« Bloc auriculoventriculaire du troisième degré » : différence entre les versions

De Wikimedica
(J'ai retravaillé l'introduction et la physiopathologie. Les termes pour la physiopathologie peuvent être mélangeants en général donc j'ai essayé de travailler plus avec les termes nodaux et infra-nodaux même si l'utilisation des termes hissiens et infra-hissiens était valide.)
Aucun résumé des modifications
Ligne 100 : Ligne 100 :


Voici les éléments à rechercher au questionnaire si suspicion d’un bloc AV de troisième degré sont<ref name=":0" />:
Voici les éléments à rechercher au questionnaire si suspicion d’un bloc AV de troisième degré sont<ref name=":0" />:
* Les antécédents de syncope suspecte passées
* Les antécédents d'intervention électrophysiologiques passées (eg. ablation de tachycardie par réentrée nodale)
* {{Symptôme|nom=les étourdissements}}
* {{Symptôme|nom=les étourdissements}}
* {{Symptôme|nom=la présyncope}}
* {{Symptôme|nom=la présyncope}}
Ligne 113 : Ligne 115 :
* {{Symptôme|nom=la dyspnée}}.
* {{Symptôme|nom=la dyspnée}}.


Puisque certaines étiologies sont médicamenteuses, il serait pertinent de questionner la prise :  
Puisque certaines étiologies sont médicamenteuses, il serait pertinent de questionner la prise ou l'intoxication (volontaire ou accidentelle) :  


* de {{Étiologie|nom=Bêta-bloqueurs|principale=0}}
* de {{Étiologie|nom=Bêta-bloqueurs|principale=0}}
Ligne 124 : Ligne 126 :
Les enfants et les adolescents avec un bloc AV complet isolé peuvent être asymptomatiques, mais manifesteront en général des symptômes à l’âge adulte<ref>{{Citation d'un ouvrage|prénom1=Valentin|nom1=Fuster|titre=Hurst's the heart|éditeur=McGraw-Hill Medical|date=2008|isbn=978-0-07-149928-6|isbn2=0-07-149928-8|isbn3=978-0-07-149929-3|oclc=134991175|lire en ligne=https://www.worldcat.org/oclc/134991175|consulté le=2022-05-05}}</ref>. Cependant, presque la totalité des patients seront symptomatiques. De plus, ceux avec une pathologie cardiaque sous-adjacente, des complexes QRS larges, un long segment QT ou un bloc AV complet découvert à un jeune âge sont plus à risque d’être symptomatiques et même de mourir subitement<ref>{{Citation d'un ouvrage|prénom1=Valentin|nom1=Fuster|titre=Hurst's the heart|éditeur=McGraw-Hill Medical|date=2008|isbn=978-0-07-149928-6|isbn2=0-07-149928-8|isbn3=978-0-07-149929-3|oclc=134991175|lire en ligne=https://www.worldcat.org/oclc/134991175|consulté le=2022-05-05}}</ref>.
Les enfants et les adolescents avec un bloc AV complet isolé peuvent être asymptomatiques, mais manifesteront en général des symptômes à l’âge adulte<ref>{{Citation d'un ouvrage|prénom1=Valentin|nom1=Fuster|titre=Hurst's the heart|éditeur=McGraw-Hill Medical|date=2008|isbn=978-0-07-149928-6|isbn2=0-07-149928-8|isbn3=978-0-07-149929-3|oclc=134991175|lire en ligne=https://www.worldcat.org/oclc/134991175|consulté le=2022-05-05}}</ref>. Cependant, presque la totalité des patients seront symptomatiques. De plus, ceux avec une pathologie cardiaque sous-adjacente, des complexes QRS larges, un long segment QT ou un bloc AV complet découvert à un jeune âge sont plus à risque d’être symptomatiques et même de mourir subitement<ref>{{Citation d'un ouvrage|prénom1=Valentin|nom1=Fuster|titre=Hurst's the heart|éditeur=McGraw-Hill Medical|date=2008|isbn=978-0-07-149928-6|isbn2=0-07-149928-8|isbn3=978-0-07-149929-3|oclc=134991175|lire en ligne=https://www.worldcat.org/oclc/134991175|consulté le=2022-05-05}}</ref>.
===Examen clinique===
===Examen clinique===
{{Section ontologique|classe=Maladie|nom=Examen clinique}} L'examen clinique permet d'objectiver les signes suivants<ref name=":0" />, qui varient en fonction de la sévérité du bloc AV de 3e degré et de l'étiologie sous-adjacente à:
{{Section ontologique|classe=Maladie|nom=Examen clinique}} L'examen clinique permet d'objectiver les signes suivants<ref name=":0" /><ref>{{Citation d'un ouvrage|prénom1=Peter|nom1=Libby|prénom2=Robert O.|nom2=Bonow|prénom3=Douglas L.|nom3=Mann|prénom4=Gordon F.|nom4=Tomaselli|titre=Braunwald's heart disease : a textbook of cardiovascular medicine|date=2022|isbn=9780323824675|oclc=1286711171|lire en ligne=https://www.worldcat.org/oclc/1286711171|consulté le=2022-06-09}}</ref>, qui varient en fonction de la sévérité du bloc AV de 3e degré et de l'étiologie sous-adjacente à:
* l'{{Examen clinique|nom=examen cardiovasculaire}} :
* l'{{Examen clinique|nom=examen cardiovasculaire}} :
** une {{Signe clinique|nom=bradycardie}}
** une {{Signe clinique|nom=bradycardie}}franche
** Une hypotension artérielle
** un {{Signe clinique|nom=souffle cardiaque anormal}}(forte association du bloc AV avec les cardiomyopathies, valvulopathies ou endocardite)
** un {{Signe clinique|nom=souffle cardiaque anormal}}(forte association du bloc AV avec les cardiomyopathies, valvulopathies ou endocardite)
** Une intensité variable du <nowiki>''B1'', parfois soudainement augmenté et intense (''bruit de canon''</nowiki>)
** Un possible dédoublement du B1 paradoxal
** une {{Signe clinique|nom=onde A canon des jugulaires }}(contraction simultanée des oreillettes et des ventricules)
** une {{Signe clinique|nom=onde A canon des jugulaires }}(contraction simultanée des oreillettes et des ventricules)
** une {{Signe clinique|nom=diminution de la recharge capillaire}}
** une {{Signe clinique|nom=diminution de la recharge capillaire}}
Ligne 140 : Ligne 145 :
** un {{Signe clinique|nom=épanchement pleural}}(si insuffisance cardiaque sous-adjacente)
** un {{Signe clinique|nom=épanchement pleural}}(si insuffisance cardiaque sous-adjacente)
==Examens paracliniques==
==Examens paracliniques==
{{Section ontologique|classe= Maladie|nom=Examens paracliniques}} Les patients en bloc cardiaque complet peuvent présenter une détresse significative. 
{{Section ontologique|classe= Maladie|nom=Examens paracliniques}}
 
*  
Initialement, le bloc AV de 3e degré suit la prise en charge initiale des bradycardies qui est:<ref name=":11" />
Après avoir stabilisé le patient avec une bradycardie significative, la composante la plus importante de l'évaluation initiale est l'électrocardiogramme. Une étude électrophysiologique est parfois indiquée pour établir le diagnostic ou localiser le bloc AV (voir la section diagnostic*)<ref name=":4" />  
* la surveillance des signes vitaux
* l'installation d’une voie IV
* l’investigation ECG
Donc, après avoir stabilisé le patient, la composante la plus importante de l'évaluation initiale est l'électrocardiogramme. Une étude électrophysiologique est parfois indiquée pour établir le diagnostic ou localiser le bloc AV (voir la section diagnostic*)<ref name=":4" />  


Les examens paracliniques pertinents sont :
Les examens paracliniques pertinents sont :
* l'{{Examen paraclinique|nom=électrocardiogramme|indication=Indication}} 
* l'{{Examen paraclinique|nom=électrocardiogramme|indication=Indication}} 
** la {{Signe paraclinique|nom=dissociation complète de l’onde P et du complexe QRS}}
** la {{Signe paraclinique|nom=dissociation complète de l’onde P et du complexe QRS}}
** le {{Signe paraclinique|nom=rythme auriculaire (onde P) plus rapide que le rythme ventriculaire (QRS)}}
** le {{Signe paraclinique|nom=rythme auriculaire (onde P) plus rapide que le rythme ventriculaire (QRS)}}<
** un {{Signe paraclinique|nom=QRS large si échappement ventriculaire}}
** Une dissociation auriculo-ventriculaire complète (absence d'association constamment reproductible entre les onde p et les complexes QRS)
** un {{Signe paraclinique|nom=QRS étroit si échappement jonctionnel}}
** un QRS large et une fréquence inférieure à 40 bpm suggère un échappement ventriculaire
** un QRS étroit et une fréquence >40 bpm suggère un échappement jonctionnel
** La présence d'un délai de conduction interventriculaire (bloc de branche gauche, bloc bifasciculaire)  et de bloc AV du premier degré avant la présentation en BAV du 3e degré suggère un bloc infra-nodal. L'absence de ces trouvailles peut suggérer un bloc nodal.
** des {{Signe paraclinique|nom=signes d'ischémie (possible)}}
** des {{Signe paraclinique|nom=signes d'ischémie (possible)}}
*
*
Ligne 160 : Ligne 163 :


==== Laboratoires ====
==== Laboratoires ====
Les examens sanguins suivants sont importants pour évaluer la stabilité du patient et corriger les anomalies pouvant exacerber sa condition:
Les examens sanguins suivants sont importants pour évaluer la stabilité du patient et corriger les anomalies réversibles le cas échéant:


Un {{Examen paraclinique|nom=bilan de base|indication=Indication}} :
Un {{Examen paraclinique|nom=bilan de base|indication=Indication}} :
* une {{Signe paraclinique|nom=formule sanguine complète}}
* une {{Signe paraclinique|nom=formule sanguine complète}}et un bilan de coagulation notamment à la recherche des éléments suivants
* un {{Signe paraclinique|nom=bilan électrolytique}}
** Leucocytose (infection, eg. maladie de Lyme)
** Thrombopénie ou coagulopathie (en prévision de potentielles interventions comme la pose d'un cardio-stimulateur)
* un {{Signe paraclinique|nom=bilan électrolytique}}pour rechercher les anomalies électrolytiques pouvant être associées avec des blocs AV notamment
** L'hyperkaliémie
** L'hypercalcémie
* une {{Signe paraclinique|nom=glycémie}}
* une {{Signe paraclinique|nom=glycémie}}
* un gaz veineux ou artériel et des lactates afin d'évaluer la perfusion périphérique, une hyperlactatémie et/ou une acidose peut orienter vers une prise en charge plus urgente du BAV du 3e degré
Un {{Examen paraclinique|nom=dosage des troponines|indication=Indication}} afin d'évaluer la possibilité des étiologies suivantes de BAV du 3e degré:
* Syndrome coronarien aigu


* Myocardite
* Maladie de Lyme avec atteinte myocardique


Un {{Examen paraclinique|nom=dosage des troponines|indication=Indication}} :
* En vue de rechercher un infarctus du myocarde




Une fois le patient stabilisé, la recherche des causes secondaires et potentiellement réversibles d’un bloc AV est importante avant d’entamer un traitement <ref name=":6">{{Citation d'un ouvrage|prénom1=Valentin|nom1=Fuster|titre=Hurst's the heart|éditeur=McGraw-Hill Medical|date=2008|isbn=978-0-07-149928-6|isbn2=0-07-149928-8|isbn3=978-0-07-149929-3|oclc=134991175|lire en ligne=https://www.worldcat.org/oclc/134991175|consulté le=2022-05-05}}</ref>. Selon l’anamnèse, des investigations pour des causes médicamenteuses, rhumatologiques, endocriniennes ou infectieuses peuvent être faites, en voici quelques exemples <ref name=":3" />:  
Une fois le patient stabilisé, la recherche des causes secondaires et potentiellement réversibles d’un bloc AV est importante avant d’entamer un traitement <ref name=":6">{{Citation d'un ouvrage|prénom1=Valentin|nom1=Fuster|titre=Hurst's the heart|éditeur=McGraw-Hill Medical|date=2008|isbn=978-0-07-149928-6|isbn2=0-07-149928-8|isbn3=978-0-07-149929-3|oclc=134991175|lire en ligne=https://www.worldcat.org/oclc/134991175|consulté le=2022-05-05}}</ref>. Selon l’anamnèse, des investigations pour des causes médicamenteuses, rhumatologiques, endocriniennes ou infectieuses peuvent être faites, en voici quelques exemples <ref name=":3" />:  


* un {{Signe paraclinique|nom=dosage de digoxine}}
* un {{Signe paraclinique|nom=dosage de digoxine}} pour exclure l'intoxication digitalique accidentelle ou intentionnelle
* une {{Signe paraclinique|nom=TSH}}
* une {{Signe paraclinique|nom=TSH}} afin de rechercher l'hypothyroïdie sévère 
* une {{Signe paraclinique|nom=sérologie pour la maladie de Lyme}}
* une {{Signe paraclinique|nom=sérologie pour la maladie de Lyme}}pouvant être associée à des cardites et des anomalies de conduction électrocardiographiques


==== Imageries ====
==== Imageries ====
Des imageries peuvent être demandées pour évaluer les étiologies possibles du bloc AV de 3e degré et les maladies concomitantes<ref name=":3" /> :
Des imageries peuvent être demandées pour évaluer les étiologies possibles du bloc AV de 3e degré et les maladies concomitantes.<ref name=":3" /> Dans tous les cas, la stabilisation hémodynamique de patients instables par la cardiostimulation temporaire ou permanente est prioritaire à ces examens. Cependant, il arrive que des patients atteints de cette maladie soient assez stables pour permettre certaines de ces investigations.




Ligne 188 : Ligne 202 :




Une {{Examen paraclinique|nom=imagerie de résonance magnétique|indication=}}, à la recherche de:
L'échographie cardiaque peut aussi être utile pour évaluer la fonction ventriculaire gauche systolique. Si jamais cette dernière est inférieure à 35-40%, selon le jugement de l'éléctrophysiologiste, il pourrait être indiqué d'installer un cardiostimulateur-resynchronisateur afin d'éviter la dysfonction cardiaque  reliée à l'asynchronisme induit par la stimulation ventriculaire excessive qu'on peut retrouver dans le contexte de BAV complet permanent. Cela pourrait être d'autant plus pertinent s'il y a un bloc de branche gauche existant.
* une {{Signe paraclinique|nom=amyloïdose}}
 
 
Une {{Examen paraclinique|nom=imagerie de résonance magnétique|indication=}} est relativement plus rarement utilisée dans l'évaluation aigue d'un BAV du 3e degré, à la recherche de:
* une maladie infiltrative telle: amyloïdose, sarcoïdose ou hémochromatose
* une {{Signe paraclinique|nom=myocardite}}
* une {{Signe paraclinique|nom=myocardite}}
* une {{Signe paraclinique|nom=hémochromatose}}
* une {{Signe paraclinique|nom=anomalie cardiaque congénitale}}
* une {{Signe paraclinique|nom=anomalie cardiaque congénitale}}
* une {{Signe paraclinique|nom=dissection aortique}}
Il est à noter que certains cardiostimulateurs sont incompatibles avec l'IRM en général. Ceux de nouvelle génération peuvent parfois être compatibles avec l'IRM mais il faut valider avec les spécialistes responsables du suivi du patient. De plus, l'IRM peut nuire à la qualité technique de l'examen. Tout cela peut faire en sorte que dans certains cas sélectionnés il peut être important d'obtenir l'examen avant l'installation d'un cardiostimulateur si la situation le permet (eg. BAV complet transitoire).
 





Version du 9 juin 2022 à 15:30

Bloc auriculoventriculaire du troisième degré
Maladie
Caractéristiques
Signes Pâleur, Bruits cardiaques, Remplissage capillaire, Bradycardie , Onde A canon des jugulaires, Hypotension artérielle , Diaphorèse , Bruit de canon
Symptômes
Confusion, Signes vitaux, Maladie de Lyme, Myocardite, Pâleur, Chirurgie cardiaque, Intoxication médicamenteuse, Dyspnée , Syndrome coronarien aigu, Nausée, ... [+]
Diagnostic différentiel
Épilepsie, Hypotension orthostatique, Attaque de panique, Accident vasculaire cérébral, Bradycardie sinusale, Tamponnade cardiaque, Hypersensibilité du sinus carotidien, Fibrillation ventriculaire, Tachycardie ventriculaire, Bloc auriculo-ventriculaire du premier degré, ... [+]
Informations
Terme anglais Third-degree atrioventricular (AV) block or complete AV block

Page non révisée
La section obligatoire Définition ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section contient la définition du concept et devrait se résumer à quelques phrases au maximum : il ne s'agit pas d'une introduction. S'il existe des pages alternatives ou des nuances qui seraient susceptibles d'intéresser le lecteur, elles seront mentionnées dans cette section avec des liens. Le format attendu est le texte.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
Une erreur fréquente est de mettre des signes, des symptômes et le traitement dans l'introduction. Dans un soucis de concision, et considérant que votre page sera consultée autant sur ordinateur que sur les téléphones intelligents, la définition sert à définir à la manière d'un dictionnaire.
Exemple:
 
L'appendicite est l'inflammation et l'infection de l'appendice.

Un bloc auriculo-ventriculaire (BAV) est une altération transitoire ou permanente de la conduction normale au niveau auriculo-ventriculaire de sévérité variable (AV) (i.e. pouvant être partielle ou complète). Le bloc AV du troisième degré est une perte complète de communication et de coordination entre les oreillettes et les ventricules. [1] Cette absence de conduction peut être intermittente ou persistante et se manifeste par un rythme d'échappement pouvant être jonctionnel ou ventriculaire.[2] C'est un phénomène qui peut être acquis ou congénital.

Épidémiologie

La section facultative Épidémiologie ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Cette section contient les données épidémiologiques sur la maladie (ex. incidence, prévalence, coûts en hospitalisation, proportion d'hommes-femmes, régions où la prévalence est plus élevée, etc.). Chaque donnée épidémiologique doit être appuyée par une référence. Idéalement, des statistiques canadiennes et québécoises sont mentionnées lorsque disponibles.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
Les facteurs de risque ne sont pas présentés ici, mais bien dans la sous-section Facteurs de risque (Présentation clinique). Le pronostic et l'évolution naturelle de la maladie sont décrits dans la section Évolution.
Exemple:
 
La FRP est une maladie relativement rare qui affecte le plus souvent les patients âgés de 40 à 60 ans. Une prédominance masculine est observée avec un ratio H : F estimé à environ 2:1 ou 3:1. L'incidence de la FRP est inconnue, mais est estimée à 1 pour 200 000 à 500 000 par an.

Bien que les blocs AV soient assez fréquents, les blocs AV du troisième degré sont relativement rares. [3] L'incidence dans la population générale semble être faible, environ 0,02 % à 0,04 %. chez les personnes ayant un fardeau de maladie plus important, l'incidence augmente avec une étude de patients de la Veterans Health Administration, démontrant une incidence de 1,1 % chez les personnes atteintes de diabète sucré et de 0,6 % chez celles souffrant d'hypertension.[4][1] Généralement, les troubles de la conduction cardiaque et la bradycardie sont davantage retrouvés chez les personnes plus âgées. [2]

Étiologies

La section facultative Étiologies ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Cette section décrit les étiologies de la maladie, c'est-à-dire ce qui cause la maladie (ex. le diabète de type 2 cause la néphropathie diabétique). Les étiologies doivent être identifiées avec le modèle Étiologies.
Formats:Texte, Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques: Étiologie
Commentaires:
 
  • Attention ! Les facteurs de risque et les étiologies d'une maladie ne sont pas synonymes. Les étiologies sont ce qui causent la maladie, alors que les facteurs de risque prédisposent. Prenons l'exemple de l'infarctus du myocarde. Parmi les étiologies de l'infarctus du myocarde, on retrouve la thrombose coronarienne, la dissection coronarienne et le vasospasme. Parmi les facteurs de risque de l'infarctus du myocarde, on retrouve le diabète, l'hypertension artérielle, la sédentarité, l'obésité, le tabagisme, etc.
  • Le format attendu est le texte, la liste à puce ou le tableau. S'il y a quelques étiologies, le format texte est à privilégier. S'il y a de multiples étiologies, la liste à puce est à privilégier, précédée par une courte phrase introductive suivie d'un deux-points. S'il y a des catégories d'étiologies avec de multiples étiologies, le tableau est à privilégier. Bref, si vous considérez que la structure est trop complexe, souvent le tableau est l'idéal. Sinon, privilégiez les formats simples, car l'affichage est meilleur pour les téléphones intelligents en format texte et liste à puce.
  • Si disponible, il est intéressant d'ajouter la fraction étiologique à l'intérieur du modèle Facteur de risque.
Exemple:
 
Parmi les étiologies les plus courantes d'occlusion de l'intestin grêle, on retrouve :
  • les adhérences post-chirurgicales [Étiologie] (la plus fréquente)
  • les néoplasies abdominales [Étiologie]
  • les hernies incarcérées [Étiologie]
  • les maladies inflammatoires de l'intestin [Étiologie] (Crohn)
  • l'impaction fécale [Étiologie]
  • les corps étrangers [Étiologie]
  • les abcès intra-péritonéaux [Étiologie]
  • le volvulus [Étiologie].
Les étiologies de l'infarctus du myocarde comprennent la thrombose coronarienne [Étiologie], la dissection coronarienne [Étiologie] et le vasospasme coronarien [Étiologie].

La cause sous-jacente des blocs AV est variée et la même pour tous les degrés de blocs. [5] Les étiologies possibles peuvent être classées selon si elles sont réversibles ou irréversibles ainsi que congénitale ou acquises. [2]

Tableau 1. Les étiologies des blocs AV [2]
Catégories Étiologies
Congénitales
  • mutations génétiques
  • Bloc AV congénital
Infectieuses
Inflammatoires
Ischémiques
Dégénératives
Vagales (augmentation du tonus)
Métaboliques et endocrines
Autres
Iatrogéniques

Physiopathologie

La section facultative Physiopathologie ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: La physiopathologie traite des mécanismes biologiques qui conduisent à l'apparition d'une maladie.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
L'histopathologie doit figurer dans la section Examen paraclinique, et non dans la section physiopathologie.
Exemple:
 
Le VIP est une neurohormone composée de 28 acides aminés et appartenant à la famille des sécrétines-glucagon. Il est produit dans le système nerveux central ainsi que dans les neurones des voies gastro-intestinales, respiratoires et urogénitales. Il agit, via l'expression d'adénylate cyclase cellulaire (AMPc), à titre de vasodilatateur et de régulateur de l'activité des muscles lisses, de stimulateur de la sécrétion d'eau et d'électrolytes par le tractus intestinal, d'inhibiteur de la sécrétion d'acide gastrique et de promoteur du flux sanguin principalement dans le tractus gastro-intestinal. L'ensemble de ces éléments peuvent entraîner une hypokaliémie, une hyperglycémie, une hypomagnésémie et une hypercalcémie qui sont habituellement responsables de la présentation clinique.

Dans un bloc AV de troisième degré, aussi appelé bloc AV complet, la conduction électrique qui se fait normalement entre l’oreillette et le ventricule n’est jamais transmise via les voies de conductions normales AV[6]. Cela mène à une dissociation auriculo-ventriculaire, caractérisée par des ondes P et des complexes QRS avec des fréquences distinctes à l’ECG. Effectivement, le nœud SA poursuit son activité à un rythme fixe, mais les ventricules s'activent par un rythme d'échappement (jonctionnel ou ventriculaire) afin de conserver la fonction cardiaque***.

Les blocs de conduction peuvent survenir à plusieurs endroits au niveau du tissus spécialisé cardiaque soit aux niveaux: nodal ou intra-hissien ou infra-hissien. Dans la pratique cardiologique courante, il est plutôt difficile de différencier le bloc hissien d'un bloc infra-hissien, alors on utilise plutôt la nomenclature: nodal ou infranodal (comprenant intra et infra-hissien).

Les blocs nodaux peuvent voir leur conduction s'améliorer avec l'emploi d'atropine ou à l'exercice. La conduction peut se déteriorer lors de mouvements avec pression thoracique augmentée telle la manoeuvre de Valsalva. Ce type de bloc peut avoir un pronostic meilleur que les blocs infra-nodaux. Des moyens de reconnaître une origine nodale du bloc AV complet sont: l'absence de bloc de branche préalable ou de bloc AV du premier degré, la présence de situation pouvant altérer transitoirement la conduction AV: état vagal, manoeuvre de valsalva, intoxication à la médication bradycardisante (eg. bêta-bloquants).

Les blocs infra-nodaux comprennent les blocs intra-hissien et infra-hissien. Cette distinction est moins cliniquement utile car leur prise en charge est souvent similaire. Ces blocs pourraient avoir une conduction auriculo-ventriculaire se déteriorer à l'exercice et avec l'emploi d'atropine. Plus leur niveau est bas dans le système de His-Purkinje, plus la fréquence cardiaque sera lente et


Présentation clinique

La section obligatoire Présentation clinique ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section contient la sous-section optionnelle Facteurs de risque et les sous-sections obligatoires Questionnaire et Examen clinique.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
  • La section Présentation clinique ne sert qu'à accueillir ces trois sous-sections : aucune information ne doit se retrouver entre le titre de section Présentation clinique et les autres sous-titres. Ce sont les sous-sections qui doivent être détaillées.
  • Une erreur fréquente est de laisser les facteurs de risque, le questionnaire et l'examen physique en un ou des paragraphes dans la section Présentation clinique, mais de ne pas détailler les sous-sections Facteurs de risque, Questionnaire et Examen clinique.
Exemple:
 
  • Présentation clinique

(Aucun texte)

  • Facteurs de risque

(Texte)

  • Questionnaire

(Texte)

  • Examen clinique

(Texte)

Facteurs de risque

La section facultative Facteurs de risque ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Cette section contient les facteurs de risque de la maladie. Ces facteurs de risque peuvent être des maladies, des anomalies génétiques, des caractéristiques individuelles (l'âge, le sexe, l'origine ethnique, un certain type d'alimentation), etc.
Formats:Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques: Facteur de risque
Commentaires:
 
  • Il est obligatoire d'utiliser des propriétés sémantiques de type Facteur de risque pour les énumérer.
  • Attention de ne pas confondre les étiologies avec les facteurs de risque. Les étiologies sont ce qui cause la maladie, alors que les facteurs de risque prédisposent.
  • Le format attendu est la liste à puce simple, qui doit toujours être précédée d'une phrase introductive et d'un deux-point.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur du modèle Facteur de risque (prévalence, RR, rapport de cote, risque attribuable, etc.).
  • Privilégiez la liste à puce aux tableaux. Les deux formes sont acceptées.
Exemple:
 
Les facteurs de risque de l'infarctus du myocarde sont :
  • l'obésité [Facteur de risque]
  • l'hypertension artérielle [Facteur de risque]
  • le tabagisme [Facteur de risque]
  • le diabète [Facteur de risque].

Les facteurs de risque sont :[1]

Questionnaire

La section obligatoire Questionnaire ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section traite des symptômes à rechercher à l'anamnèse (questionnaire). Les symptômes sont ressentis et exprimés par les patients.
Formats:Liste à puces
Balises sémantiques: Symptôme, Élément d'histoire
Commentaires:
 
  • Cette section doit faire l'usage des propriétés sémantiques de type Élément d'histoire et Symptôme lors de l'énumération de ces éléments.
  • Attention de ne pas confondre les signes et les symptômes. Les signes sont objectivées à l'examen physique alors que les symptômes sont relatées par le patient.
    • La dyspnée est un symptôme, alors que la tachypnée est un signe.
    • La tachycardie est un signe, alors que la palpitation est un symptôme.
    • Rarement, certains éléments peuvent être à la fois des signes ET des symptômes. Par exemple, la fièvre peut être mesurée par le patient et figurer au questionnaire.
  • Les symptômes des complications potentielles peuvent être évoqués dans cette section, mais ils ne doivent pas être spécifiés avec des balises sémantiques.
  • Dans les modèles sémantiques, insérez un symptôme par modèle (ne pas regrouper). Par exemple, la nausée et les vomissements doivent être mis dans deux modèles distincts.
  • N'utilisez pas de tableau pour cette section : utilisez plutôt un texte ou une liste à puce. Il faut garder les tableaux pour les sections qui en nécessitent le plus dans le but de ne pas surcharger la page.
  • Les facteurs de risque sont déjà présents dans la section du même nom. Il est inutile de le mentionner de nouveau dans la section Questionnaire.
  • Si vous désirez discuter de la manière de distinguer certains diagnostics différentiels au questionnaire, il est préférable d'utiliser la section Approche clinique ou de créer/améliorer une page de type Approche clinique.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur des modèles Symptôme et Élément d'histoire (prévalence, sensibilité, spécificité, etc.).
Exemple:
 
Les symptômes de l'infarctus du myocarde sont :
  • une douleur thoracique [Symptôme] de type serrement irradiant dans le bras gauche ou dans la mâchoire
  • des nausées [Symptôme]
  • des sueurs [Symptôme]
  • de la dyspnée [Symptôme].

D'autres éléments à rechercher au questionnaire de l'infarctus sont :

  • la prise récente d'inhibiteur de la PDE [ne pas mettre de modèle Symptôme]
  • la prise récente de cocaïne [Élément d'histoire]
  • des palpitations (pourrait signaler des arythmies malignes) [ne pas mettre de modèle Symptôme].

Il est parfois pertinent de mentionner des symptômes qui sont absents, comme dans la pharyngite à streptocoque. Les symptômes de la pharyngite à streptocoque sont :

  • l'odynophagie [Symptôme]
  • la fièvre [Symptôme]
  • l'absence de rhinorrhée [Symptôme]
  • l'absence de changement de la voix [Symptôme]
  • l'absence de toux [Symptôme].

L'état du patient avec un bloc AV peut varier en fonction de la maladie concomitante, de la vitesse du rythme d'échappement [1] et selon si le bloc est fixe ou intermittent. [2]

Voici les éléments à rechercher au questionnaire si suspicion d’un bloc AV de troisième degré sont[1]:


Les patients présentant un bloc AV complet accompagnant un infarctus aigu du myocarde présentent souvent des symptômes ischémiques tels que: [1]

Puisque certaines étiologies sont médicamenteuses, il serait pertinent de questionner la prise ou l'intoxication (volontaire ou accidentelle) :

Les enfants et les adolescents avec un bloc AV complet isolé peuvent être asymptomatiques, mais manifesteront en général des symptômes à l’âge adulte[7]. Cependant, presque la totalité des patients seront symptomatiques. De plus, ceux avec une pathologie cardiaque sous-adjacente, des complexes QRS larges, un long segment QT ou un bloc AV complet découvert à un jeune âge sont plus à risque d’être symptomatiques et même de mourir subitement[8].

Examen clinique

La section obligatoire Examen clinique ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section traite des signes à rechercher lors de l'examen clinique.
Formats:Liste à puces
Balises sémantiques: Examen clinique, Signe clinique
Commentaires:
 
  • Cette section doit faire l'usage de propriétés sémantiques de type Signe clinique lors de l'énumération de ces éléments ainsi que des propriétés de type Examen clinique.
  • Dans certains cas, les signes peuvent être d'autres maladies (voir la section Exemple).
  • Ne pas mettre de symptôme dans l'examen clinique. Les signes cliniques sont objectivés à l'examen physique par le clinicien.
    • La dyspnée est un symptôme, alors que la tachypnée est un signe.
    • La tachycardie est un signe, alors que la palpitation est un symptôme.
    • Rarement, certains éléments peuvent être à la fois des signes ET des symptômes. Par exemple, la fièvre peut être mesurée par le patient et figurer au questionnaire.
  • Les signes des complications potentielles peuvent être évoqués dans cette section, mais ils ne doivent pas être spécifiés avec des balises sémantiques.
  • La liste à puce est le format à privilégier : rarement, un tableau peut être employé, mais cela est à réserver aux cas où la complexité de l'information l'exige.
  • Si vous désirez discuter de la manière de distinguer certains diagnostics différentiels à l'examen clinique, il est préférable d'utiliser la section Approche clinique ou de créer/améliorer une page de type Approche clinique.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur des modèles Examen clinique et Signe clinique (sensibilité, spécificité, VPP, VPN, etc.)
Exemple:
 
L'examen physique de l'appendicite démontrera les éléments suivants :
  • aux signes vitaux [examen clinique] :
    • de la fièvre [signe clinique]
    • des signes de choc septique [signe clinique] si appendicite compliquée (tachycardie, hypotension, tachypnée)
  • à l'examen abdominal [examen clinique]:
    • une sensibilité diffuse à la palpation (phase précoce) [signe clinique]
    • un signe de McBurney positif (généralement un peu plus tard dans la présentation) [signe clinique]
    • un signe de Rovsing positif [signe clinique]
    • un ressaut positif [signe clinique]
    • un signe du Psoas positif [signe clinique]
    • un signe de l'obturateur positif [signe clinique]
  • un examen gynécologique [examen clinique] normal [signe clinique].

L'examen clinique permet d'objectiver les signes suivants[1][9], qui varient en fonction de la sévérité du bloc AV de 3e degré et de l'étiologie sous-adjacente à:

Examens paracliniques

La section obligatoire Examens paracliniques ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section concerne les tests à demander lorsque la maladie est suspectée et les résultats attendus en présence de la maladie.
Formats:Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques: Examen paraclinique, Signe paraclinique
Commentaires:
 
  • Chaque examen paraclinique doit être spécifiée à l'aide du modèle Examen paraclinique et ses résultats attendus à l'aide du modèle Signe paraclinique.
  • La liste à puce est le format à utiliser, toujours précédée d'une courte phrase introductive avec un deux-points. Parfois, présenter les examens paracliniques/signes paracliniques sous la forme d'un tableau peut-être optimal, mais cela est à réserver aux cas où la complexité de l'information l'exige.
  • Il est important d'être précis. Par exemple, « radiographie du genou » est préférable à « radiographie », « TDM abdominal avec contraste » > « TDM abdominal », etc.
  • Il est possible de mettre des examens paracliniques qui sont indiqués pour une maladie, mais qui sont normaux. Par exemple, la radiographie thoracique dans l'infarctus du myocarde, qui sert essentiellement à dépister d'autres maladies (dissection aortique, oedème pulmonaire aigu).
  • Un signe paraclinique peut être normal. Par exemple, un trou anionique normal (signe paraclinique) peut être utile dans le contexte d'une acidose métabolique.
  • Il est utile de séparer les laboratoires et les imageries en deux sous-sections distinctes.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur des modèles Examen paraclinique et Signe paraclinique (sensibilité, spécificité, VPP, VPN, etc.).
Exemple:
 
Les examens suivants sont utiles dans la démarche d'investigation du VIPome :
  • les électrolytes fécaux [examen paraclinique] : le trou osmolaire fécal est habituellement inférieur à 50 mOsm/kg [signe paraclinique]
  • le taux de VIP sérique [examen paraclinique] : habituellement supérieur à 500 pg/mL [signe paraclinique]
  • le taux de catécholamines sériques [examen paraclinique]
  • le taux de polypeptides pancréatiques sériques : les polypeptides pancréatiques sériques sont habituellement augmentés [signe paraclinique]
  • les électrolytes sériques [examen paraclinique] : l'hypokaliémie [signe paraclinique], l'hyperchlorémie [signe paraclinique] et l'hypercalcémie [signe paraclinique] sont typiques
  • la glycémie [examen paraclinique]: l'hyperglycémie [signe paraclinique] est fréquente
  • le gaz artériel [examen paraclinique]/ gaz veineux [examen paraclinique] : le gaz artériel ou veineux peuvent détecter une acidose métabolique [signe paraclinique] à trou anionique normal [signe paraclinique]
  • l'ECG [examen paraclinique], si hypokaliémie ou hypercalcémie.

Après avoir stabilisé le patient avec une bradycardie significative, la composante la plus importante de l'évaluation initiale est l'électrocardiogramme. Une étude électrophysiologique est parfois indiquée pour établir le diagnostic ou localiser le bloc AV (voir la section diagnostic*)[6]

Les examens paracliniques pertinents sont :

Laboratoires

Les examens sanguins suivants sont importants pour évaluer la stabilité du patient et corriger les anomalies réversibles le cas échéant:

Un bilan de base :

  • une formule sanguine complèteet un bilan de coagulation notamment à la recherche des éléments suivants
    • Leucocytose (infection, eg. maladie de Lyme)
    • Thrombopénie ou coagulopathie (en prévision de potentielles interventions comme la pose d'un cardio-stimulateur)
  • un bilan électrolytiquepour rechercher les anomalies électrolytiques pouvant être associées avec des blocs AV notamment
    • L'hyperkaliémie
    • L'hypercalcémie
  • une glycémie
  • un gaz veineux ou artériel et des lactates afin d'évaluer la perfusion périphérique, une hyperlactatémie et/ou une acidose peut orienter vers une prise en charge plus urgente du BAV du 3e degré


Un dosage des troponines afin d'évaluer la possibilité des étiologies suivantes de BAV du 3e degré:

  • Syndrome coronarien aigu
  • Myocardite
  • Maladie de Lyme avec atteinte myocardique


Une fois le patient stabilisé, la recherche des causes secondaires et potentiellement réversibles d’un bloc AV est importante avant d’entamer un traitement [10]. Selon l’anamnèse, des investigations pour des causes médicamenteuses, rhumatologiques, endocriniennes ou infectieuses peuvent être faites, en voici quelques exemples [2]:

  • un dosage de digoxine pour exclure l'intoxication digitalique accidentelle ou intentionnelle
  • une TSH afin de rechercher l'hypothyroïdie sévère
  • une sérologie pour la maladie de Lymepouvant être associée à des cardites et des anomalies de conduction électrocardiographiques

Imageries

Des imageries peuvent être demandées pour évaluer les étiologies possibles du bloc AV de 3e degré et les maladies concomitantes.[2] Dans tous les cas, la stabilisation hémodynamique de patients instables par la cardiostimulation temporaire ou permanente est prioritaire à ces examens. Cependant, il arrive que des patients atteints de cette maladie soient assez stables pour permettre certaines de ces investigations.


Une échographie trans-thoracique, à la recherche de:


L'échographie cardiaque peut aussi être utile pour évaluer la fonction ventriculaire gauche systolique. Si jamais cette dernière est inférieure à 35-40%, selon le jugement de l'éléctrophysiologiste, il pourrait être indiqué d'installer un cardiostimulateur-resynchronisateur afin d'éviter la dysfonction cardiaque reliée à l'asynchronisme induit par la stimulation ventriculaire excessive qu'on peut retrouver dans le contexte de BAV complet permanent. Cela pourrait être d'autant plus pertinent s'il y a un bloc de branche gauche existant.


Une imagerie de résonance magnétique est relativement plus rarement utilisée dans l'évaluation aigue d'un BAV du 3e degré, à la recherche de:

Il est à noter que certains cardiostimulateurs sont incompatibles avec l'IRM en général. Ceux de nouvelle génération peuvent parfois être compatibles avec l'IRM mais il faut valider avec les spécialistes responsables du suivi du patient. De plus, l'IRM peut nuire à la qualité technique de l'examen. Tout cela peut faire en sorte que dans certains cas sélectionnés il peut être important d'obtenir l'examen avant l'installation d'un cardiostimulateur si la situation le permet (eg. BAV complet transitoire).


Une tomographie cardiaque peut être une alternative à l'IRM si non disponible

Une radiographie pulmonaire, à la recherche de maladies concomitantes.

Approche clinique

La section facultative Approche clinique ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Alors que les sections Questionnaire, Examen clinique et Examens paracliniques servent à énumérer, cette section sert à intégrer tous ces éléments pour discuter du raisonnement du clinicien. C'est en quelque sorte la manière dont les cliniciens réfléchissent lorsque confrontés à cette maladie : c'est la section par excellence pour l'enseignement.
Formats:Texte, Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
  • C'est la seule section dans laquelle on peut répéter des informations qui ont déjà été mentionnées auparavant.
  • L'utilisation du modèle Flowchart (diagramme) est encouragée. Voir Aide:Diagramme.
  • Le format attendu est libre (texte, liste, tableau, diagramme).
Exemple:
 

Lorsqu'un patient se présente avec un tableau clinique qui suggère un trouble de conduction ou une bradycardie (fatigue, essoufflement, syncope...), il faut procéder à une anamnèse complète, un examen physique, un test sanguin et un ECG afin d'orienter la prise en charge. [2]


À l'histoire il est pertinent d'explorer le début, la fréquence, la durée, le contexte et les modificateurs des symptômes. La revue de la médication est importante en portant une attention particulière aux médicaments directement liés au bloc AV complet comme la digoxine. Il faut investiguer la causalité potentielle entre les manifestations cliniques et les repas, le stress, l'activité physique, les positions, etc. Une revue complète des antécédents personnels et familiaux doit être faite. Le possibilité de voyage récent est à questionner. [2] Les antécédents médicaux incluent souvent la présence d'une maladie cardiovasculaire et/ou de ses facteurs de risque, notamment le diabète sucré, l'hypertension, la dyslipidémie et le tabagisme, etc.[1]

Comme le bloc AV de 3e degré est une atteinte sévère pouvant mettre en jeu la vie du patient, il est primordial de monitorer l'état hémodynamique de celui-ci et de diagnostiquer rapidement la maladie pour pouvoir la prendre en charge de manière optimale. Pour ce faire, des bilans sanguins de base doivent être demandés (FSC, glycémie, électrolytes) ainsi qu'un ECG. L'électrocardiogramme standard (12 dérivations) est l'examen paraclinique de première ligne pour diagnostiquer un bloc AV de 3e degré.


Les patients de moins de 60 ans qui se présentent avec un bloc complet inexpliqué devraient être dépistés à la recherche d'une sarcoïdose. [11]

Diagnostic

La section facultative Diagnostic ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Cette section traite de la manière dont on peut diagnostiquer une maladie en tenant compte de l'histoire, de l'examen clinique et des investigations. C'est dans cette section que se retrouveront les critères permettant d'infirmer ou de confirmer la présence de la maladie (lorsqu'ils existent).
Formats:Texte, Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
  • Si des critères diagnostiques précis et officiels existent, cette section sert à les répertorier.
  • Si la forme des critères diagnostiques est complexe, il est possible de présenter l'information sous forme de tableau. La liste à puce est néanmoins à privilégier.
Exemple:
 
L'asystolie est un diagnostic électrocardiographique. L'absence d'activité électrique chez un patient inconscient sans pouls permet de confirmer le diagnostic, tout en s'assurant qu'il n'y a pas de cable débranché et que la calibration du moniteur est adéquate.

Selon le Fourth Universal Definition of Myocardial Infarction, l'infarctus aigu du myocarde est diagnostiqué lorsqu'il y a :

  • une blessure myocardique aiguë
  • des évidences cliniques d'ischémie aiguë du myocarde
  • avec une élévation et/ou baisse des troponines sériques (avec au moins une valeur au-dessus du 99e percentile) et au moins un des éléments suivants :
    • des symptômes compatibles avec l'ischémie myocardique
    • un changement ischémique de novo à l'ECG
    • une apparition d'ondes Q pathologiques
    • une évidence à l'imagerie de nouvelles pertes de myocardes viables
    • une évidence à l'imagerie de nouvelles pertes de mobilité régionale de la contractilité
    • une identification d'un thrombus coronarien par angiographie ou autopsie.

Le bloc AV de 3e degré est un diagnostic électrocardiographique chez la majorité des patients. La dissociation complète entre le rythme auriculaire (onde P) et le rythme ventriculaire (complexe QRS) sur un ECG standard de 12 dérivations peut confirmer adéquatement le diagnostic. [10]La fréquence cardiaque et la morphologie du QRS permet souvent de localiser le bloc dans le système de conduction cardiaque:

  • Bloc intranodal: rythme d'échappement jonctionnel avec un QRS étroit
  • Bloc infra-hissien: rythme d'échappement ventriculaire avec un QRS large [11]

Le site anatomique du bloc AV a une importance clinique. Si l'ECG et le tableau clinique ne sont pas concluants, il est possible de le déterminer par une étude électrophysiologique invasive (EPS), soit une procédure invasive mesurant la conduction du système de conduction cardiaque à l'aide de cathéters. [2] L'EPS peut également être utile pour diagnostiquer le bloc AV chez les patients présentant une maladie coronarienne et chez les patients présentant des syncopes ou présyncopes potentiellement cardiaques[6].

Diagnostic différentiel

La section obligatoire Diagnostic différentiel ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section traite du diagnostic différentiel de la maladie, c'est-à-dire aux autres diagnostics à évoquer lorsque confronté à ce diagnostic.
Formats:Liste à puces
Balises sémantiques: Diagnostic différentiel
Commentaires:
 
  • Chaque diagnostic doit être spécifié à l'aide d'une propriété sémantique de type Diagnostic différentiel.
  • La liste à puce est le format à utiliser, toujours précédée d'une courte phrase introductive avec un deux-points. Évitez les tableaux dans cette section. Gardons-les pour d'autres sections pour garder l'efficacité de l'article.
  • Vous pouvez ajouter quelques éléments discriminants après chaque diagnostic différentiel. Si c'est un ou deux éléments, vous pouvez mettre ces éléments discriminants entre parenthèse après le modèle Diagnostic différentiel. S'il s'agit de quelques phrases, insérez une note de bas de page après le modèle Diagnostic différentiel. Pour élaborer plus longuement sur la manière de distinguer la maladie et ses diagnostics différentiels, servez-vous de la section Approche clinique.
  • Si vous désirez écrire un paragraphe sur les différentes manières de distinguer le diagnostic A du diagnostic B, vous pouvez écrire un paragraphe dans la section Approche clinique qui mentionnent tous les éléments qui permettent de distinguer ces diagnostics entre eux au questionnaire, à l'examen clinique et aux examens paracliniques.
  • Attention de ne pas confondre le diagnostic différentiel avec les étiologies et les complications. Le diagnostic différentiel, ce sont les autres maladies qui peuvent avoir une présentation clinique similaire. Les étiologies sont les entités qui causent la maladie. Les complications sont les entités qui découlent directement de la maladie.
Exemple:
 
Le diagnostic différentiel de l'appendicite comprend :
  • l'abcès tubo-ovarien [diagnostic différentiel]
  • l'atteinte inflammatoire pelvienne [diagnostic différentiel]
  • la grossesse ectopique [diagnostic différentiel] Pour différencier la grossesse ectopique de l'appendicite, il faut d'abord questionner les facteurs de risques XYZ du patient... (voir la section Commentaires de la présente bannière pour des instructions plus détaillées si vous désirez souligner des éléments discriminants.)
  • la cystite [diagnostic différentiel].

Le bloc AV de 3e degré est souvent un diagnostic simple sur l'ECG standard.

Toutefois, le diagnostic différentiel de la maladie comprend [1]:

Traitement

La section obligatoire Traitement ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section décrit le traitement de la maladie.
Formats:Liste à puces, Tableau, Texte
Balises sémantiques: Traitement, Traitement pharmacologique
Commentaires:
 
  • Chaque traitement (et son indication) doit être spécifié à l'aide d'une propriété sémantique de type Traitement.
  • La liste à puce et le tableau sont les formats à privilégier.
  • La liste à puce doit toujours être précédée d'une courte phrase introductive avec un deux-points.
  • Il faut garder en tête lorsqu'on écrit cette section que le clinicien qui consulte cette page doit être en mesure de retrouver l'information dont il a besoin rapidement. La division de l'information doit tenir compte de cette contrainte.
  • Chaque traitement (et son indication) doit être spécifié à l'aide d'une propriété sémantique de type Traitement. Si disponible, ajoutez les données épidémiologiques dans le modèle sémantique du traitement par rapport à l'efficacité du traitement (RRA, RRR, NNT, NNH, etc.).
  • Indiquez la posologie des médicaments ainsi que la durée du traitement. Les posologies de médicaments doivent être systématiquement référencées. Un médicament mentionné sans la posologie a une utilité limitée pour le clinicien qui visite la page.
  • Si un traitement approprié de la maladie est une procédure, ne décrivez pas cette procédure dans la section traitement.
    • Ne décrivez pas comment on installe un drain thoracique dans le pneumothorax. La technique d'installation du drain thoracique sera détaillée sur une page de type Procédure. Tenez-vous en à l'indication de la procédure pour la présente maladie. Par exemple, le drain thoracique est indiqué en présence d'un pneumothorax de > 3 cm.
    • Ne détaillez pas l'onyxectomie dans la page sur l'ongle incarné. Dites plutôt que l'onyxectomie est appropriée dans l'ongle incarné dans les situations XYZ.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur du modèle Traitement (NNH, NNT, RRR, RRA, etc.)
  • Lorsqu'il n'y a pas de traitement, ajouter une balise de type [Traitement] et la faire pointer vers Absence d'intervention.
Exemple:
 


Que le diagnostic soit posé ou non, le traitement aigu des blocs AV de 3e degré chez les patients symptomatiques ou hémodynamiquement instables suit les mêmes recommandations que la prise en charge de la bradycardie de manière générale qui sont les suivantes: [11]


Pour la suspicion d’un bloc situé au niveau nodal, l’atropine (0,5mg IV aux 3-5min pour total 3mg) est la première ligne pour améliorer la conduction, les symptômes et augmenter le rythme ventriculaire. Lorsque la probabilité d’une ischémie coronarienne est faible, il est possible d’envisager des agonistes bêta adrénergiques (dopamine (5-20μg/kg/min), adrénaline (2-10μg/min) et isuprotélénol (2-20μg/min).[11] Dans le contexte d’un infarctus du myocarde inférieur aigu, on pourrait considérer l’aminophylline intraveineuse (IV). Dans le cas où les manifestations sont réfractaires à la thérapie, un stimulateur transcutané ou transveineux peut être considéré jusqu’à résolution du bloc ou l’implantation d’un stimulateur permanent. Cependant, pour un patient qui a une indication de stimulateur permanent, il est préférable de procéder directement sans passer par un stimulateur temporaire si c'est possible.[2]



Le traitement à long terme du bloc cardiaque du 3e degré sera souvent un stimulateur cardiaque permanent. Les indications de stimulateurs permanents les plus courantes avec le bloc AV complet sont les suivantes:[2]

o   Une condition chronique (fibrillation auriculaire ou bradycardie permanente[11])

o   Une condition non attribuable à une cause réversible ou physiologique

o   Étiologie sous-jacente réversible ou transitoire réfractaire au traitement

o   Symptomatique causé par une médication continue où il n’y a pas d’alternative possible.


Cependant, il est important d’exclure un bloc transitoire ou réversible par les investigations. Les patients avec des blocs AV complets d’étiologies transitoire ou réversible devraient recevoir les traitements médicaux (incluant un stimulateur temporaire) et de support nécessaire avant que l’on détermine leur besoin d’un stimulateur permanent. Effectivement, pour les blocs qui peuvent se résoudre complètement avec le traitement de la cause sous-jacente, l’implantation d’un stimulateur permanent ne devrait pas être effectuée. La même recommandation est applicable pour les cas de bloc AV asymptomatiques induits par une augmentation du tonus vagal. À titre d’exemples, la toxicité associée à la digoxine peut être traitée par des fragments d’anticorps neutralisant, la cardite de Lyme peut se résoudre avec des antibiotiques et la sarcoïdose peut être réversible aussi chez certains patients avec des corticostéroïdes.[2]

L’implantation d’un stimulateur à double chambre est recommandée plutôt que celle d’un stimulateur à simple chambre, lorsqu’indiqué. Pour certains cas de comorbidités, d’âge avancé, sédentarité ou autres situations cliniques, la simple chambre peut être efficace selon le jugement clinique. Certaines conditions peuvent amener à considérer un défibrillateur aussi. Le rythme d’activation ventriculaire (physiologique ou droit) du stimulateur dépend de la localisation du bloc, de la fraction d’éjection du ventricule gauche (FEVG) et de la fraction du temps que la stimulation sera requise.[2]

Suivi

La section facultative Suivi ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Cette section traite du suivi de la maladie.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
  • Est-ce que la patient aura besoin d'être revu dans X semaines ?
  • Quels doivent être les consignes données au patient ?
  • Cette section peut également traiter du suivi intrahospitalier.
  • Quels sont les éléments cliniques (signes/symptômes) et paracliniques (imagerie et laboratoire) à répéter ? À quelle fréquence ? Pour quelle raison ?
Exemple:
 

Après l'implantation d'un stimulateur cardiaque permanent, les patients doivent être conseillés sur le soin des plaies et recevoir des instructions postopératoires. Les patients doivent souvent s'abstenir de conduire pendant environ 2 à 3 semaines et doivent utiliser une écharpe pendant la nuit et par intermittence pendant la journée pour éviter tout mouvement du bras au-dessus du niveau de l'épaule. Ils devraient recevoir une formation sur les appareils connus pour causer des interférences électromagnétiques importantes avec le stimulateur cardiaque, bien que cela soit moins préoccupant avec les appareils de stimulation de nouvelle génération disponibles sur le marché. Les patients doivent également être informés des contrôles périodiques du stimulateur cardiaque, y compris, mais sans s'y limiter, de la fonction de la sonde, des seuils de sonde et de l'évaluation de la durée de vie de la batterie. bloc AV).

Chez les patients présentant un infarctus aigu du myocarde, une insuffisance cardiaque congestive ou des symptômes d'hypoperfusion, une consultation cardiologique urgente est indiquée. Un électrophysiologiste doit également être consulté le cas échéant.[1]

Complications

La section obligatoire Complications ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section traite des complications possibles de la maladie.
Formats:Liste à puces, Texte
Balises sémantiques: Complication
Commentaires:
 
  • Chaque complication doit être spécifiée à l'aide du modèle Complication.
  • Si possible, veuillez ajouter la fréquence des complications.
  • Ne pas mentionner les complications de la procédure ou du traitement sur la page de la maladie.
    • Sur une page de tendinite, ne pas mettre dans les complications que l'ulcère d'estomac est une complication de la prise d'anti-inflammatoire. Cette complication figure seulement sur la page de type Médicament dans les effets indésirables.
    • Sur la page de l'appendicite, on ne nomme pas les complications de l'appendicectomie, mais seulement celles de l'appendicite. Les complications de l'appendicectomie sont décrites sur une page de type Procédure d'appendicectomie.
  • Ne pas confondre les facteurs de risque, les étiologies, les complications et le diagnostic différentiel. Les complications, ce sont les autres maladies qui se développent si on ne traite pas la maladie.
  • Le format attendu est la liste à puce, précédé d'une courte phrase introductive et d'un deux-points.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur du modèle Complication (risque relatif, etc.)
  • Lorsqu'il n'y a pas de complications, ajouter une balise de type [Complication] et la faire pointer vers Aucune complication.
Exemple:
 
Les complications de l'infarctus du myocarde sont :
  • la rupture d'un pilier mitral [Complication]
  • l'oedème aiguë du poumon [Complication]
  • la tachycardie ventriculaire [Complication]
  • le bloc AV de haut grade [Complication].

Comme c'est le cas pour le pronostic d'un bloc cardiaque du troisième degré, les complications dépendront fréquemment de l'état de santé général du patient et des mécanismes compensatoires.[1]

Les complications de cette maladie (à distinguer des complications associées au traitement) chirurgical et médicamenteux[6] sont:

  • la syncope
  • l'insuffisance mitrale
  • insuffisance cardiaque décompensée
  • la mort subite

Évolution et prognostic

La section facultative Évolution ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Cette section contient le pronostic et évolution naturelle de la maladie. Le pronostic est lié à la survie du patient atteint de la maladie. L'évolution naturelle est la manière dont évoluera la maladie du patient dans le temps.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
Exemple:
 
La dissection aortique est associée une mortalité très élevée. Au moins 30% des patients décèdent après leur arrivée à l'urgence, et ce, même après une intervention chirurgicale. Pour ceux qui survivent à la chirurgie, la morbidité est également très élevée et la qualité de vie est mauvaise. La mortalité la plus élevée d'une dissection aortique aiguë est dans les 10 premiers jours. Les patients qui ont une dissection chronique ont tendance à avoir un meilleur pronostic, mais leur espérance de vie est raccourcie par rapport à la population générale.[1] Sans traitement, la mortalité est de 1 à 3% par heure au cours des 24 premières heures, 30% à une semaine, 80% à deux semaines et 90% à un an.

À long terme, le pronostic du bloc AV du troisième degré n'est pas bien étudié, car il est souvent traité en aigu. Avec les avancées de nos jours concernant les stimulateurs cardiaques, le pronostic dépend surtout de la cause sous-adjacente [5] et de la gravité de la présentation clinique à l'arrivée du patient[1]. Par exemple, le développement d'un bloc AV de 3e degré sur un infarctus du myocarde antérieur est un facteur de mauvais pronostic[5].

Pour ce qui est du court terme, le site anatomique du bloc AV est lié au pronostic de manière générale. Le bloc AV intra-nodal se caractérise par une progression plus lente ainsi qu'un rythme d'échappement plus rapide et surtout plus fiable que le bloc infra-Hissien. Celui-ci progresse plus rapidement et est plus imprévisible. De plus, contrairement au bloc AV intra-nodal, le bloc infra-Hissien ne répond pas à l'atropine et n'est pas toujours amélioré par des céchécolamines. [2] Il a aussi été noté que le risque de syncope et de mort subite est augmenté en présence d'un rythme d'échappement moins rapide. L'évolution d'un bloc AV complet va dépendre si la cause est réversible ou non. Si la cause est non réversible, le patient nécessite un stimulateur permanent pour maintenir une conduction optimale.[12]

Le développement d'un bloc AV de 3e degré sur un infarctus du myocarde antérieur est un facteur de mauvais pronostic.[1]


Prévention

La section facultative Prévention ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Cette section traite des mesures préventives et du dépistage précoce de la maladie (lorsque pertinent).
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
Exemple:
 
La prévention primaire consiste à la prise en charge des facteurs de risque :
  • l'arrêt tabagique
  • l'activité physique régulière
  • la perte de poids si obésité
  • le bon contrôle du diabète, de l'hypertension et de l'hypercholestérolémie
  • éviter toute consommation de cocaïne.

L'éducation des patients doit se concentrer sur la diminution du fardeau global de la maladie. Bien qu'ils ne soient pas directement responsables le diabète sucré et l'hypertension, sont associés à une prévalence accrue de bloc AV du troisième degré. D'une manière générale, l'accent mis sur la santé cardiaque globale devrait améliorer le pronostic. [1]

Références

__NOVEDELETE__
  1. 1,00 1,01 1,02 1,03 1,04 1,05 1,06 1,07 1,08 1,09 1,10 1,11 1,12 et 1,13 Vinicius Knabben, Lovely Chhabra et Matthew Slane, StatPearls, StatPearls Publishing, (PMID 31424783, lire en ligne)
  2. 2,00 2,01 2,02 2,03 2,04 2,05 2,06 2,07 2,08 2,09 2,10 2,11 2,12 2,13 et 2,14 Fred M. Kusumoto, Mark H. Schoenfeld, Coletta Barrett et James R. Edgerton, « 2018 ACC/AHA/HRS Guideline on the Evaluation and Management of Patients With Bradycardia and Cardiac Conduction Delay: A Report of the American College of Cardiology/American Heart Association Task Force on Clinical Practice Guidelines and the Heart Rhythm Society », Circulation, vol. 140, no 8,‎ , e382–e482 (DOI 10.1161/CIR.0000000000000628, lire en ligne)
  3. Emelia J. Benjamin, Michael J. Blaha, Stephanie E. Chiuve et Mary Cushman, « Heart Disease and Stroke Statistics-2017 Update: A Report From the American Heart Association », Circulation, vol. 135, no 10,‎ , e146–e603 (ISSN 1524-4539, PMID 28122885, Central PMCID 5408160, DOI 10.1161/CIR.0000000000000485, lire en ligne)
  4. Mohammad-Reza Movahed, Mehrtash Hashemzadeh et M. Mazen Jamal, « Increased prevalence of third-degree atrioventricular block in patients with type II diabetes mellitus », Chest, vol. 128, no 4,‎ , p. 2611–2614 (ISSN 0012-3692, PMID 16236932, DOI 10.1378/chest.128.4.2611, lire en ligne)
  5. 5,0 5,1 et 5,2 Anthony H. Kashou, Amandeep Goyal, Tran Nguyen et Lovely Chhabra, StatPearls, StatPearls Publishing, (PMID 29083636, lire en ligne)
  6. 6,0 6,1 6,2 6,3 et 6,4 Eric J. Topol et Robert M. Califf, Textbook of cardiovascular medicine, Lippincott Williams & Wilkins, (ISBN 0-7817-7012-2 et 978-0-7817-7012-5, OCLC 70713552, lire en ligne)
  7. Valentin Fuster, Hurst's the heart, McGraw-Hill Medical, (ISBN 978-0-07-149928-6, 0-07-149928-8 et 978-0-07-149929-3, OCLC 134991175, lire en ligne)
  8. Valentin Fuster, Hurst's the heart, McGraw-Hill Medical, (ISBN 978-0-07-149928-6, 0-07-149928-8 et 978-0-07-149929-3, OCLC 134991175, lire en ligne)
  9. Peter Libby, Robert O. Bonow, Douglas L. Mann et Gordon F. Tomaselli, Braunwald's heart disease : a textbook of cardiovascular medicine, (ISBN 9780323824675, OCLC 1286711171, lire en ligne)
  10. 10,0 et 10,1 Valentin Fuster, Hurst's the heart, McGraw-Hill Medical, (ISBN 978-0-07-149928-6, 0-07-149928-8 et 978-0-07-149929-3, OCLC 134991175, lire en ligne)
  11. 11,0 11,1 11,2 11,3 et 11,4 David Laflamme, Précis de cardiologie, (ISBN 978-2-87671-630-8 et 2-87671-630-5, OCLC 1164544417, lire en ligne)
  12. « Bloc auriculoventriculaire - Troubles cardiovasculaires », sur Édition professionnelle du Manuel MSD (consulté le 28 mai 2022)
Les sections suivantes sont remplies automatiquement et se peupleront d'éléments à mesure que des pages sont crées sur la plateforme. Pour participer à l'effort, allez sur la page Gestion:Contribuer. Pour comprendre comment fonctionne cette section, voir Aide:Fonctions sémantiques.

Fait partie de la présentation clinique de ...

Aucune maladie ne correspond à la requête.

Est une complication de ...

Aucune maladie ne correspond à la requête.