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*{{Symptôme discriminant|nom=Fièvre (signe clinique)|affichage=Fièvre}}'''suggère une cause infectieuse <ref group="note">L'apparition rapide des symptômes chez un enfant fébrile est plus probable dans un processus bactérien tel qu'une épiglottite, une trachéite bactérienne, un abcès rétropharyngé ou un abcès péri-amygdalien.</ref>'''
*{{Symptôme discriminant|nom=Fièvre (signe clinique)|affichage=Fièvre}}'''suggère une cause infectieuse <ref group="note">L'apparition rapide des symptômes chez un enfant fébrile est plus probable dans un processus bactérien tel qu'une épiglottite, une trachéite bactérienne, un abcès rétropharyngé ou un abcès péri-amygdalien.</ref>'''


*{{Symptôme discriminant|nom=Utilisateur:Alicja_Prawdzic_Senkowska/Brouillons/Dysphonie|affichage=Dysphonie}}: stridor , stretor , voix étouffée (voix de patate chaude)
*{{Symptôme discriminant|nom=Utilisateur:Alicja_Prawdzic_Senkowska/Brouillons/Dysphonie|affichage=Dysphonie}}: stridor, stretor, voix étouffée (voix de patate chaude)


*{{Symptôme discriminant|nom=Odynophagie}}
*{{Symptôme discriminant|nom=Odynophagie}}
* {{Symptôme discriminant|nom=Dysphagie (approche clinique)|affichage=Dysphagie}}
*{{Symptôme discriminant|nom=Toux (symptôme)|affichage=Toux}}
*{{Symptôme discriminant|nom=Toux (symptôme)|affichage=Toux}}
*{{Élément d'histoire discriminant|nom=Infection des voies respiratoires supérieures antérieure}}
*{{Élément d'histoire discriminant|nom=Infection des voies respiratoires supérieures antérieure}}
*{{Symptôme discriminant|nom=Anxiété (symptôme)|affichage=Anxiété}}<ref group="note">L'anxiété étrangère est un signe de développement normal chez les bébés âgés de 9 à 18 mois, et l'absence de ce comportement est un signe inquiétant chez un enfant malade. Il est très inquiétant si un petit enfant ne résiste pas à certains éléments d'examen et de traitement, comme le placement d'une aiguille ou d'une canule intraveineuse.</ref>
*{{Symptôme discriminant|nom=Anxiété (symptôme)|affichage=Anxiété}}<ref group="note">L'anxiété étrangère est un signe de développement normal chez les bébés âgés de 9 à 18 mois, et l'absence de ce comportement est un signe inquiétant chez un enfant malade. Il est très inquiétant si un petit enfant ne résiste pas à certains éléments d'examen et de traitement, comme le placement d'une aiguille ou d'une canule intraveineuse.</ref>


* {{Élément d'histoire discriminant|nom=ATCDs de ronflement}} avec épisodes d'apnée et soit de la [[Fatigue (symptôme)|fatigue]] ou de l'hyperactivité le lendemain <ref group="note">d’OSA en raison d’une hypertrophie adénotonsillaire sont décrits comme des «respirateurs buccaux» par les parents. Comme mentionné précédemment, les enfants peuvent présenter divers symptômes évocateurs d'AOS, tels que l'hyperactivité et l'énurésie.</ref><ref name=":0" />
*{{Élément d'histoire discriminant|nom=ATCDs de ronflement}} avec épisodes d'apnée et soit de la [[Fatigue (symptôme)|fatigue]] ou de l'hyperactivité le lendemain <ref group="note">d’OSA en raison d’une hypertrophie adénotonsillaire sont décrits comme des «respirateurs buccaux» par les parents. Comme mentionné précédemment, les enfants peuvent présenter divers symptômes évocateurs d'AOS, tels que l'hyperactivité et l'énurésie.</ref><ref name=":0" />


*{{Questionnaire|nom=Statut vaccinal|indication=}} <sup></sup>(Immunisation contre la rougeole, grippe, pneumocoque, Hib)  
*{{Questionnaire|nom=Statut vaccinal|indication=}} <sup></sup>(Immunisation contre la rougeole, grippe, pneumocoque, Hib)
*Tou<sup></sup>t signe de tabagisme ou tout signe d'intoxication ou de dépendance à la drogue ou à l'alcool doit être évalué.
*Tou<sup></sup>t signe de tabagisme ou tout signe d'intoxication ou de dépendance à la drogue ou à l'alcool doit être évalué.


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*'''Obtenir les signes vitaux''' (pouls, fréquence respiratoire, présion artérielle, saturation O2) '''et poids''' lorsque l'état respiratoire de l'enfant le permet.<sup></sup>
*'''Obtenir les signes vitaux''' (pouls, fréquence respiratoire, présion artérielle, saturation O2) '''et poids''' lorsque l'état respiratoire de l'enfant le permet.<sup></sup>
*'''Évaluer les signes d'obstruction des voies respiratoires:'''
*'''Évaluer les signes d'obstruction des voies respiratoires:'''
**la {{Signe clinique|nom=Tachypnée (signe clinique)|affichage=tachypnée|prévalence=}}
**la {{Signe clinique discriminant|nom=Tachypnée (signe clinique)|affichage=tachypnée}}
**<sup></sup>un {{Signe clinique|nom=Stridor inspiratoire|affichage=stridor inspiratoire|prévalence=}}, une r<sup></sup>espiration sifflante ou un {{Signe clinique|nom=Stretor|affichage=stretor|prévalence=|texte=}} :  
**<sup></sup>un {{Signe clinique discriminant|nom=Stridor inspiratoire|affichage=stridor inspiratoire}}, une {{Signe clinique discriminant|nom=Respiration sifflante|affichage=respiration sifflante}} ou un {{Signe clinique discriminant|nom=Stretor|affichage=stretor}} :  
***<sup></sup>Dyspnée sans<sup></sup> stridor : penser à une maladie non obstuctive, pulmonaire, cardiaque ou métabolique <ref name=":2" /><sup></sup><sup></sup>
***<sup></sup>Dyspnée sans<sup></sup> stridor : penser à une maladie non obstuctive, pulmonaire, cardiaque ou métabolique <ref name=":2" /><sup></sup><sup></sup>
***Dyspnée sans stridor ni signes de lutte : penser à une origine neuromusculaire <ref name=":2" />
***Dyspnée sans stridor ni signes de lutte : penser à une origine neuromusculaire <ref name=":2" />
**<sup></sup>l'{{Signe clinique|nom=Absence de murmure vésiculaire|affichage=absence de murmure vésiculaire|prévalence=}}
**<sup></sup>l'{{Signe clinique discriminant|nom=Absence de murmure vésiculaire|affichage=absence de murmure vésiculaire}}
**le<sup></sup>s {{Signe clinique|nom=Tirage intercostal|affichage=rétractions suprasternales ou supraclaviculaires|prévalence=}}, l'ut<sup></sup><sup></sup><sup></sup>ilisation des muscles accessoires, le {{Signe clinique|nom=Battement des ailes du nez|affichage=battement des ailes du nez|prévalence=}}
**le<sup></sup>s {{Signe clinique discriminant|nom=Rétractions suprasternales ou supraclaviculaires|affichage=rétractions suprasternales ou supraclaviculaires}}, l'{{Signe clinique discriminant|nom=Utilisation des muscles accessoires|affichage=utilisation des muscles accessoires}}<sup></sup><sup></sup><sup></sup>, le {{Signe clinique discriminant|nom=Battement des ailes du nez|affichage=battement des ailes du nez}}
**la {{Symptôme|nom=Dyspnée (situation clinique)|affichage=dyspnée|prévalence=}} i<sup></sup>nspiratoire - une réduction de l’entrée d’air
**la {{Signe clinique discriminant|nom=Dyspnée inspiratoire|affichage=dyspnée inspiratoire}} -<sup></sup> une réduction de l’entrée d’air
***Phase<sup></sup> inspir<sup></sup>atoire prolongée<sup></sup>
***Phase<sup></sup> inspir<sup></sup>atoire prolongée<sup></sup>
**l'{{Signe clinique|nom=Hypersialorrhée|affichage=hypersialorrhée|prévalence=}}
**l'{{Signe clinique discriminant|nom=Hypersialorrhée|affichage=hypersialorrhée}}<sup></sup>
**la<sup></sup> {{Symptôme|nom=Dysphagie (situation clinique)|affichage=dysphagie|prévalence=}}
**<sup></sup>la {{Signe clinique discriminant|nom=Cyanose (signe clinique)|affichage=cyanose}}
**<sup></sup>la {{Signe clinique|nom=Utilisateur:Soukaina Alouah/Brouillons/Cyanose en pédiatrie|affichage=cyanose|prévalence=}}
**<sup></sup>Les position<sup></sup>s de confort pour aider à maintenir la perméabilité des voies respiratoires chez les patients présentant une obstruction sév<sup></sup><sup></sup>ère:
**<sup></sup>Les position<sup></sup>s de confort pour aider à maintenir la perméabilité des voies respiratoires chez les patients présentant une obstruction sév<sup></sup><sup></sup>ère:
***la {{Signe clinique|nom=Position de «reniflement»|affichage=position de «reniflement»|prévalence=}} (le co<sup></sup>u est légèrement fléchi et la tête légèrement étendue)
***la {{Signe clinique discriminant|nom=Position de «reniflement»|affichage=position de «reniflement»}} (le co<sup></sup>u est légèrement fléchi et la tête légèrement étendue)
***la {{Signe clinique|nom=Position du tripode|affichage=position du tripode|prévalence=}} (pench<sup></sup>é en<sup></sup> avant tout en s'appuyant sur les bras avec le cou en hyperextension et le menton poussé vers l'avant).
***la {{Signe clinique discriminant|nom=Position du tripode|affichage=position du tripode}} (pench<sup></sup>é en<sup></sup> avant tout en s'appuyant sur les bras avec le cou en hyperextension et le menton poussé vers l'avant).
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Version du 4 janvier 2022 à 12:06

Obstruction des voies aériennes supérieures (OVAS)
Approche clinique

Épiglottite à l'endoscopie
Caractéristiques
Symptômes discriminants Ronflement, Obstruction nasale, Rhinorrhée, Stridor, Dyspnée (symptôme), Infection des voies respiratoires supérieures, Odynophagie, Fatigue (symptôme), Anxiété (symptôme), Stretor, ... [+]
Signes cliniques discriminants
Stridor, Extrémités froides, Peau marbrée, Infection des voies respiratoires supérieures, Tachycardie (signe clinique), Micrognathie, Tirage (signe clinique), Tachypnée (signe clinique), Battement des ailes du nez, Position du tripode, ... [+]
Examens paracliniques
Calcémie, Hémocultures, Formule sanguine complète, Ions, ECG, Polysomnographie, Bronchoscopie, Tomodensitométrie des tissus mous du cou avec contraste, Échographie cardiaque, Radiographie des tissus mous du cou, ... [+]
Drapeaux rouges
Détresse respiratoire, Tirage (signe clinique), Tachypnée (signe clinique), Position du tripode, Hypersialorhée, Bradypnée, Altération de l'état de conscience (signe clinique), Cyanose (signe clinique), Position de reniflement, Aphonie (signe clinique), ... [+]
Informations
Spécialités ORL, Pédiatrie, Médecine d'urgence, Soins intensifs

Page non révisée


L'obstruction des voies aériennes supérieures (OVAS) est la présence d'un obstacle dans les voies aériennes entraînant une altération de la respiration. Une OVAS non traitée peut être mortelle. [1]

Épidémiologie

L'épidémiologie de l'OVAS varie autant que les causes étiologiques de ce trouble varient. Voici quelques-unes des causes les plus courantes d'OVAS et leurs statistiques respectives.[1]

  • Les visites aux services d'urgence pour les incidents d'étouffement chez les enfants ont été étudiées par les Centres de contrôle et de prévention des maladies (CDC) en 2000.[2] Ils ont rapporté que 160 enfants âgés de 14 ans ou moins sont morts d'incidents d'étouffement. Le nombre de visites pour des incidents d'étouffement non mortels était d'environ 17 537 cette année-là. [1]
  • Au Québec, CHU Saint-Justine réporte que l'OVAS réprésente environ 4% des raisons d'hospitalisation dans le service de soins intensives pédiatrique. [3]
  • La chirurgie de l'hypertrophie adénotonsillaire: les taux indiqués pour ces procédures varient d'un pays à l'autre et ont été documentés entre 19 pour 10000 enfants et 118 pour 10000 enfants.[4]

Étiologies

La section obligatoire Étiologies ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description:
  • Cette section décrit les étiologies de l'approche clinique, c'est-à-dire ce qui cause la situation couverte dans la page d'approche clinique (ex. polype intestinal pour l'hémorragie digestive basse).
  • Les étiologies doivent être identifiées avec le modèle Étiologie.
Formats:Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques: Étiologie
Commentaires:
 
  • Attention ! Ne pas ajouter de section Diagnostic différentiel à la page de type Approche clinique. La présente section couvre déjà les maladies qui provoquent l'approche clinique dont il est question sur cette page. Par définition, une page d'approche clinique ne contient pas de diagnostic différentiel, mais bien des étiologies.
  • Le format attendu est le texte, la liste à puce ou le tableau, selon ce qui vous apparait le plus efficace. S'il y a une ou deux étiologies, le format texte est à privilégier. S'il y a de multiples étiologies, la liste à puce est à privilégier. S'il y a des catégories d'étiologies avec de multiples étiologies, le tableau est à privilégier. Bref, si vous considérez que la structure est trop complexe, souvent le tableau est l'idéal. Sinon, privilégiez les format plus simple (l'affichage est meilleur pour les téléphones intelligents en format texte et liste à puce).
  • Si la liste à puce est utilisée, elle est toujours précédée d'une courte phrase introductive avec un deux-points.
Exemple:
 
Les étiologies de l'hémorragie digestive basse sont :
  • la diverticulose [Étiologie]
  • la colite ischémique [Étiologie]
  • le cancer colorectal [Étiologie]
  • le polype intestinal [Étiologie].

Les causes d'OVAS varient en fonction du niveau lèsion (nez, bouche et pharynx, larynx, trachée, oesphage). Parmi elles, on peut distinguer les obstacles congénitals ou acquis, infections, traumatisme et réactions inflammatoires.[3]

Les causes les plus fréquentes d'OVAS chez les enfants sont [3][5][6][7]

Les causes de l'OVAS
Exemples Commentaire
Aiguës Blessure contondante ou pénétrante des voies respiratoires Blessures souvent dynamiques et l'état de patient peut se détériorer rapidement, p.ex.:
  • Blessures du visage ou du cou - p.ex. fracture de Le Fort
  • Un traumatisme cotondant ou pénétrant directement au larynx ou à la trachée
  • Une lésion de l'épiglotte, qui provoque un gonflement
brûlure thérmique et chimique [22] ATCDs d'exposition à une chaleur élevée dans un espace fermé, brûlures au visage, brûlure du visage, ou d'exposition à une boisson chaude

Les patients présentant des signes de lésion des voies respiratoires doivent être intubés (un gonflement qui progresse rapidement)

corps étranger dans l'oesophage Un corps étranger dans l'œsophage (région du cartilage cricoïde de la bifurcation trachéale) peut comprimer les voies respiratoires provoquant une OVAS partielle.
corps étranger dans les voies aériennes La plupart des objets aspirés sont situés dans les bronches et ne mettent pas immédiatement la vie en danger. Un corps étranger dans le larynx ou la trachée est plus rare, mais peut provoquer une OVAS complète ou partielle.
anaphylaxie, angioèdeme hereditaire Peut se manifester comme un gonflement du visage, du larynx, de l'uvule et du palais. Potentiellement mortel si l'odeme implique le pharynx ou larynx
sécrétions ou saignements des voies respiratoires Peuvent causer une OVAS grave.
dysfonction des cordes vocales
Page principale: [Harati/Brouillons/Dysphonie]
Chroniques
Diminution du tonus musculaire oropharyngé Peut arriver dans les maladies neuromusculaires ou dans un état de conscience altéré. La langue retombe dans le pharynx et obstrue les voies respiratoires.
sécrétions ou saignements des voies respiratoires Peuvent causer une OVAS grave.
hypertrophie des cornets nasaux Les cornets deviennent gonflés et bloquent trop les voies aériennes nasales. L'hypertrophie peut être causé par: rhinite allérgique, sinusite, déviation du septum
hypertrophie tonsillaire et amygdalienne Elle peut être causée par pharyngite récurrente et inflammation locale. Les tonsilles hyperthropiques peuvent bloquer partiellement la gorge, affectant la respiration (difficulté à respirer par le nez, respiration bruyante, ronflement, apnée obstructive du sommeil).
Hypertrophie de la glande thyroïde Peut comprimer les voies respiratoires provoquant une OVAS partielle.
cancer du nasopharynx Le virus d'Epstein-Barr joue un rôle dans l'étiologie. La plupart des cancers du nasopharynx sont des carcinomes épidermoïdes. Le plus souvent ils s'étend d'abord aux ganglions lymphatiques du cou (nodules dans le cou avant tout autre symptôme).
tumeur médiastinale [23] Les exemples incluent:
  • Médiastin antérieur - thymomes, lymphomes, tumerus germinales
  • Médiastin moyen - kystes bronchogéeniques
  • Médiastin postéreur - schwonnomes, neurofibromes
Apnée du sommeil (AOS) [24] OVAS partielle ou complète pendant le sommeil (ronflement, respiratiom bruyante), pouvant conduire à l'arrêt de la respiration.

Les facteurs prédisposants incluent:

  • Hypertrophie des amygdales
  • Obésité
  • Anomalies craniofaciales
  • Usage de sédatifs ou opiacés

Physiopathologie

La section facultative Physiopathologie ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: La physiopathologie traite des mécanismes biologiques qui conduisent à l'apparition de l'approche clinique.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
Attention de ne pas traiter de la physiopathologie de l'ensemble des étiologies couvertes dans la section Étiologies, mais de seulement discuter de la physiopathologie générale de la sémiologie couverte par le sujet de la page.
Exemple:
 
Différentes voies physiologiques peuvent entraîner une dyspnée, notamment via les chimiorécepteurs ASIC, les mécanorécepteurs et les récepteurs pulmonaires. On pense que trois composantes principales contribuent à la dyspnée : les signaux afférents, les signaux efférents et le traitement central de l'information. [...]
Anatomie du pharynx.
Anatomie du larynx.

Les voies aériennes supérieures comprennent les cavités nasales, la cavité buccale, le pharynx et le larynx. Le pharynx est en outre subdivisé en nasopharynx, oropharynx et hypopharynx. Le larynx est divisé en trois régions, dépendant de leur relation avec les cordes vocales (glotte): la supraglotte, la glotte et la sous-glotte. La supraglotte comprend l'épiglotte, les aryténoïdes, les plis aryépiglottiques, les faux cordons et les ventricules. La sous-glotte est la sous-région juste en dessous du bord libre des cordes vocales jusqu'à la marge inférieure de la cricoïde. L'OVAS varie d'un rétrécissement à une occlusion partielle ou complète de l'une de ces structures anatomiques, conduisant potentiellement à un compromis dans la ventilation. [1]

Particularités dans l'anatomie et la physiologie des voies respiratoires chez les enfants par rapport aux adultes: [1]

  • La langue est plus grande et la mandibule plus petite que les adultes.
  • L'épiglotte est souple et peut obscurcir la vue du larynx lors de la laryngoscopie à l'intubation.
  • Un larynx pédiatrique est plus haut que chez les adultes et a la forme d'un entonnoir.
  • La partie la plus étroite des VAS adulte est la glotte et des VAS pédiatrique le cricoïde.
  • Le cricoïde est au niveau C4 à la naissance et au niveau C6 vers l'âge de dix ans.
    • Par conséquent, une cricothyroïdotomie n'est pas une procédure viable chez un enfant de moins de 10 ans.
    • Les cartilages supraglottiques pédiatriques sont plus doux et plus extensibles que ceux des adultes, conduisant parfois à un collapsus dynamique, qui est observé dans la laryngomalacie.
  • Les bébés sont obligés de respirer par le nez dès la naissance pendant les premiers mois de leur vie.
  • Les enfants ont une tête plus grosse et un occiput plus grand, provoquant une hyperflexion des voies respiratoires lorsqu'ils sont couchés à plat et en décubitus dorsal. [25]
  • En termes de physiologie des voies respiratoires inférieures, les enfants consomment plus d'oxygène au repos que les adultes, car leur demande métabolique au repos est de 2 à 3 fois celle d'un adulte. Ils ont également une capacité résiduelle fonctionnelle plus faible, ce qui se traduit par un début plus précipité d'hypoxémie et d'hypercarbie pendant l'apnée.[26]
  • Selon la loi de Poiseuille, une petite diminution du diamètre des voies respiratoires d’un enfant peut être très grave. Cela peut être causé par un œdème, une sténose, un corps étranger ou même du mucus. Les bébés à partir de 36 semaines ont des alvéoles matures; cependant, ceux-ci continuent à se développer avec la septation et la maturation microvasculaire de la naissance jusqu'à l'âge de 8 ans environ.[27] Par conséquent, la surface d'échange gazeuse est moindre chez les patients pédiatriques.
Comparaison des deux types de respiration bruyante dans l'obstruction des voies respiratoires supérieures [1]
Stretor Stridor
Définition Respiration bruyante et intense, accompagnée d'un ronflement. Parfois appélé « Gasp » Bruit aigu continu anormal émis lors de la respiration (plutôt inspiratoire qu'expiratoire), dû à un passage rapide et turbulent d'air à travers un segment rétréci ou partiellement obstrué des voies respiratoires. Il peut être aigu et musical (chant) ou grave et rauque (coassement).

Le stridor peut être subdivisé en inspiratoire (niveau de la supraglotte), expiratoire (niveau de la glotte) et biphasique (niveau de la sous-glotte ou de la trachée).

Niveau de blockage Oropharyx ou nasopharynx Pharynx, épiglotte, larynx et portion extrathoracique de la trachée
Exemples des causes Hypertrophie tonsillaire et amygdalienne, angioèdeme, abcès péri-amygdalien Laryngomalacie, épiglottite, paralysie unilatérale ou bilatérale des cordes vocales

Évaluation clinique

Facteurs de risque

Les facteurs de risque suivants doivent être recherchés : [1][3]

Questionnaire

La section facultative Questionnaire ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description:
  • Cette section liste des symptômes discriminants au questionnaire.
  • Cette section doit faire l'usage de propriétés sémantiques de type Questionnaire, Symptôme discriminant et Élément d'histoire discriminant.
  • Ces éléments servent à discriminer une étiologie par rapport à une autre ou une complication potentielle.
Formats:Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques: Questionnaire, Symptôme discriminant, Élément d'histoire discriminant
Commentaires:
 
  • Alors que la section Approche clinique sert à intégrer les facteurs de risque, les signes, les symptômes et les examens paracliniques, cette section sert uniquement à lister les symptômes discriminants et leur associer des étiologies potentielles.
  • Attention d'utiliser le bon modèle sémantique. Le modèle Symptôme discriminant est le bon modèle dans les pages de type Approche clinique. Le modèle Symptôme est utilisé exclusivement sur les pages de Maladie et de Classe de maladie.
  • Les éléments d'histoire discriminants se distinguent des symptômes. Par exemple, la chute dans une page d'approche clinique de la céphalée aiguë est un élément d'histoire discriminant (modèle Élément d'histoire discriminant), et non un symptôme.
  • Le modèle Élément d'histoire discriminants est utilisé exclusivement sur les pages de type Approche clinique. Le modèle Élément d'histoire est utilisé sur les pages de type Maladie et Classe de maladie.
  • Cette section ne détaille pas l'histoire d'une étiologie particulière : ceci est laissé aux pages de maladies. La section Approche clinique permet d'expliquer les caractéristiques distinctives et discriminantes pour les différents diagnostics au questionnaire, à l'examen clinique et aux examens paracliniques.
  • La liste à puce est le format à utiliser, toujours précédée d'une courte phrase introductive avec un deux-points.
Exemple:
 
Chez les patients atteints de dyspnée aiguë, les symptômes à rechercher sont :
  • au questionnaire cardiaque [Questionnaire] :
    • l'oedème des membres inférieurs [Symptôme discriminant], qui évoque une insuffisance cardiaque décompensée
    • une douleur thoracique [Symptôme discriminant] qui évoque un syndrome coronarien aigu, une insuffisance cardiaque décompensée ou une embolie pulmonaire
    • la lipothymie [Symptôme discriminant] et la la syncope [Symptôme discriminant], qui pourront être présents lors du syndrome coronarien aigu, de l'arrythmie et de l'embolie pulmonaire
    • etc.
  • au questionnaire pulmonaire [Questionnaire]
    • la toux [Symptôme discriminant], présente dans la pneumonie et l'EAMPOC et parfois dans l'embolie pulmonaire et l'insuffisance cardiaque
    • les crachats [Symptôme discriminant], présents dans la pneumonie et l'EAMPOC
    • les hémoptysies [Symptôme discriminant] sont un symptôme grave qui indique une potentielle embolie pulmonaire
    • un traumatisme récent [Élément d'histoire discriminant] évoque une fracture de côte ou une costo-chondrite
  • etc.

Le questionnaire se fait comme suit: [1][3][6]

  • Dysphonie: stridor, stretor, voix étouffée (voix de patate chaude)
  • statut vaccinal (Immunisation contre la rougeole, grippe, pneumocoque, Hib)
  • Tout signe de tabagisme ou tout signe d'intoxication ou de dépendance à la drogue ou à l'alcool doit être évalué.

Examen clinique

La section facultative Examen clinique ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description:
  • Cette section traite des signes à rechercher à l'examen clinique qui permettent de différencier les étiologies entre elles.
  • Cette section doit faire l'usage du modèle Examen clinique et du modèle Signe clinique discriminant.
  • Ces éléments servent à discriminer une étiologie par rapport à une autre ou une complication potentielle.
Formats:Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques: Examen clinique, Signe clinique discriminant
Commentaires:
 
  • Alors que la section Approche clinique sert à intégrer les facteurs de risque, les signes, les symptômes et les examens paracliniques, cette section sert uniquement à lister les examens cliniques et les signes cliniques discriminants et leur associer des étiologies potentielles.
  • Attention d'utiliser le bon modèle sémantique. Le modèle Signe clinique discriminant est le bon modèle dans les pages de type Approche clinique. Le modèle Signe clinique est utilisé exclusivement sur les pages de maladie et de classe de maladie.
  • Cette section ne détaille pas l'examen clinique et les signes cliniques d'une étiologie particulière : ceci est laissé aux pages de maladies. La section Approche clinique permet d'expliquer les caractéristiques distinctives et discriminantes pour les différents diagnostics au questionnaire, à l'examen clinique et aux examens paracliniques.
  • La liste à puce est le format à utiliser, toujours précédée d'une courte phrase introductive avec un deux-points.
Exemple:
 
Chez les patients atteints d'une dyspnée aiguë, les éléments suivants sont à rechercher à l'examen clinique :
  • à l'examen cardiaque [Examen clinique] :
    • un souffle systolique [Signe clinique discriminant] indique une sténose aortique critique
    • de l'oedème des membres inférieurs [Signe clinique discriminant] indique une insuffisance cardiaque décompensée
    • la TVC augmentée [Signe clinique discriminant] évoque une insuffisance cardiaque décompensée ou sera présent dans 13% des embolies pulmonaires
  • à l'examen pulmonaire [Examen clinique] :
    • des crépitants [Signe clinique discriminant] en présence d'une pneumonie ou d'une surcharge secondaire à une insuffisance cardiaque décompensée.
    • des sibilances [Signe clinique discriminant] en cas d'asthme, d'EAMPOC et parfois d'insuffisance cardiaque.
Il est essentiel d'identifier un patient présentant une OVAS et ensuite estimer la gravité, et niveau de l'atteinte (nez, bouche, pharynx, larynx, trachée). La détresse respiratoire peut rapidement conduire à une insuffisance respiratoire sans prise en charge appropriée. [5]

Une évaluation urgente et complète des ABC (voies respiratoires, respiration et circulation) doit être effectuée tout en s'assurant que le patient se trouve dans un environnement sûr. L'examen clinique se fait comme suit: [1][3][6]

Évaluation de la gravité d'obstruction [6][28]
Légère Modérée Sévère Complète
  • Bonne entrée de l'air dans l'appareil respiratoire
  • Toux et voix rauque
  • Capacité à parler
  • Pas de difficulté respiratoire
  • Stridor inspiratoire ou stretor lors d'agitation (pleurs, tachypnée)
  • Tachypnée modérée
  • Tirage intercostal et sous-costal visible
  • Stridor inspiratoire ou stretor lors d'agitation (pleurs, tachypnée)
  • Tachypnée sévère
  • Stridor inspiratoire (+/- expiratoire) à chaque réspiraiton
  • Battement des ailes du nez
  • Hypoxémie
  • Position du tripode ou de reniflement
  • Détresse respiratoire
  • Cyanose
  • Bradypnée ou tachypnée sévère
  • Altération de l'état méntal
    • agitation
    • léthargie
Évaluation du niveau de l'atteinte [1][3]
Nez Bouche/pharynx Épiglotte Larynx Trachée
Symptômes et signes
  • Rhinorrhée chronique
  • Ronflement
  • Voix nasilarde
  • Respiration par la bouche
  • Toux chronique
  • Troubles du sommeil
  • Dyspnée inspiratoire
  • Facies allergique
  • Facies adénoïdien
  • Hypersialorrhée
  • Stridor +/-
  • Dyspnée améliorée en position véntrale +/-
  • Voix étouffée ou nasilarde
  • Toux grasse
  • Dyspnée inspiratoire
  • Stridor +/-
  • Toux non raque
  • Voix de «patate chaude»
  • Hypersialorrhée
  • Position assise avec la tête tendue vers l'avant (≥2 ans)
  • Position en opisthotonos avec la tête en extension (<2 ans)
  • Dyspnée inspiratoire
  • Stridor
  • Cyanose
  • Apnée
  • Toux aboyante
  • Voix rauque
  • Aphonie
  • Cyanose
  • Apnée
  • Dyspnée
  • Stridor inspiratoire et expiratoire
  • Toux aboyante
  • Râles sibilants
  • Wheezing
Examen spécifique Rhinoscopie antérieure: évaluer la déviation septale, l'hypertrophie des cornets nasaux ou la polypose nasale. Un test rapide pour prouver la perméabilité du choan peut être effectué en demandant au patient d'expirer par voie nasale sur une spatule en métal froid («test de brouillard nasal»). Examen de la cavité buccale: porter attention particulière aux signes de rétrognathie ou micrognathie, œdème des lèvres, trismus, œdème du plancher buccal ou de la langue, tumeur ou plénitude palatine avec déviation uvulaire, comme dans le cas d'un abcès péri-amygdalien, hyperthropie des amygdales Si l'épiglottite est le diagnostic probable, il ne faut pas tenter d'examiner l'oropharynx, car il peut déranger l'enfant et provoquer un laryngospasme [29] Consulter la section des examens paracliniques
  • Évaluer les traits du visage (en accordant une attention particulière à toute caractéristique syndromique): signes comme rétrognathie (petite mâchoire), glossoptose (rotation postérieure de la langue) - penser à une maladie congénitale, qui est un facteur de risque pour l'OVAS.
  • L'état mental doit être noté. Chez un nourisson, l'atération de l'état mental se présente comme l'apathie.
  • Dès que l'état de l'enfant est stabilisé, effectuer examen attentif du pharynx et des poumons.

Drapeaux rouges

La section obligatoire Drapeaux rouges ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description:
  • Les drapeaux rouges sont des signes, des symptômes, des facteurs de risque ou des signes paracliniques qui, lorsqu'ils sont présents, peuvent orienter vers un diagnostic grave ou demandant une prise en charge immédiate.
  • Chaque drapeau rouge devrait être défini à l'aide d'une propriété sémantique de type Drapeau rouge.
Formats:Liste à puces
Balises sémantiques: Drapeau rouge
Commentaires:
 
  • La liste à puce est le format à utiliser, toujours précédée d'une courte phrase introductive avec un deux-points.
  • Cette section doit rester simple et courte.
Exemple:
 
Les drapeaux rouges des patients qui se présentent en céphalée aiguë sont :
  • une altération de l'état de conscience [Drapeau rouge] indique une possible méningite, encéphalite, un AVC hémorragie ou une HIP
  • une faiblesse [Drapeau rouge] évoque un AVC
  • de la diplopie [Drapeau rouge] évoque également un AVC du tronc ou une lésion occupant de l'espace
  • une immunosuppression [Drapeau rouge] pourrait évoquer une méningite, encéphalite ou un abcès cérébral ou spinal
  • etc.

Examens paracliniques

La section obligatoire Examens paracliniques ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section décrit les examens paracliniques (ex. laboratoires, imageries, etc.) à effectuer pour cette approche clinique. Les signes paracliniques discriminants orientant vers une étiologie particulière ou une complication sont listés.
Formats:Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques: Examen paraclinique, Signe paraclinique discriminant
Commentaires:
 
  • En lisant cette section, le lecteur devrait être en mesure de comprendre les indications et les signes paracliniques attendus pour chaque examen paraclinique, ce qui lui permettra d'avoir une compréhension approfondie de la manière d'utiliser les examens paracliniques pour naviguer le diagnostic différentiel et diagnostiquer la maladie. La section Approche clinique permet d'expliquer les caractéristiques distinctives et discriminantes pour les différents diagnostics au questionnaire, à l'examen clinique et aux examens paracliniques.
  • Chaque examen paraclinique devrait être défini à l'aide d'une propriété sémantique de type Examen paraclinique. Le modèle Signe paraclinique n'est pas utilisé.
  • La liste à puce ou le tableau sont les formats à utiliser. Lorsque la liste à puce est utilisée, celle-ci est toujours précédée d'une courte phrase introductive avec un deux-points.
Exemple:
 
Les examens paracliniques suggérés dans le cas d'une céphalée aiguë sont :
  • une tomodensitométrie cérébrale sans contraste [Examen paraclinique] pour éliminer un saignement intracrânien [Signe paraclinique discriminant] (AVC démorragique) et des masses intracrâniennes [Signe paraclinique discriminant] (métastases ou cancer cérébal) grossières
  • une ponction lombaire [Examen paraclinique] si le patient fait de la fièvre ou s'il y a des signes de méningisme à l'examen physique :
    • en cas de méningite, une leucocytose importante dans le LCR [Signe paraclinique discriminant] et une coloration au Gram positive [Signe paraclinique discriminant] est caractéristique
  • une vitesse de sédimentation [Examen paraclinique] chez tous les patients de plus de 50 ans pour éliminer l'artérite temporale ou chez tous les patients qui pourraient avoir des symptômes compatibles
  • etc.
Un vidéo-laryngoscope.

Après une anamnèse et un examen de base, certaines investigations sont nécessaires pour diagnostiquer les causes courantes et urgentes de l'obstruction des voies respiratoires supérieures: [1][3]

Examens d'imagerie qui peuvent aider à déterminer la cause de l'obstruction [1][3]
Examen Indication Signification et commentaire
Radiographie du cavum ou des VAS
  • OVAS grave avec symptomatologie inhabituelle
  • Épiglottite
  • Larynchotrachéite bactérienne
  • Abcès rétropharyngé
  • Corps étragner suspecté
Examination de l'épiglotte, replis aryépiglottiques, l'espace rétropharyngé, les amygdales et les végétations adénoïdes.

La majorité des corps étranger ne sont pas radio-opaques!

Tomodensitométrie Les cas pouvant nécessiter une intervention chirurgicale P.ex. visualisation d'un abcès rétropharyngé ou d'un corps étranger inhalé obstruant un bronche.
Échographie cardiaque Suspicion du coeur pulmonaire dans une OVAS chronique L'échocardiographie est non invasive, reflète les changements de pression artérielle pulmonaire (PAP) et peut être utilisée pour l'évaluation séquentielle des enfants présentant une OVAS. [30]
ECG
Fibroscopie, nasendoscopie/ laryngoscopie flexible Évaluation du pharynx et larynx Diagnostic de l’inflammation du cornet, la déviation septale, l’hypertrophie adénoïde, l’hypertrophie de l’anneau de Waldeyer ou la pathologie laryngée / hypopharyngée. Cet examen est particulièrement utile pour évaluer la fonction dynamique du larynx. L'évaluation dynamique est essentielle lors de l'évaluation du mouvement des cordes vocales et des conditions relativement courantes affectant le larynx, telles que la laryngomalacie chez les enfants.
Polysomnographie Somnolence diurne excessive, pauses respiratoires ou des impressions d'étouffement pendant le sommeil Évaluation de l'apnée; origine obstuctive vs. centrale;

Indicateur d'apnée - l’indice d’apnée-hypopnée (IAH), qui fait la moyenne du nombre d'épisodes apnéiques et hypopnéiques qui se produisent par heure. Un IAH supérieur à 1 est anormal chez un enfant.

Approche clinique

La section facultative Approche clinique ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Alors que les sections Questionnaire, Examen clinique et Examens paracliniques servent à énumérer, cette section sert à intégrer tous ces éléments pour discuter du raisonnement du clinicien. C'est en quelque sorte la manière dont les cliniciens réfléchissent lorsque confrontés à cette maladie : c'est la section par excellence pour l'enseignement.
Formats:Texte, Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
  • C'est la seule section dans laquelle on peut répéter des informations qui ont déjà été mentionnées auparavant.
  • L'utilisation du modèle Flowchart (diagramme) est encouragée. Voir Aide:Diagramme.
  • Le format attendu est libre (texte, liste, tableau, diagramme).
Exemple:
 

Diagnostic

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Description: Cette section traite de la manière dont on peut diagnostiquer une maladie en tenant compte de l'histoire, de l'examen clinique et des investigations. C'est dans cette section que se retrouveront les critères permettant d'infirmer ou de confirmer la présence de la maladie (lorsqu'ils existent).
Formats:Texte, Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
  • Si des critères diagnostiques précis et officiels existent, cette section sert à les répertorier.
  • Si la forme des critères diagnostiques est complexe, il est possible de présenter l'information sous forme de tableau. La liste à puce est néanmoins à privilégier.
Exemple:
 
L'asystolie est un diagnostic électrocardiographique. L'absence d'activité électrique chez un patient inconscient sans pouls permet de confirmer le diagnostic, tout en s'assurant qu'il n'y a pas de cable débranché et que la calibration du moniteur est adéquate.

Selon le Fourth Universal Definition of Myocardial Infarction, l'infarctus aigu du myocarde est diagnostiqué lorsqu'il y a :

  • une blessure myocardique aiguë
  • des évidences cliniques d'ischémie aiguë du myocarde
  • avec une élévation et/ou baisse des troponines sériques (avec au moins une valeur au-dessus du 99e percentile) et au moins un des éléments suivants :
    • des symptômes compatibles avec l'ischémie myocardique
    • un changement ischémique de novo à l'ECG
    • une apparition d'ondes Q pathologiques
    • une évidence à l'imagerie de nouvelles pertes de myocardes viables
    • une évidence à l'imagerie de nouvelles pertes de mobilité régionale de la contractilité
    • une identification d'un thrombus coronarien par angiographie ou autopsie.

Traitement

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Description: La section contient la prise en charge générale qui s'applique à l'ensemble des étiologies. Que doit-on faire avant que la cause n'ait été clairement établie ? Des traitements généraux doivent-ils être amorcés avant l'identification de la cause ? Comment traite-t-on la symptomatologie du patient ? Quelles sont les indications d'hospitalisation ? Quand doit-on demander une consultation ? Un résumé de la prise en charge de certaines étiologie clés peut aussi être résumée avec un lien vers la page dédiée à la maladie.
Formats:Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques: Traitement, Traitement pharmacologique (seulement pour le traitement des symptômes, pas pour les étiologies)
Commentaires:
 
  • Le traitement spécifique associé à chaque étiologie est spécifié sur sa page de maladie (ne pas la décrire sur la page d'approche clinique). Le traitement général en lien avec l'approche clinique est décrit (par exemple, le soulagement du symptôme).
  • La liste à puce est le format à utiliser, toujours précédée d'une courte phrase introductive avec un deux-points. Le tableau peut être adéquat en fonction du contexte.
  • Des algorithmes de traitement peuvent être présentés avec le modèle Flowchart (voir Aide:Diagramme).
Exemple:
 

Les approches diffèrent en fonction de la présentation du patient: [1]

  • Évaluer «ABC», c'est-à-dire les voies respiratoires, la respiration, la circulation.
  • Placer le moniteur de saturation en oxygène +/- administrer l'oxygène par masque.
  • Vérifier le pouls chez un patient inconscient et agir selon les protocoles BLS.
  • L'enfant doit être placé sur le dos avec un rouleau sous les épaules pour faciliter l'extension du cou.
  • En cas d'obstruction aiguë des voies respiratoires en milieu hospitalier, un code doit être appelé et l'équipe des voies respiratoires et l'équipe médicale impliquées dans la gestion de l'arrêt cardiorespiratoire doivent être appelées immédiatement. Les professionnels de la santé les plus proches doivent lancer l'algorithme BLS.[1]
  • Les membres les plus expérimentés de l'équipe ORL et anesthésiologie pédiatrique doivent être impliqués dès que possible.
  • Si l'enfant est en détresse respiratoire et instable, il doit être immédiatement transféré en salle d'opération.
Prise en charge des patients avec une OVAS [3][6][31]
Situation Conduite à tenir
Arrêt respiratoire
  1. 'ventilation avec un insufflateur manuel'; FiO2 de 1,0
    • Canule de trachéostomie.
      Pré-oxygénation du patient afin de donner le temps de se préparer pour les étapes suivantes
  2. Dégager les voies respiratoires:
    • 'intubation endotrachéale' - difficile si rétrognathie, macroglossie ou odème importants.
      • Si impossible à l'aveuglette ou avec un laryngoscope → fibroscopie (par une fosse nasale ou par la bouche)
      • Si impossible avec le fibroscope → intubation rétrograde (ponction de la membrane cricothyroïdienne et insertion d'un guide par un cathéter, et ensuite de la sonde d'intubation)
    • 'trachéotomie'- si méthodes ci-dessus difficiles voire impossibles.
      • Réalisation par un spécialiste ORL préférable.
      • Elle peut être réalisé sous anesthésie locale - administrer au moins 5 à 10 ml de lidocaïne nébulisée à 1% avant la procédure.
      • Si le temps le permet, elle doit être réalisée au bloc opératoire avec un personnel expérimenté et avec une anesthésiologie impliquée. Au bloc opératoire, le patient doit recevoir de l'oxygène via un masque facial ou des broches nasales et être à l'aise en position couchée, ou parfois semi-allongé en cas de détresse respiratoire. Parfois, l'anesthésiologiste peut administrer des médicaments, par exemple de la kétamine, pour réduire l'anxiété sans supprimer la pulsion respiratoire.[32] Une solution de lidocaïne à 1% peut être injectée directement dans le larynx via la membrane cricothyroïdienne, et la position dans les voies respiratoires peut être confirmée par prélèvement. l'air dans la seringue avant l'injection. Une trachéotomie est ensuite réalisée sous anesthésie locale en suivant les étapes habituelles.[33][1]
      • Plus difficile que la cricothyroïdotomie, mais meilleure dans les OVAS graves
    • 'cricothyroïdotomie' - procédure très rapide qui peut être réalisée dans une situation désespérée, lors d'un intubation difficile. Elle n'est pas généralement recommandée chez les enfants (risque important de pneumomédiastin, pneumothorax, saignement trachéal, lacération de la paroi postérieure de la trachée).
      • Pendant que le patient est couché sur le dos, l'opérateur maintient le larynx en place, fait une incision verticale entre la thyroïde et le cartilage cricoïde et insère un instrument émoussé tel qu'un hémostatique à travers la membrane cricothyroïdienne. Cela demande de la force. Il est utile d'insérer une bougie avec une lumière à ce stade, puis de faire passer un petit ETT, c'est-à-dire de taille six, par-dessus pour sécuriser les voies respiratoires.[34][1]
Truc mnémotechnique
LEMON (Intubation difficile)
  • Look externally
  • Evaluate 3-3-2 rule
  • Mallampati
  • Obstruction/Obesity
  • Neck mobility
    • Intubation difficile
      • Jugement du patient (intuition clinique)
      • Évaluer la règle du 3-3-2 (ouverture de la bouche, largeur de la mandibule, hauteur de la glotte à la mandibule [en doigts])
      • Mallampati
      • Obstruction/Obésite
      • Mobilité du cou
Insuffisance respiratoire
  1. Administrer O2 humidifié
  2. +/- Aspiration nasale (chez les nouveau-nés)
  3. +/- 'Adrénaline' par aérosol - répéter au besoin toutes les 30-60 min
  4. Garder en postion assise ou sur le ventre
  5. Garder au calme
  6. +/- Assistance ventilatoire avec un insufflateur manuel
  7. Laryngoscopie si CE suspecté
  8. +/- Intubation, trachéotomie ou cricothyroïdotomie
  9. +/- Ventilation mécanique
  10. +/- 'Antibiotique' (épiglottite, trachéite bactérienne, abcès, angine)
  11. +/- 'stéroïde'
Corps étranger (CE) inhalé
  1. Manouvre de ouvrir la bouche et tirer la mâchoire (jaw thrust) pour dégager les VAS
  2. Essayer FiO2 de 1,0 avec ou sans assistance ventilatoire - vérifier s'il y a une obstruction complète
    Manœuvre d'Heimlich.
  3. Augmentation brusque de la pression intrathoracique; si CE au niveau du larynx ou du pharynx
    • 5 tapes dans le dos
    • <1 an: 5 compressions thoraciques (patient ayant la tête en bas)
    • ≥1 an: manoeuvre d'Heimlich
  4. Extraire le CE par laryngoscopie
  5. Intubation endotrachéale
    • Pousser le CE dans une bronche avec la sonde pour gagner du temps et extraire le CE plus tard avec la bronchoscopie ou thoracotomie.
  6. Trachéotomie ou crichothyroïdotomie - si CE logé dans le larynx ou la trachée cérvicale
OVAS incomplète par un corps étranger S'abstenir de toute manoeuvre intémpestive avant extraction du CE par fibroscopie

Critères d'admission en soins intensifs: [3]

  • Insuffisance respiratoire
  • OVAS grave
  • OVAS + œdème pulmonaire
  • Épiglottite
  • Trachéite bactérienne
  • Patient intubé
  • Besoin d'une ventilation mécanique

Syndrome d'apnées du sommeil

L'AOS chez les enfants est le plus souvent causée par une hypertrophie adénotonsillaire, pour laquelle une intervention chirurgicale est pratiquée pour réduire la masse des tissus amygdaliens et adénoïdiens. Autres traitements comprennent: [1]

  • une perte de poids
  • la correction d'une micrognathie congénitale
  • la supplémentation nocturne en oxygène
  • la ventilation en pression positive continue (PPC).

Suivi

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Description: Cette section traite du suivi de l'approche clinique
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
  • Est-ce que la patient aura besoin d'être revu dans X semaines ?
  • Quels doivent être les consignes données au patient ?
  • Y a-t-il des examens paracliniques à répéter ?
  • Cette section peut également traiter du suivi intrahospitalier.
Exemple:
 

Complications

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Description: Cette section traite des complications possibles de l'approche clinique classées en ordre de probabilité (si possible).
Formats:Liste à puces, Texte
Balises sémantiques: Complication
Commentaires:
 
  • Chaque complication doit être spécifiée à l'aide du modèle Complication. Si possible, veuillez ajouter la fréquence des complications.
  • Attention ! Les complications sont celles de l'approche clinique elle-même et non de son traitement. Par exemple, l'anémie est une complication de l'hémorragie digestive basse, mais la perforation intestinale en raison d'une colonoscopie doit plutôt être décrit sur la page de la procédure Colonoscopie.
Exemple:
 

Les complications d'une OVAS peuvent être: [1][3]

Prévention

La prévention consiste en: [1][40]

  • Conseiller aux parents que les enfants doivent manger assis et ne pas manger en marchant. La majorité des corps étrangers inhalés chez les enfants sont des matières organiques.[41]
  • Surveiller de près les jeunes enfants lorsqu'ils jouent avec des jouets. Les jouets doivent être adaptés à l'âge et prendre soin d'éviter un accès facile aux petites pièces qui peuvent être inhalées.
  • La reconnaissance immédiate d'un corps étranger inhalé et l'accès rapide au service médical sont importants. [42]
  • La vaccination, en particulier chez les enfants immunodéprimés (Hib, rougeole, grippe et pneumocoque).

Notes

  1. Étiologie la plus fréquente entre 3 à 8 ans
  2. Étiologie la plus fréquente chez les enfants de 3 mois à 4 ans
  3. Typiquement chez enfants plus âgés et adolescents
  4. Typiquement chez les enfants de 2 à 4 ans
  5. Rarement isolée, typiquement accompagnée de pharygnite ou épiglottite
  6. Triade de malformations de la face 1) Rétrognathie 2) Glossoptose 3) Fente vélo-palatine postérieure
  7. Craniosynostose - fusion prématurée des sutures crâniennes. Possible agénésie du corps calleux Atteintes des mains et des pieds; syndactylie. Retard mental. Mutation du gène FGFR2
  8. Craniosynostose. Hypoplasie du maxillaire supérieur, lèvre supérieure hypoplasique, hypertélorisme, exorbitisme. Pas d’atteinte des mains et des pieds. Pas de retard mental. Mutation du gène FGFR2.
  9. Malformation rare du squelette fibro-cartilagineux de la trachée. Fréquemment associée à des malformations cardiaques et autres comorbidités complexes.
  10. Elle peut imiter cliniquement l'atrésie des choanes.
  11. Associée avec : Trisomie 21, syndrome de Beckwith-Wiedemann, amylose primitive et hypothyroïdie congénitale
  12. Associée avec : Trisomie 21 et syndrome de Pierre Robin
  13. Peuvent provoquer une compression trachéale et oesophagienne.
  14. Malformation vasculaire rare, qui peut grossir après la naissance (pendant 6-12 mois) et régresser complètemrnt vers l'âge de 5 à 8 ans.
  15. L'apparition rapide des symptômes chez un enfant fébrile est plus probable dans un processus bactérien tel qu'une épiglottite, une trachéite bactérienne, un abcès rétropharyngé ou un abcès péri-amygdalien.
  16. L'anxiété étrangère est un signe de développement normal chez les bébés âgés de 9 à 18 mois, et l'absence de ce comportement est un signe inquiétant chez un enfant malade. Il est très inquiétant si un petit enfant ne résiste pas à certains éléments d'examen et de traitement, comme le placement d'une aiguille ou d'une canule intraveineuse.
  17. d’OSA en raison d’une hypertrophie adénotonsillaire sont décrits comme des «respirateurs buccaux» par les parents. Comme mentionné précédemment, les enfants peuvent présenter divers symptômes évocateurs d'AOS, tels que l'hyperactivité et l'énurésie.

Références

__NOVEDELETE__
  1. 1,00 1,01 1,02 1,03 1,04 1,05 1,06 1,07 1,08 1,09 1,10 1,11 1,12 1,13 1,14 1,15 1,16 1,17 1,18 et 1,19 Eadaoin O Cathain et Megan M. Gaffey, StatPearls, StatPearls Publishing, (PMID 33232069, lire en ligne)
  2. Centers for Disease Control and Prevention (CDC), « Nonfatal choking-related episodes among children--United States, 2001 », MMWR. Morbidity and mortality weekly report, vol. 51, no 42,‎ , p. 945–948 (ISSN 0149-2195, PMID 12437033, lire en ligne)
  3. 3,00 3,01 3,02 3,03 3,04 3,05 3,06 3,07 3,08 3,09 3,10 3,11 3,12 et 3,13 Jean Michel Liet, Francis Leclerc, Anne-Marie Guerguerian, Jaques Sizun, Sheldon Spier, Urgences et soins intensifs pédiatrique, Éditions du CHU Sainte-Justine, (ISBN 978-2-89619-084-3), p. 295-316
  4. E. H. Van Den Akker, A. W. Hoes, M. J. Burton et A. G. M. Schilder, « Large international differences in (adeno)tonsillectomy rates », Clinical Otolaryngology and Allied Sciences, vol. 29, no 2,‎ , p. 161–164 (ISSN 0307-7772, PMID 15113303, DOI 10.1111/j.0307-7772.2004.00771.x, lire en ligne)
  5. 5,0 et 5,1 (en) Anirban Mandal, Sushil K. Kabra et Rakesh Lodha, « Upper Airway Obstruction in Children », The Indian Journal of Pediatrics, vol. 82, no 8,‎ , p. 737–744 (ISSN 0973-7693, DOI 10.1007/s12098-015-1811-6, lire en ligne)
  6. 6,0 6,1 6,2 6,3 et 6,4 « UpToDate », sur www.uptodate.com (consulté le 18 janvier 2021)
  7. Samuel N. Helman, Arvind Badhey, Sameep Kadakia et Eugene Myers, « Revisiting Crouzon syndrome: reviewing the background and management of a multifaceted disease », Oral and Maxillofacial Surgery, vol. 18, no 4,‎ , p. 373–379 (ISSN 1865-1569, PMID 25245177, DOI 10.1007/s10006-014-0467-0, lire en ligne)
  8. Netgen, « Abcès périamygdalien : mise au point », sur Revue Médicale Suisse (consulté le 29 janvier 2021)
  9. Netgen, « Abcès rétropharyngé de l’enfant », sur Revue Médicale Suisse (consulté le 29 janvier 2021)
  10. « Papillomatose respiratoire récurrente - Problèmes de santé infantiles », sur Manuels MSD pour le grand public (consulté le 29 janvier 2021)
  11. H. T. Lathadevi, R. N. Karadi, R. V. Thobbi et S. P. Guggarigoudar, « Isolated uvulitis: An uncommon but not a rare clinical entity », Indian Journal of Otolaryngology and Head and Neck Surgery: Official Publication of the Association of Otolaryngologists of India, vol. 57, no 2,‎ , p. 139–140 (ISSN 2231-3796, PMID 23120151, Central PMCID 3450958, DOI 10.1007/BF02907669, lire en ligne)
  12. 12,0 12,1 et 12,2 (en) « Isolated Pierre Robin sequence: MedlinePlus Genetics », sur medlineplus.gov (consulté le 29 janvier 2021)
  13. (en-US) « Apert Syndrome », sur NORD (National Organization for Rare Disorders) (consulté le 29 janvier 2021)
  14. (en-US) « Crouzon Syndrome », sur NORD (National Organization for Rare Disorders) (consulté le 29 janvier 2021)
  15. Netgen, « La sténose trachéale congénitale: de la clinique au traitement », sur Revue Médicale Suisse (consulté le 29 janvier 2021)
  16. Elsa M Thomas, Sridhar Gibikote, Jyoti S Panwar et John Mathew, « Congenital nasal pyriform aperture stenosis: A rare cause of nasal airway obstruction in a neonate », The Indian Journal of Radiology & Imaging, vol. 20, no 4,‎ , p. 266–268 (ISSN 0971-3026, PMID 21423901, Central PMCID 3056623, DOI 10.4103/0971-3026.73539, lire en ligne)
  17. « Macroglossia | Genetic and Rare Diseases Information Center (GARD) – an NCATS Program », sur rarediseases.info.nih.gov (consulté le 29 janvier 2021)
  18. « Glossoptosis - an overview | ScienceDirect Topics », sur www.sciencedirect.com (consulté le 29 janvier 2021)
  19. « Vascular Ring Anomaly | Symptoms, Diagnosis, & Repair », sur www.cincinnatichildrens.org (consulté le 29 janvier 2021)
  20. Smael Labib et Mustapha Harandou, « Une cause rare de détresse respiratoire du nourrisson: l'angiome sous glottique », The Pan African Medical Journal, vol. 17,‎ (ISSN 1937-8688, PMID 25018793, Central PMCID 4085916, DOI 10.11604/pamj.2014.17.43.3564, lire en ligne)
  21. « Papillomatose respiratoire récurrente - Problèmes de santé infantiles », sur Manuels MSD pour le grand public (consulté le 30 janvier 2021)
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  23. (en) James Jaggers et Keki Balsara, « Mediastinal masses in children », Seminars in Thoracic and Cardiovascular Surgery, vol. 16, no 3,‎ , p. 201–208 (ISSN 1043-0679, DOI 10.1053/j.semtcvs.2004.08.005, lire en ligne)
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