« Maladie de Lyme » : différence entre les versions
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{{Section ontologique|classe=Maladie|nom=Épidémiologie}}La maladie de Lyme est l'infection transmise par les tiques la plus courante au Canada, aux États-Unis et en Europe. | {{Section ontologique|classe=Maladie|nom=Épidémiologie}}La maladie de Lyme est l'infection transmise par les tiques la plus courante au Canada, aux États-Unis et en Europe. | ||
Le Québec, l'Ontario et la Nouvelle-Écosse sont les trois provinces canadiennes les plus touchées. Aux États-unis se sont majoritairement les États du Nord-Est et du Centre Nord qui sont atteints.<ref>{{Citation d'un lien web|langue=|titre=Maladie de Lyme au Canada, aux États-Unis et dans le monde|url=https://www.msss.gouv.qc.ca/professionnels/zoonoses/maladie-lyme/maladie-de-lyme-au-canada-aux-etats-unis-et-dans-le-monde/|site=msss.gouv.qc.ca|date=22 juin 2021|consulté le=07 avril 2022}}</ref> | Le Québec, l'Ontario et la Nouvelle-Écosse sont les trois provinces canadiennes les plus touchées. Aux États-unis se sont majoritairement les États du Nord-Est et du Centre Nord qui sont atteints.<ref>{{Citation d'un lien web|langue=|titre=Maladie de Lyme au Canada, aux États-Unis et dans le monde|url=https://www.msss.gouv.qc.ca/professionnels/zoonoses/maladie-lyme/maladie-de-lyme-au-canada-aux-etats-unis-et-dans-le-monde/|site=msss.gouv.qc.ca|date=22 juin 2021|consulté le=07 avril 2022}}</ref> | ||
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Les tiques infectées, permettant la transmission de la bactérie, sont retrouvées sous trois stades ; la larve, la nymphe, puis l'adulte. Les tiques immatures, soient les nymphes, sont les principales responsables de la transmission de la bactérie à l' | Les tiques infectées, permettant la transmission de la bactérie, sont retrouvées sous trois stades ; la larve, la nymphe, puis l'adulte. Les tiques immatures, soient les nymphes, sont les principales responsables de la transmission de la bactérie à l'humain. Celles-ci mesurent moins de 1 mm. C'est leur petite taille qui rend leur identification difficile, leur permettant de rester loger plus longtemps à la peau. La tique adulte, quant à elle, mesure de 3 à 5 mm. Elle peut tripler de volume lorsqu'elle est gorgée de sang et atteindre une taille de 8 à 13 mm.<ref>{{Citation d'un lien web|langue=es|titre=Est-ce une tique?|url=https://www.inspq.qc.ca/est-tique|site=INSPQ|consulté le=2022-04-02}}</ref> Les tiques grimpent sur les herbes, buissons et arbustes. Au contact de l'humain elle peut se déplacer sur sa peau. | ||
La transmission de la spirochète à l'homme requiert un certain temps. Pendant l'alimentation de la tique, l'augmentation de la température corporelle de l'arthropode, favorisée par l'apport sanguin, permet la réplication de la bactérie dans l'intestin de la tique et certains changements phénotypiques essentiels à la transmission. La transmission via les glandes salivaires de la tique nécessite minimalement 24 à 36h. Le risque augmente proportionnellement à la durée d'attachement d'''Ixodes scapularis'' et est donc plus important après 72h.<ref name=":8">{{Citation d'un lien web|titre=Description de la maladie - Maladie de Lyme - Professionnels de la santé - MSSS|url=https://www.msss.gouv.qc.ca/professionnels/zoonoses/maladie-lyme/|site=www.msss.gouv.qc.ca|consulté le=2022-03-30}}</ref><ref>{{Citation d'un ouvrage|prénom1=N. Cary|nom1=Engleberg|prénom2=Victor J.|nom2=DiRita|prénom3=Michael Joseph|nom3=Imperiale|titre=Schaechter's mechanisms of microbial disease|date=2022|isbn=978-1-9751-5150-8|isbn2=1-9751-5150-X|oclc=1266208905|lire en ligne=https://www.worldcat.org/oclc/1266208905|consulté le=2022-04-02}}</ref> | La transmission de la spirochète à l'homme requiert un certain temps. Pendant l'alimentation de la tique, l'augmentation de la température corporelle de l'arthropode, favorisée par l'apport sanguin, permet la réplication de la bactérie dans l'intestin de la tique et certains changements phénotypiques essentiels à la transmission. La transmission via les glandes salivaires de la tique nécessite minimalement 24 à 36h. Le risque augmente proportionnellement à la durée d'attachement d'''Ixodes scapularis'' et est donc plus important après 72h.<ref name=":8">{{Citation d'un lien web|titre=Description de la maladie - Maladie de Lyme - Professionnels de la santé - MSSS|url=https://www.msss.gouv.qc.ca/professionnels/zoonoses/maladie-lyme/|site=www.msss.gouv.qc.ca|consulté le=2022-03-30}}</ref><ref>{{Citation d'un ouvrage|prénom1=N. Cary|nom1=Engleberg|prénom2=Victor J.|nom2=DiRita|prénom3=Michael Joseph|nom3=Imperiale|titre=Schaechter's mechanisms of microbial disease|date=2022|isbn=978-1-9751-5150-8|isbn2=1-9751-5150-X|oclc=1266208905|lire en ligne=https://www.worldcat.org/oclc/1266208905|consulté le=2022-04-02}}</ref> | ||
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*la {{Facteur de risque|nom=pratique d'activités extérieures}} | *la {{Facteur de risque|nom=pratique d'activités extérieures}} | ||
**Principalement, la fréquentation de milieux humides (ex: forêt, boisés, champs, jardins, aménagements paysagers) lors d'une activité de loisir ou dans le cadre d'un emploi. | **Principalement, la fréquentation de milieux humides (ex: forêt, boisés, champs, jardins, aménagements paysagers) lors d'une activité de loisir ou dans le cadre d'un emploi. | ||
* | *le {{Facteur de risque|nom=printemps}}et l'{{Facteur de risque|nom=été}} | ||
*l' {{Facteur de risque|nom=âge}}suivant une présentation bi-modale : soit entre {{Facteur de risque|nom=âge compris entre 5 et 14 ans|affichage=5 et 14 ans}}, et entre {{Facteur de risque|nom=âge compris entre 45 et 75 ans|affichage=45 et 75 ans}} | *l' {{Facteur de risque|nom=âge}}suivant une présentation bi-modale : soit entre {{Facteur de risque|nom=âge compris entre 5 et 14 ans|affichage=5 et 14 ans}}, et entre {{Facteur de risque|nom=âge compris entre 45 et 75 ans|affichage=45 et 75 ans}} | ||
*la possession d'un animal de compagnie qui va à l'extérieur (risque faible).<ref>{{Citation d'un lien web|langue=|titre=Avis - Maladie de Lyme - stade localisé et disséminé|url=https://www.inesss.qc.ca/fileadmin/doc/INESSS/Rapports/Biologie_medicale/Lyme_PPE/INESSS_Avis_Lyme.pdf|site=inesss.qc.ca|date=|consulté le=}}</ref> | *la possession d'un animal de compagnie qui va à l'extérieur (risque faible).<ref>{{Citation d'un lien web|langue=|titre=Avis - Maladie de Lyme - stade localisé et disséminé|url=https://www.inesss.qc.ca/fileadmin/doc/INESSS/Rapports/Biologie_medicale/Lyme_PPE/INESSS_Avis_Lyme.pdf|site=inesss.qc.ca|date=|consulté le=}}</ref> | ||
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|Apparaît '''3 à 30 jours''' après la piqure de tique, parfois jusqu'à 3 mois. Représente le début de l'infection avant la dissémination des bactéries dans la circulation. | |Apparaît de '''3 à 30 jours''' après la piqure de la tique, parfois jusqu'à 3 mois. Représente le début de l'infection avant la dissémination des bactéries dans la circulation sanguine. | ||
Il est couramment asymptomatique et est surtout caractérisé par l'érythème migrant (se référer à la section examen physique), mais peut être accompagné | Il est couramment asymptomatique et est surtout caractérisé par l'érythème migrant (se référer à la section examen physique), mais peut être accompagné des symptômes non spécifiques suivants : | ||
*la {{Symptôme|nom=céphalée}} | *la {{Symptôme|nom=céphalée}} | ||
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*la {{Symptôme|nom=fatigue}} | *la {{Symptôme|nom=fatigue}} | ||
*l' {{Symptôme|nom=anorexie}} | *l' {{Symptôme|nom=anorexie}} | ||
*la fièvre (plus rare). | *la {{Symptôme|nom=fièvre}} (plus rare). | ||
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Plus rarement, ce stade peut se présenter avec des symptômes oculaires : | Plus rarement, ce stade peut se présenter avec des symptômes oculaires : | ||
*la {{Symptôme|nom=rougeur oculaire | *la {{Symptôme|nom=rougeur oculaire}} | ||
*la {{Symptôme|nom=baisse de l'acuité visuelle}} | *la {{Symptôme|nom=baisse de l'acuité visuelle}} | ||
*la {{Symptôme|nom=douleur oculaire}}. | *la {{Symptôme|nom=douleur oculaire}}. | ||
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* être asymptomatique | * être asymptomatique | ||
* le délai entre le retrait de la tique et la consultation est de moins de 72h | * le délai entre le retrait de la tique et la consultation est de moins de 72h | ||
* la tique est restée accrochée à la peau | * la tique est restée accrochée à la peau au moins 24h.<ref name=":0" /> | ||
Une durée de moins de 24h n'est pas suffisante pour permettre l'infection alors qu'une durée de retrait de plus de 72h n'est pas associé à un bénéfice à la prise de la prophylaxie. | Une durée de moins de 24h n'est pas suffisante pour permettre l'infection alors qu'une durée de retrait de plus de 72h n'est pas associé à un bénéfice à la prise de la prophylaxie. | ||
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==Diagnostic== | ==Diagnostic== | ||
La maladie de Lyme est un diagnostic majoritairement clinique. Il est basé sur l'intégration des facteurs de risque, de l'histoire et de la présentation clinique. Il fait donc appel au jugement du clinicien. Certains examens paracliniques permettront de réunir la constellation de signes cliniques permettant d'identifier l'infection. Néanmoins, les stades disséminés précoces et tardifs nécessiteront parfois l'utilisation d'un test sérologique. Celui-ci se déroule en 2 étapes ; | La maladie de Lyme est un diagnostic majoritairement clinique. Il est basé sur l'intégration des facteurs de risque, de l'histoire et de la présentation clinique. Il fait donc appel au jugement du clinicien. Certains examens paracliniques permettront de réunir la constellation de signes cliniques permettant d'identifier l'infection. Néanmoins, les stades disséminés précoces et tardifs nécessiteront parfois l'utilisation d'un test sérologique. Celui-ci se déroule en 2 étapes ; | ||
* le test de dépistage, également appelé le EIA ou ELISA | |||
* le test de confirmation, également appelé le Westernblot | |||
Le test EIA | Le test EIA possède une meilleure sensibilité, mais est moins spécifique que le test de Westernblot. La combinaison de ces deux tests permet donc d'augmenter la sensibilité et la spécificité.<ref name=":7" /> | ||
Le test de | Il est pertinent de noté que les tests sérologiques ont une faible sensibilité pour les stades précoces de la maladie. En effet, le stade isolé et le stade disséminé précoce possède respectivement une sensibilité de 17 à 40% et de 40 à 100%. La sensibilité augmente significativement en stade disséminé tardif avec une valeur de 96 à 100%.<ref name=":7">{{Citation d'un article|langue=en|prénom1=Martin E.|nom1=Schriefer|titre=Lyme Disease Diagnosis|périodique=Clinics in Laboratory Medicine|volume=35|numéro=4|date=2015-12|doi=10.1016/j.cll.2015.08.001|lire en ligne=https://linkinghub.elsevier.com/retrieve/pii/S0272271215001006|consulté le=2022-03-31|pages=797–814}}</ref><ref name=":0" /> Ce phénomène est expliqué par l'apparition des anticorps 4 à 6 semaines après le début des symptômes. | ||
Le test EIA ou ELISA possède certaines réactions croisées, notamment chez les patients atteints du virus Ebstein-Barr, de maladie auto-immune, d'une autre infection par des spirochètes ou à l'''Helicobacter Pylori.'' <ref>{{Citation d'un lien web|langue=|titre=Maladie de Lyme|url=http://extranet.santemonteregie.qc.ca/userfiles/file/sante-publique/maladies-infectieuses/lyme-serologies.pdf|site=|date=|consulté le=}}</ref> Un résultat positif ou incertain à ce test guidera vers la 2<sup>ième</sup> étape, soit le Westernblot. Par contre, un test EIA négatif nécessitera la répétition du test dans 4 à 6 semaines et l'hypothèse d'un autre diagnostic. | |||
Le test de Westernblot permet de diminuer les faux positifs. <s>La recherche d'anticorps IgM via l'épreuve Line Blot et d'IgG par le Western blot, est spécifique pour les espèces de bactéries américaines ou européennes. Ainsi, la région d'acquisition de l'infection est importante à transmettre au laboratoire afin d'utiliser le bon trousseau technique. La positivité du résultat doit être corrélée à la suspicion clinique de la maladie puisque les faux positifs sont plus fréquents lorsque la suspicion pré-test est faible. --></s> j'enleverais ça: tu en penses quoi? | |||
L'interprétation de ces 2 tests peut être établie selon l'algorithme suivant : | L'interprétation de ces 2 tests peut être établie selon l'algorithme suivant : |
Version du 1 mai 2022 à 17:43
Maladie | |
Caractéristiques | |
---|---|
Signes | Insuffisance cardiaque, Radiculopathie, Oedème articulaire, Péricardite aiguë, Érythème migrant, Mononeuropathie, Bradycardie , Plexopathie, Névrite crânienne, Paralysie faciale périphérique, ... [+] |
Symptômes |
Faiblesse musculaire, Paresthésies, Anorexie , Myalgies, Hyporéflexie, Nausées, Dyspnée , Photophobie, Vertige , Diplopie , ... [+] |
Diagnostic différentiel |
Dermatite de contact, Infection, Sarcoïdose, Arthrite septique, Syndrome de Guillain-Barré, Méningite tuberculeuse, Paralysie de Bell, PAR, MCAS, Méningite bactérienne, ... [+] |
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Toute contribution serait appréciée.
Description: | Cette section contient la définition du concept et devrait se résumer à quelques phrases au maximum : il ne s'agit pas d'une introduction. S'il existe des pages alternatives ou des nuances qui seraient susceptibles d'intéresser le lecteur, elles seront mentionnées dans cette section avec des liens. Le format attendu est le texte. |
Formats: | Texte |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: | Une erreur fréquente est de mettre des signes, des symptômes et le traitement dans l'introduction. Dans un soucis de concision, et considérant que votre page sera consultée autant sur ordinateur que sur les téléphones intelligents, la définition sert à définir à la manière d'un dictionnaire. |
Exemple: | L'appendicite est l'inflammation et l'infection de l'appendice. |
La maladie de Lyme est une zoonose causée par les bactéries spirochètes Borrelia Burgdorferi et transmise par les tiques, notamment Ixodes scapularis. Elle peut affecter plusieurs systèmes et comporte de multiples stades. Elle fait partie des maladies à déclaration obligatoire (MADO) au Canada.
Épidémiologie
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | Cette section contient les données épidémiologiques sur la maladie (ex. incidence, prévalence, coûts en hospitalisation, proportion d'hommes-femmes, régions où la prévalence est plus élevée, etc.). Chaque donnée épidémiologique doit être appuyée par une référence. Idéalement, des statistiques canadiennes et québécoises sont mentionnées lorsque disponibles. |
Formats: | Texte |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: | Les facteurs de risque ne sont pas présentés ici, mais bien dans la sous-section Facteurs de risque (Présentation clinique). Le pronostic et l'évolution naturelle de la maladie sont décrits dans la section Évolution. |
Exemple: | La FRP est une maladie relativement rare qui affecte le plus souvent les patients âgés de 40 à 60 ans. Une prédominance masculine est observée avec un ratio H : F estimé à environ 2:1 ou 3:1. L'incidence de la FRP est inconnue, mais est estimée à 1 pour 200 000 à 500 000 par an. |
La maladie de Lyme est l'infection transmise par les tiques la plus courante au Canada, aux États-Unis et en Europe.
Le Québec, l'Ontario et la Nouvelle-Écosse sont les trois provinces canadiennes les plus touchées. Aux États-unis se sont majoritairement les États du Nord-Est et du Centre Nord qui sont atteints.[1]
Selon l'INSPQ, en 2021, on dénombrait 709 cas de maladie de Lyme déclarés au Québec, dont 650 cas acquis dans la province. Il s'agit d'une maladie dont l'incidence est en augmentation marquée annuellement depuis 2013, avec une légère diminution de l'incidence en 2020 par rapport à 2019[note 1]. Les principales régions touchées sont l'Estrie, la Montérégie et l'Outaouais. Par contre, il est possible de contracter la maladie de Lyme dans l'ensemble du Québec. Néanmoins, les cartes interactives de surveillance accrue de la maladie de Lyme sont accessibles pour consultation dans la section dédiée du site de l'INSPQ, ainsi que la liste des municipalités considérées à risque.[2]
Cette infection est plus fréquente au printemps et en été, mais un certain risque est présent à l'année. Elle touche davantage les enfants et les adultes d'âge mûr.[2]
Étiologies
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | Cette section décrit les étiologies de la maladie, c'est-à-dire ce qui cause la maladie (ex. le diabète de type 2 cause la néphropathie diabétique). Les étiologies doivent être identifiées avec le modèle Étiologies. |
Formats: | Texte, Liste à puces, Tableau |
Balises sémantiques: | Étiologie |
Commentaires: |
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Exemple: | Parmi les étiologies les plus courantes d'occlusion de l'intestin grêle, on retrouve :
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L'étiologie de la maladie de Lyme est l'infection par la bactérie spirochète Borrelia. Seulement quelques espèces en sont responsables :
- B. burgdorferi est la principale en Amérique du Nord, en Europe et en Asie.
- B. mayonii a été rapporté dans certains États du MidWest aux États-Unis.
- B. afzelii et B. garinii sont aussi prédominantes en Asie et en Europe.
Physiopathologie
Les tiques infectées, permettant la transmission de la bactérie, sont retrouvées sous trois stades ; la larve, la nymphe, puis l'adulte. Les tiques immatures, soient les nymphes, sont les principales responsables de la transmission de la bactérie à l'humain. Celles-ci mesurent moins de 1 mm. C'est leur petite taille qui rend leur identification difficile, leur permettant de rester loger plus longtemps à la peau. La tique adulte, quant à elle, mesure de 3 à 5 mm. Elle peut tripler de volume lorsqu'elle est gorgée de sang et atteindre une taille de 8 à 13 mm.[3] Les tiques grimpent sur les herbes, buissons et arbustes. Au contact de l'humain elle peut se déplacer sur sa peau.
La transmission de la spirochète à l'homme requiert un certain temps. Pendant l'alimentation de la tique, l'augmentation de la température corporelle de l'arthropode, favorisée par l'apport sanguin, permet la réplication de la bactérie dans l'intestin de la tique et certains changements phénotypiques essentiels à la transmission. La transmission via les glandes salivaires de la tique nécessite minimalement 24 à 36h. Le risque augmente proportionnellement à la durée d'attachement d'Ixodes scapularis et est donc plus important après 72h.[4][5]
On estime que le principal réservoir de la spirochète B. burgdorferi est la souris à patte blanche. Plusieurs autres mammifères et oiseaux peuvent en être porteurs et favoriser la dispersion de la maladie. Le cerf de Virginie serait l'espèce responsable de la reproduction de la tique Ixodes scapularis, sans être un réservoir important de la bactérie.[4]
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | La physiopathologie traite des mécanismes biologiques qui conduisent à l'apparition d'une maladie. |
Formats: | Texte |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: | L'histopathologie doit figurer dans la section Examen paraclinique, et non dans la section physiopathologie. |
Exemple: | Le VIP est une neurohormone composée de 28 acides aminés et appartenant à la famille des sécrétines-glucagon. Il est produit dans le système nerveux central ainsi que dans les neurones des voies gastro-intestinales, respiratoires et urogénitales. Il agit, via l'expression d'adénylate cyclase cellulaire (AMPc), à titre de vasodilatateur et de régulateur de l'activité des muscles lisses, de stimulateur de la sécrétion d'eau et d'électrolytes par le tractus intestinal, d'inhibiteur de la sécrétion d'acide gastrique et de promoteur du flux sanguin principalement dans le tractus gastro-intestinal. L'ensemble de ces éléments peuvent entraîner une hypokaliémie, une hyperglycémie, une hypomagnésémie et une hypercalcémie qui sont habituellement responsables de la présentation clinique. |
Présentation clinique
Toute contribution serait appréciée.
Description: | Cette section contient la sous-section optionnelle Facteurs de risque et les sous-sections obligatoires Questionnaire et Examen clinique. |
Formats: | Texte |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: |
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Exemple: |
(Aucun texte)
(Texte)
(Texte)
(Texte) |
Facteurs de risque
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | Cette section contient les facteurs de risque de la maladie. Ces facteurs de risque peuvent être des maladies, des anomalies génétiques, des caractéristiques individuelles (l'âge, le sexe, l'origine ethnique, un certain type d'alimentation), etc. |
Formats: | Liste à puces, Tableau |
Balises sémantiques: | Facteur de risque |
Commentaires: |
|
Exemple: | Les facteurs de risque de l'infarctus du myocarde sont :
|
Les facteurs de risque sont :[6]
- la région endémique
- Notamment le sud-est du Canada. Pour plus de renseignements, consulter la carte interactive du site de l'INSPQ.
- la pratique d'activités extérieures
- Principalement, la fréquentation de milieux humides (ex: forêt, boisés, champs, jardins, aménagements paysagers) lors d'une activité de loisir ou dans le cadre d'un emploi.
- le printempset l'été
- l' âgesuivant une présentation bi-modale : soit entre 5 et 14 ans, et entre 45 et 75 ans
- la possession d'un animal de compagnie qui va à l'extérieur (risque faible).[7]
Questionnaire
Toute contribution serait appréciée.
Description: | Cette section traite des symptômes à rechercher à l'anamnèse (questionnaire). Les symptômes sont ressentis et exprimés par les patients. |
Formats: | Liste à puces |
Balises sémantiques: | Symptôme, Élément d'histoire |
Commentaires: |
|
Exemple: | Les symptômes de l'infarctus du myocarde sont :
D'autres éléments à rechercher au questionnaire de l'infarctus sont :
Il est parfois pertinent de mentionner des symptômes qui sont absents, comme dans la pharyngite à streptocoque. Les symptômes de la pharyngite à streptocoque sont :
|
Afin de guider le diagnostic, l'outil d'aide au diagnostic de la maladie de Lyme, publié par l'INESSS en mars 2021 est une référence utile.
L'identification de la maladie de Lyme repose majoritairement sur le questionnaire et les expositions possibles du patient. Il est donc primordial de rechercher les éléments suivants au questionnaire :
- les activités extérieures
- plus particulièrement celles prenant place dans un boisé ou à proximité de végétation
- les secteurs géographiques visités
- les animaux de compagnie en contact avec l'extérieur
- l'observation d'une tique sur la peau, particulièrement les endroits exposés.
- la caractérisation de la tique peut également être intéressante (ex: absence d'aile et d'antenne, présence de huit pattes)
- le temps estimé où elle est demeurée sur la peau.
Localisé | Apparaît de 3 à 30 jours après la piqure de la tique, parfois jusqu'à 3 mois. Représente le début de l'infection avant la dissémination des bactéries dans la circulation sanguine.
Il est couramment asymptomatique et est surtout caractérisé par l'érythème migrant (se référer à la section examen physique), mais peut être accompagné des symptômes non spécifiques suivants : |
Disséminé précoce | Se manifeste quelques jours après l'érythème migrant, ou quelques semaines après l'infection initiale. Il est possible d'identifier la maladie à ce stade jusqu'à 6 mois après l'infection. L'atteinte isolée et disséminée précoce peuvent se chevaucher.
Le stade disséminé précoce peut se présenter avec les symptômes systémiques suivants:
|
Disséminé tardif | Se manifeste des semaines à mois après l'infection initiale et couramment jusqu'à un an après celle-ci. Il s'agit de la complication du stade disséminé précoce. L'arthrite de Lyme, fréquente en Amérique du Nord, peut se caractériser par la présence de poussées-rémissions.
Les symptômes du stade tardif sont :
|
Examen clinique
Toute contribution serait appréciée.
Description: | Cette section traite des signes à rechercher lors de l'examen clinique. |
Formats: | Liste à puces |
Balises sémantiques: | Examen clinique, Signe clinique |
Commentaires: |
|
Exemple: | L'examen physique de l'appendicite démontrera les éléments suivants :
|
L'examen clinique permet d'objectiver les signes suivants :
- à l'examen des téguments :
- l'érythème migrantpouvant être isolé ou multiple et étant pathognomonique
Type d'atteinte | Caractéristiques | |
---|---|---|
EM isolé | Atteinte typique |
|
Autres caractéristiques possibles mais moins typiques |
| |
EM multiple | Atteinte très variable |
|
- à l'examen neurologique en présence d'une neuroboréliose (10-15%) :
- la névrite crânienne
- Incluant notamment la paralysie faciale périphérique, mais qui peut affecter les autres paires crâniennes également
- les neuropathies, allant de la mononeuropathieà la mononévrite multiple
- les syndromes radiculairessont également possibles sans autre cause apparentes
- la névrite crânienne
- à l'examen musculosquelettique en présence d'une arthrite de Lyme :
- l'oedème articulairecomme signe principal, pouvant également être accompagné d'érythème et de chaleur
- à l'auscultation cardiaque en présence d'une cardite de Lyme (5-10%) :
- la fréquence cardiaque irrégulière, le plus souvent en lien avec des extrasystoles auriculaires (ESA) ou ventriculaires (ESV)
- le frottement péricardiqueet les stigmates d'insuffisance cardiaquedans de rares cas.
Examens paracliniques
Toute contribution serait appréciée.
Description: | Cette section concerne les tests à demander lorsque la maladie est suspectée et les résultats attendus en présence de la maladie. |
Formats: | Liste à puces, Tableau |
Balises sémantiques: | Examen paraclinique, Signe paraclinique |
Commentaires: |
|
Exemple: | Les examens suivants sont utiles dans la démarche d'investigation du VIPome :
|
Les examens paracliniques pertinents, selon la présentation du patient, sont :
- l'électrocardiogramme, celui-ci peut démontrer :
- le bloc auriculo-ventriculaire(BAV) allant du 1er au 3e degré
- représente la principale manifestation cardiaque
- les arythmies
- les principales arythmies notées sont les extrasystoles auriculaires (ESA)et les extrasystoles ventriculaires (ESV).
- l' élévation diffuse des segments ST, notamment en présence de péricardite
- le bloc auriculo-ventriculaire(BAV) allant du 1er au 3e degré
- la ponction articulaire en présence de monoarthrite
- l'analyse du liquide synovial démontrera une arthrite inflammatoire avec une leucocytose(≈ 25 000/mm³) et une prédominance de polymorphonucléaire, tandis que la culture bactérienne s'avérera être négative.[8]
- la sérologie à deux volets
- bien se référer à l'outil d'aide au diagnostic de la maladie de Lyme pour déterminer si ces examens sont nécessaires
- l'analyse de la tique en laboratoire ayant pour but l'identification de celle-ci.
Références à relocaliser car étaient dans le titre de la section présentation clinique
- [9]
Approche clinique
L'approche clinique de la maladie de Lyme nécessite la considération des facteurs de risque, de l'histoire médicale actuelle ainsi que des signes et symptômes présentés par le patient. Une suspicion de maladie de Lyme associée à la piqûre simple d'une tique, sans autre symptôme, peut être diagnostiquée en clinique et traitée en prophylaxie.
La présence de symptômes nécessitera toutefois un régime d'antibiotiques complet pour contrer l'infection, mais le diagnostic est seulement clinique.
Quant à elle, la forme tardive nécessitera des tests sérologiques étant donné la présence d'un diagnostic différentiel élargit.
La prophylaxie est actuellement indiquée dans certaines régions au Québec[10] et dans certaines provinces au Canada. Les régions du Québec peuvent varier. [10] En plus d'une histoire de piqûre dans un secteur géographique visé, la décision de donner une prophylaxie repose sur trois critères :
- être asymptomatique
- le délai entre le retrait de la tique et la consultation est de moins de 72h
- la tique est restée accrochée à la peau au moins 24h.[6]
Une durée de moins de 24h n'est pas suffisante pour permettre l'infection alors qu'une durée de retrait de plus de 72h n'est pas associé à un bénéfice à la prise de la prophylaxie.
La présence de symptômes nécessitent un traitement complet plutôt qu'une simple prophylaxie.
L'algorithme suivant permet de guider les investigations selon la présentation du patient :
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | Alors que les sections Questionnaire, Examen clinique et Examens paracliniques servent à énumérer, cette section sert à intégrer tous ces éléments pour discuter du raisonnement du clinicien. C'est en quelque sorte la manière dont les cliniciens réfléchissent lorsque confrontés à cette maladie : c'est la section par excellence pour l'enseignement. |
Formats: | Texte, Liste à puces, Tableau |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: |
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Exemple: | |
Diagnostic
La maladie de Lyme est un diagnostic majoritairement clinique. Il est basé sur l'intégration des facteurs de risque, de l'histoire et de la présentation clinique. Il fait donc appel au jugement du clinicien. Certains examens paracliniques permettront de réunir la constellation de signes cliniques permettant d'identifier l'infection. Néanmoins, les stades disséminés précoces et tardifs nécessiteront parfois l'utilisation d'un test sérologique. Celui-ci se déroule en 2 étapes ;
- le test de dépistage, également appelé le EIA ou ELISA
- le test de confirmation, également appelé le Westernblot
Le test EIA possède une meilleure sensibilité, mais est moins spécifique que le test de Westernblot. La combinaison de ces deux tests permet donc d'augmenter la sensibilité et la spécificité.[11]
Il est pertinent de noté que les tests sérologiques ont une faible sensibilité pour les stades précoces de la maladie. En effet, le stade isolé et le stade disséminé précoce possède respectivement une sensibilité de 17 à 40% et de 40 à 100%. La sensibilité augmente significativement en stade disséminé tardif avec une valeur de 96 à 100%.[11][6] Ce phénomène est expliqué par l'apparition des anticorps 4 à 6 semaines après le début des symptômes.
Le test EIA ou ELISA possède certaines réactions croisées, notamment chez les patients atteints du virus Ebstein-Barr, de maladie auto-immune, d'une autre infection par des spirochètes ou à l'Helicobacter Pylori. [12] Un résultat positif ou incertain à ce test guidera vers la 2ième étape, soit le Westernblot. Par contre, un test EIA négatif nécessitera la répétition du test dans 4 à 6 semaines et l'hypothèse d'un autre diagnostic.
Le test de Westernblot permet de diminuer les faux positifs. La recherche d'anticorps IgM via l'épreuve Line Blot et d'IgG par le Western blot, est spécifique pour les espèces de bactéries américaines ou européennes. Ainsi, la région d'acquisition de l'infection est importante à transmettre au laboratoire afin d'utiliser le bon trousseau technique. La positivité du résultat doit être corrélée à la suspicion clinique de la maladie puisque les faux positifs sont plus fréquents lorsque la suspicion pré-test est faible. --> j'enleverais ça: tu en penses quoi?
L'interprétation de ces 2 tests peut être établie selon l'algorithme suivant :
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | Cette section traite de la manière dont on peut diagnostiquer une maladie en tenant compte de l'histoire, de l'examen clinique et des investigations. C'est dans cette section que se retrouveront les critères permettant d'infirmer ou de confirmer la présence de la maladie (lorsqu'ils existent). |
Formats: | Texte, Liste à puces, Tableau |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: |
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Exemple: | L'asystolie est un diagnostic électrocardiographique. L'absence d'activité électrique chez un patient inconscient sans pouls permet de confirmer le diagnostic, tout en s'assurant qu'il n'y a pas de cable débranché et que la calibration du moniteur est adéquate.
Selon le Fourth Universal Definition of Myocardial Infarction, l'infarctus aigu du myocarde est diagnostiqué lorsqu'il y a :
|
Diagnostic différentiel[6][13]
Toute contribution serait appréciée.
Description: | Cette section traite du diagnostic différentiel de la maladie, c'est-à-dire aux autres diagnostics à évoquer lorsque confronté à ce diagnostic. |
Formats: | Liste à puces |
Balises sémantiques: | Diagnostic différentiel |
Commentaires: |
|
Exemple: | Le diagnostic différentiel de l'appendicite comprend :
|
Le diagnostic différentiel varie encore une fois selon l'amalgame de symptômes présenté par le patient.Il est donc préférable de différencier les atteintes afin d'identifier les diagnostics associées. Voici donc une liste non-exhaustive des pathologies à considérer :
Concernant le système cutanée :
Le diagnostic différentiel de l'érythème migrant isolé comprend :
- la Réaction d'hypersensibilité locale secondaire à une piqure
- l'Eczéma nummulaire
- la Dermatite de contact
- la Cellulite infectieuse
- le Tinea corporis...
L'érythème multiple a comme diagnostic différentiel plus spécifique :
L'atteinte neurologique peut être associé à d'autres pathologies telles que :
- la Méningite virale, bactérienne , tuberculeuse ou fongique
- la Paralysie de Bell
- le Syndrome de Guillain-Barré
- la Sarcoïdose (Syndrome de Heerfordt)
- la Radiculopathie secondaire à un processus de compression ou infectieux (VIH, syphilis)
- la Vasculite ...
L'atteinte cardiaque a comme diagnostic différentiel :
- la MCAS
- l'infection via une autre étiologie
- la médication ( B-Bloquants) ...
Les manifestations musculosquelettiques peuvent s'associer :
- les Collagénoses
- la PAR
- les Spondylarthropathies
- l'Arthrite microcristalline
- l'Arthrite septique ...
Traitement
Le traitement repose sur l'utilisation d'antibiotiques. La posologie varie, encore une fois, selon le stade de la maladie.
Tout d'abord, la prophylaxie de l'infection, lorsqu'indiquée, est réalisée avec la prise de doxycycline. À noter qu'un délai maximal de 72h doit s'être écoulée entre la prise de la médication et le retrait de la tique. La posologie selon l'âge est résumée dans l'encadrée suivant :
Posologie selon l'âge[14] | |
---|---|
≥ 12 ans | Dose unique 200mg PO |
< 12 ans | Dose unique PO
< 45kg : 4,4mg/kg (max 200mg) ≥ 45kg : 200 mg PO |
La doxycycline est à éviter en grossesse, particulièrement à partir de la 16e semaine. Elle est aussi non recommandée chez les enfants de < 8 ans en raison du risque d'altération permanente de la teinte des dents et de l'hypoplasie de l'émail. Cependant, de nouvelles données suggèrent que cet effet est peu probable lorsque le médicament est donné sur une courte période. La doxycycline peut donc être utilisée de façon sécuritaire chez cette clientèle pour des durées ≤ 21 jours et ce pour des indications spécifiques, tel que le traitement de la maladie de Lyme. [15]
Le traitement de l'érythème migrant est fait grâce à l'utilisation de la doxycycline. Certaines spécificités concernant la durée de traitement et les autres options sont résumés dans le tableau suivant :
Traitement de l'atteinte cutanée +/- autres symptômes[16][17] | |||
---|---|---|---|
1er choix | Autres options | ||
EM isolé seul | Adulte | doxycycline PO 100 mg BID x 10j | amoxicilline PO 500 mg TID x 10j
OU Céfuroxime axétil PO 500 mg BID x 10j |
Enfant | doxycycline PO 4,4mg/kg/j divisé en
2 doses (max 100mg/dose) x 10j |
amoxicilline PO 50mg/kg/j divisié
en 3 doses (max 500mg/dose) x 14j OU Céfuroxime axétil PO 30mg/kg/j divisé en 2 doses (max 500mg/dose) x 14j | |
EM isolé + sx systémiques
OU EM multiples +/- sx systémiques |
Adulte | doxycycline PO 100 mg BID x 14j | amoxicilline PO 500 mg TID x 14j
OU Céfuroxime axétil PO 500 mg BID x 14j |
Enfants | doxycycline PO 4,4mg/kg/j divisé en
2 doses (max 100mg/dose) x 10j |
amoxicilline PO 50mg/kg/j divisié
en 3 doses (max 500mg/dose) x 14j OU Céfuroxime axétil PO 30mg/kg/j divisé en 2 doses (max 500mg/dose) x 14j |
Traitement atteintes neurologiques[16][17] | |||
---|---|---|---|
1er choix | Autres options | ||
Atteinte périphérique | Adulte | doxycycline PO 100 mg BID x 14j | amoxicilline PO 500 mg TID x 14j
OU céfuroxime axetil PO 500 mg BID x 14j |
Enfant | doxycycline PO 4,4mg/kg/j divisé en
2 doses (max 100mg/dose) x 14j |
amoxicilline PO 50mg/kg/j divisié
en 3 doses (max 500mg/dose) x 14j OU céfuroxime axetil PO 30mg/kg/j divisé en 2 doses (max 500mg/dose) x 14j | |
Atteinte centrale
OU Méningite |
Adulte | 'ceftriaxone' IV 2g DIE x 14j | cefotaxime IV 2g TID x 14j
OU pénicilline G IV 18-24 millions d'unités divisé q4h x 14j |
Enfant | ceftriaxone IV 75-100mg/kg/j (max 2g)
en une dose x 14j |
cefotaxime IV 225-300mg/kg/j divisé
en 3 à 4 doses (max 12g/j) x 14j OU pénicilline G IV 200 000 à 400 000 U/kg/j divisé q4h (max dose adulte) x 14j |
Traitement atteintes cardiaques | |||
---|---|---|---|
1er choix | Autres options | ||
Bloc AV 1er degré
+ PR < 300ms2 |
Adulte | doxycycline PO 100 mg BID x 14j | amoxicilline PO 500 mg TID x 14j
OU céfuroxime axetil PO 500 mg BID x 14j |
Enfant | doxycycline PO 4,4mg/kg/j divisé en
2 doses (max 100mg/dose) x 14j |
amoxicilline PO 50mg/kg/j divisié
en 3 doses (max 500mg/dose) x 14j OU céfuroxime axetil PO 30mg/kg/j divisé en 2 doses (max 500mg/dose) x 14j | |
Bloc AV 1er degré
+ PR > 300ms2 OU Bloc AV haut degré OU Myocardite OU Péricardite |
Adulte | ceftriaxone IV 2g DIE x 14j | cefotaxime IV 2g TID x 14j
OU pénicilline G IV 18-24 millions d'unités divisé q4h x 14j |
Enfant | ceftriaxone IV 75-100mg/kg/j (max 2g)
en une dose x 14j |
cefotaxime IV 150-200 mg/kg/j divisé
en 3 à 4 doses (max 6g/j) x 14j OU pénicilline G IV 200 000 à 400 000 U/kg/j divisé q4h (max dose adulte) x 14j |
Traitement atteintes articulaires[17][16] | ||||
---|---|---|---|---|
1er choix | Autres options | |||
Arthrite de Lyme | Adulte | doxycycline PO 100 mg BID x 28j | amoxicilline PO 500 mg TID x 28j
OU céfuroxime axetil PO 500 mg BID x 28j | |
Enfant | ≥ 8 ans | doxycycline PO 4,4mg/kg/j divisé en
2 doses (max 100mg/dose) x 28j |
amoxicilline PO 50mg/kg/j divisié
en 3 doses (max 500mg/dose) x 28j OU céfuroxime axetil PO 30mg/kg/j divisé en 2 doses (max 500mg/dose) x 28j | |
< 8 ans | amoxicilline PO 50mg/kg/j divisié
en 3 doses (max 500mg/dose) x 28j OU céfuroxime axetil PO 30mg/kg/j divisé en 2 doses (max 500mg/dose) x 28j |
Si allergie pénicilline très sévère considérer
traitement avec doxycycline PO ** | ||
Récidive d'une
arthrite de Lyme |
Adulte | doxycycline PO 100 mg BID x 28j
OU ceftriaxone IV 2g DIE x 14 à 28j |
amoxicilline PO 500 mg TID x 28j
OU céfuroxime axetil PO 500 mg BID x 28j OU cefotaxime IV 2g TID x 14 à 28j OU pénicilline G IV 18-24 millions d'unités divisé q4h x 14 à 28j | |
Enfant | ≥ 8 ans | doxycycline PO 4,4mg/kg/j divisé en
2 doses (max 100mg/dose) x 28j OU ceftriaxone IV 75-100mg/kg/j (max 2g) en une dose x 14 à 28j |
amoxicilline PO 50mg/kg/j divisié
en 3 doses (max 500mg/dose) x 28j OU céfuroxime axetil PO 30mg/kg/j divisé en 2 doses (max 500mg/dose) x 28j OU cefotaxime IV 150-200 mg/kg/j divisé en 3 à 4 doses (max 6g/j) x 14 à 28j OU pénicilline G IV 200 000 à 400 000 U/kg/j divisé q4h (max dose adulte) x 14 à 28j | |
< 8 ans | amoxicilline PO 50mg/kg/j divisié
en 3 doses (max 500mg/dose) x 28j OU céfuroxime axetil PO 30mg/kg/j divisé en 2 doses (max 500mg/dose) x 28j OU ceftriaxone IV 75-100mg/kg/j (max 2g) en une dose x 14 à 28j |
cefotaxime IV 150-200 mg/kg/j divisé
en 3 à 4 doses (max 6g/j) x 14 à 28j OU pénicilline G IV 200 000 à 400 000 U/kg/j divisé q4h (max dose adulte) x 14 à 28j OU Si allergie pénicilline très sévère considérer traitement avec doxycycline PO ** |
Toute contribution serait appréciée.
Description: | Cette section décrit le traitement de la maladie. |
Formats: | Liste à puces, Tableau, Texte |
Balises sémantiques: | Traitement, Traitement pharmacologique |
Commentaires: |
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Exemple: | |
Suivi
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | Cette section traite du suivi de la maladie. |
Formats: | Texte |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: |
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Exemple: | |
Complications
Toute contribution serait appréciée.
Description: | Cette section traite des complications possibles de la maladie. |
Formats: | Liste à puces, Texte |
Balises sémantiques: | Complication |
Commentaires: |
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Exemple: | Les complications de l'infarctus du myocarde sont :
|
Il est possible que certains patients aient des symptômes non spécifiques persistants, et ce plusieurs mois après le traitement antibiotique. La proportion des patients développant le syndrome de Lyme post-traitement est de 5 à 15%. Les symptômes se dissiperont, chez la majorité, en 6 à 12 mois.[18] Certains critères diagnostics ont été défini, notamment par l'Infectious Disease Society of America et la Swiss Society of Infectious Disease. Globalement, le diagnostic peut être posé si le patient a une histoire de maladie de Lyme confirmée, un traitement antibiotique adéquat ainsi que des symptômes généraux, tels que la fatigue, des myalgies, des arthralgies ou des atteintes cognitives apparues avant le traitement et persistants ≥ 6 mois après.[19] [20] À ce jour, il existe certaines évidences que la bactérie Borrelia Burgdorferi peut être identifiée avec une culture ou un test PCR après le traitement antibiotique. [21] La cause de la persistance de l'infection reste hypothétique, mais les études soulèvent l'idée que la bactérie pourrait se loger en intracellulaire, lui permettant ainsi de résister au système immunitaire. L'expression de souche résistante et l'entrée dans des sites difficilement accessible par les antibiotiques, comme le système nerveux central, sont aussi des pistes avancées par les dernières études sur le sujet.[21]
La maladie de Lyme chronique, est un terme regroupant plusieurs phénomènes pathologiques. En effet, celui-ci peut comprendre le syndrome de Lyme post-traitement, mais aussi tout autre tableau clinique ressemblant aux manifestations de la Maladie de Lyme, sans toutefois avoir de lien avec l'infection par la bactérie Borrelia sp. [18][19] Il est donc primordial de considérer le diagnostic différentiel dans ces cas, puisque les patients pourraient souffrir de d'autres conditions, comme la fibromyalgie[22], qui ont des traitements spécifiques.
Évolution
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | Cette section contient le pronostic et évolution naturelle de la maladie. Le pronostic est lié à la survie du patient atteint de la maladie. L'évolution naturelle est la manière dont évoluera la maladie du patient dans le temps. |
Formats: | Texte |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: | |
Exemple: | La dissection aortique est associée une mortalité très élevée. Au moins 30% des patients décèdent après leur arrivée à l'urgence, et ce, même après une intervention chirurgicale. Pour ceux qui survivent à la chirurgie, la morbidité est également très élevée et la qualité de vie est mauvaise. La mortalité la plus élevée d'une dissection aortique aiguë est dans les 10 premiers jours. Les patients qui ont une dissection chronique ont tendance à avoir un meilleur pronostic, mais leur espérance de vie est raccourcie par rapport à la population générale.[1] Sans traitement, la mortalité est de 1 à 3% par heure au cours des 24 premières heures, 30% à une semaine, 80% à deux semaines et 90% à un an. |
Prévention
La prévention est le meilleur moyen d'éviter de contracter l'infection. Il est conseillé d'éviter les habitats des tiques, particulièrement au printemps et au début de l'été, au moment où les tiques sont au stade de nymphe et donc plus difficile à notifier sur la peau. Les tiques adultes sont davantage retrouvées à l'automne. Il existe des cartes qui permettent d'identifier les régions les plus à risque au Québec [23] et au Canada2[24]. Il est à noter que les tiques préfèrent les endroits humides et ombragés tels que les zones boisées denses et les herbes hautes.[21]
Si la fréquentation d'un tel endroit est nécessaire, certaines mesures sont à prendre pour diminuer les risques[25][21] :
- Porter des vêtements longs et introduire le pantalon dans les chaussettes
- Suivre les sentiers prédéfinis
- Vérifier s'il y a présence de tiques sur vos vêtements, votre animal de compagnie ou votre équipement de plein air.
- Favoriser les vêtements de couleurs claires pour pouvoir facilement identifier les tiques.
- Appliquer un insectifuge sur votre peau et vos vêtements
- Si une tique est identifiée ; la retirer le plus rapidement possible.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | Cette section traite des mesures préventives et du dépistage précoce de la maladie (lorsque pertinent). |
Formats: | Texte |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: | |
Exemple: | La prévention primaire consiste à la prise en charge des facteurs de risque :
|
Notes
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.
Description: | Dans la section notes se trouve toutes les notes de bas de page (références du groupe "note" [ou autres]). |
Formats: | Texte |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: | Pour ajouter des notes, passez par la fonction d'ajout de notes. Il est aussi possible d'ajouter des notes d'autres groupes, comme "pharmaco", "pédiatrie", "indications", etc. Classez ces autres groupes de notes dans des sous-sections. N'ajoutez pas de notes manuellement. |
Exemple: | TRAITEMENTS
Les traitements:
NOTES Gériatrie
Pédiatrie
|
- ↑ Possiblement expliqué par les impacts de la pandémie de la COVID-19, l'été 2020 ayant été plus chaud et sec que les années précédentes, ainsi que les modifications méthodologiques quant au moment d'extraction des données.
- ↑ Le rash est souvent précédé d'une papule érythémateuse qui deviendra ensuite le centre de la lésion en cible et dont le point initial peut devenir nécrotique ou vésiculaire.
Références
Toute contribution serait appréciée.
Description: | Dans la section références se trouve toutes les références (références sans groupe). Pour ajouter des références, passez par la fonction d'ajout de références. N'ajoutez pas de références manuellement. |
Formats: | Texte |
Balises sémantiques: | |
Commentaires: | |
Exemple: | |
- ↑ « Maladie de Lyme au Canada, aux États-Unis et dans le monde », sur msss.gouv.qc.ca, (consulté le 7 avril 2022)
- ↑ 2,0 et 2,1 « Résultats annuels de surveillance de la maladie de Lyme - Année 2020 », sur INSPQ (consulté le 7 avril 2022)
- ↑ (es) « Est-ce une tique? », sur INSPQ (consulté le 2 avril 2022)
- ↑ 4,0 et 4,1 « Description de la maladie - Maladie de Lyme - Professionnels de la santé - MSSS », sur www.msss.gouv.qc.ca (consulté le 30 mars 2022)
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- ↑ 6,0 6,1 6,2 6,3 et 6,4 Institut national d’excellence en santé et en services sociaux (INESSS). Outil d'aide au diagnostic : Maladie de Lyme aux stades localisés et disséminés, Québec, Qc : INESSS; 2021. Disponible à : https://www.inesss.qc.ca/fileadmin/doc/INESSS/Rapports/Biologie_medicale/Lyme_Diag-traitement/Outil_diagnostic.pdf
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- ↑ Agence de la santé publique du Canada, « Maladie de Lyme : Prévention et risques », sur www.canada.ca, (consulté le 2 avril 2022)