ULaval:MED-1206/Microbiologie et infectiologie/Principes de prévention des infections/Questions
Infection acquise lors d'un moment de soins donné par un établissement de santé (soins aigus, de longue durée, à domicile, etc.) qui n'était pas présente au moment de l'admission du patient.
- La durée d'hospitalisation est un facteur de risque
- Pour qu'une infection soit considérée nosocomiale, il faut qu'elle apparaisse en moins de 24h après l'admission et pas plus de 5 jours après la sortie
- Plus un soin demande d'intervention invasive, plus le patient est à risque d'infection nosocomiale
- Le risque d'avoir une infection nosocomiale augmente proportionnellement au nombre de risque qu'à un usager
- Un patient caucasien à plus de risque d'acquérir une infection nosocomiale qu'un asiatique
b,e
- B= il faut que l'infection apparaisse plus de 48 heures après l'admission et jusqu'à 7 jours après la sortie
- E= Les seuls facteurs liés au patient est l'âge, l'immunosuppression et les maladies concomitantes. Par contre, il y a plus d'infection nosocomiale dans les pays en voie de développement que dans les pays développés
4 parmi ceux-ci :
- Facteurs liés au patient : âge, immunosuppression, comorbidités (ex. diabète).
- Facteurs liés à la maladie actuelle : durée d'hospitalisation, intensité des soins, exposition à des sources d'infection dans l'environnement, nombre d'intervention et de contact avec le personnel soignant.
- Infection à Clostridium difficile
- Infection d'un site opératoire (plaie infectée)
- Infection urinaire
c
- Les infections nosocomiales ne causent pas de décès
- L'infection nosocomiale la plus fréquente dans les pays développés est l'infection au site opératoire
- Les infections nosocomiales occasionnent des coûts additionnels
- L'agent infectieux est souvent un parasite
a,b,d
- A= causent des décès dans 4% des cas
- B= L'infection au site opératoire est plus fréquente dans les pays en voie de développement. Dans les pays développés c'est l'infection urinaire qui est la plus fréquente
- D= il est rare que l'agents infectieux est un parasite ou un prion. C'est plus souvent une bactérie un virus ou un champignon
- Hôte
- Agent infectieux
- Source ou réservoir
- Mode de transmission
- Insérer un cathéter périphérique est un exemple de contact direct
- La c.difficile se transmet par gouttelettes
- L'influenza est un exemple de transmission par gouttelette
- Le contact par gouttelette est risquée à un rayon de 5 mètres puisque la taille des gouttelettes est d'environ 1-2 microns
- Seulement les surfaces humides représentent un réservoir pour les micro-oragnismes des gouttelettes
- Les gouttelettes aéroportées sont inférieures à 5 microns et peuvent donc voyager de longues distances
- La pneumonie à SARM est un exemple de transmission mixte par gouttelettes/contact
b,d
- B= la C.difficile se transmet par contact.
- D= leur taille étant de 5 microns, les gouttelettes vont voyager une distance de 1 à 5 mètres.
- G= génération de grosses gouttelettes et porteur sur sa peau
- Clostridium difficile
- Entérocoque résistant à la vancomycine (ERV)
- Sarcoptes (agent de la gale)
Plus grandes ou égales à 5 microns.
- Tuberculose
- Coqueluche
- Neisseria meningitidis (méningite)
- Virus influenza (rhumes)
a
- Tuberculose pulmonaire ou laryngée
- Rougeole
- Transmission gouttelettes/contact : pneumonie à SARM, infection au streptocoque du groupe A (bactérie mangeuse de chair), gastroentérites virales.
- Transmission aérienne/contact : varicelle, zona.
- Vrai
- Faux
a
Hygiène (lavage) des mains
- La flore résidente est facilement détruite par lavage antiseptique
- La flore transitoire est détruite par le lavage hygiénique
- La flore résidente ne provoque pas de maladie
- l'hygiène des mains peut simplement se faire avant de toucher le patient et après le contact avec le patient ou son environnement
- Lorsqu'on retire les gants, on peut contaminer les mains
a,b,d
- A= la flore résidente est surtout détruite par l'antisepsie chirurgicale. Elle va seulement être réduite par l'antiseptique
- B= c'est à partir du lavage antiseptique que la flore transitoire est détruite
- D= il doit se faire avant de toucher l'usager/son environnement, avant une procédure aseptique, après le risque de contact avec des liquides biologiques et après tout contact avec l'usager et son environnement
- Flore résidente
- Flore transitoire
- Lavage antiseptique
- Friction hydro-alcoolique
- Antisepsie chirurgicale
1. Avant tout contact avec le patient et son environnement (entrée)
2. Avant toute procédure aseptique (ex. installation d'un cathéter)
3. Après tout risque de contact avec des liquides biologiques ou lors du retrait des gants
4. Après tout contact avec le patient et son environnement (sortie)
- Vrai
- Faux
b
Il y a un risque de contamination lors du retrait des gants et ceux-ci peuvent avoir des microfissures non apparentes
- Vrai
- Faux
a
- Lors de transmission par contact, il suffit de laver les mains et enfiler des gants
- La C.difficile, l'ERV et la gale sont des exemples de transmission par contact
- L'influenza implique que le professionnel de la santé doit porter une blouse et des gants en plus de se laver les mains
- La tuberculose ou la rougeole implique un lavage des mains et le port du masque à haut pouvoir filtrant
- Les usagers de microbes à transmission par voie aérienne (comme la tuberculose) sont placés dans une chambre à pression négative
- Lors de la pneumonie à SARM, il faut porter un masque en plus de se laver les mains
- Lors de varicelle ou zona, il faut se vêtir d'une blouse, des gants et un masque N-95
a,c,f
- A= il faut aussi se vêtir d'une blouse
- C= Influenza implique une transmission par gouttelette = lavage des mains et port du masque
- F= SARM: gouttelette/contact = gants + blouse + masque
Lorsque le patient est atteint d'une infection transmissible par voie aérienne (ex. tuberculose, rougeole). Ce masque filtre 95% des micro-gouttelettes plus petites que 5 microns.
Puisque la pneumonie à SARM est transmissible par contact et par gouttelettes, je devrais : pratiquer l'hygiène des mains, revêtir une blouse, porter un masque et mettre des gants.
- Est responsable de 40% des infections nosocomiales
- Le sexe masculin est un facteur de risque
- les lithiases urinaires peuvent être une complication de l'infection urinaire
- Il faudrait maintenir le sac collecteur plus haut que la vessie pour réduire les risques de développer une infection urinaire
b,d
- B= facteurs de risque liés à la maladie : féminin, âge avancé et diabète
- D= on maintient le sac urinaire plus BAS que la vessie
Le présence d'une sonde urinaire.
- Vrai
- Faux
b
Le patient doit être intubé et ventilé depuis plus de 48 heures pour pouvoir parler de pneumonie associée au ventilateur
- L'immunosuppression, l'obésité, l'âge avancé et le diabète son des facteurs de risques liés au patient
- La présence d'un corps étranger et de tissus dévitalisés sont des facteurs de risque de la maladie
- L'infection du site opératoire peut compliquer en un abcès
- Pour éviter ce type d'infection, il est recommandé de raser la zone où sera pratiquée l'incision
d
- D= on doit éviter de raser la zone !
- Vrai
- Faux
b
Cette infection est à la baisse (diminution de 40%!)
- Si l'installation à duré plus de 3 jours, il y a plus de risque d'infection
- Une installation d'urgence représente un facteur de risque
- Les infections aux autres sites que celui du cathéter ne représentent pas un facteur de risque de développer ce type d'infection
- Une endocardite et une phlébite septique représentent des facteurs de risque
c
- Vrai
- Faux
b
20-60% tout dépend de l'état du patient au préalable, de la sévérité de l'infection, du pathogène en cause et de la prise en charge
- Prise d'antibiotique dans les 2 derniers mois
- Hospitalisation dans les 2 derniers mois
- Âge avancé
- Co-morbidités
Chirurgie contaminée
Installation du cathéter en urgence
durée d'intubation