Dysphonie (approche clinique)

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Dysphonie
Approche clinique
Fichier:Hoarseness image.jpg
Anatomie et physiologie de la glotte
Caractéristiques
Symptômes discriminants Odynophagie, Otalgie (symptôme), Toux (symptôme), Dysphagie (approche clinique), Odynophonie, Écoulement post-nasal, Hémoptysies (signe clinique)
Signes cliniques discriminants
Stridor, Rigidité, Pneumopathie, Enrouement, Voix soufflée, Voix basse, Voix tremblante, Fatigue vocale, Voix bitonale, Voix susurrée, ... [+]
Examens paracliniques
Strobovidéolaryngoscopie, Électromyographie laryngée, Examen phoniatrique, TDM cervicale C+, IRM des tissus mous du cou avec contraste, Rhino-pharyngo-laryngoscopie, Laryngoscopie indirecte
Drapeaux rouges
Tabagisme, Stridor, Dyspnée (symptôme), Odynophagie, Otalgie (symptôme), Fatigue (symptôme), Toux (symptôme), Lymphadénopathie (approche clinique), Perte de poids (approche clinique), Trouble lié à l'usage de l'alcool, ... [+]
Informations
Terme anglais Dysphonia, Voice disorders
Spécialités ORL, Médecine de famille

Page non révisée

La dysphonie est une altération de la voix qui résulte d’une dysfonction, due aux changements structurels, fonctionnels ou aux troubles neurogènes concernant les cordes vocales. [1]

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Objectif du CMC
Nom de l'objectif du CMC (Numéro)

Épidémiologie

La dysphonie a une prévalence ponctuelle estimée à 20 millions (0,98%) aux États-Unis.[2][3] L'abus vocal est le trouble le plus courant chez les adultes et les enfants. Parmi les adultes, les enseignants sont la population la plus à risque. [4] La prévalence des troubles de la voix chez les enseignants était de 11,0% et 6.2% dans la population non enseignant aux États-Unis. [5]

Le deuxième groupe à haute risque de dévélopper une dysphonie comprend les chanteurs : la prévalence de la dysphonie chez les chanteurs a été estime à 46.09%. [6]

Étiologies

La dysphonie peut être classée en trois catégories distinctes. [1]

  • La dysphonie de cause organique structurel est provoquée par toute altération du mécanisme respiratoire, laryngé et des voies vocales, tels que œdème, nodules vocaux, dus à une altération des tissus des cordes vocales et à des changements structurels liés à l'âge dans le larynx.
  • La dysphonie de cause organique neurogène est du à des problèmes d'innervation du système nerveux central ou périphérique au larynx.
  • Les troubles fonctionnels de la voix sont causés par une utilisation insuffisante ou inappropriée des mécanismes vocaux sans anomalie de la structure physique ou dysfonctionnement neurologique, et sont fréquemment rapportés chez les enseignants ou les chanteurs.

Les étiologies de la dysphonie sont [1][7] :

Physiopathologie

Anatomie du larynx
Cordes vocales ouvertes (laryngoscopie)
Anatomie et rôle des cordes vocales [7][20]
Structure
  • La muqueuse des cordes vocales est composée d’un épithélium et d’un chorion (ligament vocal ou ligament thyro-aryténoïdien inférieur)
  • L'apophyse vocale est une structure cartilagineuse permettant de fixer le ligament vocal au niveau du cartilage aryténoïde.
Les muscles:
  • muscle vocal - localisé dans l’épaisseur des cordes vocales
  • muscle crico-thyroïdien - constitué de deux faisceaux, intervient dans le mouvement de bascule des cartilages aryténoïdiens (tension des cordes vocales).
L'innervation:
  • innervation sensitive - nerf laryngé supérieur
  • muscle vocal - nerf laryngé récurrent
  • muscle crico-thyroïdien - nerf laryngé externe.
Fonction Déglutition - Les cordes vocales rapprochés ferment le larynx et empêchent le passage d’aliments ou de liquides dans la trachée et les poumons.
Respiratoire - L’épiglotte et les cordes vocales laissent passer l’air inspiré vers la trachée et les poumons, et l’air expiré vers le pharynx.
Phonation - l'emission du son de la parole lorsque l’air expiré fait vibrer les cordes vocales.
Valsalva - génération d'une pression accrue contre une glotte bien fermée:
  • fonctions telles que la toux, la tension, le raclage de la gorge et la défécation.
Cordes vocales lors de phonation (laryngoscopie)

La phonation - vibration de la muqueuse de recouvrement des cordes vocales sous l'influence de l'air expiré: [1][21][22]

  • rapprochement des muscles qui composent les cordes vocales l'un de l'autre - processus contrôlé par moteur du nerf laryngé inférieur (nerf récurrent), branche du nerf vague (X)
  • expulsion de l'air des poumons par la contraction des muscles abdominaux.
  • l'articulation de la parole se fait par la musculature (langue, bouche, palate)
    • Les troubles de l'articulation de la parole sont appélés les dysarthries.
  • le timbre de la voix vient du résonateurs de la gorge et des cavités de la face (bouche, nez, sinus).

S'il y a une anomalie dans le processus normal de production de la voix, cela finira par provoquer une anomalie de la voix. Cependant, lorsque la qualité de la voix est compromise sans aucun facteur anatomique et neurologique, un trouble fonctionnel de la voix doit être suspecté.[1]

Évaluation clinique

Facteurs de risque

Les facteurs de risque discriminants à rechercher comprennent : [1]

Questionnaire

La section facultative Questionnaire ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description:
  • Cette section liste des symptômes discriminants au questionnaire.
  • Cette section doit faire l'usage de propriétés sémantiques de type Questionnaire, Symptôme discriminant et Élément d'histoire discriminant.
  • Ces éléments servent à discriminer une étiologie par rapport à une autre ou une complication potentielle.
Formats:Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques: Questionnaire, Symptôme discriminant, Élément d'histoire discriminant
Commentaires:
 
  • Alors que la section Approche clinique sert à intégrer les facteurs de risque, les signes, les symptômes et les examens paracliniques, cette section sert uniquement à lister les symptômes discriminants et leur associer des étiologies potentielles.
  • Attention d'utiliser le bon modèle sémantique. Le modèle Symptôme discriminant est le bon modèle dans les pages de type Approche clinique. Le modèle Symptôme est utilisé exclusivement sur les pages de Maladie et de Classe de maladie.
  • Les éléments d'histoire discriminants se distinguent des symptômes. Par exemple, la chute dans une page d'approche clinique de la céphalée aiguë est un élément d'histoire discriminant (modèle Élément d'histoire discriminant), et non un symptôme.
  • Le modèle Élément d'histoire discriminants est utilisé exclusivement sur les pages de type Approche clinique. Le modèle Élément d'histoire est utilisé sur les pages de type Maladie et Classe de maladie.
  • Cette section ne détaille pas l'histoire d'une étiologie particulière : ceci est laissé aux pages de maladies. La section Approche clinique permet d'expliquer les caractéristiques distinctives et discriminantes pour les différents diagnostics au questionnaire, à l'examen clinique et aux examens paracliniques.
  • La liste à puce est le format à utiliser, toujours précédée d'une courte phrase introductive avec un deux-points.
Exemple:
 
Chez les patients atteints de dyspnée aiguë, les symptômes à rechercher sont :
  • au questionnaire cardiaque [Questionnaire] :
    • l'oedème des membres inférieurs [Symptôme discriminant], qui évoque une insuffisance cardiaque décompensée
    • une douleur thoracique [Symptôme discriminant] qui évoque un syndrome coronarien aigu, une insuffisance cardiaque décompensée ou une embolie pulmonaire
    • la lipothymie [Symptôme discriminant] et la la syncope [Symptôme discriminant], qui pourront être présents lors du syndrome coronarien aigu, de l'arrythmie et de l'embolie pulmonaire
    • etc.
  • au questionnaire pulmonaire [Questionnaire]
    • la toux [Symptôme discriminant], présente dans la pneumonie et l'EAMPOC et parfois dans l'embolie pulmonaire et l'insuffisance cardiaque
    • les crachats [Symptôme discriminant], présents dans la pneumonie et l'EAMPOC
    • les hémoptysies [Symptôme discriminant] sont un symptôme grave qui indique une potentielle embolie pulmonaire
    • un traumatisme récent [Élément d'histoire discriminant] évoque une fracture de côte ou une costo-chondrite
  • etc.

Les éléments essentiels du questionnaires à rechercher sont : [7]

  • détailler l'apparition, durée et schéma des plaintes vocales:
    • Caractère d'apparition - soudain ou graduellement progressif
    • Schéma - si les symptômes sont constants ou intermittents
    • Présence de facteurs
      • déclenchants - fatigue à l'utilisation de la voix ou pire le matin au lever
      • soulageants - amélioration avec le repos
  • l'abus de la voix (cris, hurlements, raclage excessif de la gorge et conversation avec un volume accru d'effort)
  • une infection concomitante des voies respiratoires supérieures
  • l'exposition à des allergènes ou toxines connus
  • des autres symptômes de la tête et du cou:
    • la dysphagie
    • l'otalgie
    • l'odynophagie
    • l'odynophonie
    • des saignements
    • des maux de gorge
    • l'écoulement post-nasal
  • ATCD de tabagisme et de consommation d'alcool
  • une changement de médicaments ou ATCD de médicaments pouvant affecter la voix (par exemple, stéroïdes inhalés pour l'asthme)
  • ATCD de reflux ou de maladie naso-sinusienne
  • ATCD de chirurgie impliquant le cou (en particulier la thyroïde, la carotide et la colonne cervicale), la base du crâne ou la poitrine
  • ATCD de traumatisme ou d'intubation endotrachéale
  • l'occupation, passe-temps et habitudes ayant un impact sur l'utilisation de la voix
  • des comorbidités médicales pouvant affecter la voix (par exemple, polyarthrite rhumatoïde, tremblements, hypothyroïdie)
  • questionnaires validés :
    • The Voice-Related Quality of Life (V-RQOL) Measure [23]
    • The Voice Handicap Index (VHI) [24]
    • Singing Voice Handicap Index [25] [note 28].
Évaluation des autres symptômes de la tête et du cou associés à une dysphonie [26][27][28][29]
Symptôme Étiologies possibles
Odynophonie Nodules, polypes et kystes des cordes vocales, granulome inflammatoire, papillomatose, dysphonie fonctionelle, phonotraumatisme
Dysphagie Laryngite, cancer du larynx
Otalgie Cancer du larynx, nodules, polypes et kystes des cordes vocales
Toux Laryngite, cancer du larynx, nodules, polypes et kystes des cordes vocales
Saignements Laryngite[note 29], cancer du larynx
Maux de gorge Laryngite, papillomatose
Écoulement post-nasal Laryngite

Examen clinique

La section facultative Questionnaire ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description:
  • Cette section liste des symptômes discriminants au questionnaire.
  • Cette section doit faire l'usage de propriétés sémantiques de type Questionnaire, Symptôme discriminant et Élément d'histoire discriminant.
  • Ces éléments servent à discriminer une étiologie par rapport à une autre ou une complication potentielle.
Formats:Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques: Questionnaire, Symptôme discriminant, Élément d'histoire discriminant
Commentaires:
 
  • Alors que la section Approche clinique sert à intégrer les facteurs de risque, les signes, les symptômes et les examens paracliniques, cette section sert uniquement à lister les symptômes discriminants et leur associer des étiologies potentielles.
  • Attention d'utiliser le bon modèle sémantique. Le modèle Symptôme discriminant est le bon modèle dans les pages de type Approche clinique. Le modèle Symptôme est utilisé exclusivement sur les pages de Maladie et de Classe de maladie.
  • Les éléments d'histoire discriminants se distinguent des symptômes. Par exemple, la chute dans une page d'approche clinique de la céphalée aiguë est un élément d'histoire discriminant (modèle Élément d'histoire discriminant), et non un symptôme.
  • Le modèle Élément d'histoire discriminants est utilisé exclusivement sur les pages de type Approche clinique. Le modèle Élément d'histoire est utilisé sur les pages de type Maladie et Classe de maladie.
  • Cette section ne détaille pas l'histoire d'une étiologie particulière : ceci est laissé aux pages de maladies. La section Approche clinique permet d'expliquer les caractéristiques distinctives et discriminantes pour les différents diagnostics au questionnaire, à l'examen clinique et aux examens paracliniques.
  • La liste à puce est le format à utiliser, toujours précédée d'une courte phrase introductive avec un deux-points.
Exemple:
 
Chez les patients atteints de dyspnée aiguë, les symptômes à rechercher sont :
  • au questionnaire cardiaque [Questionnaire] :
    • l'oedème des membres inférieurs [Symptôme discriminant], qui évoque une insuffisance cardiaque décompensée
    • une douleur thoracique [Symptôme discriminant] qui évoque un syndrome coronarien aigu, une insuffisance cardiaque décompensée ou une embolie pulmonaire
    • la lipothymie [Symptôme discriminant] et la la syncope [Symptôme discriminant], qui pourront être présents lors du syndrome coronarien aigu, de l'arrythmie et de l'embolie pulmonaire
    • etc.
  • au questionnaire pulmonaire [Questionnaire]
    • la toux [Symptôme discriminant], présente dans la pneumonie et l'EAMPOC et parfois dans l'embolie pulmonaire et l'insuffisance cardiaque
    • les crachats [Symptôme discriminant], présents dans la pneumonie et l'EAMPOC
    • les hémoptysies [Symptôme discriminant] sont un symptôme grave qui indique une potentielle embolie pulmonaire
    • un traumatisme récent [Élément d'histoire discriminant] évoque une fracture de côte ou une costo-chondrite
  • etc.

Chez les patients atteints d'une dysphonie, les éléments suivants sont à rechercher à l'examen clinique: [1][7][30][31]

  • à l'évaluation de la voix :
    • un changement de la qualité de la voix
    • un changement du timbre (raucité, souffle)
    • une instabilité (voix bitonale, désonorisations)
    • une diminution de l’intensité
    • l'essoufflement à la parole
    • la fatigue vocale.
  • à l'examen ORL :
    • une altération de la perméabilité des voies respiratoires nasales
    • une altération de la fonction pharyngée altérée
    • une altération de la motilité de la langue
    • une altération de la compétence vélopharyngée
    • une irrégularité des cordes vocales
    • une altération de la capactié auditive
  • à l'examen pulmonaire : [32]
Évaluation de la qualité de la voix à l'oreille [7][33]
Type de l'altérnation de la voix Causes possibles
enrouement[note 30] Laryngite, tumeur maligne des cordes vocales, dysplasie, tumeur bénigne, hémorragie des cordes vocales, perturbation de la muqueuse, maladie de Parkinson, myasthénie[note 31], trouble de conversion laryngée
voix soufflée ou susurrée[note 32] Paralysie des cordes vocales, atrophie, lésions de masse empêchant le contact des bords des cordes vocales, pathologie de l'articulation cricoaryténoïde, maladie de Parkinson
stridor [34][note 33] Laryngomalacie, épiglottite, paralysie unilatérale ou bilatérale des cordes vocales, trouble de conversion laryngée
voix basse[note 34] Laryngite chronique, abus vocal, laryngite associée avec RGO, paralysie des cordes vocales, dysphonie de tension musculaire
fatigue vocale[note 35] Facteurs anatomiques ou physiologiques locaux au niveau des cordes vocales, mauvaise technique vocale avec mauvaise utilisation du cou ou de la musculature abdominale, déshydratation, des troubles neuromusculaires (myasthénie), malaise généralisé
voix humide, gargouillante, de «patate chaude»[note 36] Corps étranger dans les voies respiratoires, abcès périamygdalien, épiglottite, masse tumorale supraglottique avec accumulation salivaire
voix tremblante [35][note 37] Maladies neurologiques; trémor vocale, dysphonie spasmodique; trouble de conversion laryngée
aphonie[note 38] Aphonie psychogène, paralysie d’une ou des deux cordes vocales, infections (laryngite, épiglottite, trachéite), traumatisme, trouble de conversion laryngée
  • Examen neurologique
    • Examen des nerfs crâniens
    • Recherche des singes des maladies neurologiques: trémor, maladie de Parkinson, sclérose en plaques etc.

Drapeaux rouges

L'enrouement qui dure plus de deux semaines, en l'absence de symptômes d'IVRS, nécessite un examen ORL complet, en particulier chez les patients ayant des antécédents de consommation de tabac ou d'alcool.

Les drapeaux rouges, qui devraient éveiller les soupçons de cancer (carcinome épidermoïde du larynx et cancer du laryngopharynx): [7]

Examens paracliniques

Ulcération d'une corde vocale (laryngoscopie)

Après laryngoscopie indirecte classique, des autres investigations pouront être nécessaires pour évaluer la pathologie suspectée.

Examens paracliniques devant la dysphonie [7][21][36][37]
Examen Commentaire
Rhino-pharyngo-laryngoscopie
  • Visualisation complète des cordes vocales vraies et fausses, de l'épiglotte, du sinus pyriforme et de la vallécule
  • Visualisation de la glotte pendant que le patient produit du son (parle, chante, tousse etc.)
  • Dans la aphonie psychogène, des cordes vocales qui ne parviennent pas à s'accoler sur la ligne médiane pendant la phonation. Cependant, la toux n'est pas atteinte. [38]
Strobovidéolaryngoscopie
  • Endoscopie à fort grossissement sous éclairage stroboscopique
  • Visualisation d'une anomalie localisée au niveau de la muqueuse de la corde vocale (synéchie, cicatrice fibreuse, tumeur débutante).
  • Visualisation de la vibration des cordes vocales:
    • La stroboscopie laryngée implique des éclairs contrôlés à haute vitesse de lumière synchronisés à la fréquence de la voix du patient. Les images acquises pendant ces flashs fournissent une vue au ralenti des vibrations des cordes vocales pendant la production sonore.
TDM cervicale C+ et IRM des tissus mous du cou avec injection IV de produit de contraste Exploration régionale en cas de suspicion de tumeur laryngée
Électromyographie laryngée Confirmation des syndromes neurogènes périphériques (paralysie de corde vocale), de la jonction neuromusculaire (syndromes myasthéniques) et dystoniques (dysphonie spasmodique)
Examen phoniatrique Enregistrement vocal + étude des paramètres objectifs de la voix

Traitement

Les patients souffrant de troubles de la voix peuvent nécessiter une équipe composée d'un oto-rhino-laryngologiste, d'un psychologue, d'un psychiatre, d'un orthophoniste et d'autres professionnels de la santé. [39][1]

Plusieurs facteurs peuvent être impliqués dans le traitement selon la cause, le type et la gravité du trouble. La plupart des problèmes peuvent être résolus en connaissant simplement la cause et en l'évitant (p.ex. le tabac, l'abus vocal). [1]

Kyste d'une corde vocale et pont muqueux après dissection (laryngoscopie)

Il existe principalement trois traitements qui comprennent: [1][7][40]

  • traitement médical - Il comprend surtout les: antibiotiques, glucocorticoïdes, mucolytiques, antiacides, antihistaminiques et anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS).
  • traitement chirurgical - Il n'est pas le traitement principal pour la plupart des causes d'enrouement, bien qu'il puisse être indiquée. La chirurgie est être recommandée dans: suspicion de malignité du larynx, lésions bénignes des tissus mous laryngés et insuffisance glottique.
  • thérapie vocale - Une laryngoscopie doit être effectuée avant de commencer la thérapie vocale afin de ne pas manquer une diagnostic (p.ex. un cancer). Ce traitement est recommandé chez les patients présentant un enrouement diagnostiqué qui réduit la qualité de vie liée à la voix.
Traitement spécifique des causes les plus fréquentes de la dysphonie [7][9]
Trouble/maladie Traitement
Laryngite aiguë
Nodules bénins des cordes vocales Traitement d'abord logopédique (qualité vocale, correction des postures, technique respiratoire)
Polypes des cordes vocales Traitement chirurgical par microlaryngoscopie en suspension
Kystes des cordes vocales Le traitement chirurgical par microlaryngoscopie en suspension et la thérapie vocale sont recommandées pour des cas où le kyste entraîne la perturbation significative de voix
Laryngite chronique
  • rééducation vocale (retrouver une fréquence vocale plus aiguë)
  • Élimination des facteurs prédisposants (tabac, RGO, hyperthyroïdie) - le stade primaire de l’œdème est réversible
  • L’indication opératoire dépend de l’importance de l’œdème, ainsi que de la gêne respiratoire et sociale qu’il induit.
Granulome inflammatoire
Cancer du larynx radiothérapie +/- opération chirurgicale (>90% guérison sur 5 ans pour les petites lésions des cordes vocales)
Paralysie unilatérale des cordes vocales Procédures chirurgicales pour rapprocher les cordes:
  • augmentation du volume de la corde vocale - injection d'une pâte de particules plastifiées, de collagène, de derme micronisé ou de la graisse autologue dans la corde paralysée, en rapprochant les cordes pour améliorer la voix et prévenir l'inhalation.
  • médialisation vocale - déplacement de la corde vocale vers la ligne médiale par l'insertion d'un matériel de médialisation, ajustable latéralement à la corde atteinte.
Paralysie bilatérale des cordes vocales Procédures chirurgicales pour maintenir la perméabilité des voies respiratoires: la trachéotomie, la latéralisation des cordes vocales, la résection d'une partie de la corde vocale postérieure et / ou de l'aryténoïde et la réinnervation laryngée.
Dysphonie spasmodique
  • rééducation vocale - pas très efficace; peut minimiser la fatigue vocale et à améliorer le contrôle de la respiration.
Dysphonie fonctionnelle Rééducation vocale
Trémor vocal injection de toxine botulique

Traitement orthophonique

Les troubles psychogènes de la voix et les troubles de la tension musculaire de la voix sont traités par des orthophonistes qui utilisent une thérapie vocale comportementale symptomatique ainsi que des modèles de counseling et de psychothérapie. Les orthophonistes utilisent une approche holistique visant l'équilibre entre la respiration, la phonation et la résonance au lieu de traiter directement les symptômes des problèmes de voix. [1]

Suivi

La section facultative Suivi ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Cette section traite du suivi de la maladie.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
  • Est-ce que la patient aura besoin d'être revu dans X semaines ?
  • Quels doivent être les consignes données au patient ?
  • Cette section peut également traiter du suivi intrahospitalier.
  • Quels sont les éléments cliniques (signes/symptômes) et paracliniques (imagerie et laboratoire) à répéter ? À quelle fréquence ? Pour quelle raison ?
Exemple:
 

Complications

Toute perte partielle ou totale de la voix rend la communication mutuelle difficile, qui peut entraîner de graves déficiences fonctionnelles et professionnelles pour les chanteurs, les enseignants, les avocats et les conseillers en plus de tous les emplois qui impliquent la communication de toute nature. Par exemple, dans le cas des dirigeants, des acteurs, des chanteurs, des présentateurs et du personnel des médias, tout changement de leur voix peut nuire à leurs qualités vocales tout en réduisant l'impact de leur discours. Ainsi, les troubles de la voix chez ces individus ont le potentiel d'entraîner de grandes déficiences sociales et professionnelles pour la majorité des individus.[1]

Des difficultés de communication peuvent entraîner une faible estime de soi, de l'anxiété et de la dépression. Si un trouble fonctionnel de la voix est secondaire à un stress psychologique identifiable sous-jacent, une mauvaise communication peut entraîner l'aggravation de l'état psychiatrique associé.[41][1]

Prévention

La prévention des troubles de la voix consiste à : [1]

  • éviter de telles activités qui peuvent fatiguer les cordes vocales comme les cris, les cris et les conversations au-dessus d'un bruit de fond fort
  • éliminer les facteurs de risque tel que tabagisme, alcoolisme, RGO et facteurs de stress si possible.

Notes

  1. La laryngite chronique est généralement associée à un ou plusieurs irritants chroniques qui, au fil du temps, conduisent à une inflammation persistante : les toxines inhalées (telles que les vapeurs chimiques et le tabagisme), le reflux gastro-œsophagien (aussi appelé reflux laryngo-pharyngé), la sinusite chronique avec un écoulement nasal postérieur, la consommation chronique d'alcool, la tension vocale chronique.
  2. C'est une altération du son ou de la texture de la voix en raison d’une tension excessive des muscles du larynx et voisins du larynx. Cette tension empêche le bon fonctionnement de la voix. Les causes possibles incluent le stress, l'anxiété et une IVRS.
  3. Le plus souvent unilatéraux et fréquent chez l’homme de 40 à 50 ans.
  4. Le plus fréquents chez les femmes adultes (90%) et chez les garçons jusqu’à la mue vocale. Disparition spontanée des nodules avec la mue (l’agrandissement laryngé modifie le mécanisme vibratoire). Le plus souvent bilatéraux.
  5. Moins fréquents que les polypes ou nodules. Une masse ferme de tissu, contenue dans une membrane, qui peut être situé près de la surface d'une corde vocale ou plus profond, près du ligament de corde vocale. Abus vocal ou essai de converser en tant que normale pendant un accès de laryngite ou d'une infection des voies respiratoires supérieures.
  6. Tuméfaction arrondie localisée dans la glotte postérieure sur la face interne ou sur le processus vocal du cartilage aryténoïde. Unilatéral ou bilatéral. Les étiologies incluent l'intubation et le reflux gastro-oesophagien.
  7. La plus fréquente chez les enfants de 1 à 4 ans. Localisée principalement dans le larynx. Causé par le VPH.
  8. Facteurs de risque: tabagisme, abus d'alcool, niveau socio-économique bas, sexe masculin, âge > 60 ans.
  9. Plaques blanches, <5% risque de transformation maligne
  10. Plaques rouges; 40% risque du carcinome in situ
  11. Rare et bénigne; la plus fréquente chez les hommes de 50 à 70 ans
  12. Intubation trachéale peut causer des inacérations muqueuses des voies respiratoires, des saignements sous-muqueux, un œdème glottique, des lésions récurrentes du nerf laryngé et une luxation articulaire aryténoïde.
  13. Blessure chirurgicale d'un nerf récurrent lors d'intervention portant sur le cou et sur le médiastin (chirurgie de la glande thyroïde et des parathyroïdes).
  14. On estime que la tuberculose du larynx survient dans moins de 1% des cas de tuberculose, mais reste encore l'une des maladies granulomateuses les plus fréquentes du larynx.
  15. Complication tardive de la radiothérapie (survient semaines voire des années après le traitement). Elle peut affecter le tissu musculo-squelettique, les tissus mous, le système nerveux et cardiopulmonaire.
  16. Paradoxalement, les corticoïdes inhalés peuvent provoquer une inflammation du larynx par irritation chimique de l'inhalateur lui-même ainsi qu'à une inflammation fongique liée à une candidose opportuniste pouvant accompagner l'utilisation de l'inhalateur.
  17. Paralysie du nerf récurrent provoque perte de l'abduction et de l'adduction d'une corde vocale. La glotte et les voies aériennes ne sont pas affectées (pas d'obstruction).
  18. Contraction involontaire des muscles du larynx: * dysphonie spasmodique en adduction - voix comprimée et forcée (en particulier lors de la phonation des voyelles) * dysphonie spasmodique en abduction - moins fréquente; fuite audible de l'air lors de la phonation.
  19. La dysphonie atteint 70-90% de cas.
  20. Mouvement involontaire des muscles de la gorge, du larynx et des cordes vocales présente (de repos et d'action). Le plus fréquent chez personnes de 50 à 60 ans.
  21. La dysphonie peut apparaître comme le premier symptôme dans plus de 27% de cas.
  22. La qualité de la voix est compromise sans aucun facteur anatomique et neurologique. La plus fréquente chez les enseignants.
  23. Forme de somatisation de phénomènes mentaux d'apparition souvent brutale, liée à un événement stressant. Elle inclut déficits de la motricité volontaire et des tremblements.
  24. Tout l'abus vocal, fréquent chez les personnes dont la voix est leur métier. Il peut se manifester comme les nodules, polypes ou kystes des cordes vocales. Le phonotraumatisme est causé par une mauvaise utilisation, l'abus et la surutilisation de la voix (cris, hurlements, raclage excessif de la gorge et conversation avec un volume accru d'effort).
  25. À l'inspiration, les cordes vocales se ferment, au lieu de s'ouvrir. Le flux d'air est bloqué et cela provoque une dyspnée. Ce phénomène ressemble à wheezing asthmatique.
  26. Souvent observée chez les patients présentant des problèmes psychologiques sous-jacents. Il faut la distinguer de l'aphasie, qui correspond à des trouble du langage d'origine nerveux central.
  27. La mue chez les hommes à la naissance peut causer des sentiments négatifs à propos de sa voix et de sa communication.
  28. Questionnaire spécifique pour les chanteurs. Il existe un projet de recherche en cours qui va valider et adapter ce questionnaire en français québécois.
  29. Une tension vocale aiguë due à des cris ou à une toux prolongée peut également entraîner un microtraumatisme sous-muqueux de la corde vocale, avec œdème focal et hémorragie.
  30. Son grossier et rugueux qui est fréquemment en corrélation avec l'irrégularité du bord médial, ou vibratoire, de la vraie corde vocale
  31. Enrouement fluctuant parfois associé à une dysphagie et un stridor
  32. Perception d'une fuite d'air excessive pendant la phonation, dans laquelle la voix sonne ou se sent « faible ». Ceci est généralement secondaire à une fermeture incomplète des cordes vocales
  33. Bruit aigu continu anormal émis lors de la respiration (plutôt inspiratoire qu'expiratoire), dû à un passage rapide et turbulent d'air à travers un segment rétréci ou partiellement obstrué des voies respiratoires. Il peut être aigu et musical (chant) ou grave et rauque (coassement).
  34. Réduction de la fréquence de vibration des cordés vocales
  35. Dégradation de la qualité vocale et à la perte de contrôle de la qualité vocale avec de longues périodes d'utilisation de la voix.
  36. Avant d'avoir avalé, signe d'incapacité d'avaler, d'une quantité de salive importante dans le larynx. Après avoir avalé, c'est un signe que le bolus à fait « fausse route », donc est parvenu dans le larynx.
  37. Mouvement involontaire des muscles de la gorge, du larynx et des cordes vocales
  38. Incapacité à produire un son

Références

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