathyroïdie, un phéochromocytome, une acromégalie, une hyperplasie congénitale des surrénales, une coarctation de l'aorte, une apnée du sommeil, médicament hypertension induite, grossesse, sclérodermie.<ref name=":0" />
Par ailleurs, le clinicien peut utiliser les différents examens paracliniques à sa disposition, tels que nommés ci-dessus, pour aiguiller son diagnostic. À nouveaux, le diagnostic différentiel du patient hypertendu est une maladie rénale chronique, une polykystose rénale autosomique dominante, une sténose de l'artère rénale, une dysplasie fibromusculaire, un hyperaldostéronisme primaire, le syndrome/maladie de Cushing, une hyperthyroïdie, une hypothyroïdie, une hyperparathyroïdie, un phéochromocytome, une acromégalie, une hyperplasie congénitale des surrénales, une coarctation de l'aorte, une apnée du sommeil, médicament hypertension induite, grossesse, sclérodermie.<ref name=":0" />{{Flowchart
 
| 1 = start->A
<nowiki>*</nowiki>intégrer diagramme si possible**
| A20 = Pneumonie
| A8 = Péricardite
| A9 = STEMI
| A10 = Élevée à 3 reprises
| A11 = NSTEMI/Angine instable
| A12 = Embolie pulmonaire
| A14 = Élargissement du médiastin
| A15 = Pneumomédiastin
| A16 = Consolidation
| A17 = Hyperclarté<br>Liseré dense de la plèvre viscérale<br>Absence d'arbre broncho-vasculaire
| A18 = Dissection aortique
| A19 = Rupture œsophagienne
| A21 = Pneumothorax
| A6 = Tamponnade cardiaque
| A22 = Superficiel<br>(cellulite, zona, etc.)
| A23 = Médiastin<br>(thymome, trachéite,<br>bronchite, œsophagite, etc.)
| A25 = Douleur référée<br>(gastrite, pancréatite,<br>cholécystite, etc.)
| A = Questionnaire et examen physique mesure de la tension artérielle sériée
| start.style.fill = #F0F8FF
| A.style.fill = #6495ED
| A2.style.fill = #FF4500
| A7.style.fill = #9400D3
| A10.style.fill = #E9967A
| A4.style.fill = #7FFF00
| A5.style.fill = #696969
| A3.style.fill = #8FBC8F
| A7 = Élévation du segment ST
| A5 = Autres étiologies
| A-> A2.shape = linear
| A4 -> A16.shape = linear
| A2 -> A3.shape = linear
| A2 -> A4.shape = linear
| A3 -> A6.shape = linear
| A3 -> A6 = Présence
| A3 -> A7.shape = linear
| A3 -> A7 = Absence
| A7 -> A8 = Diffuse
| A7 -> A8.shape = linear
| A7 -> A9 = Dérivations contigües
| A7 -> A9.shape = linear
| A7 -> A10 = Absence
| A7 -> A10.shape = linear
| A10 -> A11.shape = linear
| A10 -> A11 = Absence
| A10 -> A12.shape = linear
| A10 -> A12 = Possibilité
| A4 -> A14.shape = linear
| A4 -> A15.shape = linear
| A4 -> A17.shape = linear
| A4 = Radiographie pulmonaire
| A14 -> A18.shape = linear
| A15 -> A19.shape = linear
| A16 -> A20.shape = linear
| A17 -> A21.shape = linear
| A4 -> A5.shape = linear
| A5 -> A22.shape = linear
| A5 -> A23.shape = linear
| A5 -> A25.shape = linear
| $titre = Approche clinique de l'hypertension artérielle
| $orientation = to bottom
| $debug =
| A2 = ECG 12 dérivations et<br>enzymes cardiaques
| A3 = Alternance électrique des QRS<br>(Electrical Alternans)
| start = Douleur thoracique
| group G = <br><br><br><br><br><br>Syndrome coronarien aigu
| A9.group = G
| A11.group = G
}}<nowiki>*</nowiki>intégrer diagramme si possible**
==Traitement==
==Traitement==
{{Section ontologique|classe=Approche clinique|nom=Traitement}} Une fois que l'approche clinique et l'investigation ont identifié le diagnostic d'hypertension artérielle, il convient d'appliquer une prise en charge basée sur les causes. D'une part, si une hypertension essentielle est le diagnostic le plus probable, un traitement antihypertenseur pourrait être indiqué. Si une hypertension secondaire est davantage probable, il faut adresser la cause sous-jacente.  
{{Section ontologique|classe=Approche clinique|nom=Traitement}} Une fois que l'approche clinique et l'investigation ont identifié le diagnostic d'hypertension artérielle, il convient d'appliquer une prise en charge basée sur les causes. D'une part, si une hypertension essentielle est le diagnostic le plus probable, un traitement antihypertenseur pourrait être indiqué. Si une hypertension secondaire est davantage probable, il faut adresser la cause sous-jacente.  

Version du 12 février 2023 à 12:34

Tension artérielle élevée
Approche clinique
Caractéristiques
Symptômes discriminants Confusion, Faiblesse musculaire, Agitation, Prise de poids, Dyspnée (symptôme), Oedème généralisé (signe clinique), Hématurie macroscopique (signe clinique), Céphalée (symptôme), Gain de poids, Somnolence, ... [+]
Signes cliniques discriminants
Macroglossie, Paresthésies, Agitation, Myosis, Amaurose fugace, Toxidromes, Obésité, Oedème généralisé (signe clinique), Parésie, Altération de l'état de conscience (signe clinique), ... [+]
Examens paracliniques
Échographie abdominale, Radiographie thoracique, ECG, Polysomnographie, Échographie cardiaque, Angiographie par résonance magnétique, Artériographie rénale, TDM thoracique, TDM abdomino-pelvien, Angioscan abdomino-pelvien, ... [+]
Drapeaux rouges
Grossesse, Sclérodermie, Convulsions, Agitation, Nausées, Hémorragies rétiniennes, Dyspnée (symptôme), Céphalée (symptôme), Altération de l'état de conscience (signe clinique), Douleur thoracique (symptôme), ... [+]
Informations
Terme anglais Elevated blood pressure
Spécialités Cardiologie, endocrinologie, néphrologie, chirurgie vasculaire

Page non révisée
__NOVEDELETE__
Objectif du CMC
Hypertension artérielle (9-1)

Définition

La section obligatoire Définition ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section contient la définition du concept et devrait se résumer à quelques phrases au maximum : il ne s'agit pas d'une introduction. S'il existe des pages alternatives ou des nuances qui seraient susceptibles d'intéresser le lecteur, elles seront mentionnées dans cette section avec des liens. Le format attendu est le texte.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
Une erreur fréquente est de mettre des signes, des symptômes et le traitement dans l'introduction. Dans un soucis de concision, et considérant que votre page sera consultée autant sur ordinateur que sur les téléphones intelligents, la définition sert à définir à la manière d'un dictionnaire.
Exemple:
 
L'appendicite est l'inflammation et l'infection de l'appendice.

Une tension artérielle (TA) élevée se définie par une tension artérielle mesurée au-delà de 140mmHg de tension artérielle systolique, et/ou 90mmHg de tension artérielle diastolique. Certaines populations présentent des seuils d'hypertension différents, tels les diabétiques et les enfants, voir Pression artérielle élevée (signe clinique).


Cette page vise à éclaircir l'approche clinique à adopter devant un patient qui présente une tension artérielle élevée.

Étiologies

La section obligatoire Étiologies ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description:
  • Cette section décrit les étiologies de l'approche clinique, c'est-à-dire ce qui cause la situation couverte dans la page d'approche clinique (ex. polype intestinal pour l'hémorragie digestive basse).
  • Les étiologies doivent être identifiées avec le modèle Étiologie.
Formats:Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques: Étiologie
Commentaires:
 
  • Attention ! Ne pas ajouter de section Diagnostic différentiel à la page de type Approche clinique. La présente section couvre déjà les maladies qui provoquent l'approche clinique dont il est question sur cette page. Par définition, une page d'approche clinique ne contient pas de diagnostic différentiel, mais bien des étiologies.
  • Le format attendu est le texte, la liste à puce ou le tableau, selon ce qui vous apparait le plus efficace. S'il y a une ou deux étiologies, le format texte est à privilégier. S'il y a de multiples étiologies, la liste à puce est à privilégier. S'il y a des catégories d'étiologies avec de multiples étiologies, le tableau est à privilégier. Bref, si vous considérez que la structure est trop complexe, souvent le tableau est l'idéal. Sinon, privilégiez les format plus simple (l'affichage est meilleur pour les téléphones intelligents en format texte et liste à puce).
  • Si la liste à puce est utilisée, elle est toujours précédée d'une courte phrase introductive avec un deux-points.
Exemple:
 
Les étiologies de l'hémorragie digestive basse sont :
  • la diverticulose [Étiologie]
  • la colite ischémique [Étiologie]
  • le cancer colorectal [Étiologie]
  • le polype intestinal [Étiologie].

Les étiologies d'une tension artérielle élevée sont :

L'hypertension essentielle est une élévation primaire et permanente de la tension artérielle directement liée à une augmentation du risque cardiovasculaire.[1] Le diagnostic est principalement clinique et repose sur sa présentation et l'absence de caractéristiques en faveur d'une hypertension secondaire.

L'hypertension secondaire consiste en une TA élevée pour laquelle on peut identifier un élément causal. Certains indices cliniques peuvent évoquer une cause secondaire d'hypertension [2]:

  • l'hypertension résistante au traitement, i.e., TA élevée de façon persistante au-delà de 140/90 mm Hg malgré un traitement adéquat avec trois anti-hypertenseurs de classes différentes, dont un diurétique, tous à des doses suffisantes.
  • l'augmentation de la labilité ou élévation aiguë de la pression artérielle chez un patient qui avait des pressions précédemment stables.
  • l'hypertension qui se développe chez les patients non noirs de moins de 30 ans, qui ne présentent aucun autre facteur de risque d'hypertension, par exemple obésité, antécédents familiaux, etc.
  • les patients souffrant d'hypertension sévère (TA supérieure à 180/110 mm Hg ) et les patients présentant des lésions des organes cibles comme une lésion rénale aiguë, des manifestations neurologiques, un œdème pulmonaire aigu, une rétinopathie hypertensive, une hypertrophie ventriculaire gauche, etc.
  • l'hypertension associée à des troubles électrolytiques comme l'hypokaliémie ou l'alcalose métabolique
  • l'âge d'apparition de l'hypertension avant la puberté
  • une TA avec absence de diminution nocturne ou diminution inversée lors de la surveillance de la pression artérielle ambulatoire sur 24 heures. Normalement, la pression artérielle nocturne est inférieure à la pression artérielle diurne, c'est-à-dire qu'il y a une baisse de la pression artérielle la nuit. L'absence de cette diminution ou une "diminution inverse", c'est-à-dire une diminution de TA le jour plutôt que la nuit, peut être évocateur d'une cause secondaire d'hypertension.

Les causes d'hypertension secondaire sont variées. Les causes se subdivisent en quatre catégories suivantes :

Causes d'hypertension secondaire[3]
rénales les maladies parenchymateuses rénales (qui comprend l'insuffisance rénale chronique et la maladie polykystique des reins) et les maladies réno-vasculaires (qui comprend la sténose de l'artère rénale et la dysplasie fibromusculaire).[3]
endocriniennes hyperaldostéronisme primaire, syndrome/maladie de Cushing, hyperthyroïdie, hypothyroïdie, hyperparathyroïdie, phéochromocytome, y compris crise de phéochromocytome médicamenteuse,[4] acromégalie, hyperplasie congénitale des surrénales[3]
vasculaires coarctation de l'aorte
autre apnée du sommeil, grossesse, sclérodermie, hypertension d'origine médicamenteuse

L'hypertension d'origine médicamenteuse est une cause importante d'hypertension secondaire. Par conséquent, il est essentiel de consulter la liste de médicaments du patient. Certaines drogues peuvent aussi avoir un effet hypertenseur. On compte notamment parmi les substances récréatives l'alcool, la nicotine, la cocaïne, la méthamphétamine, le MDMA, les sels de bain.Voici les médicaments qui peuvent causer l'hypertension[5][3]:

Médicaments pouvant causer l'hypertension[5][3]:
  • les anti-inflammatoires non stéroïdiens, l'acétaminophène et l'aspirine sont les médicaments les plus fréquemment impliqués dans l'aggravation du contrôle de la pression artérielle en raison de leur utilisation généralisée
  • les antiacides contenant du sodium
  • les médicaments utilisés pour traiter trouble déficitaire de l'attention/hyperactivité (TDAH) : méthylphénidate, amphétamine, dexméthylphénidate et dextroamphétamine
  • les antidépresseurs : inhibiteurs de la monoamine oxydase, antidépresseurs tricycliques et inhibiteurs de la recapture de la sérotonine et de la norépinéphrine
  • les antipsychotiques atypiques comme la clozapine et l'olanzapine
  • les décongestionnants contenant de la phényléphrine ou de la pseudoéphédrine
  • les médicaments coupe-faim
  • les suppléments à base de plantes comme le millepertuis, l'éphédra et la yohimbine
  • les corticostéroïdes systémiques comme la dexaméthasone, la méthylprednisolone, la prednisone, la prednisolone et la fludrocortisone
  • les minéralocorticoïdes comme la carbénoxolone, la réglisse, la 9-alpha fludrocortisone et le kétoconazole
  • les œstrogènes, androgènes et contraceptifs oraux
  • les immunosuppresseurs comme la cyclosporine
  • l'érythropoïétine humaine recombinante chronique
  • certains agents chimiothérapeutiques comme la gemcitabine (qui cause des lésions microvasculaires)[3].

Évaluation clinique

La section obligatoire Évaluation clinique ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section contient les sous-sections Facteurs de risque, Questionnaire et Examen clinique. Elle détaille les différents items qu'un clinicien doit rechercher lorsqu'il évalue le patient.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
  • Une erreur fréquente est de laisser les facteurs de risque, le questionnaire et l'examen clinique en un ou des paragraphes dans la section Évaluation clinique, mais de ne pas détailler les sous-sections Facteurs de risque, Questionnaire et Examen clinique.
Exemple:
 
  • Évaluation clinique
    • (Aucun texte)
    • Facteurs de risque
      • (Texte)
    • Questionnaire
      • (Texte)
    • Examen clinique
      • (Texte)

L'obtention d'une anamnèse complète et la réalisation d'un bon examen physique sont très importantes lorsque l'on essaie de trouver la cause sous-jacente cause de l'hypertension. Une revue complète des antécédents, une anamnèse ciblée et un examen physique méticuleux peuvent tous contribuer à identifier des facteurs de risque, des symptômes et des signes évocateurs d'une cause identifiable à l'hypertension[3]

Facteurs de risque

La section facultative Facteurs de risque ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Cette section contient les principaux facteurs de risque discriminants à l'histoire. Ces facteurs de risques servent à discriminer une étiologie par rapport à une autre ou une complication potentielle.
Formats:Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques: Facteur de risque discriminant
Commentaires:
 
  • Alors que la section Approche clinique sert à intégrer les facteurs de risque, les signes, les symptômes et les examens paracliniques, cette section sert uniquement à lister les facteurs de risque discriminants et leur associer des étiologies potentielles.
  • Attention d'utiliser le bon modèle sémantique. Le modèle Facteur de risque discriminant est le bon modèle dans les pages de type Approche clinique. Le modèle Facteur de risque est utilisé exclusivement sur les pages de maladie et de classe de maladie.
  • Les antécédents personnels, familiaux, les habitudes de vie et les médicaments sont détaillés dans cette section (et non dans la section Questionnaire).
  • Cette section ne détaille pas les facteurs de risque d'une étiologie particulière : ceci est laissé aux pages de maladies.
  • La liste à puce est le format à utiliser, toujours précédée d'une courte phrase introductive avec un deux-points.
Exemple:
 
Les facteurs de risque à rechercher chez les patients qui se présentent avec céphalée sont :
  • des antécédents personnels de migraine [Facteur de risque discriminant] qui pourront indiquer cette pathologie
  • des antécédents personnels de cancer [Facteur de risque discriminant], un drapeau rouge qui évoque des métastases cérébrales
  • l'utilisation chronique de médicaments pour les céphalées [Facteur de risque discriminant] qui pourrait entraîner une céphalée de surconsommation médicamenteuse
  • le tabagisme [Facteur de risque discriminant], pouvant indiquer des métastases cérébrales.

Les facteurs de risque à rechercher chez le patient hypertendu sont : [3]

Questionnaire

La section facultative Questionnaire ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description:
  • Cette section liste des symptômes discriminants au questionnaire.
  • Cette section doit faire l'usage de propriétés sémantiques de type Questionnaire, Symptôme discriminant et Élément d'histoire discriminant.
  • Ces éléments servent à discriminer une étiologie par rapport à une autre ou une complication potentielle.
Formats:Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques: Questionnaire, Symptôme discriminant, Élément d'histoire discriminant
Commentaires:
 
  • Alors que la section Approche clinique sert à intégrer les facteurs de risque, les signes, les symptômes et les examens paracliniques, cette section sert uniquement à lister les symptômes discriminants et leur associer des étiologies potentielles.
  • Attention d'utiliser le bon modèle sémantique. Le modèle Symptôme discriminant est le bon modèle dans les pages de type Approche clinique. Le modèle Symptôme est utilisé exclusivement sur les pages de Maladie et de Classe de maladie.
  • Les éléments d'histoire discriminants se distinguent des symptômes. Par exemple, la chute dans une page d'approche clinique de la céphalée aiguë est un élément d'histoire discriminant (modèle Élément d'histoire discriminant), et non un symptôme.
  • Le modèle Élément d'histoire discriminants est utilisé exclusivement sur les pages de type Approche clinique. Le modèle Élément d'histoire est utilisé sur les pages de type Maladie et Classe de maladie.
  • Cette section ne détaille pas l'histoire d'une étiologie particulière : ceci est laissé aux pages de maladies. La section Approche clinique permet d'expliquer les caractéristiques distinctives et discriminantes pour les différents diagnostics au questionnaire, à l'examen clinique et aux examens paracliniques.
  • La liste à puce est le format à utiliser, toujours précédée d'une courte phrase introductive avec un deux-points.
Exemple:
 
Chez les patients atteints de dyspnée aiguë, les symptômes à rechercher sont :
  • au questionnaire cardiaque [Questionnaire] :
    • l'oedème des membres inférieurs [Symptôme discriminant], qui évoque une insuffisance cardiaque décompensée
    • une douleur thoracique [Symptôme discriminant] qui évoque un syndrome coronarien aigu, une insuffisance cardiaque décompensée ou une embolie pulmonaire
    • la lipothymie [Symptôme discriminant] et la la syncope [Symptôme discriminant], qui pourront être présents lors du syndrome coronarien aigu, de l'arrythmie et de l'embolie pulmonaire
    • etc.
  • au questionnaire pulmonaire [Questionnaire]
    • la toux [Symptôme discriminant], présente dans la pneumonie et l'EAMPOC et parfois dans l'embolie pulmonaire et l'insuffisance cardiaque
    • les crachats [Symptôme discriminant], présents dans la pneumonie et l'EAMPOC
    • les hémoptysies [Symptôme discriminant] sont un symptôme grave qui indique une potentielle embolie pulmonaire
    • un traumatisme récent [Élément d'histoire discriminant] évoque une fracture de côte ou une costo-chondrite
  • etc.

À l'anamnèse, plusieurs symptômes peuvent aider à orienter le diagnostic différentiel de la pression élevée: [3]

Examen clinique

La section facultative Examen clinique ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description:
  • Cette section traite des signes à rechercher à l'examen clinique qui permettent de différencier les étiologies entre elles.
  • Cette section doit faire l'usage du modèle Examen clinique et du modèle Signe clinique discriminant.
  • Ces éléments servent à discriminer une étiologie par rapport à une autre ou une complication potentielle.
Formats:Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques: Examen clinique, Signe clinique discriminant
Commentaires:
 
  • Alors que la section Approche clinique sert à intégrer les facteurs de risque, les signes, les symptômes et les examens paracliniques, cette section sert uniquement à lister les examens cliniques et les signes cliniques discriminants et leur associer des étiologies potentielles.
  • Attention d'utiliser le bon modèle sémantique. Le modèle Signe clinique discriminant est le bon modèle dans les pages de type Approche clinique. Le modèle Signe clinique est utilisé exclusivement sur les pages de maladie et de classe de maladie.
  • Cette section ne détaille pas l'examen clinique et les signes cliniques d'une étiologie particulière : ceci est laissé aux pages de maladies. La section Approche clinique permet d'expliquer les caractéristiques distinctives et discriminantes pour les différents diagnostics au questionnaire, à l'examen clinique et aux examens paracliniques.
  • La liste à puce est le format à utiliser, toujours précédée d'une courte phrase introductive avec un deux-points.
Exemple:
 
Chez les patients atteints d'une dyspnée aiguë, les éléments suivants sont à rechercher à l'examen clinique :
  • à l'examen cardiaque [Examen clinique] :
    • un souffle systolique [Signe clinique discriminant] indique une sténose aortique critique
    • de l'oedème des membres inférieurs [Signe clinique discriminant] indique une insuffisance cardiaque décompensée
    • la TVC augmentée [Signe clinique discriminant] évoque une insuffisance cardiaque décompensée ou sera présent dans 13% des embolies pulmonaires
  • à l'examen pulmonaire [Examen clinique] :
    • des crépitants [Signe clinique discriminant] en présence d'une pneumonie ou d'une surcharge secondaire à une insuffisance cardiaque décompensée.
    • des sibilances [Signe clinique discriminant] en cas d'asthme, d'EAMPOC et parfois d'insuffisance cardiaque.

À l'examen physique, il est pertinent de rechercher les éléments suivants qui peuvent orienter vers une cause précise de l'élévation de la tension artérielle. Évidemment, chacun reste à interpréter conjointement avec le reste du tableau clinique. Certains éléments de l'examen physique constituent des signaux d'alarmes pour des causes d'HTA représentant une urgence médicale, et seront discutées dans la section "Drapeaux rouges". [6][7][8]

Examens paracliniques

La section obligatoire Examens paracliniques ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section décrit les examens paracliniques (ex. laboratoires, imageries, etc.) à effectuer pour cette approche clinique. Les signes paracliniques discriminants orientant vers une étiologie particulière ou une complication sont listés.
Formats:Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques: Examen paraclinique, Signe paraclinique discriminant
Commentaires:
 
  • En lisant cette section, le lecteur devrait être en mesure de comprendre les indications et les signes paracliniques attendus pour chaque examen paraclinique, ce qui lui permettra d'avoir une compréhension approfondie de la manière d'utiliser les examens paracliniques pour naviguer le diagnostic différentiel et diagnostiquer la maladie. La section Approche clinique permet d'expliquer les caractéristiques distinctives et discriminantes pour les différents diagnostics au questionnaire, à l'examen clinique et aux examens paracliniques.
  • Chaque examen paraclinique devrait être défini à l'aide d'une propriété sémantique de type Examen paraclinique. Le modèle Signe paraclinique n'est pas utilisé.
  • La liste à puce ou le tableau sont les formats à utiliser. Lorsque la liste à puce est utilisée, celle-ci est toujours précédée d'une courte phrase introductive avec un deux-points.
Exemple:
 
Les examens paracliniques suggérés dans le cas d'une céphalée aiguë sont :
  • une tomodensitométrie cérébrale sans contraste [Examen paraclinique] pour éliminer un saignement intracrânien [Signe paraclinique discriminant] (AVC démorragique) et des masses intracrâniennes [Signe paraclinique discriminant] (métastases ou cancer cérébal) grossières
  • une ponction lombaire [Examen paraclinique] si le patient fait de la fièvre ou s'il y a des signes de méningisme à l'examen physique :
    • en cas de méningite, une leucocytose importante dans le LCR [Signe paraclinique discriminant] et une coloration au Gram positive [Signe paraclinique discriminant] est caractéristique
  • une vitesse de sédimentation [Examen paraclinique] chez tous les patients de plus de 50 ans pour éliminer l'artérite temporale ou chez tous les patients qui pourraient avoir des symptômes compatibles
  • etc.

Les examens paracliniques proposés dans le cas d'un patient hypertendus dépendent de la présentation clinique. En effet, les facteurs de risque, l'anamnèse et l'examen physique suffisent la plupart du temps à générer une hypothèse diagnostique la plus probable. Les tests paracliniques peuvent aider à préciser la cause du diagnostic, notamment d'hypertension secondaire :[3]

Drapeaux rouges

La section obligatoire Drapeaux rouges ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description:
  • Les drapeaux rouges sont des signes, des symptômes, des facteurs de risque ou des signes paracliniques qui, lorsqu'ils sont présents, peuvent orienter vers un diagnostic grave ou demandant une prise en charge immédiate.
  • Chaque drapeau rouge devrait être défini à l'aide d'une propriété sémantique de type Drapeau rouge.
Formats:Liste à puces
Balises sémantiques: Drapeau rouge
Commentaires:
 
  • La liste à puce est le format à utiliser, toujours précédée d'une courte phrase introductive avec un deux-points.
  • Cette section doit rester simple et courte.
Exemple:
 
Les drapeaux rouges des patients qui se présentent en céphalée aiguë sont :
  • une altération de l'état de conscience [Drapeau rouge] indique une possible méningite, encéphalite, un AVC hémorragie ou une HIP
  • une faiblesse [Drapeau rouge] évoque un AVC
  • de la diplopie [Drapeau rouge] évoque également un AVC du tronc ou une lésion occupant de l'espace
  • une immunosuppression [Drapeau rouge] pourrait évoquer une méningite, encéphalite ou un abcès cérébral ou spinal
  • etc.

Plusieurs signes cliniques chez le patient hypertendus représentent des signaux d'alarme pour une condition grave qui pourrait nécessiter une prise en charge immédiate. Selon le contexte clinique, l'hypertension comme telle peut être la cause tout comme la conséquence d'une condition médicale urgente.

Les signes suivants évoquent une atteinte des organes cibles liées à une crise hypertensive (TA >180/110) et nécessitent tous une prise en charge immédiate à l'urgence [6][2]:

D'autres signes cliniques peuvent aussi représenter des drapeaux rouges, tels :

  • un antécédent de sclérodermie, indiquant la possibilité d'une crise rénale sclérodermique
  • un trauma crânien aigu récent
  • une grossesse en cours, qui doit absolument faire suspecter la possibilité de pré-éclampsie et justifie des investigations
  • l'utilisation connue de médicaments pouvant causer un état hyperadrénergique, lequel cas doit soulever la possibilité d'une hypertension iatrogène.

Approche clinique

La section facultative Approche clinique ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description:
  • Alors que les sections Évaluation et Examens paracliniques servent à énumérer, cette section sert à intégrer tous ces éléments pour discuter du raisonnement du clinicien. C'est en quelque sorte la manière dont les cliniciens réfléchissent lorsque confrontés à cette maladie. C'est la section par excellence pour l'enseignement.
  • En lisant cette section, le lecteur doit être en mesure de comprendre la stratégie à adopter au questionnaire, à l'examen clinique et aux examens paracliniques pour naviguer les étiologies de l'approche clinique.
Formats:Liste à puces, Tableau, Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
  • C'est la seule section dans laquelle on peut répéter des informations qui ont déjà été mentionnées auparavant.
  • L'utilisation du diagramme est encouragée (voir Aide:Diagramme).
  • Le format attendu est libre (texte, liste, tableau, diagramme).
  • La section Approche clinique permet d'expliquer les caractéristiques distinctives et discriminantes pour les différents diagnostics au questionnaire, à l'examen clinique et aux examens paracliniques. C'est une section où les trucs du métier, les stratégies pour le diagnostic et le raisonnement clinique sont expliqués : c'est la section idéale pour l'enseignement.
Exemple:
 

Le diagnostic repose d'abord et avant tout sur la méthode de mesure de la TA. Une valeur de TA élevée unique dans un contexte de bureau médical, de pharmacie, ou un valeur unique à la maison, ne suffit pas à poser un diagnostic de tension artérielle élevée. Une hypertension artérielle suspectée devrait être évaluée au moyen d'un appareil à oscillométrie et conciste à prendre plusieurs mesures séquentielles.

Le clinicien évaluant un patient avec une hypertension artérielle doit utiliser une approche clinique complète en identifiant les facteurs de risques, les éléments pertinents de l'anamnèse et de l'examen physique tels que mentionnés ci-haut. Il doit garder en tête tous les signaux d'alarmes pouvant soulever la possibilité d'une condition grave et urgente nécessitant une prise en charge immédiate. On parle de crise hypertensive ou d'urgence hypertensive lorsqu'un patient présente une hypertension artérielle sévère associée à une atteinte d'organes cibles, tel le système nerveux central et les reins.

Par ailleurs, le clinicien peut utiliser les différents examens paracliniques à sa disposition, tels que nommés ci-dessus, pour aiguiller son diagnostic. À nouveaux, le diagnostic différentiel du patient hypertendu est une maladie rénale chronique, une polykystose rénale autosomique dominante, une sténose de l'artère rénale, une dysplasie fibromusculaire, un hyperaldostéronisme primaire, le syndrome/maladie de Cushing, une hyperthyroïdie, une hypothyroïdie, une hyperparathyroïdie, un phéochromocytome, une acromégalie, une hyperplasie congénitale des surrénales, une coarctation de l'aorte, une apnée du sommeil, médicament hypertension induite, grossesse, sclérodermie.[3]

Approche clinique de l'hypertension artérielle


*intégrer diagramme si possible**

Traitement

La section obligatoire Traitement ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description: La section contient la prise en charge générale qui s'applique à l'ensemble des étiologies. Que doit-on faire avant que la cause n'ait été clairement établie ? Des traitements généraux doivent-ils être amorcés avant l'identification de la cause ? Comment traite-t-on la symptomatologie du patient ? Quelles sont les indications d'hospitalisation ? Quand doit-on demander une consultation ? Un résumé de la prise en charge de certaines étiologie clés peut aussi être résumée avec un lien vers la page dédiée à la maladie.
Formats:Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques: Traitement, Traitement pharmacologique (seulement pour le traitement des symptômes, pas pour les étiologies)
Commentaires:
 
  • Le traitement spécifique associé à chaque étiologie est spécifié sur sa page de maladie (ne pas la décrire sur la page d'approche clinique). Le traitement général en lien avec l'approche clinique est décrit (par exemple, le soulagement du symptôme).
  • La liste à puce est le format à utiliser, toujours précédée d'une courte phrase introductive avec un deux-points. Le tableau peut être adéquat en fonction du contexte.
  • Des algorithmes de traitement peuvent être présentés avec le modèle Flowchart (voir Aide:Diagramme).
Exemple:
 

Une fois que l'approche clinique et l'investigation ont identifié le diagnostic d'hypertension artérielle, il convient d'appliquer une prise en charge basée sur les causes. D'une part, si une hypertension essentielle est le diagnostic le plus probable, un traitement antihypertenseur pourrait être indiqué. Si une hypertension secondaire est davantage probable, il faut adresser la cause sous-jacente.

Prise en charge de l'hypertension essentielle[9]

Les méthodes non-pharmacologiques sont la première ligne de traitement de l'hypertension essentielle. Hypertension Canada[10] recommande en la matière une augmentation de l'activité physique (30 à 60 min d’exercice dynamique, d’intensité modérée 4 à 7 jours/sem), l'atteinte d'un poids sain (IMC cible 18,5-24,9 kg/m2 et tour de taille < 102 cm chez les hommes et < 88 cm chez les femmes) ainsi que l'abandon tabagique. Par ailleurs, il est recommandé d'opter pour une consommation modérée d'alcool (deux consommations ou moins par jour) et d'adopter une alimentation saine (alimentation DASH faible en sodium et riche en potassium). Les intervention cognitivo-comportementales et les thérapies de relaxations sont aussi recommandées.

Les méthodes pharmacologiques pour traiter l'hypertension essentielles sont indiquées dans les situations suivantes : [11]

  1. des tensions artérielles diastoliques moyennes de 100mmHg ou plus ou des valeurs de tension artérielle systoliques moyennes de 160mmHg ou plus, et cela chez les patients qui n'ont aucune atteinte d'organe cible ou aucun autre risque cardiovasculaire,
  2. des tensions artérielles diastoliques moyennes de 90mmHg ou plus ou systoliques de 140mmHg ou plus en présence d'atteinte des organes cibles ou d'autres facteurs de risques cardiovasculaires concomitant.
  3. des tensions artérielles systoliques de 130mmHg ou plus chez les patients à haut risque cardiovasculaire de plus de 50ans. Considérer une cible de traitement de 120mmHg de tension artérielle systolique pour ces patients.

Les options de molécules en première intention, en monothérapie sont les suivantes : [12]

  1. un diurétique thiazidique ou thiazide-like, en choisissant préférentiellement ceux avec une longue durée d'action
  2. un b-bloqueur, principalement chez les patients de moins de 60ans,
  3. un inhibiteur de l'enzyme de conversion (IECA) chez les patients non-noirs,
  4. un antagoniste des récepteurs de l'angiotensine II (ARA),
  5. un bloqueur de canaux calciques à longue action

Les associations de médicaments en monocomprimé (AMM) sont ceux combinant un IECA avec un BCC, un ARA avec un BCC ou un IECA ou un ARA avec un diurétique.


Les cibles de traitement sont présentées dans le tableau ci-contre, inspiré d'Hypertension Canada : [13]

Seuils de pression artérielle pour l’instauration du traitement antihypertenseur et cibles de traitement chez les adultes.
Population seuil de TA pour débuter un traitement cible de traitement pour la TA
(mmHg) TA systolique TA diastolique TA systolique TA diastolique
Risque élevé ≥ 130 NA <120 NA
Diabète de type 2 ≥ 130 ≥ 80 <130 < 80
Risque élevé ou modéré ≥ 140 ≥ 90 <140 < 90
Risque faible ≥ 160 ≥ 100 <140 < 90

Les niveaux de risques utilisés pour définir les cibles sont définis par les critères ci-dessous : [13]

Niveau de risque des patients atteints d'hypertension essentielle
Risque Définition
Élevé Les personnes de ≥ 50 ans AYANT une PS 130-180 mm Hg ET

au moins un des facteurs de risque de MCV suivants devraient être soumises, après analyse, à un traitement intensif de la TA :

  • Maladie cardiovasculaire clinique ou infraclinique OU
  • Maladie rénale chronique (néphropathie non diabétique, protéinurie < 1 g/d, *DFGe : 20-59 ml/min/1,73 m2 ) OU
  • Risque global estimé de MCV sur 10 ans < 15 % OU
  • Âge ≥ 75 ans

± Score de risque de MCV de Framingham

Modéré Plusieurs facteurs de risque de maladie cardiovasculaire et risque global sur 10 ans : 10-14 %
Faible Pas de lésion d'organe cible ou de facteur de risque de maladie cardiovasculaire et risque global sur 10 ans : < 10 %

Prise en charge de l'hypertension secondaire

La prise en charge de l'hypertension secondaire comprend un contrôle adéquat de la pression artérielle avec des médicaments antihypertenseurs et le traitement des causes secondaires mentionnées ci-dessus. Cette section traite brièvement de la prise en charge des causes les plus courantes d'hypertension secondaire. [3] Les méthodes non-pharmacologiques de l'hypertension artérielle essentielles peuvent certainement aussi être utile pour le traitement de l'hypertension secondaire, de façon complémentaire aux traitements présentés ci-bas.

Maladie du parenchyme rénal :[3]

L'hypertension entraînant une maladie du parenchyme rénal implique principalement une maladie rénale chronique (MRC) et une maladie polykystique des reins autosomique dominante (PKRAD).[3]

i. La prise en charge de l'insuffisance rénale chronique comprend le traitement des causes réversibles responsables de l'IRC (par exemple, traiter l'hypovolémie avec des liquides, éviter l'utilisation de néphrotoxines, soulager l'obstruction des voies urinaires) et ralentir la vitesse de progression de la maladie. Pour ralentir le taux de progression, un contrôle adéquat de la pression artérielle, une diminution des protéines urinaires, un contrôle glycémique, des changements de style de vie comme la restriction des protéines alimentaires et l'aide au sevrage tabagique. Les inhibiteurs de l'enzyme de conversion de l'angiotensine (ECA) et les inhibiteurs des récepteurs de l'angiotensine II (ARA) sont les meilleurs antihypertenseurs à utiliser dans l'IRC protéinurique. L'utilisation de bicarbonate chez les patients atteints d'acidose métabolique chronique ralentit la progression vers l'insuffisance rénale terminale.[14][3]

ii. Les patients atteints de PKRAD ont éventuellement besoin d'une thérapie de remplacement rénal. Avant ce stade, la prise en charge de l'hypertension se fait par des anti-hypertenseurs : IEC ou ARA et restriction sodée. Le tolvaptan est une option chez les patients qui présentent un risque élevé de progression vers l'IRC. Il diminue le taux de diminution du taux de filtration glomérulaire estimé.

Hypertension rénovasculaire : [3]

La prise en charge de l'hypertension rénovasculaire (c'est-à-dire la sténose de l'artère rénale due à une maladie athéroscléreuse ou à une dysplasie fibromusculaire) se divise en thérapie médicale et revascularisation. La thérapie médicale implique l'utilisation d'antihypertenseurs pour contrôler la pression artérielle et, dans le cas de la maladie athéroscléreuse, l'utilisation d'antiplaquettaires, de statines, de régimes alimentaires et de changements de mode de vie. Les inhibiteurs de l'ECA et les ARA sont les antihypertenseurs de choix. Les autres antihypertenseurs qui sont des options de traitement sont les inhibiteurs calciques et les diurétiques thiazidiques.[3]

La revascularisation se fait généralement par angioplastie percutanée avec stenting de l'artère rénale. La chirurgie (qui comprend fréquemment un pontage aorto-rénal ou parfois l'ablation du rein «presseur») est réservée aux patients présentant une anatomie complexe.[3]

Chez les patients suivants, la revascularisation peut être plus bénéfique qu'un traitement médical seul : [3]

  • les patients présentant un œdème pulmonaire éclair récurrent
  • un échec ou intolérance à un traitement médical optimal
  • une hypertension réfractaire
  • une baisse de la fonction rénale inexpliquée et progressive
  • une initiation récente à la dialyse chez un patient suspecté de sténose de l'artère rénale
  • une augmentation aiguë de la créatinine après un traitement médical et chez les patients ayant un indice de résistance rénale inférieur à 80 mmHg au Doppler[3]
Hyperaldostéronisme primaire : [3]

L'hyperaldostéronisme primaire unilatéral (par exemple, l'hyperplasie surrénalienne unilatérale ou l'adénome produisant de l'aldostérone) est traité par surrénalectomie laparoscopique unilatérale. Si le patient n'est pas un candidat à la chirurgie ou s'il souffre d'une surrénale bilatérale, une prise en charge médicale avec un antagoniste des récepteurs minéralocorticoïdes est recommandée - la spironolactone étant l'agent principal et l'éplérénone étant l'alternative.[15] [3]

Apnée obstructive du sommeil : [3]

La thérapie par pression positive continue (PPC) est le pilier du traitement de l'AOS. À noter, cependant, les modifications du mode de vie comme la perte de poids, ainsi que l'utilisation de la CPAP ont un effet synergique sur l'abaissement de la tension artérielle et sont meilleures que l'une ou l'autre intervention seule.[16] [3]

Une alternative à la CPAP est les appareils buccaux, utilisés dans le SAOS léger à modéré, qui sont non inférieurs à la CPAP dans la réduction de la pression artérielle et peuvent même aider à une meilleure observance chez les patients. Chez les patients réfractaires au traitement ci-dessus, peu de chirurgies des voies respiratoires supérieures peuvent être effectuées pour soulager les symptômes et réduire la pression artérielle, comme l'uvulopalatopharyngoplastie (UPPP) chez les adultes et l'amygdalectomie et l'adénoïdectomie chez les enfants. Parallèlement à cela, les médicaments antihypertenseurs sont également utiles, en particulier ceux qui modulent le système rénine-angiotensine (les inhibiteurs de l'ECA, les ARA, les antagonistes de l'aldostérone et les bêta-bloquants sont les meilleures options).[17][3]

Hypertension d'origine médicamenteuse :

Dans l'hypertension d'origine médicamenteuse, dès l'identification du médicament coupable, il faut établir la possibilité de le modifier ou le cesser, selon la situation clinique.[3]

Grossesse :

L'hypertension pendant la grossesse comprend l'hypertension chronique, l'hypertension gestationnelle, la pré-éclampsie et l'éclampsie. L'hypertension chronique est lorsque l'hypertension survient avant la grossesse ou avant 20 semaines de gestation, alors que les trois autres surviennent après 20 semaines. La pré-éclampsie est associée à une protéinurie et l'éclampsie est associée à des convulsions.[3]

Les interventions pour l'hypertension pendant la grossesse sont les modifications du mode de vie et les antihypertenseurs. Les antihypertenseurs couramment utilisés pendant la grossesse sont le labétalol, la nifédipine et la méthyldopa.[3]

En cas d'hypertension artérielle sévère (prééclampsie sévère, éclampsie et syndrome HELLP), la norme de soins est l'accouchement, en particulier après 37 semaines de gestation. Si une diminution aiguë de la pression artérielle est nécessaire, le labétalol intraveineux ou l'hydralazine intraveineuse sont des options. Le sulfate de magnésium prévient les convulsions.[18][19][3]

Suivi

La section facultative Suivi ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Cette section traite du suivi de l'approche clinique
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
  • Est-ce que la patient aura besoin d'être revu dans X semaines ?
  • Quels doivent être les consignes données au patient ?
  • Y a-t-il des examens paracliniques à répéter ?
  • Cette section peut également traiter du suivi intrahospitalier.
Exemple:
 

Le médecin de soins primaires et/ou l'infirmière praticienne du patient peuvent être la principale personne impliquée dans le diagnostic d'une cause secondaire d'hypertension. Mais une équipe interprofessionnelle de spécialistes composée d'un néphrologue, d'un cardiologue, d'un endocrinologue, d'un rhumatologue et de chirurgiens peut aider au diagnostic et à la prise en charge du patient. Les infirmières jouent également un rôle essentiel dans les soins aux patients, tout comme les pharmaciens. Par conséquent, la communication interprofessionnelle et la coordination des soins entre les médecins, les infirmières et les autres professionnels de la santé sont essentielles pour améliorer les résultats pour les patients. [Niveau 5][3]

Complications

La section facultative Complications ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Cette section traite des complications possibles de l'approche clinique classées en ordre de probabilité (si possible).
Formats:Liste à puces, Texte
Balises sémantiques: Complication
Commentaires:
 
  • Chaque complication doit être spécifiée à l'aide du modèle Complication. Si possible, veuillez ajouter la fréquence des complications.
  • Attention ! Les complications sont celles de l'approche clinique elle-même et non de son traitement. Par exemple, l'anémie est une complication de l'hémorragie digestive basse, mais la perforation intestinale en raison d'une colonoscopie doit plutôt être décrit sur la page de la procédure Colonoscopie.
Exemple:
 

L'hypertension artérielle, surtout lorsque non traitée, est un facteur de risque important pour toutes les maladies cardiovasculaires.

Certaines des complications possibles en lien avec l'hypertension sont[3][20]:

Particularités

La section facultative Particularités ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Cette section traite des particularités concernant la gestion de l'approche clinique pour certaines clientèles.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
Exemple:
 

Gériatrie

La section facultative Gériatrie ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Cette section mentionne les particularités concernant la gestion de l'approche clinique chez une clientèle gériatrique.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
  • Le format texte est à privilégier.
  • Il est possible que l'approche clinique en gériatrie nécessite une approche clinique complètement différente. Dans ce cas, il est préférable de faire un page d'approche clinique séparée. (ex. Ictère chez le nouveau-né est trop différente de l'Ictère chez la personne âgée).
Exemple:
 

L'approche à l'hypertension en gériatrie diffère principalement par rapport au cibles de traitement.

Tel que décrit plus haut, la population de >75ans est considérée comme à haut risque et la TAS à viser devrait être <120. [13]

Toutefois, il convient d'établir des cibles de traitement moins agressives chez les personnes âgées avec une faible espérance de vie liée à de multiples comorbidités, notamment une fragilité importante, des troubles neurocognitifs et/ou les patients hospitalisé et institutionnalisés. Il faut d'ailleurs considérer avec soin que la diminution de la tension artérielle chez les personnes âgées fragiles peut avoir un impact sur les fonctions mentales, pouvant causer de la fatigue et de la somnolence. [20]

Il convient d'accorder une attention particulière à l'hypotension orthostatique, de laquelle les personnes âgées ont plusieurs comorbidités qui les prédisposent. Chez les patients connus HTO qui font aussi de l'HTA, les seuils de tension cibles sont plus permissifs. [20]

Pédiatrie

L'approche de l'hypertension chez la population gériatrique diffère en plusieurs points à l'approche adulte. D'abord, les seuils diagnostics chez les moins de 13ans sont basés sur les percentiles de pressions pour l'âge, le sexe, la taille et le poids. À partir de 13 ans, les critères diagnostics sont les mêmes que chez l'adulte. [21]

La distinction entre l'hypertension essentielle et secondaire est la même chez les enfants que chez les adultes. Le tableau suivant présente les caractéristiques pédiatriques qui orientent vers une cause essentielle ou secondaire d'hypertension. [21]

Caractéristiques cliniques en faveur d'hypertension essentielle et secondaire en pédiatrie[20]
Hypertension essentielle Hypertension secondaire
Enfants plus vieux et adolescents Âge < 6ans, et prépubertaire
Comorbidités : surpoids, obésité Hypertension diastolique et/ou hypertension nocturne
Antécédent familial d'hypertension essentielle Antécédent familial de cause mongénique d'hypertension secondiare (ex. polykystose rénale autosomique dominante)
Asymptomatiques Plus souvent symptomatiques en lien avec la cause sous-jacente (ex. céphalée, diaphorèse et tachycardie en présence d'excès de catécholamines lié à un phéochromocytome)

Il faut par ailleurs rechercher des Antécédent personnel orientant vers une cause rénale d'hypertension, notamment une pyélonéphrite, des anomalies congénitales urologiques ou rénales, ou une histoire périnatale avec oligohydramnios, anoxie périnatale ou cathétérisation de l'artère ombilicale. Comme chez l'adulte, toute suspicion de cause secondaire d'hypertension nécessite une investigation complémentaire et un traitement de la cause sous-jacente.

Il convient par ailleurs de procéder à un dépistage des autres facteurs de risque et comorbidités cardiovasculaire (obésité, dyslipidémie, diabète sucré) au moment du diagnostic. Les investigations initiales recommandées, selon les hypothèses diagnostiques sont :

  • la créatinine, l'urée, les électrolytes
  • un bilan lipidique
  • une analyse d'urine
  • une HbA1c et l'alanine transaminase chez les enfants obèse
  • un dépistage de drogue si suspecté
  • une échographie rénale, selon la suspicion clinique de cause secondaire d'origine rénale
  • une échographie cardiaque pour évaluer la possibilité de complications de l'hypertension (hypertrophie ventriculaire)
  • d'autres tests ciblés en présence de suspicion d'hypertension secondaire.

Les cibles de traitement recommandées sont de <120/80mmHg. [22]

En ce qui concerne le traitement de l'hypertension en pédiatrie, le traitement non-pharmacologique tel que décrit plus haut pour les adultes reste la première ligne de prise en charge en présence d'hypertension primaire sans atteinte d'organes cibles ni présence d'autres facteurs de risque cardiovasculaire. Chez ces patients, le traitement pharmacologique est recommandé si les cibles ne sont pas atteintes 6 mois après le début des interventions. Les patients avec hypertension symptômatique ou avec présence d'atteinte des organes cibles et/ou d'autres facteurs de risques cardiovasculaire devraient se voir débuter un traitement non-pharmacologique et pharmacologique d'emblée. En présence de symptômes neurologiques concommitant et d'une élévation sévère de l'hypertension, l'urgence hypertensive doit être considérer et un traitement urgent débuté. [22]

Le choix d'antihypertenseur en pédiatrie se faire selon la cause sous-jacente. On choisira alors : [22]

  • un inhibiteur de l'enzyme de conversion (IECA), un bloqueur des récepteur de l'angiotensine (ARB) ou un bloqueur des canaux calciques (BCC) en hypertension essentielle
  • un bloqueur des canaux calcique en maladie rénovasculaire (éviter les IECA et ARB vu la possibilité de réduction du débit de filtration glomérulaire)
  • un IECA ou un ARB en insuffisance rénale chronique et en présence de diabète sucré concommitant
  • un BCC de préféence chez les femmes actives sexuellement vu le potentiel tératogène des IECA et ARB.
La section facultative Pédiatrie ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Cette section mentionne les particularités concernant la gestion de l'approche clinique chez une clientèle pédiatrique.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
  • Le format texte est à privilégier.
  • Il est possible que l'approche clinique en pédiatrie nécessite une approche clinique complètement différente. Dans ce cas, il est préférable de faire un page d'approche clinique séparée. (ex. Ictère chez le nouveau-né est trop différente de l'Ictère chez la personne âgée)
Exemple:
 

Références

__NOVEDELETE__
  1. Alexandre Vallée, Michel E. Safar et Jacques Blacher, « [Essential hypertension: Definitions, hemodynamic, clinical and therapeutic review] », Presse Medicale (Paris, France: 1983), vol. 48, no 1 Pt 1,‎ , p. 19–28 (ISSN 2213-0276, PMID 30665781, DOI 10.1016/j.lpm.2018.11.017, lire en ligne)
  2. 2,0 et 2,1 Sharana Hegde et Narothama R. Aeddula, StatPearls, StatPearls Publishing, (PMID 31335025, lire en ligne)
  3. 3,00 3,01 3,02 3,03 3,04 3,05 3,06 3,07 3,08 3,09 3,10 3,11 3,12 3,13 3,14 3,15 3,16 3,17 3,18 3,19 3,20 3,21 3,22 3,23 3,24 3,25 3,26 3,27 3,28 3,29 et 3,30 https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/31335025
  4. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/21324811
  5. 5,0 et 5,1 https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/28936443
  6. 6,0 et 6,1 « Evaluation and treatment of hypertensive emergencies in adults », sur UpToDate (consulté le 5 novembre 2022)
  7. « Hypothyroïdie », sur lanthiermed.com (consulté le 7 novembre 2022)
  8. « Hyperthyroïdie », sur lanthiermed.com (consulté le 7 novembre 2022)
  9. bw-ivo, « Professionnels », sur Hypertension Canada (consulté le 21 décembre 2022)
  10. (en-US) « VI. Health behaviour management », sur Hypertension Canada Guidelines (consulté le 21 décembre 2022)
  11. (en-US) « VII. Indications for drug therapy for adults with hypertension without », sur Hypertension Canada Guidelines (consulté le 21 décembre 2022)
  12. (en-US) « VIII. Choice of therapy for adults with hypertension without compelling indications for specific agents », sur Hypertension Canada Guidelines (consulté le 21 décembre 2022)
  13. 13,0 13,1 et 13,2 « Guide pratique fondé sur les lignes directrices d’Hypertension Canada et portant sur la prévention, le diagnostic et le traitement de l’hypertension artérielle ainsi que sur l’évaluation des risques », sur hypertension.ca, (consulté le 21 décembre 2022)
  14. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/25019022
  15. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/26934393
  16. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/24918371
  17. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/29147581
  18. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/30575676
  19. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/23928387
  20. 20,0 20,1 20,2 et 20,3 « Overview of hypertension in adults », sur uptodate.com, (consulté le 25 janvier 2023)
  21. 21,0 et 21,1 (en) « Evaluation of hypertension in children and adolescents », sur uptodate.com, (consulté le 25 janvier 2023)
  22. 22,0 22,1 et 22,2 (en) « Nonemergent treatment of hypertension inchildren and adolescents », sur uptodate.com, (consulté le 25 janvier 2023)
Les sections suivantes sont remplies automatiquement et se peupleront d'éléments à mesure que des pages sont crées sur la plateforme. Pour participer à l'effort, allez sur la page Gestion:Contribuer. Pour comprendre comment fonctionne cette section, voir Aide:Fonctions sémantiques.