Traumatisme craniocérébral léger

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Un traumatisme cranio-cérébral (TCC) est une lésion cérébrale d'origine traumatique. Lorsque le trauma est léger (TCCL), on parle également de commotion cérébrale.[1] Les symptômes qui en découlent peuvent être d'ordre physique, cognitif et psychoaffectif[2].

Traumatisme craniocérébral léger
Maladie
Caractéristiques
Signes Altération de l'état de conscience , Inconscient, Désorientation, Examen neurologique normal, Dysmétrie, Adiadococinésie, GCS 13, GCS 14, GCS 15, Altération de la mémoire immédiate, ... [+]
Symptômes
Confusion, Insomnie, Irritabilité, Vision trouble, Nausées, Consommation d'alcool, Consommation de drogue, Photophobie, Antiplaquettaires, Vertige , ... [+]
Diagnostic différentiel
Délirium, Encéphalite, Hydrocéphalie, Hémorragie sous-arachnoïdienne, Acidocétose diabétique, Hypoglycémie, Épilepsie, Trouble d'adaptation, Migraine, Hypertension maligne, ... [+]

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Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section contient la définition du concept et devrait se résumer à quelques phrases au maximum : il ne s'agit pas d'une introduction. S'il existe des pages alternatives ou des nuances qui seraient susceptibles d'intéresser le lecteur, elles seront mentionnées dans cette section avec des liens. Le format attendu est le texte.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
Une erreur fréquente est de mettre des signes, des symptômes et le traitement dans l'introduction. Dans un soucis de concision, et considérant que votre page sera consultée autant sur ordinateur que sur les téléphones intelligents, la définition sert à définir à la manière d'un dictionnaire.
Exemple:
 
L'appendicite est l'inflammation et l'infection de l'appendice.

Épidémiologie

Le TCCL est une cause fréquente d'invalidité, souvent temporaire, dans la population générale. Le TCCL affecte 1 153 sur 100 000 personnes par année . Il est deux à trois fois plus fréquent chez l'homme que chez la femme. Par contre, les femmes ont plus de chance d'avoir une période de rétablissement plus longue. Environ la moitié des TCCL se produisent chez les personnes âgées de 15 à 34 ans. Jusqu'à 20% des athlètes de sports de contact (ex: les joueurs de hockey, de football, etc.) auront un TCCL durant leur saison sportive.[3]

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Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Cette section contient les données épidémiologiques sur la maladie (ex. incidence, prévalence, coûts en hospitalisation, proportion d'hommes-femmes, régions où la prévalence est plus élevée, etc.). Chaque donnée épidémiologique doit être appuyée par une référence. Idéalement, des statistiques canadiennes et québécoises sont mentionnées lorsque disponibles.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
Les facteurs de risque ne sont pas présentés ici, mais bien dans la sous-section Facteurs de risque (Présentation clinique). Le pronostic et l'évolution naturelle de la maladie sont décrits dans la section Évolution.
Exemple:
 
La FRP est une maladie relativement rare qui affecte le plus souvent les patients âgés de 40 à 60 ans. Une prédominance masculine est observée avec un ratio H : F estimé à environ 2:1 ou 3:1. L'incidence de la FRP est inconnue, mais est estimée à 1 pour 200 000 à 500 000 par an.

Étiologies

Les étiologies les plus communes sont[4] :

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Description: Cette section décrit les étiologies de la maladie, c'est-à-dire ce qui cause la maladie (ex. le diabète de type 2 cause la néphropathie diabétique). Les étiologies doivent être identifiées avec le modèle Étiologies.
Formats:Texte, Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques: Étiologie
Commentaires:
 
  • Attention ! Les facteurs de risque et les étiologies d'une maladie ne sont pas synonymes. Les étiologies sont ce qui causent la maladie, alors que les facteurs de risque prédisposent. Prenons l'exemple de l'infarctus du myocarde. Parmi les étiologies de l'infarctus du myocarde, on retrouve la thrombose coronarienne, la dissection coronarienne et le vasospasme. Parmi les facteurs de risque de l'infarctus du myocarde, on retrouve le diabète, l'hypertension artérielle, la sédentarité, l'obésité, le tabagisme, etc.
  • Le format attendu est le texte, la liste à puce ou le tableau. S'il y a quelques étiologies, le format texte est à privilégier. S'il y a de multiples étiologies, la liste à puce est à privilégier, précédée par une courte phrase introductive suivie d'un deux-points. S'il y a des catégories d'étiologies avec de multiples étiologies, le tableau est à privilégier. Bref, si vous considérez que la structure est trop complexe, souvent le tableau est l'idéal. Sinon, privilégiez les formats simples, car l'affichage est meilleur pour les téléphones intelligents en format texte et liste à puce.
  • Si disponible, il est intéressant d'ajouter la fraction étiologique à l'intérieur du modèle Facteur de risque.
Exemple:
 
Parmi les étiologies les plus courantes d'occlusion de l'intestin grêle, on retrouve :
  • les adhérences post-chirurgicales [Étiologie] (la plus fréquente)
  • les néoplasies abdominales [Étiologie]
  • les hernies incarcérées [Étiologie]
  • les maladies inflammatoires de l'intestin [Étiologie] (Crohn)
  • l'impaction fécale [Étiologie]
  • les corps étrangers [Étiologie]
  • les abcès intra-péritonéaux [Étiologie]
  • le volvulus [Étiologie].
Les étiologies de l'infarctus du myocarde comprennent la thrombose coronarienne [Étiologie], la dissection coronarienne [Étiologie] et le vasospasme coronarien [Étiologie].

Physiopathologie

Le trauma craniocérébral léger résulte du mouvement d’accélération et de décélération du cerveau frappant la boite crânienne, sans qu'il n'y ait nécessairement un trauma direct de la boite crânienne sur un objet. Les conséquences du trauma craniocérébral sont davantage de nature fonctionnelles que structurelles.

Plusieurs théories sont considérées pour expliquer les symptômes du TCCL. Il y aurait d'abord des micro déchirures au niveau des axones, ce qui entrainerait un défaut de transport axonale des neurotransmetteurs, de l’inflammation et de l’œdème. Par la suite, il y aurait la relâche de substances excitatrices (acétylcholine, glutamate, aspartate) qui vont entrainer l'hyperexcitation des cellules, contribuant à leur dysfonctionnement et favorisant l'inflammation. Il y aurait aussi une entrée massive de calcium dans les cellules provoquant des problèmes de polarisation et de dépolarisation des membranes cellulaires normalement essentielles à la transmission de l’influx nerveux, entrainant un déséquilibre métabolique entre l’utilisation d’oxygène et de glucose acheminés au cerveau. [5][6]

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Description: La physiopathologie traite des mécanismes biologiques qui conduisent à l'apparition d'une maladie.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
L'histopathologie doit figurer dans la section Examen paraclinique, et non dans la section physiopathologie.
Exemple:
 
Le VIP est une neurohormone composée de 28 acides aminés et appartenant à la famille des sécrétines-glucagon. Il est produit dans le système nerveux central ainsi que dans les neurones des voies gastro-intestinales, respiratoires et urogénitales. Il agit, via l'expression d'adénylate cyclase cellulaire (AMPc), à titre de vasodilatateur et de régulateur de l'activité des muscles lisses, de stimulateur de la sécrétion d'eau et d'électrolytes par le tractus intestinal, d'inhibiteur de la sécrétion d'acide gastrique et de promoteur du flux sanguin principalement dans le tractus gastro-intestinal. L'ensemble de ces éléments peuvent entraîner une hypokaliémie, une hyperglycémie, une hypomagnésémie et une hypercalcémie qui sont habituellement responsables de la présentation clinique.

Présentation clinique

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Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section contient la sous-section optionnelle Facteurs de risque et les sous-sections obligatoires Questionnaire et Examen clinique.
Formats:Texte
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
  • La section Présentation clinique ne sert qu'à accueillir ces trois sous-sections : aucune information ne doit se retrouver entre le titre de section Présentation clinique et les autres sous-titres. Ce sont les sous-sections qui doivent être détaillées.
  • Une erreur fréquente est de laisser les facteurs de risque, le questionnaire et l'examen physique en un ou des paragraphes dans la section Présentation clinique, mais de ne pas détailler les sous-sections Facteurs de risque, Questionnaire et Examen clinique.
Exemple:
 
  • Présentation clinique

(Aucun texte)

  • Facteurs de risque

(Texte)

  • Questionnaire

(Texte)

  • Examen clinique

(Texte)

Facteurs de risque

Les facteurs de risque sont [4][1] :

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Description: Cette section contient les facteurs de risque de la maladie. Ces facteurs de risque peuvent être des maladies, des anomalies génétiques, des caractéristiques individuelles (l'âge, le sexe, l'origine ethnique, un certain type d'alimentation), etc.
Formats:Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques: Facteur de risque
Commentaires:
 
  • Il est obligatoire d'utiliser des propriétés sémantiques de type Facteur de risque pour les énumérer.
  • Attention de ne pas confondre les étiologies avec les facteurs de risque. Les étiologies sont ce qui cause la maladie, alors que les facteurs de risque prédisposent.
  • Le format attendu est la liste à puce simple, qui doit toujours être précédée d'une phrase introductive et d'un deux-point.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur du modèle Facteur de risque (prévalence, RR, rapport de cote, risque attribuable, etc.).
  • Privilégiez la liste à puce aux tableaux. Les deux formes sont acceptées.
Exemple:
 
Les facteurs de risque de l'infarctus du myocarde sont :
  • l'obésité [Facteur de risque]
  • l'hypertension artérielle [Facteur de risque]
  • le tabagisme [Facteur de risque]
  • le diabète [Facteur de risque].

Questionnaire

L'évaluation initiale a pour but de poser le diagnostic de TCCL en plus d'éliminer une forme plus grave de TCC, une pathologie cervicale ou une autre maladie s'apparentant aux symptômes de TCCL. Il est important de garder en tête que les symptômes peuvent se présenter 24-48h après l'événement [3][7]. Si un TCCL est soupçonné chez un patient, le questionnaire devrait débuter par :

Les symptômes les plus fréquents sont [3][8][9]:
Physiques Comportementaux et affectifs Cognitifs

Les signaux d'alarmes d'un TCCL doivent également être recherchés, car la présence d'un de ceux-ci va modifier notre prise en charge [9] :

  • la perte de conscience, la détérioration de l'état de conscience ou la confusion prolongée
  • les vomissements répétés
  • la convulsion
  • la céphalée qui s'exacerbe
  • la somnolence importante
  • la difficulté à marcher ou parler
  • la difficulté à reconnaitre les gens ou les lieux
  • la diplopie
  • l'agitation importante ou les pleurs excessifs chez l'enfant
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Description: Cette section traite des symptômes à rechercher à l'anamnèse (questionnaire). Les symptômes sont ressentis et exprimés par les patients.
Formats:Liste à puces
Balises sémantiques: Symptôme, Élément d'histoire
Commentaires:
 
  • Cette section doit faire l'usage des propriétés sémantiques de type Élément d'histoire et Symptôme lors de l'énumération de ces éléments.
  • Attention de ne pas confondre les signes et les symptômes. Les signes sont objectivées à l'examen physique alors que les symptômes sont relatées par le patient.
    • La dyspnée est un symptôme, alors que la tachypnée est un signe.
    • La tachycardie est un signe, alors que la palpitation est un symptôme.
    • Rarement, certains éléments peuvent être à la fois des signes ET des symptômes. Par exemple, la fièvre peut être mesurée par le patient et figurer au questionnaire.
  • Les symptômes des complications potentielles peuvent être évoqués dans cette section, mais ils ne doivent pas être spécifiés avec des balises sémantiques.
  • Dans les modèles sémantiques, insérez un symptôme par modèle (ne pas regrouper). Par exemple, la nausée et les vomissements doivent être mis dans deux modèles distincts.
  • N'utilisez pas de tableau pour cette section : utilisez plutôt un texte ou une liste à puce. Il faut garder les tableaux pour les sections qui en nécessitent le plus dans le but de ne pas surcharger la page.
  • Les facteurs de risque sont déjà présents dans la section du même nom. Il est inutile de le mentionner de nouveau dans la section Questionnaire.
  • Si vous désirez discuter de la manière de distinguer certains diagnostics différentiels au questionnaire, il est préférable d'utiliser la section Approche clinique ou de créer/améliorer une page de type Approche clinique.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur des modèles Symptôme et Élément d'histoire (prévalence, sensibilité, spécificité, etc.).
Exemple:
 
Les symptômes de l'infarctus du myocarde sont :
  • une douleur thoracique [Symptôme] de type serrement irradiant dans le bras gauche ou dans la mâchoire
  • des nausées [Symptôme]
  • des sueurs [Symptôme]
  • de la dyspnée [Symptôme].

D'autres éléments à rechercher au questionnaire de l'infarctus sont :

  • la prise récente d'inhibiteur de la PDE [ne pas mettre de modèle Symptôme]
  • la prise récente de cocaïne [Élément d'histoire]
  • des palpitations (pourrait signaler des arythmies malignes) [ne pas mettre de modèle Symptôme].

Il est parfois pertinent de mentionner des symptômes qui sont absents, comme dans la pharyngite à streptocoque. Les symptômes de la pharyngite à streptocoque sont :

  • l'odynophagie [Symptôme]
  • la fièvre [Symptôme]
  • l'absence de rhinorrhée [Symptôme]
  • l'absence de changement de la voix [Symptôme]
  • l'absence de toux [Symptôme].

Examen clinique

Rappelons nous que l'évaluation initiale a pour but de poser le diagnostic de TCCL en plus d'éliminer une forme plus grave de TCC, une pathologie cervicale ou une autre maladie s'apparentant aux symptômes de TCCL. L'examen clinique d'un TCCL ne révèle habituellement pas d'anomalies particulières. Toutefois, il est nécessaire d'effectuer un examen complet qui s'articule autour de l'ATLS afin d'éliminer un traumatisme plus grave [1][10]:


En résumé, selon la gravité du TCC, on peut s'attendre à retrouver les caractéristiques suivantes :

Gravité Caractéristiques du TCC
Durée de la perte ou de l’altération de la conscience GCS obtenu à l’urgence ou 30 minutes après le TCC Lésions à l'imagerie

(fracture ou lésion intracrânienne)

Examen neurologique (signes focaux) Amnésie post-traumatique
Léger Entre 0 et 30 minutes 13-15 Peut être positive ou négative Peut être positif Variable, mais ≤ 24 heures
Modéré Généralement entre 30 minutes et 6 heures, mais < 24 heures 9-12 Généralement positive Positif Variable, mais généralement entre 1 et 14 jours
Grave Souvent > 24 heures à plusieurs jours, mais obligatoirement > 6 heures 3-8 Positive Positif Plusieurs semaines
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Description: Cette section traite des signes à rechercher lors de l'examen clinique.
Formats:Liste à puces
Balises sémantiques: Examen clinique, Signe clinique
Commentaires:
 
  • Cette section doit faire l'usage de propriétés sémantiques de type Signe clinique lors de l'énumération de ces éléments ainsi que des propriétés de type Examen clinique.
  • Dans certains cas, les signes peuvent être d'autres maladies (voir la section Exemple).
  • Ne pas mettre de symptôme dans l'examen clinique. Les signes cliniques sont objectivés à l'examen physique par le clinicien.
    • La dyspnée est un symptôme, alors que la tachypnée est un signe.
    • La tachycardie est un signe, alors que la palpitation est un symptôme.
    • Rarement, certains éléments peuvent être à la fois des signes ET des symptômes. Par exemple, la fièvre peut être mesurée par le patient et figurer au questionnaire.
  • Les signes des complications potentielles peuvent être évoqués dans cette section, mais ils ne doivent pas être spécifiés avec des balises sémantiques.
  • La liste à puce est le format à privilégier : rarement, un tableau peut être employé, mais cela est à réserver aux cas où la complexité de l'information l'exige.
  • Si vous désirez discuter de la manière de distinguer certains diagnostics différentiels à l'examen clinique, il est préférable d'utiliser la section Approche clinique ou de créer/améliorer une page de type Approche clinique.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur des modèles Examen clinique et Signe clinique (sensibilité, spécificité, VPP, VPN, etc.)
Exemple:
 
L'examen physique de l'appendicite démontrera les éléments suivants :
  • aux signes vitaux [examen clinique] :
    • de la fièvre [signe clinique]
    • des signes de choc septique [signe clinique] si appendicite compliquée (tachycardie, hypotension, tachypnée)
  • à l'examen abdominal [examen clinique]:
    • une sensibilité diffuse à la palpation (phase précoce) [signe clinique]
    • un signe de McBurney positif (généralement un peu plus tard dans la présentation) [signe clinique]
    • un signe de Rovsing positif [signe clinique]
    • un ressaut positif [signe clinique]
    • un signe du Psoas positif [signe clinique]
    • un signe de l'obturateur positif [signe clinique]
  • un examen gynécologique [examen clinique] normal [signe clinique].

Examens paracliniques

Imagerie [1]

La tomodensitométrie et l’imagerie par résonance magnétique (IRM) classique ne permettent habituellement pas de déceler des signes d’anomalies cérébrales structurales en cas de TCCL.[7] La TDM de la tête (et colonne cervicale si pertinent) est la modalité diagnostique de choix lors de l'évaluation initiale des patients souffrant d'un TCC, car elle est souvent facilement et rapidement disponible. Pour les règles de décision clinique permettant de déterminer si une TDM de la tête est nécessaire chez un patient adulte, consulter le Canadian Head CT rule. Pour les patients pédiatriques, le meilleur outil de décision pour déterminer le besoin de la TDM est la règle de décision du PECARN.

Études de laboratoire

Les bilans sanguins ne sont pas nécessaires pour poser le diagnostic de TCCL. Des études de laboratoire peuvent être envisagées, s'il y a présence d'un polytraumatisme concomitant ou si une sévérité plus grave qu'un TCCL est suspecté afin d'exclure d'autres diagnostics [11][12]. Dans cette éventualité, un bilan comprenant la formule sanguine complète, la glycémie, les électrolytes, les tests de fonction rénale, les tests de fonction hépatique et le profil de coagulation sera effectué.

La section obligatoire Examens paracliniques ne contient pour le moment aucune information.
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Description: Cette section concerne les tests à demander lorsque la maladie est suspectée et les résultats attendus en présence de la maladie.
Formats:Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques: Examen paraclinique, Signe paraclinique
Commentaires:
 
  • Chaque examen paraclinique doit être spécifiée à l'aide du modèle Examen paraclinique et ses résultats attendus à l'aide du modèle Signe paraclinique.
  • La liste à puce est le format à utiliser, toujours précédée d'une courte phrase introductive avec un deux-points. Parfois, présenter les examens paracliniques/signes paracliniques sous la forme d'un tableau peut-être optimal, mais cela est à réserver aux cas où la complexité de l'information l'exige.
  • Il est important d'être précis. Par exemple, « radiographie du genou » est préférable à « radiographie », « TDM abdominal avec contraste » > « TDM abdominal », etc.
  • Il est possible de mettre des examens paracliniques qui sont indiqués pour une maladie, mais qui sont normaux. Par exemple, la radiographie thoracique dans l'infarctus du myocarde, qui sert essentiellement à dépister d'autres maladies (dissection aortique, oedème pulmonaire aigu).
  • Un signe paraclinique peut être normal. Par exemple, un trou anionique normal (signe paraclinique) peut être utile dans le contexte d'une acidose métabolique.
  • Il est utile de séparer les laboratoires et les imageries en deux sous-sections distinctes.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur des modèles Examen paraclinique et Signe paraclinique (sensibilité, spécificité, VPP, VPN, etc.).
Exemple:
 
Les examens suivants sont utiles dans la démarche d'investigation du VIPome :
  • les électrolytes fécaux [examen paraclinique] : le trou osmolaire fécal est habituellement inférieur à 50 mOsm/kg [signe paraclinique]
  • le taux de VIP sérique [examen paraclinique] : habituellement supérieur à 500 pg/mL [signe paraclinique]
  • le taux de catécholamines sériques [examen paraclinique]
  • le taux de polypeptides pancréatiques sériques : les polypeptides pancréatiques sériques sont habituellement augmentés [signe paraclinique]
  • les électrolytes sériques [examen paraclinique] : l'hypokaliémie [signe paraclinique], l'hyperchlorémie [signe paraclinique] et l'hypercalcémie [signe paraclinique] sont typiques
  • la glycémie [examen paraclinique]: l'hyperglycémie [signe paraclinique] est fréquente
  • le gaz artériel [examen paraclinique]/ gaz veineux [examen paraclinique] : le gaz artériel ou veineux peuvent détecter une acidose métabolique [signe paraclinique] à trou anionique normal [signe paraclinique]
  • l'ECG [examen paraclinique], si hypokaliémie ou hypercalcémie.

Approche clinique

La section facultative Approche clinique ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Alors que les sections Questionnaire, Examen clinique et Examens paracliniques servent à énumérer, cette section sert à intégrer tous ces éléments pour discuter du raisonnement du clinicien. C'est en quelque sorte la manière dont les cliniciens réfléchissent lorsque confrontés à cette maladie : c'est la section par excellence pour l'enseignement.
Formats:Texte, Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
  • C'est la seule section dans laquelle on peut répéter des informations qui ont déjà été mentionnées auparavant.
  • L'utilisation du modèle Flowchart (diagramme) est encouragée. Voir Aide:Diagramme.
  • Le format attendu est libre (texte, liste, tableau, diagramme).
Exemple:
 

Diagnostic

Le diagnostic de TCCL est basé sur le tableau clinique du patient. Un TCCL devrait être soupçonné chez toute personne victime d'un impact au niveau de la tête, du visage, de la nuque ou du corps et qui démontre n'importe quel signe et/ou symptôme de TCCL.

Pour les TCCL en lien avec le sport, il existe le SCAT5, un outil d'évaluation standardisé des TCCL. Cet outil permet d'évaluer rapidement les athlètes de 13 ans et plus. Pour les athlètes de 12 ans et moins, il existe le SCAT5 pour enfants. Si un TCCL est suspecté, le joueur doit être retiré du jeu afin d'effectuer l'évaluation du SCAT5 hors terrain pour déterminer si présence d'un TCCL. Par contre, à noter que toute personne où un TCCL est suspecté ne devrait pas retourner au jeu la journée même, et ce, même si le SCAT5 est normal. L'utilité de cet outil clinique devient significativement moins fiable trois à cinq jours après la blessure, où il peut alors servir comme outil de suivi des symptômes. [13]

La section facultative Diagnostic ne contient pour le moment aucune information.
Si la section est n'est pas jugée nécessaire, elle peut être supprimée.

Description: Cette section traite de la manière dont on peut diagnostiquer une maladie en tenant compte de l'histoire, de l'examen clinique et des investigations. C'est dans cette section que se retrouveront les critères permettant d'infirmer ou de confirmer la présence de la maladie (lorsqu'ils existent).
Formats:Texte, Liste à puces, Tableau
Balises sémantiques:
Commentaires:
 
  • Si des critères diagnostiques précis et officiels existent, cette section sert à les répertorier.
  • Si la forme des critères diagnostiques est complexe, il est possible de présenter l'information sous forme de tableau. La liste à puce est néanmoins à privilégier.
Exemple:
 
L'asystolie est un diagnostic électrocardiographique. L'absence d'activité électrique chez un patient inconscient sans pouls permet de confirmer le diagnostic, tout en s'assurant qu'il n'y a pas de cable débranché et que la calibration du moniteur est adéquate.

Selon le Fourth Universal Definition of Myocardial Infarction, l'infarctus aigu du myocarde est diagnostiqué lorsqu'il y a :

  • une blessure myocardique aiguë
  • des évidences cliniques d'ischémie aiguë du myocarde
  • avec une élévation et/ou baisse des troponines sériques (avec au moins une valeur au-dessus du 99e percentile) et au moins un des éléments suivants :
    • des symptômes compatibles avec l'ischémie myocardique
    • un changement ischémique de novo à l'ECG
    • une apparition d'ondes Q pathologiques
    • une évidence à l'imagerie de nouvelles pertes de myocardes viables
    • une évidence à l'imagerie de nouvelles pertes de mobilité régionale de la contractilité
    • une identification d'un thrombus coronarien par angiographie ou autopsie.

Diagnostic différentiel

Le diagnostic différentiel d'un TCC peut comprendre plusieurs autres entités cliniques dont [1] :

La section obligatoire Diagnostic différentiel ne contient pour le moment aucune information.
Toute contribution serait appréciée.

Description: Cette section traite du diagnostic différentiel de la maladie, c'est-à-dire aux autres diagnostics à évoquer lorsque confronté à ce diagnostic.
Formats:Liste à puces
Balises sémantiques: Diagnostic différentiel
Commentaires:
 
  • Chaque diagnostic doit être spécifié à l'aide d'une propriété sémantique de type Diagnostic différentiel.
  • La liste à puce est le format à utiliser, toujours précédée d'une courte phrase introductive avec un deux-points. Évitez les tableaux dans cette section. Gardons-les pour d'autres sections pour garder l'efficacité de l'article.
  • Vous pouvez ajouter quelques éléments discriminants après chaque diagnostic différentiel. Si c'est un ou deux éléments, vous pouvez mettre ces éléments discriminants entre parenthèse après le modèle Diagnostic différentiel. S'il s'agit de quelques phrases, insérez une note de bas de page après le modèle Diagnostic différentiel. Pour élaborer plus longuement sur la manière de distinguer la maladie et ses diagnostics différentiels, servez-vous de la section Approche clinique.
  • Si vous désirez écrire un paragraphe sur les différentes manières de distinguer le diagnostic A du diagnostic B, vous pouvez écrire un paragraphe dans la section Approche clinique qui mentionnent tous les éléments qui permettent de distinguer ces diagnostics entre eux au questionnaire, à l'examen clinique et aux examens paracliniques.
  • Attention de ne pas confondre le diagnostic différentiel avec les étiologies et les complications. Le diagnostic différentiel, ce sont les autres maladies qui peuvent avoir une présentation clinique similaire. Les étiologies sont les entités qui causent la maladie. Les complications sont les entités qui découlent directement de la maladie.
Exemple:
 
Le diagnostic différentiel de l'appendicite comprend :
  • l'abcès tubo-ovarien [diagnostic différentiel]
  • l'atteinte inflammatoire pelvienne [diagnostic différentiel]
  • la grossesse ectopique [diagnostic différentiel] Pour différencier la grossesse ectopique de l'appendicite, il faut d'abord questionner les facteurs de risques XYZ du patient... (voir la section Commentaires de la présente bannière pour des instructions plus détaillées si vous désirez souligner des éléments discriminants.)
  • la cystite [diagnostic différentiel].

Traitement

Il est sécuritaire de retourner toute personne avec un TCCL à son domicile après une évaluation à l'hôpital ou à la clinique si ces critères sont remplis [8]:

  • une absence de facteur de risque nécessitant une imagerie ou un résultat d'imagerie normal.
  • un état mental normal et une absence de détérioration clinique après une période d'observation minimale de quatre heures post-incident (*** À VÉRIFIER SI 4H NÉCESSAIRE +/- CLAIR P. 18 DU GUIDELINE ONTARIO)
  • une absence de signaux suggérant une observation prolongée :
    • une intoxication à l'alcool ou aux drogues
    • un polytraumatisme associé au TCCL
    • un Glasgow anormal persistant ou un déficit neuro-focal
    • des vomissements et/ou une céphalée sévère
    • une coagulopathie connue
    • un âge supérieur à 65 ans.

Comme l'explique le Guide de l'INESSS [9], il est recommandé de suivre les étapes suivantes pour prendre en charge un TCCL[14] [15]:

Activité Prise en charge
Période de repos initial


À la suite d'un TCCL, il est important d'avoir une période de repos minimal de 48 h. Il est suggéré de :

  • Rester dans un milieu calme
  • Éviter l'exposition aux écrans
  • Éviter le repos au lit complet, car cela semble nuire à la récupération
  • Limiter les activités qui demandent de la concentration ou de la réflexion
  • Limiter l'activité physique aux activités de la vie quotidienne (ex : cuisiner, s'habiller, etc.)
    • une activité physique de faible intensité sous le seuil symptomatique peut être effectuée selon tolérance (ex: marche d'une durée de dix minutes)
  • Répondre aux besoins physiologiques du corps en matière d'alimentation et hydratation
  • Éviter l'alcool, les drogues, les boissons stimulantes et les médicaments favorisant le sommeil
  • Ne pas conduire pour un minimum de 24 heures
  • Il n'est plus recommandé de réveiller fréquemment une personne avec un TCCL.


Une fois la période initiale de repos complétée, la reprise graduelle des activités physiques et intellectuelles peut se faire simultanément, en autant que les symptômes ne s'empirent pas. La présence de symptômes légers est normale pendant l'activité. Par contre, si les symptômes s'empirent, il est important de prendre une journée de repos avant de poursuivre avec la reprise graduelle des activités.

Il est recommandé d'attendre au moins 24 heures entre chaque étape.

Si les symptômes reviennent ou s'empirent, retourner à l'étape précédente.

Activités intellectuelles
  1. Début d'activité intellectuelle à domicile
    • Commencer les activités intellectuelles dans des périodes de 15-20 minutes, selon la tolérance (ex : lecture, télévision)
    • Si les symptômes ne s'empirent pas ou sont absents, passer à l'étape 2
  2. Reprise graduelle des activités structurées (école, travail, loisir) à temps partiel
    • Commencer par des demi-journées et augmenter graduellement la durée des activités structurées selon la tolérance
    • Prendre des pauses au besoin en allant dans un endroit calme et tranquille
    • Éviter les situations stressantes dans les 2 premières semaines (ex: examen)
  3. Reprise des activités à temps plein (avec des mesures d'adaptation au besoin)
    • Reprendre la routine quotidienne tout en limitant le stress et l'anxiété
    • Pour les étudiants, reprendre progressivement les examens selon la tolérance
    • Passer à l'étape 4 seulement si les symptômes sont disparus
  4. Retour complet aux activités intellectuelles sans mesures d'adaptation
Activités physiques et sportives
  1. Activités très légères
    • recommencer les activités simples de la vie quotidienne (ex : marcher, ménage léger) pour de courtes périodes de 15-20 minutes
  2. Activités aérobiques individuelles légères
    • faire une activité ou un exercice qui augmente légèrement le rythme cardiaque pendant 20-30 minutes (ex : marche soutenue, vélo)
  3. Exercices individuelles spécifiques
    • commencer les exercices comprenant des mouvements spécifiques à l'activité ou au sport pratiqué
    • augmenter graduellement la durée et l'intensité de l'activité
    • avant de passer à l'étape 4, s'assurer que :
      • les symptômes ont disparu, autant à l'activité qu'au repos
      • le retour complet aux activités intellectuelles a été fait
  4. Exercices ou entrainements plus exigeant avec ou sans coéquipiers
    • reprendre les exercices techniques plus complexes nécessitant de la concentration et de la coordination
    • augmenter graduellement l'intensité
    • introduire les exercices en résistance (ex : musculation)
    • une autorisation médicale est requise pour les activités à risque de contact ou chute afin de passer à l'étape 5
  5. Entrainement sans restriction
    • reprendre l'entrainement complet dans la discipline pratiquée, incluant les risques de contact et chutes
  6. Retour complet à la compétition
    • lorsque l'étape 5 a été complété sas récidive des symptômes, le retour à la compétition peut être effectué
    • être attentif pour une réapparition de symptômes

Approches pharmacologiques

Il existe peu de données probantes en lien avec l'utilisation d'une médication pour diminuer les symptômes liés à la commotion. L'utilisation d'une pharmacothérapie dans les premières étapes de rétablissement peut masquer l'exacerbation des symptômes. Il faut alors être vigilant avant d'accorder le retour au jeu complet si une médication est prise. [8][13]

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Description: Cette section décrit le traitement de la maladie.
Formats:Liste à puces, Tableau, Texte
Balises sémantiques: Traitement, Traitement pharmacologique
Commentaires:
 
  • Chaque traitement (et son indication) doit être spécifié à l'aide d'une propriété sémantique de type Traitement.
  • La liste à puce et le tableau sont les formats à privilégier.
  • La liste à puce doit toujours être précédée d'une courte phrase introductive avec un deux-points.
  • Il faut garder en tête lorsqu'on écrit cette section que le clinicien qui consulte cette page doit être en mesure de retrouver l'information dont il a besoin rapidement. La division de l'information doit tenir compte de cette contrainte.
  • Chaque traitement (et son indication) doit être spécifié à l'aide d'une propriété sémantique de type Traitement. Si disponible, ajoutez les données épidémiologiques dans le modèle sémantique du traitement par rapport à l'efficacité du traitement (RRA, RRR, NNT, NNH, etc.).
  • Indiquez la posologie des médicaments ainsi que la durée du traitement. Les posologies de médicaments doivent être systématiquement référencées. Un médicament mentionné sans la posologie a une utilité limitée pour le clinicien qui visite la page.
  • Si un traitement approprié de la maladie est une procédure, ne décrivez pas cette procédure dans la section traitement.
    • Ne décrivez pas comment on installe un drain thoracique dans le pneumothorax. La technique d'installation du drain thoracique sera détaillée sur une page de type Procédure. Tenez-vous en à l'indication de la procédure pour la présente maladie. Par exemple, le drain thoracique est indiqué en présence d'un pneumothorax de > 3 cm.
    • Ne détaillez pas l'onyxectomie dans la page sur l'ongle incarné. Dites plutôt que l'onyxectomie est appropriée dans l'ongle incarné dans les situations XYZ.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur du modèle Traitement (NNH, NNT, RRR, RRA, etc.)
  • Lorsqu'il n'y a pas de traitement, ajouter une balise de type [Traitement] et la faire pointer vers Absence d'intervention.
Exemple:
 

Suivi

Toute l'information par rapport à la reprise des activités intellectuelles et des activités physiques et sportives devrait être donné au patient tant de vive voix que par écrit [9]. Le site internet de l'INESSS contient d'ailleurs de nombreuses ressources pour les patients (pamphlet, vidéo). La période informative vise à expliquer la pathologie, guider et rassurer le patient par rapport au processus normal de rétablissement et de symptômes ainsi qu'à bien rappeler l'importance de la reprise graduelle des activités [3][8].

Un suivi auprès d'un professionnel de la santé devrait être fait chez les athlètes avant que ceux-ci reprennent les activités à risque de contact, collision ou chute [9].

Symptômes persistants

Certains facteurs peuvent prédisposer à une période de récupération plus lente, il faut donc être à l'affut de ces éléments [3][8]:

  • des commotions cérébrales antérieures multiples
  • un profil migraineux déjà existant
  • la présence d'un trouble anxieux ou d'un trouble dépressif caractérisé avant la blessure
  • le sexe féminin
  • un âge entre 13 et 18 ans
  • la quantité et l'intensité des symptômes post-commotionnels.

Un suivi à plus long terme devrait être effectué chez les patients qui présentent des signes ou symptômes persistants de TCCL. Les symptômes sont notés persistants s'ils se poursuivent plus de dix à quatorze jours chez les adultes et plus de quatre semaines chez les enfants [13]. Cela peut être lié à des éléments confondants ou coexistants tels qu'une atteinte au niveau de la biomécanique cervicale, une atteinte vestibulaire ou des facteurs psychosociaux. Des références à d'autres professionnels peuvent alors être recommandées comme :

  • une évaluation en physiothérapie pour évaluer la région cervicale et éliminer une atteinte vestibulaire périphérique
  • une évaluation en kinésiologie pour établir un programme d'exercice aérobique
  • une évaluation en psychologie pour l'utilisation d'une thérapie cognitivo-comportementale
  • une référence dans une clinique spécialisée en neurotraumatologie.


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Description: Cette section traite du suivi de la maladie.
Formats:Texte
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  • Est-ce que la patient aura besoin d'être revu dans X semaines ?
  • Quels doivent être les consignes données au patient ?
  • Cette section peut également traiter du suivi intrahospitalier.
  • Quels sont les éléments cliniques (signes/symptômes) et paracliniques (imagerie et laboratoire) à répéter ? À quelle fréquence ? Pour quelle raison ?
Exemple:
 

Complications

Un TCCL peut mener à certaines complications, notamment [16][1]:

  • le syndrome de second impact (survient lorsque le cerveau subit un 2e impact dans la période ou il est vulnérable suite au TCCL initial)
  • l'hématome intra-crânien aigu
  • les déficits neurologiques
  • la fuite du liquide céphalo-rachidien
  • l'hydrocéphalie
  • l'infection
  • la convulsion
  • l'oedème cérébral
  • l'hernie cérébrale
  • la thrombose veineuse profonde

Certaines personnes resteront avec des séquelles à long terme suite à leur TCCL. Voici les séquelles communes  :

  • la difficulté d'attention ou de concentration
  • la fatigue persistante
  • la céphalée persistante
  • l'acouphène
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Description: Cette section traite des complications possibles de la maladie.
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Balises sémantiques: Complication
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  • Chaque complication doit être spécifiée à l'aide du modèle Complication.
  • Si possible, veuillez ajouter la fréquence des complications.
  • Ne pas mentionner les complications de la procédure ou du traitement sur la page de la maladie.
    • Sur une page de tendinite, ne pas mettre dans les complications que l'ulcère d'estomac est une complication de la prise d'anti-inflammatoire. Cette complication figure seulement sur la page de type Médicament dans les effets indésirables.
    • Sur la page de l'appendicite, on ne nomme pas les complications de l'appendicectomie, mais seulement celles de l'appendicite. Les complications de l'appendicectomie sont décrites sur une page de type Procédure d'appendicectomie.
  • Ne pas confondre les facteurs de risque, les étiologies, les complications et le diagnostic différentiel. Les complications, ce sont les autres maladies qui se développent si on ne traite pas la maladie.
  • Le format attendu est la liste à puce, précédé d'une courte phrase introductive et d'un deux-points.
  • Si disponible, il est pertinent d'ajouter les données épidémiologiques à l'intérieur du modèle Complication (risque relatif, etc.)
  • Lorsqu'il n'y a pas de complications, ajouter une balise de type [Complication] et la faire pointer vers Aucune complication.
Exemple:
 
Les complications de l'infarctus du myocarde sont :
  • la rupture d'un pilier mitral [Complication]
  • l'oedème aiguë du poumon [Complication]
  • la tachycardie ventriculaire [Complication]
  • le bloc AV de haut grade [Complication].

Évolution [9]

La majorité des patients ayant subi un TCCL voient une diminution des symptômes dans les premiers 14 jours suite au traumatisme et une disparition complète des symptômes après 1 mois. Par contre, certaines personnes ont des séquelles à plus long terme. Celles-ci peuvent durer plusieurs mois, voir des années.

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Description: Cette section contient le pronostic et évolution naturelle de la maladie. Le pronostic est lié à la survie du patient atteint de la maladie. L'évolution naturelle est la manière dont évoluera la maladie du patient dans le temps.
Formats:Texte
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Exemple:
 
La dissection aortique est associée une mortalité très élevée. Au moins 30% des patients décèdent après leur arrivée à l'urgence, et ce, même après une intervention chirurgicale. Pour ceux qui survivent à la chirurgie, la morbidité est également très élevée et la qualité de vie est mauvaise. La mortalité la plus élevée d'une dissection aortique aiguë est dans les 10 premiers jours. Les patients qui ont une dissection chronique ont tendance à avoir un meilleur pronostic, mais leur espérance de vie est raccourcie par rapport à la population générale.[1] Sans traitement, la mortalité est de 1 à 3% par heure au cours des 24 premières heures, 30% à une semaine, 80% à deux semaines et 90% à un an.

Prévention[1]

La prévention est essentielle aux traumatismes cérébraux. Les collisions de véhicules à moteur, la cause la plus fréquente de traumatisme crânien, ne sont pas toujours évitables. Cependant, certaines mesures peuvent être prises pour réduire les risques, notamment le port de la ceinture de sécurité, la non-conduite sous l'influence de drogues ou d'alcool et l'utilisation de sièges d'appoint appropriés pour les enfants en fonction de l'âge. Les cyclistes et les motocyclistes devraient être encouragés à porter un casque. Il existe des recherches actives sur les traumatismes crâniens récurrents dans le sport. Chez un patient qui a déjà subi un traumatisme crânien, il est important de ne pas reprendre ses activités tant qu'il ne s'est pas amélioré. Un traumatisme cérébral récurrent peut exposer les patients à des symptômes à vie, et il peut y avoir des effets cumulatifs et permanents. Chez les patients qui ont déjà subi une blessure, la récupération post-traumatique est un processus difficile de récupération physique, mentale et émotionnelle. Les complications neurologiques et psychiatriques sont courantes. La prévention du suicide chez les patients qui ont subi un traumatisme crânien est également importante et les patients doivent toujours être encouragés à demander de l'aide.

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Description: Cette section traite des mesures préventives et du dépistage précoce de la maladie (lorsque pertinent).
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Exemple:
 
La prévention primaire consiste à la prise en charge des facteurs de risque :
  • l'arrêt tabagique
  • l'activité physique régulière
  • la perte de poids si obésité
  • le bon contrôle du diabète, de l'hypertension et de l'hypercholestérolémie
  • éviter toute consommation de cocaïne.

Notes

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Description: Dans la section notes se trouve toutes les notes de bas de page (références du groupe "note" [ou autres]).
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Pour ajouter des notes, passez par la fonction d'ajout de notes. Il est aussi possible d'ajouter des notes d'autres groupes, comme "pharmaco", "pédiatrie", "indications", etc. Classez ces autres groupes de notes dans des sous-sections. N'ajoutez pas de notes manuellement.
Exemple:
 
TRAITEMENTS

Les traitements:

  • médicament 1, 100-200 mg PO DIE[pédiatrie]
  • traitement 2 BID x 1 sem[gériatrie]

NOTES


Gériatrie

  1. Poursuivre le traitement 2 semaines de plus.

Pédiatrie

  1. 10mg/kg die


Références

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Description: Dans la section références se trouve toutes les références (références sans groupe). Pour ajouter des références, passez par la fonction d'ajout de références. N'ajoutez pas de références manuellement.
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Exemple:
 
  1. 1,0 1,1 1,2 1,3 1,4 1,5 et 1,6 « Traumatisme cranio-cérébral », Wikimedica,‎ (lire en ligne)
  2. H. Audrit et E. de Guise, « Le traumatisme cranio-cérébral léger : les symptômes et la prise en charge », Journal de Réadaptation Médicale : Pratique et Formation en Médecine Physique et de Réadaptation, vol. 34, no 3,‎ , p. 109–113 (ISSN 0242-648X, DOI 10.1016/j.jrm.2014.06.006, lire en ligne)
  3. 3,0 3,1 3,2 3,3 et 3,4 « Prise en charge des commotions cérébrales », sur lemédecinduquébec.org, (consulté le 17 février 2022)
  4. 4,0 et 4,1 « Acute milt traumatic brain injury (concussion) in adults », sur uptodate.com, (consulté le 17 février 2022)
  5. « Acute mild traumatic brain injury (concussion) in adults », sur Uptodate, fév. 2018.
  6. (en) Mayumi Prins, Tiffany Greco, Daya Alexander et Christopher C. Giza, « The pathophysiology of traumatic brain injury at a glance », Disease Models & Mechanisms,‎ , dmm.011585 (ISSN 1754-8411 et 1754-8403, PMID 24046353, Central PMCID PMC3820255, DOI 10.1242/dmm.011585, lire en ligne)
  7. 7,0 et 7,1 « Lignes directrices sur les commotions cérébrales / traumatismes craniocérébraux légers et les symptômes prolongés », sur https://braininjuryguidelines.org/, 3e édition
  8. 8,0 8,1 8,2 8,3 et 8,4 Marshall S, Bayley M, McCullagh S et coll. Guideline for concussion/mild traumatic brain injury and prolonged symptoms. 3e éd. Toronto : Ontario Neurotrauma Foundation ; 2018. 250 pages.
  9. 9,0 9,1 9,2 9,3 9,4 et 9,5 « Traumatisme craniocérébral léger », sur inesss.qc.ca (consulté le 17 février 2022)
  10. Faizan Shaikh et Muhammad Waseem, StatPearls, StatPearls Publishing, (PMID 28613604, lire en ligne)
  11. « Lignes directrices canadiennes sur les commotions cérébrales dans le sport – Parachute », sur parachute.ca (consulté le 19 février 2022)
  12. Franz E. Babl, Diana Dionisio, Lucy Davenport et Amy Baylis, « Accuracy of Components of SCAT to Identify Children With Concussion », Pediatrics, vol. 140, no 2,‎ , e20163258 (ISSN 0031-4005, DOI 10.1542/peds.2016-3258, lire en ligne)
  13. 13,0 13,1 et 13,2 McCrory P, Meeuwisse W, Dvorak J et coll. Consensus statement on concussion in sport-the 5(th) international conference on concussion in sport held in Berlin, Octobre 2016. Brit J Sport Med 2017 ; 51 (11) : 838-47.
  14. (en) Amy W. Doolan, Daniel D. Day, Arthur C. Maerlender et Michael Goforth, « A Review of Return to Play Issues and Sports-Related Concussion », Annals of Biomedical Engineering, vol. 40, no 1,‎ , p. 106–113 (ISSN 0090-6964 et 1573-9686, DOI 10.1007/s10439-011-0413-3, lire en ligne)
  15. « Protocole de gestion des commotions cérébrale », Votre gouvernement,‎
  16. « Une lésion cérébrale méconnue associé à la pratique sportive », Forum Med Suisse,‎
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